Le plan de l’Europe pour « prendre son destin économique et industriel en main »
Prends, prends, prends-toi en main, c'est ton destin
Le 14 janvier 2022 à 14h14
10 min
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Thierry Breton détaille les grandes lignes du plan de la Commission pour faire en sorte que l'Europe puisse « prendre son destin économique et industriel en main ». Les enjeux sont nombreux : énergies, batteries, cloud, semi-conducteurs, approvisionnement en matière première…
Lors de son discours à la conférence « Une industrie plus forte pour une Europe plus autonome », Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur, de la politique industrielle, du tourisme, du numérique, de l'audiovisuel, de la défense et de l'espace, rappelle que la donne a radicalement changé suite à la pandémie :
« Jusqu'à récemment, certains croyaient dur comme fer que dans la globalisation et la mondialisation les chaînes d'approvisionnement mondiales étaient pérennes et nous garantiraient une sécurité d'approvisionnement en toutes circonstances. Ce crédo s'est fracassé sur la nouvelle réalité qui s'impose désormais à nous ».
L‘Europe prise en étau entre les États-Unis et la Chine
Il donne deux exemples, de part et d’autre du globe pour ne pas faire de jaloux : « la réalité du "China First" pour les masques » et l’« "America First" pour les vaccins ». « Qui aurait cru que même nos partenaires américains empêcheraient nos propres entreprises européennes d'accéder aux éléments essentiels qu'elles produisaient elles-mêmes sur le territoire américain et dont elles avaient besoin pour la fabrication de vaccins en Europe », explique-t-il.
On peut également ajouter la pénurie de semi-conducteurs « avec des conséquences très concrètes sur notre économie et sur l'emploi » (sans parler des tarifs et de la disponibilité des produits), la crise énergétique avec de fortes hausses des prix du gaz et de l’électricité, la dépendance sur les matières premières critiques (lithium ou graphite synthétique pour les batteries par exemple), etc. Nous revenons d’ailleurs en détail sur ce dernier point dans notre magazine #3.
La leçon fut brutale, mais « nous avons maintenant une bonne compréhension des domaines dans lesquels nous devons réduire nos dépendances stratégiques et accroître notre capacité industrielle ». Thierry Breton détaille comment l'Europe va « prendre son destin en main ». Plusieurs piliers de l’économie s’entrechoquent : souveraineté, résilience et autonomie.
Le plan pour hisser l’Europe au niveau mondial
Le commissaire explique que sa feuille de route est « simple et pragmatique ». Elle comprend quatre points principaux :
- « Une Europe qui doit investir dans les produits et technologies de pointe nous permettant de rester compétitifs et générer des emplois de qualité,
- Une Europe leader sur les marchés d'avenir, pas une Europe sous-traitante de tel ou tel,
- Une Europe "usine" qui se redonne les moyens de produire non seulement pour ses propres besoins, mais aussi pour conquérir les marchés mondiaux, pour exporter.
- Une Europe non pas fermée sur elle-même et qui viserait à vouloir tout produire pour elle-même, mais plutôt qui sécurise toutes ses chaînes d'approvisionnement afin de ne pas être à la merci de ce que j'appelle la géopolitique des chaines de valeur ».
Pour lutter contre les géants que sont les États-Unis et la Chine, la Commission européenne va donc continuer de jouer la carte de l’unité en favorisant « les alliances industrielles sur les batteries, les matières premières, l'hydrogène, plus récemment les semi-conducteurs et les données, et bientôt les lanceurs spatiaux et l'avion zéro émission ».
De très fortes ambitions sur les batteries et l’hydrogène
Sur les batteries, qui sont notamment un enjeu stratégique pour les véhicules électriques, Thierry Breton rappelle qu’il y a eu 120 milliards d'euros d'investissements publics et principalement privés en 2019 et 2020, « soit 3.5 fois plus que la Chine ». L’Union européenne compterait désormais « 70 grands projets de batteries […] dont plus de 20 giga-usines, annoncés et en cours de construction ». La France prévoit d’en accueillir trois d’ici 2023.
« Grâce à l'approche "Team Europe", nous sommes en passe de devenir le deuxième producteur mondial de cellules de batterie d'ici 2025 », affirme Maroš Šefčovič, vice-président de la Commission européenne. Seul l’avenir pourra nous dire s’il a raison. Quoi qu’il en soit, pour atteindre cette ambition il faudrait environ « 800 000 travailleurs supplémentaires […] C'est pourquoi nous avons lancé l'Académie européenne de la batterie », ajoute-t-il.
Cette initiative a été dévoilée en juillet 2021, avec comme but de « former des dizaines de milliers de salariés dans le secteur des batteries électriques ». « Rien qu’en France, l’académie européenne de la batterie ambitionne de former 150 000 travailleurs d’ici 2025 », précisait le communiqué de l’époque.
L’hydrogène aussi attise les convoitises avec « 750 projets à déployer d'ici à 2030 » et pas moins de « 10 milliards d'euros alloués » dans le cadre des plans de relance des États membres. « Une législation en préparation sur la définition et la certification de l'hydrogène », ajoute le commissaire Thierry Breton.
Le CNRS rappelait l’année dernière les avantages de l’hydrogène : « il peut être exploité sous forme d’énergie propre en l’associant avec de l’oxygène pour produire de l’électricité dans une pile à combustible. Le tout ne dégageant que de l’eau et pas un seul gramme de carbone ». Tout n’est pas rose : « le stockage et le transport de l’hydrogène » freinent son adoption.
Il reste un enjeu de taille… et c’est peu de le dire : « si l’hydrogène est un consommable "propre", il ne l’est pas forcément dans sa phase de production. Loin de là. Aujourd’hui, 95 % de sa production mondiale se fait à partir d’énergies fossiles (gaz naturel, pétrole). Pour un hydrogène décarboné – dit « vert », il faut le produire par électrolyse, qui avec les technologies existantes le rend quatre fois plus cher que ses concurrents fossiles ».
Le cloud et l’Europe : une douloureuse relation
Sur le cloud, « 40 entreprises européennes de l'informatique » se sont regroupées afin de « positionner l'Europe dans la course vers des solutions de pointe hautement sécurisées et à faible latence. Une feuille de route technologique déjà finalisée. Un PIIEC [projet important d’intérêt européen commun en santé, ndlr] est en cours de préparation ».
Le sujet est compliqué et des acteurs français ont parfois l’impression d’être les dindons de la farce, comme avec Gaia-X. En France, nous avons eu la tentative complètement loupée de cloud souverain et plus récemment le « cloud de confiance ».
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L’approvisionnement en matière première, c’est compliqué
Concernant l’approvisionnement en matière première, l'Union européenne tente de multiplier ces sources… mais ce n’est pas toujours possible étant donné la disponibilité géographique de certains matériaux critiques. L’Europe a néanmoins « signé de premiers partenariats avec l'Ukraine et avec le Canada », tout en travaillant « étroitement avec nos voisins – Norvège, Serbie – ainsi qu'avec des pays d'Afrique et d'Amérique latine ».
Les chiffres ne peuvent que s’améliorer étant donné la dépendance actuelle : « l'UE ne couvre actuellement que 1 % de ses besoins en matières premières essentielles pour les batteries, telles que le lithium, le cobalt ou le nickel. Quelque 98 % de nos terres rares proviennent de Chine ».
Sur ce sujet, Maroš Šefčovič précise néanmoins que cela « ne signifie pas qu'il faille recourir au protectionnisme ou fermer l'Europe au monde. Au contraire, la Commission estime que la présence de marchés mondiaux ouverts contribue à notre résilience ».
« Rééquilibrer les rapports de force »
Sur l’échiquier mondial, Thierry Breton veut « rééquilibrer les rapports de force ». Il revient sur le cas des vaccins et le « blocus » américain : « Ce n'est qu'une fois que l'Union européenne s'est dotée d'un outil de contrôle des exportations – bref, d'un outil de rapport de force – que nous avons pu débloquer, composant par composant, produit par produit, producteur par producteur, les chaines d'approvisionnement. C'est une leçon que nous devons tirer de cette crise ».
Depuis un an, il y a déjà un « mécanisme de filtrage des investissements directs étrangers », mais Thierry Breton espère que la présidence française du Conseil de l’Union européenne permettra d’adopter – cette année – « la proposition de règlement sur les distorsions issues des subventions étrangères dans les acquisitions et les marchés publics ».
Dans un autre registre, Thierry Breton présentera une « stratégie de normalisation » dans quelques semaines. Il s’agit de faire en sorte que l’Europe ne soit pas laissée sur le banc de touche des grandes décisions concernant la définition des normes et donc « renforcer la gouvernance des organismes européens de normalisation, afin d'éviter que certains grands acteurs industriels exercent une influence excessive sur le développement des normes européennes »…reste à voir comment car ce n’est pas précisé.
Pour appuyer son propos, il rappelle que la Chine « a fait une échappée pour proposer sa propre norme sur les batteries ultralégères au lithium métal. L'Europe était totalement absente. Cela ne peut plus se produire ».
« Préparer notre avance sur les semi-conducteurs du futur »
Sur les semi-conducteurs, le commissaire veut que l’Europe prépare son « avance sur les semi-conducteurs du futur, c'est-à-dire en dessous de 5 voire 2 nanomètres […] Nous avons la meilleure recherche – le LETI à Grenoble, IMEC à Louvain ou Fraunhofer à Dresden – et les meilleures technologies au monde notamment en équipement de production de puces avec ASML »… dont une usine a récemment pris feu, à Berlin. Les conséquences précises sont toujours en cours d’analyse.
Thierry Breton reparle du Chips Act, annoncé en septembre par la Présidente von der Leyen lors de son discours sur l’État de l’Union. Il devrait arriver cette année. Thierry Breton a récemment donné quelques détails : « L'Europe supportera les investissements, notamment de rupture, et plus largement l'ensemble du secteur en assouplissant les règles de concurrence relatives aux aides d'États. En contrepartie de ce soutien public, nous instaurerons un mécanisme de préférence européenne en cas de crise ».
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Améliorer la résilience du marché intérieur
Enfin, il est question de tirer les leçons de la crise et de mettre en place un « instrument d'urgence pour le marché intérieur, avec deux grands volets : une meilleure préparation, et une capacité de réaction renforcée en cas de crise ». « Il s'agira de développer un système pour déterminer quand notre marché intérieur est en crise, une coordination structurée avec et entre les États membres, et des mesures afin d'assurer la disponibilité des biens et services les plus critiques », explique le commissaire.
Il rappelle en effet que les débuts de la crise sanitaire avec les confinements et les fermetures de frontières ont été chaotiques, y compris pour notre marché intérieur. Il y a en effet eu des « entraves à la libre circulation, décidées précipitamment et qui bloquèrent aux frontières certains produits vitaux ainsi que de nombreux travailleurs ».
En guise de conclusion, Thierry Breton explique qu’il s’agit pour le vieux continent d’écrire une nouvelle page de son histoire : « après l'Europe démocratie, puis l'Europe marché, travaillons maintenant à une Europe-Puissance ». Rendez-vous dans quelques années pour faire le point.
Le plan de l’Europe pour « prendre son destin économique et industriel en main »
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L‘Europe prise en étau entre les États-Unis et la Chine
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Le plan pour hisser l’Europe au niveau mondial
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De très fortes ambitions sur les batteries et l’hydrogène
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Le cloud et l’Europe : une douloureuse relation
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L’approvisionnement en matière première, c’est compliqué
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« Rééquilibrer les rapports de force »
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« Préparer notre avance sur les semi-conducteurs du futur »
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Améliorer la résilience du marché intérieur
Commentaires (49)
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Abonnez-vousLe 14/01/2022 à 14h23
Je propose un autre sous-titre : “Gaia-X reloaded”.
Le 14/01/2022 à 15h22
J’ai dû rater une étape pour les vaccins. Pour moi c’était le Royaume-Uni qui avait fait main basse sur toute la production Oxford/AstraZeneca, n’en laissant que les miettes à l’Europe.
Il me semble même que comme ils produisaient certaines nanoparticules indispensables à la fabrication de vaccins ARNm il n’était pas possible de faire de mesures de rétorsion.
Pour le vaccin Pfizer-BioNTech, l’Allemand BioNTech a fait toutes les doses pour l’Europe, Pfizer a fait les doses américaines aux États-Unis, et de toutes façons les Ricains avaient décidé de ne rien exporter du tout à ce moment-là.
Je ne vois pas vraiment de quoi Thierry Breton parle. Ou alors il cherche à ne pas froisser les Britanniques.
Sur les batteries c’est un plan ambitieux, si la valeur ajoutée est suffisante pour apporter de l’industrie en Europe c’est tant mieux.Mais les échelles sont énormes, si j’en crois l’INSEE il y a 212k temps pleins dans l’automobile, et rien que d’ici 2025 on veut former 150k personnes !
D’autant que la fabrication de batteries n’est pas quelque chose qui a besoin d’énormément d’ouvriers que je sache ?
Pour moi l’hydrogène est un plan sur la comète mais je me trompe peut-être. L’argent de la BCE est gratuit de toutes façons, non ?
Pour le cloud, peut-être que la n-ième fois sera la bonne… Cloudwatt et Numergy, pour toujours dans nos mémoires !
Le 14/01/2022 à 15h38
Les plans sont ambitieux, et pourraient avoir des effets “positifs”. Peut-être que le problème de fond reste aussi les sources d’énergies possibles, surtout avec une croissance des batteries à charger..! Il a combien d’années de retard l’EPR maintenant ? ^^
Le 14/01/2022 à 16h15
Ce coup ci c’est “Europe-Puissance”. Un de ces ces jour ils penseront peut être a faire une Europe Sociale.
Le 14/01/2022 à 17h31
Pas vraiment.
Astra a pas mal sous-traité à des petits pharma en Belgiqie, et Pfizer à une usine en Flandre, à Puurs.
Le 17/01/2022 à 07h44
Oui, tu as raison, je m’en souviens maintenant !
Mais du coup je ne vois toujours pas pourquoi il fait allusion aux États-Unis…
Le 14/01/2022 à 17h33
J’pense qu’il faut quelques bonne compétence en amont dans la conception / installation / débug des robots et install industriels ( peu de gens mais gros salaires).
Ensuite il y aura toute la partie intermédiaire : Logistique, bureaucratie, maintenance des locaux , robots, véhicules, tests & mesures, …. C’est à mon avis le gros des troupes , avec des salaires corrects sans plus .
Et il y aura des soutiers (transporteurs, agents d’entretiens & de sécu, ouvriers sur les chaînes mais assez peu, …) mais c’est sur que comparativement il y en aura moins que de dans l’ancienne industrie. C’est ce qui fait “peur” aux syndicats vu que c’est souvent eux les plus syndiqués (les autres pouvant trouver du travail en traversant la rue).
Comparativement il y a d’autres métiers indispensables qui sont non délocalisable et non robotisable, par exemple tout ce qui est travail dans le batiment (et en ce moment , isolation) ou le déploiement de la fibre (en allemagne par exemple ils sont très en retard)
Le 14/01/2022 à 17h54
Si des emplois dans l’extraction et la transformation du lithium, cobalt, nickel, phosphate et fer sont prévus et en font partie, ça peut faire du volume.
Le 17/01/2022 à 07h46
Tous ces emplois seront sur place, non ?
Il me semble que les pays producteurs insistent de plus en plus pour que la production amène des emplois locaux
Le 14/01/2022 à 22h55
Ridicule. Que de la com’. N’importe qui comprenant le fonctionnement de l’UE comprend que c’est un espace de pillage de notre industrie au profit des USA.
Il n’y aura aucune politique industrielle, c’est le cas depuis 40 ans, et ça ne changera pas.
Sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN pour retrouver le contrôle de notre pays, y’a que ça à faire.
Le 14/01/2022 à 23h24
au profit des USA et de la Chine….
Les propos de Breton ne sont que du blablabla…
Le 15/01/2022 à 12h02
Comment savoir que ce n’est que de la com’ ?
Projetons-nous en 2030 dans un univers parallèle où tout ce plan énoncé a été un immense succès et Thierry Breton et la commission européenne sont des héros. Dans cet univers, à quoi aurait ressemblé la com’ en 2021 / 2022 ? Parce que si elle aurait ressemblé exactement à celle que rapporte l’article, dans ce cas, venir dire que ce n’est que de la com’, c’est du cynisme qui n’a pas plus de vertu que la naïveté de boire aveuglément les paroles de Thierry Breton.
De la politique industrielle il y en a eu dans le passé : nucléaire, TGV, Airbus / Concorde. Il y a eu une période de vide, les temps ont changé à partir des années 80, et puisqu’ils ont changé dans le passé, ils peuvent changer à nouveau.
Je propose d’avoir plutôt un espoir prudent, parce que je n’ai pas l’impression qu’on ait déjà eu des discours de la part de la commission européenne avec ne serait-ce qu’une fraction du volontarisme de celui-là.
Le 15/01/2022 à 20h28
Peut-on compter sur ceux qui nous ont mis dans la mouise pour nous en sortir?
La prudence et l’expérience devrait nous inviter à ce pas tenter de nouveau l’expérience au motif que l’UE adopte un autre discours (les promesses n’engageant que ceux qui y croient..).
Il n’y que 2 voies possibles pour l’UE:
Elle accepte d’être une instance démocratique et légitime, élue par les citoyens européens comme n’importe quel exécutif=> elle accepte qu’elle devienne contrôlée par les peuples européens et la réforme de l’UE sera possible de l’intérieur.
Elle reste ce qu’elle est: un organe corrompu chargé de préserver des intérêts privés en leur offrant un marché unique composé de producteurs/consommateurs. => Alors la France devrait quitter ce machin au plus vite pour reprendre le contrôle démocratique de notre destinée commune.
Le temps de l’argument par la peur “quitter l’UE est impossible, on va tous mourrrir” est révolu.
J’ai dit oui à Maastricht (avec des réserves) et j’ai crû (disons le bénéfice du doute) Delors lorsqu’il a promis que la construction politique de l’UE suivrait rapidement après celle l’économie européenne.
C’était une grave erreur qu’il a reconnu lui-même qu’il nous faut reconnaitre : nous nous sommes trompés, persévérer dans l’erreur serait de la folie qui débouchera sur une crise, voir pire.
Actons que nous devons quitter l’UE afin de nous y préparer au mieux, voilà ce que les politiques devraient promettre aux citoyens qui ont compris qu’ils se font piller.
Dans 50-60 ans peut être que les conditions seront réunie pour faire une UE mais là, finissons-en.
Le 15/01/2022 à 08h02
ce qui m’inquiéterais/ete le plus c’est que l’europe ce n’est pas la France, et cette industrialisation très sexy se fera avec des sièges d’industrie au pays bas et la production en Pologne, hongrie, espagne, roumanie. Partout ou cela ne coute pas chère. déjà que la Pologne compte faire construire au moins 7 centrale nucléaire américaine avec les sous de l’europe. bref
ça me chagrine que mes impôts rendent une Europe forte et une France qui ne sert que de porte monnaie au autre pays et qui s’affaiblira de plus en plus.
Le 15/01/2022 à 08h03
Ce type de déclaration marque quand même une évolution notable du discours à la Commission Européenne. Jusqu’à présent on était quand même dans : “pas besoin d’intervention politique dans l’économie, le marché s’equilibrera tout seul, il faut supprimer au maximum les obstacles à la libre concurrence”.
Maintenant ils se rendent compte qu’on est les seuls à jouer avec ces règles du jeu, et que les concurrents américains et asiatiques sont beaucoup moins dogmatiques et ne respectent pas ces mêmes règles quand elles n’ont pas de sens. C’est pas trop tôt… Mais bon, c’est au mieux une inflexion de la politique économique, là où on aurait besoin d’une refonte totale : une monnaie commune sans politique économique et sociale commune, ce n’est pas tenable sur le long terme. Soit on supprime l’euro, soit il faut mettre en place des redistributions entre états pour équilibrer les différentes balances commerciales qui existent pour des raisons structurelles.
Le 15/01/2022 à 09h47
Le discours de préservation des emplois et de l’industrie Européenne de la part de celui qui a poussé à la délocalisation de nombreux emplois du groupe dont il était le PDG au profit de l’Inde ou du Maroc pour réduire les effectifs en France ???
Celui qui a déplacé le siège social dudit groupe en Hollande ?
Je reste dubitatif…
Le 15/01/2022 à 11h50
Quand on est patron d’entreprise, on l’est en premier lieu pour servir les intérêts des actionnaires. Ce qu’il a fait durant ce mandat n’est pas forcément signe qu’il avait une conviction personnelle que c’était le mieux pour les employés et pour son pays, simplement que c’était le mieux pour les actionnaires.
Il est maintenant dans un rôle différent, où il est censé servir l’intérêt de la population européenne. Donc espérons qu’il applique la même rigueur à servir ces intérêts-là, et espérons qu’il y soit encore plus motivé par conviction personnelle.
Le 16/01/2022 à 09h37
Réindustrialiser? Soit on met des barrières douanières, soit on met les salaires au niveau de l’Inde. La première solution est hors des programmes de nos gouvernants, il reste la seconde. Préparons-nous à souffrir…
Le 16/01/2022 à 10h58
Ah oui Breton - l’ex pdg d’atos, la boîte à intérimaires informatiques jetables et corvéable à souhaits, qui est en train de nous bricoler son passeport numérique avec thalès (cf. https://www.youtube.com/watch?v=hZ1Oq9rRdrM), passeport déjà prvu pour remplacer leur ausweis vaccinal, et qu’ils viendront nous greffer sous la peau, avec votre consentement “libre” et “éclairé”…
Sinon il peut toujours rêver :
On ne parlera pas non plus du porteur de culotte allemand, qui mène la danse avec les américains, et menace désormais notre souveraineté militaire et énergétique. J’arrête là - il y aurait encore beaucoup à dire. Pendant que les USA tapent du point sur la table et sont parvenus à contraindre leurs multinationales de ramener quelques usines en amérique du nord, il espère quoi le petit commissaire non élu Breton, derrière son bureau doré à bouffer du homard sur nos impôts ?
Il y a 30 ans, on nous avait promis que l’UE allait faire bloc contre les USA, la Russie et la Chine, et qu’on allait même imposer notre fabuleux système social et de santé au reste du monde ! Vous alliez tous voir ce que vous alliez voir !
Ah ça, on a vu. Et on a aussi appris sur la construction européenne, menée par les USA dans l’après-guerre avec le nazi hallstein reconverti en premier président de la CEE, puis les collabos schuman et monnet qui ont mené la vie dure à De Gaulle, et aujourd’hui les marionnettes européistes sans pouvoir qu’on élit tous les 5 ans pour faire un semblant de démocratie, mais qui en fait, sont parachutés par Bruxelles, Francfort et Washington avec l’aide de nos milliardaires locaux, seuls bénéficiaires réels de cette UE qui les a enrichi comme jamais !
Même la Suisse fait du protectionnisme efficace pour défendre ses productions locales ! La question n’a jamais été la taille d’un pays, mais l’intelligence qu’il utilise pour défendre ses intérêts. Le R.U. sera 100x plus “puissant” hors UE, et nous a déjà volé un juteux contrat de sous-marins ! La city est revenue à Londres qu’elle n’a quitté que quelques mois. C’est cela la réalité.
Le Frexit ou la mort de la France. C’est cela le véritable enjeu de la présidentielle en 2022.
Le 16/01/2022 à 11h54
Ca me fait toujours marrer les nationalistes qui utilisent un mot-valise anglais.
Le 16/01/2022 à 12h01
Oui, c’est sans doute une externalité négative assumée. #complot
Le 16/01/2022 à 11h59
En 1936 plutôt non ?
Et puis Frexit ça veut dire quoi ? Un slogan pro-breton pour la guerre de 100 ans ?
Le 16/01/2022 à 18h38
Autre point rigolo, ça peste qu’on est supposément inféodés aux USA mais ça donne des liens Youtube.
Et PeerTube alors ? C’est principalement développé et soutenu par des français !
Que de la gueule.
Le 16/01/2022 à 21h20
J’ai tout de même remarqué une différence d’intensité entre les sujets politiques sur youtube et les instances peertube. Ce doit (encore) être un problème de cash.
Le 16/01/2022 à 22h16
Lui ce n’est même pas un nationaliste, il gobe juste les propos de son dieu vivant.
Si l’autre se mettait à affirmer que le ciel était mauve et les fraises, rondes, il répèterait en boucle que le ciel est mauve et que les fraises sont rondes.
Le 17/01/2022 à 07h56
C’est aussi la réflexion que je me faisais.
Je me demande si ces emplois auraient existé sans les dites usines de batteries. La maintenance, la bureaucratie, ça existe déjà. Après je ne vois pas bien, nétant pas du métier, ce que ça implique comme bouleversement.
Tout à fait. Et j’ai l’impression avec Uber, Deliveroo, mais également avec ce qu’ont l’air de subir les aides-soignants, caristes… ils sont un peu des oubliés.
Le 17/01/2022 à 09h11
Parce que les productions de vaccins sont mondialisées de nos jours. c’est assez rare qu’on produise l’intégralité d’un vaccin sur un même site aujourd’hui.
Au debut de la pandémie, si je me souviens bien, Pfizer avait voulu concentrer la prod du vaccin covid sur ses sites US et utiliser le site de Puurs seulement comme sous-traitant, avec le but de se réserver l’intégralité des vaccins pour le marché US.
L’UE a dû intervenir.
Idem, je ne sais pas si tu te souviens, quand Sanofi pensait encore sortir un vaccin dans le temps : ils ont dit dans la presse qu’ils reserveraient la primauté des doses au marché US, parce que soi disant ce sont eux qui avaient financé. Tolé dans l’opinion, ils sont revenus dessus.
Le fait est que pour tous les fabricants de vaccins, les marchés prioritaires sont les US et la Chine (les US parce que plein de vieux et plein de voyageurs, la Chine parce que marché énorme et assez peu mature, donc plein de clients potentiels).
Last, quand Biden a été élu, il est venu faire un tour à Bruxelles (et en Allemagne), De Croo l’a pris une journée à part pour discuter, majoritairement de la production belge de vaccins…
Le 17/01/2022 à 09h20
Mais ça c’est surtout parce que la Commission a négocié comme des manches en radinant sur les prix ? De mémoire Novavax devait faire la même chose avec les Britanniques parce que eux avaient mis le prix et commandé les premiers.
Si ça se trouve, ils ont vraiment financé.
Israël n’a pas d’usine de production de vaccins sur son sol (que je sache ?), mais a mis un gros prix et a accepté de fournir ses données, ils ont été servis en premier.
Le 17/01/2022 à 09h30
Non, c’était une question de principe et de sécurité nationale, les US voulaient les doses en premier. D’ailleurs c’était la stratégie de Trump.
Oui. Mais c’est une fausse question, le budget d’un groupe international vient des inputs de tous les sites.
Si, il y en a qques unes. Mais pas pour le Covid.
Le 17/01/2022 à 09h45
Bah donc voilà, quand une maladie tue des milliers de gens chaque jour, c’est normal pour le dirigeant d’un pays d’y mettre le prix et des contrats de priorité pour que son pays soit vacciné en premier.
Il n’y a que l’UE qui a choisi comme d’habitude d’être les dindons de la farce et à être fiers d’avoir négocié des vaccins pas chers.
Je n’ai pas recherché rapidos d’autre source, mais à l’époque c’est que qu’on disait : https://www.reddit.com/r/france/comments/m9sxe9/la_pr%C3%A9sidente_de_la_commission_europ%C3%A9enne_a/grorh6j/
Le 17/01/2022 à 09h52
Exact. Mais pour négocier, on a un gros argument : l’Europe est le plus gros producteur.
Evidemment que c’est une question de sécurité nationale, et évidemment que l’Europe déconne plein tube là dessus : elle devrait sécuriser ce qu’elle produit. Elle en a le droit dans les traités internationaux, elle en a les moyens financiers, et elle en aurait très sûrement les moyens politiques si elle n’était pas si aveuglée par la doctrine néolibérale.
Le 17/01/2022 à 12h03
Je suis toujours émerveillé qu’on puisse sortir ça en étant sérieux. Que je sache, l’Allemagne fait partie de la même UE que la France, les mêmes règles s’y appliquent. Idem pour les Pays Bas, l’Autriche, le Danemark et tous les autres pays européens qui font mieux que la France. Les règles de l’UE ne seraient donc faites que pour embêter la France ? Dans ce cas, elle aurait raison de vouloir sortir. Dans le cas contraire, il faudrait peut-être se demander pourquoi les autres y arrivent et pas nous, plutôt que braire “frexit” et “célafôtàleurop” à longueur de journées.
Le 18/01/2022 à 07h04
nous serions rentré dans l’Europe actuel avec l’euro en 1960 nous aurions tiré notre épingle du jeu, mais être dans l’europe de schengen en 2006, après 30 ans de socialisme, c’était pas l’idée du siècle.
d’ailleurs maintenant on en est réduit a ce que nos impôts (la dette je devrais dire) sert subventionner l’energie et pas 50€ dans les 10Millards d’€ en 6 mois. tous cela pour arriver au élection sans augmentation de l’energie, ce qui risquerais de faire gronder les bulletin de vote. et Lemaire est tout content de son système :/
d’ailleurs je me demande comment il vont annoncer la fin des subventions en avril (+40% de hausse quand même):
-c’est a cause de la russie
-c’est pas moi c’est l’autre
-l’Europe nous force
-c’est la vie
Le 17/01/2022 à 12h33
Un des constats que j’ai fait à titre perso dans le discours politique : Quand une mesure impopulaire doit passer, “c’est pas notre faute c’est l’Europe qui impose”, par contre quand c’est positif c’est uniquement grâce à la France.
Quand bien même la mesure en question soit issue d’une directive européenne (en espérant qu’ils sachent la différence entre les directives et les règlements).
En fait ce genre de discours est un des témoins des ravages de la désinformation.
Le 17/01/2022 à 13h13
Cela dépend de leurs intérêts et de leur idéologie du moment.
C’est surtout quitter unilatéralement l’Euro qui serait très, très douloureux.
Le scénario le moins douloureux serait que l’Allemagne quitte l’Euro. Son Mark retrouvé serait fort, et la valeur de l’Euro chuterait, rendant les dettes des pays restés à l’Euro plus faciles à rembourser.
Le 17/01/2022 à 20h32
Je ne crois pas à un abandon de l’euro par l’Allemagne, du moins à très court-terme.
Même si la position récente du Tribunal Constitutionnel de Karlsruhe a ouvert la brèche (ou la boite de Pandore, c’est selon) sur le sujet avec comme premier effet un “rappel à l’ordre” de la part de l’UE puis une mise au point à propos de la suprématie de la constitution européenne sur celle des états membres ( Pologne) qui auraient des velléités d’émancipation.
Mais le sujet est maintenant là surtout que l’inflation guette en priant qu’elle ne dure pas et que les tensions géopolitiques interrogent .
Le 18/01/2022 à 06h17
Il n’y a pas de Constitution européenne, par contre oui le droit de l’Union prime sur le droit national, et c’est loin d’être une nouveauté (arrêt Costa de 1964).
Le 18/01/2022 à 07h47
Erreur de ma part en effet je faisais référence au droit européen.
La nouveauté c’est que l’UE l’a expressément communiqué comme un rappel à l’ordre à la Pologne. Et même si on peut avoir des doutes sur la politique de la Pologne, elle est le fruit d’un choix démocratique des ses citoyens il me semble. Il y a donc bel et bien un problème.
Je n’y verrai pas d’inconvénient dans une UE fédérale mais nous ne sommes pas dans une UE fédérale.
Si l’UE devrait faire un choix, c’est celui de la démocratie.
Les européistes devraient avoir un peu plus d’humilité sur ce point.
Bâtir à marche forcée une UE pour eux (disons au sens large les CSP+,++,+++) sans y inclure les aspirations des classes plus populaires ne me semble pas un acte particulièrement démocratique si l’on considère le sens profond de la citoyenneté.
Pourtant ils sont les premiers à parler de démocratie mais ça c’est pour les autres (la Hongrie, la Pologne,..).
Le 18/01/2022 à 17h39
La bataille en ce moment avec la Pologne a été initiée en vertu de l’article 7 du Traité de l’Union Européenne (le même article fut utilisé contre la Hongrie).
Cet article 7 est prévu pour le cas où un Etat membre serait potentiellement en violation de l’article 2 du Traité.
Cet article ne s’active pas de manière unilatérale, il y a une chaîne d’escalade qui fait appel aux différentes institutions de l’UE (dont les membres sont issus des Etats membres, soit par nomination pour la Commission, soit au suffrage universel pour le Parlement, et variant selon les modes d’élections pour le Conseil de l’Europe puisque constitué de Chefs d’Etats et / ou de Gouvernements).
L’Union Européenne n’est certes pas un Etat Fédéral ni une démocratie, mais ça reste un ensemble de traités qui est ratifié quand un pays y adhère. Quand on rentre dans un club, la moindre des choses est de respecter les règles de celui-ci, sinon ça n’a aucune intérêt.
Le 19/01/2022 à 20h16
Je pense que nous avions compris que l’UE est verrouillée mais les règles sont faites pour être changée surtout si elle ne profite pas/plus à la majorité.
Les démocrates européens toujours prompt à donner des leçon de démocratie aux autres pays devraient en prendre de la graine.
L’argument d’autorité suivant: “c’est comme ça, on n’y perd rien” est possiblement le déclencheur d’événements dont la teneur aura beau être calmé par tous les démocrates-expert des plateaux tv, ce sera trop tard. La colère gronde, de plus en plus fortement et vos arguments sont de moins en moins audibles couverts par la majorité qui ne veut plus être silencieuse.
Le 18/01/2022 à 08h35
Pourquoi l’Allemagne quitterait-elle l’euro ? Elle a tout fait pour noyauter toutes les instutions européennes, surtout la BCE pour que l’Euro soit un neo-deutschmark tout en ayant les débouchés pour ses produits (d’une qualité tout relative comparée à leur réputation). Sauf à avoir des objectifs de suicide économique, jamais l’Allemagne ne lâchera l’euro.
Les règles de l’UE sont les mêmes pour tout le monde, mais elles ont été calquées principalement sur le fonctionnement de l’Allemagne (qui est la principale bénéficiaire de ces règles). À part des petits pays qui peuvent se permettre des pratiques déloyales sur la fiscalité (que les règles de l’UE facilitent), ainsi que l’Allemagne, quels pays de taille comparable à la France tire son épingle du jeu (l’Italie ? l’Espagne ? le RU pré brexit ?).
D’autre part, chaque fois que la France a essayé de négocier sur des aspects déloyaux vis-à-vis des USA et de la Chine notamment, qui (menacé de rétorsions économiques) s’est immédiatement couché et a fait capoter les négociations au détriment des pays qui pâtissent de ces pratiques ? Et qui essaie de nous faire démolir notre secteur de l’énergie (avec une belle idéologie moisie sur la concurrence et le libre marché, doublé d’une haine antinucléaire farouche) ? Pareil sur l’armement (l’Allemagne étant pourtant exportatrice).
Le 19/01/2022 à 20h10
Parce que l’Allemagne est pragmatique. L’Allemagne via l’UE a imposé une orthodoxie budgétaire aux Etas membres qui a implosé avec la crise sanitaire. En bon libéral-économique, l’Allemagne ne veut pas être impacté par les déficits des autres pays membre de l’UE.
Le 18/01/2022 à 09h23
Le 18/01/2022 à 22h37
Toutes les industries à fortes valeurs ajoutées pour les Allemands et les pays Nordiques pour flatter leur “balance positive” et leur modèle ultra libéral trop bien. Les autres pour les pays de l’est de l’Europe ou la main d’œuvre est pas chère. Le reste donc Italie, Grèce, France etc au milieu à continuer à avoir un chômage élevé.
Voilà le résumé ! Pas la peine de me remercier :P
Le 20/01/2022 à 01h04
L’euro permet à tous les pays de ne pas subir naïvement la mondialisation. Merci qui ?
Et qui a depuis les années 30 une industrie.
Tirer quoi et sur qui ? C’est la guerre ? Si la grèce s’est faite plumée c’est à cause des Européens, pas seulement de l’allemagne.
C’est partout pareil. Ce n’est pas un problème de normes : on veut en effet projeter la santé aka sa culture. Tu n’as aucun choix libre si tu additionnes bêtement culture et pognon.
Bon alors question “farouche” : qui veut du nucléaire vert ? (on se marre hein)
Au fond le débat c’est pas plutôt celui d’un réseau fédéraliste éventuellement libéral ?
Le 20/01/2022 à 08h38
Quand bien même elle provoque ces déficits en imposant des règles communautaires au bénéfices de ses fonds de pension…
C’est pas du pragmatisme, c’est de l’égoïsme. Si on est une union, le but est que chacun en retire qqch, pas que le plus fort du bon moment en profite pour écraser les autres à son profit. Par ailleurs, ça ne répond même pas à la malfaisance de la destruction de pans de notre économie qui n’ont aucun sens à part par le prisme d’une idéologie jusqu’au-boutiste (bien loin du pragmatisme dont tu pares les Allemands).
Le 20/01/2022 à 09h19
Vos débat sur l’Allemagne font bien rire.
Hymne de l’Allemagne : Deutschland Uber Alles. Tout est dit.
Le 20/01/2022 à 12h16
Bah bravo maintenant j’ai Ramnstein en tête.
(et c’est pas pour me déplaire, au contraire)
Le 20/01/2022 à 12h22
Moi c’est Dead Kennedys