Si le smartphone fait désormais partie de notre quotidien, parfois dès le plus jeune âge, il a fallu des dizaines d’années pour en arriver là. Du déploiement des réseaux aux premiers appareils permettant d’échanger des messages, des débuts d’Itinéris à l’arrivée de Free Mobile et la guerre des prix, les choses ont bien changé.
Chaque décennie ou presque, la téléphonie mobile a évolué avec une nouvelle génération de réseau et donc de terminaux. Si l’arrivée de la 3G pour le grand public en 2004 a été une première révolution concernant l’usage des données et de l’Internet mobile, ce n’était pas la première tentative du genre.
Elle était d’ailleurs loin d’être parfaite, notamment au niveau des débits proposés. La technologie dite 4G est ensuite arrivée pour changer la donne à partir de 2012, alors que 2020 devrait être incontestablement l’année de la 5G, promettant de tout nouveaux usages que ce soit pour les particuliers ou les entreprises.
Mais dans cette course à l’évolution, une question se pose : quid de la couverture et de l’accès à ces nouvelles technologies par le plus grand nombre, alors que les zones blanches sont encore nombreuses ? Même si, officiellement, la 4G couvre 99 % de la population française – mais pas du territoire.
Le bon vieux temps des pagers et du Bi-Bop à 1 890 francs
Les moins jeunes se souviendront certainement qu’appeler en mobilité était déjà assez rare dans les années 1990. À cette époque, c’était plutôt les pagers (Tam-Tam, Tatoo et Kobby) qui faisaient en effet fureur dans les cours de récréation.
Ces petits boîtiers ne permettaient que de recevoir un message numérique ou alphanumérique suivant les modèles. Il fallait ensuite trouver une cabine ou un téléphone fixe pour rappeler son correspondant, car il n’était pas non plus possible de répondre par message. C’est un peu l’ancêtre du SMS... mais à sens unique.
Leur principal et grand concurrent de l’époque s’appelait Bi-Bop, l’ancêtre du téléphone portable commercialisé de manière expérimentale à Strasbourg en 1991, puis à Paris en 1993. Ce terminal était capable d’envoyer et de recevoir des appels, à condition de se trouver dans la zone de couverture d’une borne qui n’opérait que sur 100 à 200 m de rayon seulement. Celles-ci étaient identifiées par un bandeau de couleurs bleu, blanc et vert.
Contrairement à la téléphonie mobile actuelle, il n’était alors pas possible de changer de cellule en cours de communication. Une limitation qui lui valut le surnom de « cabine téléphonique transportable ». Le terminal coûtait 1 890 francs à son lancement (soit un peu moins de 300 euros après une conversion bête et méchante).
Sans compter les communications. Celles-ci étaient facturées au « tarif normal » de l’époque majoré de 83 centimes (de franc) par minute, auxquels il fallait encore ajouter un abonnement mensuel de 54,50 francs de l’époque.
La 2G prend son envol à la fin des années 1990
Pendant ce temps, le GSM (2G) prenait de l’ampleur et a rapidement renvoyé les pagers et Bi-Bop, dont le réseau est arrêté en 1997, au placard. Initialement proposés sous la forme d’un abonnement avec les communications à payer en plus, les forfaits sont rapidement arrivés via Bouygues Telecom en 1996.
La formule de base coûtait alors 240 francs (environ 36 euros) avec 3 h de communication, mais uniquement dans un rayon de 100 km autour du lieu d’appel. Au-delà, la minute était facturée 2 francs en heure pleine et 1 franc en heure creuse. Innovation commerciale de l’époque : la consultation du répondeur était gratuite et illimitée, « une première en France ».
En 1999, l’opérateur est également le premier à lancer un forfait avec des appels illimités le week-end : le fameux Millenium. SFR avait répliqué (trop ?) rapidement, ajoutant les appels illimités le soir à partir de 20 h, pour 250 francs par mois. Si le succès avait été immédiat, ce n’était pas le cas pour le réseau qui était en saturation régulière à partir de 20 h.
Vingt ans plus tard, les forfaits avec appels illimités toute la journée sont devenus la norme. À travers le temps, diverses tentatives se sont succédé chez les opérateurs télécom. Par exemple, Bouygues Telecom proposait des communications « gratuites » en échange de publicité pendant vos conversations, Ten Mobile permettait d’accéder à MSN et aux emails en illimité dans ses forfaits (les autres services étaient décomptés), YouTube était en illimité chez SFR/RED (soulevant de nombreuses questions sur la neutralité du Net), Prixtel (Blu) lançait un forfait 4G « gratuit » contre de la pub, etc.
Face à la croissance du secteur, l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) est mise en place pour jouer le rôle de gendarme et de régulateur en 1997. Elle deviendra ensuite l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) que l’on connaît aujourd’hui.
Avant la 3G : la 2,5G/2,75G, puis le WAP
La 2G connaîtra pour sa part deux évolutions avec le GPRS (General Packet Radio Service, parfois appelé 2,5G) et EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution, ou 2,75G) avec un débit jusqu’à... 384Kb/s. Avant la 3G (UMTS), le WAP permettait d’accéder à Internet, avec de nombreuses limitations.
En 2000, dans sa douzième lettre, l’ART expliquait que ce « protocole adapt[ait] l’Internet aux contraintes des téléphones mobiles via un format de contenu approprié (WML) ». La neutralité du net était bien loin. Le lancement de cette technologie par France Télécom avait été l’occasion d’un procès de la part de ses concurrents pour délit d’entrave à la concurrence.
En 2000, le tribunal de commerce rendait un jugement expliquant qu’Orange pouvait commercialiser ces téléphones mobiles, à condition que le client puisse choisir un fournisseur d’accès à Internet « moyennant quelques manœuvres simples ». Le régulateur prévoyait alors que « de nouveaux débats ne manqueront pas de survenir d’ici l’introduction de la 3G »...
Il ne pensait certainement pas si bien dire tant ils étaient nombreux sur la 3G et la 4G, et cela commence même sur la 5G.
Le (très) long chemin de l’attribution des quatre licences 3G
En 2001, pour la procédure d’attribution des licences de troisième génération mobile (3G), deux sociétés seulement déposent un dossier et obtiennent des fréquences : SFR et France Télécom. L’ART ne voit pas d’un très bon œil la présence de deux acteurs seulement, alors qu’il y avait quatre places à prendre. L’autorité lance un deuxième appel à candidatures...
Finalement, une seule licence supplémentaire sera accordée en 2002 à Bouygues Telecom qui était alors le « trublion » de ce marché. Une situation concurrentielle à trois acteurs... en apparence. Au milieu des années 2000, l’affaire du « cartel des mobiles » arrive à son terme avec plus de 500 millions d’euros d’amende pour Bouygues Telecom, Orange et SFR.
En cause, une entente entre 2000 et 2002 et des échanges d’informations stratégiques et confidentielles entre 1997 et 2003. Après des pourvois en appel et en cassation, l’affaire est définitivement terminée en 2012, soit sept ans après avoir débuté. Il faudra ensuite attendre 2009 pour que la procédure d’attribution de la dernière licence 3G restante soit lancée par l’Arcep, remportée cette fois-ci par la société Free Mobile.
Ce quatrième opérateur a permis de donner un véritable coup de pied dans la fourmilière avec une baisse significative de la facture moyenne des clients, mais également une augmentation importante du nombre de forfaits sans engagement, alors que la norme était encore aux smartphones au paiement étalé sur 12 à 24 mois.
Une forme de crédit (à prix fort) ne disant pas son nom, qui était aussi une manière de s’assurer la fidélité des clients sur le long terme pour limiter le « churn ». Free a lancé son forfait à 19,99 euros par mois avec les appels, SMS et MMS illimités, ainsi que 3 Go de 3G début 2012. À titre de comparaison, fin 2012 un abonnement du même acabit, mais avec 1 Go de data, était facturé 37,90 euros par mois chez B&You (Bouygues Telecom) et 39,90 euros par Sosh (Orange).
Après l’annonce de Free Mobile, le premier s’est aligné (3 Go pour 19,99 euros par mois), tandis que le second baissait son tarif de 15 euros par mois du jour au lendemain, pour arriver à 24,90 euros avec uniquement 1 Go de data.
La 3G permettait de grimper jusqu’à 1,9 Mb/s, mais elle connaîtra elle également plusieurs évolutions avec le HSPA (H), HSPA+ (H+) et DC-HSPA+ (dual carrier). Les débits grimpent alors en flèche avec respectivement des valeurs de 14,4 Mb/s, 21 Mb/s et 42 Mb/s. C’est aussi le début d’une guerre commerciale qui va s’aggraver au fil des années.
Pour bien marquer les esprits, les équipes marketing n’ont d’ailleurs pas hésité à dénigrer leurs réseaux 3G pour vanter la 4G et afficher une croissance des débits plus importante qu’elle ne l’a été en réalité.
Aura-t-on la même chose avec la 5G ? Il faudra attendre 2020 pour le savoir…
2011 pour la 4G, avec un lancement dès 2012
La 4G arrive en 2011, d’abord avec des enchères pour les fréquences de 2,6 GHz, puis celles sur les 800 MHz. Bouygues Telecom, Orange et SFR obtiennent des fréquences dans les deux bandes, Free seulement dans les 2,6 GHz.
En 2015, d’autres enchères ont été mises en place pour la bande de 700 MHz et chacun des quatre opérateurs est reparti avec un bloc de fréquence. En France, il était alors possible de grimper jusqu’à 150 Mb/s en 4G. Il n’a fallu attendre que quelques années pour que la 4G+ (ou LTE Advanced) arrive à son tour.
Il s’agit d’agréger plusieurs bandes de fréquences afin de multiplier les débits. Depuis, les opérateurs se livrent une guerre de communication à coups de centaines de Mb/s et jusqu’à 1 Gb/s, mais dans quelques villes seulement.
La 5G en ligne de mire
Désormais, les yeux sont tournés vers la 5G. Les premiers réseaux commerciaux sont attendus pour le printemps 2020 en France, tandis que les terminaux compatibles sont déjà une réalité.
Reste maintenant à découvrir leurs performances et leur autonomie. Cette fois encore, chacun essaye de tirer la couverture à soi en multipliant les expérimentations et en annonçant des débits de plusieurs dizaines de Gb/s. Rappelons que les avancées de la 5G sont également ailleurs : meilleure gestion des flux de communication, nombre d’appareils pouvant être connectés, adaptation à différents types de besoins (notamment très faible latence), etc.
Quoi qu’il en soit, la France n’est pas vraiment en avance sur le sujet. Ainsi, mi-2019, elle n’avait toujours pas lancé la procédure d’attribution des nouvelles fréquences. Si la bande des 3,5 GHz sera au cœur de la 5G, il y aura également des fréquences millimétriques à 26 GHz. Les 1,5 GHz sont par ailleurs à l’étude.
Bien évidemment, les fréquences dont disposent déjà les opérateurs (700 MHz, 800 MHz, etc.) pourront être utilisées pour la 5G. L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes se veut néanmoins confiante et a présenté son projet d’attribution durant l’été.
Sa mécanique avec des prix fixes et des enchères a en revanche été ouvertement critiquée par Didier Casas (Bouygues Telecom) et Xavier Niel (Free). Pour résumer, les deux dirigeants s’accordent à dire que les enchères avantageraient trop Orange et SFR qui auraient de plus gros moyens pour miser, et donc de grimper jusqu’au plafond (provisoire) de 100 MHz.
Pour essayer de rassurer et/ou calmer le jeu, le régulateur a convié « plus de vingt représentants des autorités nationales de quinze États membres de l’Union européenne afin de leur présenter le projet de modalités et conditions d’attribution [...] et recueillir leurs réactions ». Une « revue par les pairs » inédite. Quoi qu’il en soit, la consultation est désormais terminée, les derniers détails fixés. La bataille des enchères ne devrait plus tarder à commencer.
Et après ?
Certains pensent déjà à la 6G, qui arrivera certainement un jour, mais probablement pas avant de très nombreuses années. Pour rappel, il aura fallu attendre dix ans entre l’attribution des fréquences 3G et 4G, puis huit ans entre la 4G et la 5G. Les paris sont donc ouverts.
Si des groupes de travail ont déjà été annoncés par des équipementiers et des opérateurs, il ne s’agit pour le moment que d’une cuisine interne. C’est le cas d’Orange, par exemple, qui nous confiait il y a quelques mois avoir commencé à réfléchir à la 6G, avant d’ajouter qu’il ne s’agit pas d’une concertation avec la 3GPP ou un autre organisme.
Il faudra certainement attendre plusieurs années pour que ce soit le cas.
Cet article a été publié dans le #1 du magazine papier de Next INpact distribué en janvier dernier. Il est rediffusé ici dans son intégralité et sans modification. Il sera accessible à tous d'ici quelques semaines, comme l'ensemble de nos contenus. D'autres suivront, puis le PDF complet. Pour soutenir cette démarche, précommandez le #2 de notre magazine.
Commentaires (22)
#1
“Aura-t-on la même chose avec la 5G ? Il faudra attendre 2020 pour le savoir…”Suspens ! " />
#2
Dommage de ne pas évoquer la grosse différence entre les techno Circui-Switch et Packet-Switch entre la 2G/3G pour la data et entre la 3G/4G (VoLTE) pour la voix.
#3
Domage qu’il ne soit pas évoqué le Radiocom 2000 que l’on associe au réseau de première génération. Et surtout lui était vraiment cellulaire, pas comme Be-bop ou si tu sortais d’une zone ta communication était coupée.
#4
En même temps, je ne sais pas si tu as déjà utilisé le Radiocom 2000, mais l’expérience sonore ressemblait plus à une CB qu’à la téléphonie mobile. En plus du son pourri, Radiocom 2000 était plus un téléphone de voiture qu’un téléphone portatif (j’imagine, du fait de son poids et de son encombrement).
#5
#6
En fait, l’article ne parle pas du tout de l’évolution depuis les pagers jusqu’aux premiers smartphones. Bizarre ce titre.
#7
ça n’empêche que par rapport à Radiocom 2000, le Bi-Bop se rapproche plus du GSM et du Wifi public dans ses usages.
La comparaison avec le téléphone DECT est intéressante (même si à part le Bi-Bop, je ne vois pas d’autres usages publics qui s’en rapprochent).
#8
Ah mais je ne commentais que la comparaison bi-bop / GSM " />
A comparer a la norme PHS (Personal Handyphone System) qui combine les avantages des 2 mondes :
Il était aussi possible de mettre en relation 2 téléphones sans passer par le réseau a condition d’être a porté (quelques centaines de mètres).
#9
Personnellement, avec de la 4G qui va déjà plus vite que de l’ADSL, je ne vois pas l’intérêt d’augmenter encore le débit. Hors streaming, l’utilisation est donc calibrée pour l’ADSL, qui concerne encore énormément de monde.
Ca m’en touche une sans faire bouger l’autre.
#10
J’ai bien compris que tu te plaçais d’un point de vue technique, moi je parlais des usages. Et j’ai même utilisé les mots “prémisses” et “précurseur”, en sachant pertinemment que quelqu’un ici allait tiquer. C’est comme lorsque je parle du Minitel, ou lorsque je viens parler réseau : il y a comme une frontière idéologique à ne pas dépasser ou une incompréhension de points de vue.
#11
Toi, tu n’as pas connu le début des années 1990, les pagers, les cabines téléphones (avec Télécarte, le sommet de la technologie de l’époque), je me trompe ?
Ou alors, relis la 1ère partie intitulée « Le bon vieux temps des pagers et du Bi-Bop à 1 890 francs ».
#12
#13
D’accord avec Xouboudou.
Curieux le sous titre en effet, dans la mesure où passées les premières générations qui confondent matériels et technos (normal quand un standard se cherche…), après, n’apparaissent plus que les réseaux.
Ce serait comme dire “retracer l’histoire de l’informatique” et ne parler que des différents types de réseaux depuis arpanet jusqu’aux réseaux fibrés en prototypage dans les labo.
Après, entre les acteurs (matériels) apparus et disparus au cours des années, les différentes tentatives pour amener de nouvelles fonctionnalités aux terminaux mobiles (bien avant les “smartphones”, avec tous les PDA et autres assistants), puis la convergence de tout ce petit monde vers les smartphones d’aujourd’hui, dans la lignée des “PDA communicants”, y a de quoi faire de sacrés dossiers.
Et ça, sans compter les usages et ruptures qui ont jalonné cette partie de l’histoire.
#14
Je me rappelle de mon Bi-Bop que j’avais acheté pour recevoir des appels à l’école pour ma recherche de stages à l’étranger, le nombre de fois où je devais me signaler à la borne la plus proche et les pubs dans le métro avec son antenne montrée en forme de cœur…
#15
Si tu voulais lire un dossier de presse ou une encyclopédie, c’est clair que tu peux être déçu. Maintenant, si l’article ne te plait pas, tu peux en écrire un et le proposer au magazine Next inpact #2, je serais INtéressé de le lire.
#16
Je suis né en 1982, j’ai un peu connu les années 90. À part le premier paragraphe qui survole le sujet, je vois toujours pas le rapport entre le titre et l’article (que j’ai lu entièrement et apprécié).
Tout le monde peut se tromper, c’est pas grave
#17
houla !
A un moment, faut se détendre !
A quel moment j’ai dit que j’aimais pas l’article ? ou je l’ai dénigré ?
J’ai juste dit que j’étais d’accord avec un commentaire précédent qui trouvait que le titre était pas raccord avec ce qui était trouvé ensuite dans l’article. Parce que si je relis l’article, son titre c’est “des pagers aux premiers smartphones”.
Or, on parle des technos des années 90, avec les pagers et consorts, puis on passe aux forfaits des années 2000 et les réseaux correspondants, et l’évolution des réseaux et des débits ensuite.
A quel moment on voit l’émergence des premiers smartphones ? y a pas.
Pas d’évocation de PalmOS, pas de Symbian, pas de Windows Mobile, pas de constructeur qui pose les jalons de l’évolution technologique en vue, etc.
NextInpact sait faire des dossiers en plusieurs articles, parfois très longs, avec une première partie, une deuxième partie, etc. (par exemple, ce qui a pu être fait autour de copie france et/ou la hadopi, ce qui a été fait autour du concept de serveur maison, tout le dossier sur la haine en ligne et le “coupable idéal”, et j’en passe).
Et avec ce titre, c’était plus à ça que je m’attendais : Une première partie d’un dossier. Ca remet pas en cause la qualité du récapitulatif historique fait ici.
Donc, on se calme, un mauvais choix de titre, ou un hors sujet, ça arrive, et ça ne remet pas en cause la qualité de ce qui peut être produit.
#18
Je suis bien d’accord avec le fait que le titre ne correspond pas au contenu de l’article.
#19
Moi, quand je vous encore des bandeaux Bi-bop sur des lampadaires, ça me fait marrer. Ils sont là depuis tellement longtemps.
#20
Désolé, j’ai du mal avec les lecteurs qui se plaignent des titres de presse. Un titre de presse, c’est la carte de visite de l’article. Un titre de presse c’est comme la croute d’un fromage : on la regarde mais on ne la mange pas (c’est pas le titre qui fait l’article, il dit seulement de quoi va causer l’article).
Donc, encore une fois, si l’article ne te plait pas (après avoir lu le titre)… ou si le titre te dérange, ce qui ne fait aucune différence pour moi, alors propose seulement un titre de presse (puisque pour toi, le titre exprime plus de chose que l’article lui-même, ce qui est un comble).
#21
Merci de cet avis concis, ça évite le débat. Comme ça, je perdrais moins de temps avec un dialogue de sourd de plus ce soir.
#22
Tu n’aimes pas le titre d’un article et tu le dis. Moi, je n’aime pas ton commentaire et je le dis. Et je me calme si je veux.