Et si Electronic Arts parvenait vraiment à se refaire une virginité ?
Ne rigolez pas dans le fond, c'est déjà en train de se faire
Le 05 janvier 2015 à 17h18
8 min
Société numérique
Société
Parmi les trois grands éditeurs du marché des jeux vidéo, il y en a un qui a passé une meilleure année que les autres. Il n'est pas question d'Activision, dont les ventes de Call of Duty s'écroulent, ni même Ubisoft dont le déficit d'image ces derniers mois n'égale que la profondeur de la fosse des Mariannes, mais bien d'EA. Encore élu pire entreprise américaine de l'année en 2013, le géant de Redwood a réussi à redorer son image.
En 2012 et 2013, Electronic Arts a accumulé les erreurs, au point de se faire détester par une assez large partie de la communauté des joueurs. Il faut dire que le palmarès de l'entreprise sur cette période est tout simplement monstrueux en matière de bourdes impardonnables.
Mass Shitstorm 3
Petit retour en arrière. L'éditeur a en effet frappé fort dès le mois de février 2012 peu avant le lancement de Mass Effect 3 en annonçant qu'un DLC baptisé From Ashes allait être disponible dès le jour de la sortie, et que celui-ci allait être facturé 15 euros. Une façon de faire qui avait fait hurler les joueurs, notamment parce que ce contenu optionnel, bien que n'ayant aucune influence sur le déroulement du scénario, était somme toute assez conséquent. Les joueurs estimaient alors que si le contenu étant prêt pour le lancement, il n'y avait aucune raison qu'il ne soit pas fourni avec le reste du jeu sans surcoût.
Ajoutez à cela un autre drame autour de la fin du titre, qui ne tenait pas assez compte des différents choix effectués par le joueur au cours de l'ensemble de la trilogie au goût de certains. En effet, la différence la plus visible concernait la couleur de l'explosion finale, qui varie entre l'orange et le bleu, en passant par le vert, comme vous pourrez le constater dans cette vidéo :
L'éditeur finira par distribuer gratuitement en juin un DLC baptisé Extended Cut, offrant des scènes de fin un peu plus élaborées. Trop tard, le mal était fait, et certains revendeurs comme Amazon avaient déjà remboursé depuis longtemps les clients les plus mécontents.
La médaille du déshonneur
En 2012 toujours, EA a renforcé une fois de plus sa réputation de tueur de licences. L'éditeur avait tenté en 2010 (sans grand succès) de relancer sa franchise Medal of Honor avec un nouvel opus à la qualité assez moyenne, comme en témoigne son score Metacritic de 72/100. L'éditeur a réussi à faire encore pire avec sa suite sortie deux ans plus tard : Medal of Honor Warfighter. Pour résumer l'ampleur des dégâts, voici ce que l'on pouvait lire à la fin du test de l'habituellement très conciliante équipe d'IGN, noté 4/10 : « Warfighter paraît vieux, ne respecte pas le joueur et manque sa cible aussi bien pour ce qui est de la campagne que du mode en ligne ».
En plus d'être mauvais, le titre parvient même à créer un véritable scandale aux États-Unis à cause d'une initiative baptisée « Projet Honor ». L'éditeur avait conclu des partenariats avec des fabricants d'armes et d'équipements militaires afin de faire la promotion de son jeu avec le slogan « Jeu authentique, marques authentiques », tout en apportant son soutien à des associations venant en aide aux anciens soldats et à leur famille. Entre temps, la fusillade de Newtown était passée par-là et, soudainement, faire la promotion d'armes à feu dans un jeu vidéo ne ressemblait plus vraiment à une bonne idée. Trop tard, l'image de l'éditeur était alors plus qu'écornée.
SimCity et Battlefield 4 continuent de creuser la tombe de l'éditeur
Comme si tout ceci ne suffisait pas, en 2013 SimCity est arrivé avec son lot de couacs tout aussi retentissants les uns que les autres. Cela a commencé avec la bêta du jeu, dont les termes et conditions (ToS) stipulaient qu'EA se réservait le droit de bannir le compte des testeurs s'ils ne signalaient pas les bugs qu'ils rencontraient. Une maladresse que l'éditeur rectifiera dans une nouvelle version des ToS, mais là encore un peu trop tard.
Et les problèmes autour de SimCity vont continuer encore un moment, puisque lors de son lancement, le titre est purement et simplement injouable, la faute à la nécessité de maintenir une connexion permanente avec les serveurs pour jouer même en solo et à une infrastructure sous-dimensionnée. Lancé au début du mois de mars, l'ensemble des fonctionnalités du jeu ne sera rétabli qu'en mai. Entre temps, Electronic Arts est contraint d'offrir un titre aux acheteurs pour calmer leur colère, avant que John Riccitello, le PDG de l'entreprise ne pose sa démission.
Et ce n'est pas fini. Sim City ne sera pas le seul lancement raté par EA, le dernier en date étant celui de Battlefield 4, à la fin du mois d'octobre 2013. Le titre a souffert de nombreux bugs, causant des déconnexions en multijoueur, voire des crashs, et la situation a duré plusieurs semaines. En outre, sur PC, la compatibilité avec Mantle, vantée par l'éditeur et AMD mettra plusieurs mois avant d'arriver, causant là aussi une certaine déception pour les joueurs. Grâce à ce festival d'erreurs, la société remportera deux fois de suite le titre de pire entreprise américaine de l'année.
Une lente convalescence, bien aidée par un nouveau PDG
En septembre 2013, Electronic Arts nomme un nouveau PDG : Andrew Wilson. L'homme connait bien les soucis que rencontre l'entreprise puisqu'il était à la tête de la branche EA Sports et de la plateforme Origin depuis plusieurs années. Sur la fin de 2013 ses décisions n'ont pas eu un grand impact sur les évènements, initiés par son prédécesseur, mais c'est à partir de 2014 que sa politique a commencé à faire effet.
L'objectif du dirigeant semble alors assez clair : il faut à nouveau séduire les joueurs et regagner leur confiance. L'éditeur se met alors à offrir gratuitement des jeux sur Origin, avec des titres comme Battlefield 3, ou Peggle. Pour remédier à l'absence de démos jouables, l'initiative Origin Game Time est lancée en juin avec Titanfall. Celle-ci permet de télécharger gratuitement la version complète d'un jeu sur PC, et de l'essayer pendant quelques jours avant de décider de l'acheter ou non. Pour remédier aux problèmes de Battlefield 4, de nouveaux serveurs sont mis en place en avril.
La franchise a droit un nouvel épisode, Hardline, dont le lancement était prévu pour le mois d'octobre, afin de faire face à l'itération annuelle de Call of Duty. Après des phases de bêta aux résultats peu satisfaisants, l'éditeur a décidé de repousser son lancement au premier trimestre 2015, le temps de remédier à la plupart des problèmes rencontrés. Il repousse aussi le lancement de Dragon Age : Inquisition, ce qui lui permettra de sortir sans connaître de problèmes majeurs. Et les lancements sans encombre, cela commençait à se faire rare chez EA.
Enfin, la société a surpris son monde en annonçant son offre EA Access à la fin du mois de juillet. Disponible sur Xbox One, elle permet d'accéder à un catalogue de jeux contre un abonnement mensuel de 4 euros ou annuel de 25 euros. Le principe est le même que celui de Netflix : on accède tant que l'abonnement est actif à un catalogue de jeux qui s'étoffe avec le temps.
Initialement quatre titres étaient proposés : FIFA 14, Madden NFL 25, Peggle 2 et Battlefield 4. Désormais, il y en a sept, Plants vs Zombies Garden Warfare, Need For Speed Most Wanted et EA Sports UFC s'étant ajoutés à la liste. En plus de cela, le bouquet permet de bénéficier de 10 % de réduction sur les jeux dématérialisés d'EA et les micro-transactions, ainsi que d'accéder à des démos exclusives de toutes les nouveautés, sur le même principe qu'Origin Game Time.
Pourvu que cela dure
Finalement, un faux pas, EA n'en aura fait qu'un seul cette année : le lancement de la version mobile de Dungeon Keeper en février. Un exemple parfait de tout ce qu'il ne faut pas faire avec un titre Free-to-play. L'éditeur a su faire les choix qui s'imposaient en retardant ses jeux ou même en abandonnant leur développement quand c'était nécessaire, et a lancé des offres qui ont le mérite d'aller dans la bonne direction.
Certes cela n'est pas encore suffisant pour faire oublier aux acheteurs de SimCity et de Battlefield 4 tous leurs ennuis, ni même pour excuser les fins de Mass Effect 3, mais contrairement à d'autres, EA ne s'est pas enfoncé dans ses erreurs et a réussi à redresser la barre ce qui est une bonne chose pour tout le monde.
Il ne reste maintenant plus qu'à espérer qu'Ubisoft suive la même trajectoire, après avoir touché le fond cette année, et qu'Andew Wilson ira jusqu'au bout de son plan sur 3 ans pour redorer l'image de son entreprise. Rendez-vous d'ici quelques temps pour un nouveau bilan.
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Commentaires (35)
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Abonnez-vousLe 05/01/2015 à 19h06
Le 05/01/2015 à 19h24
Bonjour,
Je suis la franchise NBA live depuis des années et je ne suis de l’avis de Kevin. Le jeu n’est plus que l’ombre de LA référence de la fin des années 90, début des années 2000.
A une société du calibre d’EA, les joueurs sont en droit de demander plus que de savoir sortir des jeux sans défauts majeurs. Le joueurs sont en droit de lui demander de faire preuve de leadership pour proposer aux joueurs de nouveaux concepts ou de nouvelles technologies.
Ma technique de consommation des jeux est simple. Pour acheter de la qualité, j’attends le retour des journalistes, le retour des joueurs et… les soldes sur Steam. Que ce soit EA ou les autres d’ailleurs.
Le 05/01/2015 à 19h37
Bizarre ce genre d’article loin d’être neutre sur Nextinpact, c’est pas le premier qui me fait tiquer (les autres étaient sur Ubisoft ou Assassin’s Creed Unity) et suivaient le plus souvent les courants du net sans une réelle réflexion dessus.
L’article oublie par exemple les bugs qui existent toujours sur Battlefield 4, les patchs corrigeant le netcode qui sont sortis en nombre en 2014 et le jeu est loin d’être terminé (sans parler des extensions prévus non compris dans le premium), la démo de BF Hardline qui a été plutôt mal reçu de la part des joueurs (à la fois pour l’orientation du titre totalement différente tout en gardant le titre Battlefield, et pour le Gameplay plus que moyen, les graphismes pas vraiment flatteur, ou même l’intérêt des nouveaux styles de jeu par convainquant (c’était une beta, ok, mais c’était une beta qui servait aussi à commencer à vendre le titre).
Bref, il y a beaucoup à dire sur le sujet. Mais si EA ne tombe pas plus bas qu’il ne l’était, je ne pense pas qu’il remonte dans l’estime des joueurs non plus.
Le 05/01/2015 à 19h54
Electronic Arts, virginité …
Désolé j’arrive pas à voir la principe…
Trop de bons studio engloutis, trop de jeux bâclés, trop de AAA sans risques …
Une bonne ceinture de chasteté avec une grosse paire de claques, c’est tout ce que ça mérite.
Le 05/01/2015 à 20h05
Finalement, un faux pas, EA n’en aura fait qu’un seul cette année : le lancement de la version mobile de Dungeon Keeper en février.
Y’en a qui n’ont pas fini de décuver de leur réveillon " />
Le 05/01/2015 à 20h46
Oui, alors ça fait presque 2 mois que mon compte Fifa Ultimate Team est inutilisable, faute d’une assistance digne de ce nom (et à mon avis d’une volonté d’offrir un service client correct)
Sans service après vente, carton rouge pour ma part !
Le 05/01/2015 à 21h36
Pour moi Dragon Age Inquisition montre qu’ils peuvent faire quelque chose de vraiment bien.
Le scénario et les personnages qui apparaissent comme manichéen sont finalement beaucoup plus fins (même les plus stéréotypés d’entres eux sont parfois touchants).
J’espère qu’Hardline sera leur dernière énorme merde, et qu’ils vont nous pondre un bon Mirror’s Edge/Star Wars.
Le 05/01/2015 à 22h04
EA ne se refera pas une réputation comme ça.
Pour une raison simple : EA est censée faire des jeux vidéos.
Alors ce que doit faire EA, c’est recommencer à imaginer, créer des concepts, des univers, et sortir des jeux vidéos qui ne soient pas des “machin 4” ou “truc 3”, des VRAIS JV, NOUVEAUX, pas en ligne, sans DLC et sans micro-transactions.
En gros, recommencer à vendre de BONS jeux vidéos FINIS et DE QUALITé.
Pas des arnaques pour tirer du fric.
Pas des clips de promotion pro-gays à la Mass Effect 3.
Pas des JV en kits avec 25 DLC à acheter.
Et là, on recommencera à y croire.
D’abord une entreprise fait de bon produits, ENSUITE elle gagne de l’argent et embauche des gens, ça ne marche que dans cet ordre. EA a mis l’argent en premier, donc elle en perd.
EA n’est pas repartie sur la pente ascendante, et ses principales filiales (Bioware et Maxis) ont coulé (tous les éléments créatifs se sont barrés, ça revient au même).
Le 05/01/2015 à 22h05
ouais enfin il aurait fallu une bonne paire de mise à jour quand même pour que le jeu deviennent jouable sans trop de bugs…
Le 05/01/2015 à 22h47
Bienvenue dans le monde de sociétés cotées !
Une fois dans le système, les sociétés doivent sortir des jeux avec 0 risques. Donc 90% du budget dans la com’, des service type “politburo”pour que le jeu soit formaté le plus possible, et des suites de suites pour essorer les franchises.
Je crois que le pire, c’est Activision avec Destiny : un mélange immonde de plein de jeux, sans aucunes créativité. C’est pompé sur Borderlands et Halo, deux (premiers) jeux forts sympatriques, et devenus des franchises à $$$.
Comme un air d’Inception en fait, les copies des copies sont copiées.
Le 05/01/2015 à 22h59
“Finalement, un faux pas, EA n’en aura fait qu’un seul cette année ”
Et les Sims 4 ce n’est pas un faux pas peut-être ?!
Le 05/01/2015 à 23h23
En fait, pour résumer mon opinion plus simplement :
“Une pute peut-elle vraiment se refaire une virginité ?”
Je vous laisse y réfléchir…
Le 05/01/2015 à 23h26
Le 05/01/2015 à 23h30
Humm… c’est donc un peu comme en politique celui qui fait le moins parler de lui en mal est considéré comme “bon”. Trop facile, il suffit de faire le mort, on va voir à la sortie de BF Hardline.
Désolé, j’ai juste l’impression qu’ils ont sorti un jeu qui semble bon (Dragon Age Inquisition), ce qui n’est pas négligeable. Et une offre d’abonnement qui me semble totalement inintéressante. Même si tout le monde n’a pas les mêmes besoins, je suis un peu allergique au fait de payer mes jeux à la durée. Je préfère payer, et ensuite je joue où je veux, quand je veux, comme je veux, y compris 10 ou 15 ans après.
Franchement, je ne vois pas le début d’un soupçon d’espoir d’être rassuré sur l’avenir d’EA, en espérant me tromper. Peut-être l’Humble “pas du tout indie” Origin Bundle, qui même s’il hurlait “Venez sur Origin s’est trop bien, maintenant on arrêt de faire les c…” était pas trop mal. Mais ça reste maigre comme bilan, trop maigre pour faire naître un réel espoir chez moi.
Le 05/01/2015 à 23h42
Les problèmes chez Electronic Arts, c’est dans leur ADN. D’ailleurs, c’est leur slogan.
EA’s bug… it’s in the gene.
Le 06/01/2015 à 07h26
Pour le coup, l’exemple Mass Effect 3 n’est pas opportun à mon sens.
EA à beau détenir Bioware, il n’en reste pas moins que Bioware doit avoir une relative liberté sur la fin du jeu qui ne doit rien à son éditeur…
Les fins de merde sont certainement à imputer à Bioware et au responsable du dev (dont j’ai zappé le nom) qui a décidé de tout écrire de son côté après la fuite des fins possible durant le dév du jeu
cf: http://www.whytivi.fr/news/le-scnario-de-mass-effect-3-modifi
Dommage, le reste de l’article est intéressant.
Le 06/01/2015 à 07h40
Le lancement de Dragon Age pour moi c’était un semi faux-pas aussi.
Acheté en version digitale genre un mois et quelque après sa sortie, j’ai eu le plaisir de découvrir qu’à ce moment-là les voix anglaises m’étaient totalement inaccessibles avec ma version du jeu.
Un DLC était disponible avant mais avait été retiré. Il a fallu pas mal de joueurs qui gueulent pour que ça revienne.
Apparemment pour ceux qui avaient acheté le jeu en russe c’était encore pire, ils pouvaient pas mettre le texte en anglais non plus.
Je ne rentrerai pas dans le gameplay qui me gâche partiellement l’histoire et l’univers, car ça c’est une affaire de goût. " />
Le 06/01/2015 à 07h43
De quels bugs tu parles ?
Enfin perso, je l’ai acheté 1 semaine après, et j’ai eu aucun souci, même en SLI !
Le 06/01/2015 à 07h43
Chouette article :)
Merci
Le 06/01/2015 à 08h57
Pour ma part, concernant DA:I , j’ai attendu de pouvoir le prendre chez typiak car je ne fais plus confiance aux sites de tests de jeux vidéo. Après avoir joué dessus 2 semaines, je l’ai tout de même acheté chez Origin, parce que vraiment, le jeu le vaut.
Cependant, ça ne renforce pas ma confiance en EA, et pour les jeux à venir, s’il y en a qui m’intéressent, ce sera la même démarche.
Le 06/01/2015 à 13h45
Pour Mass Effect 3, Casey Hudson a pris la porte, ça va déjà mieux, il ne sera pas dans les pattes des devs et scénaristes pour le prochain. " />
Quand il a demandé ce que les gens voulaient pour le prochain Mass Effect, plein de gens lui ont répondu “Une fin qui ait un sens”, ça a dû le saouler à force. " />
Le 06/01/2015 à 14h07
Sans vouloir revenir sur la fin de Mass Effect, je trouve que son côté décevant tient surtout au fait que traverser Londres fut super difficile (je sais que c’est mon cas).
La mission finale était assez dure, on se serait cru dans un shoot them up mais sans les armes barbares. Du coup quand on arrive enfin à la Citadelle et qu’on voit ce qui se passe, la tension qui était à son maximum (surtout après le passage avec l’Illusive Man) retombe mollement. Le discours du gamin est beaucoup trop long et chiant, on perd du temps à diriger Shepard au ralenti jusqu’au choix que l’on veut, et du coup les cinématiques de fin perdent de leur impact…
On a eu le temps de se faire un gouter, sauver la corée du nord, faire un chateau de carte, le détruire comme si on était le godzilla des cartes, re-sauver la corée du nord et se faire à manger entre le moment où on doit activer le Creuset et le moment ou on l’active…
Bref, là apparemment dans l’équipe du scénario on a un gars qui écrit des comics ou des romans ME (je sais plus), et les scénariste du DLC le “Courtier de l’ombre”. Ca devrait être bon :)
Sinon, pour en revenir à l’article, l’année 2015 va être décisive pour EA. Avec Hardline dont le gameplay à changer et se retrouve être plus proche d’un mixe entre Hitman et Far Cry, avec Mass Effect (même s’il est retardé j’aimerai bien qu’il sorte avant 2016), avec l’alpha Shadow Realms, l’offre EA Access (j’espère que de nouveau jeu assez récent seront proposés)
Le 06/01/2015 à 17h35
Je veux bien ta source pour les patchs payants, vu qu’à ma connaissance les mises à jour en question étaient gratuites et celles déjà déployées devaient le rester. Dans le cas contraire ce serait effectivement très malvenu de leur part.
Le 06/01/2015 à 17h48
Le 06/01/2015 à 17h50
Si ils pouvaient aussi revoir le business model de Battelfield Heroes parce qu’après l’avoir tué en le faisant passer de free 4 play à pay 2 win je l’ai encore mauvaise .. :/
Le 05/01/2015 à 17h26
Et ma virginité après avoir acheté un de leur jeu, EA est capable de me la rendre? " />
stipulaient qu’EA se réservait le droit de bannir le compte des testeurss’ils ne signalaient pas les bugs qu’ils rencontraient.
Pourtant si l’accès au bêta-test ne se fait sans aucune autre contrepartie, c’est pas déconnant de se faire suspendre son compte (tant que ça n’iNpacte pas d’autres jeux, ce qui n’était pas le cas dans cet affaire toutefois)
Le 05/01/2015 à 17h28
Oui, fin se faire bannir le compte Origin dans sa totalité pour un bug non signalé, c’était quand même cher payé " />
Le 05/01/2015 à 17h35
Le 05/01/2015 à 17h41
Dungeon Keeper, si l’on s’en tient aux déclarations d’Andrew Wilsonon est dans le cas de la boulette côté studio. Si on écoute Frank Gibeau, le PDG d’EA Mobile, on est plutôt dans le “on était trop en avance, les clients n’ont pas su voir notre génie créatif”
Du coup la vérité est p’tetre quelque part entre les deux, ou complètement ailleurs " />
Le 05/01/2015 à 17h55
Il y a aussi Sim city mobile qui n’est pas génial niveau micro transactions…
La saint graal est peut être maintenant à chercher du côté des Indes : Endless Legend, Wasteland 2…
Le 05/01/2015 à 17h59
pour dragon age 3 je vous invite a aller voir la tronche de la collector à 100€ et sans le jeu…
Le 05/01/2015 à 18h10
Oui mais non, EA niet chez moi et Origin même pas en reve et ce meme s’ils offrent des jeux gratuits parfois.
Et le dernier gros foirage c’est pas BF4 comme le dit l’article mais les Sims 4 (sept 2014) avec les elements de base qui etaient presents dans les anciens sims et qui arrivaient gratuitement chaque mois mais qui des ce mois ce deviendront payant et pas q’un peu 20$, un jeu en kit. Donc toujours l’adn de EA dans toute son horreur.
Le 05/01/2015 à 18h12
Ubisoft, il y a de l’espoir.
Le 05/01/2015 à 18h14
Dès qu’ils laissent tomber Origin et que c’est dispo sur Steam et qu’ils arrêtent de farcir leurs softs de DRMs on verra, sinon même pas en rêve " />
Le 05/01/2015 à 18h57
>Et si Electronic Arts parvenait vraiment à se refaire une virginité ?
Faudrait lui refaire un hymen … c’est pas gagné avec “l’historique” … " />