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IBM dévoile son processeur Power10 en 7 nm, attendu pour fin 2021

Fabriqué par Samsung

IBM dévoile son processeur Power10 en 7 nm, attendu pour fin 2021

Le 17 août 2020 à 08h25

Alors qu'AMD finalise Zen 3, notamment pour serveurs, et qu'Intel vient d'affiner sa feuille de route d'ici à 2021, IBM dévoile son Power10. Attendu pour la fin de l'année prochaine, il doit permettre entre autres de grandes avancées en termes de performances.

La course au 7 nm ne regarde pas qu'AMD, Intel et autres fabricants de SoC ARM. Elle concerne également des acteurs qui se concentrent depuis quelques années dans l'offre pour serveurs, tels qu'IBM.

Ce dernier vient ainsi de dévoiler son processeur Power10, sur lequel il a travaillé avec Samsung et qui sera mis sur le marché dans la seconde moitié de l'année prochaine. Le premier à utiliser cette finesse de gravure chez le constructeur et annoncé comme trois fois plus efficace d'un point de vue énergétique, avec un même TDP.

Plus efficace, meilleur sur l'IA

Plus précisément, IBM indique qu'un serveur 2x 30 cœurs Power10 de préproduction affiche des performances de calcul trois fois supérieures sur des entiers, des flottants ou des applicatifs d'entreprise, par rapport à un système 2x 12 cœurs Power9. Le tout avec une consommation électrique similaire. Power10 gèrera également le PCIe 5.0.

IBM Power10IBM Power10

2020 oblige, les traitements liés à l'intelligence artificielle sont également à l'honneur. L'architecture intègre ainsi un accélérateur pour les calculs matriciels (INT8/16, BFloat16). Le Power10 promet ainsi d'afficher des performances en inférence 10 à 20 fois supérieures sur des modèles tels que Linpack et Resnet-50 (FP32, BFloat16, INT8).

Une manière de répondre au Deep Learning Boost (DL-Boost) et autres solutions intégrées des processeurs d'Intel, ou les Tensor Cores des GPU NVIDIA. Attention, le constructeur oppose là aussi une solution 2x 30 cœurs à une 2x 12 cœurs, soit un rapport de 2,5x, sans préciser les fréquences de fonctionnement de chaque plateforme.

Accès à toute la mémoire d'un cluster, sécurité renforcée

Le Power10 offrirait des performances quatre fois supérieures en cryptographie (AES), un contrôle dynamique des registres et une amélioration de la sécurité et l'isolation applicative, ayant nécessité un travail du firmware : « lorsqu'un conteneur est compromis, le processeur est conçu pour être capable d'éviter que d'autres au sein de la même machine virtuelle puissent subir la même intrusion ». Mais IBM ne détaille pas plus cette fonctionnalité.

Enfin, l'entreprise indique que des clusters de plusieurs Po de mémoire peuvent être constitués via la technologie Memory Inception. Chaque processeur d'un même ensemble peut ainsi accéder à la mémoire de n'importe quel autre. Via quelle interface, avec quel débit et quelle latence ? Là encore, ce n'est pas précisé.

Commentaires (36)

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Sympa de voir un article à propos de l’architecture Power d’Ibm. :)

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IBM indique qu’un serveur 2x 30 cœurs Power10 de préproduction affiche des performances de calcul trois fois supérieures sur des entiers, des flottants ou des applicatifs d’entreprise, par rapport à un système 2x 12 cœurs Power9.



Attention, le constructeur oppose là aussi une solution 2x 30 cœurs à une 2x 12 cœurs, soit un rapport de 2,5x, sans préciser les fréquences de fonctionnement de chaque plateforme.


3 fois plus puissant : 2x12 = 24 vs. 2x30 = 60 => 6024 = 2.5 !



Ne devrait-on pas dire qu’ils sont simplement 20% plus performant avec la même enveloppe énergétique ? Sachant qu’un gain de 20% est génial et que la densité est grandement améliorée.



Je suis lassé de ces com’ (à la Apple) des constructeurs …

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mrlafrite a dit:



Le problème vient surtout du fait que tu fais une citation partielle, et donc incomplète : la performance est à niveau de consommation identique. Ils parlent d’efficacité énergétique globale. Mettre ça en perspective avec le nombre de cœurs ne sert à rien si tu n’as pas la fréquence ou leur composition par exemple.



Du coup le calcul que tu fais n’a pas vraiment d’intérêt, parce que tu divises une efficacité énergétique globale (et non un un gain de performance) d’un système par son nombre de cœurs (alors que le gain d’efficacité est forcément le même pour chaque cœur). Il n’en est pas un multiple.



Je précise dans le cas de l’IA parce que là ils parlent d’un rapport de perf de 10x à 20x sur l’ensemble du système. Donc là il faut faire attention au chiffre donné qui est surestimé. Mais sans fréquence on ne peut pas pas en tirer de conclusion, surtout qu’on ne sait pas à quel point le modèle utilisé “scale”.

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David_L a dit:



En effet, mais l’article parle bien de performance (3x) pour la même enveloppe énergétique.
Dans tous les cas, je trouve que la com’ est floue et peut porter à mauvaise interprétation…

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mrlafrite a dit:


je trouve que la com’ est floue et peut porter à mauvaise interprétation…


Non, c’est juste le cas si on ne lit pas tout. En soi, multiplier par trois le perf/watt est un petit exploit. Que ça passe par un doublement des cœurs du système ou pas.



Le souci c’est plus de communiquer des gros chiffres mais pas de détails, pour comprendre où se situent exactement les sources de gain. Mais à 1 an de la dispo, ce n’est pas inhabituel.

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Quelles sont les parts de marché des différents fabricants de processeurs sur le marché des serveurs ?

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Avisance a dit:



IBM c’était un peu moins de 10 % de pdm du marché des serveurs selon IDC en 2019 en revenu, dans les 7 % en volume. Mais sans précision sur les différentes architectures utilisées

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Merci. ;-)

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David_L a dit:


IBM c’était un peu moins de 10 % de pdm du marché des serveurs selon IDC en 2019 en revenu, dans les 7 % en volume. Mais sans précision sur les différentes architectures utilisées


~~ah oui ?? tout ça quand même ?
wow, je suis vachement surpris… je les voyais pas dépasser une micro-niche de 1% max… ~~



J’avais zappé la dernière phrase…

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KP2 a dit:


ah oui ?? tout ça quand même ? wow, je suis vachement surpris… je les voyais pas dépasser une micro-niche de 1% max… ~J’avais zappé la dernière phrase…


IBM ne vends plus de x86 (–>Lenovo), donc ce chiffre ne se fait que sur 2 architecture; Power & Mainframe.
Il est tout à fait normal de penser que ce chiffre devrait être très faible car le processeur Power est un processeur de niche, pas adapté aux particuliers et aux PME, donc on ne le voit jamais.



Mais quand ton plus gros client c’est Google qui fait tourner tout son moteur de recherche sur tes serveurs Power, tu fais un beau chiffre d’affaire sans que personne ne s’en rende compte.

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Duleunien a dit:


IBM ne vends plus de x86 (–>Lenovo), donc ce chiffre ne se fait que sur 2 architecture; Power & Mainframe. Il est tout à fait normal de penser que ce chiffre devrait être très faible car le processeur Power est un processeur de niche, pas adapté aux particuliers et aux PME, donc on ne le voit jamais.Mais quand ton plus gros client c’est Google qui fait tourner tout son moteur de recherche sur tes serveurs Power, tu fais un beau chiffre d’affaire sans que personne ne s’en rende compte.


Il y a aussi le secteur bancaire et financier qui est encore en grande partie sur mainframe, ainsi que dans le retail où l’AS400 (installé sur les mêmes bécannes Power qu’AIX) a encore la peau dure.



Par contre ça m’étonne que Google utilise du Power, j’aurais supposé qu’ils étaient sur un architecture plus classique et moins tributaires d’un acteur unique.

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Duleunien a dit:


IBM ne vends plus de x86 (–>Lenovo), donc ce chiffre ne se fait que sur 2 architecture; Power & Mainframe. Il est tout à fait normal de penser que ce chiffre devrait être très faible car le processeur Power est un processeur de niche, pas adapté aux particuliers et aux PME, donc on ne le voit jamais.Mais quand ton plus gros client c’est Google qui fait tourner tout son moteur de recherche sur tes serveurs Power, tu fais un beau chiffre d’affaire sans que personne ne s’en rende compte.


Je reste très surpris par plusieurs de tes affirmations… Pour moi, Lenovo n’était qu’une filiale de machines personnelles dont il s’est effectivement débarrassé. Il me semblait qu’IBM vendait toujours des serveurs x86 sous sa propre marque.



Ensuite, je suis aussi très étonné que Google utilise autant de Power… Et quand bien même ce serait le cas, je doute qu’on arrive a des chiffres comme 7% de pdm mondiales. Google est gros mais le marché des serveurs est largement plus gros que ça.

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KP2 a dit:


Je reste très surpris par plusieurs de tes affirmations… Pour moi, Lenovo n’était qu’une filiale de machines personnelles dont il s’est effectivement débarrassé. Il me semblait qu’IBM vendait toujours des serveurs x86 sous sa propre marque.Ensuite, je suis aussi très étonné que Google utilise autant de Power… Et quand bien même ce serait le cas, je doute qu’on arrive a des chiffres comme 7% de pdm mondiales. Google est gros mais le marché des serveurs est largement plus gros que ça.


IBM a refourgué sa division x86 à Lenovo en 2014.

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Question conne, ce sont les même jeux d’instructions entre une architecture POWER et une architecture ARM ou il faut un OS dédié ?

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David_L a dit:


IBM c’était un peu moins de 10 % de pdm du marché des serveurs selon IDC en 2019 en revenu, dans les 7 % en volume. Mais sans précision sur les différentes architectures utilisées


Une (re)contextualisation sur les secteurs ou les machines IBM sont présentes serait sympa, pour l’article.
Défense, finance, , centres de calculs (via OpenPower depuis 2004)




Duleunien a dit:


IBM ne vends plus de x86 (–>Lenovo), donc ce chiffre ne se fait que sur 2 architecture; Power & Mainframe. Il est tout à fait normal de penser que ce chiffre devrait être très faible car le processeur Power est un processeur de niche, pas adapté aux particuliers et aux PME, donc on ne le voit jamais.Mais quand ton plus gros client c’est Google qui fait tourner tout son moteur de recherche sur tes serveurs Power, tu fais un beau chiffre d’affaire sans que personne ne s’en rende compte.


Google est client IBP Power ou IBM OpenPower ? Pas tout à fait la même chose, si c’est de l’OpenPower ils ont surement mis des optimisations spécifiques, ce qu’ils ne peuvent pas faire sur du x86. La cible ARM ne devais pas forcément répondre à leur besoin à l’époque.




SebGF a dit:


Il y a aussi le secteur bancaire et financier qui est encore en grande partie sur mainframe, ainsi que dans le retail où l’AS400 (installé sur les mêmes bécannes Power qu’AIX) a encore la peau dure.Par contre ça m’étonne que Google utilise du Power, j’aurais supposé qu’ils étaient sur un architecture plus classique et moins tributaires d’un acteur unique.


Que ce soit dans la banque ou les gros secteurs industriels, IBM est présent.
L’avantage c’est qu’une fois installé, ça tourne des années sans soucis, pas de soucis de corruption de données, etc… Valable pour la banque/finance, automobile, aéro en partie, …




KP2 a dit:


Je reste très surpris par plusieurs de tes affirmations… Pour moi, Lenovo n’était qu’une filiale de machines personnelles dont il s’est effectivement débarrassé. Il me semblait qu’IBM vendait toujours des serveurs x86 sous sa propre marque.Ensuite, je suis aussi très étonné que Google utilise autant de Power… Et quand bien même ce serait le cas, je doute qu’on arrive a des chiffres comme 7% de pdm mondiales. Google est gros mais le marché des serveurs est largement plus gros que ça.


Lenovo a raché la partie x86 personnel d’IBM en fin 2004
Ensuite en 2014, Lenovo a racethé la partie x86 serveurs à IBM.
IBM n’a conservé que (il me semble,le x86 très haut de gamme et) les séries sur Power et mainframe à forte marges.




Tandhruil a dit:


Question conne, ce sont les même jeux d’instructions entre une architecture POWER et une architecture ARM ou il faut un OS dédié ?


Power et ARM sont des jeux différentes, tout comme x86 et IA64 (bientôt feu itanium).
Les Unix/Linux peuvent tourner sur toutes ses architectures, moyennant la compilation qui va bien.



Par contre, trouver un Windows en IA64 je crosi que c’est compliqué, sauf vieille versions pour DC, et les version ARM je crois que c’est pas mieux pour le moment. Pas de version Power par contre.

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the_Grim_Reaper a dit:


merci :chinois:


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the_Grim_Reaper a dit:


Que ce soit dans la banque ou les gros secteurs industriels, IBM est présent. L’avantage c’est qu’une fois installé, ça tourne des années sans soucis, pas de soucis de corruption de données, etc… Valable pour la banque/finance, automobile, aéro en partie, …


J’ai cité les secteurs que je connaissais, mais oui, une fois le pied dans la porte, le client est vite coincé.



Et IBM rentabilise aussi le rachat de Red Hat, lorsqu’on veut faire tourner leurs progiciels sur un Linux, c’est RHEL ou rien (sans oublier que ça amènera généralement une base DB2, un Websphere AS, etc, histoire de cloisonner l’écosystème). J’imagine que c’était déjà ainsi avant le rachat, mais à ce moment je voyais encore majoritairement RHEL en entreprise, remplacée progressivement par du CentOS pour réduire les coûts de licence liés à la souscription Red Hat.



Bon après, niveau software, IBM c’est pas la panacée non plus vu de ma fenêtre… Ca rend captif les clients historiques des solutions business et IT qu’ils ont racheté au fil de l’eau (Tivoli, Sterling, etc) mais c’est depuis largement remplaçable par des solutions open source proposées par d’autres acteurs du marché. Reste les clients qui ont trop peur du changement, un immobilisme qui arrange tout le monde. (enfin, surtout celui qui récupère le chèque)

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Tandhruil a dit:


Question conne, ce sont les même jeux d’instructions entre une architecture POWER et une architecture ARM ou il faut un OS dédié ?


Non, ce sont des archis différentes :)




the_Grim_Reaper a dit:


Ensuite en 2014, Lenovo a racethé la partie x86 serveurs à IBM. IBM n’a conservé que (il me semble,le x86 très haut de gamme et) les séries sur Power et mainframe à forte marges.


OK :chinois:

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SebGF a dit:


J’ai cité les secteurs que je connaissais, mais oui, une fois le pied dans la porte, le client est vite coincé.Et IBM rentabilise aussi le rachat de Red Hat, lorsqu’on veut faire tourner leurs progiciels sur un Linux, c’est RHEL ou rien (sans oublier que ça amènera généralement une base DB2, un Websphere AS, etc, histoire de cloisonner l’écosystème). J’imagine que c’était déjà ainsi avant le rachat, mais à ce moment je voyais encore majoritairement RHEL en entreprise, remplacée progressivement par du CentOS pour réduire les coûts de licence liés à la souscription Red Hat.Bon après, niveau software, IBM c’est pas la panacée non plus vu de ma fenêtre… Ca rend captif les clients historiques des solutions business et IT qu’ils ont racheté au fil de l’eau (Tivoli, Sterling, etc) mais c’est depuis largement remplaçable par des solutions open source proposées par d’autres acteurs du marché. Reste les clients qui ont trop peur du changement, un immobilisme qui arrange tout le monde. (enfin, surtout celui qui récupère le chèque)


Je citais d’autres secteurs pour développer ton approche, pas pour la contredire :)



Red Hat est rentable de base, IBM avait déjà OS/2, OS400 dans son portefeuille.
L’avantage de Red Hat c’est qu’il tourne sur des gammes de produits (hors HPC) que ne vend plus vraiment IBM. le rachat de Red Hat sera vite amorti par IBM, en max 5 ans c’est rentable de mémoire.
Quand t’es sous RedHat t’es pas cloisonné du tout, sous OS/2 et OS400 oui par contre. RedHat c’est du Linux, avec CentOS en version Free (sans support spécifique).
Le principe de licence de RedHat c’est pas nouveau, Novel faisait la même pour SLES et Suse. Dans le monde de l’entreprise, soit tu veux un support pro 247, donc tu payes, soit tu es près à prendre le risque que la communauté mette 10 jours a répondre quand ta machine est totalement plantée. C’est un choix, mais pas certains que toutes les boîtes aient été regarder jusque là.
Pour ma part, j’ai quitté une boite qui était sous REHL, et ma boite actuelle en a aussi. Dans les 2 cas, la nécessité c’est un support digne de ce nom, à tout moment.
Aujourd’hui, pas certain que Canonical soit au même niveau que RedHat pour les entreprises niveau support.



L’immobilisme c’est surtout lié aux coûts de migrations pour une partie de la clientèle, ensuite à la présence de compétences en interne (ou leur formation, mais ça aussi c’est un coût de migration) et enfin, la stabilité du système dans le temps.
L’uptime en prod d’une machine x86 ça n’a rien à voir avec un uptime de Power ou de Sparc ou d’Itanium.



C’est bien pour ces raisons que certaines boîtes ont encore du cobol en prod (stable, ne plante pas, migration incertaine, risque élevé, coûts exorbitants).

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SebGF a dit:


Il y a aussi le secteur bancaire et financier qui est encore en grande partie sur mainframe, ainsi que dans le retail où l’AS400 (installé sur les mêmes bécannes Power qu’AIX) a encore la peau dure.Par contre ça m’étonne que Google utilise du Power, j’aurais supposé qu’ils étaient sur un architecture plus classique et moins tributaires d’un acteur unique.


On ne dit plus AS400 mais iSeries qui matériellment sont identiques.
J’ai bossé 1 an sur AIX et sur des vieux PowerPC 7, j’étais bluffée car ca tenaient encore la route.



A l’heure ou l’on nous le cloud partout, ce type de solution d’IBM n’est pas prête de mourir.
En 2014 chez mon employeur de l’époque il y avait encore des serveur sous DEC Alpha.



Concernant Power, il ne faut pas oublié que derrière il y a OpenPower ce qui permet a énormément de personne de prendre l’architecture pour faire ses propres CPU compatible. D’ailleurs c’est ce que fait la NASA pour certains de ses CPU spatiaux.



On trouve du PowerPC dans certains contrôleur RAID, des routeurs, des switchs, console de jeux comme la Wii et la Wii U.



Nb : l’architecture PowerPC est basé sur du RISC et trés récente si on compare au X86, ARM, MIPS qui datent des années 70 et début 80.



Ho qu’il est loin le temps ou les différentes architectures CPU ce tiraient la bourre.




SebGF a dit:


Bon après, niveau software, IBM c’est pas la panacée non plus vu de ma fenêtre… Ca rend captif les clients historiques des solutions business et IT qu’ils ont racheté au fil de l’eau (Tivoli, Sterling, etc) mais c’est depuis largement remplaçable par des solutions open source proposées par d’autres acteurs du marché. Reste les clients qui ont trop peur du changement, un immobilisme qui arrange tout le monde. (enfin, surtout celui qui récupère le chèque)


Je n’ai pas la même vu de ma fenêtre ;).
Le matériel IBM/Bull(Atos) sous PowerPC restent des valeurs sur dans des domaines d’utilisations spécifiques. Et ce en partie pour des raisons technique lié aux cpu eux même.
Petit apparte historique, IBM sait faire de l’hypthreding, de la virtualisation depuis le début des années 2000. Et le matériel est en partie développer par IBM et Bull.
Pendant longtemps AIX était l’une des solutions pour du HA. Linux ne savait et je ne sais même pas si il sait de nos jours gérer des bascules à chaud de lun fiber chanel vers un autre serveur en cas de défaillance.

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the_Grim_Reaper a dit:


Les Unix/Linux peuvent tourner sur toutes ses architectures, moyennant la compilation qui va bien.Par contre, trouver un Windows en IA64 je crosi que c’est compliqué, sauf vieille versions pour DC, et les version ARM je crois que c’est pas mieux pour le moment. Pas de version Power par contre.


Pour la petite anecdote, il existe des versions PPC de Windows NT (3.5 et 4.0 il me semble).
Je doute que ça tourne encore en prod en 2020, mais ça existe (idem pour l’architecture MIPS).




On trouve du PowerPC dans certains contrôleur RAID, des routeurs, des switchs, console de jeux comme la Wii et la Wii U.


Et surtout sur la PS3 dons le CELL a été conçu en partenariat avec Sony, IBM et Toshiba.

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goldbergg a dit:


Pour la petite anecdote, il existe des versions PPC de Windows NT (3.5 et 4.0 il me semble). Je doute que ça tourne encore en prod en 2020, mais ça existe (idem pour l’architecture MIPS).Et surtout sur la PS3 dons le CELL a été conçu en partenariat avec Sony, IBM et Toshiba.


Pas que… Entre 2005 et 2012 toutes les consoles utilisaient du PowerPC. G3 sur Wii, G5 sur X360, G5 et G3 mixés dans le Cell de la PS3.

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Zaxe a dit:


Je n’ai pas la même vu de ma fenêtre ;). Le matériel IBM/Bull(Atos) sous PowerPC restent des valeurs sur dans des domaines d’utilisations spécifiques. Et ce en partie pour des raisons technique lié aux cpu eux même. Petit apparte historique, IBM sait faire de l’hypthreding, de la virtualisation depuis le début des années 2000. Et le matériel est en partie développer par IBM et Bull. Pendant longtemps AIX était l’une des solutions pour du HA. Linux ne savait et je ne sais même pas si il sait de nos jours gérer des bascules à chaud de lun fiber chanel vers un autre serveur en cas de défaillance.


Je ne parlais pas du hardware qui est pour le coup robuste et stable. J’ai aussi eu quelques Power (notamment des AIX) sous mon girond pendant quelques années, de belles horloges cumulant pour certaines un uptime aussi long que ma mission chez le client. :transpi:



Quant à l’AS400, j’ai trop travaillé avec les vieux de la vieille, l’appellation est marquée au fer rouge :langue:



J’évoquais surtout les solutions logicielles du genre TSM, IWS, Websphere, etc, qui sont lourdes et repoussantes (j’en ai bouffé un peu aussi…) face à des solutions équivalentes du marché, qu’elles soient issues du logiciel libre ou même du propriétaire.




Leum a dit:


Pas que… Entre 2005 et 2012 toutes les consoles utilisaient du PowerPC. G3 sur Wii, G5 sur X360, G5 et G3 mixés dans le Cell de la PS3.


D’ailleurs il me semble que la Xbox 360 tournait sur un OS à base de Windows 2000 et pour le coup sur un PowerPC.

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Zaxe a dit:


….


Attention, il me semble que les Power d’IBM n’ont rien à voir avec les vieux PowerPC !
Ce sont les processeurs utilisés dans les Mainframes qui disposent d’instructions spécifiques de calcul n’existant pas chez Intel, en plus des opérations arithmétique sur le flottant et le binaire, il y a la possibilité de ces mêmes opérations sur du décimal éditable ou compté utilisé avec COBOL.



Tout en permettant les fonctionnalités modernes, la série Power donne accès à des trucs qui peuvent paraître antédiluvien mais encore utilisés dans de vieilles applications stratégiques qui tournent depuis des décennies et qu’aucun DSI ne se lancerait dans la refonte et la réécriture pour seul motif de modernisation ! :D

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SebGF a dit:


D’ailleurs il me semble que la Xbox 360 tournait sur un OS à base de Windows 2000 et pour le coup sur un PowerPC.


Pour l’OS je ne sais pas mais pour le CPU c’est, pour schématiser, trois coeurs PowerPC G5. Microsoft était l’un des principaux acheteurs de PowerMac G5 à l’époque, ils servaient de kit de développement en attendant l’arrivée des 360 de dev.



https://www.journaldulapin.com/2012/07/31/la-xbox-360-et-le-power-mac-g5/

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“Enfin, l’entreprise indique que des clusters de plusieurs Po de mémoire peuvent être constitués via la technologie Memory Inception. Chaque processeur d’un même ensemble peut ainsi accéder à la mémoire de n’importe quel autre. Via quelle interface, avec quel débit et quelle latence ? Là encore, ce n’est pas précisé.”



Hello, je suis tombé sur cette chaine YT hier en random: ServerTheHome, et ça parlait justement du nouveau cpu Power10.



ici, il y a plein de détails: ibm-power10-searching-for-the-holy-grail-of-compute

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fred2vienne a dit:



Oui apparemment IBM a fait quelques briefs aux US (mais pas en France à ma connaissance), j’épluche quelques docs techniques là (pas que sur IBM) pour compléter

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the_Grim_Reaper a dit:


L’uptime en prod d’une machine x86 ça n’a rien à voir avec un uptime de Power ou de Sparc ou d’Itanium.


Je sais que les mainframes (ou ce qui y ressemble de nos jours) ont une grande stabilité, avec pas mal d’éléments changeables à chaud, mais j’ai quand même vu pas mal de serveurs x86 sous Linux avec des beaux uptimes (jusqu’à plusieurs années).

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Ah c’est ballot, à quelques mois près Apple aurait pu être intéressé par un retour à l’architecture PPC. :D

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Liam a dit:



Je suis pas sûr que ce soit très optimisé basse conso :D

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David_L a dit:


Je suis pas sûr que ce soit très optimisé basse conso :D


Et en vrai, quand bien même, je doute qu’Apple ait encore envie de s’inféoder à la roadmap d’un constructeur autre que lui-même, d’où l’intérêt de l’Apple Silicon : avoir la maîtrise complète de ce point de vue.

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David_L a dit:


Oui apparemment IBM a fait quelques briefs aux US (mais pas en France à ma connaissance), j’épluche quelques docs techniques là (pas que sur IBM) pour compléter


Super, tu verras, ça parle de nouvelle norme RAM (en série, plus en // comme la DDR)



Un TOPO!! Viiiiite!!!

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N’y a t’il pas possibilité pour IBM d’adapter facilement et efficacement une déclinaison grand public ?

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Tyan propose du matériel. Et il y a aussi le tallos II de Raptor Computing.
Je ne connais que ces deux solutions.

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OlivierJ a dit:


Je sais que les mainframes (ou ce qui y ressemble de nos jours) ont une grande stabilité, avec pas mal d’éléments changeables à chaud, mais j’ai quand même vu pas mal de serveurs x86 sous Linux avec des beaux uptimes (jusqu’à plusieurs années).


Pour les x86, ce sont des exceptions :mdr:

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DataMAX a dit:


N’y a t’il pas possibilité pour IBM d’adapter facilement et efficacement une déclinaison grand public ?


Pour quoi faire ? Qu’est-ce que leurs produits peuvent proposer de plus qu’un ordinateur classique ne fait pas déjà aujourd’hui ? Comment convaincre les gens de changer leur appareil pour un nouveau qui n’est absolument pas compatible avec tout les logiciels qu’ils utilisent actuellement ?

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