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Montage de lecteurs distants : prise en main de Mountain Duck 4

Complet, mais spécifique

Montage de lecteurs distants : prise en main de Mountain Duck 4

Le 18 août 2020 à 08h21

La version 4.1 de Mountain Duck a récemment été publiée. L'occasion pour nous de revenir sur les possibilités de cet utilitaire permettant le montage de lecteurs réseau depuis de multiples types de sources. S'il n’est pas le premier du genre, il cumule de nombreuses fonctions.

Mountain Duck provient du même éditeur que Cyberduck. Un client FTP open source connu, particulièrement des utilisateurs de Mac, bien qu'une version Windows existe depuis des années. La société se nomme iterate, domiciliée à Berne, en Suisse. Elle a été fondée Par Yves Langish et David Kocher, ce dernier étant le développeur principal.

L'application reprend d'ailleurs le socle technique de Cyberduck qui a dépassé il y a bien longtemps le cadre du simple client FTP, permettant l'accès à de nombreux services et protocoles : (S)FTP, WebDAV (HTTP(S)), Amazon S3 et compatibles, Azure et OneDrive de Microsoft, BackBlaze B2, Google Drive, Dropbox ou encore OpenStack Swift.

Mountain Duck reprend la même liste en permettant de « monter » ces espaces de stockages distants comme de simples lecteurs locaux. Ce type d’outil existait déjà, mais l’utilitaire va loin dans sa volonté de simplifier les échanges de données, avec accès hors-ligne, synchronisation sélective, chiffrement côté client (lorsqu'il est utilisé avec Cryptomator). Disponible à partir de 39 dollars, sa version d'essai peut être utilisée pendant un mois.

Le principe de fonctionnement

Mountain Duck ne possède pas à proprement parler d’interface. Une fois installé, il est simplement présent sous forme d’icône (un canard) dans la barre de menus de macOS ou à droite de la barre des tâches de Windows.

En cliquant sur l’icône, on trouve un menu permettant d’ouvrir une connexion. De là, on accède à la liste des nombreux protocoles supportés. Cliquer sur « Ouvrir une connexion » affiche un panneau où il faut remplir certains renseignements, notamment le nom que l’on donnera au signet, ainsi que les identifiants du compte.

Pour ce dernier élément, la situation évolue selon la connexion choisie. Pour des services comme Dropbox, Google Drive ou OneDrive, cela passe par une procédure d'autorisation d'accès (OAuth), le couple email/mot de passe suffit, parfois accompagné d'un second facteur (SMS, clé de sécurité, etc.).

Mountain Duck
Une fois identifié, Google génère un mot de passe d'application révocable qu'il faut entrer dans Mountain Duck

Dans certains cas, il faudra générer une paire de clé d'accès (publique/privée). C'est le plus souvent le cas pour les services de stockage objet, avec un accès personnalisé au niveau du bucket ou du compte, comme S3.

Une fois active, la connexion va ajouter automatiquement un nouveau lecteur dans l’Explorateur de fichiers de Windows ou le Finder sous macOS. Le montage le rend manipulable comme un lecteur local. Les données sont donc aussi accessibles que dans n’importe quel répertoire de l’ordinateur, récupérables depuis les applications, etc.

Le principe n’a rien de nouveau et l'on trouve de nombreux outils permettant d'échanger avec tels ou tels services/protocoles, de rclone à S3 Browser en passant par ce que proposent les NAS. Mais Mountain Duck se différencie par les mécanismes ajoutés, simplifiant d’autant la gestion des données.

Mountain DuckMountain Duck

La version 4.0 diffusée à la mi-juin était d'ailleurs une évolution importante de l'outil, ajoutant l'accès en lecture seule sur certains fichiers, des protections d'accès, de la gestion de versions sur S3, un historique de fichiers, etc. Rien de transcendant, mais l'éditeur a tout de même fait le choix d'une mise à jour payante. Les clients ayant déjà une licence avaient cependant droit à une remise de 40 % à 100 % selon la date de leur achat.

Synchronisation or not synchronisation

Mais dans la pratique, comment cela fonctionne ? Toute opération dans un dossier distant anime l’icône de canard, afin de refléter qu’une modification est en cours. Le menu principal, le précise également, affichant les opérations actives. Sur ce fonctionnement très standard, Mountain Duck ajoute nombre de capacités.

À commencer par la Smart Synchronization, un terme regroupant l'ensemble des comportements du logiciel en la matière. C'est le mode de connexion par défaut. Vous pouvez aussi opter pour une connexion purement en ligne, activable pour chaque service ou par défaut si vous modifiez les paramètres de l'application.

Si vous optez pour la synchronisation, vous retrouverez les habituelles icônes d'état, les données pouvant être accessibles depuis un cache local ou à la demande, comme dans de nombreux autres outils. Les fichiers sont alors affichés sous forme d’empreintes (placeholders) et n'utilisent pas l'espace de stockage, sauf si vous les ouvrez.

Mountain DuckMountain Duck Smart Sync

En cas d’ajouts de fichiers, et après synchronisation, on pourra bien entendu les effacer du stockage local d’un clic droit, pour ne garder que l’empreinte. On peut ainsi choisir précisément ce qui reste exclusivement en ligne ou pas.

Pas de mode différentiel ici, comme on peut le voir dans Dropbox et OneDrive. Son absence peut être rapidement observée en créant un fichier vide de 100 Mo sous Windows avec la commande :

fsutil file createnew c:fichier100Mo.txt 104857600

On ouvre alors un éditeur de type Notepad++ et on change un bit, par exemple en supprimant un caractère Null. On peut alors voir que Mountain Duck envoie à nouveau tout le fichier. Même constat pour un stockage dans Azure. Dommage, car n’envoyer que les parties modifiées permet de belles économies de bande passante.

Historique et verrouillage

Il est possible de voir à tout moment de vérifier ce que Mountain Duck a fait. Le même menu affichant les opérations en cours propose en-dessous un historique des transferts déjà effectués, séparés par une barre.

Plus l’historique est grand, plus il remplit verticalement l’écran, jusqu’à aller d’un bord à l’autre. On peut bien sûr le faire défiler avec la molette. Il tient compte de ce qui a été ajouté, supprimé et modifié, avec des icônes spécifiques. Dans le cas d’un fichier ajouté ou modifié, on peut cliquer sur l’élément pour ouvrir directement son emplacement. La synchronisation peut en outre être mise en pause, comme n’importe quel Drive.

Mountain Duck

Le menu principal peut rapidement prendre de la place selon le nombre de services que vous connectez à Mountain Duck. Le logiciel propose deux manières de gérer le problème. D’abord avec trois tailles d’icônes : petite, moyenne et grande. Ensuite, on peut affecter à chaque connexion (signet) un label. Celles partageant le même sont alors rassemblées, accessibles depuis des sous-menus.

Un verrou est également disponible. Compatible avec les serveurs WebDAV, il empêche l'accès aux fichiers quand celui-ci est ouvert par une première personne. Les autres recevront un avertissement expliquant la situation, en laissant bien sûr la possibilité d’ouvrir quand même le fichier, qui sera alors en lecture seule.

Comme évoqué précédemment, ce sont là des ajouts de la branche 4.x publiée peu avant l'été, devant faciliter l'utilisation de l'outil au quotidien mais aussi le travail par équipe. On apprécie également l'intégration de la gestion des versions dans les espaces S3, nécessaire pour une bonne politique de conservation des données.

Il en va de même pour la compatibilité avec Cryptomator pour le chiffrement, largement mise en avant. En pratique, elle permet simplement de détecter quand un espace sécurisé est présent pour en faciliter l'ouverture. Mais il s'agit là d'un outil gratuit et open source, que l'on peut utiliser avec d'autres services.

Tout n'est pas parfait

Globalement, Mountain Duck tient ses promesses. Dès lors que l’utilisateur lui fournit les bonnes informations, la connexion aux services ne fait pas d’histoire, que ce soit sous macOS ou Windows.

Si on possède les informations demandées – identifiants, mots de passe, clé primaire, clé de sécurité et autres, selon le service – les lecteurs réseau apparaissent dans le Finder ou l’Explorateur, selon que l’on est sur un Mac ou un PC. La facilité de gestion est d’autant plus grand que Mountain Duck s’est largement inspiré d'autres services de synchronisation pour différents aspects, notamment les pastilles de statut sur les icônes des fichiers.

En revanche, la fiabilité et les performances ne sont pas nécessairement comparables selon les services. Des connexions à Azure et S3 par exemple se révèlent particulièrement stables et véloces, avec de très bons débits en émission de données, oscillant entre 15 et 40 Mo/s. On ne peut pas en dire autant pour OneDrive, plus lent, et surtout Google Drive, dont les performances de connexion cadrent mal avec la consultation en ligne sur le site de Google, sans parler d’erreurs pour certains fichiers, sans explication.

Mountain Duck permet surtout de créer un point de liaison entre tous ces services, une sorte de « multi-cloud » personnel. Très pratique pour pouvoir rapatrier ou déplacer des données, depuis une machine unique. On peut d’ailleurs ouvrir plusieurs connexions du même type avec des identifiants différents.

Un autre bénéfice du produit est d’ouvrir les accès sans autre intermédiaire. Il se charge des connexions et des transferts en s’appuyant uniquement sur les protocoles supportés. Les connexions à OneDrive et Google Drive par exemple n’ont pas besoin des clients officiels des éditeurs. On regrette ainsi son absence sous Linux.

David Kocher, principal développeur d’iterate, avait réagi sur le sujet en octobre 2019, déclarant que cela n'était pas au programme. Mais Mountain Duck a d'autres carences. On aimerait ainsi pouvoir afficher de façon permanente une fenêtre d’état des synchronisations en cours. Bien que l'outil avertisse par notification quand les traitements sont terminés, il peut être pratique de garder un œil sur ce qu’est en train de faire le logiciel, sans avoir à cliquer sur son icône et aller pointer sur un menu.

Plus ennuyeux, il n'y a pas d’import/export des paramètres. Si vous avez configuré quinze connexions par exemple sur une machine fixe et souhaitez avoir les mêmes sur un ordinateur portable, pas le choix : il faudra recréer manuellement les quinze. Même si Mountain Duck ne se gère qu’à travers une licence monoposte, on peut être ramené à changer sa machine principale ou à réinstaller son système.

Tarification et concurrence

Certains lui reprocheront d'ailleurs le fait de ne pas être open source et avec une version gratuite. Mais rare sont les solutions multi-services du même genre. Il y a bien rclone, mais il faut passer par la ligne de commandes. L'interface browser qui était en général plébiscitée n'est plus maintenue, l'officielle est encore au stade expérimental.

Mountain Duck étant vendu en licence unique et perpétuelle pour 39 dollars. Quelques aménagements sont prévus. Les lots de licences sont ainsi moins onéreux. Par exemple, on peut en acheter cinq pour 153 dollars, soit une réduction de 21 %, ou dix pour 276 dollars, soit 29 % de moins. Le logiciel n’est pas seul sur ce créneau.

Des produits comme ExpanDrive, NetDrive ou CloudMounter sont également présents sur le marché depuis des années. Le plus proche fonctionnement est ExpanDrive, très complet lui aussi. Il propose certains avantages comme l’intégration à Spotlight sous macOS et surtout une version Linux. Mountain Duck garde pour lui sa compatibilité Cryptomator, le montage des volumes hors connexion ou encore l’authentification WebDAV via un certificat. Il a en outre l’avantage du prix, ExpanDrive étant vendu 49,95 dollars.

On pourrait également parler de ForkLift, disponible uniquement pour macOS. Il a l'avantage de modifier le Finder pour lui apporter un double panneau bien utile. Il contient moins de fonctions que Mountain Duck, mais supporte tout de même une majorité des protocoles mentionnés et a pour lui un tarif moins élevé de 29,95 dollars, avec différents types de licences, dont une familiale. Reste alors les NAS, dont nous reparlerons sous peu.

Mountain Duck apparait donc comme un produit « rentable », cumulant nombre de fonctions pour 39 euros. Un tarif assez bas pour être accessible, mais qui pose la question des besoins. Car même si nous avons testé les connexions à OneDrive, Google Drive et Dropbox, il est rare que tous soient utilisés sur une même machine.

Dès lors, beaucoup préfèreront un ou deux clients natifs, qui auront l'avantage de leurs fonctions respectives, notamment la synchronisation différentielle pour OneDrive. Le logiciel s'adresse à des besoins spécifiques, notamment du côté des professionnels, et tirera son épingle du jeu sur une machine devant être connectée à de nombreux services, parfois avec plusieurs comptes chez un même prestataire.

Commentaires (22)

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Concernant ForkLift, il est actuellement à 8$ chez Bundlehunt. Il est du coup (en ce moment) une alternative plutôt intéressante en terme de prix

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Oui après tu restes sur une solution macOS only




dematbreizh a dit:


NetDrive n’a pas l’air trop cher face aux autres…


Attention, ça reste un abonnement mensuel/annuel, pas directement comparable.

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NetDrive n’a pas l’air trop cher face aux autres…

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Merci Vincent pur l’article (cette fois pas de gourance avec les habitudes de David) :D



Je sens que ma question va être con… il serait pas en prime compatible SSHFS notre ami ?
Parce que sous MacOS c’est un peu croix bannière toussa toussa avec SSHFS sur Catalina.

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Il supporte le SFTP, qui est le protocole utilisé par SSHFS. Donc oui, il peut être une alternative à SSHFS.



D’ailleurs, petite remarque à l’auteur : autant ça a du sens de contracter HTTP et HTTPS en HTTP(S), autant il faudrait l’éviter pour FTP et SFTP. Malgré les acronymes qui se ressemblent, SFTP et FTP ne sont pas du tout le même protocole. L’équivalent d’HTTPS en FTP (donc l’ajout d’une couche de chiffrement, sans rien changer d’autre au protocole), c’est le FTPS.

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domiciliée à Bern, en Suisse


Berne, en français.




transcendental


transcendant, ça suffira. #SOSDico

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On regrette ainsi son absence sous Linux.


Un duck –help me retourne :




Cyberduck is libre software licenced under the GPL. For general help about using Cyberduck, please refer to https://duck.sh/ and the wiki at http://help.duck.sh/. For bug reports or feature requests


Ca ressemble à une version officielle.

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(reply:1821082:Trit’)


Le bouton “signaler une erreur” existe pour ça, hein ;)
#SOSGrammarNaziAvecLesBonOutils

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David approuved :bravo:

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Le souci là n’ est pas un problème de procédure dans les échanges ou le fait de rappeler l’ existence d’ un bouton signaler ET de s’ en servir.
NON.
Juste en ce qui concerne la première remarque, faire un rappel sur le fait que NextImpact est à priori un média francophone & que conformément à cette réalité impossible à dépasser il serait sans doute plus opportun vis à vis des lexteurs d’ indiquer le nom d’ une ville en français même si cette ville est majoritairement germanophone.
NextImpact PcImpact dans le passé a publié plusieurs fois lee résultats des travaux de la commission de francisation des termes techniques(?).
On aimerait juste voir le fruit de ces travaux présent dans un média d’ expression francophone.
Où ne serions nous qu’ une colonie suisse ou américaine pour n’ employer que la version étrangère de mots pourtant présents dans la langure française ???

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Il vous arrive pas de considérer le fait que l’auteur ait juste pu faire une “typo”, heu pardon, une faute de frappe (oups, un bouton en plus sur vos visages :langue: ) ?



Le problème c’est juste la forme utilisée pour remonter une erreur. Pas besoin de mettre des hashtags condescendants pour juste essayer de descendre l’auteur de l’article…
Je pense que le bouton est là pour ça et qu’ils réagiront en corrigeant l’article. D’ailleurs, ils l’ont corrigé.



Ouf, ça va maintenant, on a plus mal à notre langue française !

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me viendrait une question : est-il plus performant que le client natif pour nextcloud (via webdav donc)? sous mac et/ou windows ?
j’ai un nextcloud sur un pi, un rsync via samba doit dépasser les 20 Mo/s (peut-etre même 40, je sais plus), le client natif sous windows tourne à 4Mo/s, le montage “natif” proposé par ubuntu m’a déjà indiqué 6Mo/s
un pote a testé depuis son mac : 4Mo/s
c’est peut-être une mauvaise conf sur le pi, mais j’ai pas vu de client natif super performant (et c’est pas le réseau autour du pi qui pose pb, cf le rsync via samba)

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the_Grim_Reaper a dit:


David approuved :bravo:


:D




Jarodd a dit:


Un duck –help me retourne :


C’est Cyberduck CLI, pas Mountain Duck ;)

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haelty a dit:


Le bouton “signaler une erreur” existe pour ça, hein ;) #SOSGrammarNaziAvecLesBonsOutils


:cap:

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SartMatt a dit:


D’ailleurs, petite remarque à l’auteur : autant ça a du sens de contracter HTTP et HTTPS en HTTP(S), autant il faudrait l’éviter pour FTP et SFTP. Malgré les acronymes qui se ressemblent, SFTP et FTP ne sont pas du tout le même protocole. L’équivalent d’HTTPS en FTP (donc l’ajout d’une couche de chiffrement, sans rien changer d’autre au protocole), c’est le FTPS.


Oui, après c’est la façon habituelle d’écrire quand une seule lettre distingue (pas que dans le cas d’un S qui veut dire sécurisé).



Pour SSHFS, c’est surtout un moyen de monter un stockage distant via SSH/SFTP, donc plutôt une alternative mono-protocole à MD qu’une solution qu’il pourrait supporter.

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fry a dit:


me viendrait une question : est-il plus performant que le client natif pour nextcloud (via webdav donc)? sous mac et/ou windows ? j’ai un nextcloud sur un pi, un rsync via samba doit dépasser les 20 Mo/s (peut-etre même 40, je sais plus), le client natif sous windows tourne à 4Mo/s, le montage “natif” proposé par ubuntu m’a déjà indiqué 6Mo/s un pote a testé depuis son mac : 4Mo/s c’est peut-être une mauvaise conf sur le pi, mais j’ai pas vu de client natif super performant (et c’est pas le réseau autour du pi qui pose pb, cf le rsync via samba)


Le webdav proposé par nextcloud passe par le PHP et dépend fortement de sa configuration (mémoire, nombre de worker, …)



J’ai testé de mon côté un “external storage” local et je donc de pouvoir monter ce répertoire comme je le voulais (puisqu’il est relu par nextcloud à chaque fois lorsqu’on le parse)
L’autre solution est de monter le répertoire user/files et d’avoir un cron qui fait un “php occ scan:files -u user” en boucle, pas très pratique, et peut être lent suivant la taille (et attention aux droits)

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merci du retour, je voulais éviter de passer par un cron pour re-scanner tout les dossiers en effet.



j’avais pas pensé que ça pouvait être la conf’ php de base qui pouvait limiter le webdav de nextcloud
vu que c’est 99% du mono-utilisateur, sur un pi4 4go, je devrait pouvoir laisser un peu plus de souplesse à la conf’ sans trop de souci

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En alternative gratuite plutôt sympa il y a aussi RaiDrive : https://www.raidrive.com

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Merci pour l’info, hélas, ce n’est pas tout à fait gratuit.
Il y a une version gratuite bridée (le nombre de lecteurs est limité à huit et on ne peut pas accéder en écriture à un certain nombre de services, cf https://www.raidrive.com/plans).
Ça peut suffire à certains, mais pour pouvoir écrire sur son pCloud (pour prendre mon exemple), il faudra débourser $ 2 / mois.

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L’article mentionne les erreurs sur les de Google Drive, je tiens à signaler que pour bosser très régulièrement avec leurs API, elles sont extrêmement instables et retournent des 500 très régulièrement sans raison évidente, et leurs débits sont vraiment tristes.



Donc pas choquant que ça se reflète sur le client

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Utilisant RaiDrive principalement pour monder mon GDrive, MountainDrive est il plus performant ?

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Intéressant pour utilisation sur un poste client, côté serveur rclone reste vraiment top (je l’utilise pour monter des Google Drive sur un serveur Jellyfin :) )

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