À la recherche de la vie : des « ingrédients nécessaires » sur Europe et Encelade ?
La NASA pense que oui
Le 14 avril 2017 à 08h27
7 min
Sciences et espace
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Jupiter et Saturne sont les deux plus grosses planètes de notre système solaire et elles disposent toutes les deux de lunes. Sur deux d'entre elles, la NASA a fait des découvertes qui laissent penser qu'il existerait des environnements « habitables ». Mais si tous les ingrédients semblent réunis, ce n'est pas pour autant que la vie existe.
Comme nous l'avions annoncé dans #LeBrief de jeudi, la NASA tenait hier soir une conférence de presse dont l'objet était « les océans au-delà de la Terre ». Deux annonces ont ainsi été faites concernant Encelade, lune de Saturne, et Europe, qui tourne autour de Jupiter.
De la vie détectée sur Encelade ? Non, mais les ingrédients nécessaires sont là
Dans le premier cas, c'est évidemment la sonde Cassini qui est à l'honneur. Pour rappel, celle-ci orbite autour de la sixième planète du système solaire depuis maintenant près de 13 ans et se prépare à faire son « grand final », qui la conduira à une destruction certaine dans l'atmosphère de Saturne.
Dans son communiqué, des chercheurs de la NASA annoncent « qu'une forme d'énergie chimique, dont la vie peut se nourrir, semble exister » sur Encelade. Il s'agit en l'occurrence d'hydrogène sous forme gazeuse, qui serait présent au fond de l'océan souterrain.
Cette lune de Saturne disposerait donc de « certains des ingrédients nécessaires à un environnement habitable » selon Thomas Zurbuchen de la NASA. « Ce n'est pas une preuve de l'existence de la vie, mais cela montre le potentiel de l'existence de la vie dans cet océan intérieur » ajoute pour sa part l'agence américaine.
La vie, telle que nous la connaissons évidemment, nécessite trois ingrédients de base : de l'eau liquide, une source d'énergie pour le métabolisme et enfin des ingrédients chimiques tels que le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le phosphore et le soufre. Ces deux derniers n'ont pas encore été détectés sur Encelade, mais les scientifiques soupçonnent fortement leur présence.
Reste ensuite la question d'une vie sous une forme que nous ne connaissons ou ne soupçonnons même pas... mais c'est un autre sujet.
Une détection qui remonte à fin 2015
Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont exploité des données de la sonde Cassini enregistrées le 28 octobre 2015. C'est à ce moment que la sonde est passée au plus près – et pour la dernière fois – d'Encelade. Avec son « nez », la sonde a détecté l'hydrogène dans le panache de gaz qui s'échappe.
Lors de précédents passages à proximité de la lune de Saturne, la sonde avait déjà mesuré ces émanations (sans trouver d'hydrogène), ce qui permet à l'agence américaine d'établir une composition précise : « près de 98 % du gaz dans le panache est de l'eau, environ 1 % est de l'hydrogène et le reste est un mélange d'autres molécules, notamment du dioxyde de carbone, du méthane et de l'ammoniac ».
Dans tous les cas, la NASA explique que Cassini n'était pas équipé pour aller plus loin que ces analyses, notamment pour détecter une forme de vie... tout simplement parce que les scientifiques ne savaient même pas qu'Encelade avait de tels panaches avant de s'approcher de cet objet céleste.
« Bien que nous ne puissions pas détecter la vie, nous avons constaté qu'il y avait une source de nourriture là-bas. Ce serait un peu comme un magasin de bonbons pour les microbes » explique l'auteur principal de cette publication, Hunter Waite.
Autour de Jupiter, Europe ne manquerait pas de panache
Changeons de planète et de lune pour nous rendre sur Europe, en orbite autour de Jupiter. Cette fois-ci, l'agence américaine explique qu'un « probable panache de matière » provenant de la surface de la lune a été observé par Hubble en 2016. Une « preuve » supplémentaire puisque le télescope était déjà arrivé à cette conclusion en 2014.
Les nouvelles mesures font état d'une projection atteignant une centaine de kilomètres d'altitude, contre une cinquantaine de kilomètres en 2014. Dans les deux cas, ils se seraient produits dans une région « exceptionnellement chaude » où il y aurait des fissures dans la croûte glacière. Tout cela reste évidemment à confirmer, la NASA ayant pris les pincettes de rigueur pour cette annonce.
Les deux lunes se rejoignent finalement – façon de parler – sur les spéculations des scientifiques. Comme dans le cas d'Encelade, cette découverte sur Europe « pourrait témoigner d'une éruption d'eau à l'intérieur de la lune ». Dans tous les cas, ces découvertes « aideront à l'exploration future et à la recherche plus large de la vie au-delà de la Terre » précise aussi la NASA.
Et maintenant ?
La NASA ne compte évidemment pas en rester là et continuera d'utiliser Hubble pour scruter la lune de Jupiter. La mission Europa Clipper est également attendue avec impatience. Elle doit pour rappel analyser en détail Europe, et son lancement devrait avoir lieu en 2020. Ce sera alors l'occasion de confirmer les hypothèses de Hubble et d'effectuer des mesures dans les panaches de cette lune.
Lors d'une session de questions/réponses, un des participants demande à la NASA si, selon eux, il y a plus de chance de trouver de la vie sur Encelade ou Europe. La réponse est simple : « aucune idée »... D'un côté la présence de « nourriture » sur Encelade pourrait favoriser l'apparition de la vie, de l'autre le fait qu'elle soit en grande quantité pourrait signifier qu'il n'y a pas de vie, sinon elle aurait dévalisé le placard à friandise.
De la vie extraterrestre : pur scénario science-fiction ? Pas forcément...
La quête d'une forme de vie extraterrestre n'est pas nouvelle, loin de là. Elle alimente d'ailleurs de nombreux mythes et films de science-fiction, mais repose sur un fondement simple. En 2014, Michel Viso, spécialiste d'exobiologie au CNES, expliquait ainsi qu'il « doit y avoir des milliards de planètes dans notre galaxie. On se dit donc que si les conditions ont pu s'enchaîner pour que la vie apparaisse sur Terre, il n'y a pas de raison que cela ne se produise pas ailleurs ».
Question de logique et de statistiques en somme. Mais attention, car vie ne veut pas dire organisme évolué : « Il y a peu de chance que l'évolution qui s'est produite sur Terre se reproduise de la même façon ailleurs ». Le plus probable étant de trouver des bactéries, voire micro-organismes comme une sorte d’algue ou au mieux une mousse. Il ajoute néanmoins : « nous n'en avons aucune preuve scientifique » et, plus délicat, « il va être difficile d'aller les chercher ! ».
Il évoquait également le cas des océans d'Encelade et d'Europe : « ils mesurent de 100 à 500 kilomètres de profondeur et sont emprisonnés sous une épaisseur de 18 à 100 kilomètres de glace ». À titre de comparaison, il expliquait que, sur Terre, « le Pôle Sud fait 3 kilomètres d'épaisseur et la fosse des Mariannes, la plus importante, descend à 11 kilomètres de profondeur ». Bref, ce n'est pas gagné, mais les panaches pourraient bien donner de plus amples informations maintenant que l'on sait qu'ils existent, au moins sur Encelade.
Une infographie sur les océans dans le système solaire
Sachez enfin que la NASA propose un site dédié aux différents océans de notre système solaire. De son côté, le Jet Propulsion Laboratory rappelle à juste titre que plusieurs objets célestes peuvent abriter des océans liquides. Pour chaque candidat, un rapide état des lieux est proposé, ainsi qu'une comparaison de la taille par rapport à la Terre et sa distance au Soleil, le tout dans une longue infographie.
Discover all the potential #OceanWorlds in our solar system beyond Earth + get a free poster! https://t.co/sUAoLo9pc7 pic.twitter.com/2EvhJ4tL9Z
— NASAJPL Edu (@NASAJPL_Edu) 13 avril 2017
Le 14 avril 2017 à 08h27
À la recherche de la vie : des « ingrédients nécessaires » sur Europe et Encelade ?
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De la vie détectée sur Encelade ? Non, mais les ingrédients nécessaires sont là
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Une détection qui remonte à fin 2015
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Autour de Jupiter, Europe ne manquerait pas de panache
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Et maintenant ?
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De la vie extraterrestre : pur scénario science-fiction ? Pas forcément...
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Une infographie sur les océans dans le système solaire
Commentaires (47)
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Abonnez-vousLe 14/04/2017 à 08h43
#1
Vu l’immensité de l’univers il me semble assez probable que des formes de vie intelligentes existent quelque part, sinon comme dit dans le film “Contact” ça serait un sacré gâchis d’espace… " />
Mais si un jour on doit entrer en contact avec une de ces formes de vie que se passera t-il ?
Sans préjuger de l’état d’esprit de ces extraterrestres mais en se basant sur celui de notre espèce on peut s’interroger…
On a majoritairement un immense mépris pour les autres espèces de notre planète et on a visiblement beaucoup de mal à se supporter au sein de notre propre espèce puisque pour beaucoup une simple couleur de peau suffit à considérer certains comme “inférieurs”.
Quelle sera la réaction si on rencontre des êtres physiquement très différents de nous ?
A moins peut-être que trop de différences tue la différence ?…
Cela reste un sujet passionnant en tous cas…
Le 14/04/2017 à 08h44
#2
Je me pose une question, vue que les Lunes sont beaucoup plus petites que la Terre leur gravité est moins grande donc le poids de l’eau aussi et donc descendre à 100 km de profondeur doit être faisable non ?
Le 14/04/2017 à 08h48
#3
Le 14/04/2017 à 08h51
#4
C’est génial le coup de l’océan gigantesque sous la croute de glace " />
Le 14/04/2017 à 08h52
#5
Je mise 100 rubis sur la présence de Zora sur Encelade!
Au final grand chose de nouveau à se mettre sous la dent :(
Mais bon … certains pensent encore que la terre est plate donc bon :)
Le 14/04/2017 à 08h54
#6
Je viens de faire un calcul rapide.
Sur Terre la gravité est de 9.8 m/s² contre 1.3 m/s² sur Europe donc un facteur de 7.5.
Sur Terre le record de profondeur pour un sous marin habitable est de 10 900 m donc si on garde le même ratio on arrive à une profondeur max sur Europe de plus de 81 000 m.
Reste le forage effectivement.
Le 14/04/2017 à 08h54
#7
est-ce que la glace bloque les rayons cosmique ? On pourrait faire des villes sous marine pour exploiter cette lune (si y a des trucs à exploiter) " />
Le 14/04/2017 à 08h56
#8
doit faire bien nuit là dedans, ça sera sans moi " />
Le 14/04/2017 à 09h03
#9
Y a plein d’hydrogène, on doit pouvoir générer assez d’électricité pour quelques torches t’inquiètes pas !
Alors on t’embarques pour combien de mois ? :p C’est payé au smic saturnien…
Le 14/04/2017 à 09h04
#10
On à qu’à ensemencer les lunes avec quelques tonnes d’adn humain." />
Le 14/04/2017 à 09h12
#11
Bcp parle de vie ou possibilité de vie mais les vrais intéressés ne pensent qu’aux revenus / ressources qu’ils peuvent en tirer ,je pense.
Le 14/04/2017 à 09h16
#12
En fait le “forage” ne sera pas bien compliqué. Le sous marin que l’on enverra sur Encelade sera forcement nucléaire car impossible sous la glace de capter le soleil pour alimenter le véhicule. dès lors cela simplifie énormément les choses.
Réaction nucléaire = production de chaleur.
Et voila ton forage : faire fondre la glace autour du sous-marin. Celui-ci va alors s’enfoncer lentement jusqu’à atteindre l’océan. Bien que cette méthode soit plus lente qu’un forage elle est aussi plus simple à mettre en œuvre et à l’avantage de reformer un bouchon de glace après le passage du sous-marin protégeant de nouveau l’océan.
Facile non ?
Le 14/04/2017 à 09h19
#13
Et comment on récupère les données du sous marin ?
N’oublier pas que le poids est un facteur limitant, envoyer une tonne (ce qui est déjà énorme) jusque Europe ou Encelade, c’est pas une mince affaire ;)
Le 14/04/2017 à 09h29
#14
Rien de plus simple le sous-marin déroule un fin câble métallique durant sa descente qui servira d’antenne pour franchir le bouchon de glace. Je doute que 5 km de câble avec une section de 0.1 mm pèse très lourd (bien que chaque gramme compte dans l’espace)…
Le 14/04/2017 à 09h39
#15
Le 14/04/2017 à 09h47
#16
Le 14/04/2017 à 09h58
#17
Le 14/04/2017 à 10h07
#18
Concernant la possible rencontre avec des ET j’adore le paradoxe de Fermi qui illustre à merveille le “problème”
A propos de notre supposé mépris pour les autres espèces de notre planète, c’est aussi un paradoxe. Estimer que nous sommes méprisants, c’est déjà en soi une forme de mépris: ça suppose qu’on se place automatiquement “au dessus” des autres espèces puisqu’on ne s’intéresse qu’à nos propres états d’âme d’êtres humains en occultant complètement le fait que les autres espèces peuvent en avoir aussi. En d’autres termes, en dénonçant le fait de ne pas traiter les autres espèces en égales… c’est exactement ce que l’on fait.
Toutes ces questions passionnantes relèvent beaucoup de la philosophie " />
Le 14/04/2017 à 10h16
#19
Tu vient de décrire une partie des élus." />
Le 14/04/2017 à 10h27
#20
On peut le voir comme ça mais si tu préfères c’est le mépris pour tout ce qui est différent (même au sein de la même espèce) et de toutes façons il est incontestable que l’humain dans sa majorité se sent ou se croît supérieur à toutes les autres espèces.
Il y en a plein qui doutent encore (voire qui nient carrément) que les animaux (peu importe lesquels) puissent avoir conscience et intelligence.
Il n’y a pas si longtemps ils doutaient même de ça pour les gens de couleur et pour les femmes, c’est dire…
Et encore de nos jours il y en a plein des comme ça…
C’est un fait et si ça semble progresser un peu ça le fait très très lentement.
D’où mon interrogation…
Et oui c’est plus philosophique que scientifique. " />
Le 14/04/2017 à 10h36
#21
Le 14/04/2017 à 10h37
#22
Ils ont une conscience et une intelligence, mais cela nous empêche pas de les bouffer, de par notre nature en partie carnivore." />
Le 14/04/2017 à 10h41
#23
Certes mais je ne pense pas que le besoin de bouffer soit la cause principale de bien des massacres. " />
Le 14/04/2017 à 10h43
#24
0.1mm c’est trop pour être connecté directement à une antenne, sans parler fragilité.
Ou alors il faut une station radio à la surface, qui contient l’ampli nécéssaire pour ensuite envoyer le signal… mais du coup du augmente le poids " />
Le 14/04/2017 à 10h45
#25
C’est parce qu’on est un poil con sur ce sujet là." />
Le 14/04/2017 à 11h30
#26
Un module à la surface connecté au sous-marin via une liaison radio p’tet. A voir coté interférence… via très basses fréquences par exemple.
Le 14/04/2017 à 12h11
#27
Je suis déçu qu’après toutes ces années il n’y ait toujours pas de mission pour explorer Europe.
Le 14/04/2017 à 12h35
#28
Le 14/04/2017 à 12h42
#29
Hum, je ne connais pas exactement le fonctionnement des antennes, mais sur de telles distances, pas sur que l’impédance de celle ci ne pose pas de problèmes… Wikipedia
Le 14/04/2017 à 13h14
#30
Comme disait quelqu’un: “il y a des jours où je me dis que la meilleure preuve qu’il y a de la vie intelligente ailleurs que sur Terre, c’est qu’ils n’ont pas essayé de nous contacter”. " />
Le 14/04/2017 à 13h19
#31
et dire qu’y en a qui veulent la quitter " /> " />
Le 14/04/2017 à 13h24
#32
Ben si y a des ET qui viennent nous rendre visite… ce sera sûrement sanglant pour nous. On peut considérer que cela leur sera coûteux en énergie, donc je les vois mal venir juste nous faire un coucou. S’ils viennent ce sera pour prendre quelque chose. S’ils viennent c’est qu’ils seront bien bien en avance sur nous technologiquement.
Donc s’ils arrivent, on prendra cher. Vaut mieux qu’on se laisse un peu de temps pour être les conquérants et non les conquis. On leur rendra leur indépendance un peu plus tard " /> … à moins qu’on les parque … à voir ce qu’on veut reproduire là-bas ce qu’on a fait ici.
Le 14/04/2017 à 13h29
#33
Ou alors un truc commun chez nous (la flotte ou la grippe) sera mortel pour eux.
Mais j’y crois pas trop.
Plus sérieusement (‘fin si on peut dire ça comme ça " />), ton analyse est assez anthropocentrée. N’étant à priori pas des humains, rien ne dit qu’il viendraient pour cela (càd. l’intention d’acquérir quelque chose)
Le 14/04/2017 à 14h16
#34
Ce qui est sûr c’est que si c’est nous qui rendons visite à des extraterrestres technologiquement moins développés que nous, je leur souhaite bien du plaisir…
Et si par malheur leur planète possède des ressources qui nous intéressent je leur présente d’avance toutes mes condoléances… " />
Le 14/04/2017 à 14h49
#35
Pourquoi en lisant Encelade j’ai pensé à Angharad ? " />
Le 15/04/2017 à 13h21
#36
Encore faudrait-il que la vie soit basée sur les mêmes éléments que la nôtre. Saurions-nous reconnaître une vie basée sur le silice par exemple (d’accord, les lecteurs de Terry Pratchett pourraient le faire, mais les autres) ?
Le 15/04/2017 à 17h05
#37
Là, on tient quelque chose d’intéressant comme objectif pour des explorations futures avec ces deux lunes. Même si on ne trouve pas de vie, rien que le fait d’avoir une idée de la structure de ces lunes sera un grand pas en avant.
À suivre, cela va de soi.
Le 18/04/2017 à 09h08
#38
Le 18/04/2017 à 09h09
#39
Le 18/04/2017 à 09h28
#40
Le 18/04/2017 à 09h49
#41
Le 18/04/2017 à 09h57
#42
Rappelons la fameuse phrase de Descartes reprise par Coluche (et dont beaucoup pensent qu’il en est l’auteur) :
“L’intelligence, c’est la chose la mieux répartie chez les hommes parce que, quoiqu’il en soit pourvu, il a toujours l’impression d’en avoir assez, vu que c’est avec ça qu’il juge.”
Ça résume bien la chose je crois… " />
Le 18/04/2017 à 10h07
#43
Le 18/04/2017 à 10h23
#44
Oui mais ce que je voulais dire c’est que notre intelligence ne nous permet peut-être pas de repérer des formes d’intelligence très différentes de la nôtre.
Enfin, de toutes façons, quiconque vit avec un animal ne peut nier l’intelligence et la sensibilité incontestables dont ils sont pourvus.
Après c’est sans doute plus difficile avec des espèces qui nous sont totalement étrangères mais on ne peut pas décemment nier totalement ce qu’on ne perçoit pas forcément.
Et puis “intelligence” c’est un mot finalement assez vague, par exemple beaucoup confondent intelligence et culture alors que ça n’a pas grand chose à voir puisque des gens cultivés peuvent s’avérer “très cons” et inversement bien sûr.
Ceci est un vaste débat puisque chacun de nous juge avec ce qu’il a… " />
Le 18/04/2017 à 11h54
#45
Après je ne pense pas qu’entre Encelade et la Terre, on aura une bp de foufou aussi.
Le 18/04/2017 à 12h00
#46
Le 18/04/2017 à 12h59
#47
Certes mais si tu as une bp entre sousmarin>sonde supérieures à la bp entre sonde>terre, c’est moins intéressant que si tu as la même bp entre chaque.
Tu zappes tous problèmes de buffer etc.