Connexion
Abonnez-vous

Amazon lance officiellement WorkMail, sa solution de messagerie professionnelle

Un air de déjà-vu

Amazon lance officiellement WorkMail, sa solution de messagerie professionnelle

Le 06 janvier 2016 à 13h43

Amazon a lancé officiellement hier sa solution de messagerie professionnelle WorkMail. Le service était en test public depuis un an et veut désormais concurrencer des offres telles qu’Office 365 de Microsoft ou les Google Apps for Work.

WorkMail est une messagerie professionnelle lancée commercialement par Amazon lundi soir. Elle contient un certain nombre de services, dont avant tout une solution complète pour les courriers électroniques. Pour l’accompagner, un calendrier est présent, et le tout peut être utilisé de différentes manières.

4 dollars par mois pour 50 Go

Amazon a ainsi prévu une version web, mais le service peut s’interfacer avec des solutions logiciels courantes comme Outlook ou Apple Mail. Il n’y a en effet aucun client dur, Amazon se concentrant sur les solutions SaaS (Software as a Service). Globalement, tout ce qui possède une compatibilité EAS (Exchange Active Sync) peut se connecter à WorkMail. Android, iOS, Windows Phone ou encore BlackBerry 10 peuvent donc l’utiliser.

L’ensemble repose évidemment sur les Amazon Web Services (AWS), qui servent d’infrastructure cloud aux produits proposés par le géant. Le tarif proposé est de 4 dollars par mois et par utilisateur pour une boîte de réception de 50 Go. Un tarif aligné sur les Apps for Work de Google par exemple, ce dernier gardant l’avantage d’un plus grand nombre de fonctionnalités (appels audio et vidéo, services bureautiques…), mais avec 30 Go d’espace par utilisateur. L’entreprise intéressée pourra cependant ajouter 2 dollars supplémentaires par mois et par utilisateur pour souscrire à l’offre de stockage sécurisé WorkDocs (anciennement Zocalo), passant du même coup les 50 Go à 200. Des tarifs qui pourraient peiner à convaincre.

Intégration et migration depuis la concurrence

WorkMail joue en effet la carte de l’intégration et de la sécurité. Il peut ainsi fonctionner de concert avec WorkSpaces, qui permet à un administrateur de préparer des bureaux virtuels dans le cloud, utilisables ensuite par les employés. Une manière de créer des sessions entièrement maitrisées et axées du coup sur les produits d’Amazon. Le même administrateur pourra également imposer le chiffrement des emails, et une solution antivirus passera les communications à la loupe pour détecter spams et autres malwares. Le client pourra par ailleurs choisir s’il souhaite que ses données soient stockées aux États-Unis ou en Europe. Pour cette dernière, les serveurs sont situés (comme souvent) en Irlande.

Amazon a par ailleurs travaillé son produit pour le rendre aussi simple que possible. L’éditeur assure qu’un compte WorkMail peut se configurer en dix minutes, mais il s’agit d’un temps donné sans doute pour une configuration par défaut. Le paramétrage d’un tel service, surtout en tenant compte des particularités d’une entreprise et des droits des différents employés, sera plus chronophage. Point intéressant, Amazon fournit un outil de migration permettant d’importer les données depuis un compte Exchange (Microsoft).

Tout n'est pas encore prêt

D’autres fonctionnalités sont encore en travaux et n’arriveront donc que plus tard. La plus importante est la compatibilité avec la Global Adress List (GAL), une capacité que l’on trouve dans Exchange et Outlook et qui permet à n’importe quel employé de chercher dans une liste générale de contacts, groupe et autres ressources disponibles dans le domaine. Une base de données partagée en somme, qui évite de réclamer certaines informations.

Enfin, Amazon propose de créer un compte d’essai qui permettra de tester gratuitement le service pendant 30 jours, avec une limite de 25 utilisateurs. 

Commentaires (17)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Quid du fait que les mails soient scannés ?

votre avatar

Un aspirateur à données professionnelles de plus.

Dire que les entreprises basculent de plus en plus sur ces services… <img data-src=" />

votre avatar

Chez OVH on a de l’Exchange hébergé en France pour moins cher.

votre avatar

La mienne est passée sur Outlook. Il parait que la sécurité c’est super important, du coup on refile tout à des entreprises américaines au lieu de faire appel à un fournisseur d’informatique compétent.

votre avatar

Mais le PDG d’ATOS a dit que le mail c’est le mal.

-&gt; Objectif zéro mail chez Atos en 2017

Ca fait penser aux personnes qui pronosticaient le zéro papier en 2000 !

-&gt; Résultat les constructeurs d’imprimantes existent toujours.

votre avatar







FrancoisA a écrit :



Mais le PDG d’ATOS a dit que le mail c’est le mal.

-&gt; Objectif zéro mail chez Atos en 2017





J’ai déjà entendu ça de la part d’un cadre chez nous … J’ai bien ri!


votre avatar







FrancoisA a écrit :



Mais le PDG d’ATOS a dit que le mail c’est le mal.

-&gt; Objectif zéro mail chez Atos en 2017

Ca fait penser aux personnes qui pronosticaient le zéro papier en 2000 !

-&gt; Résultat les constructeurs d’imprimantes existent toujours.









<img data-src=" />



il y a clairement un tri/éducation à faire vu le nombre de mails qui circulent au boulot, mais de là à s’en passer <img data-src=" />


votre avatar







Dedrak a écrit :



La mienne est passée sur Outlook. Il parait que la sécurité c’est super important, du coup on refile tout à des entreprises américaines au lieu de faire appel à un fournisseur d’informatique compétent.





La mienne aussi.

Sauf que, travaillant pour le département ASD (Aérospatial Sécurité Défense), chez certains clients, ça a été… comment dire… très mal perçu.

Du coup, l’hébergement de nos mailboxes a été relocalisé au siège sur un Exchange/webmail (mais tous les autres départements continuent à passer via Office365)

Comment rendre compliqué, hétérogène, et potentiellement casse-gueule un truc qui, à la base, fonctionnait pas si mal…



Autant pour de petites boîtes n’ayant pas l’envie/les moyens d’investir dans une infra dédiée, avec le bonhomme qui va avec, je peux éventuellement comprendre que les GAFAM répondent à un besoin réel et utile (quoique pas donné, mine de rien), autant pour de grosses boîtes, qui plus est dont le cœur de métier est l’ingénierie surtout informatique, là… il y a un truc qui m’échappe!


votre avatar







jb18v a écrit :



il y a clairement un tri/éducation à faire vu le nombre de mails qui circulent au boulot, mais de là à s’en passer <img data-src=" />





Ben ça s’appelle rationaliser l’utilisation d’un outil de production…

(et puis, bon, dans les directions de projets, il y a pire chronophage qu’un Outlook: citons au pif des trucs comme SAP, DOORS, etc… <img data-src=" />)


votre avatar







inextenza a écrit :



Ben ça s’appelle rationaliser l’utilisation d’un outil de production…

(et puis, bon, dans les directions de projets, il y a pire chronophage qu’un Outlook: citons au pif des trucs comme SAP, DOORS, etc… <img data-src=" />)



<img data-src=" />

<img data-src=" />


votre avatar

Notre client n’y voit aucun problème. Il va quitter Lotus Notes pour Office ^^

votre avatar







inextenza a écrit :



La mienne aussi.

Sauf que, travaillant pour le département ASD (Aérospatial Sécurité Défense), chez certains clients, ça a été… comment dire… très mal perçu.

Du coup, l’hébergement de nos mailboxes a été relocalisé au siège sur un Exchange/webmail (mais tous les autres départements continuent à passer via Office365)

Comment rendre compliqué, hétérogène, et potentiellement casse-gueule un truc qui, à la base, fonctionnait pas si mal…



Autant pour de petites boîtes n’ayant pas l’envie/les moyens d’investir dans une infra dédiée, avec le bonhomme qui va avec, je peux éventuellement comprendre que les GAFAM répondent à un besoin réel et utile (quoique pas donné, mine de rien), autant pour de grosses boîtes, qui plus est dont le cœur de métier est l’ingénierie surtout informatique, là… il y a un truc qui m’échappe!





Tu dégages quand même le SI d’un gros poids et en terme de fiabilité ya peu &nbsp;(pas?) de soucis. J’étais dans une société où toutes les semaines, il y avait des problèmes de mail c’est chiant et ca fait perdre un fric monstre à la boite…



Après si tu travailles dans un secteur critique ou SBF120, je comprends que c’est mal perçu et à raison mais c’est loin d’être représentatif.


votre avatar







jb18v a écrit :



il y a clairement un tri/éducation à faire vu le nombre de mails qui circulent au boulot, mais de là à s’en passer <img data-src=" />





Pour les communications internes il existe de bien meilleurs outils, vraiment aucune raison d’utiliser le mail. Pour communiquer avec l’extérieur en revanche…


votre avatar

Les sys admin sabrent le Champagne? Le dernier barbu osant encore

toucher au serveur Lotus (et c’est très très chatouilleux ce truc <img data-src=" />)

vient de prendre sa retraite? <img data-src=" /> <img data-src=" />

votre avatar

Mon client est EDF, c’est pas des nerveux. Sur le site où je suis ils ont encore un service documentation chargé de mettre en forme les documents, on n’a pas le droit d’envoyer un document sans qu’ils l’aient modifié ^^

votre avatar

mais c’est trop bon ça, filer un notepad et avoir une équipe payée pour le mettre en forme <img data-src=" />

Y’a pas un truc pareil pour rédiger les fiches de tests, les dossiers de livraison, et autres trucs chiants? :P

votre avatar

Une offre de plus est toujours bonne à prendre même si elle n’est pas si bon marché que cela. L’atout d’Amazon c’est le stockage. Les données seront hébergées aux US et en Irlande. Pour ceux qui préfèrent les avoir en France il y a effectivement des alternatives intéressantes avec Zimbra ou BlueMind par exemple :https://www.appvizer.fr/recherche?softCat=34&selected=887,76,246

Amazon lance officiellement WorkMail, sa solution de messagerie professionnelle

  • 4 dollars par mois pour 50 Go

  • Intégration et migration depuis la concurrence

  • Tout n'est pas encore prêt

Fermer