Des logiciels libres scientifiques français à l’honneur

Pour la deuxième saison, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche a remis les prix science ouverte du logiciel libre de la recherche ce mercredi 29 novembre.

« Huit logiciels développés par des équipes françaises sont récompensés pour leur contribution à l’avancée de la connaissance scientifique ou pour le caractère prometteur de leurs travaux », explique le Ministère. Les prix sont distribués dans quatre catégories « Scientifique et technique », « Communauté », « Documentation », « Coup de cœur », avec chacune un lauréat et un espoir.

On y trouve notamment le lauréat « Scientifique et technique », Smilei, un outil de simulation pour la physique des plasmas chauds sur superordinateurs avec de nombreuses applications en physique. Mais le langage de programmation fonctionnelle très installé dans la communauté universitaire Ocaml est lui mis en avant en tant que lauréat de la catégorie « Communauté ».

Le simulateur de réseaux de neurones biologiques à impulsions Brian obtient le prix de la catégorie « Documentation ». Et Hyphe, « conçu pour permettre aux chercheurs et aux étudiants en sciences sociales de créer, nettoyer et catégoriser des "corpus web" sous la forme de réseaux de liens entre sites web », est lauréat du « Coup de cœur ».

Parmi les espoirs, des projets pas si récents. Le plus nouveau, Fink, logiciel d'astrophysique dans la catégorie « Coup de cœur », a commencé à être développé en 2019.

Dans la catégorie « Documentation », l'espoir KeOps est une bibliothèque permettant de manipuler des matrices de distances, de noyaux, et autres opérateurs. Le projet a démarré en 2016.

Dans la catégorie « Communauté », l'espoir est mis sur NoiseCapture, une application smartphone qui permet de mesurer les niveaux sonores de son environnement de manière collaborative, lancée officiellement en 2017.

Enfin, l'espoir de la catégorie « Scientifique et technique » est attribué à PPanGGoLin (Partitioned PanGenome Graph Of Linked Neighbors), « un logiciel de bioinformatique dédié à l'analyse de pangénomes, c'est-à-dire l'ensemble des gènes présents dans un groupe d'organismes apparentés », démarré en 2016.

Commentaires (6)


OCaml, Le language qui m'a traumatisé à la fac il y a 15 ans. Heureusement, cela ne pas pas empêché de devenir développeur.

Toujours pas persuadé que cela soit la meilleur approche à la découverte de la programmation.
Modifié le 30/11/2023 à 07h46
Moi aussi il m'a traumatisé :D
Ce n'est pas fait pour de la découverte de la programmation mais plutôt pour apprendre des concepts avancés.
Ah ouais, pour la découverte de la programmation, c'est chaud. 😅 Perso, j'adore ce langage, mais il m'a fallu un bout de temps pour apprécier, comme pour tous les langages fonctionnels purs (ou à l'origine fonctionnels purs, vu que OCaml a dérivé de là il y a un bout de temps déjà). Ça n'est clairement pas un langage que je recommenderais pour des débutants...
On est d'accord pas un langage de débutant. Perso dans mon école c'était prévu dans la 2e moitié du cursus. Puissant mais vraiment compliqué à assimiler.
PPanGGoLin, franchement, si ça n'existait pas depuis 2016 et que ça n'avait rien à voir avec les pandémies, on aurait pu penser que les créateurs avaient un sacré humour ! Oui, il y a beaucoup de conditions, finalement... 😅
Ce choix de photo, magique.
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