Loi Numérique : la lutte contre les cyberviolences dans la formation des élèves
Et le troll ?
Le 21 janvier 2016 à 10h30
5 min
Droit
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Durant l’examen du projet de loi Lemaire, les députés ont revu hier la formation à l'utilisation du numérique prévue par le Code de l’éducation. L’enjeu ? Sensibiliser les élèves à l’égalité entre les femmes et les hommes, mais aussi à la lutte contre les violences sur Internet.
En janvier 2015, peu après les attentats de Charlie Hebdo, le président de la République avait annoncé que, de la primaire à la terminale, les élèves profiteraient d’un enseignement civique et moral, abordant notamment l’éducation aux médias. Cet enseignement devait amener les jeunes à « devenir des citoyens responsables et libres, à se forger un sens critique et à adopter un comportement réfléchi ». Comment ? En traitant de « toutes les problématiques : la lutte contre le racisme, contre l'antisémitisme, contre les préjugés, contre toutes les formes de discriminations, les notions de droits et de devoirs, le principe de laïcité », etc.
Un article, trois versions précédentes
À l’occasion des débats sur le projet de loi d’Axelle Lemaire, les députés ont adopté hier un amendement pour accompagner ce plan. Il vise à modifier l’article L 312 - 9 du Code de l’éducation. Cet article, pour mémoire, avait déjà été revu lors de la loi Hadopi qui lui avait donné alors un sens très connoté en faveur de la protection de la propriété intellectuelle.
Version initiale (2000)
« Tous les élèves sont initiés à la technologie et à l'usage de l'informatique. »
Version loi Hadopi (2009)
« Tous les élèves sont initiés à la technologie et à l'usage de l'informatique.
Dans ce cadre, notamment à l'occasion de la préparation du brevet informatique et internet des collégiens, ils reçoivent de la part d'enseignants préalablement sensibilisés sur le sujet une information sur les risques liés aux usages des services de communication au public en ligne, sur les dangers du téléchargement et de la mise à disposition illicites d'œuvres ou d'objets protégés par un droit d'auteur ou un droit voisin pour la création artistique, ainsi que sur les sanctions encourues en cas de délit de contrefaçon. Cette information porte également sur l'existence d'une offre légale d'œuvres ou d'objets protégés par un droit d'auteur ou un droit voisin sur les services de communication au public en ligne. »
Version neutralisée (2013)
« La formation à l'utilisation des outils et des ressources numériques est dispensée dans les écoles et les établissements d'enseignement ainsi que dans les unités d'enseignement des établissements et services médico-sociaux et des établissements de santé. Elle comporte une sensibilisation aux droits et aux devoirs liés à l'usage de l'internet et des réseaux, dont la protection de la vie privée et le respect de la propriété intellectuelle. »
L'égalité et la lutte contre les cyberviolences ajoutée à la formation au numérique
En 2013, la disposition avait donc été neutralisée par la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République. Depuis, la propriété intellectuelle a été reléguée au même niveau que la sensibilisation aux droits et aux devoirs, dont la protection de la vie privée.
Cependant, hier, avec le vote de cet amendement socialiste, un fléchage plus précis a été programmé dans ces formations au numérique (en gras) :
« La formation à l'utilisation des outils et des ressources numériques est dispensée dans les écoles et les établissements d'enseignement ainsi que dans les unités d'enseignement des établissements et services médico-sociaux et des établissements de santé. Elle comporte une sensibilisation aux droits et aux devoirs liés à l'usage de l'internet et des réseaux, dont la protection de la vie privée, le respect de la propriété intellectuelle et de l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que la lutte contre les violences commises au moyen d’un service de communication au public en ligne. »
En clair, si cette version se maintient, les élèves seront sensibilisés aux droits et devoirs, à la vie privée, à la propriété intellectuelle, mais aussi à l’égalité et à la lutte contre les cyberviolences, le tout dans leur formation aux ressources numériques.
Cette adjonction avait été suggérée en décembre dernier par le rapport d’information de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. Dans son avis sur le projet de loi Lemaire, il estimait nécessaire de « poursuivre et développer les actions de prévention et de sensibilisation aux cyberviolences » en modifiant le Code de l’éducation afin d‘aider les élèves « à développer un regard critique sur les médias et les sensibiliser aux traces numériques, aux usages responsables d’internet, et plus largement les droits et libertés à l’ère du numérique – dont la prise en compte de l’objectif d’égalité femmes-hommes et la prévention des violences, qu’elles soient physiques, psychologiques ou commises par internet, réseaux sociaux ou téléphone, et notamment celles en direction des femmes et des jeunes filles » (recommandation 15).
En séance, Catherine Coutelle (PS), auteure du rapport, a jugé ces précisions comme « une bonne chose », ajoutant que « parfois les jeunes qui sont sur Internet s’imaginent sur un espace privé, et n’imaginent pas les conséquences de ce qu’ils peuvent envoyer ou dire ». L’amendement a reçu l’avis favorable du rapporteur au motif que l’outil numérique est parfois utilisé « pour des éléments extrêmement bas ». Même avis d’Axelle Lemaire : regrettant la « quasi-absence de femmes dans le secteur », la secrétaire d'État a salué cette entrée du respect de l’égalité dans la formation aux outils et des ressources du numérique.
Loi Numérique : la lutte contre les cyberviolences dans la formation des élèves
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L'égalité et la lutte contre les cyberviolences ajoutée à la formation au numérique
Commentaires (66)
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Abonnez-vousLe 21/01/2016 à 10h36
Est-ce que le viol de la propriété intellectuelle est considérée comme cyberviolence? Parce que bon, un viol reste un viol…
Le 21/01/2016 à 10h44
Bonne mesure, mais j’aurais aimé qu’ils séparent le respect du droit d’auteur pour lui attribuer 2 heures de cours / semaine à partir du CE1, c’est le droit fondateur de notre république sur lesquel repose toutes nos institutions, et ce n’est qu’en apprenant dés le plus jeune âge à le respecter que l’on apprendra à la nouvelle génération à devenir de bons citoyens responsables.
Le 21/01/2016 à 10h49
Je propose un amendement « remplacer internet (ou l’internet) par Papa et Maman » puisque c’est désormais l’Education Nationale qui inculque les valeurs morales.
Et comme c’est les parents qui apprennent à lire et écrire à leurs gamins, autant poursuivre cette inversion des rôles…
Le 21/01/2016 à 10h58
Le 21/01/2016 à 11h00
C’est trop cool, on va apprendre au collège qu’on peut recevoir des avertissements de Hadopi. " />
Le 21/01/2016 à 11h10
J’ai du mal à voir comment l’égalité entre les hommes et les femmes s’insère là-dedans. C’est bien de le faire, mais j’essaie d’imaginer un cours sur l’usage du numérique au collège avec un prof qui soit compétent sur tout ce qui est décrit (vie privée, droit d’auteur, cyber-violence…) et j’ai du mal à voir comment l’égalité s’articule avec le reste.
Est-ce que ça n’a pas plus sa place dans des cours d’instruction civique ?
Le 21/01/2016 à 11h47
Le 21/01/2016 à 11h59
…
Quand est ce que l’on arrêtera de foutre tout et n’importe quoi dans l’école.
L’école, c’est fait pour apprendre à lire, écrire, compter, raisonner et avoir un esprit critique. Avec ça, on a citoyen libre et responsable.
Pas à conduire un scooter, naviguer sur internet, respecter le droit d’auteur, trier les déchets, lutter contre le racisme et le nucléaire, etc.
Pour tout ça, il y a l’éducation faite par la famille que l’on ne cesse d’attaquer, les livre et la vie en société.
Le 21/01/2016 à 12h09
Attention, scoop: de nos jours beaucoup de familles n’éduquent pas leurs enfants (ou du moins pas en conformité avec ce que vise l’amendement) et beaucoup de jeunes ne lisent pas de livres.
Le 21/01/2016 à 12h20
Moyen détourner de lutter contre le copyfraud ?
Le 21/01/2016 à 12h27
a lutte contre le racisme, contre l’antisémitisme, contre les
préjugés, contre toutes les formes de discriminations, les notions de
droits et de devoirs, le principe de laïcité
C’est pas le truc que manuel nous sort à chaque apparition saupoudré d’un peu de “valeur de la république”?
Le 21/01/2016 à 12h36
L’œuf, la poule, tout ça, tout ça…
Effectivement, car de plus en plus, on attribut à l’école des rôles qui ne sont pas les siens. Et détrompes toi, les familles qui n’éduquent pas et dont les jeunes ne lisent pas ne sont pas uniformément réparties dans la société. Tous les cadres sup et au dessus ayant foutu leur mômes dans le privé rencontre beaucoup moins ce genre de problème. Et encore plus pour ce qui se sont orientés dans les écoles privées hors contrat.
Non les seuls qui en prennent plein la tronche de cette déliquescence de l’éducation nationale, ceux sont les classes moyennes et pauvres.
Il n’y a qu’à voir l’évolution du pourcentage d’étudiants issus des catégories populaires (je parle des pauvres, fils d’ouvrier, d’agriculteur, etc.) entrant dans les grandes écoles entre les années 60 et aujourd’hui. Et après il viennent nous parler de plus d’égalité avec 80% de bacheliers " />
La seule vrai égalité passe par la justice, et la seule justice qui vaille, c’est la réussite au mérite, pas l’abaissement du niveau général pour que même les plus nuls aient le diplôme…
Le 21/01/2016 à 12h41
Si, si, tout à fait, il vaut mieux des jeunes crétins illettrés qui répètent en coeur qu’ils sont contre le racisme, la faim dans le monde et la guerre, etqu’un viol reste un viol, plutôt que des gens instruits qui commencent à réfléchir sur les conséquences futures des actions politiques présentes.
Le 21/01/2016 à 12h46
Je ne suis pas tout à fait d’accord. C’est vrai que l’école devrait se concentrer plus sur les bases, la lecture n’est malheureusement pas maîtrisée par un grand nombre d’adolescents et c’est désolant. Mais la société dans laquelle on vit est complexe et l’accès à la compréhension de cette complexité devrait être accessible à tous. D’ailleurs on parle beaucoup des jeunes, car ils représentent l’avenir, mais de cette connaissance, les moins jeunes de plus de 30 ans en auraient tout autant besoin. Les parents n’ont parfois pas les moyens d’apprendre à leurs enfants, malgré toute leur bonne volonté. Un plombier formé il y a 20 ans n’a jamais touché d’ordinateur dans sa scolarité et je ne parle même pas d’internet, et il mériterait tout autant une formation que les élèves du collège.
Le 21/01/2016 à 12h47
Le 21/01/2016 à 12h53
Moi je peux " /> :
Pas si différent finalement " />
Le 21/01/2016 à 12h55
Je vais t’aider, lorsque le texte est en bleu et qu’il devient bleu ciel lorsque tu passes la souris dessus (la petite flèche qui bouge sur ton écran), cela s’appelle un lien hypertexte.
Il faut alors cliquer dessus pour voir le contenu et bien sûr réussir à comprendre le contenu.
C’est sûr que c’est un petit peu plus compliqué que de réagir à la phrase qui est écrite.
Passe une bonne journée. " />
Le 21/01/2016 à 12h57
Le 21/01/2016 à 13h07
“et notamment celles en direction des femmes et des jeunes filles”
Pourquoi? parce qu’elles sont plus faibles? c’est ça l’égalité pour eux?
Le 21/01/2016 à 13h09
Le 21/01/2016 à 13h13
Le 21/01/2016 à 13h14
Je pense que tu mélange deux problèmes.
Concernant les nouvelles technologies, je te rejoins en partie, il ne doit pas y avoir besoin de cours à proprement parlé, mais un usage de ces technologie par le corps enseignants. Ensuite aujourd’hui, tous les jeunes savent “se servir” d’un ordinateur (traitement de texte, recherche web, etc.) pour un usage scolaire. Si ‘il y a besoin d’une dizaine d’heure de formation, pourquoi pas, mais cela ne doit pas être une matière à part entière.
Concernant la “complexité de la société”, d’une les jeunes (jusqu’à 16 - 18 ans) ont autre chose à faire que de s’occuper des problèmes d’adultes. En effet tu le dis toi même, ils lisent et écrivent mal. En effet les journée ne font pas 48h, les heures que l’on consacre au racisme, puis à l’homophobie, puis à l’antisémitisme, puis à l’égalité homme-femme, puis à l’écologie, puis au droit d’auteur, puis etc. sont des heures en moins pour comprendre les math, apprécié la langue française, ou encore l’histoire de France qui ne commence pas au XXème siècle, pour connaitre la géographie de France et du monde, etc.
Car c’est grâce à ces base solide que l’on forme des chercheurs, des diplomates (voir les journalistes américains qui ne savaient pas à quoi ressemble l’europe), des ingénieurs, etc.
Je n’ai jamais vu un expert en lutte contre le racisme ou l’homophobie produire quelque de chose de tangible. Je n’arrive pas à le retrouver, mais il y avait un dessin humoristique américain où l’on voyait une fille s’orienter pour ces études et elle avait le choix entre ingénieurerie et “gender studies” (plus ou moins équivalent de sociologie chez nous). Elle choisissait cette dernière filière et manifestait avec une pancarte “Trop d’homme dans les études scientifiques”.
Cela me fait un peu penser à cela. ;-)
Le 21/01/2016 à 13h16
Le 21/01/2016 à 13h19
Le 21/01/2016 à 13h20
Il faudra que tu détails, si tu parles du sport, de la techno, du dessin et de la musique, je n’y suis pas du tout opposé bien au contraire, cela permettrait justement de détecter les talents autre qu’intellectuel, et permet d’apprendre autre chose.
Le problème aujourd’hui, c’est que les cours d’histoire deviennent de plus en plus des cours de propagande anti raciste (Shoah, colonisation, etc.), les cours de SVT des cours de propagande sexuel (homophobie, avortement, etc.), etc.
Alors que justement, si l’on apprenait la base aux jeunes avant de leur bourrer le mou avec ces absurdités, ils seraient largement capable de réfléchir par eux mêmes. Voilà le sens de mon propos. Mais il ne s’agit là que d’un raisonnement de ma part, pas d’un fait établi, tu as tout à fait le droit de penser le contraire.
Le 21/01/2016 à 13h28
Cela s’appelle un sophisme, et oui cela relève de la crétinerie pour ceux qui y croient et de la mauvaise foi pour les autres. Par contre aucun des deux n’est illettré, puisqu’ils ont lu la BD.
Un viol reste un viol ? Donc un meurtre reste un meutre ? Entre un type qui se fait déssouder dans une bagarre et un génocide, il n’y a pas de différence ? C’est bien ça le fond du raisonnement…
Ben c’est pareil pour les viols de Cologne. Entre un voisin pervers qui viol sa voisine et contre lequel on aurait rien pu faire (on est pas dans minority report) et les viols et agressions sexuelles de milliers de femmes en Europe EN UNE SEULE SOIREE par des groupes d’homme jeune célibataire considérant la femme occidentale comme un put* et que l’on aurait pu éviter si l’on avait pas les lâches qui nous gouvernent, CE N’EST PAS LA MÊME CHOSE.
Le 21/01/2016 à 13h59
Le problème qui nous arrive sur le coin de la figure, c’est plutôt le contraire :
Quelques exemples :
- le faux viol rapporté par Rolling Stone Magzine
  Le Monde
- la fille qui manifeste contre son viol avec son matelas qui finit par tourner une sex-tape où elle se fait violer (parce que c’est de l’art)
 http://www.breitbart.com/big-hollywood/2015/06/05/mattress-girl-emma-sulkowicz-j…
Le Monde
Au lieu de lutter contre la haine sur internet, il faudrait rappeler de vrais principes républicains :
Le 21/01/2016 à 14h05
Le 21/01/2016 à 14h18
Le 21/01/2016 à 14h29
Tu serais surpris mais le coran donne des tas de règles pour protéger les femmes des hommes. Et malgré ça, les femmes se sentent reluquées comme de la viande dès qu’elles vont dans des cafés, des salles de sport, voir même dans la rue. Franchement, je veux éviter les pensées racistes et amalgames faciles mais je ne peux m’empêcher de commencer à me demander s’il n’y a pas un gros problème de sexualité avec les hommes des contrées musulmanes. Ou alors une paranoïa s’est emparée des femmes dans ces mêmes contrées et elles s’imaginent des choses, mais ça me parait encore moins probable.
Le 21/01/2016 à 14h30
Le 21/01/2016 à 14h36
Le 21/01/2016 à 14h43
C’est typiquement le genre de truc qui dépend quasi intégralement du professeur. De sa personnalité, de son intelligence, de sa propre connaissance des sujets. Avec un bon prof ça peut être très utile, avec un mauvais complètement inutile/WTF.
Le 21/01/2016 à 14h47
Le 21/01/2016 à 14h58
Pas besoin d’affirmer que c’était délibérément organisé pour sortir cet évènement du cadre des viols “”“normaux”“”. Le choc culturel, l’ampleur et l’organisation totalement irresponsables de l’arrivée de migrants, et la mauvaise gestion sécuritaire de la soirée suffisent amplement.
Le 21/01/2016 à 15h10
le but est justement d’éviter le raccourci facile. Je suis d’accord sur le fait qu’il ne faut pas accuser sans preuve solide l’immigration comme seule cause et utiliser ça comme argument pour refuser les immigrés. Ca ne ferait que provoquer un retour de manivelle par manque de preuve.
Le 21/01/2016 à 15h26
Je me suis peut-être mal exprimé, mais je pense que l’immigration est bien la principale cause ici. Enfin, le choc migratoire récent et massif dans ce cas précis, pas l’immigration en général de façon systématique. Il est complètement illusoire de penser que des déplacements très importants de population aux cultures différentes peuvent se passer de manière idyllique et sans aucune conséquence.
Le 21/01/2016 à 15h41
Je le pense aussi. Je suis totalement contre la stratégie de Merkel d’accepter tous les immigrés à bras ouverts. Cependant l’affaire de Cologne n’est pas forcément ce qu’il parait. Et c’est pour ça que je me refuse à brûler les étapes et risquer de faire une fausse conclusion qui m’arrange.
Le 21/01/2016 à 15h42
Le 21/01/2016 à 15h50
Je suis assez d’accord avec toi sur le fait que le nombre d’heures d’enseignement étant limité, il faut limiter les matières à enseigner et se concentrer sur le fondamental. Il me semble d’ailleurs qu’en nombre d’heures, les élèves français sont pas mal au dessus de la moyenne. La difficulté étant de définir ce qui est fondamental de ce qui ne l’est pas et là-dessus français/math/histoire-geo c’est assez facile à mettre en premier (encore que pas forcément pour nos dirigeants), après ça les priorités sont plus difficiles à définir.
Je suis assez sensible à ton argument sur les jeunes qui ont autre chose à faire que de s’occuper des problèmes d’adultes. C’est discutable sur certains points, car après tout ils sont sur le point ou ont le droit de vote. Mais ça me parait juste et ça implique qu’une fois adulte ça devient leur problème et le problème de leur formation revient. Sauf que pour certains ils sortent du système scolaire pour travailler et pour d’autres ils vont dans l’enseignement supérieur où personne n’en parlera à moins de choisir ça comme spécialité. Ça me fait penser à la conférence sur l’éducation populaire de Franck Lepage que j’ai découverte récemment (https://www.youtube.com/watch?v=96-8F7CZ_AU), ou plutôt sur sa non-existence et comment elle a été tuée dans l’œuf.
Le 21/01/2016 à 16h12
Le 21/01/2016 à 16h21
Le 21/01/2016 à 16h25
Le 21/01/2016 à 16h45
Des millions et ils sont tous allés à Cologne ???
En réalité il y a eu plus de 800 plainte pour le moment juste pour Cologne. C’est une ville de 1 million d’habitant, donc tout au plus quelques milliers de migrants. Et combien ça fait 800 divisé par quelques milliers ? Sans parler du fait que si on ne les avait pas laisser en Europe cela ne se serait jamais produit.
Mais bon il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Et puis franchement, on s’en fou au final, les nombre sont tellement important, que cela en devient de la statistique comme disait Staline.
Le 21/01/2016 à 16h58
Je connais franck lepage et son organisation, j’ai regardé il y a de ça un an ou deux toutes leur “conférences gesticulées”. Comme pour tout il y a de bonnes choses et des moins bonnes. Concernant les matières fondamentale, je te trouve bien léger. " />
Pour moi c’est Math, Francais, SVT, Physque, Histoire / Géo / Educ. Civique et en secondaire (sous entendu pas essentiel pour comprendre la vie) sport, dessin, musique, techno, langue.
Tout le reste n’a rien à faire en primaire ou au collège.
Avant ceux qui quittait le système à 14 ans avait le bagage nécessaire pour vivre en société et pour les plus motivé monté leur entreprise. Regarde le nombre de grands entrepreneur n’ayant que le certificat d’étude.
C’est là où je veux en venir, tout ce qui est sujet religieux, sociologique, politique ou polémique, ils verront cela à la maison, sur internet, avec les copains dans la cour de récré, mais ce n’est en aucun cas la mission de leur professeur.
Bien sur lors de sujet grave comme les attentats ou le mariage pour tous, les professeurs peuvent très légèrement sortir de leur réserve pour expliquer ce qu’il se passe, pas pour donner leur avis et dire ce qui est bien ou mal.
Ex : Mariage pour tous : C’est une loi qui vise à permettre le mariage de personne homosexuel ceux qui sont pour parle d’égalité et ceux qui sont contre parle d’attaque de la famille. Voila c’est tout pas besoin de parler d’autre chose vous aviez des exercice à faire.
Pour les attentats même chose, pas besoin de raconter qu’on fait la guerre dans leur pays ou que c’est parce qu’ils sont victimes du racisme, etc.
Et bien, ces sujets ne sont abordés que si les élèves en font la demande, pas à l’initiative du professeur.
Le 21/01/2016 à 17h11
Le 21/01/2016 à 17h45
Le 21/01/2016 à 18h29
Le 21/01/2016 à 18h39
Le 21/01/2016 à 18h48
" />
Tu nous as fait un fail de citation je crois, jamais je n’ai dit ça " />
Le 21/01/2016 à 19h56
Le 21/01/2016 à 20h01
Ouaip, t’as vraiment un grain, mais continues comme ça, t’es un champion " />
Le 21/01/2016 à 20h04
Merci, Excellente soirée à toi. J’aime terminer une conversation argumentée comme ça, au moins tu auras pu voir les défaut de ton argumentation, puisque ta réponse finale se limite à une phrase.
Le 21/01/2016 à 20h08
Le 21/01/2016 à 20h37
Le 21/01/2016 à 21h13
Le 21/01/2016 à 21h28
Rassures toi, c’est une longue histoire avec funnyd. Chaque fois qu’il y a une conversation, lui et ses 4 potes (drepanocytose, actionfighter, muadjc, et TaigaIV) rappliques sans cesse de façon agressive ou provocante alors que je ne leur ai rien demandé, voir pour certain, cela doit faire presque un an que je leur ai dis que je les avais bloqué, mais il continue de m’insulter ou du moins d’être malveillant à mon égard.
Voir le premier message de Muadjc dans cette conversation même alors que je l’ignore depuis bien un an.
Donc à ma manière, et parce que je dois reconnaitre que cela reste tout de même plaisant comme le souligne gokumatic, j’aime à retourner le couteau dans la plaie de leur contradiction. Et puis vu qu’ils reviennent alors que je ne leur demande rien, c’est qu’ils doivent aimer. Franchement un mec qui te dis que peut importe comment tu meurs, un mort dans une baston = un mort dans un génocide, si c’est pas un troll (heureusement la justice fait la différence) " />
Mais rassures toi la plupart des conversations que j’ai avec les autres inpactitiens se passent très bien. Notamment avec un certain zerdligham dernièrement avec qui la conversation fut très instructive et intéressante.
Le 21/01/2016 à 21h36
Finalement,il y a plus de 1000 victimes à Cologne. Donc j’avais encore une fois raison au final " />
Décidément, la réalité s’acharne.
Le 21/01/2016 à 21h38
Le 21/01/2016 à 22h42
Le 22/01/2016 à 06h23
Maintenant que j’ai la certitude que tu as lu l’article, tu n’auras pas loupé ce passage :
“Ralf Jäger a également affirmé que les autorités surveillaient une trentaine de suspects, « tous d’origine nord-africaine ». Parmi eux se trouvaient 15 demandeurs d’asile et
deux garçons mineurs, mais aucun d’entre eux ne vit à Cologne.”
C’est sans doute un complot de l’extrême droite allemande qui les a payé pour agir ainsi.
Le 22/01/2016 à 08h42
Le 22/01/2016 à 08h43
Le 22/01/2016 à 08h51
Le 22/01/2016 à 09h11
Le 22/01/2016 à 09h33
Il est tellement irrécupérable que désormais je ne lui répondrais plus. je n’ai pas que ça à faire et l’on m’avait prévenu qu’il ne servait à rien de discuter avec des fachos, et le présent fil donne raison à ces “on”. " />