[MàJ] Fiscalité : Orange obtient gain de cause devant le Conseil constitutionnel
Une orange, des pépins
Le 06 juin 2014 à 08h58
2 min
Droit
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Orange vient de faire envoyer une question prioritaire de constitutionnalité devant le Conseil constitutionnel. En cause, une disposition du livre des procédures fiscales touchant au calcul de l’impôt réclamé dans le cadre d’un contentieux.
En procédure fiscale, quand le tribunal administratif rejette la demande d’un contribuable tendant à obtenir une annulation ou une réduction d’une imposition, le contribuable doit évidemment payer. Cependant, le montant dû est majoré par « des intérêts moratoires » (article L209 du LPF) qui viennent réparer le préjudice dans le retard de paiement. Selon les cas (voir cette note des services fiscaux), il doit payer « des intérêts de retard » (article 1727 du code général des impôts) sur une fraction des sommes en souffrance.
Une disposition du livre des procédures fiscales autorise ce contribuable à raboter un peu cette sanction supplémentaire. Il peut retrancher des seuls intérêts moratoires, les frais engagés pour se constituer des garanties. En effet, quand un contribuable demande par exemple à bénéficier du sursis de paiement, il doit se constituer des garanties. Ce sont des sommes qui vont permettre d’assurer le recouvrement des impôts contestés (voir par exemple).
Orange estime justement que ce dispositif est injuste. Le FAI voudrait imputer ces frais également sur les intérêts de retard, histoire d’alléger la douloureuse. L’opérateur soutient spécialement que ce traitement différencié porte atteinte au principe d’égalité devant les charges publiques. Une remarque qui a fait mouche devant le Conseil d’Etat qui a décidé de transférer cette question prioritaire de constitutionnalité au Conseil constitutionnel. Celui-ci rendra sa décision dans les trois mois.
Commentaires (16)
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Abonnez-vousLe 10/04/2014 à 15h46
Euh, j’ai rien compris, ou Orange veut lutter contre un truc qui permet aux citoyens de moins payer en cas de sursis sur un contentieux ?
Le 10/04/2014 à 15h55
Mon dieu, le mal de tête !
Le 10/04/2014 à 16h09
Rien compris, prière de mieux expliquer…
Le 10/04/2014 à 17h04
Réponse d’un joueur de jeu vidéo : noob, noob, noob, noob, noob, noob, noob, noob!!! " />
Le 10/04/2014 à 17h12
Le 10/04/2014 à 17h13
Si j’ai bien compris
J’ai peut-être rien compris non plus hein " />
Le 10/04/2014 à 18h01
Le 10/04/2014 à 18h03
Non, en fait pour tenter d’expliquer le truc :
Cela existe aussi dans l’autre sens (État > Redevable) quand l’État doit a une entreprise une créance fiscale (ex : Crédit d’Impôt Recherche) et qu’il dépasse le délai légal pour instruire et rembourser la créance, il doit des intérêts moratoires calculés a un taux légal de 0,40% je crois
Le 10/04/2014 à 18h08
Pour ceux qui ne sont pas habitués, lisez la QPC (décision du Conseil d’Etat). C’est un délice.
Visqueux.
Le 10/04/2014 à 19h13
Le 10/04/2014 à 20h56
Ca vient faire quoi cet article sur NEXT impact ? " />
Le 10/04/2014 à 21h08
Le 10/04/2014 à 22h54
Le 11/04/2014 à 08h31
Le 06/06/2014 à 23h22
Désolé Marc j’ai pas le niveau (QI) pour comprendre. :(
Le 07/06/2014 à 07h17
“En procédure fiscale, quand le tribunal administratif rejette la demande d’un contribuable tendant à obtenir une annulation ou une réduction d’une imposition, le contribuable doit évidemment payer. Cependant, le montant dû est majoré par « des intérêts moratoires » (article L209 du LPF) qui viennent réparer le préjudice dans le retard de paiement. Selon les cas (voir cette note des services fiscaux), il doit payer « des intérêts de retard » (article 1727 du code général des impôts) sur une fraction des sommes en souffrance.”
Donc inutile de demander une annulation des impôts " />