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Okki

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Bio

Linuxien depuis 1996, actuellement sous Fedora avec l'environnement de bureau GNOME.

I ❤️ systemd, Flatpak, PipeWire, Wayland… et toutes les nouveautés qui font hérisser le poil des grincheux (sauf si ça vient de Canonical 😝)

1302 commentaires

LibreOffice 4.3 continue de s'améliorer très rapidement

Le 30/07/2014 à 19h 57

La news a oublié de parler de deux nouveautés que je considère comme vraiment importantes pour le futur de la bureautique libre et des formats de fichiers ouverts.

En avril dernier, la Document Foundation (qui gère LibreOffice) a lancé le Document Liberation Project, dont le but est d’unifier le développement de bibliothèques supportant les différents formats de fichiers (Corel Draw, WordPerfect, Publisher, Works, Visio, Apple Keynote…), plutôt que de devoir réinventer la roue, chacun de son côté.

Plusieurs projets se sont déjà associés : Abiword, Calligra, Inkscape, LibreOffice, Scribus…

Le second projet, liblibreoffice, est une bibliothèque qui permettra de « réutiliser » LibreOffice dans d’autres applications. Il y avait une conférence à ce sujet, lors du dernier GUADEC.

Par exemple, actuellement, l’environnement de bureau GNOME, avec l’application Documents, gère les fichiers LibreOffice en les exportant au préalable en PDF, avant de pouvoir les traiter. À l’avenir, ils pourront indexer, visualiser ou peu importe, les fichiers LibreOffice directement.

Plus les projets peuvent collaborer ensemble et se réutiliser facilement, plus ça centralise le développement et les améliorations, qui arrivent donc plus rapidement, puisque bénéficiant de plus de main d’œuvre.


Toulouse économise un million d'euros en basculant d'Office à LibreOffice

Le 29/07/2014 à 17h 34






carbier a écrit :

Par contre tout n’est pas non plus tout rose dans le monde open-source.
Comme déjà dit avant, une appli métier open source développée par une société française a sa durée de suivi fortement corrélée avec la santé de ladite société.
Ce d’autant plus que ton appli métier n’est pas utilisée par une communauté importante…



Il existe plein d’applications métier sous licence libre, avec une entreprise derrière. Elles ne gagnent pas d’argent sur la vente de licences, mais sur le support, la formation, la personnalisation… En Europe, on a par exemple Odoo, qui édite un logiciel libre de gestion d’entreprise, et qui a d’ailleurs récemment réussi une levée de fonds de 10 millions d’euros.

À l’inverse, par le passé, j’ai travaillé pour une entreprise qui avait fait développer une application par un prestataire externe pour répondre à certains de leurs besoins bien précis. Dans le contrat, ils n’ont pas pensé à demander à ce que le code source leur soit fourni. Quand ce prestataire a mis la clé sous la porte, et qu’il a fallu faire évoluer l’application, n’ayant pas le code source, ils ont du demander à un autre prestataire de reprendre tout le travail depuis zéro, avec les coûts qu’on imagine. Si ça avait été du logiciel libre, non seulement ce problème ne se serait jamais posé, mais ils auraient pu espérer, même si c’était un marché de niche, que d’autres entreprises dans le monde soient également intéressées, et se mettent à mutualiser les coûts de développement.



Jed08 a écrit :

Ouai enfin, Toulouse a surtout voulu faire des économies et a viré les coûts de licences de la suite Office. C’est un peu différent. Ils ont pas fait ça pour leur indépendance ou la pérennité des documents…
Je ne veux pas dénigrer leur migration, mais si demain Office et Windows devenaient gratuit, on verrait beaucoup moins de passage au libre.



N’étant pas toulousain, je n’ai qu’un regard extérieur sur tout ce qu’ils ont fait, mais depuis quelques années, je vois régulièrement Toulouse apparaître dans des articles ou des billets de blog concernant le libre (logiciel, savoir, culture…). Par exemple, ils se sont associés à Wikimedia France pour libérer un certain nombre de leurs archives, fonds photographiques (numérisation et mise en ligne sur Wikimedia Commons). Il y a également eu un accord entre le muséum d’histoire naturelle de Toulouse et l’asso, pour photographier toutes leurs pièces.

Dans la liste des partenariats avec Wikimedia Commons (et un accès aux documents), on retrouve les Archives municipales de Toulouse, le Muséum de Toulouse et l’École nationale vétérinaire de Toulouse. Cet article citait également d’autres partenariats. Sinon, lors du Capitole du Libre (qui se déroule d’ailleurs à Toulouse), on peut voir la vidéo d’une conférence sur l’open data toulousain.

Tout ça pour dire qu’ils m’ont l’air de vouloir faire beaucoup plus que seulement économiser un peu d’argent sur des licences.



Le 28/07/2014 à 21h 43






DUNplus a écrit :

Rien n’empêche libre office de sortir un nouveau format open mais complètement tordu et débile qui fait galéré tout le monde.



Je ne vois pas la Document Foundation procéder ainsi, mais admettons. Si tel était le cas, comme ça s’est déjà fait maintes fois par le passé, la communauté forkera et repartira dans une direction qu’elle considère plus juste.



Kiroha a écrit :

Et dans 3 à 5 ans ils repassent à la suite Office en catimini sans que personne ne le sache parce qu’il va manquer des fonctionna litées que Libre Office n’a pas encore.



S’ils ont un minimum de jugeote, au vu des économies déjà réalisées, avec un million d’euros, ils ont largement de quoi payer quelques développeurs à plein temps pour contribuer à LibreOffice, et ainsi combler les éventuelles lacunes.

Il ne faut pas oublier que le logiciel libre n’apparaît pas tout seul, par l’opération du Saint Esprit. Si l’on souhaite qu’il soit pérenne et qu’il réponde bien à nos besoins, à nous d’y contribuer, que ce soit par du code, de la documentation, des traductions, des rapports de bug, des dons financiers, matériel, juridiques…

Actuellement, plusieurs entreprises contribuent à LibreOffice : Red Hat, Collabora, Canonical… LibreOffice progress to 4.2.0, en fin d’article, il y a une liste des contributeurs les plus importants. Libre à Toulouse Métropole de ne pas être simple consommatrice, et d’en faire parti.



carbier a écrit :

Mais passer d’une solution propriétaire à une solution libre ne garantit en aucun cas que cette solution libre soit encore viable dans 5 ans (mise à jour, correctifs sécuritaires, etc.) surtout quand cette solution est faite sur mesure et/ou avec une communauté d’utilisateurs “réduites”.

Ce qui fait que le coup du format libre fait un peu sourire… dans 30 ans on saura toujours ouvrir un fichier odt, doc ou docx mais pas sur que cela soit le cas pour des formats plus “exotiques” fussent-ils libres…



C’est valable partout. Il y a quelques années, Macromedia s’est fait bouffer par Adobe, qui abandonna dans la foulée un certains nombre de projets, List of Macromedia software (voir la colonne Discontinued). Récemment, Apple a abandonné Aperture, et tant pis pour ceux qui avaient appris à le maîtriser.

La grosse différence avec le libre, c’est que si un projet venait à être délaissé par son auteur / l’entreprise qui se trouve derrière, la communauté, si ça l’intéresse, est libre de reprendre le projet. Et dans trente ans, si t’as la doc et/ou les sources du logiciel qui éditait ton format exotique, tu pourras sans problème l’adapter ou le reprendre pour qu’il puisse à nouveau tourner sur les solutions du moment. Là encore, avec les logiciels propriétaires, à moins de faire une rétro-ingénierie poussée (et selon la complexité du format, il risque de falloir s’accrocher), c’est impossible.



fabeme a écrit :

Il y a aussi eu le souci des PowerPoint… Impress est à la ramasse, clairement, et comme ils y font de la PAO dessus (comme partout, c’est la réalité du terrain), ben ça coince, en plus des présentations un peu trop riches. La conversion se passe mal souvent.



Pour la PAO, vous n’êtes pas passés à Scribus et Inkscape ?



Un rapport parlementaire encourage au développement des logiciels libres

Le 18/07/2014 à 07h 49






Fnux a écrit :

Red Hat est devenu une entreprise commerciale il y a bien longtemps…



Elle l’a toujours été. Ce qui n’empêche pas de pouvoir la télécharger gratuitement, ou de récupérer CentOS (un clone communautaire de Red Hat). Tout comme toutes les technologies développées par Red Hat (leurs contributions au kernel, GNOME, systemd, PulseAudio, NetworkManager…) sont libres et réutilisables par tous leurs concurrents.

Et comme indiqué précédemment, même si on retrouve toutes les technologies Red Hat chez les concurrents, ça n’empêche pas pour autant Red Hat d’employer énormément de monde et de faire de gros bénéfices.

Ils ont juste un business model différent du tiens. Plutôt que de vendre des licences, ils vendent du service. À toi de savoir t’adapter dans un monde en perpétuel changement.

Quant à Mozilla, s’ils ont de l’argent, c’est que ça profite à Google, qui préfère que son moteur de recherche soit celui par défaut dans un navigateur encore utilisé par 25% des gens, plutôt que d’y voir celui de Bing. Pas besoin de chercher un complot derrière tout ça.



Le 17/07/2014 à 17h 02






Fnux a écrit :

Et sur le même sujet, commencez aussi à vous poser la vraie question de l’intérêt des personnes qui financent ces fondations (genre Mozilla) à part réduire leur charge fiscale.

Développer des logiciels coûte extrêmement cher (développement, tests, mise au point, documentation, support, évolution, etc.).

Qui paye quoi, sachant que les développeurs ne vivent pas que d’amour (du code) et d’eau fraiche ?



Red Hat, qui est l’un des leaders du logiciel libre, emploie 6500 personnes, tout en faisant 1.53 milliards USD de chiffre d’affaires, pour 178 millions de bénéfices en 2014.

Quant à Mozilla, t’as deux entités, la Mozilla Foundation, organisme à but non lucratif qui s’occupe de gérer le développement, promouvoir les logiciels libres, ainsi qu’un web ouvert. Puis Mozilla Corporation, dont les seuls revenus proviennent pour le moment quasi exclusivement de Google pour que leur moteur de recherche soit celui par défaut, et qui, avec cet argent, emploie plus de 1000 personnes pour le développement de Firefox, Bugzilla et autres technologies libres.



Le 16/07/2014 à 06h 30






Nhacsam a écrit :

Je pense que le gros frein actuel pour passer sur du Linux chez les grosses entreprise, c’est qu’un jours, elles ont fait le choix de Windows. A partir de là, elles ont (fait) développé les logiciels ultras spécifiques dont elles avaient besoins pour windows.

Si demain elles veulent passer sur du libre, elles doivent refaire développer tous ces logiciels. Ça a un coup en argent et en temps conséquent. C’est un des problème qu’il y a eu avait l’arrêt du support de XP.



D’où l’intérêt, même si ce n’est pas du logiciel libre, d’opter pour des technologies libres et interopérables. Si tu fais développer ton application par un sous-traitant et qu’il ne te file pas le code source en même temps que le produit finit, il faudra effectivement tout redévelopper de zéro, plutôt que de faire un simple portage.

De même, si tu te lies à des technologies propres à Windows, par exemple, son toolkit pour la conception d’interfaces graphiques, plutôt que Qt, tu finis prisonnier d’une plateforme donnée, alors que ton soft aurait pu être facilement multiplateforme, te permettant de migrer à tout moment vers Linux, OSX, des tablettes Android ou whatever.

La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus de développeurs utilisent Qt ou conçoivent des applis en HTML 5, qui seront utilisables avec n’importe quel navigateur respectueux du standard, peu importe le système d’exploitation utilisé.



Une charte pour les photos dans les musées et leur partage en ligne

Le 16/07/2014 à 09h 52

Vivement qu’ils s’occupent enfin de la liberté de panorama. La situation dans le monde, ainsi qu’un article du blog de Wikimedia France sur le sujet.


Apple met fin à Aperture et iPhoto pour préparer l'arrivée de Photos

Le 30/06/2014 à 11h 35






ledufakademy a écrit :

Hallucinant comment ils ont mis fin à pas mal de leur appli. pro : les professionnelles doivent être content d’Apple !

final cut pro,
logic pro …

Maintenant aperture … cool

… mais bon cela ne me concerne plus : on a ShotWell, sous debian, et il marche d’enfer !



Shotwell, c’est principalement de la gestion de bibliothèque et quelques retouches de base. De plus sérieux, t’as darktable et digiKam (qui fonctionnent également tous deux sous OSX).



Firefox 30 supporte enfin GStreamer 1.0 sous Linux

Le 11/06/2014 à 06h 53






tomcat a écrit :

Ne réagit donc pas d’une manière stéréotypée en défenseur hargneux de Firefox ! <img data-src=" />
J’utilise FF depuis longtemps est j’en suis satisfait, mais depuis la 28(et encore plus la 29) , ça bugge désagréablement ainsi que l’on remarqué d’autres collègues ainsi que d’autres utilisateurs sur le web :
https://support.mozilla.org/fr/questions/998460

Ma config est restée la même (probablement pas plus pourrie que la tienne) et les versions précédentes n’y avait pas de problème…
Je pense simplement que Mozilla doit se reprendre en main <img data-src=" />



T’as tenté d’utiliser un profil tout neuf, pour voir si ça changeait quelque chose ? Sinon, dans le menu Aide, t’as un sous-menu Informations de dépannage, suivi d’une option Restaurer Firefox dans son état initial.



Linux Mint 17 mise sur la simplicité et l'amélioration des performances

Le 06/06/2014 à 19h 30






2show7 a écrit :

Un peu tard.

Est-ce que l’installation de la RC permet avec les mises à jour de passer à la version finale



Oui, le simple fait d’installer les mises à jour t’apportera la même chose que si tu avais installé directement la version finale.

Si ça avait été une beta récupérée il y a plusieurs mois, les choix par défaut auraient pu varier au fil du temps, mais une RC sortie tout juste une semaine avant, il y a peu de chances pour qu’il y ai la moindre différence.



Le 04/06/2014 à 01h 53






JR_Ewing a écrit :

En général je télécharge la version “Mate” de Linux Mint, mais quelles sont les différences entre “Mate” et “Cinnamon”? J’ai cherché mais j’ai pas trouvé d’explications vraiment claires.

De même, laquelle de ces 2 versions est la plus légère pour des PC ayant 1Go de RAM genre vieux P4 / A64 d’il y’a 910 ans?

Merci par avance! <img data-src=" />



Quand GNOME 3 est apparu, changeant complètement la façon d’utiliser le bureau, il a fait un certain nombre de mécontents. Certains ont donc repris le code source de l’ancien GNOME 2, ce qui donna MATE, quand d’autres ont préféré reprendre celui de GNOME 3, tout en corrigeant / supprimant certains éléments, pour tenter de le faire fonctionner comme l’ancien GNOME 2, ce qui donna Cinnamon.

MATE est donc la continué d’un vieux projet, qui reprend également de vieilles bibliothèques (c’est toujours en Gtk+ 2), quand Cinnamon est plus moderne, et lui permet de bénéficier des dernières avancées de GNOME 3, sans trop se fatiguer (comme le support des écrans HiDPI).

Par contre, MATE sera sans doute plus adapté aux vieilles configurations.



Le 03/06/2014 à 16h 52






ledufakademy a écrit :

En fait je ne veux pas retrouver le truc “d’avant”, mais ton explication me donne déjà une piste.

Le but est d’avoir mes icônes application soient sur le “bureau” (gnome shell) soit dans une barre latérale ?

donc Alacarte ?

Mais en fait si je compris la philosophie du truc tu appuies sur la touche “Super” et zou tu tapes les premières lettre de l’appli et c’est parti ?



Tu as plusieurs façons de lancer une application. Soit tu fais Alt-F2 et tu tapes le nom de l’exécutable (ça gère l’auto-complétion et ça garde un historique des commandes précédemment lancées)

Soit tu passes par le menu activités, avec la touche Super ou en balançant le curseur de la souris dans le coin supérieur gauche. Là, t’as le choix entre ajouter tes applications préférées dans le dock (la colonne d’icônes située sur la gauche), soit afficher la liste des applications disponibles (le damier situé en bas du dock), soit utiliser la fonction recherche.

Dans cette dernière, tu peux taper le nom de l’application, mais également un certain nombre de mots clés. Si tu souhaites lancer gnome-disks, tu peux très bien taper disque, lecteur, volume, cdrom, dvd, partition, iso, image, backup…

La fonction recherche étant également fournie en données par les différentes applications compatibles, si tu as entré plusieurs contacts dans l’application correspondante, le fait de taper le nom d’un ami t’ouvrira directement l’application Contacts, en se positionnant sur la fiche de cet ami, ce qui fait gagner du temps.



Le 03/06/2014 à 15h 51






cosmocat a écrit :

PS: Une solution alternative serait une install partie ou un lug. Si quelqu’un a connaissance d’une install partie pour bientôt ou un lug qui ferait l’install (pour n’importe quelle distrib linux –mint, ubuntu,…–) dans la région de Bordeaux, je suis preneur car j’ai pas trouvé (le lug giroll n’a rien prévu pour le moment apparemment :( ).



T’as l’agenda du libre, qui recense pas mal d’événements en France.



Les pilotes pour la manette Xbox One sous Windows sont disponibles

Le 06/06/2014 à 00h 09






DDReaper a écrit :

Pire, la dualshock 4 pour la PS4 fonctionne en bluetooth de manière native avec Windows 8.



Le kernel Linux 3.15, qui ne devrait plus trop tarder à sortir, devrait également voir arriver le support de la Dualshock 4.



Les acteurs du Web craignent les effets de bord du droit à l’effacement

Le 16/05/2014 à 15h 23

Je ne suis pas d’accord avec le risque qu’ils avancent. Le fait de ne plus prendre en compte le commentaire d’une personne, ne devrait pas faire ignorer l’ensemble de la page. Il suffit juste d’extraire le nom en question du contenu indexé par le moteur de recherche, pour que le reste du contenu de la page soit toujours présent, et donc trouvable lors d’une recherche.

Le fait de tout dégager, c’est juste la solution de facilité.

Par contre, ils n’évoquent pas le coup des homonymes. À travers le monde, plusieurs personnes ont le même nom que moi (sur Internet, on ne s’amuse pas à indiquer nos deuxième et troisième prénoms). Normalement, la personne devrait indiquer quelles pages sont précisément concernées. Le problème, et on l’a vu avec les ayants droits qui ont tendance à ratisser large, c’est qu’à l’arrivée, du contenu n’ayant rien à voir avec la personne en question, sera sans doute tout de même retiré de l’index.

Et là, franchement, ça m’emmerderai de me voir censuré à mon insu.


Fin de Windows XP : une sénatrice demande des comptes au gouvernement

Le 26/04/2014 à 21h 26






ungars a écrit :

Franchement, vous avez plongé le nez dans les sources d’un système d’exploitation ? Et de toutes les applications annexes ??? Vous rigolez ou quoi ? Vous avez une idée des compétences requises et du nombre de personnes nécessaires ???



La Debian Security Team comporte quatorze personnes. Maintenant, comme il s’agit de bénévoles qui ne bossent pas à temps plein sur le projet, s’ils étaient salariés, une équipe plus réduite pourrait peut être suffire.

Ensuite, il n’y a, fort heureusement, pas besoin de connaître chaque projet. Avec plus de 37 000 packages chez Debian, et des centaines de millions de lignes de code dans de multiples langages, ça serait de toute façon impossible.

Les correctifs sécurité sont de toute façon généralement développés en amont, par les responsables de chaque projet, par des chercheurs en sécurité, par la communauté, par les équipes sécurité d’autres distributions…

Il faut donc vérifier si la version de ton programme est concernée par la faille, puis appliquer le correctif tel quel, ou l’adapter à du vieux code, si jamais le fix concerne une version plus récente dont le code aurait plus ou moins changé.

Sans sous-estimer leurs compétences, je voulais juste signaler qu’il n’y avait pas besoin d’une armée de développeurs, que ces derniers n’avaient pas non plus besoin de connaître intimement chaque projet sur lequel intervenir, et qu’ils étaient loin de créer eux-même tous les correctifs. Comme ça a déjà été dit dans un précédent commentaire, c’est avant tout du travail d’intégration.



Le 25/04/2014 à 22h 04






Jed08 a écrit :

Pourquoi un prestataire devrait se charger de la maintenance et du support d’un logiciel libre ?
Et pourquoi tu pense qu’un autre prestataire pourrait reprendre la relève du jour au lendemain avec une qualité de service au moins égale au prestataire précédent ?

A un moment il faut réfléchir, si les gens arrête le support d’un logiciel ou d’un OS (open source ou non), c’est qu’il y a des raisons derrière.



Il existe un certain nombre de SSLL (société de services en logiciels libres), qui peuvent reprendre le support d’un logiciel, abandonné par son éditeur. Et la raison de l’arrêt est souvent économique. Pas assez rentable pour lui, hop, on arrête et on passe à autre chose. Quand l’éditeur lui-même n’a pas tout simplement fait faillite (tout le monde ne s’appelle pas SAP ou Microsoft). Mais si toi t’en a toujours besoin, à partir du moment où tu peux payer, tu trouveras toujours quelqu’un pour s’en occuper. Surtout qu’en ce qui concerne Windows XP, les gouvernements vont payer des dizaines de millions pour bénéficier ne serait-ce que d’une année de support supplémentaire.



Jed08 a écrit :

La question se pose aussi avec le cas ou l’entreprise embauche des experts Linux à plein temps pour avoir leur propre support.
Qu’est ce qui se passe si jamais les gens décident de se barrer et qu’on trouve personne de compétent pour les remplacer ?



À partir du moment où t’as de quoi payer, tu trouveras toujours quelqu’un. Puis t’as un raisonnement trop capitaliste. Le libre, ce n’est pas ça. Prends Debian. T’as des milliers de développeurs qui bossent tous bénévolement. T’as une équipe sécurité qui backport les fixes durant des années sur les vieilles versions du système. Ce sont des gens compétents, qui ne l’ont pas fait pour l’argent. Maintenant, Debian a également une fin de support. Avant tout parce qu’il s’agit d’un projet bénévole avec de faibles moyens, et que la plupart d’entre eux le font sur leur temps libre. Alors quitte à dépenser des millions pour du support, autant que ça aille dans un projet libre. Au moins là, ça bénéficiera à tout le monde. Gouvernements, entreprises, associations, particuliers….



Jed08 a écrit :

Tu te rends compte de ce que tu dis ?
On parle d’OS ici, pas du logiciel de gestion de la cantine d’entreprise. Maintenir efficacement un OS comme Linux va demander plus qu’une formation à partir du personnel déjà présent.
De plus, qui voudrait faire ça à plein temps et combien ça va couter ? (sérieusement, il faudrait faire un sondage)



Oui, le sujet de l’article concerne Windows XP. Maintenant, quand on voit leur manque de clairvoyance sur un système qui a été supporté treize ans, j’imagine qu’il en va de même de leurs applications métier, qui ne sont peut être déjà plus supportées depuis des années, qui contiennent peut être également leur lot de failles de sécurités, qui permettent déjà l’espionnage industriel ou économique. Et parce qu’ils n’ont sans doute pas non plus les sources de ces applications, en cas de problème sur le nouveau système, ils ne pourront pas faire grand chose.



Le 25/04/2014 à 21h 37






hellmut a écrit :

tout.
on est en France, c’est normal: y’a un problème, le gouvernement se doit d’avoir au moins un avis sur la question.

l’autre jour c’était sur la faille heartbleed: le gouvernement devait compter faire quelque chose pour sécuriser maximalement la toile.
là c’est pareil: qu’a fait le gouvernement “en amont”? et que compte-t-il faire pour “éviter les désagréments susceptibles de se produire”?

moi je pense qu’il faudrait une loi pour obliger les gens à faire les mises à jour windows. c’est un scandale.
et le gouvernement devrait publier les patches et mises à jour de sécurité au journal officiel.



En même temps, dans un État de droit, on s’attend tout de même à être protégé. Il est normal qu’on ai des forces armées pour protéger la nation d’un agresseur extérieur, et d’avoir des forces de l’ordre pour assurer la sécurité au sein même du pays.

À partir de là, on peut penser que l’État a tout de même un certain rôle à jouer dans la protection des postes et réseaux informatiques, qui prennent de plus en plus d’importance dans nos vies et notre économie. Que nos entreprises continuent d’utiliser un système d’exploitation désuet et non maintenu, c’est la porte ouverte à ce que des puissances étrangères ou des groupes mafieux volent des secrets industriels ou commerciaux, ou qu’ils paralysent l’activité des entreprises.

Tout comme il y a des normes sanitaires, écologiques ou que sais-je encore, ça ne serait pas idiot qu’il y ai également certaines règles à respecter au niveau informatique.



Le 25/04/2014 à 21h 26






dodo021 a écrit :

Soit mais le problème reste le même dans ce cas.
Autant payé Microsoft pour qu’il fasse leur boulot et que l’entreprise garde ces ressources pour faire autre chose que de la maintenant et de la correction de failles.





gokudomatic a écrit :

D’accord, mais ma question est alors: pour encore combien d’années?
Un jour ou l’autre, MS va finalement dire qu’il ne fait plus du tout le support, même en échange de tout l’or du monde. L’entreprise fera quoi à ce moment?



C’est ça le pire. Non seulement l’administration / l’entreprise ne garde pas ses ressources, puisque elle paie le support supplémentaire au prix fort, tout en devant tout de même payer pour migrer rapidement. Elles passent donc deux fois à la caisse (mais on est tous d’accord pour dire que c’est de leur faute, qu’elles n’avaient cas s’y prendre plus tôt).

Par contre, tout le monde se focalise sur Windows XP, que Microsoft a partout maintenu treize ans, de ce que j’ai cru comprendre. À côté de ça, t’as un bon paquet d’éditeurs, souvent infiniment plus petits, qui n’assurent qu’un support de courte durée, voir qui ferment boutique, et là, c’est carrément mort.

Fut un temps, j’ai bossé pour une entreprise qui avait commandé une application métier rien que pour elle. Elle a donc payé pour la création de cette application, et ensuite pour son support annuel. Dans le contrat initial, elle n’a jamais demandé à obtenir les sources. Un jour, le prestataire a fait faillite. Et on devine la suite. Plus de support pour l’application, et impossibilité de la faire évoluer. Et passer par un autre prestataire pour repartir de zéro a pris un temps fou et a coûté infiniment plus cher que s’il avait pu reprendre le code déjà existant et juste le faire évoluer.



Le 25/04/2014 à 20h 43






Jed08 a écrit :

Parce que trouver des gens assez compétents et motivés pour comprendre les sources de Linux et créer des correctifs qui ne foutent pas en l’air la stabilité du système ni ne créent d’autres vulnerabilités, c’est gratuit peut être ?



Le Royaume-Uni a payé 6,65 millions d’euros pour un an de plus. Si on additionne tous les pays qui vont devoir passer à la caisse, ça doit représenter des dizaines, voir des centaines de millions.

Tout cet argent aurait très bien pu aller à la Linux Foundation, qui se serait sans doute fait un plaisir de maintenir ses différents kernels à support long bien plus longtemps. Et là, ça aurait pu bénéficier à tout le monde. Aussi bien les gouvernements, que ces fameuses TPE et PME.

Alors oui, je sais, un système ne se limite pas à un kernel. Mais il se trouve que la Linux Foundation vient d’annoncer lacréation d’un fond de plusieurs millions pour financer certains projets critiques, à commencer par OpenSSL. Et que pour les autres gros projets (environnements de bureau, logiciels…), il existe d’autres fondations, qui adoreraient avoir autant d’argent pour allonger un peu plus le support.



Facebook multiplie par trois ses bénéfices et explose tous ses records

Le 25/04/2014 à 11h 08






Cacao a écrit :

Ca m’étonne que des projets libres comme diaspora ne prennent pas le pas sur d’autres comme Facebook. Enfin quand on voit comment installer diaspora est compliqué, ça m’étonne moins mais sinon, un autre projet de partage remplissant les fonctions intéressantes et utiles de Facebook. M’enfin, sans doute que personne ne s’y intéresserait. Dommage :o



T’as également Movim. Mais bon, même si tout était super simple, les gens s’en foutent de tout ça. La liberté, le logiciel libre, les valeurs de partage, de travail communautaire ou tout ce que tu veux, ça ne les intéresse pas. Ils veulent juste un joli papier cadeau, et de préférence, le même que le voisin.



Ubuntu 14.04 LTS fait la part belle au peaufinage de l'interface

Le 20/04/2014 à 01h 38






d4rkf4b a écrit :

Ou tu installes le paquet “virtualbox-guest-x11”



Ah ouais, pas bête. Utilisateur d’Arch, j’aime bien me compliquer la vie <img data-src=" />

Je note tout de même pour la prochaine fois. Par contre, sous Ubuntu, leur version risque d’être figée pour les deux ans à venir, là où ça continuera d’évoluer sous Arch. Dans la doc, on peut lire que malgré une différence de version entre l’hôte et l’invité, ça devrait tout de même continuer à fonctionner, mais que pour de meilleurs résultats, il est préférable d’avoir une version similaire de VirtualBox et des modules invités. Ma méthode n’est donc peut être pas si mal.

« While the interfaces through which the VirtualBox core communicates with the Guest Additions are kept stable so that Guest Additions already installed in a VM should continue to work when VirtualBox is upgraded on the host, for best results, it is recommended to keep the Guest Additions at the same version. » - Guest Additions



Le 19/04/2014 à 06h 38






CaptainDangeax a écrit :

Et ce n’est pas une surprise, quand on saute 4 versions d’un coup. C’est pourquoi je conseille une réinstallation qui toujours se passe sans problème, contrairement à une màj qui peut échouer.



Les LTS ont un statut particulier, et c’est principalement entre deux LTS que Canonical fait de gros efforts de qualité pour s’assurer que la migration se passe bien. Ce sont généralement les versions pré-installées chez les rares constructeurs qui tentent l’aventure Linux, ou qui sont déployées sur les serveurs.

Maintenant, en dehors du fait que ça sera effectivement toujours plus propre et moins source à problèmes de repartir sur une nouvelle installation, il existe une autre différence fondamentale.

Dans le cas de la mise à jour, tu gardes tout on environnement, ta configuration, ta personnalisation (on peut préserver tout ça en créant une partition /home séparée lors de l’installation, mais ce n’est pas proposé de base, et les gens n’y pensent pas), mais également tes logiciels installés. C’est juste une mise à jour.

Maintenant, avec une réinstallation, si tu n’as pas pensé à bien tout séparer, il faudra donc tout re-configurer. Par contre, le point positif, c’est que ça te permet de te débarrasser de toutes les vieilles bibliothèques devenues obsolètes (tout le monde ne pense pas à utiliser deborphan), les choix par défaut (logiciels, thèmes, options de configuration…) seront différents, correspondants à la vision souhaitée par les développeurs pour leur nouveau système.

Au final, au-delà de savoir si oui ou non la mise à jour peut s’effectuer sans problème, la question est plutôt de savoir si l’on ne souhaite pas perturber nos petites habitudes et tout retrouver comme c’était avant, ou si l’on souhaite pleinement profiter de l’expérience proposée par ce nouveau système (et pour ceux qui passent seulement d’une LTS à l’autre, ça fait tout de même deux ans de changements)



Le 19/04/2014 à 01h 24






Ishan a écrit :

Testé hier soir dans VBox, affichage en 640x480 vu que pas de support de VBox dans cette nouvelle mouture d’Ubuntu. Super…
Je vais attendre Mint 17 hein <img data-src=" />



Je viens de tester, et ça fonctionne bien.

Une fois Kubuntu installé, il faut ensuite installer le package build-essential. Une fois que c’est fait, il faut charger le CD virtuel VBoxGuestAdditions.iso. Et pour finir, en tant que root, lancer VBoxLinuxAdditions.run

Tu redémarres ta VM, et ça devrait retrouver une résolution correcte.

En passant, Mint 17 étant basé sur Ubuntu 14.04, si jamais tu rencontres des problèmes sur l’un des deux, il ne faudra pas espérer des miracles sur l’autre.



La version 3.12 de GNOME améliore un grand nombre d'éléments

Le 28/03/2014 à 17h 34






foetus a écrit :

Donc <img data-src=" /> <img data-src=" />



J’ai pris l’exemple de gnome-disks au hasard. J’aurai pu choisir l’encodeur vidéo handbraker. Et là, ton exemple de click droit sur l’icône ordinateur ne tient plus.

Ensuite, on est d’accord, il existe tout plein de façons de faire. Et c’est aussi ça que je voulais dire. On ne peut pas reprocher à GNOME d’être pensé pour les tablettes, alors qu’en réalité, il propose tout un tas de façons de faire.

Que tu passes par un menu démarrer puis que tu utilises la fonction recherche (ton point 2) ou que tu te rendes dans le menu Activités de GNOME pour lancer une recherche, ça revient au même. De même que d’épingler dans le menu démarrer (ton point 3), ou de te servir du dock de GNOME, c’est encore la même chose…



Le 28/03/2014 à 16h 54






foetus a écrit :

Justement c’est le côté rapide qui plait au gens <img data-src=" />



Pour le côté rapide, tout dépendra des personnes, et si elles sont plutôt clavier ou souris. Par exemple, à première vue, avec ses grosses icônes, on pourrait penser que GNOME est majoritairement pensé, soit pour la souris, soit pour le tactile.

Alors qu’en réalité, j’ai plus vite fait de l’utiliser au clavier. Touche Super (pour passer dans le mode Activités), puis je tape disk en vitesse, confirmation, et hop, j’ai lancé gnome-disks. Je trouve ça beaucoup plus rapide qu’un Alt F2 + gnome-disks (même avec l’auto-complétion), ou de faire Menu démarrer, Accessoires, puis trouver l’entrée de l’utilitaire en question.



Le 28/03/2014 à 15h 09






foetus a écrit :

Sur mon Windows, j’ai des logiciels installés que je me sert que rarement, ou très peu.
Mais lorsque j’en ai besoin, ils sont toujours à portée de clic.
Toujours cette manie de brider les choses avec le côté “bon sentiment” à cause de l’aspect technique <img data-src=" />



En même temps, si tu ne t’en sers que très peu, ça signifie que la majorité du temps, elles contribuent à noyer les applications les plus utilisées dans la masse.

La méthode de GNOME, de n’afficher que les vingt applications les plus fréquentes par défaut, puis de proposer plusieurs solutions (icônes, noms, mots clés, catégories…) pour trouver rapidement celles que l’on n’utilise que très rarement, n’est peut être pas si mal, tout en faisant gagner du temps au quotidien.

Enfin bon, ce n’est pas non plus la peine de s’éterniser sur ce débat. Je connais des gens qui veulent à tout prix un menu fourre tout à la Windows, qui contient parfois plus d’une centaine d’entrées, et que je trouve complètement imbitable. À côté de ça, elles tiennent également à ce que leur bureau soit littéralement noyé d’icônes. Et si t’as le malheur de changer une icône de place, ça y est, elles sont toutes perdues.

Alors tu leur montre Linux et des solutions alternatives, mais non, elles sont tellement habituées à leur foutoir, en se repérant vraiment dans l’espace (cette application était la troisième entrée du menu, ou alors elle se trouvait plutôt tout à la fin…) que malheureusement, on ne pourra pas les changer.



Le 28/03/2014 à 14h 04






code a écrit :

Bonjour ,

J’ai une question important
J’ai ubuntu gnome 3.8 et j’aimerais savoir c’est quoi la difference entre gnome 3.8 et ce gnome 3.12 de l’article ?
Merci



Ubuntu GNOME est une distribution dérivée d’Ubuntu, qui propose par défaut l’environnement de bureau GNOME, en lieu et place d’Unity.

GNOME sort une nouvelle version tous les six mois, avec de nouvelles applications de base, des améliorations sur l’environnement lui-même, de nouvelles fonctionnalités et des corrections de bugs sur l’existant…

GNOME 3.8 est sorti en mars 2013, GNOME 3.10 en septembre 2013, et là, nous avons donc la toute dernière version de l’environnement. Malheureusement, Ubuntu GNOME a une version de retard. Si t’installes la beta (très stable au demeurant) de la future 14.04 qui doit sortir le 17 avril, tu n’auras droit qu’à GNOME 3.10, et il faudra passer par un PPA (non officiellement supporté par Ubuntu, donc) pour pouvoir bénéficier de GNOME 3.12



Le 27/03/2014 à 23h 15






GutsBlack a écrit :

C’est dommage le mode de recherche ne prend pas encore en compte l’agenda <img data-src=" />



Pour le calendrier, je pense que t’auras plus de chance de voir cette fonctionnalité rapidement implémentée dans California, le nouveau projet de la team Yorba.



Le 27/03/2014 à 22h 25






Konrad a écrit :

C’est pour cela que je n’aime pas Unity par exemple : tu cliques sur le menu, et… vas-y tape le nom d’une appli. Justement, quand tu ne connais pas les noms, c’est chaud… Je doute que le profane sache spontanément quoi taper.

Je reste fan des vieux menus à l’ancienne, où soit tu sais où trouver ce que tu veux directement, soit tu peux finir par trouver en cherchant un peu. C’est ainsi que fonctionnaient les menus de Windows 95 à Windows 7, que ça fonctionne sous Gnome et KDE



C’était le cas du temps de GNOME 2, et bien que l’on puisse encore installer ce type d’extension sous GNOME 3, par défaut, tu n’as aucun menu.

Quand tu vas dans le mode Activités et que t’affiches toutes les applications, elles sont affichées pèle mêle. Il n’y a plus de catégories. Tu peux donc, soit te repérer d’après le visuel des icônes, soit lire leurs noms, plutôt parlants : Cartes, Contacts, Documents, Fichiers…

Sinon, t’as la fonction Recherche, qui va se baser à la fois sur le nom de l’application, sa description, mais également tout un tas de de mots clés. Par exemple, si tu souhaites gérer les partitions de ton disque dur, chiffrer l’une d’entre elles, gérer le RAID, les erreurs du disque… tu peux retrouver l’application gnome-disks en tapant l’un des nombreux mots clés qui ont été prévus : disque, disk, disque dur, lecteur, volume, cdrom, dvd, partition, iso, image, sauvegarde, restauration, test de performance, chiffrement, smart…

Jusqu’à présent, j’ai toujours trouvé rapidement ce que je voulais, à l’inverse des menus à rallonge complètement désordonnés que l’on peut trouver sur certains systèmes Windows.

Sinon, une autre nouveauté intéressante de GNOME 3.12, c’est qu’avec Logiciels, on pourra trouver, non seulement les applications déjà installées, mais également celles disponibles dans les dépôts, directement depuis le shell. Tu souhaites lancer Skype, il n’est pas installé, mais il va te proposer d’y remédier.



Le 27/03/2014 à 19h 57






tazvld a écrit :

J’utilise eclipse par exemple. Cependant la version dans les dépôt datant souvent de Mathusalem j’utilise la version télécharger sur le site qui ne demande aucune installation donc pas d’entrée dans les menus (pas retrouver non plus).



C’est ça d’avoir choisi la mauvaise distrib. Sous Arch, on a bien la dernière version <img data-src=" />

Sinon, troll à part, faudrait que l’éditeur du logiciel respecte la norme FreeDesktop, qui demande à fournir un fichier Desktop qui fourni toutes les informations utiles : nom complet, exécutable à lancer, icône, catégorie où ranger l’application, type de fichiers supportés…

Et pour en revenir à l’article sur GNOME, avec Gnome Softwares (Logiciels), ce qui sera également le cas d’autres types de logiciels similaires sur les autres environnements de bureau, ça serait bien de fournir également un fichier AppData avec une description de l’application en plusieurs langues, captures d’écran, lien vers le site officiel…

Si les éditeurs de logiciels ne respectent pas les différentes normes, faut pas s’étonner si c’est ensuite mal intégré. Sinon, effectivement, on aurait pu faire comme sous Windows, laisser les éditeurs faire n’importe quoi, mais je ne pense pas que ce soit ce qu’il y a de mieux, si l’on souhaite obtenir quelque chose de propre, carré, fonctionnel. Et finalement, avec leurs stores respectifs, Apple, Google et Microsoft y viennent aussi.



Le 27/03/2014 à 19h 20






Presteus a écrit :

En revanche, j’appuie totalement ton commentaire sur la difficulté à faire quelque chose d’aussi simple que d’ajouter une entrée dans le menu, c’est d’un lourd que je le fais jamais.



On ne doit pas parler de GNOME, puisque dans le mode activités, il t’affiche soit toutes les applications installées (et je ne vois donc pas quoi ajouter d’autre), soit les applications les plus fréquemment utilisées, qui se construit dynamiquement.

Et dans le dock, suffit de faire un click droit sur une icône, puis Ajouter aux favoris.



Le 27/03/2014 à 17h 54






Winderly a écrit :

Haaaaan j’avais pas vu la majuscule dans le précédent quote, c’est le nom de l’interface ?



Histoire d’être neuneu friendly, le nouveau gestionnaire de photos s’appelle Photos, le lecteur vidéo s’appelle Vidéos, le navigateur web s’appelle… Web. Et ainsi de suite. Noms traduits dans chaque langue et qui ne doivent pas faciliter la recherche d’infos sur le net…

Ou du moins, ce sont les noms affichés. Les exécutables / noms de projets restants totem, epiphany et compagnie.



Le 27/03/2014 à 17h 40

* Parmi les nouveautés, on peut également citer l’intégration de nouveaux services en ligne (Facebook, Flickr, Pocket…), ce qui permet par exemple de choisir un fond d’écran hébergé sur Flickr, en modifiant simplement l’arrière plan du bureau.
* Le gestionnaire d’impression supporte désormais Google Cloud Print.
* La géolocalisation a été améliorée (utile pour l’application Cartes, en se basant sur le Mozilla Location Service).
* L’outil de configuration Bluetooth a été entièrement réécrit, et est beaucoup plus simple (découverte de tous les périphériques, et il n’y a plus qu’à sélectionner ce qui nous intéresse).
* De nouveaux widgets Gtk+ font leur apparition, dont Popover, qui permet de simplifier les menus et les interfaces.
* Et pour finir, on peut également citer de nouvelles applications, comme le client IRC Polari, l’enregistreur de son et Journaux, qui permet de parcourir plus facilement les logs de systemd.

Pour ceux qui souhaiteraient mettre à jour leur Fedora, il existe un dépôt. Et pour les windowsiens et autres maqueux qui souhaiteraient tester en vitesse, un live CD a été publié, mais aucune idée de ce que ça vaut.


L’administrateur de Pirate Island mis en examen, l'enquête continue

Le 15/03/2014 à 02h 18






TimmyTimmy a écrit :

Je ne vais pas pleurer quand ce trouduc ira au violon. Et con comme un balai en plus, en faisant son site en France. Pourquoi pas direct sur le serveur du Ministère de l’Intérieur place Beauvau ?



thepirateisland.net correspond apparemment à l’adresse IP 94.228.214.65, qui est géo-localisée aux Pays-Bas. Maintenant, ça reste l’Europe, je le t’accorde. En même temps, il n’y a pas non plus cinquante pays où l’on peut être tranquille, tout en pouvant bénéficier d’un hébergeur compétent (et peu regardant), avec les infrastructures et la liaison qui vont bien.

Puis au final, ils auraient tout aussi bien pu aller en Roumanie (comme un certain tracker francophone bien connu et toujours en place), ça n’aurait en rien empêché la dénonciation dont l’administrateur semble avoir été victime.



Une faille critique dans la gestion des connexions TLS/SSL fragilise Linux

Le 06/03/2014 à 13h 00

Ça ne limite en rien les possibilités de réutilisation. Les développeurs de GNOME sont partis dans une direction qui déplaisait ? D’autres développeurs ont créé Mate et Cinnamon, en se basant sur le code de GNOME. Le rachat de Sun par Oracle et le destin d’OpenOffice ne convenait pas ? Certains ont repris le code pour créer LibreOffice. Des exemples de forks, de fusions ou autre, on en a à la pelle, dans le monde du libre.

Par contre, on reste entre nous, je te l’accorde. Mais je ne vois pas pourquoi ce serait les adeptes de la GPL les fautifs. Personne n’oblige les systèmes BSD à utiliser la licence BSD (leur licence permet même de tout passer sous GPL du jour au lendemain), Apache ou autre. Vous avez fait votre choix, en fonction de votre idéologie, de votre vision de la vie, de l’informatique et de ce que vous voulez.

Alors ok, on ne peut pas réutiliser du code GPL dans un logiciel BSD, mais ce n’est pas de la daube pour autant. Même si ça peut se comprendre que vous soyez un peu dégoûté. En même temps, estimez vous heureux d’avoir accès à des dizaine de milliers de logiciels sous licence GPL, sinon on ne pourrait pas faire grand chose sur un système BSD<img data-src=" />

(ok, fallait bien que je troll un peu) :)

On a juste une vision différente de la liberté. Pour nous, la liberté doit être préservée à tout jamais, tandis que pour vous, on doit pouvoir être libre de renoncer à cette liberté, aussi bien pour vous même, que pour les autres, dont vous ne vous souciez guère.


Le 06/03/2014 à 10h 38






lysbleu a écrit :

La GPL devrait être limité à Linux (le noyau) et peut être deux trois projets fondamentaux, mais pas plus.



Et en quel honneur ? En tant que développeur ou photographe, encore heureux que je sois libre de choisir la licence qui me convient. Et ça sera toujours avec une clause partage à l’identique, parce que ça me ferait bien chier qu’on puisse créer du proprio à partir de mon travail. Si tel était le cas, j’arrêterai de faire du libre, et donc de contribuer. Autant changer de métier.

Ça m’emmerde déjà bien assez comme ça de voir tout un tas de projets libres redistribués sous Windows en y incluant publicités, barres de recherche à la con et autres merdes, pour imaginer le cauchemar que ça serait si c’était sous licence BSD.



Le 05/03/2014 à 21h 45






pithiviers a écrit :

Et si tout à chacun peut faire ce qu’il veut avec linux sous prétexte que c’est libre, qu’est ce qui empêche une personne mal intentionnée de rajouter quelques lignes de codes à une distri linux lui permettant “d’aspirer” le contenu des ordis des utilisateurs de cet distri?



Sur Wikipédia, qui est une encyclopédie sous licence libre, n’importe qui peut modifier un article, et les contrôles / corrections se font après coup.

Dans le logiciel libre, c’est différent. Si t’es encore inconnu du projet, il faut envoyer ton patch (correctif, amélioration, traduction, ajout de fonctionnalité…) au mainteneur du projet, qui vérifiera la qualité de ton code et la pertinence de la contribution, et décidera ou non de l’intégrer. Selon les projets, le patch doit parfois être relu par plusieurs développeurs avant d’être accepté.

Ensuite, si tu deviens contributeur régulier du projet, et que par la qualité de ton travail, les mainteneurs ont confiance en toi, ils peuvent te donner un accès en écriture sur le gestionnaire de versions, histoire que tu puisses contribuer directement, et ainsi faire gagner du temps à tout le monde.

Et là, ça devient comme pour n’importe quel autre projet libre. Tout se fait de façon transparente. Les discussions sur les listes de diffusion sont publiques et accessibles à tout le monde, tous les commits sur les gestionnaires de versions sont également publics, et on peut donc savoir qui a fait quoi, et à quel moment. Et tout le code est bien évidemment accessible à tout le monde (en lecture seule, donc)

Maintenant, puisque c’est libre, et que n’importe qui peut forker un projet, ou carrément créer sa propre distribution (voir le fork d’une distribution existante), effectivement, cette personne peut faire n’importe quoi, mais seulement dans son coin. Mettre de la pub partout, ne pas mettre à jour les programmes qui corrigeraient des failles de sécurité, y ajouter volontairement des backdoors… Mais là, c’est comme pour tout, s’il se met à distribuer son travail, à toi de te renseigner un minimum et de ne pas accorder ta confiance au premier venu.

À ce propos, ça m’a toujours épaté de voir autant de gens installer des Windows customisés (soit disant plus légers, ou avec telle ou telle fonction ajoutée par défaut…) sans qu’on sache d’où ça sort réellement et ce qu’ils ont bien pu faire d’autre.



Le 05/03/2014 à 21h 28






Elwyns a écrit :

et c’est pour cela que du monde l’utilise depuis 6 ans, donc ton “tout le monde sait” c’est limite



En même temps, certaines distributions, telle que Debian, qui privilégient ce qu’il y a de plus libre, ont préféré opter pour GnuTLS (sous licence GPL) plutôt qu’OpenSSL (sous licence BSD) quand elles avaient le choix.

Par exemple, lftp utilise GnuTLS. Pourtant, dans les options de configuration, le choix nous est donné :

–without-gnutls don’t use GNUTLS library
–with-openssl[=/path] use OpenSSL [at /path]
–without-openssl don’t use OpenSSL (default)

Tout ça pour dire qu’à mon avis, ce n’est pas forcément de l’ignorance, mais également un parti pris politique et/ou idéologique.



Le 05/03/2014 à 19h 17






Shyfer a écrit :

Oh tiens, le open source c’est mieux car revu en permanence par des centaines de bénévoles…
Mouais.
Là encore, je pense qu’on a une démonstration que open source != plus sécurisé.
Après je ne dis rien du côté de Microsoft, ils ont sûrement pleins de failles, mais de ce type moins car ils ont un process de test assez rôdé, et assez plébiscité par de nombreux experts.





boglob a écrit :

en tout cas, l’argument comme quoi c’est open source donc plus secure en prend un coup dans la gueule.





Xarkam a écrit :

Les distributions linux c’est plus sécure par ce que c’est opensource et donc tout le monde peut vérifier.

Ca en fout un coup à ce type d’argumentaire puis qu’apparemment personne ne vérifie <img data-src=" />

Une distrib linux c’est pas plus sécure qu’un windows ou macos <img data-src=" />





coket a écrit :

Je pense que si il y a de telles réactions, c’est que quelques libristes moins sages que toi, orgueilleux, condescendants, ont eu tendance a traiter tout non libriste avec beaucoup de mépris et énormément de certitudes sur la supériorité naturelle de Linux en terme de sécurité…

Peut être cet épisode aura du bon finalement, au moins dans l’apaisement entre communautés.





pithiviers a écrit :

En espérant que cet news aura le mérite de remettre les idées en place à certains lunixiens qu’on peut croiser ici qui avaient la trop fâcheuse tendance à se prendre pour des demi-dieux de l’informatique et à regarder dédaigneusement les utilisateurs de Windows ou OS X sous prétexte que Linux c’est trop de la balle et que c’est complètement invulnérable.

Calmés les gars là.




Vous devriez monter un club <img data-src=" />

Et je vais vous dire un secret, non seulement ce n’est pas la première faille, mais on en a eu près d’une quarantaine depuis le début de l’année

https://www.debian.org/security/2014/index.fr.html

Par contre, à l’inverse d’un Windows, il s’agit ici du système (même si le noyau n’a pas encore été touché cette année), mais également des dizaines de milliers de logiciels libres fournis par les principales distributions. Et finalement, une quarantaine de failles (plus ou moins critiques) sur autant de programmes (qui ne sont pas utilisés par tout le monde), c’est peanuts.

Sinon oui, une distribution Linux sera toujours plus sûre qu’un Windows, pour plusieurs raisons. Déjà, c’est libre, donc une faille découverte peut être corrigée par n’importe quel développeur / distribution, sans avoir besoin d’attendre que le responsable du projet décide de s’en occuper. À l’inverse d’un Microsoft qui ne propose ses correctifs qu’une fois par mois, et de certains éditeurs qui refusent de corriger des failles connues depuis des lustres.

Ensuite, les dépôts des différentes distributions, et la centralisation permise par le fait que les logiciels soient libres, permet de mettre à jour l’ensemble du système, des pilotes de périphériques et de tous les logiciels installés. Là encore, à l’inverse d’un Windows Update qui ne tient compte que de Windows, IE et MS Office, et où il faut ensuite se débrouiller avec chaque programme ou pilote tiers.

On peut également ajouter que la liberté du code, et la gestion correcte des dépendances permise par les systèmes de packages utilisés, permet à tous les programmes d’utiliser des bibliothèques dynamiques, et de bénéficier des correctifs et améliorations lors des mises à jour de ces dernières. Sous Windows, pour éviter les conflits, et s’assurer qu’un programme continuera de fonctionner dans le temps, ces derniers ont tendance à être liés statiquement à certaines bibliothèques. Et bien évidemment, quand une faille est découverte dans l’une d’entre elles et qu’un correctif est disponible, cela ne s’applique pas au programme lié statiquement, et on retombe sur le bon vouloir des éditeurs.

Quoi que Microsoft fasse, n’ayant aucun contrôle sur les programmes tiers, la sécurité de Windows et de son écosystème sera toujours inférieure à ce que proposent les distributions Linux majeures.



Le 05/03/2014 à 16h 26






coolspot a écrit :

Après il faut reconnaitre que les licence BSD sont ,de moins point de vu, mieux ficelé que les licences GNU qui sont de plus en plus restrictive au fil des version à contrario des BSD ou tu peut faire quasiment ce que tu veut.



Personnellement, j’ai les licences BSD en horreur. Les licences GNU protègent les utilisateurs et leurs libertés. Les licences BSD autorisent quiconque à piller le code (comme a pu le faire Apple) sans rien donner en retour, et en privant les utilisateurs de leurs libertés (comme c’est le cas sous OSX).

Il n’y a donc pas une licence mieux ficelée que l’autre, ce sont juste deux philosophies différentes.



Le 05/03/2014 à 15h 59






z00p a écrit :

le seul package installé ici dépendant de gnutls c’est… wireshark (étrangement). Tout le reste (firefox inclus), c’est openssl.

Bon, j’ai pas lu l’intégralité des commentaires, mais j’imagine la floppée de trolls qui ont dû se faire plaisir pour, au final, que dalle.



Après vérification des programmes dépendants de GNU TLS, on peut citer ffmpeg (bibliothèque audio/vidéo pas mal utilisée), filezilla et lftp (le meilleur client ftp qui soit), gnome-vfs (pour les fous qui utiliseraient encore GNOME 2), libvirt, qemu, samba, weechat, wine…

De mon côté, j’en ai trois qui l’utilisent encore



Le 05/03/2014 à 15h 50






jfchadeyron a écrit :

Les version GnuTLS patchées sont 3.2.12 ou 3.1.22
http://www.gnutls.org/security.html#GNUTLS-SA-2014-2

Hors mon serveur 12.04 indique 3.0.xx
(apt-cache show gnutls-bin)



Dans la FAQ sécurité de Debian (qui s’applique également à Ubuntu), on peut lire

* Le numéro de version d’un paquet indique-t-il une version vulnérable ?
* Pourquoi vous embêtez-vous avec une vieille version de ce paquet ?



Ubuntu 14.04 : la première bêta révèle une évolution en douceur

Le 01/03/2014 à 14h 22






Mihashi a écrit :




  • “Comment faire pour avoir un menu démarrer en bas à gauche avec un logo windows ?”
    Évidemment qu’il n’arrivera pas à retrouver exactement son ancien système au pixel près…
    Les différents OS fonctionnent légèrement différemment, ça nécessite forcément un peu d’adaptation de sa part.
    Et au final, en testant différentes possibilités, il trouvera peut-être un fonctionnement qu’il lui convient mieux que ce qu’il avait avant.



    Je suis d’accord. Ce que je voulais dire, c’est qu’un nombre conséquent d’individus n’ont que faire de pouvoir tout paramétrer dans les moindres détails. Ils veulent juste effectuer des tâches simples, avec les options les plus communes.

    Deux captures d’écran, représentant les lecteurs audio par défaut de KDE (Amarok)
    http://www.shareimg.co/thumbs/1/1393674626131-0.png

    Et de GNOME (Music)
    http://www.shareimg.co/thumbs/2/139367558411-0.png
    http://www.shareimg.co/thumbs/3/1393676061181-0.png

    Dans le premier cas, on a tout un tas d’options, avec des icônes dont on ne comprend pas trop la signification. Et comme dit précédemment, impossible de trouver le mode aléatoire. Dans le second cas, on voit directement nos albums, avec également un accès facile à différentes vues pour lister les morceaux. Et lors de la lecture, on voit bien l’icône du mode aléatoire en bas à droite (par défaut en lecture continue).

    Alors bien sûr, c’est minimaliste. Mais je pense que c’est plus intelligent de proposer un lecteur simple qui fait juste ce qu’on lui demande par défaut, et de laisser les gens installer ensuite une usine à gaz bourrée d’options s’ils le souhaitent (d’autant plus que c’est libre, et que ça ne leur coûtera pas plus cher).

    Deux philosophies différentes.



Le 01/03/2014 à 06h 42






RRMX a écrit :

D’avis personnel sachant qu’il existe XFCE et KDE je me demande comment Gnome peut encore exister sur PC. Je veux dire, il n’apporte rien en confort d’utilisation et restreint les possibilités de personnalisation depuis sa version 3. Quel intérêt au final ?



Il y a quelques jours, un ami sous Windows Seven a installé je ne sais trop quoi, et, sans y faire attention, s’est retrouvé avec une merde qui lui a pourri son système. En tant que windowsien qui se respecte, il s’en est suivi un formatage, suivi d’une énième réinstallation du système.

Certains crieront qu’il n’est vraiment pas doué. C’est vrai, et il le reconnaît lui-même. Comme pour de nombreuses personnes, l’informatique, ce n’est vraiment pas son truc. Il a tout de même un PC pour pouvoir discuter avec ses proches ou ses amis, faire du téléchargement et autres joyeusetés, mais il ne maîtrise absolument pas l’outil.

Suite à cette mésaventure, comme il m’arrive régulièrement de parler de Linux, il a bien voulu tenter l’aventure. Histoire de ne pas trop le déboussoler, je lui ai proposé Linux Mint, avec l’environnement Cinnamon, et Kubuntu, avec KDE (que je ne connais absolument pas, mais comme j’entends régulièrement dire que c’est ce qui se rapproche le plus d’un Windows moderne, j’ai fait l’erreur de le citer). Il a opté pour cette dernière. Et là, c’est le drame. Déjà, comme de trop nombreuses personnes (et je considère que l’Éducation Nationale a sa part de responsabilité), il a peur de l’échec, peur de faire une erreur (et donc l’incapacité d’apprendre de ses erreurs et d’avancer). En Terre inconnue, devant tant d’options, il était tout perdu.




  • “Comment faire pour ajouter mes applications préférées sur le bureau ?” Par défaut, KDE ne le permet pas. Il a fallu que j’installe Kubuntu dans une VM pour le guider pas à pas (click droit sur le bureau, configuration de dossier, changer la disposition… fallait le savoir).

  • “Comment faire pour que mon fond d’écran change tout seul dans le temps ?” KDE, censé proposer des milliards d’options et être hyper configurable, ne possède pas d’option temporelle (j’ai trouvé le programme Variety, mais d’après l’auteur, sous KDE, ça semble plutôt foireux).

  • “Comment ajouter une poubelle sur le bureau ?” Là encore, je cherche. Je tente un click droit sur le bureau, Ajouter des composants graphiques, Catégorie système de fichiers, et enfin, la fameuse corbeille. Sauf qu’une fois sur le bureau, elle est placée à un endroit qui ne nous convient pas, et impossible de la déplacer.

  • “Dans Amarok, il y a des options dans tous les sens, mais je n’arrive pas à lui demander de jouer ma musique aléatoirement.” Je regarde de mon côté, et ne trouve rien non plus. Il existe bien les playlist dynamiques qui possèdent une fonction aléatoire, mais ça semble pète couille.

    Donc voilà, KDE, c’est sûrement très bien pour une certaine catégorie de personnes, mais ça ne sera absolument pas utilisable pour une large partie de la population. À côté de ça, je trouve la simplicité de GNOME reposante.



Le 01/03/2014 à 06h 11






bingo.crepuscule a écrit :

Heu… Ubuntu n’est pas le premier OS, ça fait une paye que je suis sur une résolution de 2560x1440@120hz sur dalle PLS, et ArchLinux, Manjaro (qui intégrent Gnome 3.10 depuis quelques temps déja), et Windows fonctionnent sans soucis dans cette résolution.

Reste que Gnome était le plus adapté actuellement, vu qu’on avait droit à une fonction équivalent au DPI avec tweak-tool.



Il ne faut pas confondre la résolution, et la densité de pixels par pouce. Historiquement, les moniteurs sont à 100 DPI (point par pouce, PPP en français). GNOME était réglé sur 96 DPI. Avec l’arrivée des écrans Retina et autres Chromebook Pixel, la densité est passée, pour ce dernier, à 239 DPI.

Le support du HiDPI a débuté avec GNOME 3.10 et devrait être terminé pour GNOME 3.12. Si tu comprends l’anglais, je te conseil la conférence d’Alex Larsson (développeur Red Hat sur GNOME / Gtk+)

http://www.superlectures.com/guadec2013/high-resolution-display-support-in-gnome
http://blogs.gnome.org/alexl/2013/06/28/hidpi-support-in-gnome/

En gros, il a fallu régler les problèmes de mise à l’échelle (et ce, même si t’as des valeurs différentes sur plusieurs périphériques différents), ce qui a impliqué l’adaptation de Wayland, Cairo, Gtk+… Tout comme il a également fallu penser à modifier les jeux d’icônes et autres images pour y ajouter des versions haute résolution.



Le 01/03/2014 à 04h 26






sr17 a écrit :

Au niveau professionnel, je ne suis pas un débutant non plus : plusieurs décennies d’expérience derrière moi dans la programmation et l’administration et je travaille avec deux écrans 26”. Les interfaces utilisateur font partie de mes spécialités en matière de conception.

Il te suffira de parcourir les forums pour comprendre qu’on est vraiment nombreux à penser la même chose à propos de ces bureaux. Et les “retours en arrière” auquel on assiste ne font que nous conforter sur le fait que les programmeurs qui ont pondu ces environnements ont commis des erreurs qu’on aurait jamais commises (genre les menus en haut).

Quand à utiliser plus les espaces de travail pour compenser, encore faut t’il déjà ne pas les utiliser à fond depuis longtemps (et oui…). Quand on fait beaucoup de choses simultanément, les espaces de travail ne suffisent pas toujours.



J’ai également plusieurs décennies d’informatique derrière moi (MS-Dos, Windows 3.11, puis Linux en ligne de commande, avant de passer sous GNOME 1, 2 et maintenant 3.10)

Et avec le temps, je trouve que le rapport aux applications a changé. Du moins, en partie. Avant, pour effectuer une tâche, il fallait déjà savoir quel outil lancer. Pour aller sur PC Inpact, on devait connaître le nom de l’application le permettant. Maintenant, il suffit d’en avoir une vague idée. Sous GNOME 3, que je tape firefox, navigateur, web, internet… il me propose les choix qui vont bien. Ça paraît bête, mais encore aujourd’hui, un nombre conséquent de personnes ne connaissent pas le nom des applications qu’elles utilisent, et sont rapidement perdues dès qu’on leur demande de trouver quelque chose de bien précis.

Dans le même ordre d’idée, pour accéder à un contenu, il fallait, de nous même, effectuer un certain nombre d’actions. Pour retrouver le numéro de téléphone d’un ami, je devais aller dans le menu démarrer, section accessoires, lancer l’application de gestion des contacts, puis retrouver mon ami parmi une liste de noms. Maintenant, je tape directement son nom dans GNOME Shell, et l’application Contacts se lance en se positionnant d’elle-même sur la personne que j’aurai recherché.

Sur ce même principe, puisque chaque application peut fournir des options de recherche au shell de GNOME, je peux aisément retrouver mes notes, des documents, la météo des villes que j’aurai sélectionné dans l’application météo, mon historique web, une application en cours d’exécution (ou précédemment exécutée) dans l’un des nombreux onglets de mon terminal (option qui arrivera avec GNOME 3.12) et ainsi de suite.

L’un des principes de GNOME, en plus de rendre les choses simples, c’est bien de mettre le contenu en avant. Contenu qui doit nous être proposé le plus rapidement et le plus simplement possible. Ce qui limite dans la foulée le nombre d’applications qui ont besoin d’être lancées simultanément, ou sur lesquelles il faut se rendre pour effectuer certaines actions.

Ensuite, GNOME 3 gère très bien le multi-écrans, propose un certain nombre d’extensions pour travailler différemment, et n’interdit en rien l’ajout d’outils comme Cairo-Dock, pour transformer l’expérience. Tout ça pour dire que je n’ai aucun mal à travailler avec plusieurs applications à la fois.

Et dans le pire des cas, GNOME propose un mode classique à l’ancienne.



Le 01/03/2014 à 03h 44






sr17 a écrit :

Moi je me bat pour la diversité, pour que chacun puisse utiliser ce qu’il trouve le mieux et le “customiser” comme ça lui plaît et non pas non pas ce qu’un programmeur “dieu vivant” ou un petit groupe de gens auront décidé être “le progrès” que tout le monde est sensé adopter.



En parlant de ça, Allan Day, l’ergonome en chef du projet GNOME, vient de recevoir l’Open Source Award 2014. Ça vaut ce que ça vaut, mais certains apprécient son travail.

Après, si GNOME a choisi de prendre une autre direction, et de faire certains choix, c’est aussi parce qu’il y avait déjà de la diversité (KDE, Xfce… existaient déjà quand GNOME 3 est sorti), mais aussi parce que c’était du logiciel libre, et que n’importe qui pouvait forker à tout moment (ce qui a été fait avec Mate et Cinnamon).

On ne peut pas, d’un côté, dire qu’ils nous imposent leur choix, et de l’autre, que ce soit nous qui leur imposions les nôtres. Même si Red Hat et Collabora ont quelques développeurs payés à temps plein sur GNOME (et même là, si tel est leur choix, qu’il en soit ainsi), il existe un nombre conséquent de développeurs, traducteurs, documentalistes bénévoles, qui contribuent parce qu’ils croient et aiment le projet qu’ils ont choisi.

Pour moi, seul le logiciel propriétaire impose et contraint ses utilisateurs à accepter chaque nouvelle version. À moins de rester en arrière, ce qui n’est généralement pas tenable sur la durée (fin de support, technologies nécessaires absentes…)



Le 01/03/2014 à 03h 00






Rozgann a écrit :

Ne plus pouvoir faire de double clic sur le chemin du dossier dans Nautilus pour pouvoir rentrer une adresse à la main, c’est très con aussi.



Pour ceux qui préfèrent afficher l’emplacement avec un champ texte, il existe deux options. Soit c’est un intérêt ponctuel, et ils peuvent utiliser le raccourci clavier Ctrl-L, soit ils préfèrent que ça devienne le choix par défaut, et dans ce cas, il suffit de passer par l’application dconf-editor, puis d’activer la clé

org.gnome.nautilus.preferences.always-use-location-entry



Ford abandonnerait Windows pour QNX dans ses véhicules connectés

Le 27/02/2014 à 21h 05

C’est marrant, il y a quelques jours, je lisais qu’au fil du temps, la plupart des constructeurs passeraient sous Linux

Linux devrait s’imposer en voiture d’ici 2020
http://techno-car.fr/linux-devrait-simposer-en-voiture-dici-2020/