50 millions d’euros pour financer les outils numériques de l’État pour la transition écologique
Le 13 février à 06h33
1 min
Société numérique
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La direction interministérielle du numérique (Dinum) lance un fonds de 50 millions d'euros accessible aux administrations pour financer leurs projets numériques en lien avec la planification écologique, explique Acteurs Publics.
Leurs projets devront correspondre aux buts des thématiques phares (déplacement, logement, production, alimentation, préservation des ressources et de la biodiversité) de la « planification écologique » orchestrée par le Secrétariat général à la planification écologique. S'ils sont sélectionnés, ce fonds financera 50 % de leur budget (avec une prime pour ceux dépassant 100 000 euros).
Le média explique que ce fonds vient s'ajouter à celui de 25 millions d'euros pour la transformation de l’action publique, « dont la nouvelle version mettait en effet encore un peu plus l’accent sur les "politiques prioritaires du gouvernement" et sur la transition écologique ».
Le 13 février à 06h33
Commentaires (9)
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Abonnez-vousLe 13/02/2024 à 08h48
La priorité écologique semble bien loin...
Le 13/02/2024 à 17h47
Dire que le sujet est une priorité.
Préciser qu'il est urgent.
Faire ça avec tous les autres.
Faisant qu'ils ont en réalité le même niveau de priorité.
Très classique dans l'IT. A associer au principe de priorité au projet qui gueule le plus fort.
Le 13/02/2024 à 10h27
- Oh zut, on rate la prime pour pas grand chose...
- Michel, trouve-nous un truc bidon à rajouter au dossier ou demande au prestataire de gonfler le tarif pour atteindre les 100k...
Toute l'aberration de notre système, reproduisible partout où il y a des aides.
Le 13/02/2024 à 12h14
Oui mais si on pète pas la subvention, on aura moins l'année prochaine!
Le 14/02/2024 à 00h02
Le 13/02/2024 à 11h16
Si une personne arrive à passer le captcha, qu'il ou elle m'explique parce que pas moyen personnellement.
Le 13/02/2024 à 11h48
Contenu de la page :
La planification écologique est une méthode globale, permettant d’agir de façon coordonnée avec l’ensemble des Français, des entreprises et des collectivités, afin de relever les défis majeurs de la transition écologique.
Pour faire face à l’urgence climatique, la France s’est fixé un objectif très ambitieux : baisser de 55 % nos émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030. Cet objectif impose une accélération sans précédent de nos efforts pour réduire l’empreinte écologique de nos activités et assurer un chemin de développement harmonieux de notre société.
Pour y parvenir, la planification écologique est une méthode globale, permettant d’agir de façon coordonnée avec l’ensemble des Français, des entreprises et des collectivités, afin de relever 5 défis majeurs de la transition écologique :
Réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter les effets du changement climatique en doublant la baisse des émissions de gaz à effet de serre pendant le quinquennat, pour atteindre la neutralité carbone en 2050 ;
S’adapter aux conséquences inévitables du changement climatique ;
Restaurer la biodiversité ;
Réduire l’exploitation de nos ressources naturelles à un rythme soutenable ;
Réduire toutes les pollutions qui impactent la santé.
Pilotée par le Premier ministre, la planification écologique agit pour : (listes déroulantes)
1- Les urgences climatiques nous poussent à accélérer notre action.
La hausse de la température globale s’est accentuée et celle-ci a des impacts importants sur la biodiversité et les écosystèmes, l’accès aux ressources naturelles, les infrastructures, la santé et le bien-être ainsi que l’économie et la culture.
La France s’est engagée dans le cadre des Accords de Paris en 2015 à rester sous la barre des 1,5 degré d’augmentation de notre planète.
Pour atteindre cet objectif, nous devons entreprendre une course contre la montre et nous nous devons de la gagner, avant tout pour notre jeunesse, qui est aujourd’hui particulièrement mobilisée.
2- Aujourd’hui, de nombreux acteurs privés et publics, de très nombreux citoyens, sont déjà passés à l’action. Mais ces actions, éparpillées et limitées, manquent encore trop souvent de coordination.
La planification écologique doit nous permettre de dépasser ces ruptures en fixant un cap collectif, en donnant de la visibilité, et en partageant un calendrier d’actions à tous les acteurs pour se projeter dans une aventure commune.
3- La planification écologique a pour mission de renforcer l’implication et la participation de tous les acteurs de la transition : les collectivités locales, les entreprises, ou les ménages.
Parce que chacun est et sera affecté différemment par les bouleversements en cours et à venir, chacun pourra et devra jouer un rôle à sa mesure. Les efforts demandés, tout comme l’accompagnement et le soutien à celles et ceux directement affectés, devront être justement partagés. Pour que personne ne soit laissé de côté, la mise en œuvre opérationnelle de la planification écologique sera juste et localement adaptée.
4- La transition écologique nécessite, certes, d’assumer une certaine sobriété, mais cette sobriété ne nous amènera pas vers une décroissance : c’est vers un vivre-mieux qu’elle doit nous mener. C’est cette trajectoire vers un avenir commun que trace la planification écologique, au-delà de la baisse de nos émissions de GES de 55 % d’ici 2030.
La planification écologique permettra de valoriser les meilleures initiatives et montrer les nouvelles perspectives et opportunités en termes de développement, de souveraineté économique et de mieux vivre ensemble.
Le 13/02/2024 à 12h05
Le 13/02/2024 à 22h01
Parce que là ça fait vraiment trop au niveau détournement du terme, quand on constate de plus en plus que le peu qui a été mis en place ces dernières années est en traine de passer à la trappe avec le plus grand mépris de ceux qui comptaient dessus pour aller dans le bon sens.