Conférence de Dubaï : la France refuse de signer le texte sur le RTI
UIT
Le 14 décembre 2012 à 15h54
2 min
Droit
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Info PC INpact : La France fait partie des 55 États membres ayant refusé de signer la version révisée du Règlement des télécommunications internationales (disponible ici). Les autorités françaises se sont donc ralliées à la position des États-Unis, opposés à la dernière mouture obtenue à Dubaï au fil des discussions.
Crédits : itupictures (CC BY 2)- Flickr.
C'est désormais officiel : la France, qui s'était jusqu'ici illustrée par son silence, a refusé de signer la dernière version révisée du RTI. Selon un communiqué dont nous avons eu connaissance, les autorités françaises indiquent qu'elles n’ont « pas pu se rallier au texte adopté par la conférence, car certaines dispositions du nouveau traité sont susceptibles d’être interprétées comme une remise en cause des principes fondant notre position et celles des pays européens ».
Ces principes-clés sont selon ce communiqué les suivants : « le maintien du champ d’intervention du RTI aux seules télécommunications, correspondant au périmètre d’activité de l’UIT ; la compatibilité du RTI avec tous les autres traités européens et internationaux en vigueur dans ce domaine ; le strict respect de la souveraineté des États ».
La France sort finalement de son silence
Le cabinet de la ministre déléguée à l’Économie numérique, Fleur Pellerin, s’est par ailleurs défendu des critiques qui avaient été adressées aux autorités en raison de l’absence de position officielle de la France dans le cadre de ce sommet. « Il y avait une deadline, qui était hier soir, et la position de la France a été connue lors de cette deadline ». Selon Bercy, ce silence était en fait « juste une question de timing : le temps de la négociation, de la politique, de la diplomatie internationale... n’est pas le temps des médias. Ce qui compte, c’est le fond », nous a-t-on expliqué.
Conférence de Dubaï : la France refuse de signer le texte sur le RTI
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La France sort finalement de son silence
Commentaires (15)
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Abonnez-vousLe 14/12/2012 à 16h02
une remise en cause des principes fondant notre position
Ça serait qu’on puisse la connaître pour en juger par nous même…
Parce que si ça se trouve ils trouvaient que c’était encore trop laxiste…
Le 14/12/2012 à 16h35
Ben moi, j’ai toujours pas compris pourquoi l’ITU/UIT s’intéressait aux Rongeurs de Taille Inhabituelle…
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Le 14/12/2012 à 17h05
« Il y avait une deadline, qui était hier soir, et la position de la France a été connue lors de cette deadline ». Selon Bercy, ce silence était en fait « juste une question de timing : le temps de la négociation, de la politique, de la diplomatie internationale… n’est pas le temps des médias. Ce qui compte, c’est le fond », nous a-t-on expliqué.
Traduction: On attend de voir ce que les autres vont faire, et on fait pareil.
Le 14/12/2012 à 17h30
Le 14/12/2012 à 17h33
doublon.
Le 14/12/2012 à 17h33
« Il y avait une deadline, qui était hier soir, et la position de la France a été connue lors de cette deadline ». Selon Bercy, ce silence était en fait « juste une question de timing : le temps de la négociation, de la politique, de la diplomatie internationale… n’est pas le temps des médias. Ce qui compte, c’est le fond », nous a-t-on expliqué.
On avait compris depuis longtemps que les médias, ce n’est que la forme pour distraire le bon peuple avec des cacahuètes pendant que leurs seigneuries non élues jet-settent pour palabrer aux quatre coins de la planète au chaud et à nos frais.
Mais comme c’est pour notre bien, autant garder tout cela secret. De toute manière le bon peuple ne ‘comprend’ que le 20h (et éventuellement l’émission d’infotainment qui suit [au mieux]).
Le 14/12/2012 à 17h41
>>une remise en cause des principes fondant notre position
c’est pas la fameuse position qu’ils ont refusé de communiquer ? :|
Le 14/12/2012 à 17h57
Pourquoi changer avec DPI breveté (ça rapporte) " />
Le 14/12/2012 à 18h22
« juste une question de timing : le temps de la négociation, de la politique, de la diplomatie internationale… n’est pas le temps des médias. Ce qui compte, c’est le fond »
Malgré les esprits chagrins, je trouve que cette stratégie est une bonne chose. Régulièrement les décisions changent parce que telle parole ou telle rumeur pèsent sur l’opinion publique, génèrent du buzz, des quiproquos, des querelles de clocher. Là ils vont leur boulot, et quand il est fini, on peut en discuter sereinement.
D’autant plus que cela n’empêche pas le débat, bien au contraire, puisque sans avoir leur futur vote en tête, on peut se concentrer sur le fond, sans être parasiter par le reste.
Le 14/12/2012 à 19h05
Le 14/12/2012 à 19h18
Le 14/12/2012 à 20h03
Le 15/12/2012 à 00h00
Le 15/12/2012 à 10h03
Mouais, j’ai aussi le sentiment qu’ils auraient bien voulu voté «oui», mais ça n’aurait servi à rien, puisque tant d’autres ont voté «non», alors ils ont voté «oui» pour éviter le lynchage de la populace qui ne comprend jamais rien à rien. " /> Hadopi " /> DPI " /> taxes pour l’industrie culturelle " />
Leur position est tellement honorable qu’ils préfèrent la garder pour eux-mêmes… " />
Le 15/12/2012 à 19h17
Vous êtes sûr que ce n’est pas une erreur du bouton ? " />" />" />(ah! non, ils n’ont pas osé rectifier) " />