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Pour lancer Matchbook en France, « Amazon doit avoir l’aval des éditeurs »

Quelle est la légalité de Matchbook en France ?

Pour lancer Matchbook en France,  « Amazon doit avoir l’aval des éditeurs »

Le 04 septembre 2013 à 10h27

Amazon a dévoilé hier les grandes lignes de son offre Matchbook. Le principe ? Proposer à tarif préférentiel la version numérique d’un livre physique déjà acheté dans ses rayons depuis 1995. Le Syndicat de la librairie française nous donne sa première analyse de ce mécanisme pour l’heure réservé aux États-Unis, qui porte déjà sur 10 000 titres.

loi livre fichier numérique amazon matchbook

L'article 4 de la loi du 26 mai 2011 sur le livre numérique

 

Amazon a décidé de s'inspirer de son offre AutoRip pour l'adapter à l'univers du livre. Vous achetez un livre papier dans ses rayons, et Amazon vous propose ce même livre en version numérique gratuitement ou à tarif promotionnel, entre 0,99 $, 1,99 $ ou 2,99 $ suivant les titres.

 

Mais quelle est la légalité de l’offre Matchbook d’Amazon au regard de la loi du 26 mai 2011, celle-là même qui encadre le commerce de livre numérique ? Hervé Bienvault, Chargé de mission sur le numérique au SFL nous a confié sa première analyse. « Le cadre de la loi est clair : les offres sont faites par les éditeurs. Pour déployer une telle offre, Amazon doit donc avoir leur aval. Et quand bien même il y aurait cet aval, les éditeurs doivent potentiellement pouvoir proposer cette offre à l’ensemble des acteurs du marché ». À l’aide des historiques de vente des libraires, constitué notamment grâce aux cartes de fidélités, ce service pourrait ainsi être proposé dans des librairies indépendantes si elles s’organisent.

Une offre couplée rétroactive

En attendant, le mécanisme d’Amazon s’apparente à « une offre couplée rétroactive » jauge le SNL au vu des premiers éléments disponibles. « Théoriquement, il n’y a pas de restriction particulière, du moins les éditeurs le décident ». Le syndicat nous pointe spécialement l’article 4 sur le prix du livre numérique qui n’autorise ces ventes à primes de livres numériques « que si elles sont proposées par l'éditeur. »

 

Il existe déjà un exemple de cette grande latitude tarifaire  : les offres Eclair d’Amazon qui casse sur la journée, le prix des eBook pour Kindle. Ces opérations ne sont possibles que parce que le détaillant a eu l’accord de l’éditeur. « L’offre est faite par l’éditeur et est disponible sur l’ensemble du réseau » nous décrit Hervé Bienvault, avant de temporiser : « je ne pense pas que les éditeurs [français, NDLR] aillent tout de suite sur cette offre Matchbook déjà parce qu'il y a une perte de valeur très importante ».

 

Les difficultés sont accentuées par la situation d'Amazon sur ce marché. Développer Matchbox n'est pas à la portée du premier venu. « Autant c'est facile pour Amazon qui est dans un système propriétaire fermé et vertical, autant pour les libraires, c'est très compliqué ». Même si potentiellement il est possible pour les libraires de développer des offres similaires, la réalité est plus délicate puisque chaque libraire doit alors récupérer les références clients, les adresses e-mail, etc.

La question des fichiers numériques d'occasion

La question du commerce de livres numériques déborde aussi sur celle, sensible, de la revente des fichiers d’occasion. Comme souligné dans nos colonnes, la problématique est actuellement étudiée par le Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique, au sein du ministère de la Culture. En attendant ses conclusions, le SNL surveille ce sujet comme le lait sur le feu. Le syndicat a déjà des yeux sur ce qui se passe en Allemagne « où les juges ont estimé que le fichier numérique ne pouvait être revendu. »

La médiation promise par Aurélie Filippetti

Ces différents sujets – sans oublier celui des frais de port offerts par Amazon – devraient normalement être abordés par les professionnels après la nomination du médiateur du livre. Cette médiation a été annoncée par Aurélie Filippetti lors du Salon du livre en mars 2013. Les discussions s’annoncent déjà serrées alors que l’aiguillon concurrentiel s’aiguise sur ces biens culturels. « Amazon est en train de changer son fusil d’épaule. Le site avait jusqu’alors besoin des libraires pour ses marketplaces. Aujourd’hui c’est moins vrai ». Témoignage de ce mouvement ? Amazon a relevé ses commissions sur ses marketplaces à 15 % en début d’année, contre 10 % auparavant et dans le même temps, le géant américain construit des entrepôts de plus en plus grands « afin de favoriser les ventes qu’il fait lui-même avec ses stocks. »

Commentaires (46)

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Eagle1 a écrit :



tu plaisantes ? Tu crois que l’écrivain écrit sur parchemin ?







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Le problème va se résoudre de lui même. A force de conserver leurs livres dans des coffres fermés à double tour, les éditeurs finiront bien par tuer la littérature française… C’est pas gagné pour le rayonnement de la langue.

Heureusement qu’il y a des francophones ailleurs.

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feuille_de_lune a écrit :



ma question serait plutôt :



Si j’achète un livre et que je le numérise par la suite, est ce que le numérisation rentre dans le cadre de copie privée ? Un livre est un bien culturel à priori.



Si y a un juriste dans le coin, il devrait pouvoir répondre. <img data-src=" />









Tu vas avoir des réponses ici, c’est sur, mais pas de juristes, juste de geeks qui croient savoir…



C’était également l’objet de mon intervention, et aucune réponse valable.


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Eagle1 a écrit :



tu plaisantes ? Tu crois que l’écrivain écrit sur parchemin ? Que le livre numérique c’est les pages du livre de poche scanné ?



Tu rémunères le fait de faire enregistrer sous -&gt; pdf ou de convertir en epub, 15 secondes avec des logiciels gratuits.





certain ecrivains aiment le touché d’une machine à écrire



et les livres de poche scanné on bien des fonctions sur les liseuses, comme tourné la page avec un effet “livre réel”



il doit bien y avoir quelques manipulations (meme tres simple) pour la numérisation d’un livre


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Ti Gars du Nord a écrit :



certain ecrivains aiment le touché d’une machine à écrire



et les livres de poche scanné on bien des fonctions sur les liseuses, comme tourné la page avec un effet “livre réel”



il doit bien y avoir quelques manipulations (meme tres simple) pour la numérisation d’un livre





Mais c’est pas le sujet. Le sujet, c’est, pourquoi est-ce que quand j’ai déjà la version papier d’un livre, je devrais payer plein pot si je rachète une version électronique? En théorie, le prix de vente inclut 2 choses: un support, et en gros une licence sur un droit d’usage pour l’oeuvre. Si je rachète une seconde fois la même oeuvre sur un support différent, la licence, je l’ai déjà payée…

Il y a toujours eu un double langage de la part des ayant-droit sur ce sujet, et ce dans tous les domaines de la culture. En gros, on paie l’objet quand ça les arrange, et la licence quand ça les arrange aussi.

Ceux qui ont vécu le passage du vinyle au CD et de la VHS au DVD s’en rappellent bien, j’imagine, on a dû tout repayer, même ce qu’on avait déjà…


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bbbbben a écrit :



Tu vas avoir des réponses ici, c’est sur, mais pas de juristes, juste de geeks qui croient savoir…



C’était également l’objet de mon intervention, et aucune réponse valable.





tu sous-entend que seuls des purs geeks sont sur PCI, ie que:




  • aucun juriste ne passe par ici

  • aucun geek ne peut être juriste.



    et tu conclus que tu n’as aucune réponse valable… au 15e commentaire.



    je ris. <img data-src=" />


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Eagle1 a écrit :



tu plaisantes ? Tu crois que l’écrivain écrit sur parchemin ? Que le livre numérique c’est les pages du livre de poche scanné ?



Tu rémunères le fait de faire enregistrer sous -&gt; pdf ou de convertir en epub, 15 secondes avec des logiciels gratuits.





C’est toi qui plaisante ! Tu crois que quand l’écrivain fournit son œuvre à son éditeur, il est “prêt à l’emploi” et qu’il suffit de l’enregistrer en pdf ou en epub pour le commercialiser ?


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eb303 a écrit :



Mais c’est pas le sujet. Le sujet, c’est, pourquoi est-ce que quand j’ai déjà la version papier d’un livre, je devrais payer plein pot si je rachète une version électronique? En théorie, le prix de vente inclut 2 choses: un support, et en gros une licence sur un droit d’usage pour l’oeuvre. Si je rachète une seconde fois la même oeuvre sur un support différent, la licence, je l’ai déjà payée…

Il y a toujours eu un double langage de la part des ayant-droit sur ce sujet, et ce dans tous les domaines de la culture. En gros, on paie l’objet quand ça les arrange, et la licence quand ça les arrange aussi.

Ceux qui ont vécu le passage du vinyle au CD et de la VHS au DVD s’en rappellent bien, j’imagine, on a dû tout repayer, même ce qu’on avait déjà…







je recite la news



Amazon a décidé de s’inspirer de son offre AutoRip pour l’adapter à l’univers du livre. Vous achetez un livre papier dans ses rayons, et Amazon vous propose ce même livre en version numérique gratuitement ou à tarif promotionnel, entre 0,99 \(, 1,99 \) ou 2,99 $ suivant les titres.



donc Amazon (car c’est de lui qu’on parle) peut faire ca gratos ou pour 2.99€

à 2.99€ on peut imaginé que se sont les frais engager pour la numérisation et le temps passer à le faire


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Eagle1 a écrit :



il faut être bien con pour accepter de payer le moindre centime une deuxième fois.





Clair : VHS-&gt;DVD-&gt;BluRay.. Même combat


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Ti Gars du Nord a écrit :



je recite la news



Amazon a décidé de s’inspirer de son offre AutoRip pour l’adapter à l’univers du livre. Vous achetez un livre papier dans ses rayons, et Amazon vous propose ce même livre en version numérique gratuitement ou à tarif promotionnel, entre 0,99 \(, 1,99 \) ou 2,99 $ suivant les titres.



donc Amazon (car c’est de lui qu’on parle) peut faire ca gratos ou pour 2.99€

à 2.99€ on peut imaginé que se sont les frais engager pour la numérisation et le temps passer à le faire





A 2,99, on peut imaginer qu’ils pensent en vendre moins.

Ou à 2.99, on peut imaginer que c’est ce que la cible du livre en question est prête à dépenser pour une version numérique


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hellmut a écrit :



tu sous-entend que seuls des purs geeks sont sur PCI, ie que:




  • aucun juriste ne passe par ici

  • aucun geek ne peut être juriste.



    et tu conclus que tu n’as aucune réponse valable… au 15e commentaire.



    je ris. <img data-src=" />









    Ok herr Kohl <img data-src=" />


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uzak a écrit :



A 2,99, on peut imaginer qu’ils pensent en vendre moins.

Ou à 2.99, on peut imaginer que c’est ce que la cible du livre en question est prête à dépenser pour une version numérique







aussi oui


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FrenchPig a écrit :



C’est toi qui plaisante ! Tu crois que quand l’écrivain fournit son œuvre à son éditeur, il est “prêt à l’emploi” et qu’il suffit de l’enregistrer en pdf ou en epub pour le commercialiser ?







Mais par contre il est nickel pour l’envoi à l’imprimerie bien sur…


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Oui, faire toi même la copie d’un livre (via un scanner ou une photocopieuse) est possible. A condition que le livre te le permette (certains livres interdisent même la copie pour usage privé ou a titre d’extrait).



Par contre, ça reste illégal si tu vas chercher l’epub correspondant sur le net.

On est dans le même cadre que les rom de jeux videos.

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bbbbben a écrit :



Je ne comprends pas pourquoi on doit repayer pour un produit culturel sur un autre support…



Je trouve que si on paie un produit sur le support le plus cher, les autres supports, moins chers, devraient être inclus.



Car on achète bien un “droit” de profiter de l’oeuvre.



c’est exactement le même pb que pour l’audio et l’audiovisuel… tu achètes le support (ou un droit d’utilisation personnelle du contenu), pas le contenu <img data-src=" />


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eb303 a écrit :



Ceux qui ont vécu le passage du vinyle au CD et de la VHS au DVD s’en rappellent bien, j’imagine, on a dû tout repayer, même ce qu’on avait déjà…







Oui clairement, mais pas pour la même version. Le “remastering” est une belle invention qui crée une nouvelle interprétation avec ses droits propres. Dans le cas du livre il faut aussi rémunérer le travail de relecture, de correction, de modernisation, de traduction, d’adaptation etc. Ce qui fait que d’une édition à une autre d’une même oeuvre il peut y avoir des écarts importants.



Dans le cas d’Amazon, les deux supports sont achetés en un seul acte. Mais rien ne prouve que le bouquin papier ne sera pas revendu séparément.


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v1nce a écrit :



Mais non pas besoin d’un support numérique dans l’imprimerie. Tu leur fournis les quelques feuilles volantes (bien ordonnées) qui sortent de la machine à écrire de l’écrivain et y a un stagiaire qui les passe à la photocopieuse en sélectionnant 20000 exemplaires pour chaque feuille.

Bon quand la feuille est blanche il passe l’étape et il rajoute directement une feuille vierge sur les 20000 tas qu’il a préparés qui correspondent au 20000 exemplaires en cours de réalisation

Après il massicote et il passe le tout à la relieuse thermique



Donc faut payer le stagiaire







[HS]

on sent toute la frustration dans ce poignant témoignage … <img data-src=" />

<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

[/HS]


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smileyn a écrit :



[HS]

on sent toute la frustration dans ce poignant témoignage … <img data-src=" />

<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

[/HS]









Tous le monde n’a pas eu la chance comme toi d’être stagiaire, certains se contentent d’être rémunéré pour le travail qu’ils font !


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Sympa quand j’offre un livre via Amazon, une version papier en cadeau et une version numérique pour moi !

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Je ne comprends pas pourquoi on doit repayer pour un produit culturel sur un autre support…



Je trouve que si on paie un produit sur le support le plus cher, les autres supports, moins chers, devraient être inclus.



Car on achète bien un “droit” de profiter de l’oeuvre.

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bbbbben a écrit :



Je ne comprends pas pourquoi on doit repayer pour un produit culturel sur un autre support…



Je trouve que si on paie un produit sur le support le plus cher, les autres supports, moins chers, devraient être inclus.



Car on achète bien un “droit” de profiter de l’oeuvre.









Je suis d’accord avec toi, mais quelque chose me dit que ceux qui s’enrichissent sur ce marché ne le seront pas!…


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il faut être bien con pour accepter de payer le moindre centime une deuxième fois.

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bbbbben a écrit :



Je ne comprends pas pourquoi on doit repayer pour un produit culturel sur un autre support…



Je trouve que si on paie un produit sur le support le plus cher, les autres supports, moins chers, devraient être inclus.



Car on achète bien un “droit” de profiter de l’oeuvre.









Eagle1 a écrit :



il faut être bien con pour accepter de payer le moindre centime une deuxième fois.







on va dire que tu rémunère l’action de la numérisation du livre . Il faut bien une personne + une machine pour le faire


votre avatar







foilivier a écrit :



Sympa quand j’offre un livre via Amazon, une version papier en cadeau et une version numérique pour moi !









bbbbben a écrit :



Je ne comprends pas pourquoi on doit repayer pour un produit culturel sur un autre support…



Je trouve que si on paie un produit sur le support le plus cher, les autres supports, moins chers, devraient être inclus.



Car on achète bien un “droit” de profiter de l’oeuvre.





Il suffit de citer le premier commentaire pour répondre à ta question. (en plus de la numérisation, mise en forme et mise à disposition)


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Qruby a écrit :



Il suffit de citer le premier commentaire pour répondre à ta question. (en plus de la numérisation, mise en forme et mise à disposition)









Donc si j’ai payé le livre papier et que je télécharge une version pirate du livre, j’ai aussi le droit de m’en servir ?



Non, je ne le crois pas.



Donc, il ne répond pas à ma question, qui était plus au niveau du droit qu’au niveau de la stratégie commerciale d’Amazon.


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Ti Gars du Nord a écrit :



on va dire que tu rémunère l’action de la numérisation du livre . Il faut bien une personne + une machine pour le faire







sauf que les nouveautés existent systématiquement sous forme numérique donc pas de surcoût.

et pour les livres anciens la numérisation est faite gracieusement par Amazon (parce que cela lui procure un avantage économique.


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bbbbben a écrit :



Donc si j’ai payé le livre papier et que je télécharge une version pirate du livre, j’ai aussi le droit de m’en servir ?



Non, je ne le crois pas.



Donc, il ne répond pas à ma question, qui était plus au niveau du droit qu’au niveau de la stratégie commerciale d’Amazon.





Au niveau du droit, le produit n’est pas le même et peut être dissocié (cf premier commentaire). Tu ne paye pas deux fois pour la même chose, tu paye pour deux choses qui se ressemblent beaucoup.


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Ti Gars du Nord a écrit :



on va dire que tu rémunère l’action de la numérisation du livre . Il faut bien une personne + une machine pour le faire







tu plaisantes ? Tu crois que l’écrivain écrit sur parchemin ? Que le livre numérique c’est les pages du livre de poche scanné ?



Tu rémunères le fait de faire enregistrer sous -&gt; pdf ou de convertir en epub, 15 secondes avec des logiciels gratuits.


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v1nce a écrit :



sauf que les nouveautés existent systématiquement sous forme numérique donc pas de surcoût.

et pour les livres anciens la numérisation est faite gracieusement par Amazon (parce que cela lui procure un avantage économique.





il y a toujours un coût, meme si il n’est pas toujours reporté sur le client final



et dans le cas present Amazon reporte tout ou partie du coût



“Amazon a décidé de s’inspirer de son offre AutoRip pour l’adapter à l’univers du livre. Vous achetez un livre papier dans ses rayons, et Amazon vous propose ce même livre en version numérique gratuitement ou à tarif promotionnel, entre 0,99 \(, 1,99 \) ou 2,99 $ suivant les titres.”


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ma question serait plutôt :



Si j’achète un livre et que je le numérise par la suite, est ce que le numérisation rentre dans le cadre de copie privée ? Un livre est un bien culturel à priori.



Si y a un juriste dans le coin, il devrait pouvoir répondre. <img data-src=" />

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eb303 a écrit :



[…] En théorie, le prix de vente inclut 2 choses: un support, et en gros une licence sur un droit d’usage pour l’oeuvre. Si je rachète une seconde fois la même oeuvre sur un support différent, la licence, je l’ai déjà payée…[…]







Sauf que la licence est pour la jouissance de l’oeuvre sur le support auquel tu l’a acheté.

Tu ne peux pas demander à l’ayant droit de te fournir gratuitement le nouveau support de l’oeuvre s’il n’est pas spécifié dans le droit du commerce que l’ayant droit doit te fournir tout les moyens de parvenir a la jouissance de l’oeuvre.



Sur la même idée:

Tu perd ton livre favori, l’ayant droit n’a pas l’obligation de te fournir de nouveau un support pour jouir de l’oeuvre même si tu avais acheter le droit d’en jouir.





Tant que les ayant droit ne vendrons pas des oeuvres de manière universel (comprendre quel que soit ET incluant tout les supports) on aura aucun recours…


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Patch a écrit :



c’est exactement le même pb que pour l’audio et l’audiovisuel… tu achètes le support (ou un droit d’utilisation personnelle du contenu), pas le contenu <img data-src=" />







Un droit d’utilisation, si c’est bien cela, ne se limite pas à un support.


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Patch a écrit :



c’est exactement le même pb que pour l’audio et l’audiovisuel… tu achètes le support (ou un droit d’utilisation personnelle du contenu), pas le contenu <img data-src=" />







grillé


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bbbbben a écrit :



Un droit d’utilisation, si c’est bien cela, ne se limite pas à un support.



droit d’utilisation uniquement si acheté en numérique, sinon c’est que le support. ca serait trop simple sinon <img data-src=" />


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Patch a écrit :



droit d’utilisation uniquement si acheté en numérique, sinon c’est que le support. ca serait trop simple sinon <img data-src=" />









ok, j’achète un livre numérique sur Amazon, je l’imprime et en fait un bouquin, je le filme et j’en fais un livre vidéo, je le lis m’enregistre et en fait un livre audio.



Qu’est ce qui est légal <img data-src=" /> ?



barrer les mentions inutiles.


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FrenchPig a écrit :



C’est toi qui plaisante ! Tu crois que quand l’écrivain fournit son œuvre à son éditeur, il est “prêt à l’emploi” et qu’il suffit de l’enregistrer en pdf ou en epub pour le commercialiser ?







non évidement mais ça ça rentre dans le prix du livre. l’éditeur retouche et fait un format spécial pour son imprimeur. pour passer de ce format à un epub, ça doit pas être bien compliqué.



et qu’on me dise pas que ça justifie 1€ par vente !!!


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bbbbben a écrit :



ok, j’achète un livre numérique sur Amazon, je l’imprime et en fait un bouquin, je le filme et j’en fais un livre vidéo, je le lis m’enregistre et en fait un livre audio.



Qu’est ce qui est légal <img data-src=" /> ?



barrer les mentions inutiles.



si c’est pour utilisation publique, seul l’achat est légal, pour utilisation privée tout dépend de ce qu’autorise l’éditeur <img data-src=" />







Eagle1 a écrit :



non évidement mais ça ça rentre dans le prix du livre. l’éditeur retouche et fait un format spécial pour son imprimeur. pour passer de ce format à un epub, ça doit pas être bien compliqué.



et qu’on me dise pas que ça justifie 1€ par vente !!!



tout dépend si c’est l’éditeur ou amazon qui produit le format numérique <img data-src=" />


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Eagle1 a écrit :



et qu’on me dise pas que ça justifie 1€ par vente !!!







le coût doit surement etre “mutualisé” entre toutes les publications



si on prend un mec au smic chargé de faire la manip simple, il faut quand même le payer ~2000€ avec les charges + la machine qui reste une charge fixe





un éditeur produit il autant de bouquin par an ??

2.99€ parait dans cette hypothèse pas très chère


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Ti Gars du Nord a écrit :



le coût doit surement etre “mutualisé” entre toutes les publications



si on prend un mec au smic chargé de faire la manip simple, il faut quand même le payer ~2000€ avec les charges + la machine qui reste une charge fixe





un éditeur produit il autant de bouquin par an ??

2.99€ parait dans cette hypothèse pas très chère







si un éditeur paie un mec à plein temps juste pour faire ça, il doit en faire des bouquins…


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Eagle1 a écrit :



si un éditeur paie un mec à plein temps juste pour faire ça, il doit en faire des bouquins…





nous somme bien d’accord



alors comment estimer le juste cout de cette opération ?



ça doit pas être facile quand même



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Ti Gars du Nord a écrit :



nous somme bien d’accord



alors comment estimer le juste cout de cette opération ?



ça doit pas être facile quand même







l’éditeur doit embaucher un contrôleur qui va lui calculer ça.



et par là même augmenter le coût :) <img data-src=" /><img data-src=" />


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Et avec ce genre de loi, avec ce genre de mentalité, on se plaint encore qu’il n’y a pas de google, de ms, d’apple, d’amazon, de facebook en France…



Quand on fait des lois permettant aux corporations d’empêcher l’arrivée d’innovateurs, l’innovation délocalise.



C’était le cas en Grande Bretagne à la fin du XIXe où les chemins de fer ont pu mettre des batons dans les roues du développement de l’automobile, celle-ci ayant fini par être développée dans la France de l’époque…

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Ph11 a écrit :



Et avec ce genre de loi, avec ce genre de mentalité, on se plaint encore qu’il n’y a pas de google, de ms, d’apple, d’amazon, de facebook en France…



Quand on fait des lois permettant aux corporations d’empêcher l’arrivée d’innovateurs, l’innovation délocalise.



C’était le cas en Grande Bretagne à la fin du XIXe où les chemins de fer ont pu mettre des batons dans les roues du développement de l’automobile, celle-ci ayant fini par être développée dans la France de l’époque…





<img data-src=" /> Surtout qu’on parle bien d’un livre déjà vendu là. C’est pas comme si amazon voulait vendre un bouquin à 1€…


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Ti Gars du Nord a écrit :



le coût doit surement etre “mutualisé” entre toutes les publications



si on prend un mec au smic chargé de faire la manip simple, il faut quand même le payer ~2000€ avec les charges + la machine qui reste une charge fixe





un éditeur produit il autant de bouquin par an ??

2.99€ parait dans cette hypothèse pas très chère







Un éditeur prendra une boite spécialisée qui lui vendra ce service (Amazon prochainement ?), il rognerons un peu les marges pour se payer le service mais cela sera amortit par un volume de vente plus grand car le marché est agrandi.

alors si en plus la boite propose la traduction et/ou distribution dans le monde entier sans sortir un copec car c’est l’utilisateur final qui casquera …



bref, c’est mon point de vue.

Amazon a tout a gagner a vendre un service comme cela aux éditeurs.

il s’assureront ainsi d’avoir les formats électronique et papier qui transite par eux uniquement (contrat d’exclusivité etc …)


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et en plus ce travail peut être délocalisé dans un pays francophone genre Maroc ou Algérie …



là les salaires sont plus les mêmes

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Ti Gars du Nord a écrit :



certain ecrivains aiment le touché d’une machine à écrire



et les livres de poche scanné on bien des fonctions sur les liseuses, comme tourné la page avec un effet “livre réel”



il doit bien y avoir quelques manipulations (meme tres simple) pour la numérisation d’un livre









slave1802 a écrit :



Mais par contre il est nickel pour l’envoi à l’imprimerie bien sur…







Mais non pas besoin d’un support numérique dans l’imprimerie. Tu leur fournis les quelques feuilles volantes (bien ordonnées) qui sortent de la machine à écrire de l’écrivain et y a un stagiaire qui les passe à la photocopieuse en sélectionnant 20000 exemplaires pour chaque feuille.

Bon quand la feuille est blanche il passe l’étape et il rajoute directement une feuille vierge sur les 20000 tas qu’il a préparés qui correspondent au 20000 exemplaires en cours de réalisation

Après il massicote et il passe le tout à la relieuse thermique



Donc faut payer le stagiaire


Pour lancer Matchbook en France, « Amazon doit avoir l’aval des éditeurs »

  • Une offre couplée rétroactive

  • La question des fichiers numériques d'occasion

  • La médiation promise par Aurélie Filippetti

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