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Pour parvenir à la rentabilité, il faut 100 millions d’utilisateurs selon Deezer

Concurrents, vous êtes prévenus

Pour parvenir à la rentabilité, il faut 100 millions d’utilisateurs selon Deezer

Le 11 mars 2013 à 15h47

Interrogé par Libération, Simon Baldeyrou, directeur général de Deezer France depuis l'an passé, a abordé le marché général de la musique. Et selon lui, le nombre d'acteurs dans le streaming ne pourra qu'être restreint, ceci pour une raison majeure : les sommes à reverser aux ayants droit sont très élevées.

Deezer Syd Matters

« Pendant trois ans, Deezer a reversé 150 % de ses revenus aux maisons de disques. » 

Récemment nommé DG France de Deezer, Simon Baldeyrou, n'a pas caché qu'atteindre la rentabilité dans le secteur du streaming audio est bien complexe. Premièrement, atteindre une taille critique très importante est vitale. Pour Baldeyrou, il s'agit ni plus ni moins que « d'une centaine de millions d'utilisateurs » dans le monde. Un nombre astronomique, d'autant que Deezer ne compte que 26 millions d'utilisateurs pour 3 millions d'abonnés. Le géant français a toutefois annoncé en octobre dernier vouloir atteindre rapidement les 25 millions d'abonnés.

 

Cette taille critique est indispensable pour une raison principale : les minimums garantis à reverser aux labels et aux ayants droit sont très élevés. En somme, un petit acteur ne peut s'en acquitter sans perdre de l'argent. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé lors des premières années de Deezer. « Pendant trois ans, Deezer a reversé 150 % de ses revenus aux maisons de disques. Il faut pouvoir tenir… » Un rapport qui ne s'est donc inversé qu'en 2011/2012, ceci grâce au soutien d'Orange.

Développer l'offre légale en Afrique et en Amérique latine

Pour le DG France de Deezer, une telle situation implique la mort de la plupart des plateformes de streaming à terme, ceci alors que le secteur est en essor et que le marché de la musique commence à montrer des signes positifs. Deezer, lui, a tout pour réussir. Solidement implanté en Europe et principalement en France, le service est désormais accessible dans plus de 180 territoires. Il est même le seul acteur légal dans des dizaines de pays dans le monde, ce qui pourrait lui donner un avantage certain à moyen terme, notamment en Amérique latine, en Afrique et dans certains pays d'Europe de l'Est et d'Asie.

 

« Regardez ce qui s’est passé avec les sites de téléchargement payants à l’unité en Afrique ou en Amérique du Sud : ils n’ont jamais réussi à percer. Ce ne sera pas le cas avec le streaming qui, avec la généralisation d’Internet, va devenir un modèle universel » espère d'ailleurs Baldeyrou.


Fort de son internationalisation et de sa levée de fonds de 100 millions d'euros opérée l'an passé, Deezer doit maintenant s'attaquer aux USA, à la Chine, à l'Inde et au Japon s'il souhaite être accessible dans tous les grands pays majeurs du globe. Les États-Unis devraient d'ailleurs être sa prochaine cible, ceci malgré une concurrence féroce.

Commentaires (32)

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Et ben di donc ils ne se moucher pas du coude

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Eh oui, le but des majors c’est de tirer un max de lait de la vache, quitte à lui arracher les pis.



Au lieu d’accompagner ces sites de Streaming, de les aider à se développer, en demandant par exemple des droits réduits le temps que le site monte en puissance, il préfère prendre 150 % des revenus et les laisser crever.



Et on s’étonne que l’offre légale est souvent pourrie ???


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Le géant français a toutefois annoncé en octobre dernier vouloir atteindre rapidement les 25 millions d’abonnés.





moi aussi je veux que mon salaire soit multiplié par 10 <img data-src=" />


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Les majors veulent vraiment faire crever ce genre de truc, ils ne souhaitent que maintenant un modèle économique qui s’effondre parce qu’il ne peux pas exister, ou qu’il ne peut plus exister. Ils s’accrochent à leur argent, en essayant de pomper un maximum sur chaque droit de diffusion streaming d’un titre, au détriment des artistes qui eux ne perçoivent rien dans ce nouveau modèle qui n’est pas plus viable que le précédent.

Le partage, puis les concerts etc. semble être plus viable, tout comme les initiatives de label communautaire.

La culture redeviendra de toute façon ce qu’elle était et aurait tout dû être, un moyen d’expression (qui distingue l’être humain de l’animal, cf Lévi-Strauss, Les Structures élémentaires de la parenté), et non une gigantesque pompe à fric qui ne profite qu’à une minorité.

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Si les maison de disque ne se goinfraient pas au passage et que les revenus du Streaming allaient directement aux artistes, on aurait pas ce problème.

Je souhaite vraiment que tout le monde y trouve son compte, pars-que le Streaming c’est l’avenir, contrairement au cd et au mp3.

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styX-Xyts a écrit :



Les majors veulent vraiment faire crever ce genre de truc….







toutafé



je me demande si leur stratégie au fond n’est pas d’étouffer toutes les iniatives dans ce sens, pour nous expliquer la bouche en coeur dans quelques années que le streaming et le reste, les utilisateurs ont été rejeté par les utilisateurs, c’est pour cela quz ca n’a pas marché.



Et de proposer que alternatives des technologies et modéles economiques d’avenir; comme le CD….

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ah c’est dont pour ca que orange refile maintenant des acces premium deezer avec les abo mobile

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ed a écrit :



Je souhaite vraiment que tout le monde y trouve son compte, pars-que le Streaming c’est l’avenir, contrairement au cd et au mp3.







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Perso je préfère les cd et les flac car d’une part la qualité est meilleure. D’autre part si le site de streaming dépose le bilan j’aurais toujours ma musique.


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Soit 200 millions d’oreilles. Ouch !

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Pour parvenir à la rentabilité, il faut 100 millions d’utilisateurs selon Deezer



Alors ma solution qui vaut ce qu’elle vaut : en plus de l’activité musicale, se lancer dans le #Pr0zn. Voila c’est dit <img data-src=" />

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tAran a écrit :



Alors ma solution qui vaut ce qu’elle vaut : en plus de l’activité musicale, se lancer dans le #Pr0zn. Voila c’est dit <img data-src=" />





Ou dans le pron audio<img data-src=" />


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Quand on fait le parallèle avec ça, et qu’en plus on se dit qu’il n’y a plus que 3 majors…on peut vraiment être dégouté de l’attitude de ces dernières…<img data-src=" />

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FunnyD a écrit :



Ou dans le pron audio<img data-src=" />





aaah oooh aaah !



Et pourquoi pas un concept de pronaudio book ? <img data-src=" />


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Ce ne sera pas le cas avec le streaming qui, avec la généralisation d’Internet du minitel, va devenir un modèle universel





Autant dire les choses telle qu’elle sont aujourd’hui…

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100 Millions d’utilisateurs me semble un peu optimiste, s’il étaient seul sur le marché cela serait crédible mais avec Spotify, Google et Amazon sur le même type d’offre les parts de marché vont se fragmentés.

Sans parler des prix du data mobile dans les autres pays qui est très loin des tarifs pratiqués en France.

L’avenir est vraiment à l’inclusion de ces offres avec des opérateurs télécom.

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[quote:4492704:ayaredone]Eh oui, le but des majors c’est de tirer un max de lait de la vache, quitte à lui arracher les pis.



Toi t’es allé au salon de l’agriculture?

Je partage ton analyse. Je dirais qu’il garde juste en vie un Junkee pour pouvoir lui vendre sa dose quotidienne. Dose, vendue comme par bonheur juste au dessus de ses revenus de façon à ce qu’il puisse aussi s’endéter un peu (faut pas déconner quand même)

Désolé j’ai regarder SCARFACE <img data-src=" />

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tAran a écrit :



aaah oooh aaah !



Et pourquoi pas un concept de pronaudio book ? <img data-src=" />





50 shades of grey? <img data-src=" />


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On voit bien la stratégie des majors ; faire échouer le streaming, venir pleurnicher auprès des gvts pour fliquer encore plus internet. Depuis la financiarisation totale de l’économie occidentale (années 80) la cupidité ne cesse de croître. Ca n’était pas comme ça avant la mondialisation.

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FunnyD a écrit :



50 shades of grey? <img data-src=" />





GG <img data-src=" />


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ExoDarkness a écrit :



100 Millions d’utilisateurs me semble un peu optimiste, s’il étaient seul sur le marché cela serait crédible mais avec Spotify, Google et Amazon sur le même type d’offre les parts de marché vont se fragmentés.

Sans parler des prix du data mobile dans les autres pays qui est très loin des tarifs pratiqués en France.

L’avenir est vraiment à l’inclusion de ces offres avec des opérateurs télécom.





Ils ne précisent pas s’ils veulent des abonnés normaux ou premium. Car même dans les pays ou l’internet mobile est cher, ils peuvent toujours vendre les forfaits normaux à 5€/5$ qui ne fonctionnent pas avec les mobiles. <img data-src=" />


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Il y en a encore pour croire qu’on peut développer une offre légale sur internet avec l’accord des fabriquant de disques?

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Adieu Beezik <img data-src=" />

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Ils ont la même problématique que moi… J’essais de revendre des audi TT à 15€, mais mon fournisseur, audi, me demande une fortune pour chaque bagnole… Je suis obliger de leur reverser 18 000 000 000% de mon revenu…



La problématique n’est pas forcément uniquement le prix demander par les majors, mais aussi le revenu générer par le site. Vendre un produit à perte n’est pas forcément une bonne idée en soit…

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tiens ?! ils devaient pas s’appeler dixheure eux ?<img data-src=" />

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Ils ont un peu moins de 3 millions d’abonnement sur l’union européenne qui a une population de 502 millions d’habitants. (soit à peine 0,6% de du marché potentiel) Et la plupart sont des abonnements forcés avec leurs partenaires comme Orange ou Proximus.. Bref le bilan est catastrophique, et leur retard sur Spotify ne fait que s’emplifier.



S’ils continuent sur cette lancé ils capterons encore 2 millions de clients au USA .. et puis c’est tout.

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jun a écrit :



Ils ont la même problématique que moi… J’essais de revendre des audi TT à 15€, mais mon fournisseur, audi, me demande une fortune pour chaque bagnole… Je suis obliger de leur reverser 18 000 000 000% de mon revenu…



La problématique n’est pas forcément uniquement le prix demander par les majors, mais aussi le revenu générer par le site. Vendre un produit à perte n’est pas forcément une bonne idée en soit…





+1



Les majors sont des fournisseurs de matières premières comme n’importe quel autre. Ils ont des coûts importants qui se reportent sur le coût du produit vendu. Même si la duplication du produit est gratuite, il reste des couts de:




  • R&D =&gt; découverte de nouveau artistes

  • Pub

  • compensation des échecs =&gt; peu d’artistes produits sont rentables







    ed a écrit :



    Si les maison de disque ne se goinfraient pas au passage et que les revenus du Streaming allaient directement aux artistes, on aurait pas ce problème.





    C’est le choix des artistes en question…


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Faith a écrit :



+1



Les majors sont des fournisseurs de matières premières comme n’importe quel autre. Ils ont des coûts importants qui se reportent sur le coût du produit vendu. Même si la duplication du produit est gratuite, il reste des couts de:




  • R&D =&gt; découverte de nouveau artistes

  • Pub

  • compensation des échecs =&gt; peu d’artistes produits sont rentables





    C’est le choix des artistes en question…





    <img data-src=" /> merci Pascal pour le four rire


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RaYz a écrit :



<img data-src=" /> merci Pascal pour le four rire





Et des commentaires constructifs, tu as ça dans tes manches ?


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Faith a écrit :



Et des commentaires constructifs, tu as ça dans tes manches ?





Non j’ai un peu la flemme de bon matin mais merci.


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ed a écrit :



Si les maison de disque ne se goinfraient pas au passage et que les revenus du Streaming allaient directement aux artistes, on aurait pas ce problème.

Je souhaite vraiment que tout le monde y trouve son compte, pars-que le Streaming c’est l’avenir, contrairement au cd et au mp3.







Helas la renumération des artistes dans le cas du streaming est tout simplement insufisante pour qu’il continue a faire de la musique… même si il touchaient 100% de ce que les site de streaming verse par ecoute, et en plus tout le monde n’est pas renuméré…

Sur la vente d’un CD, même les arraangeurs musiciens, interprete gange quelque chose, au streaing ben c’est juste prod et auteur compositeur… Si y a plus que le streaming, y a tout simplement plus de musique. C’est même pas avec les concerts que les artiste peuvent vivre, plus personne ne va voir de live, les lieux ou on peut jouer se reduisent de plus en plus… bref l’avenir de la musique ben restera plus que les DJ…


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tAran a écrit :



Alors ma solution qui vaut ce qu’elle vaut : en plus de l’activité musicale, se lancer dans le #Pr0zn. Voila c’est dit <img data-src=" />







et renommer le service en Jizzer

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nick_t a écrit :



et renommer le service en Jizzer

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Pour en revenir au sujet je pense que les services de streaming sont l’avenir mais pas avec les maisons de disque. L’idéal serait d’avoir un système à la Mymajorcompagny directement dans Spotify. Le artistes percevrait directement l’argent provenant des écoutes et rembourserait éventuellement la production du disque via les écoutes. Mais bon je pense aussi que ce que je décris la dois être bien plus compliqué à mettre en place que ce que je pense <img data-src=" />


Pour parvenir à la rentabilité, il faut 100 millions d’utilisateurs selon Deezer

  • « Pendant trois ans, Deezer a reversé 150 % de ses revenus aux maisons de disques. » 

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