Florilège des brouillages d’ondes plus ou moins volontaires
Qu'est-ce que j'peux ANFR...
Le 03 août 2022 à 14h23
8 min
Droit
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Pour fêter ses 25 ans, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) publie un recueil de 146 pages détaillant « 25 de ses enquêtes les plus marquantes menées en ville, en montagne, à la campagne et même en pleine mer » en matière de brouillages d'ondes. Petit florilège, en trois parties.
La « Gardienne du spectre » y rappelle que sa mission de contrôle « vise à garantir la continuité des applications étatiques, économiques et sociétales qui en dépendent ».
« Le brouillage est une menace tout aussi critique qu’une attaque informatique. En effet, le brouillage d’une bande de fréquences entrave, voire empêche toutes les utilisations de cette bande dans un périmètre donné. Selon les services concernés, les brouillages peuvent engendrer des situations dangereuses ou économiquement pénalisantes. »
Or, qu'ils soient intentionnels ou non, le nombre de brouillages est en augmentation. Alors que l'ANFR en répertoriait en moyenne 1 800 par an, plus de 3 000 ont été résolus en 2021.
L'objectif du recueil est dès lors de « faire prendre conscience des multiples cas de brouillages, parfois insolites, que nos agents traitent au quotidien sur le terrain », de manière pédagogique : « Tout le monde utilise des fréquences et chacun doit le faire en ayant conscience des règles à respecter ».
- Florilège des brouillages d'ondes plus ou moins volontaires
- Quand des réseaux Wi-Fi, des voitures connectées et des casernes brouillent les ondes
- Quand une box, un casque sans fil ou un câble HDMI brouille les fréquences
Et ce, qu'il s'agisse de TNT, téléphonie mobile, systèmes de prévisions météorologiques, radio ou réseaux de communication de la police et de la gendarmerie, des pompiers, des flottes de satellites, applications industrielles 4.0 ou encore du signal GPS. C'est également le cas sur les bandes dites libres.
Une série de retours d'expérience (RETEX) qui se lit comme un polar et que nous avons « binge-watchés » comme s'il s'agissait d'une série télé. Spoiler alert : si vous êtes vraiment passionné par les technologies en général, les ondes ou la notion de « feature creep » en particulier, ne lisez pas ce qui suit ; privilégiez l'original.
Il oublie d'éteindre son brouilleur, et paralyse un aéroport
La première enquête revient sur la tour de contrôle de l'aéroport de Nantes-Atlantique où tous les avions ont été cloués au sol, faute de parvenir à initialiser leurs coordonnées GPS. Deux agents habilités et assermentés de l'ANFR identifièrent assez rapidement une émission caractéristique d’un brouilleur GPS provenant d'une voiture.
Or, « un appareil comme celui-ci, aussi anodin qu’il puisse paraître, peut brouiller les signaux GPS jusqu’à environ 2 km en altitude et 500 mètres sur le plan horizontal ! [...] Les signaux GPS reçus de satellites situés à plus de 20 000 km de la Terre sont en effet extrêmement faibles et de fait, "vulnérables" face à ces brouilleurs. Les effets collatéraux peuvent ainsi avoir des conséquences sérieuses voire dramatiques. »
Le propriétaire du véhicule, en voyage à l'étranger, avoua sans peine avoir oublié de désactiver le brouilleur, « de type allume-cigare », avant de s'envoler. Il s'en servait pour empêcher son employeur de pouvoir le localiser grâce au tracker que ce dernier avait lui-même déployé dans sa flotte de véhicules professionnels.
Convoqué au tribunal, le propriétaire du brouilleur, qui était passible de 6 mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amendes (l'utilisation de brouilleurs est interdite en France, et réservée aux seules autorités habilitées), fut condamné à payer 2 000 euros, plus 450 euros de taxe administrative afin de compenser les frais d'intervention des agents de l'ANFR.
À l'aéroport de Marignane, lui aussi victime d'un brouillage des fréquences GNSS (GPS, Galileo, Glonass ou Beidu), l'ANFR explique avoir eu recours à un « véhicule hérisson », du surnom donné aux véhicules laboratoires dotés d'équipements de mesure (récepteurs et analyseurs de spectre) et surmontés d'antennes directives, omnidirectionnelles ou radiogoniométriques sous forme de galette, ainsi que d'un mât télescopique déployable jusqu'à 10 mètres de hauteur.
Le brouilleur était cette fois « dissimulé sous la forme d’une simple clé USB, d’apparence totalement inoffensive ». « Son propriétaire pensait avoir trouvé la clé de l’invisibilité ; sur la carte de son patron, il avait bel et bien disparu ; mais aux yeux de l’ANFR, il était soudain devenu... éblouissant ! Il a été mis en garde à vue et devra répondre de ses actes devant la justice ».
24 antennes brouillées, 6 policiers cagoulés et armés
Les enquêtes de l'ANFR prennent parfois un tournant rocambolesque, ou pathétique. Saisie par deux opérateurs de téléphonie mobiles dont 24 antennes relais voyaient leurs fréquences UMTS 900 (3G) et LTE 800 (4G) brouillées, elle dépêcha deux enquêteurs pour identifier la source du brouillage, « ce qui s’apparente, dans cette ville de plus de 140 000 habitants, à chercher une aiguille dans une botte de foin ! ».
Remontant jusqu'à une cité densément peuplée, ils parvinrent d'abord à identifier la signature spectrale à l'origine du trouble : un « brouilleur multibande » de téléphonie mobile, affectant tout autant la téléphonie mobile que le Wi-Fi ou le GPS.
Le quartier étant réputé sensible, et ne sachant si le brouilleur avait vocation à masquer des activités criminelles, les enquêteurs de l'ANFR firent appel, après contact avec le procureur, à la brigade de recherche et d’intervention (BRI), comme le narre l'un de ses enquêteurs :
« Six policiers de la BRI, cagoulés, casqués et armés de fusils d’assaut, nous rejoignent. Ils ont également le nécessaire pour faire sauter la porte (un vérin ainsi qu’une bonbonne d’air comprimé). En complément, trois policiers en tenue sont en bas de l’immeuble pour sécuriser les véhicules et éloigner les badauds.
Un policier frappe à la porte, une dame ouvre... La BRI investit l’appartement, tout va très vite. Après un contrôle des occupants, nous pénétrons les lieux et cherchons le brouilleur. Il s’agit d’un brouilleur multibande, installé dans un tiroir de meuble TV. »
Interrogé, son propriétaire « assura qu’il ne l’avait mis en œuvre que pour empêcher les voisins de se connecter en Wi-Fi sur la box de son appartement [...] Avait-il pensé à utiliser un mot de passe ou à connecter ses propres appareils par câble ? Car il avait potentiellement transformé tout son quartier en zone blanche, qu’il s’agisse de Wi-Fi, de GPS ou de mobile... »
Un village avait pareillement vu ses services de téléphonie et d'Internet être systématiquement brouillés, mais de minuit à 3 h du matin seulement, et ce tous les jours de la semaine.
Le responsable était rapidement identifié : un père de famille qui, pensant bien faire, voulait ainsi empêcher ses ados, accros aux réseaux sociaux, de se connecter à Internet au lieu de dormir : « Après avoir consulté des forums sur internet, le père avait jugé qu’un brouilleur était la meilleure solution pour mettre fin à ces excès ! »
L'ANFR en profite pour rappeler que ce type de brouilleurs, qui « écrasent » les signaux utiles, est également utilisé lors de cambriolages pour neutraliser les alarmes sans fil, brouiller les clés électroniques et de localisation de voitures de luxes ou de camions transportant des marchandises de valeur.
La téléphonie mobile, c'est un métier
Certains brouillages sont, a contrario, dus à la mauvaise installation d'équipements destinés à amplifier la réception des signaux.
La bande de fréquences 900 MHz du réseau d'un opérateur mobile avait ainsi été brouillée parce que le gérant d'une PME avait installé un répéteur de téléphonie mobile, « sans autorisation des opérateurs concernés », pour « améliorer, selon lui, les communications mobiles à l’intérieur de l’entreprise ».
L'ANFR a dénombré « près de 150 brouillages » de ce type en 2018, « avec une progression exponentielle atteignant plus de 350 cas en 2021 », du fait du confinement, « qui a sur-sollicité les réseaux mobiles à l’intérieur des bâtiments ».
L'agence rappelle que le recours à ce type de répéteurs 2G, 3G, 4G ou 5G est interdit, « à moins que les opérateurs concernés aient donné leur accord ». En effet, dans le cas contraire cela revient à utiliser de manière illégale leurs fréquences ». De plus, même si le répéteur est correctement réglé le jour de son installation, « il ne change jamais de fréquences. Or, les opérateurs, eux, ajustent régulièrement les leurs ! Le répéteur continue à émettre imperturbablement sur les mêmes fréquences, et se transforme en brouilleur ! »
En cas de mauvaise couverture mobile à l’intérieur d’un bâtiment, l'agence recommande, pour la voix et les SMS, de passer par la voix sur Wi-Fi (VoWiFi), voire par un système d’antennes distribuées (DAS), et renvoie aux propositions « indoor » du New Deal Mobile de l'Arcep.
La seconde partie de notre florilège reviendra notamment sur la façon qu'ont les enquêteurs de l'ANFR de résoudre des énigmes a priori particulièrement complexes.
Florilège des brouillages d’ondes plus ou moins volontaires
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Il oublie d'éteindre son brouilleur, et paralyse un aéroport
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24 antennes brouillées, 6 policiers cagoulés et armés
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La téléphonie mobile, c'est un métier
Commentaires (30)
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Abonnez-vousLe 03/08/2022 à 14h57
C’est mal de brouiller l’écoute.
Le 03/08/2022 à 15h06
Le 03/08/2022 à 15h04
Passionnant la lecture de ce document en effet, merci !
Le 03/08/2022 à 16h13
C’était très intéressant et plus court donc plus agréable à lire. Merci!
Le 03/08/2022 à 17h29
tres bonne lecture, c’est impressionnant de voir la diversité des objects succeptibles de brouiller l’environnement electromagnétique….et aussi l’extréme distance qui peut les séparer du lieu où les perturbations sont ressenties !
Le 03/08/2022 à 17h33
Merci pour cet article, un vrai récit d’aventure technologique !
Le 03/08/2022 à 17h44
J’ai un vieux souvenir (peut être légende urbaine) d’une alimentation pc noname sans filtre qui transformait l’installation électrique d’une maison en antenne de brouillage sur les fréquences de radio amateur.
Le 04/08/2022 à 07h24
C’est pas une légende urbaine, les radioamateurs ont des bandes attribuées dans le bas du spectre. Mais la plus grande source de perturbations reste sans aucun doute le CPL (style Freeplugs & co). Et quand plusieurs habitations en utilisent dans un quartier, ou même dans un immeuble, les fréquences amateur deviennent inutilisables.
Le 04/08/2022 à 07h58
après si tu as plusieurs radio amateur dans le quartier, avant la tnt, tu ne pouvais plus regarder la télé :), c’est de bonne guerre
Le 04/08/2022 à 08h13
Non ça c’est des cibistes dont tu parles, qui en général utilisaient de la puissance avec des amplis non filtrés. Mais pas que, il faut savoir que les anciennes TVs utilisaient en interne des fréquences proches du 27MHz). Les radioamateurs sont sur d’autres fréquences et ont du matériel plus performant et mieux filtré.
Des cas de brouillage de la sorte il y en a encore aujourd’hui mais il faut savoir qu’en cas d’intervention de l’ANFR (en général sur plainte du télespectateur) ils vont vérifier la conformité de l’installation des deux côtés. Et cela arrive que le brouillage vienne d’une installation TV hors d’âge et défaillante avec souvent de vieux préamplis large bande qui sont de véritables aspirateurs, dans ce cas les frais d’intervention sont à la charge du plaignant.
Souvent un arrangement à l’amiable permet de régler bien des problèmes. Une petite discussion autour d’un verre entre voisins, quelques essais pour confirmer et cerner le problème et solutionnement dans la foulée. Mais c’est comme tout il faut faire preuve d’intelligence.
Parcontre quand on est à la campagne les amplis mobiles c’est bien pratique. J’ai un rateau sur le toit qui va chercher une antenne lointaine et relaie le signal à l’intérieur de la maison. Mais il n’émet pas à fréquence fixe, il se contente de recevoir, amplifier et ré-émettre le signal sans le modifier.
Le 05/08/2022 à 07h59
ça me rappelle le bon vieux temps de la TV. analogique (lol)
où quand certains scooters passaient (trafiqués,débridés)
j’avais l’image qui était ‘zébrée’ et plus de son !
..puis, la ‘TNT’ est arrivée !!!!
Le 04/08/2022 à 12h34
ça, ça sent l’article de CanardPC sur certaines alims bas de gamme.
C’était en 2008, ça date un peu !
Le 05/08/2022 à 18h56
Effectivement ça doit venir de là.
Le 03/08/2022 à 18h36
Merci pour l’article et le lien vers l’original de l’ANFR c’est parfait pour la lecture à la plage !
Le 03/08/2022 à 19h21
Quand je pense que mon jammer professionnel était resté à la douane 15 jours pour “inspection”
évidement j’ai payé un supplément … mais pour un jammer pilotable à distance j’étais prêt à le faire.
Le 03/08/2022 à 20h22
plus récemment aussi, la femme qui s’est faite épingler car son sac à main avait une puce RFID non désactivée (et sur une fréquence ilégale en france) qui brouillait le 900MHz de l’antenne téléphonique en face de chez elle: ANFR
Le 03/08/2022 à 20h58
C’est quoi un jammer? Quand je cherche, je tombe sur des maillots de bain longs sportifs… Je doute fortement que ce soit ca dont tu parles
Le 03/08/2022 à 23h12
Je pense qu’il parle de ça : https://dyrk.org/2017/01/23/hack-comment-agissent-les-voleurs-de-voiture-2-0/
Question suivante : en quoi est-ce que ça peut être utile à Zimt !?
Le 04/08/2022 à 00h18
Ahahah, bonne question.
Et puis il est tombé en panne après quelques années, pas réussi à le réparer, pété à la masse et go recyclage.
Le 04/08/2022 à 06h43
Est-ce légal ?
Le 04/08/2022 à 06h49
Je crois que l’article, le signale et l’indique : non ;-)
[…]Convoqué au tribunal, le propriétaire du brouilleur, qui était passible de 6 mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amendes (l’utilisation de brouilleurs est interdite en France, et réservée aux seules autorités habilitées), […]
Le 04/08/2022 à 07h56
j’ai un répéteur chez moi, vraiment faible niveau puissance répété car j’habite dans une cuvette, la maison fait 10 mètre de haut, sur le mat de télé -> 4g, au rez de chaussé -> rien mais même pas 1 barre en H+ en exterieur
l’antenne extérieur une antenne yagi (super directionnel €€ plus chère d’antenne que de répéteur) dirigé vers l’antenne free
du coup j’ai envoyé un recommandé à free, avec le model de répéteur, puissance, position gps, numéro d’abonné etc … avec l’engagement de le couper immédiatement si cela nuis à la qualité de leur réseau.
l’antenne intérieur je l’ai placé au centre de la maison pour éviter trop de diffusion extérieur.
depuis 8 ans aucune nouvelle de free et de l’anfr :), par contre j’ai du perdre le recommandé, je vais en envoyer un autre.
Le 04/08/2022 à 07h57
Les répéteurs sont interdits ? Pourtant, on en trouve partout FNAC, Amazon
Dans mon ancienne entreprise, on en avait posé un car c’était très difficile de recevoir un coup de téléphone sur le portable pro.
Je demande car j’ai l’intention d’en poser un l’année prochaine. Avec une maison semi-enterrée avec des murs de 70cm d’épaisseur, je suis en 4G 50 ko/s. La voisine mitoyenne passe tous ces coups de téléphone depuis le jardin. Heureusement, elle ne beugle pas ;-)
Le 04/08/2022 à 07h59
il ne sont pas interdit, il faut l’autorisation de ton opérateur
Le 04/08/2022 à 08h11
Uniquement Canal en VHF. Normalement tous les canaux UHF étaient loin de leur bandes. Et canal était émis en VHF et UHF.
A priori, tu ne gêne personne, limite tu fais leur boulot, ils ne vont pas te chercher de noise.
Oui, mais il en fallait un par opérateur il me semble. Et quand on oublie de désactiver le répéteur alors qu’on est plus chez l’opérateur … on a pourri un opérateur comme ça: les coups de fils duraient 30s/1min MAXI autour de la boîte si on était chez un opérateur: c’était parce que l’entreprise avait changé d’opérateur, mais personne n’avait coupé le répéteur, qui devait prendre le relai au bout de quelque secondes je pense - mais sans rien au bout :)
-> du coup, plusieurs années après, dans la vallée ça parle encore des mauvaises expériences avec cet opérateur et des coups de fil de 30s :)
Le 04/08/2022 à 08h40
L’augmentation de l’usage des répéteurs 3G/4G correspond à l’arrêt de la commercialisation des FemtoCell par les opérateurs. Ces Femtocell correspondait à un réel besoin et la VoWIFI n’est pas possible avec tous les téléphones ou équipements (alarme, IoT…).
Je fais aussi parti de ceux qui utilise un répéteur, mais celui-ci n’est allumé que quelques semaines par an dans une résidence secondaire. Ca permet de recevoir, en autres, les SMS qui n’arrivent pas via le Wifi. Il permet aussi de travailler quand ton employeur n’a pas fait activer la fonction VoWifi sur les lignes mobiles pro.
Le 04/08/2022 à 08h42
Dans le cas du wifi, que je connais mieux, ton répéteur retransmet le signal du réseau Wifi sur lequel il s’est identifié (en gros).
Dans le cas des réseaux 3/4/5G, faut il une SIM de l’opérateur pour répéter son signal ou bien si pas de SIM (ce qui me parait le plus vraisemblable), comment le répéteur n’amplifie que le signal de ton opérateur ? Je suis preneur d’explications. Merci d’avance.
Le 04/08/2022 à 16h15
Pas forcément, il y a des répéteurs d’ondes. en clair deux antennes un boitier. La première antenne reçoit un signal, elle le réémet tel quel sur la seconde antenne, et vice versa. L’avantage c’est que c’est complètement transparent, l’inconvénient c’est qu’il faut que l’électronique ait une sécurité contre les boucles (c’est le cas généralement).
L’inconvénient c’est que ce sont des niveaux très faibles, sur mon exemplaire l’antenne intérieure est une antenne patch. Il faut être à proximité pour avoir un bon signal, donc à mon sens pas trop de risque de brouillage.
Le 04/08/2022 à 13h04
J’ai fait le test en zone blanche je n’ai eu aucun soucis sur deux téléphones que ce soit chez Orange ou SFR pour recevoir des SMS en “VoWifi” (une fois activé le VoWifi je recevais/envoyais bien les SMS même sans capter une micro barre de réseau). Très facile sinon a tester en mode avion + wifi. Après effectivement, si c’est pas disponible en face chez l’opérateur ou sur le téléphone, c’est compliqué.
Le 09/08/2022 à 06h59
Ce n’est pas interdit à la vente, tout comme tu peux trouver un gyrophare bleu dans n’importe quel centre auto.