Fréquences 5G : l’Arcep face aux choix techniques, un acteur unique envisageable

Compris les quatre opérateurs ?

Fréquences 5G : l'Arcep face aux choix techniques, un acteur unique envisageable

Le 26 octobre 2018 à 06h00

Commentaires (11)

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Ca fait du bien de voir de l’ouverture d’esprit.



[MODE voit le mal partout ON]

 Par contre j’espère que ce n’est pas juste un appel du pied pour avoir un maximum d’acteurs et ainsi faire grimper les enchères par la suite…

[MODE voit le mal partout OFF]

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Ce principe d’enchère sur les fréquences est un peu idiot, en Italie ça a aboutit à un grand n’importe quoi. C’est autant d’argent qui ne sera pas investi dans le réseau. Mieux vaut un acteur national qui redistribue les fréquences en fonction de l’offre et de la demande, comme pour l’électricité.

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En Martinique, la fibre n’est déployée qu’à une toute petite échelle. Les box 4G viennent à peine de sortir également. Les débits sur l’ensemble du territoire sont assez faibles et la 4G/5G peut permettre aux gens d’accéder à un internet avec des débits raisonnable.

Et je ne parle pas des prix complètement aberrants !

C’est un vrai problème ce retard ici… où la vie est 30% plus chère, avec 35% de chômage et des salaires très bas.

Donc oui, c’est discriminatoire et il y a une énorme frustration depuis plus de 14 ans. :)

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D’ailleurs je pense que ça serait intéressant de forcer les opérateurs à D’ABORD couvrir les zones blanches (par exemple) pour ensuite avoir le droit de couvrir les grandes villes. Ou alors que ça se fasse en parallèle, “pour X antennes en ville, il faut X antennes en zone blanche”. Cela forcerait les opérateurs à réduire la fracture numérique qui persiste malgré les années et les “recommandations et obligations”.

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RuMaRoCO a écrit :



… ainsi faire grimper les enchères par la suite…

[MODE voit le mal partout OFF]









Qruby a écrit :



Ce principe d’enchère sur les fréquences est un peu idiot, en Italie ça a aboutit à un grand n’importe quoi. …





Je croyais que c’était fini, cette histoire d’enchères en France (pour amadouer les opérateurs mobile à couvrir quasi-intégralement l’Hexagone) ? Cela-dit, les enchères sont bien pratiques pour éliminer les postulants peu sérieux ou les accointances avec l’Etat : je pense à l’attribution des fréquences de la 2G avec France Télécom, suivie de la Compagnie générale des Eaux, suivie du groupe Bouygues (même si Martin Bouygues avait un profil de dirigeant atypique, le groupe s’est quand même construit sur des partenariats avec l’Etat grâce à plusieurs générations de Centraliens de la famille Bouygues).


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Ariakan a écrit :



D’ailleurs je pense que ça serait intéressant de forcer les opérateurs à D’ABORD couvrir les zones blanches (par exemple) pour ensuite avoir le droit de couvrir les grandes villes. Ou alors que ça se fasse en parallèle, “pour X antennes en ville, il faut X antennes en zone blanche”. Cela forcerait les opérateurs à réduire la fracture numérique qui persiste malgré les années et les “recommandations et obligations”.





ça me fait penser à ma ville qui comptait quelques dizaines de milliers d’habitants dans les années 1980, dont le maire se flattait d’avoir amené le TGV avec une gare flambant neuve… sauf que la ligne de chemin de fer était une ligne classique et pas une LGV sur quasiment 200 Km avant d’arriver dans la gare locale.



Cela pour dire que, malheureusement, même dans un contexte de monopole d’Etat, il est difficile voire suicidaire d’investir dans une infrastructure en commençant par les zones les moins peuplées qui sont par essence les moins rentables : investir d’abord par les zones de population denses permet de réinvestir les bénéfices rapides dans la construction du réseau en zones de moins en moins denses… jusqu’aux zones qui ne seront rentables qu’après plusieurs dizaines d’années (autant dire jamais rentable dans notre époque financière où le long terme se situe à 4 ou 5 ans - autre exemple, le plan France THD avait une durée de 10 ans). Commencer par le plus difficile se serait comme d’abord aller sur Mars avant d’aller sur la Lune.


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Radithor a écrit :



Cela pour dire que, malheureusement, même dans un contexte de monopole d’Etat, il est difficile voire suicidaire d’investir dans une infrastructure en commençant par les zones les moins peuplées qui sont par essence les moins rentables : investir d’abord par les zones de population denses permet de réinvestir les bénéfices rapides dans la construction du réseau en zones de moins en moins denses… jusqu’aux zones qui ne seront rentables qu’après plusieurs dizaines d’années (autant dire jamais rentable dans notre époque financière où le long terme se situe à 4 ou 5 ans - autre exemple, le plan France THD avait une durée de 10 ans). Commencer par le plus difficile se serait comme d’abord aller sur Mars avant d’aller sur la Lune.





Sauf qu’avec cette excuse, on se retrouve encore avec des zones sans couverture, ou avec une couverture largement insuffisante.  C’est pour ça que je suggère une autre solution, à savoir X antennes d’un côté correspondrait à X antennes dans des zones blanches, pour combler ce vide une bonne fois pour toute. Comme ça d’un côté on a de la rentabilité, de l’autre on rempli un devoir de remplir les zones mal desservies et pas seulement les poches des actionnaires.

Mais non, le fric, le fric, le fric.


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La seule solution est un seul réseau national.

Ça permet également de s’affranchir des problèmes évoqués dans l’article.

Et ça coûte bien moins cher.



Par contre, pas d’enchères possibles, pas d’attribution avec des conditions variant selon le patron qui négocient…

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Il me semble que c’est une des solutions qui semble envisager dans le secteur du ferroviaire pour mettre en concurrence les compagnies de train, avec des lots de lignes nationales entre 2 métropole + lignes entre villes moyennes moins rentables.



Mais 1- rien ne dit que les acteurs économiques obéissent plus à leurs obligations : dans les télécoms, la couverture mobile et le plan France THD sont aussi théoriquement des engagements. 2- c’est bien de couvrir une commune de 3000 habitants, mais la commune d’à côté qui ne sera pas forcément couverte dans l’immédiat aura toujours la même sensation d’être délaissée qu’aujourd’hui

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La concurrence par les infrastructures est effectivement une hérésie économique. Cela-dit, paraît-il qu’elle encourage l’innovation et la différentiation des offres de services proposées.

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Ariakan a écrit :



Sauf qu’avec cette excuse, on se retrouve encore avec des zones sans couverture, ou avec une couverture largement insuffisante.  C’est pour ça que je suggère une autre solution, à savoir X antennes d’un côté correspondrait à X antennes dans des zones blanches, pour combler ce vide une bonne fois pour toute. Comme ça d’un côté on a de la rentabilité, de l’autre on rempli un devoir de remplir les zones mal desservies et pas seulement les poches des actionnaires.

Mais non, le fric, le fric, le fric.





Non ce n’est pas uniquement une question de fric, mais aussi du pourcentage de population. C’est sûr que c’est agaçant de ne pas être couvert dans un village, mais quand il faut tirer une fibre sur 25km pour installer une antenne qui va couvrir 500 habitants, c’est beaucoup plus de travail et de temps que de s’installer sur un toit d’immeuble déjà fibré  où rien que dans le bâtiment il y a 150 personnes et qui en arrose plus de 1000. Donc on fait en quelques mois ce qui prend quelques années ailleurs.



Sinon pour faire du territoire, il y a l’astuce des antennes en FH qui affichent 4G sur le téléphone pour faire plaisir aux clients mais qui proposent un débit anémique car le débit de l’antenne n’est pas suffisant (y’a qu’à voir le débit 4G Bouygues inférieur à 1Mbits à mon bureau, pourtant à 5km de Lyon)



En plus la ville connaît aussi un vrai problème de saturation du réseau, que la migration vers les dernières normes permet de gérer, surtout dans les zones de passage (gares, zones commerciales…). Des endroits où passent aussi les résidents de zones blanches d’ailleurs, vu que ce sont des noeuds importants pour les transports (et à Lyon on connaît bien avec la gare, l’aéroport, l’autoroute “du Soleil”, les centres logistiques de St Quentin Fallavier…).

 

J’ajouterai par ailleurs qu’il semble admis que la 5G intéressera au début beaucoup plus les entreprises et l’IoT que le particulier, ce sera donc forcément les zones où ils se trouveront qui seront servies en premier, donc les villes métropolitaines ! A moins que l’automobile ne vienne mettre son nez dans tout ça avec un gros besoin de connexion permanente pour devenir autonome.

 

Et pour la partie fric, on équipe ceux qui financent le réseau d’abord, ça me semble pas si injuste. Je vois pas quelle entreprise va fonctionner dans l’autre sens, dépenser de l’argent qui sera rentable dans 10 ans puis aller chercher des abonnés qui le seront presque immédiatement.



Les  obligations de couverture des zones blanches il y en a dans les licences et d’ailleurs le New Deal s’y attarde particulièrement pour les renforcer. Peut-être pas parfaites, mais elles sont là et heureusement car s’il ne s’agissait que de rentabilité, il vaudrait mieux ne pas s’éloigner d’une agglomération.


Fréquences 5G : l’Arcep face aux choix techniques, un acteur unique envisageable

  • La disponibilité des fréquences dans la bande des 3,5 GHz

  • Deux choix techniques : synchronisation ou sacrifice 

  • Des avantages et des inconvénients dans les deux cas

  • L'heure des choix approche

  • Être à l'écoute de l'ensemble des acteurs concernés

  • Une procédure qui sera ouverte à tous... pas seulement aux opérateurs

  • Un acteur unique exploitant fréquences et réseau envisagé

  • Des acteurs du cloud pourraient débarquer

  • Quelle largeur de bloc faut-il pour de la bonne 5G ?

  • Pourquoi la procédure en outremer arrivera-t-elle après celle en métropole ?

  • Consultation ouverte jusqu'au 19 décembre, le bilan en 2019

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