L’e-sport est-il assez mûr pour les paris en ligne ?
Un pari encore audacieux
Le 06 juillet 2017 à 06h30
12 min
Société numérique
Société
Avec la professionnalisation progressive du sport électronique, des questions jadis réservées aux sports traditionnels commencent à se poser. Alors qu'à l'étranger, la prise de paris sur les résultats de compétitions e-sport commence à se populariser, nous avons discuté avec le secteur et les pouvoirs publics de l'avenir du marché en France.
Aujourd'hui, le marché des paris sportifs en France connait un formidable essor. Selon l'Arjel, les mises enregistrées en ligne ont atteint 2,081 milliards d'euros en 2016, un chiffre en hausse de 45 % sur un an, bien aidé par la tenue des Jeux Olympiques et de l'Euro 2016.
En parallèle, le sport électronique commence à se structurer sérieusement en France, notamment sous l'impulsion de la loi pour une République numérique, même si son application provoque un certain nombre de frictions entre les équipes et le législateur (voir notre enquête).
Cette stabilisation des équipes, de leurs activités et de l'organisation de compétitions dans l'Hexagone pourrait permettre aux sociétés de paris sportifs d'envisager de se lancer sur ce marché, à condition que le cadre juridique le permette. Or comme nous avons pu le constater lors d'entretiens avec l'Arjel, Betters Rift, FDJ et Wargaming, l'horizon est encore loin d'être dégagé.
La loi française est claire : pas de paris payants sur l'e-sport
Certains acteurs étrangers (comme Unikrn aux États-Unis) ou diverses entreprises spécialisées au Royaume-Uni proposent de parier de l'argent sur les résultats de compétitions de sport électronique. La règle en France est quant à elle sans équivoque : « La réponse est non », a tranché Charles Coppolani, le président de l'Arjel, lorsque nous lui avons demandé s'il était permis de proposer ce genre de jeux d'argent.
« Dans la loi, les jeux en ligne sur le marché dit régulé sont autorisés : le poker, les paris hippiques et les paris sportifs. Et tout ce qui n’est pas dans cette liste blanche est interdit. L’e-sport ne fait pas exception » nous précise le gendarme des jeux d'argent en ligne. Cependant, la porte n'est pas complètement fermée à l'organisation de tels paris à l'avenir. Charles Coppolani s'y dit d'ailleurs « favorable, à titre personnel », si tant est que certaines conditions soient remplies.
« Pour que ça fonctionne, il faut d'abord que la transparence et l’intégrité des compétitions qui sont support de paris soient assurées », estime-t-on à l'Arjel. Une problématique assez large qui couvre de nombreux points. Il faut ainsi s'assurer que les compétiteurs se trouvent dans des conditions équitables au moment de la compétition.
« Il ne faudrait pas que l’on se retrouve avec un joueur qui a triché pour accéder à des éléments qui ne sont pas vus. On a besoin que les compétiteurs soient placés dans les mêmes conditions en termes de rapidité d’action de matériel... bref, de garantir la sincérité du résultat », nous confie Charles Coppolani.
En filigrane on comprend que les compétitions de type « BYOD », où chaque joueur amène son matériel, tomberaient hors du champ des évènements éligibles à la prise de paris. Autre nécessité : le résultat doit à la fois être prononcé de façon fiable et définitive tout en étant facilement accessible.
Les matchs de football remplissent cette condition par exemple. Des contrôles anti-dopage permettent de s'assurer d'une certaine équité, les règles du jeu sont connues et facilement accessibles, tout comme le résultat, qui peut être diffusé rapidement et de façon fiable.
Une adaptation de la loi de 2010 pourrait être nécessaire
Si ces premières conditions devaient un jour être remplies, le périple ne s'arrêterait pas là. En effet, la loi du 12 mai 2010 relative à l'ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne n'autorise que les paris sur les compétitions sportives. « Imaginons alors que l'e-sport soit reconnu comme un sport à part entière, ce qui pourrait très bien se produire. Dans ce cas, l’Arjel interviendra sur ces compétitions de la même façon qu’elle le fait pour les autres sports. Elle déterminera celles qui sont support de paris, en fonction de plusieurs critères liés aux enjeux, à la médiatisation, à la facilité d’accès au règlement et aux résultats », souligne Charles Coppolani.
Dans le cas où le sport électronique ne serait pas vu comme un sport, la tâche se complexifierait un peu plus. « Dans ce cas il faudrait une modification de la loi et y recréer toutes les conditions qui font qu’on est en mesure d’assurer cette fiabilité, cette intégrité, cette transparence des opérations de jeux », nous indique-t-on à l'Arjel.
« Un des éléments importants en matière de paris sportifs, c’est que les compétitions se font dans un cadre qui est fixé par une fédération. Le règlement de la compétition est connu. Les opérateurs de paris sont agréés par la fédération. Et il y a un certain nombre de garde-fous qui sont pris, notamment au niveau des paris, pour qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêts. » Les acteurs d’une compétition ne peuvent par exemple pas prendre de paris sur celle-ci. Certains vont même un peu plus loin comme FDJ, qui étant propriétaire d'une équipe cycliste, se refuse à prendre le moindre pari sur ce sport.
Dans le cas du sport électronique, l'absence de fédération clairement identifiée en France (ou même au niveau européen) peut être un frein, mais ne devrait pas être bloquante pour autant. En son absence, l'Arjel pourrait en effet déterminer les compétitions qui peuvent faire l'objet de paris, de la même manière que dans le sport. « Pour prendre l’exemple du tennis, qui est le deuxième sport sur lequel on joue le plus, nous autorisons les paris sur les compétitions ATP, les Masters 1000 ou les tournois du Grand Chelem. En revanche, on ne l’autorise pas sur les tournois Challenger où il y a moins d’enjeu, où les joueurs sont moins connus et où il y a moins de médiatisation », souligne ainsi le régulateur.
Les éditeurs de jeux vidéo, en ordre dispersé sur la question des paris
Pour Mohamed Fadl, head of global eSports, chez Wargaming, l'éditeur de World of Tanks, il est encore un peu tôt pour envisager l'éclosion d'un écosystème robuste autour des paris e-sportifs. « C'est trop tôt, l'e-sport est tout juste en train de devenir un nouveau moyen de divertissement pour une bonne partie de la prochaine génération. Les studios et les fans sont encore en train de le développer, de lui donner un visage et un sens dans le monde actuel », nous confie-t-il dans un entretien.
L'éditeur envisage les paris sur l'e-sport pour créer de l'engagement au sein de la communauté sur ses jeux, mais il n'est par contre absolument pas question d'argent réel. « Le problème que je vois ici, c'est que l'industrie et les joueurs prennent ce qu'ils connaissent du passé, les jeux d'argent, et essaient de l'adapter au jeu vidéo. À mes yeux, c'est la mauvaise approche et cela met en péril notre potentiel de créer une nouvelle méthode d'engagement, voire de monétisation », note le responsable.
Son idée serait plutôt de permettre aux joueurs de miser de la monnaie virtuelle « premium » sur les résultats de matchs compétitifs, avec laquelle ils pourraient ensuite acheter des objets en jeu. « Rien que là, on serait déjà dans une zone très grise et je pense que les risques sont trop élevés », souligne Mohamed Fadl.
Si certains éditeurs ne pipent mot concernant la prise de paris sportifs sur les compétitions liées à leurs jeux, d'autres aimeraient au contraire que leur nom ne soit pas liés à ce genre d'activités. Le cas du studio Psyonix, à l'origine de Rocket League, avait fait grand bruit dans le milieu en mars dernier.
Unikrn (à prononcer « Unicorn »), un site de paris basé en Californie avait alors annoncé l'ajout de Rocket League dans son panel de jeux pouvant faire l'objet de paris en argent réel sur le territoire australien, conformément à la loi locale. Le studio s'est alors empressé de faire entendre, par la voix de son vice-président Jeremy Dunham, qu'il n'était nullement affilié au site et qu'il « ne soutient pas et n'encourage pas les paris en ligne » sur son jeu.
La prise de position de Psyonix est sans équivoque, mais le studio ne semble pas être parvenu pour autant à faire interdire les paris en marge de ses compétitions. Unikrn et d'autres sites continuent en effet à ce jour d'accepter les mises de joueurs.
Les acteurs des paris sportifs s'invitent dans le monde de l'e-sport
Ce flottement profite à plusieurs acteurs, à commencer par ceux traditionnellement présents sur le marché des paris sportifs, comme FDJ. La société, que Raphaël Botbol, son directeur de la stratégie, présente comme une « entreprise de divertissement », a saisi l'opportunité de s'ancrer dans le domaine du sport électronique en s'adossant à Webedia pour l'organisation d'une série de tournois. L'ambition affichée par ce projet était claire : « s’appuyer sur l’innovation et le numérique pour séduire un million de nouveaux clients ».
Bientôt six mois après ces premières annonces, nous avons pu rencontrer Raphaël Botbol, présent lors de l'ESWC Summer à Bordeaux, afin de faire le point sur la stratégie de FDJ dans le domaine de l'e-sport et ses ambitions. « C'est un moyen pour nous d'aller chercher une nouvelle clientèle et de renouveler notre bassin de joueurs », nous confie ainsi le responsable. « Si nous sommes allés vers l'e-sport c'est parce que nous nous sommes dit que le jeu d'argent n'était pas le meilleur moyen d'aller à la rencontre des millenials, et le sport électronique coche un certain nombre de cases proches de notre ADN » ajoute-t-il.
Il n'est toutefois pas question pour le moment de se servir de ce vecteur pour venir proposer des paris sur les compétitions d'e-sport. « Si demain ces paris sont autorisés par le législateur, on ne s'interdira pas de regarder ce qu'il se passe en tant que société de paris sportifs. Mais il faudra aussi que cela reste cohérent avec notre position d'organisateur de compétitions. En étant un acteur du secteur, nous n'aurons peut-être pas les mêmes possibilités », concède Raphaël Botbol, faisant allusion à sa politique concernant les paris sur le cyclisme.
Quoi qu'il en soit, la FDJ ne perçoit pas encore d'appétence particulière des joueurs pour d'éventuelles prises de paris sur les matchs. « Aujourd’hui, je vous le dis sincèrement, des paris sportifs sur un évènement, ça ne marche que si le secteur concerné est déjà très mature, et aujourd’hui il ne l’est pas. Notre pari, si je puis dire, c'est d'abord d'aider à structurer le secteur, et on verra demain si les paris peuvent y vivre », analyse Raphaël Botbol.
Cette structuration du secteur, FDJ compte y participer en organisant divers tournois autour de jeux qui ont leur public, mais se retrouvent moins souvent sous les feux des projecteurs en compétition, comme Street Fighter V ou Rocket League. Après un premier essai qu'elle estime « très positif », avec notamment 1,5 million de visionnages pour son tournoi amateur FDJ Open Series sur Street Fighter V, l'entreprise compte réitérer l'expérience, avec de nouvelles compétitions après l'été.
En attendant la régulation, les paris gratuits cherchent leur place
Si le cadre légal ne permet pas aujourd'hui de miser de l'argent sur les résultats de compétitions e-sportives, plusieurs sites proposent aux joueurs de montrer au monde leurs talents de pronostiqueur, sans débourser le moindre centime. En France, Betters' Rift fait partie de ceux-là.
Lancé il y a neuf mois, il compte 3 000 inscrits, dont 1 500 se connectent au moins une fois par mois pour miser une monnaie virtuelle sur les résultats de matchs autour de huit jeux. Les plus assidus, mais surtout les meilleurs, peuvent ensuite échanger cette monnaie virtuelle contre différents lots, allant du bon d'achat sur Steam ou League of Legends, au clavier pour PC. « La ligne rouge à ne pas franchir sur le plan légal, c'est que le joueur ne doit commettre aucun sacrifice financier pour espérer son gain » nous explique Philipe-Adrien Chaix, l'un des co-fondateurs de la plateforme. Un point que l'Arjel a pu nous confirmer.
Actuellement, les publicités visionnables pour recharger son compte en monnaie virtuelle sont la principale source de revenus de la plateforme, qui n'est pas encore rentable. Mais d'autres moyens de monétisation sont à l'étude afin de pérenniser l'ensemble tout en restant dans les clous de la réglementation.
Pour équilibrer les comptes, la jeune pousse compte proposer sa plateforme en marque blanche aux éditeurs de jeux, mais aussi aux marques ou aux médias désireux de proposer des concours de pronostics à leurs audiences. Le modèle actuel proche du free-to-play semble tout de même avoir la préférence des fondateurs, même dans le cas où le pari payant serait autorisé dans l'Hexagone.
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Commentaires (28)
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Abonnez-vousLe 06/07/2017 à 06h45
" /> Life " />
Le 06/07/2017 à 06h47
Salut,
[HS] Vincent est passé sur France Inter ce matin pour parler de Petya, c’est la gloire NXI !! [/HS]
A+
Le 06/07/2017 à 07h10
On a besoin que les compétiteurs soient placés dans les mêmes conditions en termes de rapidité d’action de matériel… bref, de garantir la sincérité du résultat
Wa mais c’est génial, du coup ça fait sortir n’importe quel sport alors, chaque compétiteur pouvant avoir un matos différent que son adversaire " />
Le 06/07/2017 à 07h13
En filigrane on comprend que les compétitions de type « BYOD », où
chaque joueur amène son matériel, tomberaient hors du champ des
évènements éligibles à la prise de paris.
On voit déjà un point sujet à débat : jusqu’où peut-on aller ? Je ne connais pas un joueur pro qui serait prêt à sacrifier ses périphériques d’entrée (clavier/souris/manette). Sauf que certains peuvent proposer diverse fonctionnalités plus ou moins avantageuses (on se souviendra du “roulette trick” permettant d’affecter une touche à la molette pour la spammer).
Sans compter que bien souvent les joueurs sont sous contrat avec le fabricant de périphériques.
Sinon pour ceux qui ne savent pas quoi faire de leur argent, j’ai ouvert un bar clando dans une cave parisienne " />
Le 06/07/2017 à 07h18
Dans les courses hippiques, tu as la même piste, la même météo et pas les mêmes chevaux. Pourtant, on parie.
Pour résorber le gouffre abyssal de la dette, la France doit accepter les paris sur l’eSport sinon ce seront des opérateurs étrangers qui s’empareront du sujet et on viendra chialer encore une fois que la Loi a été trop lente pour anticiper.
Un truc supplémentaire, les français, s’ils veulent gaspiller leur argent dans les paris plutôt que dans les cigarettes, c’est moins nocif? Alors, on les encourage!
Le 06/07/2017 à 07h20
Le 06/07/2017 à 07h27
Formidable.
L’organisation de ligues toutes crées par des entreprises ou des fonds d’investissement, la mains mise de grosses boites sur les équipes et bientôt les paris !
Tout ce qui pourrit le sport “traditionnel” arrive à vitesse accélérée dans l’e-sport.
Ça donne envie <3
Le 06/07/2017 à 07h30
Ben je suis dac sur le pc en lui même mais les périphérique clavier souris c’est du même acabit que les crampons/ chaussures du joueur de foot non?
Par contre les compétitions online vont pausé problème… DDos/débit etc…
Le 06/07/2017 à 07h30
Est-il difficile de parier en ligne ? Éventuellement sur des secteurs/sports pas ou peu représentés ?
L’internet s’affranchit facilement des frontières. On peut parler des
Anglais à ce sujet qui avaient pu parier sur le sexe du Royal Baby il me
semble (plus ou moins officiellement).
Je pense que l’évolution tardive du secteur e-sport est plus du à une discussion du bout de gras plutôt que de technique. La technique est déjà maîtrisée avec les autres sports. Effectivement le réglementaire et l’organisation doit suivre mais c’est pas vraiment difficile. En ce moment il suffit d’une ordonnance du roi soleil et c’est réglé. Bref quand on veut on peut.
Ce qui seraient bien en France c’est qu’une partie des paris soient reversée aux équipes amateur / semi pro (sport ou e-sport) afin de les maintenir en activité et peupler le décor.
Le 06/07/2017 à 07h30
Manque encore la fédération officielle avec ses emplois fictifs, le racket des joueurs et les magouilles avec les élus " />
Le 06/07/2017 à 07h34
Il faudrait inventer la contravention pour incitation au troll trop poilu.
Le 06/07/2017 à 07h35
En même temps trouvé des fonds/salaires pour les joueurs sans passer par de gros investisseurs c’est compliqué…
Le 06/07/2017 à 07h41
Ne pas confondre les paris français et les paris anglais… les législation ne sont pas dutt les même.
En France on a voulut donner tout les droit de paris a la française des jeux mais Internet a obligé l’état a légiférer différaient. En Angleterre, on paris sur absolument tout, même les élections présidentiel française!!!
Le 06/07/2017 à 07h44
Il y a un juste milieu entre sport pro et sport business.
En dehors du foot et du rugby (qui devient lui aussi une pompe à fric), il existe une myriade de sports pro qui fonctionnent très bien sans que pleuvent les millions.
Bon d’accord souvent ces sports sont plus ou moins exclu du paysage médiatique… (toujours pour une histoire de gros sous -> audience / pub toussa).
Bref, le sport dicté par l’argent ça n’est plus du sport et ça non merci.
Le 06/07/2017 à 08h13
Le 06/07/2017 à 08h40
Ben la NBA la NFL sont aussi tenue par des grosses boites… Si il y a visibilité il y a investisseur. Les investisseurs font gagné plus d’argent au joueur pro. Perso je trouve pas ca génant.
Perso je pense que sans ca l’esport ne peut pas se développer. C’est assez cool de ne plus passé pour un gros geek sans vie social ne sortant pas de chez lui quand je dis que je regarde le soir des gens joué a un jeu. Maintenant j’ai droit a : “a oui j’ai vue un reportage la dessus! C’est presque comme le sport traditionnel dis donc ac leur maison d’entrainement etc!!!”
Le 06/07/2017 à 08h54
C’est justement ce genre de ligues qui me donne de l’urticaire.
Pour tes problèmes de vie sociale je ne vois pas le rapport :P
(moi je jardine et je m’en balance bien du fait que les gens trouvent ça bien ou non =o)
Le 06/07/2017 à 08h57
« Le problème que je vois ici, c’est que l’industrie et les joueurs prennent ce qu’ils connaissent du passé, les jeux d’argent, et essaient de l’adapter au jeu vidéo. À mes yeux, c’est la mauvaise approche et cela met en péril notre potentiel de créer une nouvelle méthode d’engagement, voire de monétisation », note le responsable.
Son idée serait plutôt de permettre aux joueurs de miser de la monnaie virtuelle « premium » sur les résultats de matchs compétitifs, avec laquelle ils pourraient ensuite acheter des objets en jeu.
Traduction : “Les paris c’est bien si ça lie le parieur à notre jeu. L’argent réel, ça lui permettrait de dépenser ses gains ailleurs, et ça c’est mal.” " />
Le 06/07/2017 à 09h04
J’ai compris la même chose. " />
Le 06/07/2017 à 09h21
J’ai du mal a voir pourquoi!^^ dans le foot je te comprend mais je pense pas que l’argent qu’on leur donne soit le pb, c’est plus le fait que les joueurs se sentent indispensable. Aujourd’hui sur la scène e-sport peu de joueur sont indispensable…
Je voi certain joueur/caster toucher plusieurs centaine de millier d’euros, ben l’esport ne me parait pour l’instant pas détruit ni pourri ! !^^
Tu fais ton jardin? Vegan VA! :p
Le 06/07/2017 à 10h00
mon propos est qu’est qui t’empêche de parier sur un site anglais ?
A plus forte raison en montrant patte blanche avec un VPN dont le bout tu tuyau se trouve à Londres.
De la a ce qu’on te refuse ta CB… bref.
Le 06/07/2017 à 10h00
Les joueurs ne sont pas devenus égocentriques par hasard :P
C’est les conséquences du modèle actuel et ça me fait mal qu’il soit transposé à vitesse accéléré à l’e-sport.
Le 06/07/2017 à 10h24
Sans oublier les pétrodollars de l’oligarchie russe ou du golfe persique… là on pourra parler de vrai sport " />
Le 06/07/2017 à 11h11
Le 06/07/2017 à 12h05
Perso des joueur égocentrique j’en connais depuis 15 ans! :p
Apres pour certain comme Stephano sur Sc2 il y a 3⁄4 ans c’était plus du folklore qu’autre chose!^^
Le 07/07/2017 à 03h45
Il va falloir améliorer les systèmes anti-cheat car plus il y aura d’argent, plus la tentation sera grande.
Par exemple, sur CSGO meme sur les competitions offline il y a souvent des débats pour savoir si certains joueurs pro sont honnêtes. IMO c’est surement une paranoia.
Le 07/07/2017 à 07h27
Ca dépend aussi de ce que l’on appelle la triche. Une souris programmable qui envoie 10 commandes pour un click est il de la triche ?
Tant qu’il n’y aura pas des mesures concrètes sur le thème (véritable protection du jeu par les programmeurs) et qu’il n’y aura pas de convention qui fait loi pour les joueurs: Ce sera plus ou moins fonky.
Pour la protection par les programmeur ca commence par faire un peu moins du suif concernant un tas de truc. A commencer par
Je suis pour que ces conventions soient crées et permettent à n’importe quel joueur même peu équipé de pouvoir rivaliser. Donc souris à 10000 boutons, truquage de FOV avec des moniteurs/carte hors norme, etc. à la poubelle.
Le 07/07/2017 à 10h10
C’est vrai que pour Stephano s’en était à tel point que ça en devenait drôle =D