Très haut débit : 2014, l’année du financement pour l’État
Près de 80 % du budget dépensé fin 2015
Le 20 juillet 2015 à 16h03
12 min
Internet
Internet
En 2014, le plan France Très Haut Débit a vécu sa deuxième année d'activité. Les occasions de se réjouir sont nombreuses pour l’État, même si quelques questions restent en suspens. En marge de la remise du rapport d'activité de la mission THD, nous avons voulu étudier cela de plus près.
À l'occasion de la deuxième conférence annuelle du plan France Très Haut Débit (France THD) jeudi, nous avons pu assister à la remise du rapport d'activité 2014 de la mission THD, qui pilote le déploiement des nouveaux réseaux en France. Si cet évènement a surtout été le lieu de joutes verbales entre patrons d'opérateurs, le rapport permet, lui, d'avoir une vue claire de l'arrivée du très haut débit dans nos contrées, même s'il mérite quelques précisions.
Pour rappel, la mission THD est une équipe montée en février 2013 par Bercy, pour harmoniser les déploiements de très haut débit en France, soit les offres à plus de 30 Mb/s. L'objectif : 50 % des logements en 2017 et 100 % en 2022, dont 80 % en fibre optique jusqu'à l'abonné (FTTH). Pour cela, 57 % des logements du pays, en zones denses (surtout les grandes villes), sont réservés aux opérateurs privés, qui y déploient un réseau qui est immédiatement rentable pour eux.
Les 43 % de logements restants, en zones peu denses et rurales, seront eux couverts par des réseaux d'initiative publique (RIP), créés et gérés par les collectivités locales (départements et régions). Ces réseaux publics sont financés en partie par l’État.
Globalement, la couverture du territoire devrait coûter 20 milliards d'euros d'ici 2020, dont 3 milliards par l’État. Les zones denses, gérées par les opérateurs privés, devraient coûter entre 6 et 7 milliards d'euros à fibrer, plus 4 milliards potentiels pour amener la fibre dans les bâtiments. Les zones moins denses par les réseaux publics devraient coûter entre 13 et 14 milliards d'euros à couvrir pour l’État, les collectivités et les opérateurs qui construiront sur commande des élus.
Le but de la mission, hébergée au ministère de l’Économie, est donc de piloter l'ensemble des déploiements, privés et publics, mais surtout de valider les dossiers montés par les collectivités locales afin d'obtenir le précieux financement de l’État. La première conférence annuelle a eu lieu en février 2014. Le rapport fourni la semaine dernière semble être calé sur février 2015, les annonces et les chiffres correspondant plus à cette date qu'à notre mois de juillet.
42,3 % des logements en très haut débit fin 2014
« La couverture en très haut débit du territoire est désormais de 42,3 %, contre 34,6 % fin 2013 » et 27,1 % fin 2012, explique la mission THD dans son rapport. Concrètement, 2,93 millions de logements et entreprises supplémentaires sont éligibles au très haut débit depuis 2014, pour un total de 16 millions de lignes. L'année dernière, des travaux de montée en débit et de déploiement de fibre optique ont commencé dans 40 départements.
Ces chiffres sont encourageants, mais cachent de grandes disparités. Le très haut débit recouvre des technologies très larges : la fibre optique jusqu'à l'abonné, le câble modernisé (limité face à la fibre, notamment en upload) et le VDSL2 sur le réseau téléphonique (jusqu'à 100 Mb/s sur des lignes courtes). Aujourd'hui, c'est le câble qui domine en étant présent sur 26,8 % des lignes THD, contre 19,3 % pour le VDSL2 et 9,6 % pour la fibre optique. La géographie influence d'ailleurs ces déploiements.
Des disparités géographiques importantes
Comme le montrait l'ARCEP pour la fin 2014, les trois-quarts des lignes fibre étaient dans des zones très denses. Les zones moins denses et rurales doivent elles généralement se contenter du câble et du VDSL2. La zone d'initiative publique (43 % des logements en zone peu dense) est couverte à 21,2 % en très haut débit, selon le rapport. Les zones couvertes par les opérateurs nationaux (57 % des logements, en zones denses) sont elles couvertes à 59,8 % en THD. Pour Bercy, le THD compte « de 10 % [des lignes dans certains départements] à plus de 90 % à Paris ».
« Cependant, entre 2012 et 2014, la contribution du câble modernisé connaît une croissance faible, tandis que le nombre de locaux couverts par un réseau FTTH a augmenté de près de 100 % sur la même période » écrit la mission dans son rapport. Elle insiste également sur le fait que la fibre optique est en partie déployée sur des zones où existe déjà du câble, entraînant une compétition entre les deux réseaux.
Cette concurrence concernerait 7,4 % des lignes, dont 13,5 % des zones préemptées par les opérateurs. Elle ne mène pourtant pas obligatoirement à une concurrence commerciale. Comme nous l'avons déjà expliqué, quand Numericable propose à la fois son câble et la fibre optique de SFR, c'est le réseau câble qui est proposé au client, malgré ses lacunes face au FTTH.
Dommage pour l'une des deux « locomotives » du très haut débit. De manière générale, la mission estime que les prochains déploiements FTTH se feront bien dans des zones déjà câblées. Il sera intéressant de voir comment se positionne Numerciable-SFR dans ce genre de situation, le FAI ayant au contraire intérêt à déployer de la fibre là où son câble n'est pas présent afin d'augmenter son taux de couverture.
Numéricable vante son offre de câble modernisé (FFTLA) en exploitant le terme « fibre »
2014, une année qui restera record pour les financements
L'instruction des dossiers de financements des réseaux publics est un processus long, mais 2014 est la grande année de l'investissement de l’État dans les réseaux d'initiative publique. En tout, 1,323 milliard d'euros a été bloqué par l’État sur l'année, sur son enveloppe de 3 milliards d'euros. Le montant est presque multiplié par quatre par rapport à 2013 (333,3 millions). « Au 31 décembre 2014, 38 projets de réseaux d’initiative publique représentant 48 départements avaient bénéficié d'un accord préalable de principe, dont 24 en 2014 » indique le rapport.
Ce rythme a été permis par la loi des finances 2015, qui fournit des finances amples au plan. Alors qu'il disposait de 900 millions d'euros jusqu'ici, le plan de l’État gagne 1,4 milliard d'euros, qui ont ainsi été engagés rapidement. Cette enveloppe supplémentaire doit notamment financer les très importantes dépenses de 2015, qui n'égaleront tout de même pas 2014. « Près de 80 % de l'enveloppe de l’État de 3 milliards d'euros envisagée pour le plan pourrait être dépensée d'ici la fin de l'année », dont 1,02 milliard cette année, estime Bercy.
Si les fonds sont engagés, ils ne seront « décaissés » qu'au moment où les travaux seront engagés, nous expliquait il y a quelques semaines Antoine Darodes, le directeur de la mission THD. Le premier de ces décaissements a eu lieu en octobre, pour le projet de l'Auvergne, où la construction et la gestion du réseau ont été confiées à Orange. 4,6 millions d'euros ont été fournis pour ces quatre départements.
Le plan prévoit d'ailleurs une prime à la mutualisation entre départements, l’État les préférant aux projets menés par un département seul, qui restent quand même majoritaires. Le gouvernement prévoit ainsi une prime de 10 % des financements si deux départements s'associent, 15 % s'ils sont plus nombreux.
Des écoles à connecter, avec 400 euros de subventions
En septembre, le plan « écoles connectées » a également commencé. Comme son nom l'indique, il vise à fournir des connexions aux établissements scolaires, souvent à partir d'opérateurs locaux, avec le soutien de l’État. C'est le premier pan du plan THD qui inclut les fournisseurs d'accès associatifs, en majorité regroupés dans la fédération FDN. Ceux-ci se sont longtemps sentis déconsidérés par l’État, du fait de leur taille réduite comparée aux autres acteurs des réseaux.
En tout, 7 831 établissements éligibles à 56 offres de 18 fournisseurs d'accès. Le gouvernement prévoit un financement de 5 millions d'euros, prise en charge de 80 % des coûts, dans la limite de 400 euros par établissement. Ils devaient choisir une offre et s'y abonner avant la fin 2014. Le rapport ne donne pas de détail sur le nombre d'écoles effectivement connectées via cette initiative.
L'investissement dans les réseaux publics explose
Les investissements dans les réseaux en fibre privés sont, eux, très importants. 510 millions d'euros ont été dépensés par les opérateurs nationaux dans les zones denses, contre 490 millions d'euros en 2013 et 340 millions en 2012. Cela malgré des revenus en baisse, comme le soulignait Stéphane Richard d'Orange lors de la deuxième conférence du plan, la semaine dernière.
Ces déploiements privés devraient d'ailleurs être plus lisibles pour les collectivités, qui le réclamaient de longue date. Jusqu'ici, les opérateurs avaient la main libre sur leurs déploiements, sans donner de calendrier précis aux collectivités, dans une majorité de cas. Ils ont donc promis de contractualiser tous leurs engagements d'ici la fin de l'année, comme l'ont annoncé Emmanuel Macron et les patrons d'opérateurs jeudi.
Les réseaux publics en fibre ont, eux, réellement débuté l'année dernière. « De 2008 à 2012, l'investissement annuel dans les réseaux d'initiative publique FTTH est resté inférieur à 20 millions d'euros, marquant une forte stabilité. Après une première hausse en 2013 (27 millions d'euros), l'année 2014 a marqué le véritable déclenchement des investissements dans les réseaux d'initiative publique qui ont atteint 150 millions d'euros (collectivités, État et opérateurs de RIP) » détaille la mission très haut débit.
Cette explosion des investissements dans la fibre optique publique, qui devrait se poursuivre en 2015, expliquerait en grande partie l'attitude hostile d'Orange à l'égard de ces projets (voir notre enquête). Alors que l'ex-France Télécom était souvent le seul à disposer d'un réseau (cuivre) en zones rurales, un réseau concurrent (bien plus performant) commence à s'y déployer, déclenchant un lobbying pour contrer localement les projets FTTH. Une démarche que l'opérateur nie, malgré de nombreux témoignages en ce sens.
Une mission THD « aux semaines de 60 heures »
Ces importants financements doivent servir à construire 5,5 millions de lignes FTTH en cinq ans, pour 700 000 lignes de montée en débit. Depuis son lancement, la mission THD de Bercy a reçu 71 dossiers de 84 départements, pour une instruction qui peut prendre jusqu'à un an. Son directeur, Antoine Darodes, a été récemment nommé directeur de l'Agence du numérique, qui doit regrouper la mission THD, la mission FrenchTech et la Délégation aux usages de l'Internet. Il a d'ailleurs plaisanté, jeudi, sur l'équipe de 13 agents « aux semaines de 60 heures » de la mission.
En plus de l'instruction des dossiers, le rôle de la mission est d'être en contact constant avec les acteurs du déploiement du réseau : collectivités, opérateurs et industriels. Dans son rapport, elle se targue d'avoir mené 82 déplacements en deux ans, pour assister à des comités de concertation régionale ou à la signature de conventions entre opérateurs et collectivités par exemple. Dans son rapport, la mission annonce un extranet pour améliorer l'efficacité de l'instruction des dossiers et le partage d'informations, qui a dû être mis en service au deuxième trimestre.
L'un des autres rôles de la mission est l'information au public, notamment au travers de son observatoire, qui consiste en une carte des débits disponibles par technologie. Selon Antoine Darodes, elle reçoit 25 000 visiteurs par mois, pour 350 000 depuis son lancement. Elle s'est enrichie la semaine dernière d'une vision des réseaux hertziens sur une trentaine de départements, ainsi que d'une prévision des déploiements entamés dans plusieurs autres.
50 % de THD prévus en 2016, pour un objectif initial en 2017
L'objectif de 50 % de THD en 2017 est régulièrement jugé « ambitieux » par des spécialistes de l'aménagement du territoire, mais le gouvernement n'en démord pas. Surtout pas dans ce rapport. « L'objectif de 50 % de très haut débit devrait être atteint en 2016 » affirme ainsi la mission dans son texte. Le déploiement aurait donc un an d'avance, même si la part effective de la fibre optique sera bien minoritaire à ce moment. Jusqu'en 2016, le très haut débit croîtra principalement grâce à la montée en débit.
Côté investissements, la mission se veut aussi optimiste. Selon elle, 20 milliards d'euros seront investis d'ici 2020, comme prévu, dont 8,5 milliards dans les réseaux publics. Le gros des coûts concerne le déploiement de réseaux FTTH (63%), suivis de 19 % consacrés au réseau de collecte (qui relie le réseau local à Internet) et à la montée en débit. Les 17 % restants serviront eux au raccordement final des locaux, calcule-t-elle. Les prochaines années, elles, seront portées par la croissance des réseaux d'initiative publique.
Dans notre analyse des déploiements à venir il y a quelques semaines, nous indiquions que les prévisions de fibre sur les prochaines années, plus de cinq fois supérieures à la montée en débit, cachaient une réalité très nuancée. Ainsi, les collectivités pousseraient pour la plupart la montée en débit quand elles le peuvent, quand la fibre serait encore loin d'être systématique dans un premier temps. Une seule collectivité envisage le 100 % fibre, quand ce sont les plus petites qui privilégieraient cette technologie, car ayant moins de surface à couvrir.
Ce rapport ne répond pas non plus à la question de 2022, qui était un horizon trop lointain pour être prévu avec précision, nous expliquait Antoine Darodes. Si l'objectif 2017 semble bien engagé, avec une montée en débit qui concerne moins d'un million de lignes (contre deux millions prévues officiellement au départ), les investissements vers 2022 restent encore flous. Si l'objectif de 100 % de THD semble en bonne voie, celui de 80 % de fibre pose lui, encore et toujours, question.
Très haut débit : 2014, l’année du financement pour l’État
-
42,3 % des logements en très haut débit fin 2014
-
Des disparités géographiques importantes
-
2014, une année qui restera record pour les financements
-
Des écoles à connecter, avec 400 euros de subventions
-
L'investissement dans les réseaux publics explose
-
Une mission THD « aux semaines de 60 heures »
-
50 % de THD prévus en 2016, pour un objectif initial en 2017
Commentaires (29)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 20/07/2015 à 17h24
J’aime bien le message de FF avertissant que observatoire.francethd.fr veut ma localisation " />
Le 20/07/2015 à 18h28
C’est pour la localisation sur la carte de l’observatoire, afin de centrer la vue sur ta zone géographique. Ce que tu peux choisir d’accepter ou de refuser (un champ de recherche étant aussi proposé).
Le 20/07/2015 à 19h04
Oui j’avais bien compris merci " />
Je voulais juste dire que j’apprécie que FF prévienne: il me semble bien que c’est la première fois que je vois ce popup.
Le 20/07/2015 à 19h35
C’est systématique quand tu as une demande de géoloc via HTML5 plutôt que par l’IP
Le 20/07/2015 à 19h40
Il n’y a pas qu’ Orange qui est un peu flou…
Avec SFR Numéricable, on est aussi dans le flou artistique, on ne sait vraiment comment son gérés les accords FTTH conclus avec SFR depuis la fusion de SFR avec Numéricable.
Résultat, on a des projets en attente. On ne va pas débloquer des fonds pour une fibre noire ou un NRA-MeD alors que si ça se trouve, SFR va initier les études de déploiements sur les zones promises au bout d’un an d’incertitude.
Mais les mois défilent vite.
Le 20/07/2015 à 20h06
Mais les mois défilent vite.
Principe du voyage dans le temps, mais le mécanisme est cassé on ne fait qu’avancer à vitesse lente." />
Pour ma ville les infos on l’air juste.
Le 20/07/2015 à 20h08
La carte est sympa mais la légende qui bouffe 25% de la surface, c’est pas pratique " />
Le 21/07/2015 à 07h56
Effectivement l’upload est rarement pris en compte, dont pour les connexions 100 Mb en câble, c’est 5 Mb/s d’upload à peine (10 si on prend LaBox sur les anciennes offres Numericables qui n’existent plus).
Le 21/07/2015 à 09h30
Le 21/07/2015 à 09h37
La carte donne entre 30 - 100Mo/s, cela m’étonne vu que la dernière simulation (moins de 2 mois) donnait un débit ne permettant pas de faire passer la télé par internet .. " />
Allez hop, une erreur de signalée " />
Le 21/07/2015 à 12h05
“investir dans les Techno. du Futur” : apparemment ça te NE parle pas !
on avait qu’a, continuer, à chercher l’eau potable au puits…comme AVANT, c’est vrai quoi !
ils ont fait “l’erreur” D’INVESTIR : dans un Réseau Eau ?
Le 21/07/2015 à 12h46
hey faut pas s’enflammer. Le réseau Fibre Optique est un réseau national ou pas ? Qui le finance ?l’état ou les entreprises privées ? qui reverse leurs dividendes aux actionnaires au lieu de redistribuer ces bénéfices dans le réseau fibre ? Faut pas venir miauler au vu de la lenteur du déploiement sélectif qui plus est sur le territoire français. Alors non seulement il faut le subventionner pour que ça avance mais en plus ils choisissent les endroits ou c’est rentable… ça fait beaucoup je trouve. Et du moment ou le contribuable paye j’ai le droit de donner mon indignation.
Cet argument du futur me fatigue. Continue de rouler au diesel au lieu de prendre un vélo dans ce cas et met toi les écologistes à dos. Tout est bon pour critiquer n’importe quoi.
Si je prends le côté investissement de techno futur tel que je l’entend de mon oreille ce serai de mettre ces milliards là dans des VRAI technologies du futur comme par exemple des réseaux de transport écologique, du retraitement des énergies, de la subvention pour construire des batiments avec des Energies peux consommatrice. T’auras l’aire malin avec ta fibre quand tu pourras même plus respirer dehors ou que 95 % des enfants auront des maladies respiratoires… Soyons pas stupide à un moment donné il y autre chose à investir que l’hyper connectivité sois disant pour le progrès.
Le 21/07/2015 à 20h48
Même si je n’arrive pas à bien voir le rapport qu il peut y avoir entre les enfants malades et les réseaux télécoms, je pense qu’on doit pouvoir investir dans les deux choses en même temps…
Trop de “capillotractage” rend l’homme chauve…
Le 20/07/2015 à 20h32
Clic droit → Ce cadre → Ouvrir le cadre dans un nouvel onglet
(Avec Firefox)
Le 20/07/2015 à 20h42
Owiiiiïï, ce n’était pas un fake cette fois, mon quartier est vraiment fibré pour de vrai genre c’est réel. " />
Si j’en crois les petits mots des démarcheurs de la semaine dernière, le choix est possible entre orange et sfr.
Bon, go regarder les forfaits… " />
Le 20/07/2015 à 20h53
Ok merci pour l’info " />
Le 20/07/2015 à 22h19
La carte utilise GoogleMaps, dommage !
Le 20/07/2015 à 22h43
Visiblement, la carte pointe sur mon NRA: ma zone est à 98.2% en rouge.
Seulement, je suis à 3km de ce NRA, et du coup, en zoomant et en pointant plus précisément vers mon immeuble, je suis en bleu (< 3Mbps)" />
Et je ne suis pas dans le Larzac ou en Lozère, mais à 3200m à vol d’oiseau de Paris.
Enfin, je ne vais pas me plaindre, on a signé à la dernière réunion de copro le fibrage de l’immeuble par Orange, donc ça devrait donc venir dans pas trop longtemps.
Le 20/07/2015 à 23h25
Une question naïve, je suis connecté sur le VPN de mon boulot (les serveurs sont à Paris) et la géolocalisation me localise pourtant comme il faut, c’est normal ?
Le 21/07/2015 à 01h22
Si ton service informatique a configuré ton poste fixe/portable pour que les connexions web ne passent pas par un proxy sur le VPN c’est normal vu que pour surfer tu utilises ta connexion locale. Le VPN ne servant alors que pour accéder au réseau de ta boite.
L’API voit donc ton IP locale et en déduit ta position.
On ne fait passer l’ensemble des connexions par le VPN qu’en cas de besoin élevé en sécurité (maitrise totale des connexions par l’entreprise).
Le 21/07/2015 à 06h30
Je lis « les déploiements de très haut débit en France, soit les offres à plus de 30 Mb/s » et « le câble modernisé ». Est-ce que ça veut dire que les offres câble à 30 Mb/s ne sont plus comptées comme du THD ?
Il me semblait que le lobbying de Numericable avait réussi à encore faire passer le 30 Mb/s comme du THD. Est-ce que ça a changé récemment ?
Le 21/07/2015 à 06h37
Non le câble compte bien dans le THD, tant qu’il atteint 30 Mb/s. Et ce n’est pas le lobbying de Numericable qui a institué cette limite, il s’agit avant tout d’une définition européenne si je me souviens bien. :)
Le 21/07/2015 à 07h20
Vu les besoins très gourmands en débit maintenant, le THD devrait être au minimum 100 Mb/s je trouve, d’ailleurs aux Etats-Unis il me semble que la définition a évolué.
Le 21/07/2015 à 07h29
Les besoins très gourmands pour certains ne le sont pas pour tout le monde.
Et je ne pense pas que mettre le seuil d’une connexion THD (ce mot déjà…c’est quoi le prochain palier Ultra Haut Débit puis Giga Haut Débit puis Péta Haut Débit?) à 100MB ne permettrait pas de valoriser l’amélioration des choses. Avoir, je dis au pif, 5% des connexions >100MB/s ça rimerait à quoi?
Le 21/07/2015 à 07h38
C’est bien 30Mb/s ou plus.
Le 21/07/2015 à 07h39
“la mission FrenchTech”
Ils peuvent pas donner un nom français et dire la mission des technologies Française…. On est pas dans une Publicité Renault ou je ne sais quoi d’autres… Ils m’énervent a foutre du marketing sur des missions nationale. ça dénature encore plus l’engagement je trouve…
[ma Life]
J’habite en centre ville d’une ville de 250 000 habitants. La fibre passe dans une rue parallèle et pour le moment aucune fibre n’est prévu dans ma rue. Mais comme je ne regarde pas la télé, la fibre ne m’apportera rien à part du temps gagné pour télécharger mais ça aussi j’en ai pas besoin.
Le plan de déploiement de la fibre est un vaste chantier qui coûte chère à l’état et je préférerai largement que cet argent soit utilisé pour autre chose… Mais ce n’est que mon avis.
[/Ma life]
Le 21/07/2015 à 07h40
Je ne saurais pas dire pour les Etats-Unis, mais le seuil du THD dépend clairement d’où on se situe. Pour référence, l’étude des débits d’Akamai (SOTI), aussi peu fiable soit-elle, situe le THD à 10 Mb/s au niveau mondial. On est déjà très loin du 30 Mb/s. " />
Le 21/07/2015 à 07h41
Faudrai surtout que l’upload soit pris en compte
Parce que du THD avec 1Mbit/s d’upload c’est pas meilleur que de l’adsl 8up/1down ……
Le 21/07/2015 à 07h53
Tu te souviens bien " /> :