Trois mois avec macOS 11, l’Apple M1 et Rosetta
En attendant macOS 12
Notre dossier sur l'histoire de macOS :
Le 07 juin 2021 à 13h23
17 min
Logiciel
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À l'automne dernier, Apple annonçait une petite révolution : l'abandon des processeurs Intel dans ses Mac au profit de puces maison, exploitant une architecture ARM. Le début d'une longue phase de transition. Quelques mois après la sortie des Apple M1 et à l'aube de nouvelles annonces, voici notre bilan.
La transition d'Apple vers macOS 11 (Big Sur), premier à supporter les Apple Silicon, a nécessité du temps et du travail, tant pour l'entreprise que ses partenaires et l'ensemble de son écosystème. Habituée de ces changements en profondeur, la firme de Cuppertino a travaillé sur plusieurs plans, de la mise en place de son DTK à Rosetta.
Le résultat était à la hauteur, sans commune mesure avec la tentative de Microsoft et Qualcomm sur Windows 10 on ARM, tout sauf convaincante. Mais un tel changement ne peut s'apprécier que sur la durée. Ainsi, après des premiers tests sur un Mac Mini, voici un retour sur notre expérience avec un peu plus de recul.
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- À la découverte de macOS Big Sur, avec un MacBook Pro M1
- Trois mois avec macOS 11, l'Apple M1 et Rosetta
Nous avons testé Big Sur et la puce M1 sur un MacBook Pro 13. Il s'agissait de sa configuration de base, avec un SSD de 256 Go et 8 Go de mémoire. Cet ordinateur portable, vendu 1 449 euros, est en soi un agréable outil de travail. Il n’est toutefois pas exempt de reproches, certains directement imputables à Apple, d’autres liés à une phase de transition entre les architectures Intel et Apple Silicon.
À propos du MacBook Pro M1
Un mot d’abord sur les performances. Nous ne publierons pas ici de nouveaux benchmarks, de très nombreux sites s’en sont déjà chargés (nous y compris). Nous nous contenterons de dire qu’il s’agit d’une machine véloce.
Les performances de la puce M1, couplées à la présence d’un SSD NVMe, rendent l’ensemble « aérien ». L’ordinateur démarre vite, ne donne jamais vraiment l’impression d’avoir beaucoup de travail à faire et fournit presque instantanément le résultat attendu. En utilisation bureautique, c'est particulièrement agréable.
Sauf sur un point : le temps de démarrage de certaines applications. Il existe presque toujours une différence entre un Mac et un PC sous Windows dans ce domaine, les applications macOS se lançant souvent un peu moins vite que leurs cousines sous Windows. Au quotidien, ce n’est pas un vrai problème, d’autant que les applications Mac ont tendance à rester ouvertes durant de longues sessions. Ce qui peut l’être en revanche, c’est lorsque l’on se trouve face à des applications Intel fonctionnant via Rosetta ou certains logiciels proposés en format universel.
Comme nous l’avions signalé sur Twitter, le cas des navigateurs est un exemple flagrant. Safari se lance très vite, mais ce n’est pas forcément le cas des autres. Chrome est de loin celui qui se fait le plus désirer, l’icône ayant le temps de sauter plusieurs fois dans le Dock alors même que son lancement sous Windows est presque instantané.
Selon les éditeurs, le type de binaire n’est pas le même, sans que la règle soit d’ailleurs absolue. Google et Microsoft demandent – au moment de télécharger Chrome ou Edge – quel type de Mac est utilisé, Intel ou Apple Silicon. Quoi que l’on réponde, la version fournie est universelle. Si Edge pèse déjà 657 Mo, Chrome grimpe à 918 Mo. Opera détecte de son côté le type de machine et fournit donc un navigateur installé de 218 Mo spécifique à Apple Silicon. Son lancement est nettement plus rapide.
Pourtant, de tous les navigateurs testés, le lancement le plus rapide est très clairement Firefox, fourni en binaire universel de 380 Mo.
Le poids en lui-même joue donc un rôle dans le temps de lancement, mais pas seulement. Rien n’empêche dans tous les cas Google et Microsoft de se lancer dans une cure d’amaigrissement salutaire, surtout pour Chrome : plus de 900 Mo pour un navigateur restent un problème. Et si ces deux éditeurs fournissent un binaire universel quelle que soit la réponse de l’internaute, autant ne pas poser la question.
Rosetta : les développeurs sont attendus
Sorti du cadre des navigateurs, le temps de lancement dépend beaucoup de l’architecture visée par l’application. Ici, les résultats sont très variables. Par exemple, un logiciel courant comme Mattermost se lance raisonnablement vite, de même que Spotify, même si l’on sent bien que ce pourrait être mieux, aucune n'étant optimisée M1.
Les applications Electron, dans l’ensemble, se repèrent malheureusement vite sur un Mac M1 par un long temps de lancement et une consommation d’énergie souvent plus élevée. On le voit avec Discord et Spotify. L’icône de batterie à droite de la barre de menu les mentionnera régulièrement comme gourmandes.
Ces trois exemples ont un point commun : ils utilisent tous une ancienne version d’Electron. Or, la version 11 de ce dernier a apporté le support des puces M1 et la 12 est même sortie depuis. On attend donc que les éditeurs concernés se mettent au travail, car les moutures optimisées ne pourront être que plus rapides.
Interrogé, Mattermost nous a répondu que la version optimisée M1 sortirait fin mai, mais elle a pris du retard. Quant à Spotify, on se demande ce qui retient le géant du streaming musical avec les moyens qui sont les siens.
Même remarque pour Steam, dont la lourdeur du client ressort très nettement sur un Mac M1. L'interface manque de réactivité, et si vous vous rendez dans la sélection des décorations pour avatars et autres fonds de panneaux, la ventilation du MacBook Pro finira même par se faire légèrement entendre, tant le nombre d'éléments web à rendre est important, surtout quand ils sont animés.
Avec Rosetta, un temps de lancement plus long est un comportement attendu. Il n’est pas forcément représentatif de la réactivité de l’application une fois lancée. À ce niveau, Apple a bien travaillé : dans la majorité des cas, on ne sentira aucune différence notable à l’utilisation. Il existe pourtant une différence plus ou moins nette entre les applications natives et celles basées sur des technologies web. D'autant que ces dernières tardent justement à recevoir une mise à jour salvatrice.
Avec le temps bien sûr, tout ceci finira par ne plus avoir aucune importance, comme lors de la transition PowerPC vers Intel. Il n’y aura plus que des Mac Apple Silicon. En attendant, il est très simple de savoir si un logiciel est optimisé pour la puce M1. Dans le Finder, rendez-vous dans Applications > Utilitaires et ouvrez le Moniteur d’activité. Dans l’onglet Processeur, on peut trier les applications par Type. Vous verrez ainsi deux catégories, Apple et Intel. Toutes celles mentionnant Intel passent par Rosetta.
Autonomie : un gros point fort
L'efficacité énergétique et donc l’autonomie est également un autre point fort du MacBook Pro M1. Selon Apple, la machine peut tenir 20 heures en lecture vidéo. Dans notre cas, nous avons surtout examiné son comportement en utilisation bureautique. Au cours de nos essais, nous avons ainsi pu observer son autonomie fluctuer entre 12 et 15 heures en moyenne, ce qui est déjà excellent pour un usage « réel ». Le temps varie bien sûr fortement selon les cas et les usages. Dans notre cas, l’utilisation moyenne des dernières semaines comprenait deux navigateurs (Chrome et Edge) avec chacun une quinzaine d’onglets, Outlook, Word, Spotify et Mattermost.
Le MacBook Pro a également servi – un peu – à jouer, avec quelques heures de World of Warcraft au compteur. Le jeu est optimisé M1 et nous y avons configuré dans définition native de l’écran, à savoir en 2800 × 1600 pixels. En réglage qualité graphique 5, le nombre d’images par seconde oscillait de 45 à 60. Une heure de jeu consommait environ 12 % de batterie, et c’est la seule utilisation de l’ordinateur ayant déclenché un début de ventilation, le châssis étant effectivement chaud sans que ce soit un problème.
Civilization VI est également un bon exemple, cette fois parce que le jeu n’est ni optimisé pour la puce M1, ni pour les dalles Retina : le jeu se lance obstinément en 1400 × 900 pixels. Pourtant, ses performances sont tout à fait convenables. Le titre surprend ainsi par un temps de chargement réduit des parties et une vitesse de passage des tours particulièrement raisonnable. Tout aussi curieux, le titre ne déclenche pas les pales du ventilateur, alors qu’il est connu sous Windows pour provoquer des taux d’occupation CPU de 70 à 90 %, avec le bruit que l’on imagine. En moyenne, une heure de jeu consommait 15 % de la batterie, un peu plus donc que pour WoW.
Aucun grief ? Oh si !
Cette machine performante et endurante n’a cependant pas que de qualités, tout particulièrement pour une gamme « Pro ». Des constats parfois rageants, qui auront une importance cruciale selon les personnes concernées.
Tout d’abord, sa connectique est anémique : ne proposer que deux ports USB Type-C est un problème. Que ces ports soient compatibles USB4 et Thunderbolt 4 ne change rien dans la plupart des scénarios d’utilisation quotidienne et un hub sera souvent nécessaire.
On trouve de nombreux modèles entre 30 et 50 euros, qui embarqueront notamment pour ce prix un port HDMI ou DisplayPort, un Ethernet, des ports USB Type-A, SD, etc. Autant de possibilités absentes de la machine. Si le Thunderbolt est dans votre ligne de mire, un hub compatible sera nettement plus onéreux.
Autre problème : les 60 Hz de la dalle. Les 120, 144, 165 Hz et plus deviennent courants aujourd’hui sur PC, y compris sur les portables (quand on y met le prix). À 1 449 euros, on aurait pu attendre qu’Apple saute le pas, activant au passage le rafraichissement variable. C’est d’autant plus regrettable que cette fréquence de 60 Hz casse en partie l’impression générale de légèreté et de fluidité de Big Sur quand il est porté par la puce M1.
Restons sur l’affichage, avec un troisième point sombre : le support des écrans externes. Il n’y aura souvent pas de problèmes. Malheureusement, les Mac équipés de puce M1 ont une tendance à prendre en charge certaines références de travers. Le problème est connu, il existait même déjà avec les Mac Intel, mais les solutions sont inapplicables aux nouveaux modèles. La récente mise à jour 11.3 améliore la situation pour certains écrans, sans régler le souci sous-jacent, notamment pour l'espace colorimétrique.
L'impossibilité d’utiliser Boot Camp et donc d’installer Windows nativement sera un problème pour une partie du public. Que ce soit pour des besoins professionnels ou pour jouer, le système de Microsoft était un moyen pratique de décupler les capacités d’un Mac. Avec la puce M1, c’est terminé. Parallels a beau proposer son hyperviseur pour les nouveaux Mac, il ne permet que d’installer des systèmes ARM64. Or, Windows 10 on ARM n’est ni vraiment à la portée du grand public, ni adaptée aux usages précédents. Même si l'ensemble est parfaitement utilisable.
- Mac avec Apple M1 : installer Windows 10, Ubuntu ou Fedora via Parallels Desktop 16
- Windows 10 on ARM : comment télécharger l'image (ISO, VHDX)
Enfin, à ce prix, on aurait aimé 512 Go de SSD. 256 Go sont un peu courts quand on flirte avec les 1 500 euros. D'autant que les options sont très chères, facturées 230 euros pour chaque premier palier. Donc 230 euros pour passer à 512 Go de SSD, 230 euros pour grimper à 16 Go. Et nous parlons bien sûr de composants soudés.
Quel bilan après trois mois d’utilisation ?
Disons-le d’emblée : travailler avec un MacBook Pro M1 et Big Sur fut une expérience agréable. On apprécie vite la très grande réactivité de l’ensemble et les petits avantages liés à un écosystème Apple, quand les besoins peuvent s’en contenter. Avec un iPhone par exemple, on pourra prendre une photo directement exploitable dans macOS, ou répondre depuis le MacBook à un appel entrant, la Touch Bar affichant les contrôles idoines.
Même s’ils procurent une dimension indéniable de plaisir et peuvent se montrer réellement utiles, il s’agit de fonctions gadgets. Si l’on met de côté les performances de la puce M1, deux points sont clairement ressortis de cette utilisation. D’une part, l’autonomie. Nous nous sommes volontairement servis de la machine sans alimentation, pour voir jusqu’où il était possible de pousser sa batterie.
Dans un flux classique de travail, nos besoins ne sont pas énormes : navigation web, écriture dans un traitement ou éditeur de texte, Antidote… Si cela n’a l’air de rien, on sait que la navigation web, derrière ses airs anodins, peut se révéler énergivore. En l’état, une charge complète nous a quand même permis de travailler presque deux jours (à raison de 8 heures par jour) avant de devoir brancher le MacBook au secteur.
Cela n’a bien sûr rien d’une valeur absolue et le résultat variera d’une utilisation à une autre. Précisons également que nous n’avons pas utilisé Safari. Le navigateur d’Apple a beau avoir ses qualités, il ne répond pas à une contrainte simple : la synchronisation des données en environnement hétérogène (cas simple : un PC fixe sous Windows, un MacBook Pro). Dans notre cas, il s’agissait d’une double configuration, avec d’un côté Vivaldi pour les activités professionnelles, et de l’autre Firefox.
D’autre part, l’ergonomie générale Big Sur. Un sentiment beaucoup plus personnel bien sûr, mais manifeste. La rénovation graphique de macOS est selon nous une réussite, Apple ayant incorporé certaines lignes d’iOS sans renier l’identité propre au Mac. Le résultat est un ensemble poussant loin le sentiment de « légèreté ».
Ce dernier provient surtout d’une volonté affichée de prendre autant de place que nécessaire pour afficher proprement une information. La contrepartie est que, souvent, le nombre d’informations dans une surface donnée sera un peu moins élevé. Est-ce un problème ? À chaque personne de décider. Certaines regretteront la densité perdue, d’autres applaudiront la présentation plus claire.
L’acquisition d’un Mac a toujours été une question d’adéquation avec les besoins : on sait globalement que le choix sera moindre que sous Windows, même si l’écart se réduit avec le temps. Avec l’arrivée de la puce M1, il faudra se montrer doublement prudent. Il faut non seulement vérifier que les applications fréquentes existent sur le Mac, mais en outre qu’elles ont été optimisées pour la nouvelle architecture. C’est d’autant plus vrai que cette dernière entraine la suppression de Boot Camp.
Le jeu représente un cas spécifique. Techniquement, un titre qui fonctionnait sur Mac Intel ne devrait pas rencontrer de problèmes. Rien n’empêche par exemple de lancer Civilization VI depuis Steam. Et si le client de Valve brille par sa lourdeur, Civilization surprend : il fonctionne via Rosetta, mais se lance vite et réagit beaucoup mieux que ce que l’on pouvait craindre, le titre étant connu pour sa gourmandise en cycles CPU.
Civilization reconnaît le 1440p de l'écran externe et fonctionne bien
Le mieux que les possesseurs de Mac M1 puissent faire est d’espérer que les studios finiront par remarquer ces machines, dont les ventes pourraient finalement déclencher une réaction. Très peu d’éditeurs ont optimisé leurs jeux pour la nouvelle architecture pour l’instant, World of Warcraft étant une exception notable. On comprend pourquoi : il faut les ressources nécessaires pour maîtriser une nouvelle plateforme, en particulier ses API. Par exemple, pas question de DirectX pour le rendu graphique, il faudra exploiter Metal.
Le jeu en vaudrait-il la chandelle ? Nous le pensons, car le M1 dispose d’une belle réserve de puissance, que l’on ne risque pas de saturer avec un navigateur et un traitement de texte. On sait que la version 5 de l’Unreal Engine sera compatible macOS. Même si la prise en charge de l’architecture Apple Silicon reste à confirmer, il y a une carte à jouer. La part de marché jouera son rôle habituel.
Le duo formé par Big Sur et la puce M1 est parfaitement homogène et relance la question d’une éventuelle bascule sur Mac quand on se trouve du PC. Les réponses formulées depuis 20 ans restent les mêmes. Si vous jouez souvent, appréciez la modularité des composants ou être contraints financièrement, le PC reste la meilleure option.
Car oui, le ticket d’entrée chez Apple reste élevé, même si le Mac mini et le MacBook Air ont désormais un très bon rapport performances/prix (davantage que le MacBook Pro). Pour tout le reste, la question se pose, d’autant plus qu’Apple commence la rénovation de ses gammes fixes (le nouvel iMac, malheureusement grevé par des pingreries typiques d’Apple, comme un nombre de ports USB en fonction du prix).
Le constructeur se retrouve à la tête d’une gamme grandissante de machines réactives, ne chauffant pas et ne faisant pas de bruit. L’ensemble est un argument de poids, et on attend de voir comment il va s’en sortir avec des machines comme le MacBook Pro 15" ou 16", et surtout le Mac Pro.
Car si le M1 dispose clairement d’une légitimité pour le grand public – même exigeant – la nouvelle architecture doit encore prouver son potentiel sur des Mac présentés spécifiquement comme tels.
Et demain ?
Le rythme d’évolution de macOS devrait rester le même. La sortie annuelle à laquelle tient Apple impose des calendriers stricts et un nombre limité d’évolutions, même si certaines versions sont plus touffues que d’autres.
Big Sur étant le premier système à fonctionner sur les puces maison, on imagine que son optimisation va continuer, et on peut raisonnablement penser que le prochain macOS ou le suivant sera une de ces moutures consacrées aux améliorations techniques, comme l'ont été Snow Leopard ou Mountain Lion.
On peut facilement résumer la vie du système en trois phases. D’abord une naissance douloureuse et une enfance, puis une adolescence pas toujours simple, jusqu’à Tiger. Puis sont venus les jours d’une plus grande maturité, de Leopard à Mavericks. Et enfin, à partir de Yosemite, une lente transition vers un système toujours plus inspiré par iOS. Big Sur en est une nouvelle démonstration.
Cette troisième phase, bien qu’ayant l’air beaucoup plus calme que dans les jeunes années du système, cache en fait des évolutions profondes, comme le 64 bits obligatoire, APFS et Metal. Cette dernière est d’ailleurs capitale pour s’affranchir d’Intel, puisqu’elle devient la seule API pour exploiter la partie graphique des puces M1.
Sommes-nous alors dans l’âge de macOS 11 ? Non, car nous en sommes déjà à la version 11.4 de Big Sur. La prochaine mouture majeure sera numérotée « 12 », macOS adoptant finalement la même nomenclature qu’iOS, iPadOS, tvOS et watchOS. Le système est rentré dans le rang. La suite devrait s'écrire à compter de ce soir.
Trois mois avec macOS 11, l’Apple M1 et Rosetta
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À propos du MacBook Pro M1
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Autonomie : un gros point fort
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Aucun grief ? Oh si !
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Et demain ?
Commentaires (32)
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Abonnez-vousLe 07/06/2021 à 13h45
C’est le groupe en titre qui balance du Lourd.
Le 07/06/2021 à 14h28
Ah bah, ma GTX 1060 sur ma Surface Book 2 j’ai grosso-modo les mêmes résultats (mais j’ai un peu plus poussé les graphismes).
Vous avez fait du raid pour voir les limites ?
Le 07/06/2021 à 14h30
Désolé non, je trouve la dernière extension très mauvaise, ma patience n’a pas tenu jusqu’au raid
Le 07/06/2021 à 14h30
Ce qui m’ennuie dans ces macs, le disque anémique. 256go en 2021 c’est radin. Or sur mon pc portable j’ai un SSD de 256 go et un disque dur de 1To. Pratique pour avoir tout sous la main. Mon NAS me servant pour les sauvegardes locales.
Je suis tenté par le MacBook Air mais je devrais obligatoirement prendre un disque dur externe juste pour stocker mes données et ça c’est rageant.
Aussi, je vais attendre sagement la sortie du M2 pour gommer les défauts du M1
Le 07/06/2021 à 14h31
En espérant d’ici là qu’Apple aura revenu son positionnement sur le stockage fourni, surtout quand on parle de machines “Pro”.
Le 07/06/2021 à 14h53
J’espère la même chose. Je suis tenté depuis plusieurs semaines pour un Mac M1 (Pro ou Air je ne sais pas comment décider). Ça serait ma toute première machine MacOS pour moi, pour en faire un laptop à poser sur la table du salon et servir à flâner sur le web sans se préoccuper de la machine en elle-même. Mais entre le tarif de l’espace disque et les 2 ports USB-C, je ne comprend vraiment pas le choix d’Apple.
Encore, le SSD, je vois : on est bien habitué à ça avec les iPad et iPhones depuis des années. Mais qu’est-ce que ça leur aurait coûté en terme de production de proposer 4 ports USB-C au lieu de 2 ?
Au moins sur la version Pro ?
C’est épatant de radinerie. J’ai presque envie de dire “tant mieux, ça va ternir leur image”, mais je sais résolument que non, ça ne ternira rien du tout, car tous les acheteurs Apple acceptent, au final, le modèle économique.
Bref, mon besoin n’étant pas urgent, je vais peut-être attendre la génération des puces M2… Si j’arrive à me raisonner d’ici là !
En tout cas, merci pour ce retour d’expérience. C’est éclairant !
Le 07/06/2021 à 15h00
Ce n’est pas mentionné l’article (je vais sans doute le préciser), mais la puce M1 ne peut gérer qu’une connectique limitée. L’une des plus grosses attentes pour la M2, avec une partie GPU plus développée, c’est un boost significatif de cette partie, pour supporter notamment plus qu’un unique écran externe.
Le 07/06/2021 à 15h19
Dans l’article précédent, il est fait mention :
Vous y reviendrez dans le futur ou c’est un oubli/réécriture ?
Le côté tactile dans macOS m’intéresse :)
Le 08/06/2021 à 09h04
C’est une limite technique matérielle qui bride le nombre de ports ? Dans ce cas pourquoi ne pas intégrer un switch USB3/thunderbolt à la carte mère ? Quitte à avoir des ports plus rapides que d’autres ? Sur une carte-mère de PC c’est souvent comme ça que c’est géré.
Vous avez tous les 3 raison. Ceci dit, puisque tous les composants sont soudés, je préfère également prévoir un peu plus large plutôt que de me retrouver coincé.
Je ne me passerais pas de mes PC sous Windows à la maison, mais il faut dire ce qui est : même pour des utilisations basique, Windows reste chronophage à gérer quand on s’y intéresse de près. C’est un passe-temps que j’apprécie, mais je ne veux pas de ça pour un PC de salon plug’n’play, ou plutôt “pose’n’utilise”
Le 07/06/2021 à 15h28
Ça fait quand même cher l’ordinateur pour flâner sur le web… Et pourtant, je suis moi même un Mac user :)
Le 07/06/2021 à 22h09
Pour flaner sur le web, 256 Go de disque et 8 Go de RAM sont très largement suffisants. C’est ce que j’ai sur un macbook air sur lequel je tape ce post, et c’est juste parfait. Et même un seul port USB suffirait. J’ai acheté un hub USB/Ethernet/HDMI au cas où, mais je ne m’en sers en fait quasiment jamais.
Mes données sont sur un NAS, accessibles depuis le PC sous linux également. Donc aucun soucis avec ses 3 To de stockage.
Le 07/06/2021 à 15h19
Pour ma part, j’ai acheté un MacBook Pro en 2017, plus pour le côté matériel que logiciel (vive bootcamp xD).
Si c’est une très bonne machine, je ne renouvellerai pas l’expérience. Un élément indispensable à prendre en compte, c’est la panne. Je n’ai pas eu de bol, mais 1 mois après l’avoir acheté, carte graphique HS. La carte graphique a été changé, non sans avoir laissé pendant 1 mois “la bête” chez un réparateur agréé.
Ah, et comme la carte graphique est soudée à la carte mère, il fallait changer la carte mère aussi. Et comme le disque dur est aussi soudé, il faut changer le disque dur. Bref, tout l’intérieur a été changé. Pour une machine neuve à 4000€, j’ai été très déçu qu’Apple ne procède pas à un remplacement pur et simple de la machine et me laisse un mois sans bécane.
A ajouter à cela que le réparateur le plus proche est à 1h de route minimum de chez moi. Donc, entre le temps de faire la route, de passer chez le réparateur, etc… Il faut compter 1/2j de perdu… pour le déposer, et 1/2j pour récupérer ! Car non, impossible de passer par un transporteur pour un MacBook Pro (pour les iPhones, apparemment oui, c’est possible).
Aujourd’hui, je souffre du clavier papillon. Avec plusieurs lettres fatiguées, notamment le T. Quand je suis sédentaire, j’utilise un clavier USB. Quand je suis nomade, je prends mon mal en patience
Donc clairement, pour ma part, je ne renouvellerait pas l’expérience, à moins d’avoir peut être un réparateur à 5min de chez moi
Et l’expérience M1 n’est pas pour moi, dans la mesure où je travaille énormément sous Windows…
Le 07/06/2021 à 16h48
Quand je pense que mon Macbook late 2013 est toujours vivant, la batterie à été changer début 2021.
Le 07/06/2021 à 17h43
Politique Apple pour changer la machine : 5 pannes non réparées de manière pérenne. Si si…
J’ai eu 2 CM et 2 alim sur un iMac 27 haut de gamme sous applecare en 1 an max (2015 il me semble). Avec bien sûr, pas de réparation sur site, enlèvement par transporteur, retour quelques jours après.
A la 4 ème panne, appel à Apple France; c’est là que l’on ma répondu 5 pannes… Passez moi un responsable svp. Si vous ne me changez pas cette machine à 4500 euros je bloque tout achat de pc Apple là où je bosse (une quarantaine par an). Le bluff a fonctionné et j’ai eu droit à ce qu’on m’a décrit comme un geste commercial exceptionnel :)
Alors autant je bosse avec du Mac (macmini), c’est fun, ça me permet de garder le contact avec l’OS pour le côté support; que j’ai quand même un pc à mes pieds et un Parallels Desktop sur le Mac. Et que le côté “pro”, que ce soit avec les options anémiques soudées proposées ou la garantie, cela me fait doucement rire.
Le 07/06/2021 à 18h04
A ce niveau là, je suis content de mon Fujitsu sous Windows 10 !
En plus, j’ai toute la connectique qui va bien (USB C, ethernet, Display port, USB A etc…).
Tu as une obligation d’être sous mac (COA, Design ?) .
Le 07/06/2021 à 18h17
MDR, ils ont tous un dock qui vaut un bras mes utilisateurs de portable Apple + un mini de voyage. Compter entre 400 et 500 en plus du MBP :)
Ma raison : 120 pc Mac à gérer. + 200 pc essentiellement sous Windows
A ce boulot, j’ai de suite demander à ce qu’on m’achète un mac, je ne connaissais pas du tout, il fallait que je monte en compétence rapidement.
Puis j’ai trouvé l’OS sympa, pu faire rapidement 95 % de mon boulot dessus (gestion de parc), du coup j’y suis resté.
Pour être franc, chez moi je m’achète du pc fixe que je monte et fait évoluer . ça va que c’est le boulot qui veut bien payer; sinon trop cher pour moi…
Le 07/06/2021 à 20h14
Le problème chez Apple c’est que quand quelque chose ne fonctionne pas, ils préfèrent faire comme si de rien était pendant plusieurs années avant de soudainement se décider à réagir et à lancer un programme de réparation.
Le clavier papillon était une aberration tant sur le plan de la frappe que de fiabilité. C’est souvent la roulette chez eux, c’est pour ça qu’il ne faut pas acheter à la sortie mais attendre le retour d’expérience.
Il y a eu tellement de problèmes sur certains modèles quand d’autres ont été encensés, c’est un peu la roulette russe.
Ceci dit, je pense que les modèles actuels sont de bonne qualité. Châssis éprouvé avec une puce qui ne chauffe pas beaucoup ^^
Le 07/06/2021 à 20h47
Si tu as un soucis de clavier sur un MacBook Pro de 2016 à 2019 inclus, Apple te le change gratos et remplace aussi systématiquement la batterie, et ce pour une durée de 4 ans à compter de la date d’achat. Ce qui je trouve est super, une batterie neuve à pratiquement 4 ans de vie ; ces claviers pouvant s’endommager facilement il faut le reconnaître.
Mon MacBook Pro de 2015 a eu un écran neuf gratuitement 1 mois avant ses 4 ans grâce à un programme du même genre.
Bref je trouve ça quand même honorable.
Le 07/06/2021 à 20h58
Aucune autre entreprise n’aurait pu vendre des claviers aussi défectueux pendant quatre ans. Apple le peut et il le sait ^^
Sinon, je suis d’accord, j’ai déjà bénéficié de ce genre de programmes et c’est plutôt bien.
Le 07/06/2021 à 15h20
:-)
Sinon merci pour l’article qui apporte un complément d’information bienvenu au-delà des performances du M1.
Le 07/06/2021 à 20h39
Je travaille dans une équipe où on gère une flotte de ~700 Macs.
J’ai également un Mac chez moi mais j’étais un Windows user depuis l’adolescence.
Depuis que j’ai switché sur Mac il y a 6 ans, l’IT est devenu largement plus simple et ça m’a fait l’effet de passer de chez Free qu’on avait toujours connu, à un autre opérateur ; pour se rendre compte que c’était l’internet de Free qui était naze et pas juste internet dans sa globalité. Je ne dis pas que Windows c’est pourri, mais bon sang toute cette complexité wow.
Terminé la gestion des pilotes, les KB à tester et gérer (c’est quand même nettement plus simple sous macOS), et autres complexeries du monde Microsoft (genre par exemple devoir faire un gpupdate /force, je ne sais pas si c’est toujours d’actualité, j’espère que non). Bref on pourrait discuter des heures côté entreprise, rien est parfait dans les deux cas.
Oui sur les MacBook Pro M1 c’est deux ports uniquement, cependant il faut garder à l’esprit qu’en entreprise on utilise des docks le plus souvent et que ces modèles de MacBook Pro représentent l’entrée de gamme sous ARM. Le haut de gamme est attendu pour plus tard cette année et aura certainement plus de ports, comme le haut de gamme sur les versions Intel.
Bref pour celui qui ne joue pas et en a assez de la geekerie qui peut coûter un bras (quoi les Macs c’est cher ? ^^), je trouve le Mac vraiment génial et encore plus depuis qu’ils sont sous archi ARM. À ma famille maintenant je leur conseille le Mac Mini M1 plutôt qu’un PC Windows à monter. Terminé le cassage de tête à devoir faire des Teamviewer et à lancer des Malware Bytes et consort. Tout n’est pas rose de ce côté là bien entendu sur Mac mais on est quand même relativement bien loin de Windows (à la décharge de ce dernier, il a une part de marché plus importante donc forcément plus convoité par les hackers en tout genre).
Avec macOS on utilise un ordinateur sans se poser de question.
Avec Windows il faut comprendre comment l’OS fonctionne tellement il y a de choses à gérer. C’est comme si je devais être mécano pour utiliser ma voiture alors que je me fou de la mécanique, ce que je veux c’est rouler. C’est ça macOS (à mon sens).
Le 08/06/2021 à 07h25
Electron et optimisé, comment dire, mettre un moteur de Ferrari dans un 38T ne le fera pas aller plus vite
Quant à savoir pourquoi Spotify ne change pas de moteur Electron, pourquoi faire ? ça rapporte quoi ? Ce sera fait à l’occasion d’une évolution, d’une correction de bogue, où si trop de client râlent.
Le 08/06/2021 à 07h26
Et un PC à 500€ aussi.
Pour flaner sur le web, pas besoin de débourser un SMIC.
Le 08/06/2021 à 11h33
Oui, on peut toujours trouver moins cher qu’un Macbook Air (c’est 950 sur le refurb chez Apple). mais pour 500 balles, t’auras pas l’écran du M1, ni la qualité de fabrication. Pour moi, non merci.
Le 08/06/2021 à 14h09
Il y a des PC à 500€ avec une bonne qualité de fabrication. Pas chère ne signifie pas de mauvaise qualité.
Pour l’écran, effectivement, ça ne sera pas du 4k avec la meilleure colorimétrie possible, mais ce n’est pas très utile pour consulter des pages web.
Le 08/06/2021 à 07h34
Merci pour l’article !
J’ai acquis le nouveau MBA avec puce M1 et j’en suis très heureux.
Au premier lancement, c’est impressionnant la vitesse de démarrage du système et des applications (pas toutes) par rapport à mon précédent MBP sous Intel.
Le clavier est agréable à utiliser, et l’autonomie est excellente.
Mon seul regret : Quand je l’ai acheté, j’avais l’espoir de pouvoir utiliser les applications iOS sur Mac, mais les plus intéressantes pour moi sont toutes bloquées (Netflix, Prime Vidéo, Canal, etc).
Alors oui pour ce que j’en fais c’est clairement trop cher, mais je ne pourrai plus m’en passer.
Le 08/06/2021 à 11h15
Tout à fait d’accord. Par contre il faut aller dans le sens d’Apple. Ayant géré un réseau avec des machines Windows, je n’ai pas eu de gros problème avec les KB et AD comme tu le dis (disons que vu le nombre de machines et serveurs administrés, je trouvais que les outils de Ms étaient bien en avance des concurrents niveau centralisation).
Par contre j’ai passé un temps FOU à faire marcher iPad, iPhones et consorts avec le réseau Wifi Cisco, et surtout avec les imprimantes…
Au point que je considérais en 2017 que Apple avait abandonné le marché des grandes entreprises totalement et vivotait sur le côté “cool” de l’iPhone et de l’iPad.
Le 08/06/2021 à 15h40
A ce prix là, il faut avoir du bol. Et c’est incomparable avec des PC/macs plus chers. Entre les écrans fades, les coques plastiques, les touchpad moisis et les claviers désagréable, il y a toujours un truc qui cloche à 500€.
Le 08/06/2021 à 17h47
Ou savoir le choisir.
Ma cheffe cherchait un portable dans cette gamme de prix, j’ai pu lui dégotter un joli petit Lenovo 15” avec dalle IPS (nettement mieux que les TN qui équipent généralement les portables de moins de 700€) et SSD. Elle me l’a apporté ensuite pour que je fignole qques trucs dessus, et vu le prix je n’avais pas grand chose à y redire. Il ne faisait vraiment pas tache à côté de mon Thinkpad (qui est pourtant une machine “pro”). Et encore, elle avait loupé un autre Lenovo tout aussi intéressant 15 jours avant.
Le 08/06/2021 à 18h45
C’est très difficile à choisir. Chaque fois que je creuse, je trouve une entourloupe (écran en HD au lieu de fullHD, écran en 6bits, dalle délavée le plus souvent). Du coup, j’achète tout d’occas: on a les tests, dans le modèle indiqué. et dans les gammes pro: elles durent longtemps sans soucis.
J’ai deux ordis achetés neufs: un Asus et un Dell 2 en 1. L’Asus est un exemple de l’ordi pas cher (promo à 400€ en 2015): ils semble avoir tout, mais tout est lent - enfin, surtout si on fait deux choses en même temps, et l’écran est bradé.
Le dell (en promo normale à 640€ que j’ai eu à 530€, 700€ de base), il a des atouts, mais le clavier est moyen je trouve, le touchpad est pas mal mais loin d’être ce que j’ai chez lenovo et la gestion de la batterie est une blague: la première a tenu a peine 2 ans, la seconde prend le même chemin.
Alors pour de l’utilisation légère/occasionnelle, je trouve qu’un ordi à 600€ c’est très bien, mais si on veut un ordi qui dure ou l’utiliser de façon plus intensive ou dans des conditions variées, ceux un peu plus cher sont meilleurs - et pour longtemps.
Le 08/06/2021 à 19h30
Il faut avouer qu’ils sont très forts côté optimisation sur leurs Mac et Big Sur. Là-dessus ils dépassent largement Microsoft pas capable de finaliser en 6 ans la migration du panneau de configuration vers Paramètres.
Par contre, question matériel, je ne crois pas que le monde pc ait vraiment de quoi envier le monde Apple. Ni au niveau robustesse, et surtout pas au niveau prix. Je vois régulièrement des clients avec des machines de 10 ans payées moitié moins chères que les macs et sur lesquelles en ayant mis un ssd tournent très bien.
Toujours est-il que l’on peut espérer que la réussite d’Apple avec les puces M1 poussera les constructeurs du monde pc à se bouger et ne pas nous fourguer tous les ans du matériel 10% plus performant et sans évolution majeure. (je passe les cartes graphiques, mais essayez d’en acheter à l’heure actuelle, ça vaut le prix d’un mac !)
Le 09/06/2021 à 18h41
Anémique n’est pas le bon terme, le SSD intégré par Apple est pour le coup très performant. Par contre, oui, on retrouve la “patte” du fabriquant pour ce qui concerne ce genre de composants, à l’image de la RAM.
Attendre le M2 (à mon avis) ne changera strictement rien. Les options hors de prix ont toujours fait partie de l’ADN d’Apple (qu’on soit sur du powerpc, du intel, ou maintenant du m1).