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Terra Nova veut plus d’e-administration et la gratuité des données publiques

Rien à voir avec mamie

Terra Nova veut plus d’e-administration et la gratuité des données publiques

Le 11 décembre 2013 à 13h49

Après le Conseil national du numérique, c’est au tour de la fondation Terra Nova d’en appeler à différentes mesures de modernisation de l’action publique : efforts en matière d’e-administration, ouverture et gratuité des données publiques financées par le contribuable, investissements massifs en direction des systèmes d’informations de l’État, etc. Petit passage en revue.

terra nova

 

Pendant un an, l’ancien président de l'Agence pour le développement de l'administration électronique (ADAE) Jacques Sauret a dirigé un groupe de travail s’intéressant à la modernisation de l’action publique, et ce au nom de la fondation Terra Nova - traditionnellement située sur la gauche de l’échiquier politique. Les fruits de ses travaux se retrouvent aujourd’hui dans un volumineux rapport (PDF), au travers duquel toute une série de recommandations sont formulées.

 

Tout d’abord, le rapport de la fondation Terra Nova part du postulat que le système administratif français « ne répond pas aux enjeux » de notre société. « Notre appareil administratif est dépassé : l’organisation administrative date pour une large part de Napoléon, et les grands principes de la culture administrative restent ceux du XIXème siècle : un État omniprésent et paternaliste qui autorise, contrôle et veut organiser toute la vie sociale ». Aux yeux du groupe de travail, l’État « n’a pas pris la pleine mesure des trois évolutions majeures apparues dans les années 80 : la décentralisation, la construction européenne, et la diffusion massive des technologies de l’information ».

 

Justement, les auteurs de ce rapport en appellent à prendre davantage le virage du numérique et des nouvelles technologies. « L’objectif est de passer d’une France sur-administrée et sous-gouvernée à un État dynamique, agile, intégrant la culture numérique comme l’un de ses paradigmes, au service de ses citoyens et de ses entreprises, pour sortir de la situation actuelle et pour que chacun ait envie et espoir dans la société dont il est membre ».

Davantage de numérique dans les relations entre l’administration et les citoyens

Ainsi, la fondation estime que les services de l’État doivent dépasser « la simple dématérialisation des procédures administratives à laquelle se limite encore trop souvent la modernisation des démarches ». En l’occurrence, il est recommandé de systématiser le projet « Dites-le nous une seule fois », qui consiste à ne pas exiger des usagers des informations déjà détenues par une autre administration. Le principe est que dès lors que la personne ou l’entreprise concernée a donné son accord, les administrations s’échangent les données nécessaires et suffisantes pour l’accomplissement d’une démarche.

 

« Une autre voie de simplicité est la personnalisation des services : l’utilisateur est rapidement désorienté lorsqu’il doit renseigner des champs qu’il ne comprend pas et dont il ne sait pas s’ils le concernent » écrivent les auteurs du rapport. Ces derniers continuent ainsi de plaider en faveur d’une simplification des démarches des administrés, qui pourrait passer cette fois par une utilisation plus importante de formulaires dits « intelligents » et ne proposant que les rubriques pertinentes au remplissage - soit sur la base d’un profil déjà connu par l’administration, soit à partir de quelques questions préalables.

 

papiers dossiers

 

Et en matière d’échanges avec l’administration ? « Si la fracture numérique n’est plus un argument pour ne pas développer les télé-services, un passage exclusif par Internet ne serait ni opportun, ni pertinent, répond à cet égard Terra Nova. En effet, l’usager doit pouvoir choisir son mode d’échange avec le service public (télé-services, téléphone, guichet, courrier) ». En clair, pas question de laisser sur le côté de la route ceux qui n’auraient pas les capacités d’accéder ou de se servir des nouveaux outils numériques, mais l’accès aux télé-services doit être assuré au maximum. « La multiplicité des médias utilisables permet une amélioration de la qualité de service pour chacun d’eux : les utilisateurs de télé-services libèrent du temps pour l’accueil au guichet, ce qui profite à ceux qui continuent de s’y rendre. Cependant, les formulaires papier doivent autant que faire se peut être remplacés par des télé-services, les coûts de traitement étant entre 10 et 30 fois ceux de télé-procédures ».

Un accès libre et gratuit aux données financées par le contribuable

La modernisation de l’action publique passe depuis ces dernières années par une ouverture croissante de données publiques. C’est ce qu’on appelle le mouvement de l’Open Data. Le rapport de la fondation Terra Nova estime justement à ce sujet qu’il conviendrait de mettre un coup d’accélérateur en la matière : « L’ouverture des données publiques (...) est sans aucun doute un ferment essentiel d’innovation : les administrations, mais aussi les autres parties prenantes (entreprises, associations, citoyens) doivent pouvoir réutiliser simplement des données produites sur financement du contribuable pour fournir des services innovants à une palette infinie d’usagers ».

 

Les membres du groupe de travail en appellent ainsi à une évolution législative, afin que « toute information financée par le contribuable » (travaux de recherche, données statistiques, etc.) soit mise à disposition du public, gratuitement. Ils font d’ailleurs valoir que les exemples étrangers, notamment américains et danois, « ont montré qu’au-delà de la multiplication des services proposés, l’impact économique et budgétaire [d’un tel mouvement, ndlr] était favorable, les rentrées fiscales supplémentaires liées à l’augmentation de l’activité étant supérieures aux pertes dues à l’arrêt de la vente des données par les administrations concernées ». Le rapport Trojette, remis au Premier ministre il y a quelques semaines, en arrivait d’ailleurs à la même conclusion.

 data sénat

 

Toujours au sujet des données publiques, le rapport de Terra Nova invite l’État à lancer « des initiatives de production collective ("crowdsourcing") dans le domaine public en substitution ou en complément des données produites par les administrations elles-mêmes ». Dans cette optique, le groupe de travail de la fondation prône une ouverture « sans tarder » d’un site Internet équivalent à celui ouvert aux États-Unis : « challenge.gov ». Ils en expliquent le principe :

 

« Le gouvernement américain ou une de ses agences soumet un problème auquel il/elle est confronté(e). Les citoyens et entreprises qui le souhaitent peuvent relayer le problème autour d’eux et proposer des solutions dans un calendrier fixé au préalable. Ces défis peuvent se présenter sous formes de concours d’applications (informatiques). De même, des prix ou une reconnaissance honorifique peuvent récompenser les meilleures propositions ».

 

La mission Etalab, qui gère la plateforme gouvernementale d’Open Data « data.gouv.fr » organise d’ailleurs régulièrement des concours relativement similaires (voir ici). Aux yeux des auteurs du rapport, la « simple lecture des "challenges" ouvre des horizons, et la méthode en elle-même est porteuse d’une meilleure compréhension entre administration et public, d’un lien social renforcé et d’un débat public renouvelé ».

Investir massivement dans les systèmes d’informations publics, une « nécessité absolue »

« La France investit beaucoup moins dans ses systèmes d’informations que beaucoup de pays développés, et notamment que les États-Unis », constatent les auteurs du rapport. Problème : « au XXIème siècle, des systèmes d’informations insuffisants interdisent des services publics performants et de qualité », écrivent-ils. Terra Nova estime ainsi qu’investir « massivement » dans les systèmes d’informations publics est aujourd’hui devenu « une nécessité absolue ». Il est ainsi recommandé de faire passer l’investissement public en matière de systèmes d’information de 1,15 % à 3 % du budget de l’État, afin que la France puisse rattraper son retard en la matière « et bénéficier à court terme des gains en qualité de service pour les usagers et les agents et des économies induites ».

 

Mais ce n’est pas le seul mouvement conseillé par la fondation. Elle estime en effet que « la gestion des projets informatiques doit également évoluer ». En l’occurrence, il est préconisé de préférer des « projets de taille réduite, modulaires », qui soient « moins coûteux, moins risqués, plus facile à faire évoluer et plus interopérables ». L’échec du projet Louvois est clairement mis en avant comme contre-exemple. L’on remarque au passage qu’il n’y a aucune référence aux logiciels libres dans ce rapport, y compris dans le passage relatif à cette préconisation.

 

rapport terra nova

 

Le rapport en appelle par ailleurs à une mutualisation des centres de développement et d’exploitation informatique, et ce « pour atteindre des masses critiques en termes de compétences et les économies d’échelle constatées dans le secteur ». Conscients de l’opposition probable des informaticiens des entités concernées (ministères, grandes collectivités, hôpitaux), la fondation invite l’État à dépasser ce type de freins, et lui recommande d’accompagner ce mouvement par « un recentrage explicite des DSI publiques vers le pilotage d’ensemble des projets et la bonne articulation entre les directions métiers, les informaticiens et les usagers ». « Leur légitimité institutionnelle en ressortirait renforcée, et l’efficacité d’ensemble améliorée » précise le rapport.

Un rapport publié quelques jours avant le prochain CIMAP

La publication de ce rapport n'arrive pas totalement par hasard. La semaine prochaine doit en effet se tenir le Comité interministériel de modernisation de l’action publique (CIMAP), où plusieurs décisions du gouvernement sont attendues, notamment en matière d’Open Data. « Osons, il est temps » conclut le groupe de travail missionné par Terra Nova.

Commentaires (26)

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Rho la sous-titre <img data-src=" /> … je voulais mettre la moyenne mais même en faisant un effort, je ne peux pas là <img data-src=" />



Bon allez je lis l’article maintenant <img data-src=" />

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La publication de ce rapport n’arrive pas totalement par hasard. La semaine prochaine doit en effet se tenir le Comité interministériel de modernisation de l’action publique (CIMAP), où plusieurs décisions du gouvernement sont attendues, notamment en matière d’Open Data. « Osons, il est temps » conclut le groupe de travail missionné par Terra Nova.





Bref le think tank du PS pose son bouzzin juste avant que le gouvernement ne se penche sur la question… C’est un poil téléphoné cette histoire…

Et le deuxième effet kisscool c’est sans doute l’occasion de virer quelques fonctionnaires qui viendront gonfler les rangs des chômeurs…

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« Dites-le nous une seule fois » : oui dans le sens que ça évite de remplir pour la xième fois le même formulaire, oui parce que ça pourrait éviter que des connards profitent du système (et déclarent leurs gosses dans je ne sais combien de caf différentes…). Après faut avoir confiance dans l’utilisation faite de ces données… car si on a un gros pot commun avec toutes nos données susceptibles d’intéresser toutes les administrations… ça va en dire long sur nous tout de même et donc que n’importe qui d’une administration quelconque puisse y accéder… autant dire que c’est open bar. Donc à voir les infos concernées et la façon d’y accéder…parce que bon ça où mettre en accès libre sur le net, c’est un peu pareil quand tu vois le nombre de personnes dans l’administration…

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Holly Brius a écrit :



Bref le think tank du PS pose son bouzzin juste avant que le gouvernement ne se penche sur la question… C’est un poil téléphoné cette histoire…

Et le deuxième effet kisscool c’est sans doute l’occasion de virer quelques fonctionnaires qui viendront gonfler les rangs des chômeurs…





oui

c’est un “Think tank” libéral.


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Le problème de ces efforts de modernisation, c’est qu’ils coûtent de l’argent au moment “t”. Ce qui comme toujours se finit par une perte de service … ou de facilité de contact quand ça se passe mal.



Il suffit de voir :




  • la carte grise déportée =&gt; entraîne le fermeture du service dans les sous-préfectures =&gt; mais le service distant n’est disponible/facilité qu’en passant par une société tierce =&gt; j ‘appelle pas ça du service public

  • la lettre recommandée =&gt; le service en ligne coûte plus cher que le vrai



    Pareil pour la CPAM/CAF/Pole Emploi, les sites et services en ligne sont tellement mal fait qu’à part rajouté un délai et une incertitude, ils ne servent quasiment à rien …



    De plus, c’est bien de tendre vers la dématérialisation, mais côté client, il n’y a souvent aucun mails disponibles, seuls les multiples recommandés marchent vraiment.



    On est tous pris pour des jambons !!!!

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Azinya a écrit :



Le Pareil pour la CPAM/CAF/Pole Emploi, les sites et services en ligne sont tellement mal fait qu’à part rajouté un délai et une incertitude, ils ne servent quasiment à rien …





Toi t’as pas vu leur intranet. Il est juste grotesque, leur site internet parait fabuleux à coté. Et non il ne sert pas totalement rien, il évite quelque passage au guichet, ce qui est un vrai gain de temps pour tout le monde.



Plus sérieusement, les administrations ont besoin d’un bon coup dans le derrière, y a que Bercy qui a un système d’information qui mérite ce nom (ainsi que bon nombre de critiques, mais bon, on peut imaginer qu’ils vont s’améliorer), tous les autres ministères et services publics sont au moyen âge.



Quand je vais en mairie et que j’ai l’occassion de voir comment ils bossent, j’ai pitié, même les PME sont plus efficasses ! Les hôpitaux c’est guère mieux, avec cette gabgi de dossier personnel numérique qui n’a toujours pas atteint ses objectifs 10 ans plus tard…



Il faut une vrai volonté politique, et une prise de risque, pour changer ça (oui, une bonne part des fonctionnaires vont menacer de faire grève si on leur dit qu’ils doivent changer leur façon de faire), mais bordel, quel gaspillage !


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C’est con qu’ils aient arreté la série. J’aimais bien moi <img data-src=" />

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Pourquoi, une societe, reclamerait elle l’ouverture et la facilite d’acces aux donnees personnelles ?

&gt; Pensez vous reellement qu’une societe puisse etre altruiste ?<img data-src=" />



Maintenant pour revenir sur le sujet de la carte grise et son superbe fichier (vendu a des societes tiers) imaginons un systeme similiaire pour tous les “services” de l’etat,



qu’un fichier metadonnee soit cree … dans le domaine medicale, que ces donnees “consultables” soient mises a dispositions des .. assurances/mutuelles



deja que mon assurance m’a lachement lourdé apres deux bris de glasse (qui ne sont pas de mon fait) je n’imagine meme pas si ces donnees venaient a etre disponibles par tout un chacun ..



plus aucune assurance ne voudraient assurer une personne “potentiellement” a risque.







Pour rester dans le domaine medical, un autre exemple :

une femme qui vient de faire sa premiere echo et qui a peine sortie commencerait a recevoir du spam des sms de felicitation avec des pubs pour les layettes …

et le conjoint, des mails de felicitation avec de la pub pour changer de voiture car la petite 3 portes qui ne consomme rien il “faut” la passer en 5 …



(et je suis loin d’avoir effleure tous les scenarios possibles …



du genre il change pour une renault ( oui deja quel ..<img data-src=" /> ) alors qu’il travaille pour un equipementier dont la majorite des produits part pour peujeot, son contrat (tres flexible comme le voudraient tous les patrons le MEDEF) n’est par reconduit of course









En un mot comme en cent

Open Data &gt; NIET



c’est comme ouvrir la boite de pendore, une fois ouverte on est cuit



en plus ces <img data-src=" /> veulent que ce soit financé par le contribuable et mis gratuitement a disposition <img data-src=" />

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Décidément que de ressources au PS pour détruire ce pays de font en comble…

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Holly Brius a écrit :



Décidément que de ressources au PS pour détruire ce pays de font en comble…









PS PS PS, t’as ta carte UMP ou quoi ? l’UMP ou le PS, droite-gauche, tous les mêmes, tous des incapables qui ne comprennent rien à ce qu’ils font …



Très peu de politiques a réellement la volonté de faire bouger les choses …


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Lafisk a écrit :



PS PS PS, t’as ta carte UMP ou quoi ? l’UMP ou le PS, droite-gauche, tous les mêmes, tous des incapables qui ne comprennent rien à ce qu’ils font …



Très peu de politiques a réellement la volonté de faire bouger les choses …







L’umpet de lapin? Non t’es malade…

Mais au moins avec la droite, ca annonce plein de truc et ca ne fait pas grand chose au final…

La gauche ca arrive tout gentil tout sourire, ca vous vote 60 nouvelles taxe en moins d’un ans, ils détruisent l’université à une vitesse proche de celle de la lumière, vous officialise du bigbrother dans tout les sens… et alors coté sécurité, c’est le top du top, on s’apprête a remettre dans la nature je ne sais combien de types condamnées, la priorité étant bien sur d’arrêter sans raison les gens qui portent un bonnet rouge ou un simple badge contre le mariage gay…

J’allais oublier la tentative d’enflammer le monde avec la Syrie… et déjà 2 guerre à son actif le flamby…



Franchement le PS n’a aucune chance de revenir à la présidence avant un bon moment… le nabot doit bien se frotter les mains…


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Holly Brius a écrit :



Franchement le PS n’a aucune chance de revenir à la présidence avant un bon moment… le nabot doit bien se frotter les mains…







Moi, j’aurais dit que c’était l’héritière LePen qui doit bien rire.


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atem18 a écrit :



Moi, j’aurais dit que c’était l’héritière LePen qui doit bien rire.





On nous refera le coup de ‘il faut sauver la république” à la Chirac en 2002… je vois d’ici la une des journaux : la France bascule dans le nazisme LOL


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Holly Brius a écrit :



On nous refera le coup de ‘il faut sauver la république” à la Chirac en 2002… je vois d’ici la une des journaux : la France bascule dans le nazisme LOL







Nazisme, je ne pense pas. Fascisme, par contre…


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La gratuité des données publiques : l’idée la plus stupide du monde.



D’un coté, on dit que la “TVA Sociale” est une idée fabuleuse, parce que ca permet de taxer la consommation (principalement des produits importés) pour pouvoir financer la production française.



D’un autre coté, Terra Nova veut qu’on donne gratuitement des données publiques, qui vont surtout etre utilisées par les géants de l’internet et du consulting (Google, IBM, etc) ainsi que les sociétés qui ont des méga-portefeuilles de brevets sur l’EXPLOITATION de ses données (Google, IBM, etc). Super!<img data-src=" />



Bref, une idée “généreuse-bisounours” de merde, au même titre que celle qui proposait que tous les musées nationaux soient gratuits.

Pour rappel, si ce ne sont pas les visiteurs qui financent les musées, alors ce seront les contribuables. Donc la gratuité ne sera utile … que pour les touristes étrangers! <img data-src=" />

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nigol a écrit :



… au même titre que celle qui proposait que tous les musées nationaux soient gratuits.





Tous les musées nationaux sont gratuits le 1er dimanche du mois. <img data-src=" />



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jethro a écrit :



Tous les musées nationaux sont gratuits le 1er dimanche du mois. <img data-src=" />





Ouais et ce jour la, le metro parisien en heure de pointe est vide en comparaison.


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yeagermach1 a écrit :



Ouais et ce jour la, le metro parisien en heure de pointe est vide en comparaison.





Pour être peinard, il suffit d’y aller le matin.


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nigol a écrit :



que pour les touristes étrangers! <img data-src=" />











jethro a écrit :



Tous les musées nationaux sont gratuits le 1er dimanche du mois. <img data-src=" />







L’open data et les musées, ce n’est pas vraiment la même chose … Pour les musées, le modèle payant est applicable car cela soulage le contribuable (cf Nigol) et ne facture pas les provinciaux pour les musées parisiens qu’ils ne visiteron peut-être jamais (liberté). Pour l’open data, l’intérêt du projet, c’est justement que la donnée soit gratuite …



Sans gratuité, l’accès sera toujours possible pour les sociétés comme Google/IBM/…, mais n’aura justement plus aucun intérêt pour la PME/Start Up ou le citoyen …



Après, il faut effectivement le faire en bonne intelligence (pas d’open data sur les données personnelles).



Dans tous les cas, il faudrait tout d’abord trancher sur le statut juridique d’une donnée … (Cf débat droit d’auteur).



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Je n’ai pas compris que les données publiques des citoyens devaient être vendues/rendues publiques.

Ceux sont les données pour lesquels le contribuable paye qui doivent être rendues accessible. (Par ex : la qualité d’eau que l’on trouve sur une commune)



Le rapport parle juste de pouvoir, entre administration, fournir des données que le citoyen a déjà donné pour une autre institution.

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Le principe est que dès lors que la personne ou l’entreprise concernée a donné son accord, les administrations s’échangent les données nécessaires et suffisantes pour l’accomplissement d’une démarche.





Quand c’est Google qui unifie ses services, c’est allumez torches et brandissez fourches…





Le gouvernement américain ou une de ses agences soumet un problème auquel il/elle est confronté(e).





Challenge n°1 : aidez-nous à réduire le chômage, d’abord d’ici 20 jours pour le discours du 31, puis d’ici 3 mois pour les municipales. <img data-src=" />

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Au final, ce rapport enfonce des portes ouvertes, mais si cela permet d’accroître l’utilisation des TIC au sein des administrations, c’est tant mieux !

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There ain’t no such thing as a free lunch



Si c’est payé par le moutontribuable, cela n’est pas gratuit pour autant.

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NonMais a écrit :



« Dites-le nous une seule fois » : oui dans le sens que ça évite de remplir pour la xième fois le même formulaire, oui parce que ça pourrait éviter que des connards profitent du système (et déclarent leurs gosses dans je ne sais combien de caf différentes…). Après faut avoir confiance dans l’utilisation faite de ces données… car si on a un gros pot commun avec toutes nos données susceptibles d’intéresser toutes les administrations… ça va en dire long sur nous tout de même et donc que n’importe qui d’une administration quelconque puisse y accéder… autant dire que c’est open bar. Donc à voir les infos concernées et la façon d’y accéder…parce que bon ça où mettre en accès libre sur le net, c’est un peu pareil quand tu vois le nombre de personnes dans l’administration…





Je rêve que ce système fonctionne. J’ai expérimenté le “formulaire unique”, ben à part l’administration dans laquelle j’ai déposé le dossier, les autres ne m’ont jamais donné signe de vie sur mon changement de situation.



5 mois plus tard, j’appelle.





  • “oui on sait que vous n’êtes plus chez nous depuis juin, mais fallait demander l’attestation de radiation”

  • “quel intérêt alors de remplir un formulaire unique si je dois faire les démarches dans chaque organisme pour avoir les attestations?”

  • ”…”



    <img data-src=" />


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“Le principe est que dès lors que la personne ou l’entreprise concernée a donné son accord, les administrations s’échangent les données nécessaires et suffisantes pour l’accomplissement d’une démarche. ”



D’un point de vue téchnique, je me suis demandé si il n’est pas plus simple de transformé des formulaire papier en fichier électronique signé, qui serait échangeable par les administrations entre elle. En effet, l’accès au base de données entraine toujours des contraintes de dimensionnement, de droit d’accès, de compatibilité, etc…



Si il n’y a que des échanges de messages, cela permet d’être plus facilement modulaire. Les bases de données peuvent évoluer sans devoir changer toutes les administrations qui utilisent les données. En plus, chaque administration décide quelle sorte de donnée peuvent être fournis aux autres, cela évite des transferts d’information non autorisé.

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Holly Brius a écrit :



Et le deuxième effet kisscool c’est sans doute l’occasion de virer quelques fonctionnaires qui viendront gonfler les rangs des chômeurs…







C’est quoi la différence entre un fonctionnaire qui ne sert à rien et un chômeur : les 2 sont payé par l’état, à ne rien faire ?



Mais rassures toi, un fonctionnaire est in-virrable.


Terra Nova veut plus d’e-administration et la gratuité des données publiques

  • Davantage de numérique dans les relations entre l’administration et les citoyens

  • Un accès libre et gratuit aux données financées par le contribuable

  • Investir massivement dans les systèmes d’informations publics, une « nécessité absolue »

  • Un rapport publié quelques jours avant le prochain CIMAP

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