UPLOAD : archipel éducatif du numérique

UPLOAD : archipel éducatif du numérique

Décentralisons l’éducation

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Stéphane Crozat

Publié dans

Internet

18/08/2023 15 minutes
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UPLOAD : archipel éducatif du numérique

[Rediffusion du Mag #3] Pourquoi ce nom ? Parce qu’UPLOAD est un mot de pouvoir, né comme une incantation au cœur de la magie « contributopienne ». Petit à petit, il se déploie, à un rythme framasoftien, à échelle humaine. Esquisse en six mots-clés.

#Université

Une université, c'est d’abord une communauté, réunie autour de lieux publics ou communs, comme une bibliothèque, des ateliers, des salles de conférence et d’étude.

On est au XXIe siècle et le projet UPLOAD en est à ses prémices, alors pour le moment ce sont surtout des ressources en ligne, à commencer par le MOOC CHATONS, dont le premier volet « Internet, reprendre le contrôle » est ouvert à toutes et tous sur mooc.chatons.org : « Le MOOC CHATONS est un parcours de formation visant à apporter un regard critique et des prises de conscience sur la façon dont les géants du numérique agissent pour imposer leur web et sa place dans nos sociétés ».

Depuis son ouverture en mars 2020, un millier de personnes se sont inscrites à ce premier MOOC pour 75 000 pages vues. Malgré des retards liés au confinement, Framasoft garde pour objectif de réaliser les cours 2 et 3 : « Créer et animer un chaton » et « Administrer techniquement un chaton ».

Un autre lieu commun en émergence dans le cadre d’UPLOAD c’est le projet Librecours, des ressources libres disponibles sur librecours.net, notamment pour l’initiation à l’informatique (bases de données, programmation, système...) et la culture numérique (droits d’auteur et licence libres par exemple). Librecours propose également un espace d’échange ouvert hébergé chez Picasoft, le Chaton à l’Université de Technologies de Compiègne.

Enfin, ce sont des sessions avec encadrement pédagogique, des exercices à rendre, des retours par des véritables animatrices et animateurs, des échanges organisés entre apprenantes et apprenants, etc. C’est à petite échelle, gratuit et bénévole. Nous avons fait tourner deux sessions « LibreCulture » en mai 2020, 13 sont allées au bout des 25 heures de formation.

La section « confindev » d’initiation à la programmation a réuni une centaine de participants. Quatre personnes ont tenu les quatre semaines complètes et validé les 40 heures, et une vingtaine a participé à au moins 25 % de la formation. Le librecours « Initiation à Linux sur un serveur » en partenariat avec l’hébergeur Gandi a réuni une trentaine de personnes, dont 10 sont allées au bout des 30 heures de formation.

Nous allons ouvrir d’autres sessions, vous pouvez y participer. Nous laissons aussi traîner de plus en plus de ressources audiovisuelles libres sur Peertube, comme les émissions de radio du cours « Écrire, communiquer, collaborer sur le Web », les lectures du Framablog, les vidéos du MOOC Chatons ou celles de Libre Culture. Enfin sur educpopnum.net nous avons commencé un annuaire de ressources libres un peu comme le fait Framalibre pour les logiciels libres.

#Populaire

Bon, des MOOC, il y en existe déjà pas mal, alors pourquoi en rajouter ? Côté privé, il y a par exemple OpenClassrooms. Le site propose plein de ressources en accès gratuit, dont beaucoup sous licence libre, bel héritage du Site du Zéro. Celui-ci a d’ailleurs forké en donnant naissance à l’association Zeste de Savoir, dont les ressources sont toutes libres sans exception. On peut aussi mentionner Studi, c’est moins ouvert au niveau des contenus, mais ils ont financé cinquante modules sous licence libre pour Librecours, c’est quand même sympa.

Côté public, il y a FUN (France Université Numérique), avec également plein de contenus en accès ouvert ou sous licence libre. Et ne parlons même pas de l’offre états-unienne dont l’association Khan Academy fut précurseur, et TedX ou Coursera les fers de lance, portés par les prestigieuses MIT, Havard ou Standford.

Alors, on en rajoute ? D’abord, nous avons vu au moment du confinement que le compte n’y était pas. Si on est resté « coincés dans Zoom » c’est d’abord parce que la pratique de l’enseignement en ligne n’est pas habituelle pour toutes et tous, surtout en dehors du champ de la formation professionnelle ou de l’auto-formation en informatique. On a vu des profs chercher à refaire ce qu’ils et elles savaient faire en présentiel, malgré la distance, quitte à dégrader. Et on a vu la dépendance aux géants du web états-uniens.

Notre ambition est d’aider au développement de pratiques d’éducation populaire, en parallèle des réseaux professionnels ou académiques, pour permettre à chacune et chacun de se former et de former. L’objectif est d’améliorer la façon dont on fonctionne en société, au moins autant que de permettre à chacun de « s’en sortir ».

#Libre

Pour rendre possible une pratique courante d’éducation populaire, on a besoin de bonnes volontés, d’un réseau Internet qui fonctionne et de ressources libres. Les bonnes volontés, on mise dessus, il y a plein de gens qui sont heureux de partager leurs connaissances. Il faut se libérer un peu de temps, mais ça vient. Il faudra bien décroître à un moment, ça ne va pas tarder, ça libérera de l’énergie. Le réseau, on en a plus qu’il n’en faut, pas besoin d’une définition 4K pour faire de la formation : des textes clairs et des exercices adaptés, c’est la base.

Car c’est bien l’enjeu de créer des communs, des ressources que chacun peut utiliser, modifier, améliorer et reverser, des ressources éducatives libres. Au-delà de la licence, la question de la disponibilité de sources aisément modifiables est fondamentale dans ce domaine, peut-être plus encore que dans celui du logiciel libre. L’enseignement est toujours question de contexte, de lieu, de temps, d’objectifs, de prérequis, de culture tant du côté enseignant qu’apprenant. En cela, l’existant n’est pas exemplaire et a beaucoup à apprendre du monde logiciel.

Il est rare de trouver des ressources faciles à s’approprier en pratique même quand c’est autorisé par une licence, un peu comme si on diffusait sous licence libre du code… compilé. Il y a des trucs chouettes sur le Web, mais en général ce n’est pas juste du HTML, et sans les sources, vous êtes bon pour des heures de copier/coller (ou de programmation d’un parseur, chacun sa tasse thé). Et puis, il y a la vidéo, c’est à la mode, mais ça n’est pas forcément un bon calcul pour créer des communs, car c’est super compliqué à mettre à jour. L’audio, par contre, peut être un bon compromis pour l’écoute en mobilité.

Alors dans UPLOAD l’idée est de faire des contenus sous des vraies licences libres (CC BY ou CC BY-SA typiquement) et de donner les moyens à n’importe qui de récupérer les sources, les modifier et les repartager. C’est la condition 
pour ne pas s’installer dans un système de consommation, et pour ouvrir sur une logique de partage, afin qu’il soit aussi facile de créer des cours que de les suivre.

#Ouverte

En informatique notamment, il y a déjà des écoles accessibles sans exigence de scolarité antérieure comme 42, Simplon ou d’autres formations de la Grande École du Numérique. On peut y entrer sans diplôme et, quand elles ne sont pas gratuites, on peut trouver assez facilement des financements via l’aide publique. Mais ce ne sont pas des écoles ouvertes même à ceux qui ne savent pas ou ne veulent pas nager (l’École 42 débute par une épreuve initiale d’un mois, la Piscine, afin de sélectionner celles et ceux qui pourront effectivement suivre la formation).

Les parcours s’inscrivent en général dans une certaine logique de professionnalisation, qui peut être un ressort de la formation, mais n’a pas vocation à être le seul. Et si la formation en informatique est en effet plutôt ouverte aujourd’hui, ainsi que dans les autres domaines où les boîtes embauchent, l’enjeu est aussi de se former sur des thématiques qui intéressent moins le capitalisme à court terme.

Pour s’inspirer, on peut regarder du côté des Céméa et des Universités Populaires : de la philosophie, de l’analyse de cycle de vie des objets, du bricolage, un peu de médecine, pourquoi pas ? Et tout ce dont on aura besoin demain. Dans un monde promis au bouleversement, ce qui compte, c'est moins ce qu’on sait enseigner pour le moment, que comment apprendre ensemble demain ce qu’on ne sait pas encore aujourd’hui.

UPLOAD ça n’est pas que du rêve, c’est déjà des petits bouts de réalité, les projets de Framasoft que l’on a cités ici, mais aussi pas mal d’autres initiatives avec lesquelles se fédérer : des universités des 4 saisons par ici, des universités populaires du numérique par là, des ateliers dans des centres sociaux, des MJC et autres tiers-lieux populaires.

#Autonome

Dans son étonnant Une société sans école, Ivan Illich (1971) dézingue l’école publique, machine à faire consommer des programmes élaborés par des institutions pour produire les travailleurs dociles dont elles ont besoin, et qui nuit à l’éducation en occupant de façon systématique l’espace des apprentissages humains :

« Je voudrais m’efforcer de montrer que cette confusion entretenue entre les institutions et les valeurs humaines ainsi que le fait d’institutionnaliser ces valeurs nous engagent sur une voie fatale. Nous allons inexorablement aussi bien vers la pollution du milieu physique que vers la ségrégation sociale, tandis que nous accable le sentiment de notre impuissance ».

Rappelons que le texte date de 1971. L’idée d’Illich pour sortir de cette ornière est de distinguer l’école en tant qu’institution de la pratique de l’éducation qui peut et doit se faire ailleurs et autrement. 1971, c’est l’aube d’Internet, le premier mail envoyé.

Et voici ce qu’Illich nous propose : « Ce dont nous avons besoin, c’est de nouveaux réseaux, par lesquels sont agrandies, multipliées les chances de chacun d’apprendre et d’enseigner ». Il poursuit avec des propositions concrètes : la mise à disposition d’« objets éducatifs », des listes d’éducateurs, des rencontres entre « pairs », un réseau de communication…

C’est l’occasion de retrouver un peu l’utopie d’un Internet ouvert à tous, transversal, qui met chacune et chacun à égalité pour apprendre et enseigner sur le réseau. La formation tout au long de la vie, ça va bien avec l’enseignement tout au long de la vie. Apprends-moi à programmer, je t’apprendrais à jouer de la guitare.

Wikipédia est bien sûr un morceau bien vivant de cette utopie. Mais là où l’encyclopédie peut viser l’universel, l’éducation ne peut viser que le local, le très local. Un cours, c'est toujours ici et maintenant, entre des personnes singulières. Il faut de l’humain, de la communication, des échanges, des espaces pour des rencontres.

#Décentralisée

Voilà, on y arrive. L’enjeu in fine est là, pas une usine à gaz, pas une Grande école de Framasoft, mais des tas de petites structures implantées dans des tas de petites villes, avec une organisation en archipel comme on les aime. Alors UPLOAD ce serait une fédération de plateformes en ligne et de lieux physiques. Chacun aura accès à tous les contenus, y compris pour les copier et les modifier, et pourra proposer des sessions de formations.

On y trouvera sûrement un peu de tout, encore beaucoup d’informatique, tant qu’il y aura des ordinateurs et un peu de l’électricité, mais aussi des humanités, parce que c’est important également d’essayer de comprendre les humains, et puis de l’écologie.

On ne sait pas encore exactement ce que ça veut dire, beaucoup de choses, mais on commence à savoir par où commencer. Essayer de mieux comprendre comment la Terre fonctionne, participer à évaluer nos impacts, s’autonomiser, jardiner ou apprendre à réparer. On y trouvera ce que ceux qui décideront d’y participer y mettront, ce qui leur semblera important à transmettre et à recevoir. Avec vous ?

Université Populaire Libre Ouverte Autonome Décentralisée

Camille et Sasha marchent côte à côté. Ils ne se tiennent pas par la main, pourtant, Sasha, il voudrait bien. 

Tu vas en cours ce matin ? demande Camille avec un petit sourire qui semble ajouter, même si je sais bien que tu n’y vas pas souvent. 

Je ne sais pas, c’est quoi au menu ? 

Initiation à la programmation, on va faire du JavaScript. 

On n’a pas déjà fait ça au trimestre dernier ? 

C’est un « on » qui ne t’inclut pas, hein ? Je ne t’y ai pas vu souvent en cours le trimestre dernier ! répond Camille avec malice. Non, on a surtout vu comment se servir de l’ordi, gérer son système, et on a vu comme écrire et publier du contenu sur le Web via les Rasp de l’asso. On a fait un tout petit peu de JS, mais… 

de JS ? 

JavaScript. T’es largué ! Bref, là on va vraiment apprendre à écrire des programmes, c’est la partie que je préfère. À la fin on va programmer un petit robot. C’est César du repair’ café qui l’a fabriqué. 

Je pense que je vais aller au jardin plutôt. 

Y a rien à y faire en hiver ! 

Si, si, y a toujours des trucs à faire. Y'a la serre à ranger. Et je vais finir de pailler, on a récolté les dernières courges et il reste des coins où la terre est à nu. Le paillage, ça prépare un peu d’humus pour le printemps, et puis ça limite les adventices. 

Les adventices ? T’en connais des mots quand tu veux ! 

Les herbes indésirables. 

Ah, les mauvaises herbes… 

C’est toi la mauvaise herbe ! la coupe-t-il en riant. On dit plus comme ça. L’herbe elle est mauvaise que par rapport à ce qu’on veut faire nous les humains à un moment donné avec, mais pas en général. Elle rend des services aussi. C’est important les mots, ça force à réfléchir un peu plus. Ça construit notre représentation de la réalité, même. 

Merci pour la leçon. 

Camille est un peu piquée, mais finalement elle se dit que Sasha n’est pas si ballot qu’il veut bien le laisser paraître, il doit être plus assidu aux cours de philo. Et sur son jardin, il est à fond, elle trouve ça mignon. 

Tu vois, les orties, c’est la plaie, hein, ça pique sa race, ça se faufile partout, tu galères à t’en débarrasser. Et ben tu peux faire des tas de trucs avec, de l’engrais, du désherbant, même ça se bouffe. J’ai essayé, je me suis cramé la gorge et j’ai eu l’impression d’avoir une otite pendant trois jours, mais parait que je m’y suis mal pris, qu’il faut manger que les jeunes pousses. Je réessaierai. 

Et puis, Camille, elle se dit que quand elle reprogrammera le monde, il faudra bien des types comme lui pour lui préparer à manger. Elle rêvasse à elle vautrée derrière son PC et Sasha à la cuisine en train de lui préparer une omelette fromage et orties qui pique un peu à l’intérieur des oreilles. 

On se retrouve cet après-midi alors, tu vas au Wushu ? 

Ils arrivent à l’école. Ce sont des anciens bureaux de la ville qui devaient être détruits, trop vieux, trop à l’écart. Finalement, ils les ont filés à l’association. Petit à petit, chaque nouvelle promo rénove, de l’isolation surtout. Avec du chanvre qu’on fait pousser nous-mêmes. Il y a toujours plein de volontaires pour faire pousser du chanvre. Ce n’est pas du style second empire, plutôt un gros cube décrépi planté au milieu de nulle part, et en hiver, avec les champs rasés de frais et la forêt sans feuilles, c’est un peu triste.

Mais le méga-tag plein de couleurs qui tartine toute la façade donne la patate quand tu t’approches. Il annonce dans un style à la fois foutraque et fier : UPLOAD. Université Populaire Libre Ouverte Autonome Décentralisée. Et en plus petit en dessous : Technologie, Écologie, Humanité. 

Pourtant, Sasha fait un peu la gueule, comme à chaque fois qu’ils arrivent et qu’il n’a pas réussi à lui parler d’autre chose que de son jardin à Camille. Je t’aime Camille ! Voilà. Ben non. À tout à l’heure Camille. 

Écrit par Stéphane Crozat

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

#Université

#Populaire

#Libre

#Ouverte

#Autonome

#Décentralisée

Université Populaire Libre Ouverte Autonome Décentralisée

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

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Commentaires (27)


Très belle vision du libre en général (pas que du logiciel libre) de Framasoft.



Parce qu’UPLOAD est un mot de pouvoir, né comme une incantation au cœur de la magie « contributopienne ». Petit à petit, il se déploie, à un rythme framasoftien, à échelle humaine.




pourquoi un nom anglais pour un truc français ?


Téléversement ça me fait penser aux impôts



(reply:2147403:De Compet)
Je propose un mot pour remplacer upload et toutes ses tentatives (vaines) de traductions (approximatives) : lapiner.




« Lapiner, c’est faire comme le fameux Lapin de Pâques (Office, à moins qu’il ne marche sur l’OOO :D °°°) : déposer des oeufs un peu partout pour les mettre à la disposition d’un ensemble de personnes ayant à un moment ou à un autre le même genre de centre(s) d’intérêt(s) que soi.



Le lapin ne sait pas - a-priori - qui va vraiment ramasser son ou ses oeufs, mais il sait que ça peut éventuellement intéresser d’autres personnes, à moins qu’il n’aie lu, sur un forum ou un réseau quelconque, que des personnes recherchent précisément son oeuf (ou un équivalent).



Le Lapin ne cherche pas la gloire ni la reconnaissance, et ne les connaîtra certainement jamais, il sait juste que tel oeuf peut être utile, ou intéressant, ou amusant, ou les trois. »



Voilà, c’était ma proposition de page WIkipedia. Impressionné ? Vous pouvez ! D’ailleurs, je m’auto-congratule… :bravo: …du poisson ?



… … . .
°°° Blague empruntée à 2 vieeeuux… vieuuux… Inpactiens, qui grincent, mais qui, sur ces pages, ont commis d’excellentes saillies dans le temps : Wukerz et Pochi. Merci à eux !
:inpactitude: :xzombi:



(reply:2147427:DantonQ-Robespierre)
.





tu aurais pu citer l’edito de NXI: uploader ou ne pas uploader, telle est la question



:pciwin:


Aaaahhh… Ce cher Nil Sanyas et ses éditos… Qu’est-il devenu ?



(reply:2147427:DantonQ-Robespierre)
J’appellerais plus ça un coucou qu’un lapin.



Toi, tu peux parler !




[img=https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/avatar/110390.gif?v=627667488000000000][/img]



:mdr2: :langue: :francais:



EDIT: Zut… mais comment on fait pour insérer une image déjà ? Foutue mémoire !


Il est très très bien ce Upload



(quote:2147518:DantonQ-Robespierre)
Toi, tu peux parler !




[img=https://cdn2.nextinpact.com/images/bd/avatar/110390.gif?v=627667488000000000][/img]



:mdr2: :langue: :francais:



EDIT: Zut… mais comment on fait pour insérer une image déjà ? Foutue mémoire !





image



:D


:mdr: …Mais encore ? J’ai essayé plusieurs solutions : avec < img > ou avec des crochets, rien ne marche…
…Faut-il ajouter a ? ou p ? ou…



…Le pire, c’est que je l’ai déjà fait dans le passé, il n’y a pas si longtemps, mais mon cerveau de soixante ans n’arrive pas à se rappeler comment…



La vieillesse est un naufrage… Voilà pourquoi je note tout d’habitude…


Purée, le markdown, c’est vraiment pas ma tasse… trop rigide pour un artiste (semi-amateur) comme moi…



Lorsque j’étais plus jeune, je faisais de la PAO, pour moi Illustrator c’était la liberté : tu pouvais placer / superposer tes éléments absolument où tu veux, sans aucune espèce de commencement de contrainte, contrairement au HacheTeuMeuLeuh et consorts, qui lui est horriblement rigide et coincé aux entournures…



Le seul équivalent d’Illustrator en 100% Libre, c’est des proggies comme Inkscape qui utilisent le format svg, je me demande s’il serait en théorie possible de composer un site complexe tel que NXi entièrement en svg ?



Pardon, je suis complètement HS… Désolé…



(reply:2147563:DantonQ-Robespierre)
Le tout premier caractère du texte doit être un point d’exclamation (! avant l’ouverture des crochets.



Merci pour ta réponse. Ce serait donc ! < img src = “url” / > (sans les espaces) ou ! < img > url-de-l-image < / img > ?


Ça doit être comme ça :



nom de l’image



Tout simplement… :D


Nier Automata



…Ça marche ? Ouiiii ! Merci infiniment !!! :incline: :yes: :dix:



(Fin du HS, avec mes plus plates excuses)


Ben oui ça marche…
Tu peux le voir en prévisualisant ton message…



(reply:2147571:gavroche69) Pour le message #12, j’ai essayé plusieurs combinaisons / possibilités de < img / > etc… dont une qui a marché en prévisualisation, mais une fois le message validé, l’image - pfffuitt ! - avait disparue…




Je n’aurais jamais pensé utiliser le point d’exclamation, le crochet et les parenthèses comme pour une url, la page wiki (icone d’information (i) ) n’en parle pas, etc…



Mais c’est noté maintenant, merci à toi !



(reply:2147570:DantonQ-Robespierre)




Pour en finir, il est à noter que le nom de l’image entre les crochets peut rester vide, ça ne change rien.
Exemple :
, ça fonctionne aussi.
Autant faire simple… :ouioui:



(reply:2147574:gavroche69) Merci infiniment, du coup je me sens vraiment stupide, surtout par rapport au niveau d’écriture de l’article…




J’écris aussi, des paroles et des poèmes, mais là franchement, c’est un autre monde ! Quand je disais que le talent, c’est rare, et donc précieux…



(quote:2147573:DantonQ-Robespierre)
Je n’aurais jamais pensé utiliser le point d’exclamation, le crochet et les parenthèses comme pour une url, la page wiki (icone d’information (i) ) n’en parle pas, etc…



Mais c’est noté maintenant, merci à toi !




Si tu oublies, faut juste te rappeler que les commentaires sont configurés pour fonctionner en Markdown, et donc aller chercher le balisage Markdown qui correspond à ce que tu veux faire :D



(reply:2147617:Patch) La page wikipedia intitulée “Markdown’ qui est indiquée en lien si tu cliques sur l’icone (i) juste en-dessous du cadre de rédaction de commentaire est censée aborder la question, mais le titre est trompeur : la page n’aborde pas du tout ce type de syntaxe moderne à base de [ , ( , ) et enfin !




Elle se contente d’évoquer les trucs classiques du html préhistorique de base, sans rentrer vraiment dans les détails… La-men-table….



Donc une suggestion à la rédaction : pour l’icone (i) mettez un autre lien bien complet, ultra-détaillé et vraiment informatif, avec tous les détails les plus récents SVP, MERCI d’avance !!!



J’ai trouvé un premier exemple, et un second exemple qui m’est apparu plus complet, et enfin une dernière page, certes signée Adobe, MAIS merveilleusement bien illustrée et parlante, avec des couleurs et tout, parfaite pour les ignares tels que moi ! :craint:




:transpi: Mille pardons pour le HS, vous pouvez maintenant me trucider, me découper en rondelles façon Morteau, me passer à la scie sauteuse façon puzzle… ou pire, m’enfermer pendant trois siècles avec JVachez ET le-troll-sans-nom-qui-déteste-Teuf dans la salle B9 ! :eeek2: :eeek2: :eeek2:



(quote:2147644:DantonQ-Robespierre)
La page wikipedia intitulée “Markdown’ qui est indiquée en lien si tu cliques sur l’icone (i) juste en-dessous du cadre de rédaction de commentaire est censée aborder la question, mais le titre est trompeur : la page n’aborde pas du tout ce type de syntaxe moderne à base de [ , ( , ) et enfin ! …




Ben si… :D
Cette syntaxe apparaît bien sur la quatrième partie du chapitre “Exemples de la syntaxe”.
C’est d’ailleurs là que j’avais trouvé l’info la première fois que j’ai voulu inclure une image dans un de mes messages. :ouioui:



(reply:2147711:gavroche69) Oulaaaa, tu as raison…!!! J’ai buté sur la colonne du milieu où il y a marqué des trucs comme “< a href =” :fou: :mad2:




Cette page me sort littéralement par les yeux (esthétiquement, je la déteste cordialement) c’est peut-être pour ça…



/me va aller se pendre en salle B9… Adieu… :bouletdujour:



(reply:2147644:DantonQ-Robespierre)




Pour Markdown tu peux être assisté par les éditeurs comme Zettlr ou Ghostwriter qui intègrent des raccourcis usuels d’édition (ctrl + b pour Bold, etc) et une référence de la syntaxe. C’est une syntaxe vraiment très simple pour le coup et efficace je trouve.



La seule complexité de Markdown, c’est le cas des “flavors” qui viennent l’étendre et ne sont pas forcément supportées par tous. La “GitHub flavor” reste assez répandue.


Plutôt que “Github flavor”, c’est surtout CommonMark qui tend à s’imposer du fait de sa spécification précise (en même temps, c’était l’idée).



Github, Gitlab et autre Gitruc vont ajouter 1 ou 2 trucs pour référencer facilement les numéros d’insecte, poule requête et autres trucs de développement (#1536, !954, @Tartempion) mais c’est à peu près tout.



Edit: Ici #25 sert plus à référencer un autre commentaire, je vérifie de ce pas si ça fait un lien. :)


Triton

Plutôt que “Github flavor”, c’est surtout CommonMark qui tend à s’imposer du fait de sa spécification précise (en même temps, c’était l’idée).



Github, Gitlab et autre Gitruc vont ajouter 1 ou 2 trucs pour référencer facilement les numéros d’insecte, poule requête et autres trucs de développement (#1536, !954, @Tartempion) mais c’est à peu près tout.



Edit: Ici #25 sert plus à référencer un autre commentaire, je vérifie de ce pas si ça fait un lien. :)


Oui c’est CommonMark qui se développe pas mal en effet. Le GitHub Flavor c’est celui qui a introduit les tableaux il me semble à l’origine.