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Internet fixe : le très haut débit progresse, l’ARCEP scrute les réseaux publics en fibre

L'embarras de l'absence de choix

Internet fixe : le très haut débit progresse, l'ARCEP scrute les réseaux publics en fibre

Le 03 juin 2016 à 12h00

Alors que le très haut débit continue de grignoter des abonnés à l'ADSL, les réseaux publics commencent à sortir de terre. L'ARCEP leur consacre son premier observatoire dédié, avec des chiffres peu flatteurs pour ces nouveaux acteurs.

Hier soir, l'ARCEP a publié son observatoire de l'Internet fixe pour le premier trimestre, qui illustre la poursuite des déploiements des réseaux très haut débit (plus de 30 Mb/s en téléchargement). Alors que le câble montre un léger infléchissement, la fibre optique et les lignes entre 30 Mb/s et 100 Mb/s continuent d'attirer des abonnés.

Surtout, cette édition inaugure l'observatoire du déploiement et de la commercialisation des réseaux d'initiative publique, déployés par les collectivités, et sur lesquels les fournisseurs d'accès peinent encore à proposer leurs offres. Les habitants éligibles à la fibre ont ainsi bien moins le choix de leur opérateur que leurs homologues des villes directement fibrées par les acteurs nationaux. Globalement, la situation semble bien profiter à l'opérateur historique, qui compte encore pour la majorité des recrutements.

Le très haut débit : 31 % des abonnés Internet

Au 31 mars, la France comptait près de 27,1 millions d'abonnés haut et très haut débit, soit 210 000 de plus en un trimestre. Sans surprise, le réseau ADSL continue de perdre des abonnés, au profit des réseaux très haut débit. Le nombre de lignes haut débit actives passe ainsi à 22,6 millions (- 55 000 en un trimestre). Le très haut débit, lui, passe à 4,5 millions d'abonnés, tout rond.

Le très haut débit compte maintenant pour 31 % du parc total, soit 6 points de plus qu'il y a un an. Dans le détail, le pays compte 1,585 million de lignes en fibre jusqu'à l'abonné (FTTH), soit 160 000 recrutements sur trois mois. Face à cela, le câble connaît une très légère baisse des abonnements (- 25 000), pour passer à 1,175 million. Mais le THD reste dominé par les abonnements entre 30 Mb/s et 100 Mb/s, en câble et VDSL2, qui sont au nombre 1,740 million (+ 100 000).

Le nombre d'abonnés aux trois réseaux continue globalement de progresser. Ils sont 263 000 de plus sur le trimestre et 1,2 million en un an. Sur ces 1,2 million de nouveaux abonnés, 500 000 sont passés à la fibre... Dont environ 400 000 chez Orange, qui domine les recrutements. L'opérateur compte 1,075 million d'abonnés sur les 1,585 de clients FTTH français. Une situation que nous avons étudiée en détails dans une récente analyse.

La concurrence devrait tout de même s'animer hors des zones très denses, avec l'ouverture commerciale des zones moins denses (les villes de moyenne importance) par Free Mobile et Bouygues Telecom ces derniers mois. Cela alors que l'opérateur historique restera sûrement l'acteur qui déploie le plus de fibre dans le pays, au gré de ses accords de coinvestissement avec ses concurrents.

Abonnés THD T1 2016

40 % des lignes éligibiles au FTTH n'ont pas le choix du FAI

Côté réseau, le pays compte 14,8 millions de lignes à très haut débit, dont 9,8 millions au-dessus de 100 Mb/s. Elles comptent notamment 8,8 millions de lignes câble, dont 7,3 millions à 100 Mb/s ou plus. Ce sont donc 300 000 prises qui ont été « modernisées » sur le dernier trimestre. En parallèle, 415 000 lignes FTTH supplémentaires ont été posées, pour un total de 5,97 millions.

La barre des 6 millions de prises FTTH sera donc assurément passée au deuxième trimestre, même si celles-ci restent encore majoritairement cantonnées à une partie restreinte du pays : les zones très denses, à savoir les grandes agglomérations, les plus rentables pour les opérateurs. « Parmi ces logements, 2 413 000 sont situés en-dehors des zones très denses, et 850 000 sont éligibles via des réseaux d'initiative publique » indique ainsi l'ARCEP. Le câble et le VDSL2 composent donc la majorité des lignes très haut débit en dehors de ces métropoles.

Au total, environ 15 % des prises FTTH ont été déployées par l'initiative publique, c'est-à-dire des collectivités. Cette proportion passe à environ 25 % dans les zones les moins denses et risque encore d'augmenter dans les mois à venir, au fil des lancements des travaux, département par département.

Reste une dernière donnée importante : 40 % des lignes éligibles à la fibre jusqu'à l'abonné n'ont pas le choix de leur opérateur. Sachant que l'acteur au réseau le plus large est aujourd'hui Orange, avec 5,5 millions de prises sur les près de 6 millions de logements éligibles. Un recul du choix par rapport au dernier trimestre, où ils étaient 38 %.

Un observatoire de la commercialisation des RIP

Dernier sujet de l'observatoire, et pas des moindres : les réseaux d'initiative publique, menés par les collectivités locales dans les zones où les opérateurs privés n'ont pas manifesté l'intention de déployer de la fibre. Soit 43 % de la population et la majeure partie du territoire.

Alors que les premiers RIP, montés dans les zones les moins denses du territoire, commencent à sortir de terre, la question de leur commercialisation se pose de plus fortement. En clair, les réseaux publics en fibre sont là, mais les fournisseurs d'accès ne se bousculent pas au portillon, loin de là. Comme ils nous l'expliquaient il y a peu, la question est avant tout technique.

Pour les FAI nationaux, l'intérêt de se connecter à plusieurs dizaines de réseaux différents (presque un par département), pour quelques dizaines de milliers de prises à chaque fois, n'est pas rentable. Surtout que la concurrence n'est pas encore assez présente pour les pousser à passer le pas. De même, certains utiliseraient cet argument technique pour obtenir la construction des réseaux, arguant que c'est le seul moyen de proposer rapidement leur box. De son côté, Bercy travaille à harmoniser les conditions techniques de ces réseaux, par exemple via une plateforme d'interconnexion entre ces réseaux.

En attendant, l'ARCEP intègre des données plus détaillées à leur sujet. L'autorité commence cette fois par le taux de mutualisation des lignes, c'est-à-dire la part éligible aux offres d'au moins deux fournisseurs d'accès. Et le résultat n'est pas encore fameux.

« Ainsi, sur les 611 000 prises FTTH éligibles dans les RIP de la zone moins dense, le taux de mutualisation s'établit à 30 % des prises, pour un taux moyen de mutualisation de 60% pour tous les réseaux sur l'ensemble du territoire » écrit le régulateur. En clair, deux fois moins de lignes ont le choix de leur FAI que la moyenne nationale. Une paille. Les efforts des opérateurs et du gouvernement, ainsi que l'émergence d'une concurrence locale dynamique (qui pointe le bout de son nez), devraient rapidement aider à améliorer cette situation.

De son côté, l'ARCEP affirme que cet observatoire « sera progressivement enrichi de nouveaux indicateurs spécifiques, au fur et à mesure de leur disponibilité ». Rendez-vous au prochain trimestre !

Commentaires (27)

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Plus que l’ADSL, je pensais au VDSL qui monte le débit.

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Il n’y a pas en général un opérateur “public” disponible sur les RIP?



Par chez mes parents, où une connexion fibre a été mise en place dans plein de petits villages paumés (où l’ADSL atteignait 512k le vent dans le dos et où la TNT ne passait même pas), un opérateur semi-public a pris la main avec une offre ultra simplifiée (téléphone “à la carte”, TV = chaînes TNT, Box = juste un modem fibre avec quelques prises Ethernet), franchement, c’est bien mieux que si Orange ou SFR s’en mêlaient…

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Déjà, on est bien en-dessous des prix Comcastiques, et rien que ça, c’est 90% du chemin.



Une offre triple play aux US ça peut taper dans les 100$/mois voire plus , avec (depuis pas longtemps) un cap sur les data <img data-src=" />

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C’est bien d’avoir la fibre, mais si c’est pour ce retrouver chez un fournisseur (unique sur le secteur) qui ne fourni pas les services qu’on veux (Box avec Mode Bridge, IP fixe, etc.)&nbsp; c’est très problématique.

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Il y en aurait donc 60% qui auraient le choix de l’opérateur en FTTH ? Mais qui sont ces opérateurs ?

En d’autres termes, en FTTH, l’essentiel des déploiements sont faits par Orange. On a quoi comme FAI quand on est fibré Orange ?

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night57200 a écrit :



Déjà, on est bien en-dessous des prix Comcastiques, et rien que ça, c’est 90% du chemin.



Une offre triple play aux US ça peut taper dans les 100$/mois voire plus , avec (depuis pas longtemps) un cap sur les data <img data-src=" />





C’est à peine étonnant quand tu regardes la superficie du pays et sa configuration (Déserts, Montagnes, Forets, etc …)

Mais ce n’est pas parce que ça se pratique régulièrement aux USA qu’il faut prendre les européens pour des vaches à lait ou des moutons.

&nbsp;En plus, on n’a pas le niveau de vie des étatsuniens .

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Ça vient surtout du fait qu’il y a historiquement 0 concurrence et 0 régulation sur le haut débit aux US, 0% de mutualisation des lignes cuivres ou fibrées…

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quand un opérateur de Droit privé déploie de la fibre dans la rue (fibre horizontale), il n’a pas d’obligation d’accueillir d’autres FAI.



Par exemple, dans mon agglomération (200 000 habitants), il s’agit d’un co-financement SFR/Orange donc les habitants peuvent avoir accès aux offres box fibre de SFR et de Orange et aux offres DSL de Free et de BouygTel (parfois VDSL) - à noter que SFR et Orange ne proposent plus d’offres DSL dans les zones où la fibre FttH de SFR/Orange est disponible.

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Eh oui, en plus. Ce sont des arguments que j’avais zappé.

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Francal a écrit :



En plus du choix limité des opérateurs en vraie fibre, il y a les problèmes des offres de ces opérateurs.



Dans leurs offres il y a plusieurs services dont on a plus franchement utilité aujourd’hui : TV / téléphone fixe.



….. etc







J’ai fait mettre la fibre chez une très vieille dame qui n’avait besoin que de 2 choses : La TV et le téléphone fixe pour pouvoir téléphoner gratuitement sans limite



comme quoi tout le monde n’a pas les même valeurs



Et à titre perso quand j’ai eu un des premiers ADSL de Paris ( avec les capa à installer à la main) il n’y avait pas de TV incluse

mais quelques années plus tard sans que le tarif change , j’ai eu la Télé, les comm téléphone gratuites vers l’étranger et d’autres services, on ne peut quand même pas parler de vente forcée

( même un forfait mobile de 2h gratuit )



Aujourd’hui j’ai la fibre , mais je ne suis pas obligé de prendre la télé



Je trouve parfois que ce sont de faux procès



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Il y a aussi des gens qui refusent les abonnements internet et qui préfèrent la TV hertzienne TNT et le téléphone mobile qui sert à téléphoner.



Dans un sens je les comprends, pourquoi payer un abonnement supplémentaire pour recevoir l’IPTV ou le câble alors que des solutions existent pour moins cher.

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exactement

j’ai 2 domiciles 1 en France et 1 à l’étranger

dans le premier j’ai la fibre , le tel fixe et pas de télé sous IP , uniquement hertzienne

d

;

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joma74fr a écrit :



quand un opérateur de Droit privé déploie de la fibre dans la rue (fibre horizontale), il n’a pas d’obligation d’accueillir d’autres FAI.



J’entends bien qu’il n’a pas d’obligation. Mais du coup, comment tu expliques que seulement 40% des branchements FTTH n’ont pas le choix de l’opérateur ? Moi j’aurais parié plutôt sur 90%…



&nbsp;


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parce que les branchements FttH se situent principalement en zones de population très dense, là où se trouve la plus grande rentabilité et où la concurrence par les infrastructures est obligatoire et est la plus active.




 Le peu de fibre FttH déployée dans des zones moyennement denses est financée essentiellement par Orange depuis environ un an seulement, parfois en co-financement avec SFR, Free ou BouygTel.
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Pour moi, 40% des lignes éligibles sans choix du FAI, c’est énorme vue la préoccupation des autorités publiques en faveur de la concurrence par les infrastructures et vu que les RIP n’accueillent, jusqu’à présent, qu’un FAI (les 4 gros opérateurs rechignent à y proposer leurs offres “box”, même si ça commence très récemment à bouger).

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Même quand le client a le choix, ce n’est pas un réel choix complet entre tous les opérateurs. Quand il s’agit d’un cofinancement entre deux opérateurs (par exemple Orange et SFR), t’auras accès à ces deux opérateurs, mais pas les autres (Bouygues, Free…).



Dans leurs statistiques, ils vont écrire qu’il y a bel et bien du choix, alors qu’ au final, il y a fort à parier que tu n’aies pas accès au fournisseur que t’aurais voulu.

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Francal a écrit :



En plus du choix limité des opérateurs en vraie fibre, il y a les problèmes des offres de ces opérateurs.



Dans leurs offres il y a plusieurs services dont on a plus franchement utilité aujourd’hui : TV / téléphone fixe.

&nbsp;

La TV est remplacée par la VOD/Youtube/Dailymotion.

La téléphonie fixe est remplacée par les smartphones.



Impossible de faire désactiver par le service client.

&nbsp;Impossible de déduire les coûts de ces deux services sur la facture.



En d’autres termes c’est de la vente forcée (pratique pour gonfler la facture). AMHA il y a de quoi faire une série d’articles là dessus.





C’est vrai. Mais moi, si j’avais accès à la fibre, je prendrais quand même pour le prix demandé.


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En plus du choix limité des opérateurs en vraie fibre, il y a les problèmes des offres de ces opérateurs.



Dans leurs offres il y a plusieurs services dont on a plus franchement utilité aujourd’hui : TV / téléphone fixe.

&nbsp;

La TV est remplacée par la VOD/Youtube/Dailymotion.

La téléphonie fixe est remplacée par les smartphones.



Impossible de faire désactiver par le service client.

&nbsp;Impossible de déduire les coûts de ces deux services sur la facture.



En d’autres termes c’est de la vente forcée (pratique pour gonfler la facture). AMHA il y a de quoi faire une série d’articles là dessus.

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On revient effectivement à la vente d’accès et services internet à la Comcast. Pas fan.

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En dehors de l’absence d’harmonisations techniques des RIP (on se demande pourquoi cela ne fait que maintenant que l’on se penche dessus alors que des sous ont été données et que les réseaux sont sortis), il y a aussi l’absence de régulation des prix comme sur l’ADSL qui peut-être un frein.

Quand on a un débit correct en centre-ville/zone industriel, pourquoi payer la fibre quand 2 lignes ADSL permettent d’avoir un bon downlaod et uplaod à des prix corrects ??

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Francal a écrit :



En plus du choix limité des opérateurs en vraie fibre, il y a les problèmes des offres de ces opérateurs.



Dans leurs offres il y a plusieurs services dont on a plus franchement utilité aujourd’hui : TV / téléphone fixe.

 

La TV est remplacée par la VOD/Youtube/Dailymotion.

La téléphonie fixe est remplacée par les smartphones.



Impossible de faire désactiver par le service client.

 Impossible de déduire les coûts de ces deux services sur la facture.



En d’autres termes c’est de la vente forcée (pratique pour gonfler la facture). AMHA il y a de quoi faire une série d’articles là dessus.



La téléphonie est légalement obligatoirement incluse à partir où tu n’as plus d’abo ligne fixe Orange. La TV ce n’est pas un coût mais une source de profits, donc si tu veux tu peux leur donner des sous pour compenser l’argent que tu ne leur donneras pas au final!


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pourquoi dire ça ? les offres DSL sont basées sur le même fonctionnement (sauf qu’il n’y a qu’un seul prestataire de réseau de distribution : FT/Orange).

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Même avec deux adsl 2+ de tres bonne qualité tu n’auras que 2Mbps en up (6Mbps dans certains cas particuliers) maximum.



Déja dans mon cas d’utilisation perso(auto hébergement) ce n’est pas assez alors une entreprise qui devrais faire des backup un peux serieux vers un datacenter (quelques giga) c’et infiniment trop faible.



Sur les offres grand publiques(je ne connais pas les offres fibre pro), tu as 200Mbps de up chez les operateurs qui ne se moquent pas de leurs abonnés (donc pas le Fible* de SFR) ce qui ouvre beaucoup de possibilités (aussi bine pour les professionels que les particuliers)

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Pour les FAI nationaux, l’intérêt de se connecter à plusieurs dizaines de réseaux différents (presque un par département), pour quelques dizaines de milliers de prises à chaque fois, n’est pas rentable.

En dehors de l’ain, les autres départements ont respectés les règles de l’ARCEP comme en Haute-Savoie, et en plus l’ARCEP a modifié les règles l’année dernière ce qui a nécessité de re-faire de l’ingénierie

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Je suis en partie d’accord avec toi. C’est de l’offre packagée, ça permet de justifier la fourniture d’accès à internet “illimité”.




  C'est comme les offres bancaires packagées avec des services inutiles comme des assurances sur la perte de clé en même temps que l'assurance sur la perte de tes moyens de paiements quand tu n'as besoin que d'un compte courant : ça sert à valoriser le prix "modique" que tu paies, et ça ne coûte pas plus cher à ton bancassureur à produire.        






  En d'autres termes, les clients qui ont besoin de tous ces services paient donc moins cher, mais les clients qui n'ont besoin que d'un seul de ces services paient effectivement plus cher au regard de l'usage réel qu'ils auront de cette fourniture de services numériques.
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Francal a écrit :



En plus du choix limité des opérateurs en vraie fibre, il y a les problèmes des offres de ces opérateurs.



Dans leurs offres il y a plusieurs services dont on a plus franchement utilité aujourd’hui : TV / téléphone fixe.

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La TV est remplacée par la VOD/Youtube/Dailymotion.

La téléphonie fixe est remplacée par les smartphones.



Impossible de faire désactiver par le service client.

&nbsp;Impossible de déduire les coûts de ces deux services sur la facture.



En d’autres termes c’est de la vente forcée (pratique pour gonfler la facture). AMHA il y a de quoi faire une série d’articles là dessus.&nbsp;



&nbsp;



&nbsp;Oui, il est exact que tous les FAI ne veulent pas proposer des offres d’accès au Net uniquement pour augmenter leurs marges. Il est évident que lorsqu’on te propose un abonnement à 250 chaines de TV, en plus du téléphone fixe et du Net, tu ne pourra regarder qu’une seule chaine à la fois.

Pour la dernière partie de ton commentaire, je me demande si on n’aurait pas le droit légal de porter l’affaire devant un tribunal en faisant une “class- action”.

&nbsp;


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Francal a écrit :



En plus du choix limité des opérateurs en vraie fibre, il y a les problèmes des offres de ces opérateurs.



Dans leurs offres il y a plusieurs services dont on a plus franchement utilité aujourd’hui : TV / téléphone fixe.

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La TV est remplacée par la VOD/Youtube/Dailymotion.

La téléphonie fixe est remplacée par les smartphones.



Impossible de faire désactiver par le service client.

&nbsp;Impossible de déduire les coûts de ces deux services sur la facture.



En d’autres termes c’est de la vente forcée (pratique pour gonfler la facture). AMHA il y a de quoi faire une série d’articles là dessus.





C’est exactement mon cas : depuis le 31 Mai, je suis éligible FTTH via un RIP. Seul SFR s’est positionne dessus pour le grand public. Quand je regarde leurs offres, si je veux une connexion solide, il m’en coûte +50€/mois, dont 33€ d’abonnement TV (SFR affiche clairement le prix des différents abo) et 3€ de location d’une box dont j’aimerai me passer (pour avoir un vrai routeur et un vrai NAS).

Je vais tout de même voir avec le service client si je ne peux pas me passer de l’offre Tu, mais j’ai peu d’espoir <img data-src=" />


Internet fixe : le très haut débit progresse, l’ARCEP scrute les réseaux publics en fibre

  • Le très haut débit : 31 % des abonnés Internet

  • 40 % des lignes éligibiles au FTTH n'ont pas le choix du FAI

  • Un observatoire de la commercialisation des RIP

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