#Replay : Roland Barthes, intelligence artificielle et pannes d'imprimantes

Que dirait Barthes du smartphone ?

#Replay : Roland Barthes, intelligence artificielle et pannes d’imprimantes

#Replay : Roland Barthes, intelligence artificielle et pannes d'imprimantes

Ces derniers jours, le petit écran s'est penché sur la vie et les écrits du sociologue Roland Barthes, aux grandes promesses de l'intelligence artificielle... et à l'intelligence très concrète des constructeurs d'imprimantes sur le renouvellement de leur matériel.

Chaque semaine, nous vous proposons une sélection manuelle de ce qu'il ne fallait pas manquer dans vos programmes TV. Garantie sans sponsoring et autre tracking de vos habitudes, vous permettant de savoir ce qu'il y a d'intéressant à regarder en replay ce week-end (surtout s'il ne fait pas beau et que votre séance de VTT tombe à l'eau).

Nous utilisons ainsi seulement nos petits bras et éventuellement vos suggestions. Si vous repérez une émission qui mérite selon vous de paraître dans notre sélection, vous avez deux possibilités : 

Notez que la sélection se limite pour le moment aux replays de programmes TV, mais pourra s'étendre à d'autres médias. Nous avons pour le moment quelques idées et ferons sans doute des essais dans les semaines à venir. Mais n'hésitez pas à nous proposer vos idées, cette chronique évoluant pour vous et avec vous, à ciel ouvert ;)

Silicon Valley, GAFAM et Égypte ancienne

Cette semaine, Le Tube de Canal+ est parti en reportage chez « les repentis de la Silicon Valley », sujet à la mode s'il en est, alors que l'affaire Cambridge Analytica agite toujours les autorités aux États-Unis et en Europe. Sur Arte, un documentaire se penche sur les enjeux du don d'organe, en particulier le moment où on peut déclarer un donneur en mort cérébrale. L'émission est en ligne jusqu'au 21 juin.

Via Xenius, la chaine invite aussi à prendre soin de ses pieds (oui) et se demande quelles habitations privilégier à l'avenir. La pastille Les internets pose une question (quelque peu tarte à la crème) : « les patrons des GAFAM, rois du monde ? ». Enfin, BiTS consacre son dernier épisode aux simulateurs de vie, ces jeux qui mettent en scène le quotidien quelconque.

De son côté, RMC Découverte propose encore deux documentaires sur l'Egypte ancienne : « La quatrième pyramide de Guizeh » et  « Les derniers secrets de Toutankhamon », tous deux en ligne jusqu'au 4 avril.

Souvenons-nous de Roland Barthes (jusqu'au 1er avril)

Roland Barthes est mort en 1980, mais son empreinte sur la critique des médias et l'étude de la symbolique des images ne se dément pas. Dans un documentaire, Arte revient sur son œuvre qui a accompagné la transition vers la société de l'image dans les années 60 et 70.

Son recueil d'essais Mythologies est devenu un ouvrage de référence dans l'étude des médias, décortiquant l'imagerie de la culture française des années 50. L'émission est autant une rétrospective qu'une autobiographie, reprenant bon nombre des interventions de l'auteur sur son propre travail.

L'intelligence artificielle creuse les méninges télévisés

Cette semaine, le grand événement politico-numérique est la remise de l'épais rapport du député Cédric Villani sur l'intelligence artificielle (voir notre analyse). Le point de départ d'une grande série d'annonces sur l'investissement français dans le domaine, avec le soutien de géants informatiques étrangers, sous le grandiloquent nom d'#AIforHumanity.

L'occasion de deux débats télévisés sur le sujet. D'un côté, On va plus loin sur Public Sénat discute de l'idée que l'intelligence artificielle est une des conditions de la relance française, notamment avec le scientifique Joël de Rosnay, l'ancien diplomate Bernard Benhamou et Denis Olivennes. De l'autre, Ça vous regarde sur LCP le demande : « la France a-t-elle perdu la bataille ? ».

Les coûteuses pannes d'imprimantes (jusqu'au 29 avril)

Sur le thème désormais classique de l'obsolescence programmée, Envoyé Spécial s'attaque aux pannes d'imprimantes. L'émission se demande si elles sont conçues pour tomber en panne. Elle part du cas classique de l'imprimante aux diodes clignotantes pour signaler la « fin de vie » de certaines pièces, empêchant l'utilisation de l'appareil.

L'équipe s'intéresse aux stratégies des constructeurs sur la durée de vie de ses équipements et des cartouches, aux contournements trouvés par des bidouilleurs et spécialistes... et aux grandes différences de comportement entre certains fabricants. Une enquête qui plairait sûrement à un certain Richard Stallman.

Commentaires (14)


En lisant “Barthes” (Roland), j’ai compris “Barthès” (Yann) : choc culturel dans mon cerveau.


“Ce que le spontané remonte à la surface, c’est toujours du banal”



“La pensée ne se sépare pas du langage”



“Et pourtant, si le pouvoir était pluriel, comme les démons ?”



“C’est parce que le langage n’arrive pas à ne pas être idéologique qu’il fait souffrir”



“La mort est le seul évènement, tout le reste est discours … c’est l’évènement qui sort du langage”



“On écrit parce que l’on aime cela et que cela fait plaisir, ce qui ne veut pas dire que dans cet acte de jouissance on ne rencontre pas les autres”





  • R. Barthes


Je m’amuse de cette focalisation à outrance sur l’IA…



L’industrie américaine est en passe d’obtenir le contrôle total de l’informatique mondiale par des techniques bien plus triviales : le verrouillage des firmwares à bas niveau qu’ils utilisent pour imposer des Os qui imposent à leur tour un contrôle total de la distribution de logiciels.



Dit autrement, nos concurrents auront le contrôle de toute la chaîne commerciale qui aboutira au choix de telle ou telle technologie, y compris l’IA issu de leurs propres labos.



Donc, cela ne servira absolument à rien de développer de la technologie de très haut niveau pour se faire baiser par de simples accords commerciaux… ou des accords stratégiques. Une erreur que la France répète inlassablement depuis trop longtemps.



Mais ce qui est symptomatique dans cette affaire, c’est qu’elle montre une fois de plus le biais culturel de nos élites pour qui l’angle de vue mathématique domine toujours n’importe quel débat.



Pour ma part, je pense que pour savoir ce qu’il faut faire dans le domaine de l’informatique, le bon sens serait de lancer une consultation … qui n’oublie pas l’avis des informaticiens. <img data-src=" />


Peut d’inquiétude a avoir, la plupart des acteurs n’arrivant même pas définir ce qu’est l’intelligence.



La seul choses que seront capable de produire les survivants de ces startups c’est des bots scriptés qui mettront les humains dans des cages a coup de «&nbsp;tu sert a rien d’autre» et de brevet issus d’idée reniflé directement dans le cloud ou dans des PC un peu trop bavard…



Rien d’insurmontable , c’est pas des T-800, tout va bien.<img data-src=" />








j34n-r0x0r a écrit :



Peut d’inquiétude a avoir, la plupart des acteurs n’arrivant même pas définir ce qu’est l’intelligence.



La seul choses que seront capable de produire les survivants de ces startups c’est des bots scriptés qui mettront les humains dans des cages a coup de « tu sert a rien d’autre» et de brevet issus d’idée reniflé directement dans le cloud ou dans des PC un peu trop bavard…



Rien d’insurmontable , c’est pas des T-800, tout va bien.<img data-src=" />







Oui, en France le risque de mettre au point une technologie gagnante est extrêmement limité. Mais on sera parfaitement capable de faire mauvais usage du peu qu’on aura.



Et ce que nos élites savent faire de mieux, c’est des comités Théodule qui vont passer 6 mois pour dire “il faudrait que”, “yaka”, “faut qu’on”.



Et puis après ils font des labels “Innovation Blabla”.



Le profil type d’une “startup” en France, c’est deux potes sortis d’école commerciale qui se réveillent un matin avec une belle idée à la con… qui devient de l’immense génie grâce à la magie de leur ego démesuré



Et accrochez vous bien parce que le budget R&D, c’est 500€ maximum. Comme il se doit, le développeur est un stagiaire étudiant. Ou un indien recruté sur une plateforme de travail offshore.



Pour ceux croiraient possible d’entreprendre de vrais recherches, ne rêvez pas, l’état vous aura pris tout votre budget avant même que vous n’ayez commencé. Parce qu’il faut bien payer les petit fours des comités Théodule.



D’ailleurs, pour faire de la vraie recherche, encore faudrait t’il trouver de vrais talents. En France il existe deux types de chercheurs. Ceux qui sont partis aux USA… et ceux qui livrent des pizza.



Si ça peut te rassurer, tu n’es pas le seul


La vision de Barthes sur l’automobile est étonnante, brillante et fascinante.

Est-ce que l’on ne pourrait pas faire presque la même analyse avec le téléphone intelligent aujourd’hui ?








Ferrynthia a écrit :



Les gars, je sais, vous aimez les filles vulgaires







On aime les filles coquines, mais pas vulgaires. L’IA de Google traduction ne doit pas faire la différence, mais nous on l’a fait madame <img data-src=" />



Barthes n’est pas un sociologue mais un sémiologue.








cheezburger a écrit :



Barthes n’est pas un sociologue mais un sémiologue.





Les signes sont un fait social, le sémiologue est donc nécessairement un sociologue (qui s’ignore ?).



Il me semble que les Américains devraient songer à doter leur président d’un minimum d’IA avant de songer à l’exporter.

Il semble en effet qu’il soit cruellement dépourvu d’intelligence naturelle… <img data-src=" />



Ça me rappelle un sketch de Coluche : “Il veut vendre de l’intelligence aux autres et il n’a même pas un échantillon sur lui”… <img data-src=" />


Deja, concernant l’Intelligence Artificiel, on est à la pointe…Jul,&nbsp; Kaaris, booba, Nadine Morano…que des prix nobels !!!&nbsp;<img data-src=" />


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