Coronavirus : Cédric O lance « un appel aux entreprises de la tech »
Grandes manœuvres à Bercy
Le 10 mars 2020 à 14h48
5 min
Droit
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Demain, les marketplaces sont invitées à Bercy pour lutter contre les arnaques en ligne et les pratiques commerciales trompeuses sur fond de coronavirus. En parallèle, Cédric O lance un appel aux entreprises de la tech pour qu’elles mettent leurs services à disposition. Interview du secrétaire d’État au Numérique.
Vous avez convié les marketplaces à Bercy demain. Qu’attendez-vous d’elles ?
La réunion fait suite à la mobilisation lancée voilà plusieurs jours : ce que nous constatons est que ces périodes de crise sont propices aux arnaques, certains jouant sur les peurs et les inquiétudes des gens. On voit se développer un certain nombre de publicités pour des médicaments miracles, ce qui pose des problèmes.
Au mieux, ils ne sont pas efficaces ou jamais livrés, au pire, il peut s’agir de médicaments contrefaits qui peuvent poser des problèmes de santé publique. On voit également un certain nombre de personnes qui cherchent à vendre des masques, périmés ou à des tarifs exorbitants. Le but de la réunion est de travailler avec les places de marché, mais aussi les pharmacies en ligne, particulièrement sur ces questions.
Beaucoup de mesures ont été prises par les plateformes elles-mêmes, je pense en particulier à LeBonCoin avec l’interdiction des annonces pour les masques. On veut faire le point sur ce qu’elles voient, ce que nous nous constatons et les éventuelles coopérations à prendre ensemble.
Qui est invité exactement ?
La FEVAD, LeBonCoin, Amazon, Cdiscount ou encore eBay. Nous avons convié également les moteurs de recherche puisque se pose la question du référencement de ces offres.
Avec la crise actuelle, comment allez-vous accompagner ou promouvoir le télétravail ?
Un certain nombre d’entreprises du numérique, notamment françaises, se mobilisent pour offrir des solutions souvent de manière gratuite dans cette période un peu difficile. Je pense à Doctolib ou à Qare dans la téléconsultation ou à Klaxoon, en matière de travail collaboratif à distance.
Pour notre part, nous souhaitons lancer un appel aux entreprises de la tech pour qu’elles fassent cet effort-là : mettre leur service à disposition. C’est une période où effectivement, on peut escompter un développement extrêmement rapide des outils numériques de travail ou de relation à distance. Ces outils étaient déjà disponibles depuis quelque temps, mais par la force de choses leur adoption va s’en trouver accélérée. C’est aux entreprises de se mobiliser, se mettre en ordre de marche.
Ce que nous allons faire, c’est essayer de référencer, cataloguer ces offres particulières. On ne va promouvoir que celles qui font un geste de mise à disposition gratuite.
Ce matin, vous avez aussi réuni les organisations professionnelles de la FrenchTech pour faire un point...
J’ai réuni France Digital, Syntech, Tech’In et CroissancePlus. L’objet était d’un, de faire le point sur les mesures annoncées par le gouvernement à destination des entreprises pour faciliter leur trésorerie ou leur gestion de la crise.
Je pense à l’étalement des charges sociales et des charges fiscales, au chômage partiel. Je leur ai fait part aussi d’adaptations spécifiques aux startups, par exemple pour bénéficier du chômage partiel, il faut un accord du comité d’entreprise. Or, souvent dans ces structures, qui par essence ont crû assez vite, nombre d’entre elles n’ont pas encore de comité. On assouplit, on traitera ces règles au cas par cas pour qu’évidemment ce ne soit pas rédhibitoire.
Ensuite, l’objet a été d’aider à la communication. C’est souvent une population assez éloignée de la communication publique. Nous allons nous-mêmes mettre en places des sessions live de questions et réponses avec les administrations de manière hebdomadaire, des permanences spécifiques à travers chaque centrale à Station F.
Enfin, ce fut l’appel à leurs contributions.
Quelles sont les inquiétudes du secteur ?
Les startups sont souvent sur financement privé, elles ne sont pas touchées par les fluctuations boursières. Il n’y a pas d’inquiétude généralisée, mais sectorielle, en particulier dans le tourisme et la restauration où, là, les startups peuvent être très fortement impactées, à l’image du secteur avec des baisses du chiffre d’affaires de l’ordre de 40 à 50 %.
Il y a aussi un début de vigilance sur le B2B où les entreprises clientes peuvent avoir la tentation de décaler éventuellement les paiements. Le médiateur des crédits et celui des entreprises se mobilisent. Pour le moment nous n'en sommes qu’au début, et l’idée a été de faire en sorte qu’elles puissent nous remonter les alertes qu’elles verraient émerger.
Suite à cette crise, avez-vous déjà des pistes de réforme sur le prochain projet de loi de finances rectificative ?
On n’en est pas là, à ce stade, on ne parle pas de législatif. Nous regardons si les mesures de facilitation, de report de charges, d’annulation d’impôt pour les cas les plus critiques se mettent bien en place. On adaptera en fonction de la criticité du sujet.
Coronavirus : Cédric O lance « un appel aux entreprises de la tech »
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Vous avez convié les marketplaces à Bercy demain. Qu’attendez-vous d’elles ?
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Qui est invité exactement ?
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Avec la crise actuelle, comment allez-vous accompagner ou promouvoir le télétravail ?
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Ce matin, vous avez aussi réuni les organisations professionnelles de la FrenchTech pour faire un point...
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Quelles sont les inquiétudes du secteur ?
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Suite à cette crise, avez-vous déjà des pistes de réforme sur le prochain projet de loi de finances rectificative ?
Commentaires (37)
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Abonnez-vousLe 12/03/2020 à 19h18
De toute façon tout dépend de comment les gens sont.
Des boites que j’ai connu, ils préconisent en général 2 jours grand max de télétravail. Après, pour l’aspect social du travail, il y a les espaces de co-working qui ont un intérêt. Ceux-ci peuvent aussi être exploités par des télétravailleurs, notamment quand leur habitation n’est pas adaptée (pas de pièce dédiée, ou pas de bureau adapté, distractions fortes, etc). Après ça a forcément un coût pour l’employeur cette solution.
Des retours d’équipes de prod placées en télétravail par précaution, c’est assez difficiles pour elles à gérer d’ailleurs. L’orga est mauvaise, chacun est dans son coin et ils n’utilisent que des chats du type Hangout (la boîte est maquée avec Google corps et âme) ce qui est très vite limité et agaçant. Ils ne sont clairement pas habitués et ça engendre des pertes.
On verra si la notre se fait mettre en quarantaine aussi, mais en y réfléchissant on s’est dit qu’on se mettra surement sur un Discord ou équivalent pour rester facilement en contact.
Le 13/03/2020 à 10h00
C’est dans ce genre de circonstances que certaines façades tombent comme le sempiternel “ici, on ne fait pas de différence entre les internes et les prestas”. 25 ans que j’entends ça.
Tous des menteurs.
Le 16/03/2020 à 14h39
Actuellement j’ai vu que le télétravail était définitivement impossible à mon taff, en dehors des chefs.
Notre travail ne permet pas un accès distant et donc on va rester en local (avec à la limite peut-être un hébergement sur place).
Le 10/03/2020 à 15h06
Yeah Klaxoon pour le collaboratif à distance
! " />
Le 10/03/2020 à 15h12
La loi a changé : désormais le télétravail est de droit si le salarié le demande, à moins que l’employeur y oppose un refus motivé.
Le 10/03/2020 à 15h13
Nous on l’a pas attendu : Framasoft(passage de 2 000 à 16 000 chambres de visio-confs par jour, on a migré sur un serveur plus costaud " /> )
Le 10/03/2020 à 15h22
Le manque de confiance des managers dans leurs subordonnées. Ils pensent qu’ils ne seront jamais productif chez eux. Mais quand je vois le temps qu’on perd dans les open space pour des raisons divers, je pense que c’est limite pire.
Le 10/03/2020 à 15h33
Ici petite PME, télétravail interdit, mais infra préte. J’attends toujours le moindre argument.
Le 10/03/2020 à 15h38
C’est d’autant plus discutable qu’au moins une étude avait montré que les gens avaient tendance à travailler plus longtemps en télétravail qu’en présentiel… (source. Pas celle que j’avais lue mais plus récente et conclusions semblables)
Le 10/03/2020 à 15h43
Dans ma société de 10k personnes, on a une infra d’accès à distance. Mais elle n’est pas taillée (license + hardware) pour supporter le fait que TOUS les employés soient en télétravail en même temps.
Ce n’est pas la même chose d’avoir 250 personnes en moyenne connecté, avec des pics à 400. Et tout d’un coup passer à plusieurs milliers. Il faut commander du hardware, acheter des licenses, avoir l’intégrateur pour tout installer. Cela ne se fait pas en deux semaines.
Le 10/03/2020 à 16h32
Le 10/03/2020 à 16h50
Article L1222-9 du code du travail. A défaut d’un accord collectif ou d’une charte. L’employeur doit motiver le refus.
Cela peut donc dépendre de la convention collective.
Après, ce n’est pas très clair, comme souvent dans les nouveau textes dû aux modifications du CT. Le droit, hors un accord ou une charte est limité aux travailleur handicapés (et le refus doit être motivé). Dans le cas d’un employé lambda, il faut motiver le refus en cas de demande conforme à l’accord où à la charte. Mais rien s’il n’y a ni accord ni charte.
La première chose est donc de vérifier si la convention prévoie quelque chose. Cela m’étonnerait. Ensuite de faire la demande par écrit, un mail fera l’affaire, et de demander une réponse par écris.
Une autre solution serait de contacter le représentant du personnel et de lui demander de mettre se sujet à l’ordre du jour d’une réunion du CSE. La réponse sur le point doit figurer au PV de la réunion. L’idée étant la mise en place d’une charte.
Par contre, pour vendredi (au hasard) ça va être un peu court.
Le 10/03/2020 à 17h05
La bande passante ça va en général.
Ce qui sors sur le proxy en temps normal est souvent plus petit que ce qui rentrera.
Par contre vu qu’on fait du full tunneling, plus d’internet, ou très dégradé. Car QOS du proxy en dessous du VPN.
Le 10/03/2020 à 17h05
Framasoft au top !!
Le 10/03/2020 à 17h06
Le 10/03/2020 à 20h51
Et le télétravail à plein temps obligatoire tant que durera l’épidémie, c’est légal ?
Le 10/03/2020 à 21h41
Nous on a plein de demandes client pour monter des infra de débordement (type citrix + aws/azure) pour assurer le surplus temporaire de leur infra. Un peu tard pour se réveiller, c’est le branle bas de combat.
Le 11/03/2020 à 06h18
L’employeur étant responsable de la sécurité de son personnel, il est donc en capacité de prendre toutes les décisions qui vont en ce sens.
Et se pointer sur son lieu de travail alors qu’une mesure de ce genre est en place peut être considéré comme une faute grave.
Après, c’est aux Prud’Homme de juger du bien fondé de l’action. De la même manière qu’un employé utiliserait son droit de retrait pour ça et que l’employeur ne serait pas d’accord.
Le 11/03/2020 à 06h45
Le 11/03/2020 à 07h53
Mon employeur est très motivé pour surtout ne pas en discuter.
Par ailleurs, il faut les outils «qui vont bien.» Quand tout est sous Windows et que la SI ne connait rien d’autre, tu trouves le bec dans l’eau quand chez toi tu as un autre OS.
Enfin, les moyens sont donnés à certaines personnes seulement (merci au refus des managers.)
Par ailleurs, je me demande également qui sont ces télétravailleurs constamment interrogés, ils sont légions. Mon boulanger, mon boucher et mon maraicher voudrait bien aussi télétravailler, il parait qu’il n’y a pas encore de solution ; que fait le gouvernement ?" />
Le 11/03/2020 à 08h20
Et après on reprochera aux gens de se servir du service, qu’il devient trop centralisateur, et qu’il doit fermer pour ne pas plus grossir…
Le 11/03/2020 à 08h23
Merci pour ces informations, je verrais si j’ai assez envie d’emmder mon monde…
Le 11/03/2020 à 08h42
Le 11/03/2020 à 09h11
Beaucoup avaient cette impression chez nous avant que la direction ne soit transparente. On limite car ça coûte cher.
Il faut beaucoup plus de PC portables que de raison, des licenses, une infra VPN/Citrix qui va bien, etc.
Le 11/03/2020 à 09h16
Chez mon ancien employeur (~10 000 employés), la migration vers des ordinateurs portables a commencé dès 2010-2012, tous Windows évidemment, avec inclusion d’un VPN pour pouvoir travailler à distance (notamment accès aux recherches scientifiques et aux serveurs de l’intranet). Pour les fixes (aussi sur Windows), il y avait un bureau virtuel accessible depuis n’importe quel navigateur (quel que soit l’OS). C’était moins confortable, mais du coup tu pouvais toujours accéder à tous tes documents (qui avaient été en 2013 migrés vers l’intranet, avec une synchronisation automatique entre les documents et l’intranet, de sorte que c’était à peu près transparent pour les utilisateurs [à peu près car les documents sauvegardés dans les endroits exotiques n’étaient pas synchronisés - ce qui permettait à tout le monde de conserver ses fichiers perso’, notamment la musique, sans gonfler les serveurs inutilement]).
Par contre le télétravail n’était pas systématique, et malgré une infrastructure bien rodée et une équipe IT réactive, je serais curieux de voir comment ça se passerait si tous ceux qui le peuvent passaient en mode télétravail.
Le 11/03/2020 à 09h21
Le 11/03/2020 à 09h27
Le 11/03/2020 à 09h50
Pour info, est-ce que ça t’embêterai de nous dire quels choix vous avez fait concernant le VPN/Téléphonie pour que tout tourne bien ?
Le 11/03/2020 à 10h51
Le 11/03/2020 à 12h13
Pas besoin de ça pour rien foutre pour certain, t’inquiète.
Le 11/03/2020 à 13h15
Le 11/03/2020 à 13h21
Chez nous nous sommes tous sur PC portable. C’est donc ce PC qui est utilisé, et non le perso. Il y a une clef VPN (code rotatif) pour la connexion au réseau de la boite, ainsi qu’un logiciel pour rediriger le téléphone en micro/casque.
C’est à peu près nos équipements, mais pas pour tout le monde. Le tech de base à un desktop et si on pouvait attacher les deux au pied du bureau, on le ferait probablement.
Et pour en revenir au télétravail (mot banni du vocabulaire d’entreprise par ici) avec un collègue on en plaisante, lui MacOS, moi LMDE. Et ici windows pour se protéger des pirates." /> c’est l’ANSSI et la DGA qui l’ont recommandé.
Le 11/03/2020 à 13h48
Cela fait partie des trois questions qu’il faut se poser avant de prendre une décision :
Les deux premières questions semblent essentielles, la troisième est la plus importante et peut arriver à une réponse qui rend la première impossible. Un exemple : 1. une dame qui veut que son mari, commercial itinérant soit plus souvent à la maison. 2. elle est prête à divorcer. Du coup le mari change de travail pour un boulot à côté de chez lui et passe toutes les soirées à la maison. 3. Il est tous les jours à la maison, ils ne se supportent plus et divorcent.
Votre excellente remarque porte sur la troisième question. Si j’obtiens ce que je veux, j’aurai emmerdé mon monde et je ne sais pas si je veux gérer les conséquences qui en découlent.
Bonne journée.
Le 11/03/2020 à 17h07
En fait si, l’employeur peut obliger le télétravail en cas de risque majeur justifié. Cela fait partie des ordonnances Macron passées en 2017 qui citent explicitement le risque épidémique dans les conditions.
C’est l’article L1222-11 du Code du Travail qui indique :
En cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d’épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire pour permettre la continuité de l’activité de l’entreprise et garantir la protection des salariés.
NOTA : Conformément à l’article 40-VII de l’ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017, pour les salariés dont le contrat de travail conclu antérieurement à ladite ordonnance contient des stipulations relatives au télétravail, sauf refus du salarié, les stipulations et dispositions de l’accord ou de la charte mentionnés à l’article L. 1222-9 du code du travail, issu de ladite ordonnance, se substituent, s’il y a lieu, aux clauses du contrat contraires ou incompatibles. Le salarié fait connaître son refus à l’employeur dans le délai d’un mois à compter de la date à laquelle l’accord ou la charte a été communiqué dans l’entreprise.
Et dans le cas où le salarié ne respecte pas cette disposition, il peut s’exposer à une sanction disciplinaire puisque mettant potentiellement en danger sa propre santé et celle de ses collègues.
Et inversement, si tu t’estimes en danger pour ta santé tu peux demander le télétravail et l’employeur doit motiver son refus si jamais c’est le cas.
Sinon, dans les situations ordinaires, l’aménagement du télétravail reste basé sur du volontariat et des accords d’entreprise. Et bien évidemment, il faut que le métier s’y prête dans tous les cas.
Le 12/03/2020 à 18h04
Mais il y a également la disparition de toute vie sociale en cas de télétravail.
C’est beaucoup moins motivant de sortir rejoindre ses collègues (surtout si il fait déjà nuit 50% de l’année) quand certains vont avoir une heure ou plus de trajet et qu’on est encore en pyjama sur son canap.
Et puis plus de discussion, plus d’informations importantes mais sur des trucs qu’on ne suit pas, manger seul tout les midi lol et donc plus de resto ou de bar, de quoi déprimer et ne plus bosser en une semaine.
Le 10/03/2020 à 14h52
Oui enfin c’est bien beau de vouloir promouvoir le télétravail, mais sans obligation de l’État beaucoup d’entreprises ne feront rien. Dans ma boîte (française, plusieurs milliers d’employés), le matériel est prêt depuis des années pour le télétravail (Skype, VPN, ordinateurs portables, etc.), mais il est interdit sauf raisons exceptionnelles. Y compris dans cette période de coronavirus, malgré le fait qu’on ait déjà eu un cas de Coronavirus dans le groupe.
Le 10/03/2020 à 14h54
Ils ont des arguments sur l’interdiction ? C’est bizarre d’interdire quand on a l’infra ^^,
De notre côté pas de soucis pour télé-travailler, mais on est qu’une 20aine :)