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GPS, Galileo : EGNOS V3 arrivera en 2019 pour améliorer la précision

Promis, il est meilleur que la V2

GPS, Galileo : EGNOS V3 arrivera en 2019 pour améliorer la précision

Le 06 mars 2017 à 13h00

Afin d'améliorer les informations retournées par les systèmes de positionnement par satellites, l'Europe avait déployé un service baptisé EGNOS. Il ne fonctionne plus que sur deux satellites, et l'un d'entre eux est en fin de vie. Un nouveau système sera donc envoyé dans l'espace fin 2018.

L'Agence européenne de navigation par satellites (GSA) et Eutelsat viennent d'annoncer la signature d'un contrat d'un montant de 102 millions d'euros : le satellite 5 West B (qui viendra remplacer 5 West A en 2018) du second hébergera la charge utile EGNOS GEO-3 du premier. Celle-ci comprendra « deux répéteurs en bande L qui agissent par augmentation ou recouvrement des messages » pour des systèmes de positionnement par satellites (GNSS) comme Galileo et le GPS américain.

GEO-3 prépare la mise à la retraite d'Inmarsat-3F2 et l'arrivée d'EGNOS v3

EGNOS (Service Européen de Navigation par Recouvrement Géostationnaire) est opérationnel depuis près d'une dizaine d'années et « améliore la précision et la fiabilité du positionnement GPS dans toute l’Europe » explique le CNES. Bien évidemment, il est aussi compatible avec Galileo. Pour rappel, ce dernier est actuellement dans la tourmente à cause de ses horloges atomiques qui ne fonctionnent pas toutes comme prévu.

Pour fonctionner, il s'appuie sur des stations au sol qui captent les signaux GPS, puis les transmettent à des centres de contrôle qui en « affinent la précision ». Les données sont ensuite envoyées aux récepteurs des utilisateurs via une constellation de satellites :

EGNOS

Ces derniers sont de moins en moins nombreux et il n'en reste plus que deux opérationnels selon le GSA : Inmarsat-3F2 et SES-5. Si le second est récent (il a été lancé en juillet 2012), ce n'est pas le cas du premier qui « approche rapidement de sa fin de vie ». Il faut donc anticiper et prévoir un remplaçant, et c'est là que GEO-3 entre en piste.

Lancement en 2018, mise en service en 2019

Le lancement est prévu pour fin 2018 selon Eutelsat, avec une mise en service pour 2019 et une période d'exploitation de 15 ans. GEO-3 est la première étape du déploiement de la prochaine génération du système EGNOS, simplement baptisée V3. Eutelsat explique qu'elle « a pour vocation d'accroître la précision à la fois de Galileo et du GPS, et sera certifiée à horizon 2022 ».

Le 06 mars 2017 à 13h00

Commentaires (33)

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En gros si j’ai bien compris il ne s’agit que d’un signal de correction du signal GPS ou Galileo ? Quel avantage à rapport à une correction envoyer via un serveur web en 3G/4G?



Ou alors je suis complètement à côté.

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Je suis sur mobile, donc désolé, mais erreur sur le titre.

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knos a écrit :



En gros si j’ai bien compris il ne s’agit que d’un signal de correction du signal GPS ou Galileo ? Quel avantage à rapport à une correction envoyer via un serveur web en 3G/4G?



Ou alors je suis complètement à côté.





plus simple et transparent pour l’utilisateur


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knos a écrit :



Quel avantage à rapport à une correction envoyer via un serveur web en 3G/4G?





Tout les GPS/Galileo n’ont pas accès au web.


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Selon la vidéo, il y a une ville dans le centre de la France où les voitures roulent à gauche !

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Galileo est pas justement sensé avoir une bien meilleure position que le GPS? ce système était utile pour un GPS avec une précision à 10m mais est-ce bien utile pour Galiléo?

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GPS est très précis, mais la précision civile n’est pas la même que la précision militaire. 



Le truc de galileo c’est qu’il a été conçu dès l’origine pour ne pas être militaire (d’où les US qui lui ont mis des bâtons dans les roues, mais ce n’est pas le sujet), et donc l’armée US n’a pas moyen de brouiller du jour au lendemain tous tes capteurs. <img data-src=" />

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Je ne pense pas que les USA ont mis des bâtons dans les roues parce que ce n’est pas un système militaire, mais plutôt parce que ça permet à l’Europe d’être indépendant des USA, et ça, ça leur pose problème.



L’armée US ne brouillera pas les capteurs/récepteur GPS, en aucune façon, ce sont les signaux émis qui peuvent être coupés.

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Il suffit que la dame qui a ses jumelles, assise dans le satellite, arrête de dicter les directions a certains appareils, et hop, les voila brouillés!

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Ou il suffit de changer la trajectoire des satellites de 1degre sans le dire, voir meme plus simple, tu intervertis leurs identifiants 2 a 2.

Les US qui auront le nouveau mapping sauront utiliser ces cris de satellites pour se guider, les autres seront un poil desorientes.

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Nan mais faut sortir de Paris.



Dans le centre il y a des bleds tellement paumés que tu choisis librement ton côté, ca n’emmerde personne. De toutes façons c’est fréquenté que par des vieilles poches qui roulent en vrac dans des bagnoles sans permis.

Le mystère, c’est à quoi peut bien servir un GPS dans des bleds ou la carte se résume à 2 routes et la place du village.



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Borny a écrit :



Je ne pense pas que les USA ont mis des bâtons dans les roues parce que ce n’est pas un système militaire, mais plutôt parce que ça permet à l’Europe d’être indépendant des USA, et ça, ça leur pose problème.



L’armée US ne brouillera pas les capteurs/récepteur GPS, en aucune façon, ce sont les signaux émis qui peuvent être coupés.









barlav a écrit :



Ou il suffit de changer la trajectoire des satellites de 1degre sans le dire, voir meme plus simple, tu intervertis leurs identifiants 2 a 2.

Les US qui auront le nouveau mapping sauront utiliser ces cris de satellites pour se guider, les autres seront un poil desorientes.





C’est encore plus simple que cela. Ils leurs suffit de changer l’heure de leurs GPS. Le GPS fonctionnent sur une parfaite syncronisation des horloges si tu ne possède pas la correction tu aura n’importe quelle position mais pas la bonne. Par contre cela fonctionnera toujours pour eux.


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Merci pour cet article, j’avais entendu parler d’EGNOS, mais je n’en savais pas grand chose. Là, j’ai mis à jour mes connaissances sur le sujet.



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knos a écrit :



En gros si j’ai bien compris il ne s’agit que d’un signal de correction du signal GPS ou Galileo ? Quel avantage à rapport à une correction envoyer via un serveur web en 3G/4G?





Ce système est le même principe que ce qui existe déjà pour le GPS (américain) et qui s’appelle WAAS, le but étant de mesurer la perturbation causée par la traversée de l’ionosphère (avec des stations au sol dont la position est connue parfaitement), et d’indiquer ensuite la correction à appliquer.

http://www.trakgps.com/fr/index.php/information/articles-localisation-gps/82-gps…







pelotio a écrit :



Galileo est pas justement sensé avoir une bien meilleure position que le GPS? ce système était utile pour un GPS avec une précision à 10m mais est-ce bien utile pour Galiléo?





La précision de Galiléo est meilleure aussi grâce à l’utilisation de 2 fréquences, chacune étant affectée différemment par la traversée de l’ionosphère ; cela étant, un système comme EGNOS permet toujours d’améliorer encore la précision.

A noter que pour le GPS américain, une 2e fréquence existe (dite L2), mais n’a pas été déployée tout de suite, ou bien n’est pas exploitée par la plupart des récepteurs.


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tpeg5stan a écrit :



GPS est très précis, mais la précision civile n’est pas la même que la précision militaire.





Ça fait belle lurette que c’est fini ça, depuis 2000 ou 2001.







tpeg5stan a écrit :



Le truc de galileo c’est qu’il a été conçu dès l’origine pour ne pas être militaire





Comment ça, pour “ne pas” être militaire ? C’est civil, mais ça n’empêche en rien les militaires de s’en servir, et ils vont le faire vu la précision.







barlav a écrit :



Ou il suffit de changer la trajectoire des satellites de 1degre sans le dire, voir meme plus simple, tu intervertis leurs identifiants 2 a 2.

Les US qui auront le nouveau mapping sauront utiliser ces cris de satellites pour se guider, les autres seront un poil desorientes.





Faut arrêter de fumer (+ un point “voir même” -&gt; “VOIRE” , aucun rapport avec le verbe “voir”).

Les satellites ne sont pas faits pour être repositionnés, je ne crois pas qu’ils ont des moteurs pour ça. Leur position exacte doit être connue des récepteurs (les éphémérides) de toutes façons.

Si les militaires US voulaient dégrader le GPS, ils pourraient par exemple rechiffrer une partie comme avant la libéralisation, ça ramènerait la précision à environ 100 m.

Par ailleurs, il est facile de brouiller le signal GPS dans une certaine zone étant donné la faiblesse du signal, apparemment certains l’ont fait en Afghanistan, ce qui a perturbé des drones.


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OlivierJ a écrit :



Comment ça, pour “ne pas” être militaire ? C’est civil, mais ça n’empêche en rien les militaires de s’en servir, et ils vont le faire vu la précision.



Dans le sens où c’est une techno civile qui peut servir aux militaires, contrairement au GPS qui est une techno militaire dont on peut couper ou brider l’accès aux civils <img data-src=" />


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merci patch, je me suis plutôt mal exprimé&nbsp;<img data-src=" />



&nbsp;Et effectivement, c’est Clinton qui a passé la précision de 100m à en dessous de 15. &nbsp;Par contre je crois bien que les systèmes scientifiques (pas juste le boîtier de voiture) ont droit à une précision encore supérieure.

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tpeg5stan a écrit :



Et effectivement, c’est Clinton qui a passé la précision de 100m à en dessous de 15.  Par contre je crois bien que les systèmes scientifiques (pas juste le boîtier de voiture) ont droit à une précision encore supérieure.





Les scientifiques utilisent le GPS différentiel, ou des récepteurs plus sophistiqués qui permettent de descendre largement en-dessous du mètre, même en-dessous du cm si je lis bien :http://www.oc.nps.edu/oc2902w/gps/gpsacc.html .


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Oliverpool a écrit :



Selon la vidéo, il y a une ville dans le centre de la France où les voitures roulent à gauche !





Ça se passe en Angleterre, vu les commentaires en anglais et la cabine téléphonique rouge sur le 1er plan!!


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<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Oh EGNOS, les stations RIMS avec leur grosse LED bleue qui brûlait les yeux en moins de 1s. Le compilo Ada de chez DDC et son troupeau de bugs (j’ai dit du bien des compilos Aonix, après, c’est dire). Toute ma jeunesse !



Bon à l’époque, les stations sol ne recevaient que 3 constellations : GPS, EGNOS (une toute petite constellation <img data-src=" />) et GLONASS. Fallait un sacré coup de bol pour avoir deux GLONASS visibles en même temps en 2001. L’objectif de tout ça, c’était de renvoyer un signal qui permette d’obtenir une précision métrique pour pouvoir faire de l’atterrissage sans visibilité. En plus, le système GPS avait un soucis à l’époque : il garantissait prévenir en moins de 24H quand il envoyait des clowneries (je mets un l pour rester poli) suite à une panne. Inutilisable pour atterrir. EGNOS faisait descendre ce délai à 1s.



On ne passe pas par un serveur web, parce que la durée de la communication compromettrait la précision, parce qu’il faudrait avoir la possibilité d’émettre (ça coûterait vachement plus cher niveau récepteur), parce qu’on a pas le temps d’attendre que le serveur réponde quand on veut atterrir, et pour des questions de sécurité évidentes (piratage, durée de la communication, les militaires se feraient repérer en train d’émettre, …).



Pour revenir au GPS, la Selective Availability a été abandonnée le 1er mai 2000, et ils ne peuvent plus revenir là-dessus, car certains satellites récents ne la prenne pas en charge. Il existe maintenant 4 fréquences pour les civils, mais l’encodage réserve certaines fréquences à des civils autorisés et aux militaires - c’est quand même eux qui ont créé le GPS, et pour la précision qu’ils atteignent, c’est sûrement méchamment classifié…

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jb07 a écrit :



On ne passe pas par un serveur web, parce que la durée de la communication compromettrait la précision, parce qu’il faudrait avoir la possibilité d’émettre (ça coûterait vachement plus cher niveau récepteur), parce qu’on a pas le temps d’attendre que le serveur réponde quand on veut atterrir, et pour des questions de sécurité évidentes (piratage, durée de la communication, les militaires se feraient repérer en train d’émettre, …).





Merci, et puis surtout ça n’est absolument pas nécessaire ni pratique, puisqu’on a déjà la réception du signal des satellites.







jb07 a écrit :



Il existe maintenant 4 fréquences pour les civils, mais l’encodage le codage réserve certaines fréquences à des civils autorisés et aux militaires - c’est quand même eux qui ont créé le GPS, et pour la précision qu’ils atteignent, c’est sûrement méchamment classifié…





Il y a d’autres fréquences que L1 et L2 ? Pour le GPS (américain) ?

Sinon, pour la précision qu’ils atteignent, je pense que ça n’a pas de faisabilité ni d’intérêt de la classifier, et tu as l’information dans le lien que j’ai indiqué au commentaire #18 <img data-src=" /> .


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OlivierJ a écrit :



Il y a d’autres fréquences que L1 et L2 ? Pour le GPS (américain) ?







“de mon temps”, il n’y avait que L1 et L2, mais d’après Wikipedia, trois autres sont venus s’ajouter, dont un (L3) pour la détection d’explosions nucléaires (j’ai bien lu là ???).



https://en.wikipedia.org/wiki/Global_Positioning_System



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knos a écrit :



En gros si j’ai bien compris il ne s’agit que d’un signal de correction du signal GPS ou Galileo ? Quel avantage à rapport à une correction envoyer via un serveur web en 3G/4G?



Ou alors je suis complètement à côté.







Aujourd’hui Egnos est quasi exclusivement utilisé dans l’aéronautique pour les atterrissages. Sans Egnos pas d’atterrissage par GPS possible (Egnos apporte l’intégrité, çad l’assurance que la position calculée par GPS est correcte).

Du coup ça explique qu’on ne passe pas par la 4G (fiabilité et couverture trop limitée pour un système mettant en jeu des vies humaines)


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jb07 a écrit :



“de mon temps”, il n’y avait que L1 et L2, mais d’après Wikipedia, trois autres sont venus s’ajouter, dont un (L3) pour la détection d’explosions nucléaires (j’ai bien lu là ???).





Intéressant.



Pour L3 : “to detect, locate, and report nuclear detonations (NUDETs) in the Earth’s atmosphere and near space” : Si je comprends bien (enfin, voici ce que j’imagine), L3 serait émis depuis les satellites qui le font (seulement des pas trop vieux je suppose) et la réception par plusieurs stations au sol serait modifiée en cas d’explosion aérienne (ou en orbite sous celle des satellites GPS). Ça m’étonne car dans tous les cas une telle explosion nucléaire est détectable par le “flash” radio, l’impulsion électro-magnétique intense qui l’accompagne. Peut-être que ça aide à la localisation précise immédiate.



Pour L4, c’est de l’hypothétique : “The L4 band at 1.379913 GHz is being studied for additional ionospheric correction.[citation needed]”

Et pour L5 je ne suis pas sûr de savoir si c’est encore expérimental ou utilisable.


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OlivierJ a écrit :



Faut arrêter de fumer (+ un point “voir même” -&gt; “VOIRE” , aucun rapport avec le verbe “voir”).

Les satellites ne sont pas faits pour être repositionnés, je ne crois pas qu’ils ont des moteurs pour ça. Leur position exacte doit être connue des récepteurs (les éphémérides) de toutes façons.







Tout satellite doit pouvoir corriger sa trajectoire pour compenser la dérive.

ici on peut lire :

Le secteur “commande et contrôle”:

La station maîtresse est située à Colorado Springs et c’est elle qui fournit le temps de référence, contrôle et programme le repositionnement éventuel des satellites.



Mais bien vu pour le voire

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OlivierJ a écrit :



Et pour L5 je ne suis pas sûr de savoir si c’est encore expérimental ou utilisable.





Le signal L5 est transmis par une bonne demi douzaine de sattelites GPS. Utilisable mais pas opérationnel. C’est un signal public (non crypté), qui sera utilisable par les avions (fréquence aéronautique).

La fréquence L2 transmet également depuis quelques années un nouveau signal civil (L2C, une 15aines de sat) en plus du signal militaire historique.


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barlav a écrit :



Tout satellite doit pouvoir corriger sa trajectoire pour compenser la dérive.

ici on peut lire :

Le secteur “commande et contrôle”:

La station maîtresse est située à Colorado Springs et c’est elle qui fournit le temps de référence, contrôle et programme le repositionnement éventuel des satellites.





Pas forcément besoin de compenser la dérive, tant que sur 7 ans (durée de vie prévue) elle n’est pas chamboulée, car les satellites envoient leur position et leurs orbites (exactes). On n’est pas dans le cas d’un satellite géostationnaire qui ne doit pas s’écarter trop de l’axe des paraboles pointées dessus.

En plus, après avoir cherché 5 minutes, je n’ai rien trouvé de probant à part le côté “éventuel” du repositionnement. Aucune idée si en pratique c’est effectué ou pas.


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La durée de vie comprend le carburant embarqué pour pouvoir faire ces micros-corrections en permanence.

Tu penses sérieusement qu’on peut maitriser une trajectoire très précise sur 7ans sans corrections?

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https://cnes.fr/fr/web/CNES-fr/480-la-correction-dune-trajectoire.php

Et non le satelllite ne renvoie pas sa position du jour puis les 25millions de récepteurs GPS se mettent au gout du jour; sa trajectoire est planifiée et il doit s’y tenir très précisément, un peu comme un géostationnaire justement.



C’est pour ça que je proposais de changer le plan de vol et la ROM de ceux qu’on veut voir marcher.

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barlav a écrit :



La durée de vie comprend le carburant embarqué pour pouvoir faire ces micros-corrections en permanence.

Tu penses sérieusement qu’on peut maitriser une trajectoire très précise sur 7ans sans corrections?

<img data-src=" />





Comme déjà écrit, pour les géostationnaires je sais qu’il faut prévoir une correction. En revanche je n’ai aucune idée de la fréquence et intensité. Ça doit se trouver en ligne quelque part peut-être.

Le lien que tu indiques ne donne pas d’information plus précise que l’aspect général.







barlav a écrit :



Et non le satelllite ne renvoie pas sa position du jour puis les 25millions de récepteurs GPS se mettent au gout du jour; sa trajectoire est planifiée et il doit s’y tenir très précisément, un peu comme un géostationnaire justement.





Ben en fait si, le satellite envoie sa trajectoire (les caractéristiques), c’est d’ailleurs pour ça qu’un récepteur GPS non initialisé (cold fix) mettait jusqu’à plusieurs minutes pour afficher la position précise. Depuis, on peut recevoir ces éphémérides par le Web (mobile) par exemple, sur nos téléphones.

La trajectoire du satellite n’est pas bouleversée d’une heure à l’autre. Tiens je cite Wikipedia :



Les données transmises à 50 bit/s incluent des informations sur la totalité de la constellation GPS : éphémérides permettant de calculer la position des satellites, correction d’horloge, données pour la correction ionosphérique, ainsi que les messages spéciaux du système. Les données des satellites sont transmises dans une trame toutes les 30 secondes. Le temps requis pour transmettre l’almanach complet du système est de 12,5 minutes.



L’éphéméride contient les paramètres orbitaux détaillés pour tous les satellites. Les données d’éphéméride changent d’heure en heure, mais sont valables pendant quatre heures environ. La partie contrôle de la trame GPS met à jour l’almanach du système chaque semaine et met à jour à chaque heure l’éphéméride à travers trois stations de contrôle terrestres. En fonctionnement normal continu, un récepteur GPS met à jour ces éphémérides stockés dans sa mémoire de façon continue et souvent toutes les 30 minutes.







barlav a écrit :



C’est pour ça que je proposais de changer le plan de vol et la ROM de ceux qu’on veut voir marcher.





Pas compris ce que tu veux dire.

Même si on faisait notablement changer l’orbite des satellites (mais normalement c’est l’inverse, on essaie de garder une orbite idéale), de toutes façons les récepteurs ont besoin de l’info de position, ça ne marche pas ton histoire.


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Ok, merci pour la MAJ des ephémérides, je pensais pas que c’était si court la fenetre de mémorisation

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OlivierJ a écrit :



Intéressant.



Pour L3 : “to detect, locate, and report nuclear detonations (NUDETs) in the Earth’s atmosphere and near space” : Si je comprends bien (enfin, voici ce que j’imagine), L3 serait émis depuis les satellites qui le font (seulement des pas trop vieux je suppose) et la réception par plusieurs stations au sol serait modifiée en cas d’explosion aérienne (ou en orbite sous celle des satellites GPS). Ça m’étonne car dans tous les cas une telle explosion nucléaire est détectable par le “flash” radio, l’impulsion électro-magnétique intense qui l’accompagne. Peut-être que ça aide à la localisation précise immédiate.



Pour L4, c’est de l’hypothétique : “The L4 band at 1.379913 GHz is being studied for additional ionospheric correction.[citation needed]”

Et pour L5 je ne suis pas sûr de savoir si c’est encore expérimental ou utilisable.







Pour L3, je pense que ça peut aussi détecter des météorites (explosions dans l’atmosphère d’intensité non négligeable) si quelqu’un peut compléter mon propos.


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Commentaire_supprime a écrit :



Pour L3, je pense que ça peut aussi détecter des météorites (explosions dans l’atmosphère d’intensité non négligeable) si quelqu’un peut compléter mon propos.





Je ne crois pas qu’une météorite explose, elle brûle fortement sur son trajet jusqu’à être réduite en poussière.

Quand elle atteint le sol avec une taille non négligeable, il peut y avoir explosion (vu la vitesse) mais c’est dû à l’impact, comme celui d’un boulet/obus de canon ; il y a une libération d’énergie importante, quoique mineure par rapport à une bombe atomique, et au sol.

Pour atteindre un telle énergie, il faut remonter au cas en 1908 en Sibérie, et encore je ne sais pas quelle est l’estimation de l’énergie.


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OlivierJ a écrit :



Je ne crois pas qu’une météorite explose, elle brûle fortement sur son trajet jusqu’à être réduite en poussière.

Quand elle atteint le sol avec une taille non négligeable, il peut y avoir explosion (vu la vitesse) mais c’est dû à l’impact, comme celui d’un boulet/obus de canon ; il y a une libération d’énergie importante, quoique mineure par rapport à une bombe atomique, et au sol.

Pour atteindre un telle énergie, il faut remonter au cas en 1908 en Sibérie, et encore je ne sais pas quelle est l’estimation de l’énergie.







10 à 15 mégatonnes pour la météorite de la Toungouska, qui était probablement un noyau cométaire.



Et( pour les météorites, les cas d’explosion dans l’atmosphère sont nombreux et bien documentés.


GPS, Galileo : EGNOS V3 arrivera en 2019 pour améliorer la précision

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