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Le régulateur indien des télécoms enfonce davantage Facebook et son Free Basics

Same player, TRAI again

Le régulateur indien des télécoms enfonce davantage Facebook et son Free Basics

Le 08 février 2016 à 14h50

L'Autorité de régulation des télécoms indienne (TRAI) a rendu sa décision : différencier les prix selon le contenu est interdit. Free Basics de Facebook, suspendu fin décembre, ne rouvrira donc pas de sitôt en Inde. Le service était au cœur d'une importante bataille entre la société américaine et les défenseurs de la neutralité du Net.

Le régulateur indien des télécom, la TRAI, a tranché le grand débat du moment : les tarifs différenciés par contenus sont interdits dans le pays. « Aucun fournisseur de service ne doit offrir ou facturer pour des services de données sur la base du contenu » affirme ainsi l'autorité dans une décision publiée aujourd'hui. Par contenu, le régulateur entend n'importe quelle donnée ou service. Donc facturer différemment une connexion pour accéder à tel ou tel service est interdit.

La seule exception concerne les services d'urgence ou les situations graves, auquel cas l'opérateur doit prévenir l'autorité dans la semaine suivante. En cas de non-respect de ces lettres, elle pourra ordonner l'arrêt du service et infliger une amende forfaitaire pour chaque jour de contravention.

Une mauvaise nouvelle pour Facebook

Cela barre donc la route à l'offre Free Basics de Facebook en Inde, qui proposait d'accéder gratuitement à une sélection de services. Les contenus passent par les serveurs de Facebook et, comme nous le notions il y a quelques mois, une partie au moins des données appartient à Facebook. Selon le groupe, il s'agit surtout d'offrir un accès Internet à ceux qui n'en ont pas les moyens, via une sélection de services utiles, sélectionnés par le groupe américain. En mai, la plateforme a ouvert ses portes aux développeurs tiers, mais le choix de proposer une application reste entre les mains de Facebook.

Pour proposer son offre, Facebook s'est associé en Inde à l'opérateur mobile Reliance, pour qui ce partenariat n'a pas été de tout repos. En plus d'une forte pression publique, la société a simplement dû suspendre Free Basics fin décembre, sur ordre du régulateur. Deux éléments sont entrés en compte : la décision « à venir » sur la discrimination par le prix et le fait que Reliance n'aurait pas pu fournir les conditions d'utilisation du service. Aujourd'hui, l'autorité a donc décidé que ce type d'offre n'était pas acceptable.

Une large bataille en ligne autour de la neutralité

Avant de se décider, la TRAI a lancé en décembre une consultation publique pour obtenir le point de vue des internautes et des sociétés sur les prix différenciés. Cette consultation a été au centre d'une bataille entre les défenseurs de la neutralité du Net et Facebook. Les premiers se sont ainsi constitués en un collectif (SaveTheInternet.in), alors que le second a largement compté sur ses millions de membres pour soutenir Free Basics.

Les deux groupes ont massivement mobilisé les internautes pour défendre leur point de vue. D'un côté, SaveTheInternet.in et un grand nombre de personnalités du Net indien ont demandé aux internautes d'envoyer un mail-type au régulateur pour demander l'interdiction des prix différenciés. Face à eux, Facebook a mis en place un outil pour envoyer rapidement un mail au même régulateur. Il était entre autres accompagné de publicités dans les journaux indiens et dans les lieux publics.

Pourtant, la majorité des réponses envoyées n'a semble-t-il pas convaincu le régulateur. « Dans ce processus, l'autorité a reçu un grand nombre de réponses. La majorité des réponses individuelles reçues ne répondaient pas aux questions spécifiques posées par la consultation. D'autres réponses reçues incluent celles de 15 fournisseurs de service, 8 associations de fournisseurs de services et 42 organisations et institutions » écrit la TRAI dans sa décision.

Les défenseurs de la neutralité inquiets pour la suite

L'un des principaux arguments de Facebook est que Free Basics donne un avant-goût d'Internet aux utilisateurs, qui passeraient rapidement à un accès payant par la suite. À cela, les opposants répondent que la sélection de services opérée par Facebook crée une distorsion de concurrence, qui bénéficierait aux acteurs déjà établis, laissant de côté les entreprises émergentes. « En Inde, comme la majorité de la population n'est pas encore connectée à Internet, permettre aux fournisseurs d'accès de définir la nature de l'accès équivaudrait à laisser les FAI modeler l'expérience des internautes » tranche l'autorité.

Dans un billet de blog, SaveTheInternet.in s'est félicité de la décision du régulateur, même si l'avenir ne sera pas forcément rose, estime le collectif. Il s'inquiète entre autres de multiples déclarations des opérateurs, qui indiquaient qu'ils pourraient attaquer les décisions de la TRAI si elles ne leur convenaient pas. Cette tendance se retrouve déjà aux États-Unis, où les décisions du régulateur autour de la neutralité ont été systématiquement attaquées en justice par les groupes télécoms.

Il restera surtout à voir quel sort l'autorité réservera spécifiquement à Free Basics. Si la décision d'aujourd'hui est un sérieux coup d'arrêt à l'initiative de Facebook, aucune décision définitive n'a encore été donnée à son propos.

Commentaires (23)

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Je suis sûr que si Facebook avait proposé un accès à tout internet mais avec une “data” limité, cela n’aurait posé aucun problème. Donc il aurait dût réfléchir un peu plus sur leur offre avant, mais c’est sûr que s’ils avaient fait ça les bénéfices (pas forcément financier hein) qu’ils en auraient retiré aurait grandement diminués.

  

Sous couvert de “je suis philanthrope je donne accès gratuit à tous”, Facebook s’arroge le droit de décider quels sites seront disponibles pour une certaine partie de la population (et soit dit en passant, ils avaient certainement l’intention de se gaver de données personnelles au passage).



Cela peut paraître dur vis à vis de certains, mais si la neutralité du réseau n’est pas protégée au final c’est nous, les utilisateurs (dans leur ensemble, donc également ceux visé par l’offre Facebook), qui en paieront chèrement le prix.

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tmtisfree a écrit :



Nous sommes au regret de ne pas pouvoir accepter votre candidature spontanée au sein de notre entreprise : les postes à pourvoir exigent un minimum de logique analytique et déductive. Peut-être dans l’administration ou dans le clergé…



Je suis au regret de rejeter votre courrier de refus.

En effet, la déduction n’entre pas en compte dans une entreprise telle que la World Company, seul les chiffres comptent.

Par ailleurs, les postes à pourvoir semblent à terme être réduits à un homme appuyant sur le bouton ON, cet emploi ne m’intéresse guère.

Beuhar à vous.


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Tu es sérieux ?

Toujours aussi foireuses tes analogies, sans parler de ton “argumentaire” sur le thème “on les maintient dans l’ignorance”. <img data-src=" />



Pour commencer, comme relevé dans l’article, autoriser ça dans un pays émergent revient à donner à de grands groupes (étrangers qui plus est) un moyen insidieux d’asseoir leur pouvoir jusqu’à aboutir au monopole. Les jeunes pousses émergentes en télécoms se retrouvant exclues (faute d’avoir les moyens de souscrire au même type de partenariats), les jeunes pousses émergentes en services se retrouvant prises au piège (pour exister il faut payer sa dîme au grand groupe).

Eh oui, si l’on va jusqu’au bout de ton raisonnement…




  • Si tu n’as pas les moyens, tu resteras là-dessus.

  • Si tu as les moyens autant directement payer un accès internet “neutre”.



    Bref, ce système irait directement à l’encontre des principes de libre économie. Exit donc l’argument “c’est bon pour l’Inde”.



    Ensuite, sur le côté “c’est pédagogique”. HA-HA-HA. Facebook ? Effectivement, un puits de culture sans fond. Les autres sites ? Météo, Actualités (je ne sais pas d’ailleurs si les médias sont aussi pourris qu’en France), horoscope, musique etc… Plus de la moitié des services sont des trucs à la con ou superflus.

    Restent des sites d’information publique (cool, mais encore heureux j’ai envie de dire que ça soit dedans), des sites liés à l’emploi (bien), et Bing pour la recherche.

    Alors, on est bon ? Bah non : tout site qui ne fait pas partie des sites autorisés est strictement interdit, sauf à payer.



    Sachant que 90% de l’acquisition de connaissances passe par le butinage intensif à partir de résultats de recherche, l’Indien désireux de s’instruire sera bloqué à la première porte. Eh oui, l’internet, ce n’est pas une quarantaine de sites.



    Bref, ce système permet d’obtenir de l’information utile au jour le jour, mais certainement pas de s’instruire. Exit donc l’argument social.

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Citan666 a écrit :



Pour commencer, comme relevé dans l’article, autoriser ça dans un pays émergent revient à donner à de grands groupes (étrangers qui plus est) un moyen insidieux d’asseoir leur pouvoir jusqu’à aboutir au monopole. Les jeunes pousses émergentes en télécoms se retrouvant exclues (faute d’avoir les moyens de souscrire au même type de partenariats), les jeunes pousses émergentes en services se retrouvant prises au piège (pour exister il faut payer sa dîme au grand groupe).

Eh oui, si l’on va jusqu’au bout de ton raisonnement…




  • Si tu n’as pas les moyens, tu resteras là-dessus.

  • Si tu as les moyens autant directement payer un accès internet “neutre”.



    Bref, ce système irait directement à l’encontre des principes de libre économie. Exit donc l’argument “c’est bon pour l’Inde”.



    Ensuite, sur le côté “c’est pédagogique”. HA-HA-HA. Facebook ? Effectivement, un puits de culture sans fond. Les autres sites ? Météo, Actualités (je ne sais pas d’ailleurs si les médias sont aussi pourris qu’en France), horoscope, musique etc… Plus de la moitié des services sont des trucs à la con ou superflus.

    Restent des sites d’information publique (cool, mais encore heureux j’ai envie de dire que ça soit dedans), des sites liés à l’emploi (bien), et Bing pour la recherche.

    Alors, on est bon ? Bah non : tout site qui ne fait pas partie des sites autorisés est strictement interdit, sauf à payer.



    Sachant que 90% de l’acquisition de connaissances passe par le butinage intensif à partir de résultats de recherche, l’Indien désireux de s’instruire sera bloqué à la première porte. Eh oui, l’internet, ce n’est pas une quarantaine de sites.



    Bref, ce système permet d’obtenir de l’information utile au jour le jour, mais certainement pas de s’instruire. Exit donc l’argument social.





    Le protectionnisme, quelque soit son échelle, sa portée, son secteur, etc n’est pas un gage de développement économique, ne l’a jamais été, et ne le sera jamais (economics 101) ; il va « directement à l’encontre des principes de libre économie » car il impacte non seulement maintenant les utilisateurs potentiels, qui seuls sont à même de décider si oui ou non le service offert pourrait leur convenir (c’est à dire qu’ils se fichent complétement de ton avis et jugement spécieux et ignare en la matière et sur leur affaires personnelles), mais il envoie un signal fort et délétère aux concurrents (extérieurs ou locaux), qui auraient pu répondre en offrant mieux et donc augmenter les choix, d’aller investir leur argent ailleurs.



    Résultat = le pauvre qui n’a rien restera sans rien, sa condition initiale. Zéro pointé fractal pour tous les barbares arriérés anti-humains et, disons-le, dignes du fascisme le plus cru, qui soutiennent un tel état de fait sans la moindre justification.





    Non sequitur : je n’ai pas parlé de « pédagogie » qui est censée être dispensée par les institutions éducatives locales. J’ai parlé d’augmenter les opportunités économiques en ouvrant de nouvelles possibilités de communication.



    Les hypocrites ignares de la bien-pensance devraient redescendre de leur petit nuage idéologique vaporeux rouge et cesser de s’autocongratuler comme des pervers de leurs méfaits quotidiens. Les conditions miséreuses des pauvres n’ont d’égales que la misère cognitive, intellectuelle et morale des analphabètes décadents post-modernes qu’ils sont.


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Bim Facebook <img data-src=" />



Bonne décision. Espérons effectivement qu’elle tienne.

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rho lala il est pas ami avec zuckerberg

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“Les défenseurs de la neutralité TRAI inquiets pour la suite”

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MuadJC a écrit :



“Les défenseurs de la neutralité TRAI inquiets pour la suite”

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Même si je suis pour la neutralité du net, ce service permettait à beaucoup de monde de pouvoir utiliser quelques services sur internet. C’est un peu dommage d’en arriver là.

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Suffit mettre la limitation sur la quantité de données, pas sur les services accessibles et le problème est résolu.



Le problème vient de FaceBook, pas de la régulation.

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Sauf que comment ça va se terminer:&nbsp;

On empèche des gros acteurs de faire ce qu’ils veulent, soit, ils vont racheter un opérateur local et faire l’offre qu’ils veulent, et plus rien ne pourra les en empecher…

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jinge a écrit :



Sauf que comment ça va se terminer:&nbsp;

On empèche des gros acteurs de faire ce qu’ils veulent, soit, ils vont racheter un opérateur local et faire l’offre qu’ils veulent, et plus rien ne pourra les en empecher…





La loi va les en empêcher !


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JCDentonMale a écrit :



Même si je suis pour la neutralité du net, ce service permettait à beaucoup de monde de pouvoir utiliser quelques services sur internet. C’est un peu dommage d’en arriver là.







Il suffit de revoir les termes de cette offre. Donc déjà, ne pas parler d’internet.


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Haha Suckerberg… dans ta face.<img data-src=" />

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J@ckHerror a écrit :



La loi va les en empêcher !





Quand tu as ton réseau tu epux bien proposer un service gratuitement s’il est aussi gratuit pour les autres!


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JCDentonMale a écrit :



Même si je suis pour la neutralité du net, ce service permettait à beaucoup de monde de pouvoir utiliser quelques services sur internet. C’est un peu dommage d’en arriver là.







C’est surtout que les conditions sont floues, et sans aucune neutralité.

Facebook à eu tord de mélanger un service commercial dans une offre dite “d’accès au savoir pour tous”. (Internet.org et Facebook basics)



Je sais pas pourquoi ça me rappelle la phrase d’un sdf quand un mec bourré lui à proposé son demi kebab : “ce n’est pas parce que j’ai faim que je dois bouffer ta merde” :)


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Tu es dans le désert, presque mort de soif. Un entrepreneur te donne à boire gratuitement mais te propose aussi un assortiment de repas payant.



Une grosse brute survient et impose à l’entrepreneur, parce que ce n’est pas alimentairement neutre, de soit tout faire payer, soit ne rien faire payer.



Évidemment, l’entrepreneur se retire.



Et toi tu crèves finalement de soif.



Avertissement : les personnages et les situations de ce récit étant purement réalistes, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être fortuite.

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tmtisfree a écrit :



Tu es dans le désert, presque mort de soif. Un entrepreneur te donne à boire gratuitement mais te propose aussi un assortiment de repas payant.



Une grosse brute survient et impose à l’entrepreneur, parce que ce n’est pas alimentairement neutre, de soit tout faire payer, soit ne rien faire payer.



Évidemment, l’entrepreneur se retire.



Et toi tu crèves finalement de soif.



Avertissement : les personnages et les situations de ce récit étant purement réalistes, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être fortuite.





Tu es dans le désert, presque mort de soif. Un entrepreneur te donne de la boue à

boire gratuitement mais te propose aussi une bouteille d’eau payante.



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canard_jaune a écrit :



Tu es dans le désert, presque mort de soif. Un entrepreneur te donne de la boue à boire gratuitement mais te propose aussi une bouteille d’eau payante.

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Ça aurait pu être admissible si ça avait été cohérent d’un point de vue nutritionnel, et donc commercialement viable. Mais malheureusement le département Marketing a jugé cette campagne irresponsable, déplorable et contre-productive en terme d’image. Le service Opération a donc logiquement rédigé un mémo évaluant le temps et l’argent gaspillés. La DRH t’a viré dans l’heure jugeant que un tel manque de discernement n’était pas compatible avec la déontologie entrepreneuriale.


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tmtisfree a écrit :



Tu es dans le désert, presque mort de soif. Un entrepreneur te donne à boire gratuitement mais te propose aussi un assortiment de repas payant.



Solution de tmtisfree: tolérer ce comportement.

conséquence: tout le monde se met à vendre l’eau, et en bonus le type finira malgré tout par mourir, pas de soif mais de faim.


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MuadJC a écrit :



Solution de tmtisfree: tolérer ce comportement.

conséquence: tout le monde se met à vendre l’eau, et en bonus le type finira malgré tout par mourir, pas de soif mais de faim.





Nous sommes au regret de ne pas pouvoir accepter votre candidature spontanée au sein de notre entreprise : les postes à pourvoir exigent un minimum de logique analytique et déductive. Peut-être dans l’administration ou dans le clergé…


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tmtisfree a écrit :



Tu es dans le désert, presque mort de soif. Un entrepreneur te donne à boire gratuitement mais te propose aussi un assortiment de repas payant.



Une grosse brute survient et impose à l’entrepreneur, parce que ce n’est pas alimentairement neutre, de soit tout faire payer, soit ne rien faire payer.



Évidemment, l’entrepreneur se retire.



Et toi tu crèves finalement de soif.



Avertissement : les personnages et les situations de ce récit étant purement réalistes, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être fortuite.





Sauf que dans ce cas ça correspondrait à un service d’urgence et ces services sont des exceptions à la loi Indienne il me semble.


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Khalev a écrit :



Sauf que dans ce cas ça correspondrait à un service d’urgence et ces services sont des exceptions à la loi Indienne il me semble.





On pourra toujours trouver une faille à une analogie si on refuse d’en saisir le sens. Il n’en reste pas moins que la position doctrinaire de « neutralité » est assez abjecte et inique, même pour des soit-disant « progressistes ».



Les populations auxquelles s’adressent cet accès gratuit sont parmi les plus pauvres et l’interdiction d’accès se traduira pour elles à rester dans leur pauvreté (et donc dispensables pour leurs zélites autocrates) plutôt que d’essayer d’améliorer leur sort et développant leur communication et en multipliant les opportunités (le b.a.-ba du décollage économique).



Mais non il vaut mieux que tous ces pauvres crèvent sous les coups de bottes idéologiques de la bien-pensance inhumaine : voilà la pitoyable conséquence attendue de cette posture immonde.


Le régulateur indien des télécoms enfonce davantage Facebook et son Free Basics

  • Une mauvaise nouvelle pour Facebook

  • Une large bataille en ligne autour de la neutralité

  • Les défenseurs de la neutralité inquiets pour la suite

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