Ce que prévoit la loi contre le démarchage téléphonique adoptée par l’Assemblée
Smells like opt-in spirit
Le 14 décembre 2018 à 15h40
11 min
Droit
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À une écrasante majorité, l’Assemblée nationale a adopté, jeudi 6 décembre, une proposition de loi « visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux ». Next INpact revient aujourd’hui sur les différentes mesures votées par les députés.
« Nos concitoyens sont unanimes pour dire que les appels intempestifs reçus à leur domicile représentent une véritable plaie », s’est justifié l’auteur de cette proposition de loi, le centriste Christophe Naegelen, dans l’hémicycle du Palais Bourbon. L’élu a toutefois souligné que ces coups de téléphone non désirés ne relevaient pas forcément du démarchage à proprement parler.
Il y a selon lui des « entreprises vertueuses » qui contactent tout simplement des personnes non inscrites au dispositif d’opposition Bloctel. Ou des sociétés « qui, de manière plus ou moins intentionnelle, sont dans l’illégalité en appelant les citoyens chez eux sans avoir « bloctelisé » leurs fichiers ».
Jusqu’à 40 % des appels indésirables s’avèrent carrément frauduleux, dans la mesure où ils invitent la victime à rappeler un numéro surtaxé.
« Nous sommes conscients que la situation actuelle n’est pas satisfaisante pour beaucoup de Français » a de son côté déclaré Agnès Pannier-Runacher. Sur le banc du gouvernement, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie a mis en garde les députés quant aux incidences que la proposition de loi de Christophe Naegelen pourrait avoir « sur les comportements et sur l’emploi ».
Le gouvernement a ainsi fait réécrire de nombreuses dispositions votées en commission, mercredi 28 novembre.
Jusqu’à 375 000 euros d’amende
Les rares dispositions n’ayant pas été modifiées concernent le durcissement des sanctions encourues par les démarcheurs qui sollicitent des personnes pourtant inscrites sur Bloctel – soit près de 4 millions d’individus, pour 8 millions de numéros de téléphone, fixe ou mobile. Les entreprises, qui s’exposent aujourd’hui à des amendes administratives de 75 000 euros, pourront désormais être réprimandées à hauteur de 375 000 euros.
Cette hausse prévaudra également pour les démarcheurs qui recourent à un numéro masqué, ou bien encore pour les sociétés qui vendent des fichiers contenant les numéros de personnes s’étant enregistrées sur Bloctel. Idem pour les entreprises qui prospectent par le biais d’automates (téléphoniques ou de courriers électroniques) sans consentement.
Le texte adopté la semaine dernière impose en outre aux professionnels de la prospection de purger de leurs fichiers les numéros de téléphone inscrits sur Bloctel « au moins une fois par mois ». Faute de quoi, et c’est là un changement important, ces sociétés s’exposeront désormais à des sanctions pouvant atteindre 375 000 euros d’amende. Quant à ceux qui démarchent des consommateurs de manière occasionnelle, ils seront tenus de procéder à une vérification « avant toute campagne ».
Pas d’interdiction formelle de recourir à des automates
L’exécutif s’est en revanche opposé à l’amendement, voté en commission, qui interdisait aux entreprises de recourir à des automates destinés à « vérifier la présence d’un consommateur à son domicile ou la bonne attribution du numéro appelé ».
« Le gouvernement comprend le mécontentement des consommateurs qui, dans certains cas, après avoir décroché pour répondre à un appel téléphonique, se voient raccrocher au nez », a déclaré Agnès Pannier-Runacher. Mais l’effet d’une telle réforme « serait désastreux » pour les professionnels de la prospection, a poursuivi la secrétaire d’État. Expliquant :
« Il s’agit plutôt d’un dysfonctionnement du système automatisé dont l’objectif est de rendre plus efficace le démarchage téléphonique. En effet, l’appel est activé par un automate et ce n’est que dans un second temps, une fois la personne connectée, que l’appel bascule sur un opérateur ; cela permet de lui faire gagner du temps – il le consacre à conduire des conversations et non à passer des appels – et donc de rendre les centres d’appel plus efficaces et plus productifs. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ces appels n’ont donc pas pour but la constitution de listes de numéros de consommateurs enrichies de certaines informations susceptibles d’être revendues à des entreprises réalisant des prospections téléphoniques. »
Christophe Naegelen a accepté de revenir sur ces dispositions, le gouvernement s’étant montré ouvert à de nouvelles discussions au fil de la navette parlementaire.
Obligation de respecter une charte, relative notamment aux horaires de démarchage
Certains parlementaires voulaient d’autre part interdire aux démarcheurs d’appeler durant certaines plages horaires (par exemple entre 19 h et 8 h). Leurs amendements ont tous été rejetés, mais le sujet pourrait être abordé dans le cadre d’une future « charte de bonnes pratiques », impérative pour les professionnels.
Le gouvernement s’y est vivement opposé – en vain, cette fois. « Une charte de bonnes pratiques, pour moi, est une charte à laquelle les entreprises adhèrent de manière volontaire. Elles peuvent en faire la publicité, ce qui est un moyen de créer un lien de confiance avec leurs clients. Or cela ne me semble pas compatible avec l’idée d’une obligation ou d’une réglementation à caractère normatif pouvant entraîner des sanctions », a notamment fait valoir Agnès Pannier-Runacher.
« Sans cette charte, a néanmoins prévenu Christophe Naegelen, une entreprise pourra démarcher un consommateur qui n’est pas inscrit sur Bloctel comme elle le souhaite, sans limite d’horaire, de durée, de fréquence ou de nombre d’appels. Or ne pas s’opposer à être démarché, ce n’est pas signer un chèque en blanc aux entreprises qui démarchent. Le consommateur qui accepte le démarchage peut légitimement vouloir qu’il soit encadré dans les limites de l’acceptable. »
Ce à quoi Agnès Pannier-Runacher a rétorqué : « Pour ma part, je défends les Français qui travaillent. Aujourd’hui, 58 000 personnes travaillent dans les centres téléphoniques à des activités de démarchage. C’est pourquoi il est important d’équilibrer cette approche du démarchage téléphonique. »
Cet argument a passablement agacé certains élus, dont le député Pierre Cordier (LR), auteur d’une précédente proposition de loi sur le sujet : « Encadrer le démarchage téléphonique ne revient pas à supprimer ces entreprises ; restreindre les horaires de démarchage n’empêche pas les employés d’aller travailler » a-t-il fait valoir.
Pointée du doigt par certains, la société Opposetel (qui gère Bloctel dans le cadre d’une délégation de service public) devrait faire l’objet d’une sorte d’audit. La proposition de loi adoptée la semaine dernière prévoit en effet que le gouvernement remette au Parlement un « rapport d’évaluation » à son égard.
Là encore, la majorité a été mise en défaut. Le gouvernement réclamait en effet un délai de douze mois (à compter de la promulgation de la proposition de loi) pour présenter ce rapport. L’Assemblée a toutefois adopté un amendement de Pierre Cordier ramenant ce délai à six mois.
De meilleures informations pour les personnes démarchées
Afin que les citoyens soient mieux informés de la nature commerciale d’un appel, les députés ont d’autre part souhaité que les démarcheurs fournissent davantage d’informations en début d’appel.
Ils devront ainsi indiquer (comme aujourd’hui) leur identité, l’identité de la personne pour le compte de laquelle l’appel est effectué, ainsi que la « nature commerciale » de celui-ci, mais désormais « de manière explicite ». Véritable nouveauté : il faudra que chaque sigle soit développé, et que toute personne démarchée se voit informée de la possibilité de s’inscrire gratuitement sur Bloctel.
L’Assemblée a par ailleurs décidé que les sanctions prononcées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) suite à des infractions en matière de démarchage téléphonique seraient rendues publiques « par défaut », dans une logique de « name & shame ».
« Rendre ces sanctions publiques peut, en effet, avoir un caractère dissuasif plus important que des pénalités financières, par l’effet potentiel sur l’image d’une marque ou d’une entreprise, s’est justifié Christophe Naegelen. Cela permettrait, en outre, d’accroître l’information du consommateur sur le respect du Code de la consommation par ces entreprises. »
Vers la suspension des numéros surtaxés frauduleux
Dans l’optique de lutter contre les fraudes impliquant des numéros surtaxés, la commission des affaires économiques avait souhaité faire peser de nouvelles obligations sur les opérateurs téléphoniques. L’idée : les inciter – voire les contraindre, dans certains cas – à bloquer un ou plusieurs numéros attribués à une même société, suite à des signalements (effectués notamment par l’entremise de la plateforme 33700).
Le gouvernement a cependant fait réécrire le dispositif en question, pour garantir sa conformité au regard du droit commercial.
Les opérateurs devront plus simplement préciser dans leurs contrats qu’il leur sera possible de suspendre « l’accès à un numéro d’appel ou de message textuel » dans différents cas de figure, par exemple « si aucun produit ou service réel » n’est accessible au numéro surtaxé en question, ou « si le produit ou service accessible à ce numéro fait partie de ceux que l’opérateur exclut au titre de ses règles déontologiques ».
En cas de problèmes réitérés, la société en cause pourra voir tous ses numéros surtaxés suspendus.
De plus, la DGCCRF pourra saisir la justice, éventuellement en référé, afin d’obtenir « toutes mesures proportionnées propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage causé par un service à valeur ajoutée ». L’ensemble des opérateurs pourrait dans ce cadre se voir contraint de suspendre un numéro surtaxé.
Une réforme jugée trop timorée par certains
La proposition de loi de Christophe Naegelen a finalement été adoptée à une très large majorité : 79 voix « pour », une seule « contre ».
« Vous n’allez pas assez loin », a toutefois prévenu Pierre Cordier, qui plaidait notamment pour l’introduction d’un système dit d’opt-in (où seules les personnes ayant donné leur accord pour être démarchées auraient pu l’être).
« La prospection téléphonique est le seul système de démarchage où le consentement par défaut du consommateur est admis » a déploré le parlementaire. « Le droit d’opposition et le dispositif Bloctel ne sauraient constituer une protection suffisante, parce que de nombreux citoyens ne sont pas informés de leurs droits ou sont découragés par les démarches à accomplir, mais aussi parce que Bloctel est inefficace. Son entrée en vigueur n’a pas mis fin aux appels intempestifs chez les particuliers qui s’y sont inscrits, et 81 % des Français estiment que ce dispositif ne fonctionne pas. »
Fait plutôt rare : l’élu Les Républicains a été rejoint par François Ruffin, du groupe La France Insoumise. L’intéressé a notamment regretté que l’Assemblée reste « au milieu du gué ».
À la veille du vote, plusieurs associations (parmi lesquelles figuraient l’UFC-Que Choisir, Familles de France ou encore la CLCV) avaient exhorté les députés à préférer un système d’opt-in, « dans la logique [du] RGPD ».
La majorité n’en a toutefois pas voulu. Tout comme Christophe Naegelen d’ailleurs. « L’opt-in n’aurait pour effet que de sanctionner les entreprises vertueuses, avec de graves conséquences sur l’emploi », s’est justifié l’intéressé. « Un tel système serait très difficile à mettre en œuvre », a poursuivi le député. Avant d’ajouter : « Surtout, il ne résoudrait rien, car les entreprises faisant du démarchage de manière illégale continueraient à le faire », sans parler de la vraisemblable « fuite des centres d’appel à l’étranger ».
« L’opt-in supprime de fait le démarchage téléphonique » a de son côté soutenu Nicolas Démoulin (LREM). « Le rôle des plateformes doit être encadré et les appels frauduleux doivent être bloqués et pénalisés, mais nous devons aussi préserver nos emplois. »
François Ruffin a quoi qu’il en soit jugé le texte de Christophe Naegelen « très nettement insuffisant ». « Vous proposez des mesurettes », a-t-il notamment lancé.
La proposition de loi a été transmise au Sénat, où il faudra attendre qu’elle puisse être inscrite à l’ordre du jour.
Ce que prévoit la loi contre le démarchage téléphonique adoptée par l’Assemblée
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Jusqu’à 375 000 euros d’amende
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Pas d’interdiction formelle de recourir à des automates
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Obligation de respecter une charte, relative notamment aux horaires de démarchage
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De meilleures informations pour les personnes démarchées
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Vers la suspension des numéros surtaxés frauduleux
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Une réforme jugée trop timorée par certains
Commentaires (23)
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Abonnez-vousLe 14/12/2018 à 21h44
Il y aurait pourtant une méthode efficace mais trop difficile à mettre en oeuvre, qui serait qu’un FAI permette à l’usager de ne PAS accepter d’appels venant de l’étranger, avec une petite option dans la section Téléphonie de son abonnement.
Le gros des centres d’appel étant à l’étranger, ne resterait alors que les « virtueuses » (hum…) françaises pour nous les briser. Ce qui là ferait peut-être de l’emploi, car obligé de relocaliser.
Sauf que les numéros apparaissant sur les écrans de téléphone sont… français, même venant de Madagascar. Je ne vois donc pas comment ça pourrait se faire.
Le 15/12/2018 à 09h19
tu te réponds à toi même .. :o les call center bien qu’à l’étranger affichent des numéros français , 09 03 01 ( pas eu de 04 et 02 encore )
bon parfois j’ai eu Italie pour me vendre de l’huile d’olive :o
Le 15/12/2018 à 11h06
J’avais posté ça en espérant que quelqu’un me contredise et me donne une solution similaire " />
Le 15/12/2018 à 12h00
en tout cas, pour les arnaques aux numéros surtaxées, il était temps !
petite anecdote : suite à un appel manqué, j’ai recherché le numéro en question sur internet. Je suis tombé sur un témoignage racontant ceci : une voix féminine commence à expliquer pourquoi elle appelle,
sur fond de bruit de bureau, et s’interrompt disant “vous m’entendez?”,
avant d’être coupée. C’est évidemment une arnaque, destinée à faire
rappeler un numéro surtaxée. Or, j’avais eu le même appel quelques jours avant l’appel manqué. Le numéro était connu, répertorié sur des sites de dénonciation d’arnaques, et continuait à appeler en toute impunité. Un autre site permettant de retrouver l’origine des appels indiquait que l’appel était passé depuis la France.
Reste à savoir si la justice se donnera les moyens d’appliquer la loi. Par ailleurs, suspendre les numéros, c’est bien, identifier les auteurs de l’escroquerie (c’est bien de cela qu’il s’agit) et les poursuivre, ce serait encore mieux…
Le 15/12/2018 à 17h49
Mais si, des numéros en 05 xx xx xx xx avec opérateurs étrangers, ça m’arrive assez fréquemment.
Le 15/12/2018 à 23h39
« Sans cette charte, a néanmoins prévenu Christophe Naegelen, une entreprise pourra démarcher un consommateur qui n’est pas inscrit sur Bloctel comme elle le souhaite, sans limite d’horaire, de durée, de fréquence ou de nombre d’appels. Or ne pas s’opposer à être démarché, ce n’est pas signer un chèque en blanc aux entreprises qui démarchent. Le consommateur qui accepte le démarchage peut légitimement vouloir qu’il soit encadré dans les limites de l’acceptable. »
Woooow cette novlangue de compét’ !
Le 16/12/2018 à 00h50
IIl y a une différence technique entre numéro affiché (paramètre de l’appel) et le numéro réel de la source, qui est immuable et indispensable pour le routage des appels au niveau du protocole lui-même. Les FAI disposent de ces informations, et de fait la solution proposée par TheKillerOfComputer est techniquement réalisable. Et sans grandes difficultés ni gros coût d’implémentation selon moi puisque tout est automatisable…
Le 16/12/2018 à 02h16
même sur de la VOIP ? ou sur un IPBX si tu préfères .. ? j’ai un doute à moins de bloquer les IP marocaine ou autres ça risque d’être tendu politiquement
Le 16/12/2018 à 09h41
“youpi”…l’amende passe de 75 000 à 375 000 E. !
(oui…mais elle n’était, déjà AV. , rarement* appliquée) ! " />
* pas ?
Le 16/12/2018 à 14h33
Le 16/12/2018 à 14h35
Le 16/12/2018 à 14h36
Le 16/12/2018 à 14h36
.
Le 17/12/2018 à 08h09
Bonne question en effet… c’est pas dit que dans ces cas là ça rende le filtrage complexe. Mais je présume que ça n’en reste pas moins impossible. Sauf si ça nécessite du DPI je serais favorable à l’instauration d’un tel filtrage.
D’un autre côté, les paquets, même VOIP qui sont routés vers le téléphone de l’abonné sont déjà bien identifiés par le FAI et par la “box” Internet de l’abonné(e). Donc ces paquets sont bel et bien filtrables.
Le 17/12/2018 à 10h11
Le démarchage politique par téléphone de 2017 n’a choqué personne ? Curieux…
On a pourtant eu droit à la première élection où un candidat s’est permis d’appeler sur tous les fixes des français, ajoutant du temps parole non comptabilisé. Mais il est vrai qu’avec la triche de la loi Urvoas en 2016, qui a changé l’égalité de temps de parole entre candidats en équité merdique, ces braves gens qui se soucient tant de nos téléphones ne sont plus à une trahison prêt des principes républicains.
Le 17/12/2018 à 13h04
Le 14/12/2018 à 16h11
Je suis en complet accord avec Pierre Cordier. bloctel ne marche pas.
Et je pense que c’est parce qu’il n’y a pas assez de sanctions. L’amende à 75 000 € devrait déjà être dissuasive (elle peut être répétée tous les mois). Il faut donc augmenter le nombre de personnes qui traitent les signalements et systématiser les sanctions.
J’ai eu le même raisonnement que l’UFC/que choisir : l’absence d’opt-in est contraire au RGPD.
Quant à la secrétaire d’état qui accepte que l’on emmerde les gens chez eux parce que ça fait des emplois, elle devrait militer pour la vente libre de drogues ou le statut d’autoentrepreneur-voleur. J’oublie sûrement plein d’autres activités rémunératrices.
Le 14/12/2018 à 16h15
C’est dommage, bloctel niveau technique pas de soucis mais aucun suivit des plaintes.
s’il y avait plus de moyens au niveau personnel traitant les plaintes, bloctel fonctionnerait.
Le 14/12/2018 à 17h06
Le 14/12/2018 à 18h20
Pour ma part, je défends les Français qui travaillent sont payés pour emmerder les autres.
Fixed " />
Pourquoi interdire la prostitution si on suit le même raisonnement du chantage à l’emploi? C’est 400 000 emplois indélocalisable en Allemagne " />
Le 14/12/2018 à 19h31
Quelqu’un a le ou les n° de domicile d’agnès qu’elle se fasse démarché par ces gens qui travaillent ? " />
Le 14/12/2018 à 19h34
Il le consacre à conduire des conversations et non à passer des appels
Que c’est beau " />" />" />
Le 14/12/2018 à 19h59
Moi je propose qu’on légalise le meurtre et qu’assassin devienne un métier légal.
Ça fait des emplois, et avec les victimes ça fait des postes de travail qui se libèrent, ou des chômeurs / vieux en moins, on y gagne de tous les côtés !