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potn

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Oups.
On dirait que quelqu'un ici aime garder ses petits secrets, comme si de par hasard il y avait quelque chose à cacher...
Désolé, ô lectrice de passage, cher lecteur égaré, pas de révélation sensationnelle pour le moment sur ce profil.
Repassez plus tard ?

866 commentaires

Le 20/03/2024 à 14h 57

De manière plus générale, en France, on ne fait pas justice soit-même.
Maintenant, il serait de bon ton que la Justice ai les moyens humains et financiers d'être plus efficace (exemple simple : les divorces qui prennent plusieurs années à être prononcés alors que ce ne sont pas les cas les plus "graves").

Intel foundry

Le 20/03/2024 à 12h 14

10 milliards de dollars l'usine, ça fait cher... C'est quoi qui coûte si cher là dedans ?

Euclid, vue artistique

Le 20/03/2024 à 12h 03

surtout que j'imagine que l'idée edt de réchauffer que de quelques degrés


En fait, il faut passer de - 140°C à - 3°C !
J'éditerai si je retrouve la source.

Edit : J'ai retrouvé la source : Operations begin to de-ice Euclid’s vision.

Alors là, j'aurais pas cru ! Merci de me détromper !

Le 20/03/2024 à 11h 21

Je trouves cet article super intéressant et bien parlant sur la complexité à laquelle on doit faire face dans l'espace... et des appareils qu'on y envoie.
18 jours pour réchauffer un téléscope ! C'est forcément fait exprès, surtout que j'imagine que l'idée edt de réchauffer que de quelques degrés. C'est un concentré impressionnant d'intelligence ! 😊

Le 20/03/2024 à 11h 33

Je me fais la même réflexion : 10 millions, passe encore, mais 10 milliards ?!
Je veux dire, il ont 30000 salariés environ. Ça équivaut à plus de 5 ans de salariat à prêt de 33k/an pour chacun (pour TOUTE l'entreprise, donc c'est très approximatif comme calcul). Sauf que le H100 a été présenté en 2021, donc on peut en déduire que le debut des travaux sur le B200 date de 2021 au plus tôt... Ça fait 3 ans. En 3 ans, ils crament 10 milliards en R&D ? 🤔

Le 20/03/2024 à 11h 25

D'accord, mais s'ils arrêtent de pister et ne font que mettre de la pub en fonction de ce que tu fais sur la plateforme, est-ce que c'est pister ?
Exemple : je poste un lien vers le prochain match de rugby, est-ce que Meta peut m'envoyer de la pub en rapport avec le rugby, mais sans autre forme de pistage ?


Non ils ne peuvent pas si ça implique que leurs système se rappelle de tes actions passées.

En revanche, si la publicité était ciblée par rapport à ce que tu es en train de regarder, ce ne serait pas un soucis : tu regardes un post (même le tiens) avec un lien vers le prochain match de Rugby > On affiche de la pub pour le rugby. Ce serait de la publicité ciblée (on dit plutôt contextuelle) sans pistage. Sauf que faire ça ça ne leur rapporte pas assez de blé.

Aussi, il faut bien comprendre que le pistage publicitaire n'est pas "juste" "potn aime x et y z". Ce sont des carrément des profils psychologiques complets qui sont déduits de ton comportement complet : non seulement le contenu qui t'intéresse (en bien ou en mal) mais aussi comment tu interagis avec, positivement, négativement, avec quelle intensité, et de ça on déduit notamment ce que tu aimes, ce que tu n'aimes pas, mais aussi quelles sont tes valeurs, ton idéologie, où tu te situes politiquement, ton niveau intellectuel, ta situation financière, familiale, et bien sûr les caractéristiques de toutes tes relations sociales ...

On parle d'un profilage de masse très précis (Google fait de même) et très dangereux.

J'ai bien conscience de la complexité du pistage mis en œuvre actuellement. Justement, mon point était "est-ce encore du pistage quand on se base uniquement sur ce qui a été mis en ligne explicitement par l'utilisateur ?". Donc on se rappelle que tu as envoyé un lien vers un match de rugby, donc on en déduis que tu aimes le rugby et le sport en général, mais c'est tout.

Le 19/03/2024 à 20h 34

Une fois encore, le problème (légal) n'est pas la pub, c'est le pistage.

D'accord, mais s'ils arrêtent de pister et ne font que mettre de la pub en fonction de ce que tu fais sur la plateforme, est-ce que c'est pister ?
Exemple : je poste un lien vers le prochain match de rugby, est-ce que Meta peut m'envoyer de la pub en rapport avec le rugby, mais sans autre forme de pistage ?

Sinon, s'ils arrêtent entièrement de pister mais qu'ils mettent de la pub partout, en mode "pay or OK", ça le ferait ?

Le 19/03/2024 à 18h 11

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer quel autre choix que "pay or OK" a Meta pour avoir un financement viable ?
Ça me semble le même problème que pour les sites d'info, pour lesquelles il y a eu une validation par la CNIL, du coup je ne comprends pas trop.

Juste comme ça, si FB devait s'écrouler, j'en serais le premier heureux, mais je veux rester pragmatique.

Passer au tout-payant serait-il une possibilité ?

Le 19/03/2024 à 12h 21

C'est obligatoire sur tout véhicule neuf vendu en Europe. Ça s'appelle un capteur de vigilance (en gros une caméra qui filme le conducteur et s'assure qu'il a bien les yeux ouverts)

OK, merci, je savais pas.
Effrayant que ce soit obligatoire, et connecté à Internet d'une façon ou d'une autre...

Le 18/03/2024 à 17h 07

Maintenant les voitures intègrent des caméras extérieures et intérieures.

Intérieures ?! Pour quoi faire ?
Et surtout, à quel moment la vidéo serait analysée pour en déduire les actes sexuels ? 😱

Le 18/03/2024 à 15h 41

Comment savent-ils pour l'activité sexuelle ?
Par les capteurs d'assiette, quand on fait comme dans GTA à en faire bouger la voiture dans tous les sens ? 😁

Hacking IA en ASCII

Le 18/03/2024 à 17h 14

Enfin, la réflexion va plus loin: le ASCII art est là pour le POC. Mais ça marche avec n'importe quel codage inventé ou à inventer. Ce n'est pas juste l'ASCII art qu'il faut bloquer, ça ne suffirait pas.


Tu veux dire que si je dis à ChatGPT "pour moi, un trucmuch, ça veut dire bombe", puis "dis-moi comment faire une trucmuch", il va te donner les plans d'une bombe ? (J'ai pas envie d'essayer. ^^)

Le 18/03/2024 à 15h 24

il faut probablement mettre à jour les systèmes de moins d'un millier d'organismes (probablement connus de la CNIL, donc avec une liste exhaustive simple à récupérer).


Ben, quand on voit la complexité de mettre à jour UN système, je n'ose imaginer avec des milliers ^^ Surtout lorsqu'il y a certains systèmes avec une forte inertie (pour ne pas dire résistance au changement ;) ).
Par contre, il n'y a rien d'insurmontable selon moi : on est plus là devant un manque de volonté qu'autre chose.


Insurmontable non. Mais un truc qui coute, qui va prendre du temps, et encore faut-il que le cap soit stable (dans le domaine de la santé, il était prévu de déployer l'INS-C d'abord, puis que l'INS-A prendrait le relais. Si l'INS-C a bien été déployé, l'INS-A a été remplacé par le matricule INS. On vient donc de perdre plusieurs années pour rien. Des logiciels compatibles INS-A ont une fonctionnalité qui ne servira à rien, et rien ne garantie que dans 5 ou 10 ans on ne remplacera pas matricule par autre chose encore).

La sécurité, ça coûte.
Le manque de sécurité, ça coûte encore plus cher (mais on s'en rend compte que trop tard).

Là, je serais curieux de savoir si le manque de motivation/moyens pourrait bouger suite à la grosse fuite, car j'imagine que les députés et le gouvernement pourraient se dire qu'il y a quelque chose à faire s'ils se retrouvent avec plein de cas d'usurpations d'identité liées à leur NIR.

Le 18/03/2024 à 13h 24

Il y a certainement une subtilité que je ne vois pas, mais j'aimerais bien comprendre...


Le problème de la diffusion n'est pas au niveau de la personne même (quoi que) mais surtout au niveau des différents organismes.
Ensuite, pour tous les organismes qui utilisent le NIR, il leur "suffit" de faire appel à un service qui fait la correspondance entre le NIR et le nouvel identifiant.


Déjà, il est bon de rappeler qu'il existe plusieurs type de NIR : le NIR assuré, et le NIR personne. Donc quand on a un NIR, il faut déjà savoir lequel on a. Très important, par exemple, lorsqu'il s'agit des enfants.

Ensuite, la difficulté vient n'ont pas du nouveau système en tant que tel, mais de la durée de la transition et de la coexistence nécessaire (ou du support comme tu veux) des deux systèmes :
- durée de la transition : sauf à pouvoir mettre à jour l'intégralité de tous les systèmes de tous les organismes en même temps (et je me limite aux organismes publics, mais les entreprises aussi utilise le NIR pour la gestion social de leur salariés) il y a forcément une période de transition durant laquelle il y aura une partie des organismes compatibles et d'autres non compatible
- coexistence : il est impératif qu'un système qui communique avec un autre système soit compatible avec les deux notions que sont le NIR et le nouvel identifiant. En effet, un système ne sait pas si le système avec lequel il communique est compatible, s'il le devient, etc.

Par exemple, il était hors de question de simplement prendre le champ qui contient normalement le NIR pour y mettre le nouvel identifiant. Car c'est un coup à ce que le nouvel identifiant se retrouve en tant que NIR dans le système cible si ce dernier n'a pas encore fait sa transition !

Il faut aussi parfois faire évoluer des normes ou des spécifications. Toujours dans le domaine de la santé que je connais bien, l'échange d'information de patient entre plusieurs systèmes repose souvent sur des protocoles comme le HPRIM (très franco-français) ou le HL7 (internationale avec des extensions plus locales). Avec l'apparition du matricule INS, il était impératif de les mettre à jour.


Je vais me hasarder à une analogie foireuse : c'est comme l'IPv6. L'IPv6 en tant que tel, c'est cool, c'est simple et efficace, existe depuis 1998. Pourtant, 25 ans après, l'IPv4 est encore extrêmement présent. Ce n'est pas du à la complexité de l'IPv6 (qui n'est pas plus complexe que l'IPv4, juste un peu différent sur certains points), mais au fait qu'il faille mettre à jour les systèmes et les matériels compatibles. Aujourd'hui, ça fait plus de 10 ans que la transition vers IPv6 a véritablement commencé, et elle est loin d'être terminée.

Pourtant, techniquement parlant, il n'y a rien de compliqué.


[edit]
Et c'est sans compter les coûts (€) et les risques (perte de fonctionnalité, erreur dans la transmission ou la gestion de l'identité) d'un tel changement à cette échelle.

Merci beaucoup pour les précisions !
:inpactitude:

J'avais bien en tête qu'il faudrait une période de transition, mais normalement il n'y a pas beaucoup de systèmes à mettre à jour. Pour reprendre ton analogie avec IPv6, où il faut mettre à jour TOUS les millions l'appareils connectés à Internet, là, il faut probablement mettre à jour les systèmes de moins d'un millier d'organismes (probablement connus de la CNIL, donc avec une liste exhaustive simple à récupérer).

Mais je vois mieux la complexité se dessiner dans ce que tu décris. Par contre, il n'y a rien d'insurmontable selon moi : on est plus là devant un manque de volonté qu'autre chose.

Le 18/03/2024 à 08h 40

Le problème n'était pas tant d'avoir un identifiant unique, mais de pouvoir diffuser l'identifiant.

L'INS-A n'a pas vraiment été diffusé, car d'un point de vue pratique, il fallait qu'il soit généré puis diffuser. Cette diffusion posait justement problème. D'où le passage par un INS-C dans un premier temps : sa diffusion était en théorie facilité, car il pouvait être calculé à partir des informations de la carte vitale.

Pour l'INS-A, il aurait fallu un organisme qui soit en charge de permettre de le récupérer. La grande question, c'était sur la base de quoi ? Un nom + prénom + date de naissance, ce n'est pas suffisant (identitovigilence) à l'échelle de la nation.

On pourrait se dire qu'il faudrait que ce numéro soit disponible sur la carte d'identité par exemple. Mais cela prendrait donc des années pour faire la transition (si on prend en compte la durée de vie d'une carte d'identité) sans compter que cette dernière n'est pas obligatoire.

Aujourd'hui, la difficulté technique aussi, c'est d'avoir une base qui serait exhaustive et contiendrait l'ensemble de toutes les personnes en France, et définir le périmètre (tous les habitants ? tous les citoyens ? Quid des citoyens français expatrié ? des étrangers sur le territoire français ? des mineurs ? ...).

Donc, je pense qu'on est d'accord pour dire que techniquement, c'est faisable. C'est simplement la mise en oeuvre qui demande des moyens colossaux et une collaboration de tous les acteurs. Bref, hyper compliqué en pratique.

Merci pour tes précisions.
Par contre, encore une fois, je ne vois pas en quoi la diffusion est compliquée : on sait qui a quel identifiant, il suffit de lui envoyer l'identifiant par courrier postal et/ou par email et/ou via une plateforme à laquelle tu accèdes via France Connect.

Ensuite, pour tous les organismes qui utilisent le NIR, il leur "suffit" de faire appel à un service qui fait la correspondance entre le NIR et le nouvel identifiant.

Il y a certainement une subtilité que je ne vois pas, mais j'aimerais bien comprendre...

Le 17/03/2024 à 21h 09

Je pense que ce n'est pas prêt d'arriver. Dans le domaine de la santé, il y a fort fort longtemps, c'était le numéro de sécurité social. On a voulu le remplacer. Une des raisons, c'est que le numéro de sécurité sociale est signifiant. On peut en déduire la commune de naissance, le mois et l'année et le sexe de la personne notamment.

On a donc eu l'INS, avec deux variantes :
- l'INS-C (C = Calculé), qui était déterminé à partir des informations de la carte vital (pour être précis, Prénom, Numéro de Sécu et date de naissance, mais pas le nom (car il peut changer)). Cela devait être un numéro temporaire
- l'INS-A (A = Aléatoire), qui devait être assigné à chaque personne (qui potentiellement pouvaient aussi en avoir plusieurs au cours de sa vie)

Pendant des années (depuis au moins 2012, date où j'ai commencé à m'intéresser au sujet professionnellement), on (=les éditeurs) devaient mettre ça en place. Puis comme c'était trop compliqué (je crois que l'INS-A n'a jamais vraiment vu le jour, et l'INS-C nécessitait d'avoir un accès à la carte vital), on est passé récemment sur le Matricule INS ! Le matricule INS, c'est quoi ?
- le numéro de sécurité social (oh, le revoilà !)
- l'identité de la personne (nom de naissance, prénom de naissance)
- date de naissance
- sexe
- code INSEE du lieu de naissance en vigueur le jour de la naissance de la personne (car le code INSEE d'une commune peut évoluer dans le temps)

Donc voilà, je crois que le numéro de sécurité social à encore de beaux jours devant lui... L'INS-C et l'INS-A ? Abandonné.

Le plus cocasse dans tout ça ? C'est que c'est la CNIL en 2007 qui s'était opposé à l'utilisation du NIR dans le domaine de la santé pour le restreindre à la sphère sociale. Mais cela a été cassé par le Ministère de la Santé en 2016. Du coup, il revient en force...

Le NIR est déjà utilisé, déjà répandue. Quand je vois le bazar que c'est pour un seul domaine (celui de la santé), changer d'identifiant tout domaine confondu me parait utopique, sauf à avoir des contraintes/volonté extrêmement forte (au hasard, un piratage massif rendant trop risqué de continuer sur ce système).

Merci pour ton retour.

Tu dis que le INS-A était trop compliqué à mettre en place : tu as des infos sur pourquoi ?
Je veux dire : c'est pas bien compliqué pour les services de l'Etat d'avoir un identifiant immuable privé associé à chaque français, et d'avoir une table de correspondance entre celui-ci et un équivalent du NIR (le Numéro de Sécurité sociale, pour les incultes comme moi), public, qui pourrait être changé en cas de besoin.
On pourrait même avoir un système permettant à toute entité certifiée d'avoir la possibilité de mettre à jour automatiquement le numéro unique public en cas de changement : il suffit d'avoir une colonne "ancien ID public" dans la table de correspondance pour faire la liaison.
Bref, rien d'insurmontable à priori techniquement, donc je m'étonne que ça puisse bloquer. Ou alors, c'est un problème réglementaire/administratif.

Le 15/03/2024 à 21h 08

Ça serait pas mal, du coup, qu'on abandonne le numéro de Sécurité Sociale pour avoir un identifiant unique changeable.
Il faudrait sécuriser le changement, bien sûr, mais ça pourrait se faire via les postes de police, comme pour les procurations.

Une jeune fille sur son smartphone, dans un bus.

Le 18/03/2024 à 15h 19

Pour faire de l'informatique, ce n'est pas nécessaire. Pour faire de l'informatique correctement (algo, preuves, complexité, etc.), là c'est quand même vraiment utile.

OK, merci.
J'avoue que je ne touches pas souvent aux "preuves", et que la complexité est surtout pointée du doigt par SonarQube. ^^

Le 18/03/2024 à 15h 17

Tout dépend si tu veux faire du dev web toute ta vie ou te laisser l'opportunité de changer (vers autre chose que du management). Si tu n'as pas les outils mathématiques pour, par exemple, comprendre et utiliser une boucle de rétroaction en théorie du contrôle, tu te fermes beaucoup de portes sur des jobs dans les systèmes embarqués et les systèmes cyber-physiques. Les étudiants ont toujours du mal à aller plus loin que l'instant t, mais il ne faut pas oublier qu'une carrière dure 42 ans, donc plus on est outillé, mieux c'est.

C'est si bloquant que ça ?
Y'a pas des libs qui font ça ?

Mais je suis d'accord, c'est forcément un plus... Seulement un plus, par contre.

Le 18/03/2024 à 13h 27

Hum, moi je pensais à un vrai développeur, pas un dev web :D
Un algo récursif, dans un cas au delà des cas triviaux où "ça se voit", tu fais une preuve par récurrence. C'est un peu l'équivalent de l'invariant de boucle pour les while ou for. Et la preuve par récurrence, c'est un concept que tu vois en maths en première. On ne fait pas d'algo récursif en première, on y voit la récurrence (même si les suites, c'est un peu de la récursivité quand même).

OK, mais encore une fois : en quoi les mathématiques sont-elles nécessaires pour aller faire de l'informatique (dans mon exemple) ?
Pour moi, c'est juste un plus. D'où ma question première. 😉

Le 17/03/2024 à 21h 36

Là, j'aimerais un exemple. Au lycée, les maths de tronc commun sont des choses de base à connaître. Les options maths, c'est pour ceux qui ont envie d'aller plus loin.

Dans le quotidien en informatique, ça serait pas mal d'avoir plus de bac+2 qui savent rédiger une démonstration de dimensionnement du nombre de serveurs. Malheureusement: ça ne marche pas, les bac+2 ont un niveau trop régulièrement catastrophique, incapables de se lancer dans ce genre d'activité.

Du coup, on demande des ingé pour faire ça :l'ingé va te le faire en 4h, 1j, mais franchement l'ingé il a envie de monter le niveau plus haut et de faire autre chose que des choses si simplistes.

Ce que j'entends pas là? Qu'il y a un gap énorme entre ceux qui subissent les maths et ceux qui les embrassent. Et que encore maintenant, ceux qui ont embrassé les maths sont ceux qui décident techniquement tout, car ils se parlent et se comprennent en termes d'hypothèse, démonstration, conclusion.

C'est du niveau collège pour l'apprentissage ... mais c'est les années de pratique qui l'ancrent dans la tête comme une méthode prouvé et efficace de travailler.

Ce qui n'est pas bien compris par certains dont le travail relève de la communication tribale orale, du on dit et du gros titre dans 01net.

Honnêtement, j'ai fuit comme la peste les maths dès mon BTS en poche, et ça m'a pas dérangé le moins du monde dans ma carrière : j'avais la "tête bien faite" pour l'informatique malgré tout.

Après, je parles d'un temps où Windows XP régnait encore en maître, donc ça a probablement changé entre temps.
Je vois notamment sur le site de l'éducation nationale (https://www.education.gouv.fr/les-programmes-du-lycee-general-et-technologique-9812) que "Le développement d'un mode de pensée numérique est aujourd'hui constitutif de la formation mathématiques. L'enseignement intègre une composante informatique qui recouvre l'algorithmique, la programmation et la pratique du tableur." C'est loin de mes cours assez abscons dont, je dois avouer, je n'ai plus grands souvenirs.

Une dernière chose : je fais la distinction entre les "maths" du collège et les maths (sans guillemets) d'après, car je crois savoir que ces derniers sont bien plus proche de ce qu'on appelle vraiment les mathématiques. Avant cela, je crois qu'on est surtout sur de l'arithmétique.

Mon point de vue est que la maîtrise des mathématiques au niveau lycée n'est absolument pas nécessaire pour faire de l'informatique (surtout dev web), même si ça reste un plus (notamment pour toute la partie data analyst, par exemple).

Le 17/03/2024 à 21h 17

Hum. Bon courage pour aborder la complexité de Kolmogorov ou même un simple algo de Dijkstra avec des maths de niveau collège...
Même un algo récursif tout bête, c'est une récurrence, c'est du niveau première.

Les 2 algos dont tu m'a parlé, j'en ai jamais entendu parler, justement. Ça sert à quoi en dev Web ? Je veux bien que ça ai une potentielle utilité en BO, mais même dans ce cas, j'imagine que c'est déjà traité par pléthore de librairies.

Un algo récursif, pareil, t'as pas besoin de voir ça en cours de maths pour comprendre le concept en informatique : je suis même pas sur d'avoir déjà vu le concept en cours de maths, et j'ai probablement intégré le concept en cours d'informatique.

Le 15/03/2024 à 21h 15

Disons qu'en informatique, entre celui qui maîtrise la théorie et celui qui ne la maîtrise pas, l'un est un programmeur alors que l'autre est un codeur.
La tendance est à former des codeurs.
Le codeur, ou pisseur de code comme on dit dans le jargon, ne cherche pas à réfléchir, il te sort juste des lignes de code au kilomètre.

Ces mêmes "codeurs" seront malheureusement remplacés à plus ou moins long terme par des IA génératives, je pense. Il ne restera alors que les programmeurs.

Le 15/03/2024 à 21h 13

Vif désaccord.

Un non matheux dans le dev ... Avec le recul et l'expérience, voici ce que les maths permettent de mettre en évidence et qui est essentiel dans l'informatique: la capacité d'abstraction.
Si tu l'as construite autrement, pas de problème.

Mais tu DOIS l'avoir pour aller loin en programmation, sinon c'est juste du gratouillage de clavier.
Et je dirais SURTOUT avec le développement web, qui pour moi est plus complexe que l'assembleur car énormément de choses sont abstraites/automagiques, et le besoin d'abstraction pour monter un projet réutilisable/maintenable/scalable est hyper important.

Dans notre recrutement, on a un test écrit récurrent. Il vise à situer le niveau de connaissances techniques très général, la capacité à exprimer une solution à un problème et ... une règle de trois.
Rien n'est éliminatoire, mais on utilise le résultat pour creuser des questions.

Le test de règle de trois, c'est du genre: un traitement met x minutes pour 10 fichiers, on passe en prod il y a 900 fichiers, combien de temps pour le traitement quotidien.
-> Echec des candidats 1 fois sur 2 (mais bon, le stress ...)
Ma touche perso: le mot quotidien et le résultat
-> Echec de tous les candidats à détecter le problème que le temps de traitement des fichiers d'une jour dépasse 24h (ben oui, c'est calculé en minutes)

-> C'est ce qu'on apprend à résoudre en collège. Lire un énoncé, identifier les hypothèses, répondre à la (bonne) question...

Justement, là, on est en train de parler de "maths" niveau collège, pas niveau lycée.
Une fois que tu as compris le concept de variables par les "inconnues" des calculs différenciels, tu as fais une bonne partie du travail.

Quand on parle de "maths" niveau lycée, c'est tout de suite beaucoup plus haut niveau et inutile, il me semble.
Ce n'est pas les "maths" eux-mêmes qui sont importants mais, comme tu le dis si bien, la capacité d'abstraction. Et ça, tu peux le faire autrement que par les maths, par exemple en faisant directement de la programmation.

Le 14/03/2024 à 21h 21

Est-ce qu'on a des données sur ce que font les filles ey les garçons après le brevet (quelle filière, quelles options...) ?
J'aimerais beaucoup savoir, parce que de mon côté, j'ai fui les maths comme la peste dès la fin de la seconde, mais pour finir dans l'informatique (où je voulais aller dès la seconde). De mon temps, il y a 15 ans, les maths étaient presque un passage obligé pour faire de l'informatique, alors que pour faire du développement web c'est complètement inutile.
Du coup, peut-être y a t-il plus de personnes qui font comme moi à l'époque et qui vont dans le métier qui les intéressent mais par un chemin "inhabituel" ?

"Nothing Is Beyond Our Reach", le patch de NROL-39, l'un des satellites espion de la NRO

Le 18/03/2024 à 15h 15

Au moins, s'ils se veulent furtifs, ces satellites-là ne devraient pas laisser de grosses traînées dans les images des téléscopes terrestres. ^^'

AI IA

Le 18/03/2024 à 08h 36

Tout ça me fait penser que les estimations de Micode, comme quoi Apple travaillerai à ce qu'il y ai de l'IA qui tourne en local sur ses machines, semblent se confirmer.

IA Act

Le 15/03/2024 à 08h 26

Applicable dans 2 ans, ça me rappelle le RGPD où tout le monde s'est réveillé le jour de la mise en application...

Photo d'un impact de foudre pendant la nuit

Le 09/03/2024 à 21h 56

Concernant les smartphones, pour le coup, ayant vécu le moment, je veux bien que tu me donne un exemple de smartphone antérieur à l'iPhone !


y'en a des tonnes, cuex que j'ai eu personnellement
Orange SPV (HTC Canary) en 2002 ou 2003 : Windows CE, je gérais mes mails, pouvait déjà installer des applis (notamment des jeux), il lisait de la musique ou des vidéos.
Sony M600i en 2006 (deux ans avant l'iphone) : tactile, 3G, MMS, mail...

Ça c'est uniquement ceux que j'ai possédés, il y'en avait chez tous les constructeurs plusieurs années avant l'iphone : Nokia, Motorola, Sony...

Pour le coup, ces exemples me font penser aux Blackberries.CC'est les fameux "erzats" de smartphone dont je parlais.
Il est vrai qu'on peut parler de smartphones, mais c'est l'écran full-size et les gestes qui font un smartphone aujourd'hui. La preuve : tous les concurrents arrivés avant l'iPhone ont périclités, et seuls les "clones" basés sur Android ont survécus.
Après, que les smartphones avant l'iPhone aient existés ou pas, le fait est qu'Apple a innové à l'époque.
Par contre, depuis la mort de Steve Jobs, Apple semble avoir de nouveau pris le chemin de se reposer sur ses lauriers. ^^

Le 09/03/2024 à 00h 04

Bah non, justement, les tribunaux US ont donné raison à Apple parce qu'Epic n'avait pas respecté le contrat avec Apple.

Pour Epic, peut-être, mais pour un autre développeur ? Et les USA, OK, mais en Europe, ça pourrait pas passer pareil.

Le 08/03/2024 à 23h 39

Tu abordes le sujet que je voulais aborder moi-même : sur les tribunaux qui ont dit qu'Apple avait le droit de fermer les comptes dév d'Epic.
Et tu réponds à une question que je me posais : ce sont les tribunaux de quels pays ? Ceux des USA a priori.
Alors, certes, entre entreprises internationales, on peut choisir dans un contrat les juridictions pouvant régler un litige et ça doit être des tribunaux US qui ont ce droit ici.

Mais la clôture d'un compte d’une société de l'UE qui travaille sur un store alternatif sur les iPhones contrevient manifestement au DMA qui donne le droit de créer ces stores alternatifs. Un tribunal de l'UE (ou la Commission) doit pouvoir imposer la réouverture du compte développeur, sinon, le DMA devient vide de sens sur les stores alternatifs et ça risque d'être pareil pour les navigateurs WEB ou les moyens de paiement alternatifs si à chaque fois Apple peut fermer les comptes développeurs.

Après, même sans DMA, ça peut très vite être condamné pour abus de position dominante, non ?

Le 08/03/2024 à 23h 34

Apple n'a pas du tout inventé ni le smartphone, ni l'interface à la souris !

Pour les montres connectées Apple est un des derniers à s'être lancé avec 2ans de retard sur la Gear de Samsung (2013).

Si tu regardes factuellement, Apple est plutôt un frein à l'innovation : les MMS ils ont découvert leur existence en 2008 (iphone 3G) ça faisait déjà 6ans que tous les concurrents le gérait.

Le bluetooth pareil 2008, presque 10ans de retard sur la concurrence, tout le monde se promenait déjà avec une oreillette BT !

La force d'Apple c'est le marketing qui arrive à réécrire l'histoire.

Pour l'interface avec souris ET clavier, je crois bien qu'à l'époque, seul Xerox le faisait dans son labo. Ensuite, Steve Jobs aurait tout pompé et sorti le Macintosh.
Maintenant, si tu as un lien qui me montre que mes souvenirs sont faux, je suis preneur.

Concernant les smartphones, pour le coup, ayant vécu le moment, je veux bien que tu me donne un exemple de smartphone antérieur à l'iPhone !

Pour les montres, j'étais pas sûr, et je te suis.

Par contre, je vois pas en quoi tes exemples avec le Bluetooth et le MMS alimentent un argument comme quoi Apple n'innoverait pas, et serait même un frein à l'innovation. À l'époque, Apple n'avait pas la force de frappe d'aujourd'hui. Et aujourd'hui, je suis tout à fait d'accord pour dire qu'Apple freine l'innovation et qu'ils n'innovent plus beaucoup (voire pas).

Le 08/03/2024 à 00h 02

"Ceux qui ont innovés" ? On parle pas d'Apple là quand même ? A part dans la publicité et le marketing ils n'ont rien innové du tout. Ils ont plutôt freiner l'innovation des autres.

Autant je ne porte plus Apple dans mon cœur, autant il faut tout de même leur rendre qu'ils savent innover : les smartphones, c'est eux (et ne me parlez pas des ersatz qui existaient avant l'iPhone !) ; le PC moderne (clavier + souris + écran), c'est eux (bon, ils ont tout bouffé chez Xerox, donc c'est qu'un demi/quart de point) ; les montres connectées, c'est eux (je crois).
Bref, 'faut pas non plus exagérer. 😉

Apple vs EU : le bras de fer

Le 04/03/2024 à 22h 29

Attends, Apple a fait appel et la juridiction d'appel va peut-être diminuer ou annuler la prune de la pomme.
En tout cas, si elle est maintenue, ça va permettre de payer des obus pour l'Ukraine. :fumer:

C'est possible que l'amende augmente en appel ?
Genre "pour dissuader de faire des appels de jugements évidents, nous avons décidé d'augmenter l'amende de 10%" ?
Ça me ferait beaucoup rire ! ^^

Ferris the crab, unofficial mascot for Rust

Le 04/03/2024 à 20h 12

Notez que personne ne prétend réécrire tous les programmes C en six mois. Le rapport de la Maison-Blanche (dont je recommande vraiment la lecture) ne parle que des nouveaux projets.

J'y connais rien en Rust, mais je me demande pourquoi on ne pourrait pas utiliser une IA générative pour "traduire" un code du C/C++ au Rust ? Ça me semble particulièrement adapté, non ?
Sans que ça fasse tout le travail, ça pourrait peut-être en faire 80%, non ?

Drapeaux de l’Union européenne

Le 03/03/2024 à 23h 28

Apple désamorce (un peu) la situation des PWA avec l'Europe. Bon, ca oblige a avoir un navigateur webkit et de ne pas upgrader en IOS 17.4 :D

Apple has backtracked and says that ‌Home Screen‌ web apps that use WebKit in the EU will continue to function as expected upon the release of iOS 17.4.


https://www.macrumors.com/2024/03/01/apple-walks-back-decision-to-disable-eu-web-apps/

Developers and users who may have been impacted by the removal of Home Screen web apps in the beta release of iOS in the EU can expect the return of the existing functionality for Home Screen web apps with the availability of iOS 17.4 in early March.


De ce que je comprends, même en 17.4, ça devrait fonctionner.
En gros, j'ai l'impression que Apple fait machine arrière toute. 🎉

Le 02/03/2024 à 13h 10

Tu pourrais me rétorquer que c'est possible, même si très compliqué, mais alors je te répondrais qu'il est possible de faire ton propre iOS qui gère les PWA, et là on tomberait dans l'absurde ou la mauvaise fois. 😉


Bien sur que ca serait absurde et de mauvaise foi de la part d'Apple de dire que c'est possible sans PWA.

Tout comme ca serait absurde et de mauvaise foi de la part des développeurs de dire que c'est impossible dans une application native.

Mais je parlais juste d'arguments sur le plan légal pour contrer/conforter la décision d'Apple.

Tout comme ca serait absurde et de mauvaise foi de la part des développeurs de dire que c'est impossible dans une application native.


Tu parles bien ici d'implémenter toutes les fonctionnalités de toutes les extensions d'un outils type Nextcloud, par exemple ?
La seule solution viable que j'y voit est d'intégrerune webview dans l'appli... Mais à ce moment là, ce n'est plus vraiment l'appli native qui "gère", mais plutôt le navigateur qui tourne en son sein.

Après, d'un point de vue légal, je ne sais pas du tout ce que ça peut donner. J'espère juste qu'Apple va se prendre une grosse claque et devoor accepter les PWA de nouveau pour éviter de verrouiller entièrement ses utilisateurs sur l'App Store.

Le 29/02/2024 à 23h 17

Une app native permet de faire tout ce que fait une PWA... certes pour un cout plus élevé.

Mais d'un point de vue strictement technique, Apple peut affirmer qu'un éditeur peut proposer à ses clients les mêmes fonctions avec ou sans PWA.

On est tous d'accord que ce n'est pas "fair-play" de la part d'Apple de vire PWA. Mais c'est bien joué stratégiquement: ca permet a Apple de respecter le DMA tout en verrouillant davantage sa plateforme.

Non, une application native ne peut pas faire tout ce que fait une PWA, pour la simple et bonne raison qu'une PWA est gérée côté serveur, là où une application native est gérée côté client.
Si tu veux ajouter une fonctionnalité à l'application native, il FAUT la mettre à jour. Mais surtout, pour qu'une application native puisse gérer toutes les fonctionnalités fournies par le serveur, il faut qu'elle intègre TOUTES les fonctionnalités du serveur. Or, il est inenvisageable de gérer côté client toute la diversité fonctionnelle des plugins qu'on peut ajouter à des serveurs comme Nextcloud ou Wordpress, par exemple.

Tu pourrais me rétorquer que c'est possible, même si très compliqué, mais alors je te répondrais qu'il est possible de faire ton propre iOS qui gère les PWA, et là on tomberait dans l'absurde ou la mauvaise fois. 😉

Le 29/02/2024 à 00h 28

Invoquer des raisons comme "pas le budget" ou "aller à l'encontre des conditions des Stores" ca montre bien que PWA n'est pas une réponse à un problème technique. C'est une réponse à un problème commercial.

Pour la raison "aller à l'encontre des conditions des Stores", je suis d'accord que c'est une réponse technique à un problème commercial.
Par contre, pour le "pas le budget", j'ai l'impression que tu n'as pas en tête la différence de prix qu'il peut y avoir entre la mise en place et la maintenance d'une application native pour Android/iOS (même avec un framework type Ionic), et la même chose avec une PWA.
Cette différence de prix est très importante pour des PME ou des groupes plus ou moins gros mais qui n'ont pas un grand budget.

Et encore, c'est sans parler du fait que parfois les PWA répondent mieux au besoin du client que l'application native.

Le 29/02/2024 à 00h 21

Pas directement, mais tu peux commencer ici :
https://open-web-advocacy.org/apple-attempts-killing-webapps/

Merci pour le lien ! 😊

Le 29/02/2024 à 00h 17

Ne soyons pas hypocrite, le (relatif) succès de PWA c'est que ca permet d'outrepasser les contraintes de l'App-Store, qu'elles soient régulatoires ou financières. C'est d'ailleurs pour cela que Apple veut les virer.

Ça ne permet pas QUE ça, mais c'est sûr que c'est un des gros intérêts des PWA.
Techniquement, ça permet :
- une maintenance simplifiée par rapport à une application native
- des mises à jour maîtrisées (c'est fait côté serveur, pas client)
- une compatibilité avec Android et (avant) iOS, et les navigateurs, pour le MÊME CODE
- une installation bien plus simple que ce qu'on voit sur les sites actuels avec "utilisez plutôt l'application" => lien vers l'appli sur le Store => installation => reprise de la navigation au début mais depuis l'application cette fois-ci : une PWA, on clique sur le bouton "installer" affiché sur la page et c'est tout


Bref, c'est pas la panacée non plus car on reste limités par les fonctionnalités prises en charge par les PWA et les navigateurs qui la font tourner, mais pour beaucoup de cas, ça peut être suffisant.
Si iOS avait pris en charge ce type d'application depuis le début des PWA, on en aurait probablement partout.

Le 28/02/2024 à 09h 42

Y'a moyen de participer à la demande d'avis de la Commission ?

Le 28/02/2024 à 09h 41

Il faut que la PWA soit bien développée, aussi.
Ça revient au même que de dire que PHP c'est nul parce que plein de développeurs codent avec leurs pieds...

Le 28/02/2024 à 09h 40

Alors pour le coup, au contraire, je trouves que les PWA ne sont pas DU TOUT une arnaque !
J'ai le cas de clients qui ont besoin/envie d'une application pour leurs utilisateurs, mais qui n'ont pas le budget pour une appli native, ou qui ont des besoins qui vont à l'encontre des conditions des Stores (exemple : ils ont des services qu'ils peuvent mettre en place via de la configuration côté serveur. Comme une appli sur iOS doit pouvoir gérer TOUT le fonctionnel, et que le fonctionnel est ici géré côté serveur, on est bloqués).
Ils ont juste besoin d'une icône sur l'écran d'accueil et de la gestion des notifications : c'est justement ce à quoi servent les PWA.

Ici, on est bien dans un enfermement d'Apple.

Proton Pass

Le 02/03/2024 à 13h 04

Oui Bitwarden propose la même chose, et en plus le 2FA est disponible gratuitement !

C'est la seule chose qui m'empêche de passer à proton pass (utilisant proton mail j'aimerais bien utilisé la suite complète).

Une autre fonctionnalité qui serait intéressante et qui n'existe pas chez bitwarden (ni chez proton) serait le partage de mot de passe via un lien unique :fumer:

Concernant le partage par lien unique, il y a bien un système de lien direct, mais qui nécessite de redonner son MdP, via la partie Web.
Sinon, on peut passer par Bitwarden Send aussi.

Le 02/03/2024 à 13h 02

La synchronisation est bien fonctionnelle entre tous les appareils avec le plan gratuit et avec les serveurs BitWarden.

Et je rajouterai qu'il est même possible de partager ses mots de passe avec 1 autre compte, via une Organisation ! Très pratique dans un couple, pour les comptes partagés type EDF etc.

Apple vs EU : le bras de fer

Le 28/02/2024 à 09h 44

Si Google se met à virer des services uniques à eux (genre Youtube), je pense que ça pourrait faire bouger les choses.
Mais c'est compliqué :/

Justement, c'est là que la position dominante d'Apple prend tout son sens : il est inenvisageable de "partir" du Store d'Apple car ça couperait de trop d'utilisateurs.

Le 26/02/2024 à 23h 57

Avec Apple qui a abattue les PWA, c'est pratiquement impossible à faire : la seule solution pour toucher un utilisateur d'iQuelquechose est forcément l'App Store.
Le truc, c'est qu'il y a tellement d'utilisateurs d'iQuelquechose qu'il est inenvisageable de ne pas leur proposer l'application qu'on aurait faite pour les utilisateurs Android.

J'avoue que j'avais rien contre Apple jusqu'ici, mais leur fusillade des PWA m'ont mis en rogne.

une jeune femme s'apprête à enregistrer une vidéo d'elle-même avec un smartphone placé dans un anneau lumineux.

Le 21/02/2024 à 22h 53

oui, de petite structure (25 personnes, c'est déjà pas mal ;) )
Il aurait effectivement été peut-être plus ajusté d'avoir une différenciation petite/grosse boite, je n'y avais pas pensé.
Une boite comme la mienne, si elle devait payer des frais d'avocat et provisionner des indemnités, ça serait vraiment préjudiciable, pas seulement dans "l'épaisseur du trait"

Pour moi, il est ici le point "merci Macron" : ne pas avoir fait de relation de proportionnalité entre le plafond et la taille de la boîte.
Si avoir un plafond bas s'entend pour une petite boîte qui risque sa survie, il est impensable que la prud'hommes puissent mettre en danger une grosse boîte pour 1 seul licenciement.
Selon moi, c'est un cadeau fait par le gouvernement aux grosses entreprises pour que le licenciement soit plus aisé.
De toutes manières, derrière, il y a le chômage (financé par l'évasion fiscale des plus riches ?), se disent-ils, j'imagine.

J'entends votre argument, mais la loi est mal faite, selon moi.

Le 21/02/2024 à 22h 28

L’entreprise pourra donc utiliser son expérience avec les débris orbitaux pour en lancer d’autres missions en ciblant l’entretien ou le ravitaillement de satellites.

... Ou l'espionnage d'autres satellites ? ^^'