Pour Windows 11, l’enjeu sera aussi technique
De nouvelles icônes, mais pas que
Le 24 juin 2021 à 11h37
10 min
Logiciel
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C'est le grand jour pour le « renouveau de Windows » qui a pour le moment surtout eu droit à une fuite non maîtrisée et à un teaser qui n'était pas du meilleur goût. Heureusement, Microsoft nous prépare une évolution qui va bien au-delà de ce que l'on en a aperçu jusqu'à maintenant.
À 17 h, Microsoft présentera le renouveau de son système d'exploitation à travers l'annonce de Windows 11. Une dénomination étonnante alors que la version 10 devait être « le dernier Windows », suivie de mises à jour régulières, actuellement sur un rythme semestriel. Mais l'éditeur voulait sans doute marquer le coup.
Après la publication des premières informations sur cette nouvelle mouture et la fuite d'une build non finalisée, on pouvait se demander pourquoi. En effet, tout semble converger vers Sun Valley, qui est principalement une retouche graphique, alors que Windows 10 a déjà connu nombre de changements profonds. Ajouter des bords arrondis, blanchir l'installation, revoir la barre des tâches et les icônes ne suffit pas à monter en version.
Est-ce une manière de ne pas se laisser distancer par Apple, passé de macOS X à 11 avec Big Sur et sa migration ARM ? D'autant que Monterey sera la version 12 du système. Peut-être. Mais à y regarder de plus près, tout indique que plusieurs des évolutions à venir de Windows toucheront à certaines de ses briques fondamentales, techniques. De quoi bouleverser les habitudes, notamment des développeurs.
Windows 11 bénéficiera d'une évolution graphique
Intel Alder Lake change la donne
Quand un nouveau Windows arrive sur le marché, Microsoft s'étend sur certaines évolutions, beaucoup moins sur d'autres. Pour l'éditeur, il est en effet plus simple d'enthousiasmer les foules et la presse « Tech » sur l'arrivée d'un panneau d'emojis, un thème sombre ou d'éventuels futurs onglets dans l'explorateur de fichiers, que sur une gestion plus fine de la fréquence et du multi-threading des derniers CPU.
Pourtant, l'évolution de Windows 10 a accompagné celles des processeurs Core d'Intel et surtout des Ryzen (Threadripper) d'AMD. Depuis l'introduction de ces derniers en 2017, un long chemin a été parcouru pour intégrer leurs mécaniques de gestion de l'énergie, pilotes et autres fonctionnalités annexes. En général de manière discrète.
Pour s'en convaincre, il suffit de se pencher sur CPPC2, la seconde version du Collaborative Power and Performance Control. Elle n'est évoquée par aucun billet de blog de technique, comme c'est parfois fait pour DirectX, mais a été mise en avant par AMD pour Zen 2. La société expliquait comment la mise à jour de mai 2019 permettait de gérer les changements de fréquence bien plus rapidement au sein de ses processeurs, qui étaient donc plus efficaces.
Et même lorsque CPPC2 est évoquée dans la documentation de Windows (ici, là ou encore là), on ne peut pas dire que Microsoft soit prolixe. Dommage, d'autant que cela a constitué l'un des défis techniques de ces dernières années, notamment lorsqu'il s'agissait de déterminer le « meilleur » cœur des Ryzen 5000 (Zen 3).
Pour Windows 11, le défi sera ailleurs : il faudra notamment adapter le scheduler aux processeurs Alder Lake d'Intel. Ces derniers ont une particularité par rapport aux précédents modèles de bureau du fondeur : ils seront hybrides, équipés de cœurs pouvant être de compositions différentes, à la manière des SoC Big.Little chez ARM.
Dans leur cas, il s'agira des architectures Golden Cove (Big) et Gracemont (Little). Windows 11 devra donc apprendre quand privilégier les uns ou les autres, tant pour un PC fixe qu'un portable. Si certains ont évoqué les gains en performances apportés par les premières builds Windows 11, l'essentiel est ailleurs. Car ces choix peuvent avoir de lourdes implications sur le comportement de la machine, la consommation ou l'autonomie.
D'autant que les cœurs ne partageront pas forcément les mêmes jeux d'instructions. Si l'un peut profiter d'une accélération via DL-Boost ou AVX-512 mais pas l'autre, faut-il en profiter ou opter pour un temps d'exécution plus long si les petits cœurs offrent une meilleure efficacité énergétique ? Tout cela doit-il être pleinement automatisé ou parfois laissé à l'appréciation de l'utilisateur ? Des questions auxquelles Microsoft a dû répondre.
Car pour Alder Lake, qui sera officiellement connu sous le petit nom de Core de 12e génération, le lancement c'est maintenant... ou presque. Les modèles « K » seront les premiers dévoilés peu après la rentrée, d'autres déclinaisons devant arriver un peu plus tard, probablement à l'occasion du CES de Las Vegas en janvier.
Heureusement pour Microsoft et Intel, les processeurs Lakefield (1x Sunny Cove + 4x Tremont) sont disponibles depuis environ un an et ont pu servir de gallop d'essai. Pour rappel, ils s'agit d'une puce à conception hybride elle aussi, mais d'un genre différent : son TDP est de 7 watts seulement, avec un empilement des unités de calcul, des E/S et de la mémoire en 3D via la technologie Foveros d'Intel (voir cette vidéo).
Pour rappel, les processeurs Alder Lake seront gravés en 10 nm, gèreront la DDR5, des lignes PCIe 5.0 et quelques lignes PCIe 4.0, ainsi qu'une connectique avancée. Nécessitant le nouveau socket LGA 1700 et des chipsets de série 600, ils seront l'une des plus grandes évolutions architecturales d'Intel ces dernières années.
Favoriser le développement IA en utilisant les GPU autrement
Autre changement de taille que Windows 11 va accompagner : le fait que les cartes graphiques sont désormais bien plus qu'un produit à destination des joueurs, avec quelques accélérateurs multimédia. Ces dernières années, elles sont utilisées massivement pour des calculs hautement parallélisables, NVIDIA ayant poussé le concept plus loin avec l'intégration d'accélérateurs comme ses Tensor Cores (calculs matriciels, pour l'IA) et RT Cores (ray tracing).
Problème : une bonne partie de l'écosystème autour du développement IA et de l'exploitation des GPU s'est concentré sur des outils sous Linux. Notamment parce que des briques comme Docker ou Python y sont faciles à installer, ce qui n'a pas toujours été le cas sous Windows. Depuis, Microsoft a appris de ses erreurs.
C'est pour cela que la société travaille dur sur certaines briques et outils comme Visual Studio Code, son nouveau Terminal, winget pour l'installation et la mise à jour aisée d'applications, qui pourra accompagner la refonte de son Store. Il accueille d'ailleurs Python et des distributions Linux depuis quelque temps.
Ces dernières peuvent être installées via le sous-système Linux (WSL) introduit en 2016, exploitant un noyau spécifique à Microsoft et la virtualisation depuis sa WSL2 arrivé en 2020. L'évolution suivante est en développement : WSLg, qui permet d'exploiter des interfaces graphiques d'applications Linux, des GPU pour du calcul via CUDA ou DirectML, etc. NVIDIA a même publié un guide d'utilisation de sa bibliothèque RAPIDS.
Dès lors, on comprend mieux pourquoi une partie des annonces de ce soir feront l'objet d'une conférence spécifique visant les développeurs. On espère d'ailleurs que Microsoft fera le point plus sérieusement ce soir sur les évolutions multiplateformes de .Net et son projet Réunion qui sera bientôt finalisé.
Des travaux menés actuellement au sein de la version 21H2 de Windows 10 via le programme Insiders, devant se retrouver dans Windows 11. On attend d'ailleurs de voir si les branches de développement seront fusionnées.
L'installation rapide de WSL2 et winget sont natifs dans la build 21996 de Windows 11
Les clés de sécurité gagnent du terrain
Tout cela n'est rien sans l'évolution de la couche de sécurité. Sur ce terrain, Microsoft a déjà fait beaucoup avec Windows 10. On s'attend néanmoins à ce que l'authentification à deux facteurs ou sans mot de passe aille plus loin. Notamment avec les clés de sécurité en alternative aux fonctionnalités biométriques de Windows Hello.
On peut déjà les utiliser dans le navigateur, pour se connecter à des services comme ceux de Microsoft sans mot de passe. Mais pas pour se connecter à Windows sans passer par une application tierce, comme celle fournie par Yubico, ou un service comme Azure Active Directory. Windows 11 ne devrait pour le moment rien changer à cela.
La build qui a fuité il y a quelques jours a toutefois dévoilé une évolution intéressante : une telle clé, lorsqu'elle est associée à un compte Microsoft, peut être utilisée pour le lier au compte utilisateur de la machine sans effort pendant l'installation. Il suffit de la connecter au port USB, de taper son code PIN, et c'est réglé :
Quid de Windows on ARM, RISC-V ?
Autre sujet d'importance, mais qui fâche cette fois-ci : la stratégie ARM de Microsoft, qui tient pour le moment du pur désastre. Le choix exclusif de Qualcomm, qui n'a pas su mettre sur le marché des plateformes attractives, s'est révélé être l'erreur principale, laissant à Apple tout le loisir d'apparaître comme l'acteur de référence.
Si de multiples machines Windows 10 on ARM ont été annoncées, même au sein de la gamme Surface, elles étaient chères par rapport aux performances affichées et peu attractives par leurs fonctionnalités, ce qui explique sans doute la mollesse de l'écosystème à se constituer. Même Microsoft semble avoir presque abandonné.
On espère bien que Windows 11 marquera une inflexion et permettra de relancer la machine. D'autant que des acteurs comme MediaTek et NVIDIA ont annoncé un partenariat pour de nouveaux SoC ARM cette année, le géant américain misant gros sur de telles architectures pour se développer face à AMD et Intel.
Un SDL Qualcomm Snapdragon Windows on ARM est prévu... pour cet été
Un autre type d'architecture émerge peu à peu : RISC-V. Totalement ouverte, gérée par une fondation suisse, elle fait l'objet de toutes les attentions, de l'European Processor Initiative (EPI) à Intel, Samsung ou Tenstorrent pour des besoins plus ou moins spécifiques. Ubuntu vient d'être portée pour les cartes de SiFive et leurs SoC RISC-V.
L'un des paris de Redmond pourrait être de préparer au plus vite une version de Windows adaptée à de telles platerformes, pour ne pas faire la même erreur qu'à l'époque de la montée en puissance d'ARM. Est-ce que ce sera le cas avant Windows 12 ? Nous ne devrions pas avoir la réponse ce soir, mais espérons qu'elle viendra vite.
Pour Windows 11, l’enjeu sera aussi technique
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Intel Alder Lake change la donne
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Quid de Windows on ARM, RISC-V ?
Commentaires (42)
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Abonnez-vousLe 24/06/2021 à 12h03
Je ne sais que penser. Il me semble que chaque mise à jour semestrielle était déjà quasiment une nouvelle version.
Je ne pense pas que le chiffre marque tant que ça les utilisateurs. Espérons que le système qui sortira prochainement sera installable sans accroc.
Cette version sera-t-elle gratuite pour les possesseurs de Windows 10 ou faut-il s’attendre à devoir repayer ?
Le 24/06/2021 à 12h05
Gratuit à priori si tu as W10 ou 7.
Et j’attends surtout les évols sous le capot.
Augmentation de perf, meilleures utilisations de la RAM, CPU, GPU, j’ai hâte de tester la RTM.
Le 24/06/2021 à 12h07
Oui c’est un peu le problème et il sera difficile de marquer le coup outre mesure (surtout si le gros des nouveautés son Sun Valley et ce qui était prévu pour 21H2). On verra aussi comment ils parlent de l’intégration de Xbox et éventuellement du Cloud PC (mais je doute que ça occupe une grande part des annonces si c’est évoqué, on verra).
Pour les utilisateurs, je pense au contraire que c’est eux la cible principale du changement de nom. Cela sonne “nouveau” alors que Windows 10 a déjà pas mal d’années quand même. Mais comme tu le montres assez bien, ça risque de les faire s’interroger sur la question d’une éventuelle tarification de la mise à jour (même si ce n’est plus vraiment un sujet pour MS)
Ne jamais oublier qu’un OS “qui prend peu de RAM” n’est pas forcément un OS qui gère bien la mémoire. La mémoire est là pour être utilisée, elle a un gros débit, peu de latence, permet de booster la réactivité. L’important c’est comment l’OS évite les débordements.
Mais un OS qui sait remplir la RAM d’éléments pertinents sans se faire déborder la gère bien mieux qu’un OS qui ne place jamais rien en mémoire pour apparaître économe.
Le 24/06/2021 à 12h21
Je suis d’accord !
Le 24/06/2021 à 12h29
Quand je dis meilleurs, ça ne veut pas dire moins.
J’ai 32GB de RAM et ça serait cool si W10 pouvait les utiliser.
Le 24/06/2021 à 14h47
Ça me rappelle un débat sur un forum il y a très longtemps où certains utilisateurs de Windows n’arrivaient pas à comprendre que la consommation de RAM de machines sous Linux étaient plus “intelligente” car elles l’utilisaient au maximum sans gêner le système avec du swap.
Le 25/06/2021 à 06h08
Là dessus j’ai été tellement emmerdé sur des machines de supervision de site que maintenant je les blinde de ram et je désactive le swap.
Parceque bon mettre des bouts d’interface en swap alors qu’à peine 50% de la mémoire est utilisée…. Ben le client gueule quand une fenêtre met 3 à 5s à s’ouvrir à parceque ça fait 1h qu’elle a pas été utilisée.. maintenant c’est instantané et la bécane n’est qu’à 80% d’utilisation de mémoire (tant que le sqlserver ne fait pas des siennes )
Le 25/06/2021 à 07h00
et comme ça quand y’a plus de ram dispo ça crashe violemment
Le 27/06/2021 à 15h14
Sur la machine de Monsieur Michou qui peut se dire à tout moment “tiens et si je lançais un programme bien gourmand en ressources?” je serai d’accord ;)
Mais là je parle de postes de supervision de process / usine sur lesquels l’opérateur ne peut pas lancer ce qu’il veut : dans ce cas je connais la liste exacte des programmes pouvant être lancés simultanément, leur consommation de ressources, et les possibles problèmes de dépassement de mémoires qu’ils peuvent avoir. Du coup je peux dimensionner les installations sans trop de risque pour éviter le crash ;)
Le 24/06/2021 à 12h29
De ce que j’ai lu, a priori la migration devrait être gratuite.
Edit : archi BBQ le temps de lire l’article, my bad…
Le 24/06/2021 à 12h09
De toute façon, il faudra avoir attendre Windows 12 pour avoir la version stable/utilisable
Après Windows 98 il y a eu Windows Millenium, qualifié de la pire édition ayant jamais existée du point de vue stabilité.
Après XP, il y a eu Vista, qui a été un flop commercial, notamment à cause de sa lourdeur.
Après Windows 7, il y a eu WIndows 8, dont les changements d’ergonomie imposés (absence de menu démarrer, démarrage impossible sur le bureau, etc…) ont conduit à un rejet massif. Microsoft s’est un peu rattrapé avec WIndows 8.1, mais le mal était déjà fait.
Après Windows 10, il y aura donc un Windows 11. L’histoire nous dira ce qu’il en est !
Le 24/06/2021 à 12h12
Windows évolue, la qualité des trolls non
PS : on a fait un dossier assez complet sur l’évolution de Windows, le lien est en fin d’article
Ce n’est pas une question de danger, le modèle de MS n’est plus celui là depuis longtemps, c’est surtout ça. Pour tes souvenir, voir le début de l’article ;)
Le 24/06/2021 à 12h12
Windows 98 second edition était stable contrairement à windows 98
W95 bon, W98 fail puis W98SE bon. Toujours 1 sur 2 de foiré. haha
Le 24/06/2021 à 12h12
Oh gratuit c’est sur, trop dangereux de demander des sous !
juste dommage, ça fait plus qu’un changement de version mais.. ça nique la cohérence, je me souviens encore entendre que “w10 seral dernière version” comme quoi
Le 24/06/2021 à 12h19
Le pire c’est que j’ai même pas voulu troller C’est juste factuel ;)
Et je ne suis pas contre Windows. Je suis très content de mon WIndows 10 en général (quelques petits trucs à revoir, mais on ne peut pas plaire à tout le monde xD)
Le 24/06/2021 à 12h23
Faut il y voir une dynamique de MS qui accompagne celle d’Intel depuis la nomination de Pat Gelsinger?
J’ai l’impression que dans beaucoup de boites l’ingénierie reprend ses droits. Non?
Le 24/06/2021 à 12h23
Mac OS consomme énormément de ram de base.
Là, par exemple, 10,42Go avec deux onglets Safari et quelques apps qui tournent. Par contre, 0 en swap. Je trouve ça mieux pour le disque.
Le 24/06/2021 à 12h35
Tout ce qui touche à Alder Lake est antérieur à l’arrivée de PG, son support dans W11 sans doute aussi. Le pouvoir entre politique et technique est souvent cyclique dans les grandes entreprises, américaines notamment. Tout l’enjeu pour de telles sociétés, c’est que cela ne se ressente pas dans les gammes de produit (ce que réussisent bien MS/NV dernièrement, pas trop AMD/Intel).
Surtout que comme dit, les enjeux de MS sont au-delà de x86 désormais. Il en est de même pour Intel d’ailleurs, (mais contrairement à MS, ils l’ont compris et mis en oeuvre il y a un moment )
Le 24/06/2021 à 12h44
Merci pour votre article intéressant ! Pour l’instant ce que j’avais vu comme articles étaient plutôt du niveau “ils ont changé un peu l’interface et trois icônes, rien de neuf”.
Néanmoins je trouve cela très curieux du coup de changer de passer à W11… Avec la logique prise par Microsoft avec W10 qui est mis à jour régulièrement, j’avais pourtant l’impression que la seule raison qui pourrait entraîner un changement de nom serait une évolution très forte non pas technique sous le capot mais dans l’usage ou visuel. Il semblerait que mon hypothèse soit fausse, les usages ne sont pas révolutionnés mais le changement technique est potentiellement conséquent !
Le 24/06/2021 à 13h48
Ce sera d’autant plus intéressant de voir la pirouette qu’ils vont trouver pour justifier le changement de nom. Ils ont sans doute anticipé le merdier dans lequel ça allait les mettre :transpi;
Oui c’est un des objectifs je suppose, de croiser 21H2, des morceaux de 10X, Sun Valley, d’autres éléments en préparation (on verra ce qui sera évoqué ou non ce soir). J’espère surtout qu’ils vont parler du plan à plus long terme derrière ce qui est prévu pour la rentrée. Sans ça…
Il y a encore trop de travail. Le panneau de configuration ne disparaîtra que quand Windows aura un dispositif de backup digne de ce nom Et à mon avis, c’est un élément bien plus important à faire transiter vers une solution moderne que le panneau de config qui garde ses habitués.
Le 24/06/2021 à 13h07
Visuellement et dans l’ergonomie, il semble y avoir une grosse évolution quand même!
En tout cas, si Windows passe en 11, je m’attends à un nouvel essai de Ms pour supprimer certaines couches du passé… Quitte à être clair dans le futur: avec Windows 11, tel service est compatible, pas avec Windows 10. Je pense notamment à du “Windows legacy as a service” par exemple.
De toutes façon, on semble au bout du chemin avec notre vieille archi de PC, elle n’est pas mauvaise, mais moins intéressante que d’autre dans certains usages comme le mobile. Et les performances du mobile ont atteint un niveau qui permettrait de remplacer l’ordi - si seulement il y avait des logiciels dessus.
Ms a encore une carte à jouer en rendant Windows compatible avec les “nouvelles” archi, avant que les concurrents comme ChromeOS ne lui mange tout le marché.
Le 24/06/2021 à 13h21
Personnellement, lorsque je vois que l’annonce de l’abandon de Windows 10X ne date que d’un mois, je me pose la question de savoir si ce Windows 11 ne prendrait pas plus de Windows 10X que le seul aspect visuel. Le fait de changer de version, peut aussi permettre de marquer une rupture plus profonde dans le cœur de l’OS.
Le 24/06/2021 à 13h23
Ils vont certainement se débarrasser du panneau de configuration alors qu’il est encore bien utile. Paramètres n’est pas à la hauteur.
Le 24/06/2021 à 13h32
Le jour où le panneau de configuration sera supprimé, c’est qu’MS aura transférer tout le contenu dans Paramètres. Mais ça ne risque pas d’arriver avant quelques années.
Le 24/06/2021 à 13h52
Même pas ^^ j’ai vu une vidéo de test où le panneau de configuration était toujours là, avec des icônes modifiées mais toujours là !
Le 24/06/2021 à 13h30
question d’habitude
ceux qui ont démarré avec windows 10 ne savent même pas ce qu’est le panneau de configuration
Le 24/06/2021 à 13h48
Je me demandais justement s’ils pouvaient en profiter pour rendre les appli W10 et paramètres en particulier… performants…
Par ce que c’est dingue, c’est toujours lent ce truc, même sur des machines de guerre.
Y a toujours une grosse latence pour l’affichage des pages, l’exemple parfait étant pour sélectionner un programme par défaut. On clique, on attends 1⁄2 sec (voir bien plus sur une machine lente) juste pour voir une liste de 4⁄5 programmes.
Le 24/06/2021 à 13h53
MMC est aussi toujours mon ami pour énormément de choses.
Le 24/06/2021 à 14h09
A moins que Microsoft annonce que windows 11 est full 64 bits (donc pas compatible 32 bits), je ne crois pas qu’on verra un Windows arm à la hauteur de Mac OS de sitôt.
Le 25/06/2021 à 09h42
ça n’arrivera jamais, leur force vient de cette compatibilité qui leur offre une logithèque incommensurable. Et retirer le 32Bit c’est se flinguer auprès du monde de l’entreprise. Les softs d’entreprises sont les trucs qui évoluent le moins au monde. Pour te dire, ça a déjà été une mini catastrophe au taf quand on a découvert que les pc récents ne supportent plus le boot legacy et donc Win 32bit. Ce qui veut dire que nos softs 16bits ne fonctionnent plus. Ca fait 7 ans que je leur dit que ça va nous péter au nez et ça l’a fait. Oui on en est là.
Le 25/06/2021 à 11h31
J’avais lu/entendu quelque part que le désavantage de Microsoft face à Apple en matière d’évolution était justement cette rétro-compatibilité beaucoup trop compliquée à gérer.
Une migration vers ARM voir RISC-V même avec un système d’émulation à la Roseta ne se fera pas sans forcing…
Le 25/06/2021 à 11h44
Yes….. j’ai des clients avec des machines qui ont des softs spécifiques (contrôles de portes, accès centrale incendie, …) montés en 2009 (sic!) en 16 bits… On commence à souffrir a chaque panne
Le 26/06/2021 à 06h52
Ils ont joués ils ont perdu :)
Le 25/06/2021 à 13h49
Soft en 16 bits ? oO
On est loin du DevSecOps la
Le 24/06/2021 à 14h16
Ouais enfin, entre ce qui est dans les builds dev et une version finale, bon courage pour savoir ce qui sera gardé ou pas, ce qui est déjà présent ou pas. Surtout qu’on a aucune info sur la maturité de cette build, d’autant qu’on ne connaît même pas la date de sortie de Windows 11. Rien n’indique que Microsoft n’a pas bossé sur un panneau de config entièrement neuf pendant des années et qu’il n’est pas dans cette build. Rien n’indique que c’est le cas non plus.
Mais globalement, une build leakée, t’en tires que ce qui est dedans. Après ça va devenir chaud si ils ajoutent une “couche graphique” supplémentaire sans au moins se débarrasser d’une couche existante, parce que Windows 10, y’a à boire et à manger là dedans, j’ai au moins 3 “styles” différents en tête.
Le 26/06/2021 à 06h52
Le panneau de config a été complètement refait, enfin vous verrez bien.
Le 24/06/2021 à 14h43
Quid de DirectStorage? https://wccftech.com/directstorage-api-will-be-very-beneficial-to-pc-gaming-says-metro-developer-4a-games/
Le 24/06/2021 à 14h44
Pour ceux qui n’ont pas le lien du live et qu’ils veulent le voire
Microsoft
Le 25/06/2021 à 08h37
Quand je vois les prérequis matériels de W11, tu sens qu’ils veulent faire un grand ménage dans le parc.
D’un côté, ça va réduire grandement les problèmes de compatibilité et faiblesse de sécurité.
D’un autre, un paquet de bécane va à moyen terme devenir obsolète.
De ce que je lis ici tout matos plus vieux de 3-4 ans ne sera pas compatible.
Le 26/06/2021 à 06h54
Oui et non, ceux qui n’ont pas de secure element peuvent acheter un module TPM, et cette liste est simplement celle des cpus sur lesquels ils ont testés pour le moment en fait.
Le 26/06/2021 à 07h14
Non, la liste est bien imposée dans les derniers critères de compatibilité (MS a unifié sa communication sur le tard hier soir là dessus). On ne sait pas encore ce qui sera fait en pratique au final, mais bon, cette stratégie de comm’ est vraiment foireuse de bout en bout.
Acheter un module TPM ne sert à rien (sauf si on veut absolument un module physique), il y a tellement peu de CPU dans la liste de ceux gérés qu’ils seront forcément avec fTPM/PTT.
Le 25/06/2021 à 16h28
Attends, ne confonds pas « disponibilité de Windows 11 en 32 bits » (ça, c’est non : il ne sera qu’en 64 bits ; même l’assistant de compatibilité n’est dispo qu’en 64 bits et refuse donc de se lancer sur un Windows 10 32 bits) et « prise en charge des logiciels 32 bits » (ce que tous les Windows 64 bits pour x86 possèdent via la couche d’émulation WOW64).
En résumé : Windows 11 n’existera qu’en 64 bits, mais il pourra exécuter des logiciels 64 bits et 32 bits. Mais les logiciels 16 bits (exécutables seulement sur les Windows 32 bits, mais qui étaient quand même déjà désactivés par défaut depuis Windows 8 ; et pour lesquels il fallait télécharger et installer le composant NTVDM, dégagé à partir de Windows 8.1), c’est clairement mort : ils ne tourneront jamais nativement sous Windows 11, sauf à installer un Windows précédent en VM (mais attention à avoir la licence associée et à n’installer qu’un Windows toujours pris en charge sur les correctifs de sécurité : Windows 8.1 jusqu’en janvier 2023, Windows 10 jusqu’en octobre 2025 au plus tard).