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Facebook privilégie les histoires « authentiques » et renforce son réseau publicitaire

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Facebook privilégie les histoires « authentiques » et renforce son réseau publicitaire

Le 01 février 2017 à 10h10

Pour ses membres, Facebook compte mettre en avant les contenus les plus authentiques, en prenant mieux en compte la percée d'un sujet. Aux publicitaires, le réseau social promet plus de transparence avec une multiplication des indicateurs et des partenariats, notamment sur la vidéo.

Pour Facebook, les modifications de classement sont un travail quotidien. Le réseau social vient d'annoncer l'ajout de nouveaux signaux pour identifier les contenus « authentiques ». Il s'agit de contenus paraissant honnêtes, au contraire de ceux au titre trompeur, sensationnaliste ou racoleur.

« Authenticité » et classement en « temps réel »

Ces nouveaux indicateurs sont mélangés à la formule actuelle, qui comprend l'engagement global avec la publication et les liens du membre avec celui qui l'a mis en ligne. Dans les faits, les pages sont catégorisées selon leurs tentatives éventuelles de manipuler le système ou l'envoi de spam. « Par exemple, si les publications d'une page sont souvent masquées par les internautes, c'est un signe de manque d'authenticité » détaille l'entreprise.

Facebook en profite pour donner plus d'importance à des signaux temps réel, comme le fait qu'un ami vient de commenter une publication. Il s'agit d'afficher plus visiblement un sujet ou un message sur lequel l'engagement est plus fort à un moment donné. Un point sur lequel Facebook est habituellement distancé par certains concurrents, au premier rang desquels figure Twitter.

Si le réseau social prend la peine de l'annoncer, il affirme que les pages verront une différence minime. « Les pages doivent continuer à fournir des histoires pertinentes pour leur public » se contente-t-il d'affirmer.

Facebook montre patte blanche sur la publicité

La société tient aussi à afficher une plus grande transparence en matière publicitaire, après le tollé déclenché en fin d'année dernière. La raison : elle a admis fournir des chiffres publicitaires biaisés, prenant en compte des interactions estimées peu pertinentes par le marché publicitaire (voir notre actualité).

Elle lance un « portail de modélisation du mix marketing (MMM) » d'où les partenaires doivent tirer des informations directes. L'objectif : contribuer à déterminer quel canal de communication (télévision, publicité papier ou numérique) est le plus utile au marketing d'une entreprise.

En parallèle, le réseau social met un accent fort sur la vérification des données par des tiers. Pêle-même, il affiche l'extension de son partenariat avec Nielsen à huit nouveaux pays, des liens plus forts avec comScore (pour intégrer de nouveaux indicateurs de performances) et l'extension des données de visibilité aux vidéos sur son propre service et sur Instagram. Hier, elles ont été ajoutées pour les vidéos de l'Audience Network, qui permet d'afficher des publicités en dehors des services du groupe, en partenariat avec comScore et Integral Ad Science.

Une expérimentation est aussi lancée aux Etats-Unis, pour évaluer la visibilité des publicités pour des cibles précises, sur la version web et sur mobile. Dans le courant de l'année, la vérification des données par des tiers doit aussi se renforcer avec l'ajout de DoubleVerify, ce qui portera le nombre total d'entreprises associées sur le sujet à 24. Il reste à voir si cela suffira à rassurer les annonceurs après la déconvenue récente, alors que Facebook domine largement le marché publicitaire numérique avec Google.

Commentaires (11)

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Croire qu’on peut demander à un entreprise privée de trier les informations pour soi “de manière neutre” est ridicule.

Si les gens sont prêts à croire les articles bidons, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux mêmes.



Après, on va demander aux libraires de faire le tri dans les journaux qu’ils vendent ?

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Un libraire/kiosque a-t-il obligation de vendre tous les titres de presses disponibles ou peut-il opérer une sélection ?

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A ma connaissance ils peuvent faire une sélection, et la manière de les placer sur le présentoir peut jouer. Mais c’est son choix.

Ce que je veux dire, c’est que dans ce cas Facebook fait ce tri sous la pression, et c’est là que c’est mauvais. Ils étaient déjà accusés pendant la campagne présidentielle de filtrer certaines infos anti-Clinton, et ça ne va pas améliorer leur réputation.

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tifounon a écrit :



Un libraire/kiosque a-t-il obligation de vendre tous les titres de presses disponibles ou peut-il opérer une sélection ?





Une librairie/kiosque est bien souvent contrainte par les gros éditeurs (sauf la grande distribution qui fait le poids dans la négociation).



Google et facebook font la pluie et le beau temps, vue l’audience de leurs médias ciblés (à part Google+).


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Dans les faits, les pages sont catégorisées selon leurs tentatives éventuelles de manipuler le système ou l’envoi de spam. « Par exemple, si les publications d’une page sont souvent masquées par les internautes, c’est un signe de manque d’authenticité » détaille l’entreprise.

buzzfeed ? <img data-src=" />

Manque plus qu’a cesser de reset l’ordre d’affichage et ils auront fait un grand pas en avant <img data-src=" /> (“a la une” vs “le + récent”)

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tifounon a écrit :



Un libraire/kiosque a-t-il obligation de vendre tous les titres de presses disponibles ou peut-il opérer une sélection ?





Il me semble qu’il n’a pas trop le choix, après il peut plus ou moins mettre en retrait et en avant certains titres. Cela dit c’est un commerçant, qui vit de plus en plus mal, il n’a guère intérêt à rater des ventes.







Dedrak a écrit :



Ce que je veux dire, c’est que dans ce cas Facebook fait ce tri sous la pression, et c’est là que c’est mauvais. Ils étaient déjà accusés pendant la campagne présidentielle de filtrer certaines infos anti-Clinton, et ça ne va pas améliorer leur réputation.





Ahem, FB a plutôt été accusé de trop mettre en avant (via ses algorithmes, pas volontairement) les trucs douteux relayés en masse, essentiellement pro-Trump (et le alt-facts ou faits “alternatifs”, doux euphémisme pour dire mensonges) et anti-Clinton.

Il s’agit encore une fois de limiter la visibilité des trucs repérés comme foireux.







Spidard a écrit :



buzzfeed ? <img data-src=" />





Buzzfeed a évolué ces derniers mois, ils se sont mis à faire aussi de l’info sérieuse et même de l’investigation. Une émission de France Inter s’en est par exemple fait l’écho récemment, ils ont reçu une responsable côté France.


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au contraire de ceux au titre trompeur, sensationnaliste ou racoleur.

Même les médias prétendument “sérieux” s’y mettent, alors on est pas sorti… <img data-src=" />

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Il ne faut pac confondre joyeux travesti, et trans pas rance.

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<img data-src=" /> (parce qu’un peu forcé quand même <img data-src=" /> )

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“Par exemple, si les publications d’une page sont souvent masquées par les internautes, c’est un signe de manque d’authenticité&nbsp;” Ou un moyen pour les petits speciales snowflake de “censurer” quelque chose. On est à deux pas d’un ministère de la vérité (Ministry of truth)

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Le réseau social vient d’annoncer l’ajout de nouveaux signaux pour identifier les contenus « authentiques ». Il s’agit de contenus paraissant honnêtes, au contraire de ceux au titre trompeur, sensationnaliste ou racoleur.



Peut-être que ça part d’un bon sentiment, mais venant d’une boite surnommée “Big Brother”, je ne peux pas m’empêcher de trouver ça douteux.

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