Laure de la Raudière (Arcep) : du « vrai calvaire » sur le cuivre à la « pression » sur la fibre
Queen approuve
Le 26 mars 2021 à 14h45
12 min
Internet
Internet
Mercredi, Laure de la Raudière était à la Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat pour parler de « la problématique de l'aménagement numérique du territoire ». Il était donc question du plan France Très Haut Débit et du New Deal Mobile.
La nouvelle présidente de l’Arcep (et pour les six années à venir) avait déjà passé une audition il y a quelques semaines. Elle n’était alors que proposée pour ce poste et devait recevoir la validation des députés, obtenue depuis sans problèmes dans les deux chambres. Cette semaine, elle n’était plus candidate, mais officiellement à la tête du régulateur depuis deux mois.
Dans son discours introductif, Laure de la Raudière est revenue sur « la qualité du service du réseau cuivre » qui fait l’objet de nombreuses tensions entre Orange (propriétaire du réseau), les fournisseurs d'accès et les clients. Elle a une nouvelle fois réaffirmé que ce sujet est « une de [ses] préoccupations majeures, au même titre que les enjeux de couverture numérique du territoire en très haut débit fixe et mobile ».
Réseau cuivre : « la situation n’est pas acceptable »
Si le cuivre est voué à disparaitre à l’horizon 2030 comme l’a déjà annoncé Orange, la présidente rappelle à juste titre qu’« il y a beaucoup de Français qui ont encore uniquement l'accès soit au téléphone soit à Internet par le cuivre, il faut qu'ils puissent avoir un service de qualité jusqu’à ce qu'on puisse les basculer sur la fibre ». Ce réseau continuera donc de représenter « un enjeu essentiel encore pendant quelques années ».
« Je sais que dans beaucoup de territoires, c'est un vrai calvaire pour les populations, et que la situation n’est pas acceptable. Aujourd'hui, c'est un sujet qui est assez compliqué à appréhender avec les outils juridiques dont dispose l'Arcep. Je vous le dis franchement […] j'aurai à cœur de suivre ce sujet », ajoute Laure de la Raudière, sans en dire davantage sur ses intentions pour le moment.
Retour sur le futur décommissionement du cuivre
Le régulateur des télécoms en profite pour rappeler un point important. « Orange a la possibilité d’une fermeture commerciale anticipée du cuivre, en amont de la fermeture technique », mais à plusieurs conditions prévues par l’Arcep : que le déploiement du réseau FTTH soit achevé sur la zone, que les offres d’accès soient suffisamment complètes et opérationnelles, et enfin que les opérateurs commerciaux aient eu le temps de venir se raccorder au réseau FTTH sur la zone de fermeture.
Une expérimentation se déroule à Lévis Saint Nom, dans les Yvelines. L’arrêt effectif du réseau cuivre est programmé pour le 31 mars, après quoi « l’accès à tous les services de téléphonie classique et d’Internet se fera […] uniquement via la fibre optique ». Le FTTH déployé par Orange est « accessible à l’ensemble des opérateurs ».
Laure de la Raudière réaffirme son soutien au décommissionnement du cuivre d’ici fin 2030 et s’explique : « Je dirais que ce n'est pas rationnel d'avoir deux réseaux en parallèle pour la rentabilité du secteur. Pour des raisons écologiques aussi : ça ne sera pas bon pour l'environnement d'avoir d'entretenir deux réseaux et des équipements sur les deux. Et on pense que pour les citoyens, plus ils seront rapidement sur un réseau avec une qualité de service à très haut débit, plus c'est bon pour le développement numérique de notre pays ».
98 % de lignes éligibles au « bon haut débit » (8 Mb/s)
La présidente en profite pour (re)faire un point rapide sur l’accès à Internet en France : 70 % des locaux sont éligibles au très haut débit (soit 30 Mb/s minimum en téléchargement) et 60 % à de la fibre optique… avec une forte disparité dans les territoires. Les zones très denses sont à 92 % d’éligibilité au THD, les moins denses privées à 86 % et les RIP à 48 % seulement. On retrouve le même genre d’écart sur la fibre optique.
La présidente du régulateur présente un observatoire en intégrant le « bon haut débit » – 8 Mb/s minimum – dont l’objectif était d’arriver à 100 % des lignes éligibles à fin 2020. C’est loupé… mais de peu. La France compte 73 % de locaux éligibles au THD, dont 60 % en fibre optique, 7 % en cuivre (VDSL2), 4 % en câble uniquement (via SFR) et 2 % en THD radio. 25 % sont éligibles au « bon haut débit », dont 16 % en cuivre (8 à 30 Mb/s) et 9 % en 4G fixe.
Il reste ainsi 2 % de locaux inéligibles au bon haut débit via une connexion terrestre, le satellite n’étant pas pris en compte dans ces calculs. Les différences entre les zones denses et moins denses sont assez peu marquées cette fois puisque les chiffres varient entre 2 et 3 %.
Fibre optique : l’Arcep distribue les mauvais points
Passons maintenant au sujet qui fâche : le raccordement de la fibre et le fameux mode STOC qui fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois. Laure de la Raudière rappelle que cette technique a été mise en place pour « faire venir les grands opérateurs sur les RIP ».
Il y a quelques jours, le gendarme des télécoms faisait part de son « étonnement » face à une situation qu’il qualifiait de « difficilement compréhensible ». Aujourd’hui, Laure de la Raudière en ajoute une couche : « Ce qui se passe n’est absolument pas normal, parce qu’il y a une dégradation finalement des réseaux qui sont juste construits avec de l'investissement public et l'investissement privé ».
Elle rappelle que, « depuis l'année dernière, l'Arcep a animé un groupe de travail entre les opérateurs pour pouvoir résoudre ces problèmes de procédure ». De nouvelles conventions ont été proposées par certains acteurs (sous la houlette d’InfraNum), mais sans changement tangible pour le moment.
- Jungle dans la fibre optique : pour l’Arcep, la situation est « difficilement compréhensible »
- Fibre optique : InfraNum propose de nouvelles règles pour mettre fin à la jungle des raccordements
Ces conventions « ont été signées pour la plupart entre les opérateurs d'infrastructures et les opérateurs commerciaux, nous allons maintenant suivre les indicateurs, c'est-à-dire suivre les indicateurs de taux de raccordement défaillants sur tout le réseau fibre ». Le régulateur aura « d'abord accès aux indicateurs des opérateurs d'infrastructure » (ceux qui déploient le réseau sur le terrain), puis à ceux des opérateurs commerciaux (les fournisseurs d‘accès) « à partir de juillet ».
Ces résultats seront rendus publics « afin de mettre la pression, d'identifier les problèmes, de focaliser l'action sur les difficultés qui sont posées, et d'identifier aussi si des opérateurs fonctionnent mieux que d'autres ou pas ». Une menace de « name and shame » que le régulateur a déjà brandi par le passé, pour la 5G par exemple.
Laure de la Raudière distribue ensuite les mauvais points aux « opérateurs », sans mettre en cause le gendarme dans cette affaire : « C'est aux opérateurs de contrôler leurs sous-traitants […] Le contrôle des sous-traitants doit être fait par celui qui est donneur d'ordre, celui qui a signé le contrat avec son sous-traitant ». D'autre part, elle rappelle que l'opérateur d'infrastructure « peut décider de ne plus laisser l’accès à son réseau » à un opérateur commercial qui ne « fonctionne pas bien ».
La présidente rappelle « les responsabilités de chacun » (surtout des opérateurs au sens large du terme) et balaye d’un revers de la main la responsabilité de l’Arcep sur la question des sous-traitants : « Moi je souhaite rappeler que le contrôle des sous-traitants n’est pas de la responsabilité de l'Arcep, c'est vraiment de la responsabilité des entreprises avec lesquelles les sous-traitants ont contractualisé ».
Une piste étudiée : le pré-branchement chez les clients
Laure de la Raudière reconnait que l'on est « dans une phase de déploiement à grande ampleur », mais elle ajoute rapidement que le « taux d’échec au raccordement qu’on rencontre aujourd’hui n’est pas acceptable ». Le déploiement à marche forcée ou presque n’est pas une excuse.
Elle évoque une piste pour tenter d’inverser la tendance : le pré-branchement. Comme son nom l’indique, il s’agit de raccorder directement le client à la fibre, pour que sa ligne soit « déjà préparée avant la vente ». Elle justifie cette dépense comme une avance sur l’avenir : « on fermera le cuivre, on aura besoin de ce branchement, ça ne sera pas une dépense inutile ».
La question qui fâche n’a par contre pas de réponse : « Il faut voir comment on peut financer cela ». Quoi qu’il en soit, cette annonce s’interconnecte parfaitement avec la déclaration de Cédric O, qui veut faire de la fibre optique un service universel en 2025.
Aller au-delà du New Deal, qui sera « peut-être pas suffisant »
Dans le courant de l'année, le régulateur ajoutera à son site Mon Réseau Mobile des indicateurs de qualité sur la couverture 4G, comme il en existe déjà sur la 2G/3G : « nous allons regarder comment articuler aussi pour la 4G ces notions de bonne et très bonne couvertures ».
Cela devrait permettre « d'avoir aussi des pourcentages de couverture 4G qui seront à différents niveaux d'usage » et donc d’amener « de la transparence vis-à-vis du service offert aux utilisateurs », tout en améliorant la connaissance de la réalité de la couverture. C’est un grief qui revient souvent : le décalage entre les cartes de couverture théorique et la réalité du terrain, malgré la hausse récente du taux de fiabilité à 98 %.
Pour les zones blanches, le New Deal suit son cours. Il permet évidemment d’améliorer les choses, mais Laure de la Raudière pense qu’il sera nécessaire d’aller plus loin : « je suis convaincue que le New deal ne sera peut-être pas suffisant, donc travaillons dès maintenant avec vous à la couverture complémentaire nécessaire ».
« Je suis vraiment à votre disposition pour travailler sur les mécanismes futurs si nécessaire, et envisager ce qui devrait être mis en place après le New deal, si on en a besoin », ajoute-t-elle. Aucune piste n’a été évoquée.
La question des pylônes est revenue sur le tapis, mais principalement sur les enjeux environnementaux et d’intégration du paysage. Les questions de la pénurie qui touche les poteaux métalliques d’Orange et du possible retard que cela pourrait entrainer n’ont pas été évoquées.
Un détour par le numérique soutenable et la 5G
La question de l’écologie a été abordée brièvement : « Nos propositions s’orientent sur trois volets », explique Laure de la Raudière. « Le premier, c'est mieux connaître et surveiller l'empreinte écologique des différents acteurs du numérique. Il faut que la puissance publique puisse se doter d'un instrument solide. L'Arcep en a sur la partie opérateur, mais pas d'outils pour collecter des informations et faire des enquêtes sur les GAFA et les entreprises du numérique ».
« Le deuxième volet d’orientation est d'intégrer l'enjeu environnemental dans les choix de régulation. Et le troisième est d'accroître les incitations économiques, notamment pour les équipementiers et les utilisateurs, afin de réduire l’empreinte carbone du numérique ».
Pour finir, un mot sur la 5G, désormais accessible dans plus de 9 000 communes en France, « dont beaucoup sont couvertes en 700 MHz [donc par Free Mobile car c’est le seul opérateur pour le moment à réutiliser cette banque de fréquence, ndlr], donc avec une 5G qui n’est pas forcément la même que celle qui a été lancée à Nice en 3,5 GHz ».
Comme nous l’avons déjà expliqué à de nombreuses reprises, « sur la bande de 3,5 GHz vous disposez de plus de bande passante et donc vous aurez naturellement un débit plus élevé ». Si Free sépare bien la couverture en 700 MHz de celle en 3,5 GHz, on regrette que les débits ne soient pas indiqués sur la carte, alors que c’est le cas chez ses concurrents.
- Déploiement de la 5G en France : les stratégies des opérateurs et leurs implications
- Déploiement de la 5G : plus de 11 000 sites accessibles, Free Mobile avance à grands pas
Laure de la Raudière (Arcep) : du « vrai calvaire » sur le cuivre à la « pression » sur la fibre
-
Réseau cuivre : « la situation n’est pas acceptable »
-
Retour sur le futur décommissionement du cuivre
-
98 % de lignes éligibles au « bon haut débit » (8 Mb/s)
-
Fibre optique : l’Arcep distribue les mauvais points
-
Une piste étudiée : le pré-branchement chez les clients
-
Aller au-delà du New Deal, qui sera « peut-être pas suffisant »
-
Un détour par le numérique soutenable et la 5G
Commentaires (25)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 26/03/2021 à 15h21
Concernant la 5G je suis surpris qu’il y ait des bandes de fréquences si différentes, et qu’on regroupe cela sous le terme 5G. Il doit y avoir une sacré différence de débit entre la bande 700 et la 3500 non ?
Alors quand on connait cela, on se renseigne avant pour savoir sur quelle bande on sera, mais en général les gens risquent d’être déçus de leur débit chez Free
Le 26/03/2021 à 15h33
du débit oui (encore que, faudrait qu’ils aient testé du 3.5ghz pour voir la différence) mais en qualité audio via les nouveaux codecs de la 5g, volte, latence, délais d’établissement de l’appel c’est pareil sinon mieux que la 3/4g normalement
Le 27/03/2021 à 15h36
Le record en 5G de téléchargement chez FreeMobile dans un mois est légèrement au dessus de 3 To.
Je pense que ça va niveau débit
Le 26/03/2021 à 15h35
Moi je m’en fiche, je me suis abonné fibre début janvier chez Orange!
…
Comment ça je ne suis toujours pas raccordé?
Le 27/03/2021 à 11h30
Contacte le service client, normalement ils vont te rembourser.
Le 30/03/2021 à 13h42
Ils ne m’ont rien facturé… encore heureux!
Je me suis désinscrit hier.
Le 26/03/2021 à 15h43
Sur le taux de couverture en THD, il faut lire l’avis de l’Arcep sur le SU (https://www.arcep.fr/uploads/tx_gsavis/20-1405.pdf) où ils disent poliment que non seulement le gouvernement n’a pas tenu l’objectif du BHD mais qu’il ne tiendra pas non plus l’objectif du THD (cf page 9),
Laure de la Raudière rappelle que cette technique a été mise en place pour « faire venir les grands opérateurs sur les RIP »
C’est une blague? Les RIP n’ont jamais demandé le mode STOC (sauf si on compte Orange). Le mode STOC vient de 2 décisions de règlement de différend de 2011 entre Free et Orange (https://www.arcep.fr/uploads/tx_gsavis/11-0893.pdf et https://www.arcep.fr/uploads/tx_gsavis/11-0846.pdf).
Une fois que c’est tranché, tous les opérateurs appliquent parce qu’ils savent qu’ils vont perdre… les RIP n’ont rien à voir là dedans… d’ailleurs les problèmes du mode STOC et du contrôle des sous traitants vient du fait que l’Arcep a imposé les sous traitants (les opérateurs commerciaux) et que ce sont eux qui dictent leurs conditions!
Elle rappelle que, « depuis l’année dernière, l’Arcep a animé un groupe de travail entre les opérateurs pour pouvoir résoudre ces problèmes de procédure »
pas de chance, c’est pas non plus l’Arcep qui a animé ces travaux, c’est Infranum…
Il y a aussi un passage de l’audition qui m’a choqué et qui n’est pas remis ici, c’est quand LdlR indique que l’Arcep ne peut pas sanctionner Orange en zone AMII si le gouvernement ne lui demande pas…
c’est pas du tout en ligne avec les pouvoirs de l’Arcep qui découlent du L33-13 du CPCE :
L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse en contrôle le respect et sanctionne les manquements constatés dans les conditions prévues à l’article L. 36-11.
Le 26/03/2021 à 20h54
Comment demander à une ancienne salariée d’Orange de sanctionner son ancien employeur ?
Le 26/03/2021 à 15h44
Ne pas oublier que la 5g c’est pas que du débit. Ça c’est l’argument pour le particulier, mais dans les faut c’est tout le reste qui est intéressant en 5g, mais ça ne va pas changer fondamentalement le particulier. Il y a quand même les appels qui seront plus rapide à se connecter car pas besoin de repasser en 3g
Le 27/03/2021 à 12h05
Oh wow, j’ignorais. Ca expliquerait pourquoi la connexion 4G de mon téléphone, partagée avec mon PC, saute systématiquement quand je reçois un appel.
Le 27/03/2021 à 12h15
C’est pas nouveau, quelle que soit la génération, ça a toujours posé problème d’utiliser de l’Internet mobile pendant un appel. Au mieux c’est très ralenti, au pire ça ne marche pas du tout. Mais le cas d’utilisation est suffisamment rare pour que peu de monde s’en rende compte.
Le 27/03/2021 à 13h46
La VoLTE ne permet-elle de tout faire en IP et donc passer un appel et de continuer à surfer??
Le 27/03/2021 à 21h35
Il me semble que c’était l’inverse:
C’était les grands opérateurs qui demandaient le mode STOC , sinon ils venaient pas sur le RIP.
Leur argument était que ce mode permet l’installation de la box & de la PTO dans la foulée : Un seul rdv client, donc un seul jour de congé pour ce dernier.
En mode OI, il faut un jour pour l’installation de la PTO , et un second jour pour l’installation de la box chez le client.
De plus il peux y avoir des renvoi de balles sans fin quand ça marche pas , vu que la PTO n’est pas en service lorsqu’elle est posée.
La seule solution serait que l’OI pose son propre ONT, ce qui est fait chez les petits opérateurs en activé.
Mais les gros veulent pas entendre parler de ce mode de déploiement.
Bref il y a de bon arguments des deux cotés.
Ce qui pêche dans le mode STOC c’est que les S/T sont mal payés & mal formés , pour économiser des sous. Ca arrive aussi chez les OI…
Le 27/03/2021 à 21h36
J’en sais rien, la 3G permet déjà de passer des appels (dans certains pays c’est même obligatoire puisqu’il n’y a plus de 1G/2G), et pourtant ça n’a pas l’air d’aider. Mais je ne connais pas les détails techniques des appels par 3G, y a peut-être une histoire de créneaux réservés pour garantir la qualité de l’appel et qui monopolise la partie radio du téléphone.
Je peux faire plus de 2 To par mois avec mon ADSL à 8 Mbps si je veux, du coup le volume mensuel est peu représentatif du débit disponible.
Le 28/03/2021 à 07h07
Au vu des commentaires, va falloir ressortir le sketch des Inconnus “Les langages hermétiques”.
Le 28/03/2021 à 08h08
k.do–> YouTube
Le 28/03/2021 à 08h18
C’est assez fallacieux comme argument, c’est pas plus compliqué d’installer une box fibre qu’une box DSL, d’ailleurs maintenant chez les OCEN c’est la même box le plus souvent.
si tout le monde respecte la route optique il n’y a pas de raison que ça ne fonctionne pas.
Et s’ils envoient la box en avance, le tech de l’OI peut la mettre en route ou faire les branchements en cas de client pas doué.
Le sujet en mode OI c’est qu’aujourd’hui les OI sont pas dimensionnés pour faire tous les racco en mode OI si ça devait basculer du jour au lendemain. En revanche en 1 an ça se discute.
Le 28/03/2021 à 09h55
Désolé :-)
Oui je trouve ça fallacieux aussi.
Après je pense que les FAI avaient dans l’idée que si ils envoient un gars sur le terrain, ce dernier pourrait, je sais pas , faire la démonstration des bouquets TV divers & variés, proposer des abos mobiles et tout, bref, jouer un peu le commercial….
Bon en pratique j’ai pas trop constaté ça. Mais c’était l’argument à l’époque.
Bah si les techniciens de racco embauchés virés par les FAI sont embauché par les OI, je suis pas certain que sur le terrain ça va changer grand chose.
Pour que ça change il va falloir
Et que quelque soit la structure qui embauche.
Le 28/03/2021 à 10h44
Cf la consultation publique de l’Arcep sur le raccordement final
Le 29/03/2021 à 07h14
Au delà de la débilité du test, 3 To en 1 mois, ca fait moins de 10Mb/s de moyenne, soit bien loin des promesses de la 5G.
Le 29/03/2021 à 08h59
(mode de calcul–> 3 To.= 3 000 000 Mbts. ……………..30 jours : 1 mois)
Le 29/03/2021 à 11h04
o ≠ b
3 To = 25 165 824 Mb
1 mois ≈ 30 j = 2 592 000 s
⇒ 25 165 824 / 2 592 000 = 9,7 Mb/s
Le 29/03/2021 à 12h11
.
3 To (par mois)
x 1024 (Go par mois)
x 1024 (Mo par mois)
/ 30 (Mo par jour)
/ 24 (Mo par heure)
/ 60 (Mo par minute)
/ 60 (Mo par seconde)
x 8 (Mo/s => Mb/s)
= 9.71 Mb/s
Le 29/03/2021 à 12h48
ok !
Le 30/03/2021 à 13h47
A la lyonnaise c’était plafonné a 250Mo par mois de mémoire ^^