660e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche
C’est la journée internationale des femmes et des filles de science
Comme tous les dimanches – ou presque après une pause de près de six ans –, voici notre sélection des liens les plus intéressants de ces derniers jours. Ils proviennent des commentaires les plus intéressants, utiles et/ou originaux de la semaine, mais aussi de nos recherches.
Le 11 février à 00h00
6 min
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Un quiz sur les femmes scientifiques et l’égalité dans la recherche
Ce 11 février, c’est la Journée internationale des femmes et des filles de science, reconnue par l’Unesco. L'initiative est mise en œuvre avec ONU-Femmes, « en collaboration avec des institutions et des partenaires de la société civile qui visent à promouvoir les femmes et les filles ».
Pour l’occasion, le CNRS « propose un quiz inédit pour tester vos connaissances sur les femmes scientifiques et l’égalité dans la recherche ». Quinze questions, quel sera votre score ? Dites-le-nous dans les commentaires.
le monde des ordinateurs étranges… mais vraiment étranges
New Mind propose une vidéo sur « le monde des ordinateurs étranges », qui est exactement ce que vous pouvez imaginer : « Explorez le monde fascinant des ordinateurs non conventionnels qui ont défié les normes de leur époque, révolutionnant divers domaines, allant de l’ingénierie à l’économie, en passant par le guidage des torpilles, la logique numérique et l’animation ».
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- Le monde des ordinateurs étranges (YouTube)
Un podcast sur le « mythe de l’entrepreneur »
On passe chez France Culture avec un podcast sur « le “mythe de l’entrepreneur”, une contre-histoire d’Apple avec Anthony Galluzzo », qui a justement écrit un livre sur le sujet. On y parle de noms bien connus sur Next : « Les architectes de la Silicon Valley, comme Steve Jobs, Jeff Bezos, ou encore Elon Musk, sont reconnus pour leurs innovations mais aussi pour leur approche assez libertarienne, d’un affranchissement de l’état qui est castrateur, qui empêche la créativité. Pourtant, sans l'État, ils ne seraient quasiment rien ».
Une chronique « Aux apatrides du web merdique »
Thibault Prévost signe une chronique très intéressante chez Arrêt sur Images : « Aux apatrides du web merdique ». Extrait : « Quinze ans après sa naissance, le Web 2.0, celui des réseaux sociaux, des applis et de la disruption, est en train d'agoniser, sans qu'on sache encore réellement ce qui lui succédera. En cause : l'emmerdification, ou la lente dégradation du capitalisme de plateforme ».
L’écriture inclusive au Journal du CNRS
La science peut prendre différentes formes et, dans son Journal, le CNRS n’hésite pas à cibler large. Un des derniers articles concerne l’écriture inclusive. Elle est « l’objet de vives polémiques, mais aussi de travaux scientifiques qui montrent que son usage s’avère efficace pour réduire certains stéréotypes induits par l’usage systématique du masculin neutre ».
« Où sont les femmes dans une langue où le genre masculin peut désigner à la fois le masculin et le neutre générique universel ? En effet, si vous lisez ici : « Les chercheurs s’intéressent aux discriminations de genre », comprenez-vous « chercheurs » en tant que « les hommes qui contribuent à la recherche » ou comme « les personnes qui contribuent à la recherche » ? Impossible de trancher ».
Troublants trous blancs : un podcast et une vidéo
Dans notre article sur les trous blancs, pamputt propose un podcast de France Culture avec Carlo Rovelli, qui était justement une des personnes interrogée par le CNRS. Il est aux côtés d’« Eric Gourgoulhon Directeur de recherche CNRS au Laboratoire Univers et théories (LUTH) de l'Observatoire de Paris et de l’université Paris Sciences et Lettres (PSL) ».
« Selon le livre “Trous Blancs” de Carlo Rovelli paru aux éditions Flammarion, les trous blancs correspondraient au destin ultime des trous noirs. La théorie de la gravité quantique à boucles permet de définir les étapes de leur formation. Comment et pourquoi ont-ils été théorisés ? ».
Au sujet de la déformation de l’espace-temps et du film Interstellar, anagrys propose la vidéo Voyager dans le temps grâce aux trous noirs, Interstellar et Einstein de la chaine Le Point Genius.
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- Les yeux en face des trous blancs (podcast)
Un ebook de 684 pages sur l’informatique quantique, bonne lecture
En rebond à notre article sur le CNRS qui se demande où en est la « révolution quantique ? », spidermoon nous propose de lire l’ebook Comprendre l’informatique quantique édition d’Olivier Ezratty. Prévoyez un peu de temps, il fait 684 pages. Il est sous licence Creative Commons » dans la variante « Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Un deuxième livre pour ceux qui n’en auraient pas assez : Bienvenue dans la nouvelle révolution quantique de Julien Bobroff. Cet article vous a décidément bien inspiré puisque superfougere renvoie vers des travaux d’Alexandre et Michel Gondran sur la physique quantique avec « un petit aperçu de leur théorie de la double échelle […] pour ceux qui aiment les maths ».
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- Comprendre l’informatique quantique édition 2020 (ebook libre)
Le débarras des LIDD
Vous êtes développeurs ? Vous avez besoin parfois de vous isoler dans votre bulle, mais vos collègues ont du mal à le comprendre. Alors, glissez de manière discrète ce lien dans une conversation de groupe, cela devrait faire son petit effet.
Pour les 20 ans de Facebook, darkweizer remet en avant Facebook Container de Mozilla Firefox. Le principe est simple : « Facebook Container isole votre identité Facebook dans un conteneur distinct, pour compliquer le suivi de vos visites sur d'autres sites par Facebook, grâce aux cookies tiers ».
Et si on répondait à une question surprise : Les pics (l’oiseau) subissent-ils des commotions cérébrales ? Ils peuvent en effet « piquer un arbre jusqu’à 20 fois par seconde et ils font généralement jusqu’à 12 000 frappes par jour ». Parlons Science (site canadien) nous apporte des éléments de réponse.
660e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche
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Un quiz sur les femmes scientifiques et l’égalité dans la recherche
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le monde des ordinateurs étranges… mais vraiment étranges
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Un podcast sur le « mythe de l’entrepreneur »
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Une chronique « Aux apatrides du web merdique »
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L’écriture inclusive au Journal du CNRS
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Troublants trous blancs : un podcast et une vidéo
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Un ebook de 684 pages sur l’informatique quantique, bonne lecture
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Le débarras des LIDD
Commentaires (22)
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Abonnez-vousLe 11/02/2024 à 00h45
Le 11/02/2024 à 01h00
Le 11/02/2024 à 01h15
Le 11/02/2024 à 10h09
Le 11/02/2024 à 14h34
Le 13/02/2024 à 12h58
Le 11/02/2024 à 13h40
L'article d'ASI est par contre très intéressant, ça fait du bien de constater que pas mal de monde partage mon sentiment sur ce qu'est en train de devenir le web ...
Le 11/02/2024 à 14h33
De plus, je n'ai jamais apprécié la notion d'inclusion. Par définition, l'inclusion exclu ce qui n'est pas inclus. Etant donné l'idée qui se développe dans nos sociétés de distinguer le genre du sexe (au sens biologique), ça provoque mécaniquement l'exclusion des catégories qui ne se revendiquent ni du masculin, ni du féminin, ou des deux (comme les non-binaires).
J'ai cependant apprécié la conclusion d'un des commentaires de l'article : "pourquoi cherche-t-on d'abord à connaître le genre des gens à qui et dont on parle, quel intérêt, quelle est la motivation ?". A titre personnel, cela m'interroge aussi.
C'est la raison pour laquelle je préfère le plus possible l'écriture neutre, laissant libre court à l'interprétation de l'auditoire. C'est d'ailleurs ce que je fais, par exemple, dans mes écrits pour l'aspect ethnique des personnages : je ne le précise jamais, préférant laisser un interprétation non orientée sur ce genre de détails. Détails qui n'ont aucune incidence dans mes récits. Tout comme le genre n'a aucune incidence dans mon expression personnelle.
Modifié le 11/02/2024 à 15h32
Et, s'il est besoin de le dire, chacun·e s'exprime selon ses propres mots et ses propres formules (personne n'est obligé de formuler de telle ou de telle manière) pour se faire comprendre de son interlocutrice (ou de son interlocuteur). Ne vous gênez pas à utiliser le masculin pour vous adresser à des femmes ou inventez vos propres expressions pour les faire se sentir plus concernées (cet article est très intéressant sur ce sujet essentiel et central).
Le 12/02/2024 à 10h18
Heu… C’est un contre-sens total, là. Car c’est en réalité tout le contraire : l’inclusion (et même l’inclusivité), c’est justement pour inclure les catégories qui étaient précisément exclues jusque-là par la société, en particulier les minorités de genre (y compris les personnes transgenre et NB), d’orientations sexuelles (homo, bi-pan…), ethniques (je ne parlerai pas de « races », terme qui n’a aucune réalité biologique chez les humains), etc.
Au contraire, tu as des mouvements comme les TERF (féministes radicales excluant les femmes transgenres, la plus célèbre d’entre elles étant JK Rolling…) qui, eux, sont bel et bien des mouvements promouvant l’exclusion de certaines personnes. De fait, ce ne sont pas des mouvements inclusifs et ce serait un non-sens que de les désigner comme tels.
Le 12/02/2024 à 10h48
L'usage du point milieu par exemple, est inclusif pour les femmes, mais exclusif par omission pour les non-binaires ou les transgenres par exemple.
D'où ma préférence, comme SebGF, aux tournures neutres plutôt qu'inclusives.
Modifié le 12/02/2024 à 11h17
Vous avez lu l'article du Journal CNRS en question ?
Pour donner mon petit avis personnel qui ne vaut ce qu'il vaut, je comprends surtout que pour soutenir que le masculin est soit-disant neutre, il faut être surtout arcbouté sur une orthographe désuète qui a eu cours depuis la Renaissance jusqu'au XXe Siècle avec notamment la création d'institutions comme l'Académie française (qui aurait dû être dissoute après la fin des privilèges de l'aristocratie en France).
Le 12/02/2024 à 11h20
Le 12/02/2024 à 11h47
Le 12/02/2024 à 15h05
C’est du Raffarin/20, ce degré de tarabiscotage pour donner aux mots le sens exactement contraire du leur, là ! Tellement que ça ne mérite aucun commentaire, en fait…
« L'usage du point milieu par exemple, est inclusif pour les femmes, mais exclusif par omission pour les non-binaires ou les transgenres par exemple. »
La blague du lundi ? Alors que ce sont justement les personnes trans (on ne dit pas « les transgenres » : c’est un adjectif, pas un nom) et NB qui l’utilisent majoritairement, et en particulier pour elles-mêmes ?!
J’ai la vague impression que tu ne connais pas ton sujet, mais que tu veux malgré tout donner ton avis dessus. Pas de chance, car pour cette fois, t’as manqué la plaque.
Le 12/02/2024 à 15h14
Et ça veut donner des leçons.... transgenre, c'est à la fois un adjectif et un nom. Pas de bol.
On s'en fou de mon avis. Et du tiens aussi au passage. Je réagissais juste sur ce qui me semblait être la mauvaise compréhension du commentaire de SebGF (ce qui a d'ailleurs été confirmé par lui).
Maintenant, tu n'es pas obligé d'être agressif. Si tu n'es pas capable de répondre à un commentaire sans attaquer ton interlocuteur, il vaudrait mieux que tu suives le conseil que tu n'as pas suivi jusqu'à présent : "ça ne mérite aucun commentaire, en fait…"
Le 11/02/2024 à 17h06
Pour le container Facebook de Firefox, il existe une extension qui généralise le concept à autant de site qu'on le souhaite (ou plus simplement pour catégoriser en "perso", banque", "travail" etc. même si cela me semble intuitivement un peu étrange). Par principe, tous les sites que je fréquente hors navigation privé sont assignés à un container dédié. C'est peut-être superfétatoire mais j'en fait une question de principe
Le 11/02/2024 à 18h54
Le 11/02/2024 à 18h54
(Je ne l'ai pas encore écouté, donc pas d'avis)
Le 11/02/2024 à 18h57
Pourquoi "et des filles" ?
Le 12/02/2024 à 10h21
(Perso, je ne parle pas de « femme » avant que la personne concernée n’ait atteint sa majorité légale, donc au minimum à partir de ses 18 ans)
Le 12/02/2024 à 18h01
A mon sens les filles sont plus incorporées lors de la fête de la science (avec les enfants en règle général).