Guerre froide dans l’espace : la Russie détruit un de ses satellites, un acte « irresponsable »
Ambiance…
Le 16 novembre 2021 à 14h40
8 min
Sciences et espace
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Alors que la militarisation de l’espace et la question des débris inquiètent de plus en plus, la Russie vient de faire une démonstration de force illustrant ces deux sujets. Elle a détruit un de ses satellites avec un missile, entrainant une procédure d’urgence dans la Station spatiale internationale (ISS).
Pour le moment, l’espace est (relativement) en paix, bien que des satellites-espions s’approchent d’autres satellites et que des missions classées « secret défense » s’y déroulent de manière régulière. Il faut dire qu'il s'agit de l'endroit parfait pour espionner les autres pays puisque les satellites peuvent dépasser les frontières sans aucune restriction, une fois qu’ils sont au-delà de la ligne imaginaire de Kármán située à 100 km d’altitude.
La Russie en mode Dr Jekyll et Mr Hyde
L’arsenalisation de l’espace inquiète et, déjà l’année dernière, un rapport sénatorial s’emparait du sujet. Depuis, l’ONU a adopté cinq projets de résolution sur « les aspects relatifs au désarmement de l’espace »… non sans une certaine tension entre les occidentaux d’un côté, la Chine et la Russie de l’autre.
Pour rappel, le principal texte des Nations Unies en la matière date de… 1967 ; il est donc largement temps de le mettre à jour. Mais voilà qu’au milieu de ces bonnes intentions, la Russie a décidé de venir jouer les trouble-fête avec le lancement d’un missile antisatellite (ASAT pour Anti-SATellite) qui a détruit son satellite Cosmos-1408, alors qu’il se trouvait à moins de 500 km d’altitude. Les Américains (et d’autres) ont rapidement et vivement réagi.
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Un missile et paf le satellite… qui fait des débris
Détruire un satellite dans l’espace depuis la Terre n’a rien de nouveau. Quatre pays ont déjà démontré être capables de le faire depuis des (dizaines d’) années : les États-Unis, la Chine, la Russie et l’Inde en 2019. Dans ce dernier cas, la communauté spatiale s’était indignée et la Station spatiale internationale avait dû procéder à des ajustements dans sa trajectoire. Hier, rebelote avec les Russes à la manœuvre.
L’agence spatiale Roscosmos ne parle officiellement pas de cette opération, mais la NASA et d’autres officiels ne s’en privent pas et font part de leur mécontentement : « En raison des débris générés par le test anti-satellitaire russe (ASAT), les astronautes et les cosmonautes de l’ISS ont entrepris des procédures d’urgence pour leur sécurité ».
La NASA voit rouge
Bill Nelson, administrateur de l’agence spatiale américaine, se dit « indigné par cette action irresponsable et déstabilisatrice ». Il détaille son propos : « il est impensable que la Russie mette en danger non seulement les astronautes partenaires américains et internationaux de l’ISS, mais aussi leurs propres cosmonautes. Leurs actions sont imprudentes et dangereuses, menaçant ainsi la station spatiale chinoise et les taïkonautes à bord ».
L’Agence ajoute avoir pris des mesures de précaution afin de mettre à l’abri les humains qui se trouvent à bord de l’ISS : « Les membres de l’équipage sont entrés dans leur vaisseau spatial » et y sont restés pendant 2 h. La Station s’approche du nuage de débris toutes les 90 minutes environ et cette manœuvre a permis de les préparer à un retour d’urgence en cas de problème lors des premiers passages. Il y a deux vaisseaux à disposition pour rappel : un Crew Dragon et un Soyouz, respectivement utilisé par les Américains et les Russes.
Bill Nelson en profite pour réaffirmer que « toutes les nations ont la responsabilité d’empêcher la création délibérée de débris spatiaux » afin de « favoriser un environnement spatial sûr et durable ». De son côté, la NASA va continuer de surveiller les débris afin de s’assurer que l’équipage est en sécurité.
Selon le New York Times, Nelson aurait « des raisons de croire » que les responsables de l’agence spatiale russe Roscosmos n’étaient pas au courant de cette mission menée par le ministère de la Défense de leur pays. En effet, « si l'un d’entre eux était au courant, cela aurait créé des remous à cause des risques qui pèsent sur les astronautes et les cosmonautes de la station spatiale ».
Un « comportement imprudent et irresponsable »
Antony J. Blinken, secrétaire d'État, ajoute que « ce test a jusqu’à présent généré plus de 1 500 débris orbitaux traçables et générera probablement des centaines de milliers d’autres plus petits ».
Il précise que cela engendre des menaces pour l’ensemble des objets spatiaux, mais aussi pour « les intérêts économiques et scientifiques de toutes les nations pour les décennies à venir ». Même s’il n’en parle pas, les enjeux stratégiques et militaires sont également de la partie.
Pour le secrétaire d’État, cet événement « démontre clairement que la Russie, malgré ses affirmations de s’opposer à la militarisation de l’espace extra-atmosphérique, est prête à compromettre durablement de l’espace extra-atmosphérique » à cause de son « comportement imprudent et irresponsable ». Il appelle enfin ses alliés et partenaires à chercher à apporter une réponse à cet acte irresponsable.
Pour l’U.S. Space Command, ce test est un « mépris »
Le général James Dickinson, commandant de l’U.S. Space Command est aussi monté au créneau pour dénoncer cet acte qu’il considère comme un « mépris délibéré pour la sécurité, la sûreté, la stabilité et la durabilité à long terme du domaine spatial pour toutes les nations ».
Il va plus loin : « La Russie développe et déploie des capacités pour refuser activement l'accès et l'utilisation de l'espace par les États-Unis ses alliés et partenaires ». Il ajoute que ce test « démontre clairement que la Russie continue de rechercher des systèmes d'armes » offensives.
La Russie marche sur des œufs et fait profil bas
Du côté de la Russie, la communication est plus feutrée. Roscosmos s’est fendu d’un communiqué pour le moins laconique dans lequel l’Agence ne parle pas d’un tir de missile et de la destruction d’un de ses satellites. Elle met l’accent sur la coopération « fiable […] depuis de nombreuses décennies » avec ses partenaires internationaux
Roscosmos ajoute qu’« assurer la sécurité de l’équipage [de la Station spatiale internationale] a toujours été et reste [sa] priorité absolue » : « L’engagement envers ce principe est une condition sous-jacente à la fois dans la fabrication d’équipements spatiaux russes et dans le cadre de son exploitation ».
Elle brosse enfin dans le sens du poil, affirmant être « convaincue que seuls les efforts conjoints de toutes les nations spatiales peuvent assurer la coexistence et les activités les plus sûres possibles dans l’espace ». Un beau discours, tout de même bien entaché par le lancement d’un missile détruisant un satellite à 500 km d’altitude.
L’astronaute américain Mark T. Vande Hei préfère y voir du positif : cette mesure d’alerte « était certainement un excellent moyen de créer des liens ». Quatre astronautes viennent d’arriver dans l’ISS, à bord de Crew-3.
Petit débris, mais gros dégâts
Quoi qu’il en soit, le mal est fait et de nouveaux débris spatiaux se trouvent inévitablement dans l’espace. Les risques sont importants car, lors d’une collision, la vitesse d’impact moyenne est de 36 000 km/h : « même les collisions avec un petit morceau de débris impliqueront une énergie considérable », explique la NASA.
Un exemple : un impact sur une des vitres de la Cupola (coupole) sur l'ISS a été causé par « un flocon de peinture ou un petit fragment de métal pas plus grand que quelques millièmes de millimètre de diamètre ».
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Petit débris, mais gros dégâts
Commentaires (31)
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Abonnez-vousLe 16/11/2021 à 15h08
A quoi joue la Russie ? Elle veut déstabiliser l’Europe, pourquoi s’embêter avec les migrants à la frontière polonaise ? Il lui suffit d’attendre tranquillement que nos brillants politiciens rendent obligatoire le vote électronique. Pourquoi faire un truc aussi idiot.
Mettre des troupes en près de la frontière ukrainienne, ça énerve les Européens et les US. Ok. Mais il y a aussi la Chine qui risque ne pas apprécier du tout avec cette ASAT. Si on omet l’arme nucléaire, militairement son PIB ne lui permettra pas de tenir une guerre longue sans compter que ça mettra la planète à feu et sang (et donc pas de vainqueur que des perdants).
Franchement, c’est quoi le but ? (Outre le classique, j’existe et j’ai des muscles). Poutine est quand même plus malin et intelligent que ça, non ?
Le 16/11/2021 à 15h09
Fidèle à sa ligne politique de buldozer.
Malheureusement ils ont a priori les moyens de leur arrogance.
Le 16/11/2021 à 15h16
Ben si c’est toujours kikinalaplugrosse
Le 16/11/2021 à 15h34
Les Américains, les Chinois, les Indiens ont déjà fait ce genre de tir. Où était la NASA pour s’insurger !? Quid de la presse ?
Les Russes font de la merde, il y a du “blabla” médiatique anti-russes.
Les Américains font de la merde… silence radio.
Il faut arrêter avec ces 2 poids 2 mesures… c’est vraiment malsain !
Le 16/11/2021 à 15h51
Il y en a eu si si… peut-être en France, mais j’ai lu pas mal de commentaires en ce sens à l’époque.
Le 16/11/2021 à 22h11
A première lecture oui et en fait non. Ça avait bien gueulé contre le tir chinois qui est l’événement qui a généré le plus de débris de et l’histoire (plus de 2800 toujours traçable en orbite), le satellite était à 800km ça met du temps à retomber, l’atmosphère est très tenue à cette altitude.
Le tir américain était contre un satellite était à moins de 280km et l’ensemble des débris on brûlé dans l’atmosphère. C’était surtout sous l’orbite de l’ISS (+300km)….
Le tir russe est sur une cible en dessous de 500km, donc ça va mettre un paquet de temps à retomber et sur beaucoup de monde.
Cet article wiki est super sur le sujet et ce dossier de la nasa en particulier :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Missile_antisatellite
https://orbitaldebris.jsc.nasa.gov/quarterly-news/pdfs/ODQNv20i1-2.pdf (top Ten satellite breakups re-evaluated)
Donc ce n’est pas que du complotisme ou du prisme occidental à deux francs.
Le 16/11/2021 à 15h37
Ton argument serait valable si l’Europe était uni, mais elle ne l’est pas, la Russie gagne partout (Crimée, Biélorussie, Turquie, Syrie), car les intérêts des pays Européen sont divergents.
La Russie tient l’Allemagne par les couilles littéralement (le gaz) + Les migrants bloqués en Grèce/pologne qui y restent en compensation d’une négo avec la russie/turique et l’Europe qui n’en veut pas, ne veut pas les gêrer mais ne fait aucun front commun militairement.
Suffit de regarder les coup de bluff de la turquie en méditerranée avec la Grèce, à part la France l’Europe n’en avait rien à faire, voire tenez avec la Turquie/Russie -> Sinon elle va ouvrir sa frontière/couper le gaz.
Donc la Russie joue super bien, en plus de la déstabilisation sur les réseaux sociaux. Rien qu’à lire les sujets Nord Stream2 et la Biélorussie qui commence à menacer de couper le gaz tu peux déjà comprendre que l’Europe est grave dans la M* et qu’ils sont incapable de se mettre d’accord.
Sérieusement, on aurait une “vraie” Europe, on aurait juste envoyer une armée Européenne à la frontière + brouillage des comms + blocage commercial lors de l’invasion de la Crimée, en quelques jours la Russie aurait reculé, et là idem pour la Biélorussie, mais comme tu le vois, il n’y a rien eu de tout ça dans les deux cas, et la Russie a gagner.
Pour la Turquie, la France/Grèce a envoyé les bateaux + porte-avions (vraisemblablement mais c’est pas clair, la Turquie aurait perdu quelques navires), tout de suite ça fonctionne mieux…
Le 16/11/2021 à 16h00
ça me rappelle le film Gravity, et ça c’est pas bien fini pour les cosmo/astro/taïko/nautes.
Le 16/11/2021 à 16h14
Le film Gravity est une fiction qui repose en effet sur le syndrome de Kessler (https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Kessler ) qui montre un seuil qui fait qu’on obtient des collisions en chaine en croissance exponentielle au point de rendre inexploitable l’orbite “basse”.
Le 16/11/2021 à 16h15
Bien que je doute pas que la Russie soit capable de couper le gaz, je doute que la Biélorussie le fasse sans l’accord de la Russie. J’ai beaucoup de mal à imaginer Poutine accepter de perdre plusieurs millions de dollars (si ce n’est plus) parce que la Biélorussie a voulu se la “jouer caïd” sans l’accord du patron. Pour moi, ça reste plus un grosse moyen de pression/menace.
Est-ce qu’une guerre (même une escarmouche défensive) serait bénéfique ? Autant la Turquie n’a pas l’arme atomique (enfin seulement via l’OTAN mais je doute qu’elle puisse s’en servir si facilement), autant la Russie en dispose largement.
Est-ce vraiment dans l’intérêt de la Russie de risquer une guerre armée ? Qu’est-ce qu’elle peut y gagner à mettre le bazar en Europe à part faire une 3ème guerre mondiale ?
Le 16/11/2021 à 19h59
bof le gaz il y a eu un précédent avec l’ukraine en 2014 si je me souviens bien. Désaccord entre gazprom et naftogaz sur le prix du gaz a payer par naftogaz et sa dette en gaz. Du à la fin du tarif urss suite à plein de choses.
hop l’ukraine coupe le transit vers l’europe en pleine hiver, et là c’est intéressant. Soit l’Europe mettait la pression sur l’ukraine pour qu’il rouvre le robinet et perde le bras de fer avec gazprom, soit il n’ont rien fait parceque c’est une affaire privée entre naftogaz et gazprom et mette la pression sur la gazprom qui ne respecte pas les accord de livraison.
je vous laisse deviner la solution choisi
Le 16/11/2021 à 16h26
Les souris kobaye sont un peu grosses pour un MIR test, cette fois (encore).
Le 16/11/2021 à 16h33
J’ai peut être trop lu de livre d’espionnage mais ne serait-ce pas possible qu’au lieu d’un test ce soit plutôt qu’ils auraient perdu le contrôle du satellite ?
Un hack ou une connerie du genre et le seul moyen d’empêcher un débordement c’est de détruire ledit satellite.
Le 16/11/2021 à 16h50
il me semble avoir lu que c’était un satellite lancé en 82 et abandonné en 84 ou un truc dans le genre, plus de 30 ans à la louche, donc le satellite en question n’était déjà plus contrôlé depuis un moment, j’ai du mal à voir ce qu’il aurait pu divulguer même “récupéré par des ennemis de la Russie” XD
c’est pas la techno dans un satellite de presque 40 balais qui va être utile à qui que ce soit, du moins j’en doute fort
Le 16/11/2021 à 17h14
COSMOS 1408 était un satellite de SIGINT radio.
donc à priori totalement obsolète effectivement.
Le 22/11/2021 à 20h43
Quelque chose d’inavouable, et contraire à tout les traités internationaux. Devenu obsolète, trop dangereux et couteux à rapatrier…
Le 16/11/2021 à 16h43
Vous avez raison de douter :)
La Turquie ne dispose pas de l’arme nucléaire, pas plus que l’Allemagne ou la Belgique. Ces pays ont un dépôt de bombes nucléaires américaines sur leur sol (à Incirlik pour la Turquie) et l’emploi est conditionné à une double clé. L’une est détenue par le pays de l’OTAN, l’autre par les USA. Globalement, le poids des USA permet de dire qu’ils dictent les conditions d’emploi de leurs bombes.
Le 16/11/2021 à 16h50
Et PAF! Ça fait des
chocapicsdébris!Le 16/11/2021 à 18h16
Tu mélanges un peu tout. Mais à ta question, la réponse est simple : exister.
C’est le bordel en Russie, Poutine fait du Poutine en allant sur la scène internationale (Ukraine, Pologne, Belarus etc… ) .
Rien ne se passe en Russie sans que Poutine ou sa mafia donne son accord. Un tel évènement a été validé par lui.
En attendant, les Russes meurent du COVID car les doses de leur vaccin sont parties à l’étranger. Le peuple russe, l’armée ou toutes les administrations ne sont que des outils de pouvoir dans les mains de Poutine.
Le 16/11/2021 à 18h28
J’aime bien entendre les deux sons de cloches (https://francais.rt.com/international/92698-hypocrites-moscou-recadre-washington-inquiet-tir-missile-antisatellite), et si comme le prétend l’article, “Moscou appelle les Etats-Unis et les autres puissances spatiales à signer un traité visant à empêcher le déploiement d’armes dans l’espace” depuis des années et en vain, alors pas la peine de chercher des poux aux russes, en s’imaginant béatement que les USA ou même la France seraient des enfants de chœur en la matière !
Je rappelle à ceux qui l’auraient déjà oublié que ce sont bien les USA qui ont détruit l’Irak en prenant leurs alliés pour des cons devant les caméras du monde entier, et que ce conflit à lui seul affiche des millions de morts au compteur et n’est toujours pas terminé. On pourrait en dire autant en Lybie, en Syrie, en Afghanistan, … ou CIA et NSA ont foutu un bordel monstrueux, avec les mêmes résultats minables que l’on sait.
Les européens feraient bien de se souvenir également que la Russie est le pays qui a le plus payé la seconde guerre mondiale, avec 20-30 millions de morts estimés, contre 5-6 millions pour les camps de concentration. Et c’était aussi en grande partie des civils russes qui ont crevé de faim et de froid dans des conditions atroces ! Étrange mémoire sélective de ces français qui ont oublié qu’ils doivent aussi leur liberté au front de l’Est.
Quant à l’UE, créée avec les collabos de la CIA schumann et monnet (sans y), elle est bien le seul stratagème réussi pour tenir en laisse 27 pays membres, condamnés par l’article 42 à se placer sous la tutelle de l’OTAN, pour aller casser la gueule à des gens qui ne nous ont rien fait !
Bref : l’ours russe a toujours bon dos. Et si l’acte de détruire un satellite reste un acte idiot et inutile (ça, j’en conviens parfaitement), s’imaginer que les autres en face sont innocents est une douce plaisanterie. La seule différence, c’est que quand eux font leurs essais militaires débiles, vous ne verrez jamais la moindre trace dans vos journaux à infox, sous influence de…
On vous manipule grossièrement, et vous ne bronchez même pas ! Amusant, non ?!
Le 17/11/2021 à 07h35
Vous avez très bien exprimé ma pensée !
Rien à rajouter … Ah, si : les gens feraient mieux d’éteindre leurs télés, diversifier leurs sources d’informations et d’aiguiser leurs sens critique !
Le 17/11/2021 à 13h52
:oui2: :oui2: :oui2:
Le 16/11/2021 à 18h58
Les US aussi ont fait leurs tests, avec le recul c’était inéducable que la Russie en fasse de même, je pense que la Russie veut montrer qu’elle est toujours dans la game.
Il parait qu’ils auraient des missiles balistiques avec propulsion nucléaire, de quoi rester en l’air un bon bout de temps.
Le 16/11/2021 à 19h35
La Russie ne veut peut être pas se faire dépasser dans la reconquête de la Lune puis la conquête de Mars. Pour avoir le temps de développer leurs fusée, capsules, … il suffit que l’espace ne soit plus atteignable par personne. C’est une très bonne méthode que de faire ce tir, donc
Le 16/11/2021 à 20h39
Ce n’est pas une première pour la Russie : déjà en 2015.
Le 22/11/2021 à 08h27
En effet, mais j’ai lu qu’il s’agissait d’un essai et qu’il ne visait aucun satellite, le but ici était sans doute de démontrer qu’ils sont capables de détruire une cible en orbite sans que les protections antimissiles ne l’en empêchent.
Le 17/11/2021 à 07h47
C’est bien, continuons comme ça, on est sur la bonne voie 🙄
Le 17/11/2021 à 08h11
encore plus de travail pour le personnel de nettoyage spatial… en l’attente de l’aspirateur en early access
Le 17/11/2021 à 12h06
Si j’étais complotiste et si on pense que la Russie fait des actions réfléchies., je partirais sur un satellite à énergie nucléaire. C’est moins problématique d’avoir plein de de morceau dans l’espace que d’expliquer si celui si devait se désintégrer dans l’atmosphère avec les retombées associées.
Le 21/11/2021 à 13h17
Il faut bien Rechercher le Temps perdu. Des années de censure ça stimule l’imagination… c’est pour cette raison qu’on parlait déjà des PTT* durant la guerre chômée.
Proust’s Temps de Travail.
Allez, au boulot les bonnes Poutines.
Le 23/11/2021 à 07h11
RT.com ment, rt.com ment, rt.com est “poutine-fan” !!
Ça doit plaire à certains nostalgiques de cette “belle époque”.