#Le brief du 30 novembre 2023

Apple ne paierait que peu de royalties à Arm pour ses puces

Apple ne paierait que peu de royalties à Arm pour ses pucesCrédits : Unsplash

Le 30 novembre 2023 à 06h38

Selon The Information, Apple aurait négocié un contrat extrêmement avantageux pour la reprise des technologies Arm. Elles constituent le socle de ses puces Ax pour ses iPhone et iPad, elles-mêmes ayant servi de base pour la série Mx équipant les Mac depuis quelques années.

Apple ne paierait ainsi que 0,30 dollar par puce en tout et pour tout. Un montant d’autant plus dérisoire qu’il ne prend pas en compte le nombre de cœurs présents dans chaque puce, alors que le modèle de licence d’Arm l’exige normalement.

Toujours selon nos confrères, le CEO de SoftBank – à qui appartient Arm – aurait déclaré lors d’une réunion interne en 2017 qu’Apple payait moins cher pour la licence Arm que pour la protection en plastique recouvrant les écrans des iPhone.

Pourtant, la situation serait restée strictement identique. Et pour cause, l’accord liant Apple à Arm doit durer jusqu’en 2028 minimum. En effet, Apple aurait renégocié les termes pour qu’il s’étende jusqu’en 2040. The Information indique qu’Apple aurait soulevé l’idée de se passer d’Arm. Peut-être dans l’idée, comme le suggère iGen, de se diriger vers RISC-V. À moins qu’il ne s’agisse que de faire peur à Arm en disposant d’un moyen de pression.

Le 30 novembre 2023 à 06h38

Apple ne paierait que peu de royalties à Arm pour ses puces

Des logiciels libres scientifiques français à l’honneur

Des logiciels libres scientifiques français à l’honneurPhoto de Desola Lanre-Ologun sur Unsplash

Le 30 novembre 2023 à 06h35

Pour la deuxième saison, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche a remis les prix science ouverte du logiciel libre de la recherche ce mercredi 29 novembre.

« Huit logiciels développés par des équipes françaises sont récompensés pour leur contribution à l’avancée de la connaissance scientifique ou pour le caractère prometteur de leurs travaux », explique le Ministère. Les prix sont distribués dans quatre catégories « Scientifique et technique », « Communauté », « Documentation », « Coup de cœur », avec chacune un lauréat et un espoir.

On y trouve notamment le lauréat « Scientifique et technique », Smilei, un outil de simulation pour la physique des plasmas chauds sur superordinateurs avec de nombreuses applications en physique. Mais le langage de programmation fonctionnelle très installé dans la communauté universitaire Ocaml est lui mis en avant en tant que lauréat de la catégorie « Communauté ».

Le simulateur de réseaux de neurones biologiques à impulsions Brian obtient le prix de la catégorie « Documentation ». Et Hyphe, « conçu pour permettre aux chercheurs et aux étudiants en sciences sociales de créer, nettoyer et catégoriser des "corpus web" sous la forme de réseaux de liens entre sites web », est lauréat du « Coup de cœur ».

Parmi les espoirs, des projets pas si récents. Le plus nouveau, Fink, logiciel d'astrophysique dans la catégorie « Coup de cœur », a commencé à être développé en 2019.

Dans la catégorie « Documentation », l'espoir KeOps est une bibliothèque permettant de manipuler des matrices de distances, de noyaux, et autres opérateurs. Le projet a démarré en 2016.

Dans la catégorie « Communauté », l'espoir est mis sur NoiseCapture, une application smartphone qui permet de mesurer les niveaux sonores de son environnement de manière collaborative, lancée officiellement en 2017.

Enfin, l'espoir de la catégorie « Scientifique et technique » est attribué à PPanGGoLin (Partitioned PanGenome Graph Of Linked Neighbors), « un logiciel de bioinformatique dédié à l'analyse de pangénomes, c'est-à-dire l'ensemble des gènes présents dans un groupe d'organismes apparentés », démarré en 2016.

Le 30 novembre 2023 à 06h35

Des logiciels libres scientifiques français à l’honneur

Pourquoi inclure des femmes si on peut les fabriquer ?

Pourquoi inclure des femmes si on peut les fabriquer ?

Le 30 novembre 2023 à 06h31

DevTernity est une conférence tech comme il en existe des myriades. Et comme souvent dans l’industrie, l’inclusion étant un sujet en vogue, DevTernity fait en sorte d’inclure au moins une femme dans plusieurs de ses panels. Enfin ça, c’est ce que son site web laisse croire.

Car l’auteur de la newsletter the Pragmatic Engineer Gergely Orosz a relevé quelque chose d’étrange : aucune des participantes listées ne semblaient prendre la parole, dans le programme officiel.


En cherchant plus loin, raconte-t-il sur LinkedIn, l’informaticien a réalisé qu’Anna Boyko, Alina Prokhoda, Natalie Stadler et les autres femmes aux impressionnants CV citées par DevTernity… n’existaient tout simplement pas.

Plutôt que d’inviter de vraies femmes, l’équipe d’organisation a généré de fausses photos et créé des parcours de toutes pièces.

Outre son absurdité, note la journaliste Lucie Ronfaut, l’affaire révèle la mauvaise volonté de certains pans de l’industrie à s’ouvrir… quand bien même l’enjeu marketing de se prononcer en faveur de l’inclusion, lui, a bien été intégré.

Pour trouver des expertes de toutes sortes de milieu en France, on vous recommande d’aller fouiller les répertoires des Expertes ou des réseaux féminins ciblés par secteurs (Women in Tech, Duchess France, Women in machine learning and data science, le Cercle des femmes de la cybersécurité, etc.)

Le 30 novembre 2023 à 06h31

Pourquoi inclure des femmes si on peut les fabriquer ?

Google commencera son ménage dans les comptes non utilisés le 1er décembre

Google commencera son ménage dans les comptes non utilisés le 1er décembre

Le 30 novembre 2023 à 06h29

À compter de vendredi, Google va se lancer dans un ménage d’automne.  En résumé, les comptes n’ayant pas été utilisés depuis deux ans risquent la suppression.

Selon Google, ces comptes peuvent plus facilement être compromis, car ils ont dix fois moins de chances d’avoir activé l’authentification à deux facteurs. « Cela signifie que ces comptes sont souvent vulnérables et qu'une fois qu'un compte est compromis, il peut être utilisé à diverses fins, allant de l'usurpation d'identité à un vecteur de contenu indésirable ou même malveillant, comme le spam », indiquait Google dans son billet du 16 mai, lors de l’annonce originale.

Que faire alors ? Il suffit de vous connecter au moins une fois tous les deux ans. Ceci est valable pour tous les services du géant utilisant le compte, comme Gmail, YouTube, Drive, etc. Il faut cependant répéter la manipulation pour Google Photos, considéré comme à part. Si vous ne le faites pas, les images sauvegardées seront supprimées. Seule exception : si un abonnement actif est détecté.

Tous les comptes concernés ne seront pas effacés le 1er décembre, Google prévoyant des suppressions par vagues successives. Notez également que cette annonce ne concerne que les comptes personnels, non les entreprises. En outre, si vous avez configuré une adresse email de secours, Google y envoie plusieurs rappels.

Le 30 novembre 2023 à 06h29

Google commencera son ménage dans les comptes non utilisés le 1er décembre

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