127.0.0.1 a écrit :



Bah, je ferai le test demain.



Mais je parie pour un tunnel de niveau 7 (applicatif) qui envoie des “request” jusqu’à un hôte qui va agir comme client TCP à ma place puis me renvoyer les “data” qu’il aura récolté. Bref, ce que faisait Opera Turbo / OBML.



Et pas comme un tunnel de niveau 3 (Network = envoi de paquets) qui va router des paquets TCP de Opera vers le serveur web, puis router les paquets TCP du serveur web jusqu’a Opera.





On tourne en rond… Un Vpn n’est pas forcément de couche 3 !

Avec leur Vpn, tu te situe sur le même réseau que le serveur Vpn et c’est exactement ce à quoi sert un vpn et c’est ce que propose Opera.

Un proxy ne permet pas cela.



On s’en fiche de ce que le mode turbo faisait ça ne rentre pas en compte ici !

127.0.0.1 a écrit :



Donc j’ai un nouvelle carte réseau “virtuelle” (avec sa propre config IP, DNS …) qui se crée sous windows et qui me permet de faire passer tout le trafic TCP/IP que je souhaite. Ca m’étonnerait.



Je pense que les requêtes de Opera sont simplement forwardées vers un serveur qui sert de proxy, et chemin inverse . En gros ce que faisait le mode “turbo”





Un Vpn et un proxy ce n’est pas la même chose.

Les flux vers un proxy http ça reste du http. Les flux vers un Vpn( on va assumer que c’est un vpn avec chiffrement) c’est du gloubi boulga incompréhensible pour qui n’a pas la clef.

Pourquoi il faudrait que ça réplique un modèle OSI complet ? Il y a autant de type de VPN que d’utilisation.

 

Il ne faut pas se tromper, les logiciels comme OpenVPN créés une interface réseau virtuel car ils vont router le trafic d’application sur lesquels ils n’ont pas le contrôle, on change quelques routes au niveau de l’OS, une partie que les applications ne contrôle pas et ça fonctionne.

 

Ici Opera peut très bien créer une connexion vers le serveur VPN sans passer par une carte réseau virtuel car il contrôle déjà les données qui vont transiter par ce VPN, pas besoin de sous-traiter à l’OS.

 

Et comme je l’ai dit un VPN avec chiffrement ne peut pas se comparer à un proxy, les flux entre le navigateur et le serveur VPN ne seront pas visibles en tant que HTTP car encapsulé, avec un proxy c’est toujours du HTTP qui transite et qui est visible.

 

127.0.0.1 a écrit :



S’il n’y a pas de carte virtuelle (avec sa propre IP), alors les paquets TCP/IP sont nécessairement forgés avec l’IP habituelle du PC… ce qui signifierait que le destinataire connait l’IP source et répondra sur cette IP. Donc non, si c’est un VPN il y a forcément une carte virtuelle avec sa propre IP. Ou alors Opera intègre une carte virtuelle + toute une stack TCP/IP pour forger ses propres paquets TCP/IP , ce qui serait tout de même étonnant.



Je pense plutôt qu’il n’y a pas de carte virtuelle ni de stack TCP/IP intégré à Opera => le seul moyen de “cacher” l’IP habituelle du PC c’est d’utiliser un mandataire qui va réémettre les paquets avec sa propre IP… bref un proxy.





Je ne comprend pas ton obstination pour la carte réseau virtuel, il suffit qu’un NAT(PAT) soit fait au niveau du serveur VPN.

La connexion entre Opera et le serveur VPN est faite de maniére tout a fait classique au travers de la carte physique de la machine et avec sa vrai adresse IP.

Le serveur VPN dechiffre les données et recupere les requetes à transferer, il les transfere avec sa propre adresse et le port source sert à garder une correspondance avec la connection que le serveur maintiens avec Opera.



A nouveau, un proxy HTTP est juste un saut supplementaire qui ne change le fait que du HTTP transite sur le réseau. Un VPN avec chiffrement ne fera pas transiter du HTTP, celui-ci sera encapsulé et impossible à identifier.