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Microsoft négocie le virage du « freemium » avec Office sur les appareils mobiles

Une question de curseur

Microsoft négocie le virage du « freemium » avec Office sur les appareils mobiles

Le 26 mars 2015 à 13h09

La suite Office est l’une des plus importantes vaches à lait de Microsoft, avec Windows. Mais les modèles depuis longtemps établis sont en train de changer, et l’éditeur cherche à s’adapter. Globalement, il se dirige vers un modèle « freemium » clairement destiné à faire de l’œil au grand public, en fonction de plusieurs critères.

L'âge d'or des logiciels monolithiques est terminé

Le monolithique, que l’on parle de systèmes d’exploitation ou d’applications, arrive à son terme. Office, en tant qu’entité géante dédiée à la bureautique, se transforme pour s’adapter à un contexte nouveau, et les utilisateurs ne consommeront plus Word, Excel et les autres de la même manière. Le cloud et les plateformes mobiles ont largement bousculé les habitudes et beaucoup se demandent pourquoi payer quand une vaste majorité de fonctionnalités ne seront jamais utilisées.

Face à la concurrence d’outils moins chers, voire gratuits, Microsoft a commencé à réviser sa stratégie. Les versions en ligne existent désormais depuis plusieurs années et le socle fonctionnel augmente petit à petit. Mais c’est surtout sous ses formes applicatives que la suite évolue. On gardera certes une version « complète » sur Windows et OS X (les éditions 2016), mais de nombreux utilisateurs risquent de ne plus dépasser le stade des applications gratuites.

Windows 10, Android, iOS : même combat

Le travail fait sur iOS, surtout sur les interfaces, a été repris sur Android et sur Windows 10. Les interfaces sont pratiquement identiques, ainsi que la stratégie. Word, Excel et PowerPoint sont donc gratuits dans les leurs versions de base et invitent seulement à s’abonner à Office 365 quand des fonctionnalités plus avancées sont nécessaires.

Selon le responsable Kirk Koenigsbauer, Microsoft oppose désormais les catégories « mobile » et « professionnel ». Globalement, tout support mobile ne dépassant pas les 10,1 pouces peut disposer d’un Office gratuit. L’éditeur part du principe que ces appareils ne sont sans doute pas utilisés en entreprise à cause de leurs petites dalles, ni avec un duo clavier/souris. C’est la raison pour laquelle Microsoft a établi des partenariats avec Samsung, Dell et d’autres constructeurs pour préinstaller Office sur des appareils Android (smartphones et petites tablettes donc), en plus de OneDrive et de Skype.

Dès que l’on augmente la taille de la dalle ou qu’on se dirige vers des machines plus professionnelles, un abonnement Office 365 ou une suite complète est nécessaire. Techniquement, rien n’empêche le constructeur de proposer un abonnement gratuit d’un an, ou l’utilisateur d’aller installer les versions gratuites et prévues pour le tactile.

Définir le juste milieu entre fonctionnalités et désir de s'abonner

En d’autres termes, tous les smartphones et petites tablettes pourraient embarquer ces moutures tactiles, une stratégie qui permettra à Microsoft de faire connaître ces applications. Par ailleurs, les utilisateurs seront évidemment invités à rester dans l’environnement Microsoft : les documents créés sont sauvegardés dans OneDrive, une intégration poussée qui court-circuitera chez une partie des utilisateurs l’envie d’aller voir ailleurs.

Microsoft ne présente évidemment pas les choses sous cet angle, même si l’un n’empêche pas l’autre : pour l’éditeur, il ne s’agit que d’offrir la flexibilité demandée. Cela étant, il devra continuer à déplacer très soigneusement le curseur sur le réglage allant de la gratuité à l’abonnement : trop de fonctionnalités annuleront le besoin de recourir à un abonnement, tandis qu’une carence génèrera de la frustration et risque d’entrainer l’utilisateur sur le chemin de la concurrence. On imagine cependant que beaucoup seront simplement satisfaits de retrouver des applications familières qui leur épargneront les éventuels problèmes de compatibilité des documents.

Globalement, on peut estimer qu'avec ces décisions, Microsoft se fait à l'idée qu'un grand nombre de personnes n'a que des besoins basiques en bureautique. Quitte à ce qu'ils ne payent pas, autant après tout qu'ils ne changent pas de crèmerie. 

Commentaires (22)

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L’exemple de Gericoz est pas mal, tu as ceux qui comme Redhat vendent du support, mais également toute une chiée de logiciels libres qui sont vendus “pré-compilés” ou dans une jolie boite. M’enfin bon ma remarque au départ c’était juste pour signaler que le fait qu’un logiciel soit “gratuit” n’indique rien quant à son mode de distribution.



En cherchant bien tu dois pouvoir acheter OpenOffice sur des sites de e-commerce <img data-src=" />(sans citer personne) avec une jolie pochette pour le DVD ou dans le meilleur des cas une boite bien degeulasse!

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Je me souviens de Open Office, le livre avec CD-rom en grande surface

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Testé l’autre fois Excel sous Android. A noter que l’enregistrement du fichier est considéré comme fonctionnalité avancée (en tous cas lors de mon “test”, il m’était impossible d’enregistrer le fichier sans m’être abonné à 365…)

Résultat des courses : il a tenu 10minutes sur ma tablette…et au revoir, merci !

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Les apps Office MUI ont été mise à jour cette nuit <img data-src=" />

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amen de la matière avant que le vent l’emporte !

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yvan a écrit :



Vous confondez libre et open source, les logiciels open source dans leur “version payante” ne sont pas libres puisqu’on achète une maintenance. Maintenance qui n’a plus cours si on utilise sa liberté de modifier le logiciel par exemple.



Ainsi on  a un socle de code source ouvert pour alfresco mais si on prend la version payante on n’a pas le droit de modifier les sources si on veut pouvoir bénéficier de la maintenance. Ce n’est donc plus du libre même si le code source reste ouvert.







Non, cela ne rends pas le logiciel non-libre pour autant. Parce que tu dispose toujours du droit de modifier et de redistribuer le logiciel. C’est juste que la maintenance ne pourra plus t’aider.



Qu’est ce que les versions payantes de logiciels libres ? Ce sont juste des contrats de maintenance avec un prix défini et des conditions de base standard correspondant aux usages les plus courants.



Si tu modifie le logiciel, ce n’est plus du tout le même travail pour la maintenance. Donc il est normal que ça ne soit pas le même prix et pas le même contrat. Et cela n’a rien à voir avec la liberté des logiciels.



En appelant les entreprises, on peut toujours obtenir des offres personnalisées. Mais il faut s’attendre logiquement à ce qu’un service qui demandera plus de temps et d’expertise soit plus coûteux.



En résumé, ce qui demande du travail se paye. Et c’est tout fait normal…


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Du coup sur PC on aura pas droit à un Office gratuit comme le Office Basic 2010 ?



(même si au font le remplacent d’Office Basic c’est la version en ligne qui est aussi très bien).

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Ca à la couleur du libre, le goût du libre mais ça n’est pas libre. Ça me rappel une certaine pub pour Canada Dry tout ça :-)

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Il faudra acheter combien de gemmes pour pouvoir imprimer plus d’une fois par jour ? <img data-src=" />

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HCoverd a écrit :



Ca à la couleur du libre, le goût du libre mais ça n’est pas libre. Ça me rappel une certaine pub pour Canada Dry tout ça :-)





Libre/gratuit. Je vois pas bien le lien, il y a de nombreux logiciels libre payants comme il y a de nombreux logiciels propiétaires gratuits…



&nbsp;Perso, je trouve ca interessant, je suis utilisateur occasionnel de certains outils Office mais ca ne justifiait pas pour moi l’achat d’une licence.


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libre / gratuit, bref c’était pour le trait d’humour qui ne semble pas t’avoir touché. Il ne faut pas tout prendre une pied de la lettre :-)

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10 pour une page de plus par jours pendant un mois. Mais si tu en achète 100, t’aura droit a 12 page/jours + 1 page de ton choix en illimité!



Bien sur tu aura aussi le choix d’imprimé autant de pages que tu veut, mais avec un bandeau publicitaire dessus. <img data-src=" />

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HCoverd a écrit :



libre / gratuit, bref c’était pour le trait d’humour qui ne semble pas t’avoir touché. Il ne faut pas tout prendre une pied de la lettre :-)





“Tout prendre au pied de la lettre”.


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Oupps !

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gunmoule a écrit :



Libre/gratuit. Je vois pas bien le lien, il y a de nombreux logiciels libre payants comme il y a de nombreux logiciels propiétaires gratuits…



&nbsp;Perso, je trouve ca interessant, je suis utilisateur occasionnel de certains outils Office mais ca ne justifiait pas pour moi l’achat d’une licence.





Tu as aiguisé ma curiosité et je suis devenu impatient que tu puisses me citer de nombreux logiciels libre payants, du même acabit que l’outil office, à savoir une application utilisé relativement massivement contrairement à une application utilisé pour un cas précis dans une situation précise !



Tant que tu ne m’auras pas donné d’exemples réels et valables, alors je continuerai de considérer que ton commentaire n’a aucuns sens hormis promouvoir d’une certaine manière un modèle.


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caoua a écrit :



Tu as aiguisé ma curiosité et je suis devenu impatient que tu puisses me citer de nombreux logiciels libre payants, du même acabit que l’outil office, à savoir une application utilisé relativement massivement contrairement à une application utilisé pour un cas précis dans une situation précise !



Tant que tu ne m’auras pas donné d’exemples réels et valables, alors je continuerai de considérer que ton commentaire n’a aucuns sens hormis promouvoir d’une certaine manière un modèle.





Peut-être que nombreux était de trop mais il n’avait pas tord dans sa remarque. Un exemple RedHat qui a des sources libres mais a un abonnement payant.

Il y a de plus en plus de logiciels libres qui sortent avec une version payante (pour une utilisation commercial par exemple) comme Covalent (Apache), MySQL ou Zend (PHP).&nbsp;


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Moui, le freemium pourquoi pas. Personnellement c’est plutôt le basculement de la licence classique vers le tout cloud+abonnement qui me défrise.

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rhooo, je taquinais sur le terme nombreux.

J’ai l’âme amusé aujourd’hui !

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HCoverd a écrit :



Ca à la couleur du libre, le goût du libre mais ça n’est pas libre. Ça me rappel une certaine pub pour Canada Dry tout ça :-)





Moi ça me fait plutôt penser au Shareware. La belle époque des catalogues où tu achetais par correspondance des disquettes avec des logiciels souvent partiels, qu’il fallait payer pour avoir le complément.



Reléguer Office au terme “shareware” me semble une belle revanche.


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C’est pas faux :-)

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Vous confondez libre et open source, les logiciels open source dans leur “version payante” ne sont pas libres puisqu’on achète une maintenance. Maintenance qui n’a plus cours si on utilise sa liberté de modifier le logiciel par exemple.



Ainsi on&nbsp; a un socle de code source ouvert pour alfresco mais si on prend la version payante on n’a pas le droit de modifier les sources si on veut pouvoir bénéficier de la maintenance. Ce n’est donc plus du libre même si le code source reste ouvert.

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Ca serait très intéressant d’avoir les version Metro gratuite sur windows 88.110 avec le même champs de fonctionnalité que ce que propose Office Web, car ça donnerais aux utilisateurs un très bon outillage bureautique pour l’essentielle des fonctionnalités. Le seul reproche que je fais à Office Web, c’est que l’on gère les fichiers dans le Cloud et non sur son ordinateur…

Microsoft négocie le virage du « freemium » avec Office sur les appareils mobiles

  • L'âge d'or des logiciels monolithiques est terminé

  • Windows 10, Android, iOS : même combat

  • Définir le juste milieu entre fonctionnalités et désir de s'abonner

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