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Altice Stock Checker : développez votre première application avec une interface graphique

Joyeux Noël, Patrick !

Altice Stock Checker : développez votre première application avec une interface graphique

Notre dossier sur la programmation et le développement d'application :

Le 22 décembre 2017 à 16h03

Après avoir appris à développer votre première application console sous Windows, il est temps de passer à l'étape suivante en ajoutant la gestion d'une fenêtre. Pour cela, développons ensemble un outil de suivi du cours de l'action Altice : l'Altice Stock Checker

Premier grand défi de notre dossier : développer une petite application permettant de suivre le cours de l'action du groupe Altice, plutôt volatile ces derniers temps. Bien entendu, le cas pourra fonctionner avec n'importe quelle autre valeur, ou sous la forme d'une option si vous le désirez.

Nous voulons une application accessible à tout moment, indépendante du navigateur. Le suivi devant pouvoir se faire de manière simple et visuelle, il nous faudra une interface graphique. Nous nous tournerons donc vers C#, un langage reposant sur le framework .NET et plutôt facile à appréhender pour un débutant, via Visual Studio Community.

L'application se limitera alors à un fonctionnement sous Windows pour ce premier exercice. Et puisqu'il faut lui trouver un nom, ce sera Altice Stock Checker (aka Vérifieur du Cours d'Altice). 

Affichez et configurez votre première fenêtre

Commençons par préciser à nouveau que notre but n'est pas ici de tout vous faire connaître de C# ou de la programmation orientée objet. Des livres entiers étant consacrés au sujet, il serait bien présomptueux de penser pouvoir tout simplifier en quelques articles. Certaines notions pourront donc vous parfois vous échapper, c'est tout à fait normal et ça ne doit pas vous empêcher pas de vous lancer.

Nous aurons l'occasion de développer différents éléments au fur et à mesure de la publication de ce dossier. Nous placerons néanmoins tous les liens nécessaires vous permettant d'approfondir le sujet si vous le désirez. N'hésitez pas à lire notre précédent article qui posait déjà quelques bases.

Nous y avons développé une application affichant « Hello, World ! » sous Visual Studio. Seul problème : elle ne sert... à rien (si ce n'est à contenter votre égo de créateur). Passons donc la seconde avec l'affichage d'une fenêtre en créant un projet (CTRL + MAJ + N) de type Application Windows Forms, nommé AlticeStockChecker.

Ici on retrouve la même chose que pour l'application précédente, mais à quelques différences près. Tout d'abord, ce n'est pas un éditeur de code que nous obtenons par défaut, mais un éditeur de fenêtre (ou Concepteur de vues) avec le fichier Form1.cs d'ouvert. Celui-ci dispose de propriétés, que l'on voit en bas à droite de la fenêtre.

Visual Studio C# WinForms

Si on lance le débogage de l'application (F5), on obtiendra une fenêtre vide, sans aucune autre action possible que son déplacement, redimensionnement ou fermeture.

Nous allons donc l'adapter, en interdisant son redimensionnement et en lui donnant un nom. Il faut passer par les Propriétés de la fenêtre, notamment la valeur FormBorderStyle qui doit passer de Sizable à FixedSingle. Les valeurs MinimizeBox et MaximizeBox doivent en outre basculer sur False.

Pour le nom, nous pourrions également utiliser une propriété, mais nous allons passer par une solution qui pourra évoluer avec le nom du projet. On édite donc le code de Form.cs, via la touche F7 (clic droit sur Form1.cs dans l'Explorateur de solutions, Afficher le code).

Classe, objet et instanciation : les bases à connaître

Comme pour notre application précédente, on se retrouve avec une longue liste de directives using inutilisées, l'espace de nom de l'application, et une classe Form1. Celle-ci est publique, donc accessible à l'intérieur et hors de l'application, mais également partielle donc pouvant être composée de plusieurs fichiers. Elle est composée d'une méthode Form1() qui sera lancée par défaut et initialise la fenêtre.

C'est toujours le fichier Program.cs qui est lancé à l'exécution de l'application. Cette fois, nous ne le modifierons pas puisqu'il contient déjà tout ce qu'il faut pour lancer automatiquement la fenêtre Form1 qui va concentrer nos efforts.

Contrairement à notre programme précédent, la classe Form1 n'est cette fois pas statique. Elle peut donc être « instanciée ».  C'est l'un des principes de la programmation orientée objet (POO) où l'on peut définir une structure (ici une classe) qui sert à créer des objets selon un modèle précis. C'est ce qui se passe ici.

On prend souvent l'exemple d'une voiture qui pourrait être définie par différentes propriétés comme sa couleur, son moteur, son nombre de roues, de portes, son propriétaire. Elle est également attachée à des capacités (ici des méthodes) comme avancer, reculer, freiner, etc.

Instancier l'objet voiture revient à en créer une qui aura ses propres propriétés et sur laquelle on pourra agir spécifiquement. On peut le faire autant de fois qu'on le désire.

Le code prendrait alors la forme suivante :

Voiture caisseDeSeb = new Voiture(); // On créé une instance de Voiture
caisseDeSeb.marque = Lada; // On lui attribue une propriété
caisseDeSeb.Avancer(); // On lance la méthode Avancer();

Ainsi, lorsque l'application est lancée, c'est un exemplaire de la fenêtre qui est créé et affiché, selon un modèle défini. Cette notion est importante ici car pour modifier le titre de la fenêtre, qui correspond à la variable Text, depuis le code de la fenêtre elle-même nous devons donc faire référence à l'instance de l'objet créé.

Pour cela, on utilise le mot-clé this. Le nom de l'application est pour sa part contenu dans la variable Application.ProductName. Ce qui donne la ligne de code suivante pour donner au titre de la fenêtre la valeur du nom de l'application, toutes deux étant des variables de type string :

Définition de la stratégie à suivre

Maintenant que nous avons configuré la base de l'écrin de notre application, posons-nous la question de ce que nous voulons lui faire faire. Comme expliqué au départ, nous souhaitons suivre l'évolution du cours d'Altice. Il nous faut d'abord récupérer cette information.

Les API publiques, ne nécessitant pas d'inscription, ne sont pas légion dans le domaine. Nous allons donc regarder du côté d'un service comme Yahoo Finance. Sur cette page, on retrouve la valeur d'Altice indiquée en temps réel.

Mais si on regarde le code source, la zone n'est pas identifiée par un élément unique. Il ne sera donc pas aisé d'extraire la valeur. Heureusement, Yahoo place une variable root.App.main dans la section « Data » de son code, où l'on peut retrouver une information qui nous sera plutôt utile :

"currentPrice":{"raw":8.456,"fmt":"8.46"}

Il nous suffit donc de récupérer la page, d'extraire la valeur « raw » et de l'afficher dans notre fenêtre. Pour ce premier guide, nous ferons donc simple et un peu « cracra » (l'idéal étant de passer par une API plutôt que du « scrapping »). Nous afficherons également la valeur en rouge ou en vert si elle varie à la hausse ou à la baisse.

Récupération du code de la page

Commençons par la fonction de base, celle permettant de récupérer le contenu de la page sous la forme d'un texte, que nous placerons dans la variable webPageCode. Pour cela, C# dispose d'un outil prêt à l'emploi : la classe WebClient et la méthode Downloadstring().

Tout ce que nous avons à faire c'est créer une instance de WebClient et de lui transmettre l'URL de la page concernée pour la télécharger. Si tout se passe bien, le code source sera récupéré instantanément. Pour le vérifier, nous modifions le code de notre application de la manière suivante :

Problème, WebClient apparaît comme souligné en rouge. La raison est simple : VisualStudio ne sait pas à quoi cela fait référence en l'état actuelle des choses, cette classe n'étant pas reconnue par défaut.

L'EDI peut néanmoins vous aider à corriger la situation très simplement : au survol de WebClient, il vous sera proposé d'Afficher les corrections éventuelles, une fonction accessible via les raccourcis Alt+Entrée ou CTRL+; et qui vous fera plusieurs propositions. Les deux premières peuvent être utilisées :

  • Ajouter la directive using System.Net pour intégrer l'espace de noms contenant WebClient
  • Remplacer WebClient par System.Net.WebClient

Nous opterons pour la première solution qui a l'avantage de ne pas nécessiter d'ajouter System.Net à tous les éléments que nous utiliserons par la suite. Une fois sélectionnée, la directive sera automatiquement ajoutée au début du code.

Visual Studio C# Correction

Pour vérifier que tout fonctionne, nous lançons une exécution un peu spéciale avec un clic droit sur l'accolade fermée après la dernière ligne de code, puis en sélectionnant Exécuter jusqu'au curseur (CTRL+F10).

Cela va lancer l'application, mais s'arrêter à l'endroit précis que nous avons désigné, tout en nous permettant de connaître la valeur des différents éléments au moment de l'arrêt. Ainsi, d'un simple survol sur la variable webPageCode (ou dans la zone Variables locales) on peut voir qu'elle contient du texte, que l'on peut récupérer entièrement d'un clic sur la loupe.

En le collant dans une application comme le Bloc-notes de Windows et en cherchant (CTRL+F) la valeur currentPrice on peut voir le résultat attendu apparaître :

  • Visual Studio C# Récupération Valeur
  • Visual Studio C# Récupération Valeur
  • Visual Studio C# Récupération Valeur
  • Visual Studio C# Récupération Valeur

Vous pouvez à tout moment poursuivre l'exécution de l'application en cliquant sur Continuer dans la barre d'outils (F5) ou la stopper en cliquant sur le carré rouge (MAJ+F5) situé à sa droite.

Il est d'usage de placer un WebClient dans une instruction (et non une directive) using(), ce qui permet de libérer les ressources utilisées dès la fin de la procédure. Cela isole également les éléments contenus au sein du bloc, ce qui pourra parfois poser problème comme nous le verrons plus bas.

Dans une application comme celle que nous développons aujourd'hui cela ne sera pas d'une grande nécessité, mais c'est une habitude à prendre car elle s'avèrera essentielle dans des applications plus complexes afin d'éviter que trop de ressources soient utilisées pour rien.

Cela donne au final le code suivant :

Extraction de la valeur recherchée

Nous disposons d'une variable de type string contenant la valeur que nous cherchons à afficher, il nous faut désormais l'extraire. Pour cela, il existe plusieurs solutions plus ou moins lourdes et complexes. De notre côté nous allons opter pour ce que l'on nomme une expression régulière.

Pour faire simple, il s'agit d'une sorte de « masque » que l'on applique à une variable, sous la forme d'une règle à la composition parfois complexe. Dans notre cas la règle sera la suivante :

Regex.Match(webPageCode,
"currentPrice\":{\"raw\":(.+?),",
RegexOptions.Singleline).Groups[1].Value;

Pour résumer, cela signifie que nous allons chercher dans la variable webPageCode la valeur composée d'une suite de caractères située après « "currentPrice":{"raw": »  et avant « , ».

Notez que nous utilisons des caractères d'échappement « \ » permettant au compilateur de faire la différence entre un « " » situé à l'intérieur de la variable et celui utilisé comme élément du code. Si l'on reprend l'exemple donné plus haut, cela devrait nous récupérer la valeur suivante :

8.456

Nous avons néanmoins trois problèmes à résoudre. Le premier est que notre variable webPageCode n'existe désormais plus qu'à l'intérieur de notre bloc using(). Elle ne peut donc pas être utilisée en dehors.

Nous devons alors déclarer cette variable avant ce bloc afin de pouvoir l'utiliser après. Pour cela nous allons l'initialiser avec la valeur String.empty. Ensuite, il nous faut attribuer le résultat de l'application de l'expression régulière à une autre variable, nous la nommerons rawStock.

Enfin, les expressions régulières ne peuvent être utilisées qu'à travers l'espace de nom System.Text.RegularExpressions, qu'il faudra donc ajouter via une directive using comme nous l'avons fait précédemment pour System.Net. Nous en profiterons pour Supprimer et trier les directives using d'un clic droit dans la fenêtre de l'éditeur de code (CTRL+R, CTRL+G).

Cela nous mène au code suivant :

Affichage de la valeur dans la fenêtre

Maintenant que nous avons récupéré une valeur, nous allons l'afficher. Pour cela, il faut créer une zone dédiée et revoir un peu l'organisation de notre Form1. Retournez dans l'onglet Form1.cs [Design], cliquez sur la fenêtre puis modifier la propriété Size en lui donnant la valeur « 300;117 » (en pixels).

Rendez-vous ensuite dans la Boîte à outils (tout à gauche de la fenêtre) puis sélectionnez Contrôles communs>Label. Vous pourrez alors placer un label d'un clic dans la fenêtre. Déplacez-le en haut à gauche jusqu'à voir deux barres bleues apparaître. Celles-ci servent à guider le placement des éléments pour assurer une certaine « marge ».

Sélectionnez ensuite ce label pour modifier les propriétés suivantes :

  • (Name) : lblStock
  • AutoSize : False
  • Font : Arial Black; 25pt; style=Bold
  • Size : 260;55
  • TextAlign : MiddleCenter

Maintenant, il ne nous reste plus qu'à afficher la valeur dans le label pour que tout fonctionne. Cela est plutôt simple puisqu'il suffit d'attribuer la variable rawStock à la variable Text du label.

Notre code devient le suivant :

Mise à jour régulière de la valeur avec un timer

Maintenant que notre application affiche la valeur lors de son lancement, il faut penser à la mettre à jour de manière régulière. Pour cela, C# dispose de la classe Timer qui permettent d'exécuter une portion de code toutes les x millisecondes, une période connue sous le petit nom de tick.

Pour en ajouter un à notre application, il faut se rendre dans la section Composants de la Boîte à outils, et cliquer au sein de la fenêtre Form1. Il apparaîtra en bas de l'interface de Visual Studio. 

Visual Studio C# Méthode

Cliquez dessus pour faire apparaître ses propriétés et modifiez Enabled à True et Interval pour lui donner la valeur « 15000 ». Ainsi, la mise à jour sera effectuée toutes les 15 secondes, dès le lancement de l'application.

Cela ne sert à rien de descendre plus bas pour diverses raisons. Tout d'abord, la récupération de la page n'est pas totalement instantanée. Ensuite, il faut penser à préserver les serveurs de Yahoo. Enfin, notre objectif est de suivre l'évolution de la valeur tout au long d'une journée, quatre fois par minute est largement suffisant.

En effectuant un double-clic sur le timer, vous créerez une méthode timer_Tick, dont le contenu sera exécuté à chaque intervalle, dès que le timer sera lancé. On peut donc y déplacer toute la portion du code qui est utilisée pour récupérer la valeur du cours d'Altice et la placer dans le label.

Cela donne le code suivant :

Si vous l'exécutez, vous noterez un problème : la valeur n'est mise à jour pour la première fois qu'au bout de 15 secondes, après que la première intervalle soit passée. Pour corriger cela, il faut un peu réorganiser notre code. Notez que si vous effectuez des tests hors des horaires d'ouverture de la bourse, la valeur ne sera jamais mise à jour.

Première phase de rangement

Notre objectif est d'exécuter le téléchargement du code de la page puis l'extraction et la mise à jour de la valeur du cours au lancement de l'application, puis à chaque tick du timer.

Pour cela, nous devons créer une méthode dans laquelle nous placerons notre code afin de la lancer comme bon nous semble. Là encore, Visual Studio nous simplifie la vie et il vous suffit de sélectionner la portion de code à l'intérieur de la méthode timer1_Tick, d'effectuer un clic droit puis de sélectionner Actions rapides et refactorisation pour lancer une extraction sous la forme d'une nouvelle méthode.

  • Visual Studio C# Méthode
  • Visual Studio C# Méthode
  • Visual Studio C# Méthode

Celle-ci se verra attribuer un nom générique, que vous pourrez modifier directement aux différents endroits où il y est fait référence. Nous opterons pour GetAndCleanStockValue(), avant de valider avec la touche Entrée. Désormais, il suffit d'ajouter une référence à cette méthode au lancement de l'application pour récupérer la valeur avant le premier tick.

Lancez le débogage (F5), cela fonctionne parfaitement ! Voici le code de l'application à ce stade :

Conversion d'un string en float

Mais voilà, ce que nous avons récupéré n'est pas à proprement parler une valeur de cours boursier. Il s'agit en réalité d'un texte contenant l'équivalent de cette valeur. Dit autrement, la variable rawStock étant de type string, elle ne peut pas être utilisée pour effectuer des opérations mathématiques par exemple.

Pour cela, nous allons la convertir en float (ou single), qui désigne une valeur à virgule flottante de 32 bits. C# propose une méthode prévue à cet effet, float.TryParse(), qui tente la conversion d'une variable de type string en float en l'attribuant à une variable tierce. Le résultat est également renvoyé sous la forme d'un booléen (true ou false).

Il y a un autre élément à prendre en compte : la valeur que nous récupérons est issue d'un site américain, avec une convention américaine pour la gestion des nombres. Ainsi, le séparateur entre la partie entière et la partie décimale est un point, alors qu'il s'agit d'une virgule pour la France.

Là aussi, il existe une solution simple : la possibilité de préciser la convention de départ lors de la conversion, ce qui nous permet de récupérer automatiquement un nombre sous la bonne forme. La première étape est de déclarer et d'initialiser une variable stock de type float et de valeur nulle :

float stock = 0.0f;

Ensuite on passe à la tentative de conversion de rawStock, en attribuant le résultat à la variable stock si tout se passe bien, en précisant que la « Culture » de départ est celle d'un nombre en convention américaine :

float.TryParse(rawStock, 
                NumberStyles.Number,
                CultureInfo.CreateSpecificCulture("en-US"),
                out stock);

Nous en profiterons pour rajouter le terme « euros » à la valeur obtenue, pour obtenir une variable de type string définitive à utiliser dans notre label. Nous ne gèrerons pas le pluriel en partant du principe que la valeur d'Altice sera toujours supérieure à deux euros. On pourra néanmoins revenir sur ce point plus tard afin de peaufiner notre code.

Ici, nous utilisons la méthode string.Format() qui permet de constituer une variable finalStock de type string avec du texte et des variables que l'on place sous la forme d'éléments de type {0}, {1}, {2}, etc. Il nous faut également utiliser stock, qui est de type float, sous la forme d'un variable de type string avec la méthode ToString() :

string finalStock = string.Format("{0} euros", stock.Tostring());

Nous obtenons ainsi bien le résultat escompté, avec un affichage dans la convention du système d'exploitation tel qu'il est configuré et la possibilité d'effectuer des calculs sur la valeur stock lorsque cela est nécessaire.

Voici le code complet de l'application à ce stade :

On ajoute un peu de couleur

Cela va justement être nécessaire pour l'ajout de la dernière fonctionnalité de l'application : la couleur permettant de savoir si la valeur est à la hausse ou à la baisse d'un tick à l'autre. Pour cela nous utiliserons la propriété ForeColor de lblStock, qui désigne la couleur de la police du label.

Pour procéder nous allons utiliser une méthode assez basique : à chaque tick nous enregistrerons la valeur récupérée dans une variable lastStock, et nous la comparerons à chaque fois à la nouvelle valeur trouvée. Si cette dernière est supérieure, nous utiliserons la couleur verte, si elle est inférieure la couleur rouge, sinon la couleur noire.

Pour commencer, nous devons déclarer une variable lastStock de type float. Mais celle-ci ne peut pas l'être dans la méthode GetAndCleanStockValue() puisqu'elle est exécutée en repartant de zéro toutes les 15 secondes. Elle doit être accessible tout au long de l'exécution du programme, et ne pas dépendre d'une méthode en particulier.

Elle doit donc être déclarée au sein de la classe Form1, avant la première méthode, de la sorte :

float lastStock = 0.0f;

Ainsi, elle sera accessible depuis n'importe quelle méthode de l'application, dont GetAndCleanStockValue(). Nous y ajoutons la série de conditions suivantes sous la forme d'un ensemble if ... elseif ... else afin de traduire la gestion des couleurs exprimée plus haut.

Par sécurité un autre élément sera pris en compte : si la valeur précédente est nulle, c'est que l'on est dans la première initialisation de l'application, nous n'utiliserons alors ni la couleur rouge, ni la couleur verte.

Cela donne la portion de code suivante :

Gestion d'erreur

Notre application est désormais pleinement fonctionnelle, et correspond à notre cahier des charges de départ. Pour finaliser totalement le travail, il faut néanmoins apporter quelques petites améliorations.

La première est de gérer les éventuelles erreurs qui peuvent survenir hors de l'application. En effet, la connexion internet peut être en panne, tout comme le site de Yahoo. Celui-ci peut évoluer et ne plus fonctionner avec notre application. Il faut donc gérer tous ces cas pour éviter de se retrouver avec un méchant message d'erreur.

Pour cela, C# met à notre disposition le mécanisme try-catch. Il permet d'encadrer une portion de code (try) de manière à effectuer une action au cas où une erreur, aussi connue sous le petit nom d'Exception, arrive (catch). On peut procéder de différentes manières, plus ou moins précises, pour réagir différemment selon les situations.

Ici, nous nous contenterons d'une gestion assez basique avec un seul block try-catch qui englobera tout le contenu de la méthode GetAndCleanStockValue(). Si jamais une erreur intervient, on affichera tout simplement « Erreur » dans le label :

try
{
    ...
}
catch (System.Exception)
{
    lblStock.Text ="Erreur";
}

Pour vérifier que cela fonctionne, il suffit d'ajouter une lettre dans l'URL utilisée pour le WebClient et de lancer un débogage (F5). Normalement, le résultat devrait être sans appel :

Visual Studio C# Erreur

Découper le code pour le rendre plus lisible et réutilisable

On peut également améliorer la lisibilité de notre code. En effet, actuellement, une action globale est lancée, alors que dans la pratique il y a trois phases au fonctionnement de notre application : la récupération du contenu de la page, l'extraction de la valeur et la mise à jour du label.

On peut donc diviser GetAndCleanStockValue() en trois méthodes, ce qui nous permettra par la suite de les améliorer individuellement, ou même de les réutiliser dans d'autres applications plus simplement comme nous aurons l'occasion de voir dans un prochain article.

Comme précédemment, nous utiliserons l'extraction de méthode. Commençons par le téléchargement du code qui concerne toute la partie encadrée par l'instruction using(), que l'on nommera GetHTMLCode(). Ici, l'extraction est « bête » puisqu'elle emporte avec elle l'URL de la page dans la méthode. Une bonne chose à faire est de la transmettre sous la forme d'un paramètre, ce qui permettra de l'utiliser avec n'importe quelle URL.

Une fois la modification effectuée, cela donne la portion de code suivante :

Comme on peut le voir, elle prend une variable url de type string en paramètre, et renvoie une valeur de type string également (mot-clé return). Ainsi, cette méthode peut être simplement appelée de la sorte :

string webPageCode = string.Empty;
webPageCode = GetHTMLCode("https://finance.yahoo.com/quote/ATC.AS?p=ATC.AS");

On peut ensuite faire la même chose avec toute la portion de code qui gère l'extraction de la valeur sous la forme d'une variable de type float, de l'expression régulière à l'utilisation de float.TryParse(). On nommera cette méthode, qui prendra une variable string en paramètre et renverra une variable float, ExtractFloatValue().

Une fois la modification effectuée, cela donne la portion de code suivante :

Finissons par le reste du code de GetAndCleanStockValue() qui sert à mettre en forme et à jour le contenu du label. Ici l'extraction permettra d'obtenir une méthode qui ne renverra rien (void) que l'on nommera UpdateLabelWithColor().

Une fois la modification effectuée, cela donne la portion de code suivante :

Votre application est là, mais vous pouvez encore l'améliorer

C'est terminé ! Votre application est fonctionnelle, votre code est segmenté. On peut déplacer les méthodes dans un ordre un peu plus logique avant de compiler définitivement l'application et l'utiliser au quotidien. Pour cela il suffit comme pour le précédent guide de passer à Release plutôt que Debug dans la barre d'outils puis de Générer le projet (F6).

L'application se trouvera dans le répertoire AlticeStockChecker\bin\Release. Le dossier de votre projet peut être ouvert via un clic droit dans l'Explorateur de solution (Ouvrir le dossier dans l'Explorateur de fichiers).

Elle reste perfectible sur différents points. On pourrait lui ajouter une icône personnalisée, garder en mémoire les valeurs les plus hautes et plus basses de la journée, ou même la rendre un peu plus fonctionnelle.

Car notre code a un défaut majeur, il n'est pas multi-thread. Ainsi, pendant que l'application récupère le contenu de la page depuis les serveurs de Yahoo, son interface est figée puisque cela n'est pas effectué en tâche de fond, un point que nous creuserons dans un prochain guide.

D'ici là, n'hésitez pas à nous dire ce que vous avez pensé de cet article, de vos attentes pour d'éventuels autres guides du genre ou même des idées d'outils que vous souhaiteriez partager. Nous tenterons de prendre en compte vos remarques pour faire évoluer ce dossier en fonction de vos différentes demandes.

Vous pouvez aussi vous rendre sur notre forum qui dispose d'une section dédiée à la programmation.

Le 22 décembre 2017 à 16h03

Commentaires (40)

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Bon dossier, même s’il a rien à voir avec ce que vous faites d’habitude <img data-src=" />

Je garde de coté rien que pour récupérer le contenu du JSON dans la page web.



&lt;3

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J’avoue que c’était assez fendard de les voir placer ça comme ça <img data-src=" />



Pour ce qui est des habitudes, on essaie toujours différentes choses pour voir ce qui plait ou pas, et puis j’aime toujours donner un peu d’occupation aux lecteurs pendant les vacances <img data-src=" />

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N’oublions pas de préciser qu’il faut au minimum un Core i7 Kaby Lake 4GHz pour que l’application tourne suffisamment rapidement pour suivre la chute de l’action.

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<img data-src=" /> (pour le sujet et le choix du langage).

Sinon, je pense que cette application consomme trop d’énergie. On pourrait plus simplement une courbe 1/x, ça éviterait un tas de requêtes http inutiles.

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Fake news !&nbsp;<img data-src=" />

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Oh rage oh désespoir ! L’idée est bonne. Seulement pourquoi montrer ça avec des logiciels propriétaires ? On sait que quand on commence avec un outil, c’est difficile d’en changer. Autant commencer avec du libre. Et puis impossible de créer un logiciel libre avec.. Net puisqu’il est impossible de savoir ce que font réellement les libs. A la limite avec mono. Et un compilateur non libre peu injecter un code malicieux sans problème. Bref cet article va à l’encontre de tout le travail de fond que vous faites. A mon avis.

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Merci mais c’est pas mon annive !!!

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Visual studio + s‘écharpe, ca sera sans moi !

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Aïe Aïe Aïe, quel mauvais sujet de départ! Je n’ai aucune affinité avec altice; je regrette mon offrande de fin d’année.

Sinon le tuto donne vraiment la main à tout débutant, c’est très encadré; lancez-vous pour ceux qui hésitaient.



Moi je me serai plutôt attendu à des applis GUI sur smartphone et un coeur de gestion sur RPI, mais bon.

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Le souci du développement sur Smartphone c’est que outre le fait qu’on attaque direct du Android/Java, ça peut être vite compliqué à mettre en place un bon environnement de travail (et on peut vite se demander si il faut passer par Android Studio, VS ou si on envoie pas tout chier pour en fait lancer XCode <img data-src=" />).



Pour RPi, on pense à des trucs, mais on voulait déjà taper dans un tuto “large” d’accès, surtout qu’on fini assez rapidement en mode tuto d’électronique plus que de programmation <img data-src=" />

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C’est vrai que le sujet n’est pas simple pour de la domotique custom.



Je guette depuis des années les différentes solutions; que ce soit les télécommandes en RF433 (chez les parents un voisin allume régulièrement les lampes, à 300m de toute habitation); les logitech harmony en IR auquel il faut ajouter une part du système, …



Pour mon cas j’envisage un rpi zero wifi par lot de prises pour le contrôle, mais je n’ai pas idée d’une gestion user friendly et semi automatisable:

En plus de l’interface GUI qui prend la main sur tout quand tu es présent, il y aurait des mécanismes automatiques programmables qui pratiqueraient le bon sens en l’absence de présence GUI.



Le genre de préceptes:

Baisser les son passé 22h

Baisser la lumière passé 23h

Couper les lumières passé 0h si aucun signe de vie

Gérer le chauffage selon les usages attendus: chauffer l’appart 1h avant le retour prévu, selon le planning.



Là, le coté smartphone n’est que la télécommande pour interagir, c’est le même effort que pour faire une interface sous windows.



Et je comprends que gérer un relais ou un thyristor amène à beaucoup de questions d’ordre électronique.



Bref, merci pour ces tutos amenés à la saison creuse; je vais voir dans quoi je me lance pour les fêtes.

<img data-src=" />

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Watom! a écrit :



Oh rage oh désespoir ! L’idée est bonne. Seulement pourquoi montrer ça avec des logiciels propriétaires ?

&nbsp; On sait que quand on commence avec un outil, c’est difficile d’en changer. Autant commencer avec du libre. Et puis impossible de créer un logiciel libre avec.. Net puisqu’il est impossible de savoir ce que font réellement les libs.&nbsp;&nbsp;



Il y a un amalgame entre l’environnement d’exécution et la nature libre (ou pas) du logiciel. Un logiciel, s’il est libre, le sera toujours, qu’importe son environnement d’exécution. En reprenant le même argument que le votre, il est impossible de développer des logiciels libres en Java, car la JVM d’Oracle est propriétaire…



De plus, je rajouterai qu’avec ce qui se passe dans l’environnement .Net ces derniers temps (au hasard, .Net Standard et l’implémentation libre .Net Core, le compilateur Open Source Roslyn)&nbsp;&nbsp;vos arguments ne tiennent pas du tout !



Enfin, il y a un aspect que je trouve dérangeant, c’est cette supposé supériorité du libre sur le propriétaire. Déjà, merci d’avoir utilisé le terme “propriétaire” et non le terme “privateur”. Beaucoup utilise ce terme qui est largement plus péjoratif et participe grandement à cette dichotomie infondée bien/mal.



Le libre a des avantages. Le propriétaire aussi. Le libre a des inconvénients, le propriétaire également. Il y a des applications libres qui sont, et de loin, supérieures à des applications propriétaires tout comme il y a des applications propriétaires qui sont supérieures à leur équivalents libres.



J’ai testé de nombreux IDE libres et non libres. De mon point de vue (donc là, c’est un avis strictement personnel) Visual Studio est le meilleur de ceux que j’ai pu utiliser. Et donc, sous prétexte qu’il n’est pas libre il faudrait s’en passer ? Même s’il fait gagner du temps et qu’ils disposent d’outils très puissants, tant en développement, qu’en débogage ou encore en déploiement d’application, et qu’il est disponible gratuitement pour un usage personnel&nbsp; ?



C’est bien de défendre le libre (que j’apprécie, et je suis pour), mais il faut rester pragmatique. Le néophyte, comme la plupart des gens, le libre, il s’en fiche. On a ici une part plus importante qui ne s’en fiche pas dans la mesure où le lectorat est plutôt orienté technique, mais ce n’est pas le critère de choix principal. N’en déplaise aux libristes convaincus…


votre avatar

Je suis bien content de plus coder :)

votre avatar

Bien que trouvant votre initiative tout à fait louable, je ne trouve pas du tout NextInpact (un site d’actualités, de presse quand même) adapté pour diffuser des cours de programmation… Mais alors vraiment pas du tout. Et je parle bien de la mise en place du site hein, pas de votre motivation, expertise etc.



Lire la même chose sur Mediapart, LeMonde, ou tout autre site similaire ? Mouais&nbsp; <img data-src=" /> .

votre avatar

Note que tu ne lis pas non plus des articles sur les GPU/CPU sur les sites que tu évoques, ou même des tutos sur le chiffrement ;) On a toujours eu des spécificités que l’on assume <img data-src=" />

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Personnellement, je trouve au contraire que ce genre d’article a toute sa place sur NXI. Il s’agit plus d’initiation au développement que des cours pur et dur de programmation (qui on est d’accord n’auraient pas forcément leur place ici)



Je suis déjà développeur, je regarde donc plus ces articles par curiosité. Je découvre le C# que je n’ai jamais eu l’occasion d’utiliser. Ce qui m’intéresse le plus c’est l’approche pour faire de l’initiation à des néophytes. C’est une problématique que nous avons dans l’entreprise pour laquelle je travaille avec 2 aspects distincts : comment initier les jeunes (à partir du collège) à la programmation et les attirer vers le métier de développeur et également comment attirer des personnes qui sont sur d’autres métiers vers des mobilités sur des postes de développement ?



La démarche de faire une appli visuelle telle que celles qu’on manipule quotidiennement sur windows me paraît intéressante pour montrer qu’on peut réaliser ce genre de chose en quelques lignes de code.



Sur la forme on n’est pas encore sur une appli qui respecte les règles SOLID mais j’aime bien la démarche de refactoring après avoir mis au point la trame principale : la responsabilité est bien découpée en plusieurs méthodes.



Si je peux me permettre une critique : il n’y a pas de tests unitaires ? Il me semble que c’est un aspect important que chaque développeur devrait mettre en oeuvre et qui est jamais mis en avant dans aucun cours et qu’on n’apprend pas à l’école.&nbsp;

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Disons que la question des tests unitaires peut venir comme complément, mais je me voyais mal le développer dans un papier de première approche (comme pour le cas de la gestion MT évoquée en fin d’article comme piste d’évolution).&nbsp;



Pour l’approche SOLID, ça me semble aussi déjà plus tomber dans un approfondissement des méthodes de travail que pour une première approche qui se veut simple tout en posant quelques bases. Je garde néanmoins l’idée d’un sondage “pour ou contre la méthode AGILE” <img data-src=" />&nbsp;

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Joyeux Noël, Patrick !





<img data-src=" />

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Très bon article.



Techniquement, j’aurais pleins de commentaires et quelques critiques à faire, mais au vu de la capacité de certains à critiquer, je préfère juste vous encourager. <img data-src=" />

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Nous ne gèrerons pas le pluriel en partant du principe que la valeur d’Altice sera toujours supérieure à deux euros.





Toi tu n’a pas eu d’action Eurotunnel <img data-src=" />

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N’hésite pas à faire suivre par email (clic sur mon nom en tête d’article), c’est toujours bon à prendre <img data-src=" />









ProFesseur Onizuka a écrit :



Toi tu n’a pas eu d’action Eurotunnel <img data-src=" />





Non, mais note que je ne ferme pas totalement la porte <img data-src=" />


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&nbsp;Je suis entièrement d’accord avec toi, je voulais simplement souligner ton effort de découper le code en plusieurs méthodes chacune ayant sa propre responsabilité et en le rendant plus lisible : et ça c’est cool (on voit trop de développeurs se contenter de tout mettre en vrac dans une seule fonction :))



Quitte à donner les bases autant qu’elles soient SOLIDes ;)&nbsp; <img data-src=" />

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L’idée est sympa, mais en parcourant le tuto vite fait ça m’a l’air vraiment incompréhensible pour des néophytes. J’espère me tromper.



Je pense quand même qu’il y avait des trucs sympa à faire sans entraîner autant de complexité (http, Json, etc.). Je ne vois pas comment peuvent faire des débutants pour comprendre chaque ligne, trop de notions d’un coup.

Bonne initiative en tout cas ☺️

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En effet, et c’est tant mieux pour vous (je ne suis pas un fervent défenseur de NextInpact pour rien ;) ).

C’est juste que là je trouve assez difficile/pas très pratique de lire un tel tutoriel sur “une mise en page journalistique”, sans pour autant avoir une solution à proposer. Simple avis.

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Tu entends quoi par “mise en page journalistique” ?&nbsp;

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Peut-être que c’est mon esprit qui s’est trop mis à la page de NextInpact pour y ne lire que des articles de presse, et que là du coup voir un tutoriel dans un tel cadre d’articles de presse, écrit et découpé sous la même forme, me donne cette sensation de “pas pratique”.



Bien que je vous l’accorde, un SiteDuZéro et compagnie c’est aussi des paragraphes suivis d’images etc…

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ça fera une très bonne introduction à la conditionnelle

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Heureusement, quand il s’agit de monter en compétence sur des technologies informatiques et web, il y a foison de tutos bien fais sur le net. Avec un peu de volonté (et de temps), on peut facilement passer ces petites barrières.

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j’aurais pu dire privateur. Car c’est la réalité.&nbsp; Et non le logiciel privateur n’a aucun avantage sur le libre. Ce n’est pas une question de participé d’utilisation ni de pragmatisme. C’est une question politique.

Le problème se pose aussi avec java, cependant comme pour. Net il y a des environnements d’exécution libre.

En montage vidéo aussi, les logiciels privateur offrent une meilleure productivité. Ce n’est pas une raison valable pour moi de les utiliser. Et encore plus pour un compilateur car vous ne pouvez plus garantir qu’il compile uniquement votre code.

Donc non, aucun amalgame de ma part, soit tout est libre, soit rien ne l’est. La fiabilité est celle du maillon le plus faible !

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Watom! a écrit :



j’aurais pu dire privateur. Car c’est la réalité.&nbsp; Et non le logiciel privateur n’a aucun avantage sur le libre. Ce n’est pas une question de participé d’utilisation ni de pragmatisme. C’est une question politique.&nbsp;





Il y a une chose que j’ai toujours trouvée contradictoire : les plus fervents partisans du libre sont souvent ceux qui ont l’esprit le plus fermé ! Et votre message le démontre parfaitement.



Le logiciel privateur propriétaire a des avantages sur le libre. Vous pouvez le nier, c’est votre droit, mais cela ne change pas la réalité. Par exemple, la très très grande majorité des licences libres (c’est pour ne pas dire toutes) ont une clause “AS IS”, c’est à dire que le logiciel est fourni tel quel sans garanti de fonctionnement. Et si le logiciel détruit votre matériel ? Vous n’avez que vos yeux pour pleurer. Et c’est déjà arrivé. Je pense à certaines cartes mère dont l’UEFI a été flingué. Je me souviens aussi de matos endommagé irrémédiablement à cause d’un driver libre bogué, et Linus avait alors tiré à boulets rouges sur les constructeurs (mais impossible de remettre la main dessus).



Au contraire, dans le monde propriétaire, beaucoup assure une garantie. Par exemple, Apple remplace le matériel lorsqu’il a été endommagé ou est inutilisable suite à un bogue logiciel (je pense à l’erreur 53 qu’on subit certains après la mise à jour de leur iPhone, erreur lié à un TouchID défectueux).





Watom! a écrit :



En montage vidéo aussi, les logiciels privateur offrent une meilleure productivité.&nbsp;&nbsp;



C’est ce que j’appelle un avantage, et pas des moindres. Pourtant, deux lignes plus haut vous proclamez que le logiciel propriétaire n’a aucun avantage sur le libre… Belle contradiction.

&nbsp;



Watom! a écrit :



Ce n’est pas une raison valable pour moi de les utiliser. Et encore plus pour un compilateur car vous ne pouvez plus garantir qu’il compile uniquement votre code.&nbsp;



&nbsp;C’est votre choix. Maintenant, ce que vous dites est également vrai pour les compilateurs libres. A moins que vous n’ayez vous même compilé votre compilateur à partir de sources que vous avez intégralement inspectées, vous ne pouvez pas le garantir. Et je ne parle même pas de l’inspection de la chaîne de compilation pour compiler le compilateur…



&nbsp;



Watom! a écrit :



Donc non, aucun amalgame de ma part, soit tout est libre, soit rien ne l’est. La fiabilité est celle du maillon le plus faible !



Oh que si, et vous persistez même ! Le caractère libre (ou non) n’induit rien quant à la fiabilité.&nbsp; On peut avoir un logiciel non libre très fiable et un logiciel libre pourri. La seule garantie donnée par le libre est la possibilité de vérifier&nbsp;soit même la fiabilité, mais cela ne le rend pas plus fiable pour autant.&nbsp;



Et puis, à la tenue de votre discours, j’ose espérer que vous utilisez un ordinateur libre (dont tous les composants, même matériels sont open-source). Car si vous avez ne serais-ce qu’un BIOS (ou UEFI) non libre, ou un driver propriétaire, et que vous n’avez pas le contrôle du firmware de votre clavier, je suis désolé, mais vous ne faite pas du libre.



Bon, honnêtement, ça m’amuse toujours un peu de pousser les gens qui sont des “ayatollah du libre” dans leurs contradictions. Mais le monde n’est pas binaire, ce n’est pas où tout blanc, où tout noir.


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fdorin a écrit :



. Par exemple, la très très grande majorité des licences libres (c’est pour ne pas dire toutes) ont une clause “AS IS”, c’est à dire que le logiciel est fourni tel quel sans garanti de fonctionnement. Et si le logiciel détruit votre matériel ? Vous n’avez que vos yeux pour pleurer. Et c’est déjà arrivé. J&nbsp;

(…)&nbsp;



C'est ce que j'appelle un avantage, et pas des moindres. Pourtant, deux lignes plus haut vous proclamez que le logiciel propriétaire n'a aucun avantage sur le libre... Belle contradiction.    



&nbsp; &nbsp;C’est votre choix. Maintenant, ce que vous dites est également vrai pour les compilateurs libres. A moins que vous n’ayez vous même compilé votre compilateur à partir de sources que vous avez intégralement inspectées, vous ne pouvez pas le garantir. Et je ne parle même pas de l’inspection de la chaîne de compilation pour compiler le compilateur…

(…)

&nbsp; Oh que si, et vous persistez même ! Le caractère libre (ou non) n’induit rien quant à la fiabilité.&nbsp; On peut avoir un logiciel non libre très fiable et un logiciel libre pourri. La seule garantie donnée par le libre est la possibilité de vérifier&nbsp;soit même la fiabilité, mais cela ne le rend pas plus fiable pour autant.&nbsp;&nbsp;







Bonjour,

Dans vos arguments je ne vois rien de spécifique au libre ou au propriétaire. Vous dites juste que les bons softs sont bons et les mauvais mauvais. Le seul avantage que vous donnez aux propriétaires c’est qu’il y en a de très bons.. Euh… En quoi est-ce dû au fait qu’ils sont proprios?



Pour justement continuer dans le cas de l’audiovisuel… J’ai bossé longtemps dans le son à l’image, uniquement avec des softs et des plugs ins proprio, et super proprio. Peu importe que ces logiciels soient bons ou pas (il y a de tout), cela donne des politiques de captage du marché, sans aucune intéropérabilité, des formations accessibles seulement à ceux qui en ont les moyens, et au final, avec du recul, à un milieu qui stagne technologiquement quand d’autres profitent des progrès de l’informatique. (Protools équipe&nbsp; dans 80 ou 90% des studios de son à l’image par exemple, les intermittents n’ont absolument pas le choix de leurs outils)



En quoi, fondamentalement, le fait que ces logiciels soient libres diminuerait leur qualité?

Par contre je vois tout de suite en quoi ça ouvrirait des perspectives pour l’évolution technique et pédagogique du secteur…



Je ne suis pas un libriste forcené, j’aime bien picore là où les outils me plaisent, mais j’attends encore des arguments comme quoi un code est moins bon&nbsp; par nature quand il est libre.


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recoding a écrit :



Bonjour,

Dans vos arguments je ne vois rien de spécifique au libre ou au propriétaire. Vous dites juste que les bons softs sont bons et les mauvais mauvais. Le seul avantage que vous donnez aux propriétaires c’est qu’il y en a de très bons.. Euh… En quoi est-ce dû au fait qu’ils sont proprios?



Pour justement continuer dans le cas de l’audiovisuel… J’ai bossé longtemps dans le son à l’image, uniquement avec des softs et des plugs ins proprio, et super proprio. Peu importe que ces logiciels soient bons ou pas (il y a de tout), cela donne des politiques de captage du marché, sans aucune intéropérabilité, des formations accessibles seulement à ceux qui en ont les moyens, et au final, avec du recul, à un milieu qui stagne technologiquement quand d’autres profitent des progrès de l’informatique. (Protools équipe  dans 80 ou 90% des studios de son à l’image par exemple, les intermittents n’ont absolument pas le choix de leurs outils)



En quoi, fondamentalement, le fait que ces logiciels soient libres diminuerait leur qualité?

Par contre je vois tout de suite en quoi ça ouvrirait des perspectives pour l’évolution technique et pédagogique du secteur…



Je ne suis pas un libriste forcené, j’aime bien picore là où les outils me plaisent, mais j’attends encore des arguments comme quoi un code est moins bon  par nature quand il est libre.





+1

Moi j’ai abandonné ce genre de débats, c’est se faire du mal pour rien

Quoi que tu dises tu seras taxé de libriste extrémiste

https://xkcd.com/386/


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recoding a écrit :



Bonjour,

Dans vos arguments je ne vois rien de spécifique au libre ou au propriétaire.



&nbsp;Justement, c’est fait pour ;) C’est pour répondre à un commentaire disant que le libre c’est super et le proprio, c’est pas bien.



Si maintenant tu veux des arguments, il y en a. Pour le consommateur, j’en ai déjà donné un (cf clause “AS IS”). Pour les développeurs, il est plus facile d’avoir un business model viable avec du proprio qu’avec du libre (Attention : je ne dis pas que c’est impossible, juste que c’est plus difficile).



Maintenant, un avantage/inconvénient du libre (puisqu’il faut pointer les différences). Le libre permet la diversité (c’est bien), mais poussé un peu et cela fragmente et c’est le b. Il suffit de voire la pléthore de distribution linux, ou le problème d’Android.









recoding a écrit :



En quoi, fondamentalement, le fait que ces logiciels soient libres diminuerait leur qualité?

Par contre je vois tout de suite en quoi ça ouvrirait des perspectives pour l’évolution technique et pédagogique du secteur…



Je n’ai jamais dit cela. Mais le libre ne garanti pas non plus une meilleure qualité. La qualité du logiciel ne dépend pas du caractère libre/pas libre, et c’est ce que j’ai déjà indiqué précédemment (mais cela n’a pas été compris visiblement).



&nbsp;



jackjack2 a écrit :



+1

Moi j’ai abandonné ce genre de débats, c’est se faire du mal pour rien

Quoi que tu dises tu seras taxé de libriste extrémiste

https://xkcd.com/386/



Défendre une position est tout à fait louable. Je me fais un chouille l’avocat du diable car je suis aussi pour le libre ;) Par contre, quand je vois une position extrême comme celle de Watom disant clairement que le proprio c’est de la m*, qui ne sait pas ce que c’est qu’un logiciel libre (puisque le côté libre dépend, selon lui, de l’environnement d’exécution), oui, là, c’est de l’extrémisme libriste ;) Et ce genre de position fait plus de mal au libre qu’autre chose…


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fdorin a écrit :



Défendre une position est tout à fait louable. Je me fais un chouille l’avocat du diable car je suis aussi pour le libre ;) Par contre, quand je vois une position extrême comme celle de Watom disant clairement que le proprio c’est de la m*, qui ne sait pas ce que c’est qu’un logiciel libre (puisque le côté libre dépend, selon lui, de l’environnement d’exécution), oui, là, c’est de l’extrémisme libriste ;) Et ce genre de position fait plus de mal au libre qu’autre chose…





J’avoue avoir lu ces échanges en diagonale, et moi-même en lisant l’article je me suis demandé pourquoi MS Visual + C# au lieu de Python + Atom par exemple

Du coup j’ai baissé les bras avant même de lire les commentaires à fond <img data-src=" />



Surtout que mon cousin que j’ai récemment fait passer à Linux risque de ne pas trouver cet article très utile même s’il voulait développer sa première application

NextInpact apporte tellement à côté de ça que je vais m’arrêter là dans mon message, mais vraiment, la raison m’échappe


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fdorin a écrit :



&nbsp;Si maintenant tu veux des arguments, il y en a. Pour le consommateur, j’en ai déjà donné un (cf clause “AS IS”).&nbsp;



Mais cette histoire de garantie ou pas, dans les faits?



Je suis entouré de gens qui ont des soucis avec des softs proprios qui plantent, qui n’ont pas de compatibilité ascendante ou descendante (ça arrange le modèle commercial au passage), qui conservent le même bug 10ans… Donc AS IS ou pas…



Il y a des boites qui coulent à cause de softs moisis, et qui ne font jamais aucun recours (j’imagine que la preuve est extrêmement difficile à amener). L’utilisateur final, lui il ne faut même pas rêver. Un maquettiste qui attaque Adobe ou un mixeur qui demande des sous à Avid parce qu’ils n’ont pas pu livrer dans les temps???



Encore une fois, ça ne veut pas dire proprio=caca, mais seulement: quelle différence?



Par contre une démarche ouverte, c’est par exemple du code dans un simple fichier texte plutôt que dans un projet VS ou autre format non opérable autrement qu’avec le soft concerné.&nbsp;


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Je trouve une bonne initiative.

Continuez…

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Bonjour,



Bonne idée n’en déplaise à certains.



Par contre il va me falloir un cours sur les expressions régulières…



Et je n’arrive pas à faire afficher “ euros” derrière la valeur affichée (ou “Cours Altice : ” devant). Pas facile ce langage…

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C’est réglé pour l’euro

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David_L a écrit :



Le souci du développement sur Smartphone c’est que outre le fait qu’on attaque direct du Android/Java, ça peut être vite compliqué à mettre en place un bon environnement de travail (et on peut vite se demander si il faut passer par Android Studio, VS ou si on envoie pas tout chier pour en fait lancer XCode <img data-src=" />).




 Pour RPi, on pense à des trucs, mais on voulait déjà taper dans un tuto "large" d'accès, surtout qu'on fini assez rapidement en mode tuto d'électronique plus que de programmation :D








J'adore! Merci.      






Je comprends qu'il faut faire un choix, mais  précisément une application windows only (certes dans un premier temps)  c'est un peu dommage.      






Si on peut suggérer, je trouve que faire la même appli mais mobile avec un soft open source, gratuit et multiplateforme comme keosu (keosu.com) serait bien sympa (et avec une gestion d'une petite db ca serait top ,  oui je bloque sur le point ^^ ).      






Précisément, l'environnement de test est accessible à tous (un pauvre serveur lamp de base), et la programmation est très accessible (même lorsqu'on doit mettre les mains dans le cambouis)    





Cerise sur le gâteau outre le fait que l’appli sera multiplateforme, l’environnement de dev étant lui-même multiplateforme, tous les lecteurs (win, linux, mac) peuvent suivre le tuto :)



(Et c’est Français si je me trompe pas)


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J’adore. Continuez comme ça !

Altice Stock Checker : développez votre première application avec une interface graphique

  • Affichez et configurez votre première fenêtre

  • Classe, objet et instanciation : les bases à connaître

  • Définition de la stratégie à suivre

  • Récupération du code de la page

  • Extraction de la valeur recherchée

  • Affichage de la valeur dans la fenêtre

  • Mise à jour régulière de la valeur avec un timer

  • Première phase de rangement

  • Conversion d'un string en float

  • On ajoute un peu de couleur

  • Gestion d'erreur

  • Découper le code pour le rendre plus lisible et réutilisable

  • Votre application est là, mais vous pouvez encore l'améliorer

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