Des qualificatifs de plus en plus fort. C'est la Freebox Ultra maintenant.
Le meilleur des Wi-Fi : le Wi-Fi 7
On dirait des vendeurs de lessive.
Le
28/01/2024 à
09h
38
J'ai une IP fixe depuis que je suis chez Club-Internet avec l'ADSL en 2000 (fibre depuis 2014 environ), Club-Internet ayant été racheté par Neuf Télécom puis ce dernier par SFR, c'est resté. Avant l'ADSL (époque modem), je me servais de DynDNS.org mais l'offre gratuite a cessé.
Sauf si tu as un abonnement pro, tu n'as pas d'adresse IP fixe chez SFR. Tu as juste une une adresse IP qui est toujours la même, mais elle pourrait changer sans qu'on te prévienne.
Le
26/01/2024 à
20h
35
Amusant comme une brève qui ne dit rien (et pour cause) rentre dans l'Agora parce qu'il s'agit de Free et probablement d'une nouvelle freebox.
Et en même temps, quelles sont les prédispositions de l'Europe lui permettant de demander à une entreprise étrangère de changer ses pratiques à l'étranger ?
Ça serait formidable mais légalement je trouve ça très bancal légalement parlant.
À part les US et leur contrôle des transactions en dollars dans le monde (par exemple pour intenter un procès de corruption du gouvernement chilien par Alstom), je ne connais pas de parallèle.
À première vue, je suis d'accord avec toi. Mais l'argument sur le moteur de navigateur pourrait porter dans l'UE. Le fait de n'autoriser à utiliser un autre moteur de navigateur que pur l'UE oblige à doubler le travail pour les autres pays. C'est donc bien un frein à la possibilité d'utiliser réellement leur propre moteur dans l'UE parce que le coût de développement s'ajoute au coût pour le reste du monde. Cela fausse donc la concurrence dans l'UE (en particulier vis-à-vis d'Apple comme le fait remarquer Mozilla).
Pour les autres points, en particulier les 0,5 € par téléchargement, cela n'est applicable que pour l'UE et il est possible d'attaquer ce point.
Édit : Sur les 0,5 € par téléchargement, j'ai l'impression que c'est contraire au 7) de l'article 6 du DMA :
7. Le contrôleur d’accès permet gratuitement aux fournisseurs de services et aux fournisseurs de matériel informatique d’interopérer efficacement avec les mêmes caractéristiques matérielles et logicielles auxquelles on accède ou qui sont contrôlées par l’intermédiaire du système d’exploitation ou de l’assistant virtuel énuméré dans la décision de désignation conformément à l’article 3, paragraphe 9, que celles qui sont disponibles pour les services ou le matériel fournis par le contrôleur d’accès, ainsi que d’accéder à ces caractéristiques aux fins de l’interopérabilité. En outre, le contrôleur d’accès permet gratuitement aux entreprises utilisatrices et à d’autres fournisseurs de services fournis conjointement à des services de plateforme essentiels, ou à l’appui de ceux-ci, d’interopérer effectivement avec les mêmes caractéristiques du système d’exploitation, matérielles ou logicielles, que ces caractéristiques fassent partie ou non d’un système d’exploitation, que celles qui sont disponibles pour ce contrôleur d’accès ou que celui-ci utilise dans le cadre de la fourniture de tels services, ainsi que d’accéder à ces caractéristiques aux fins de l’interopérabilité.
Le
29/01/2024 à
13h
33
Moi, je comprends la réaction de Mozilla : gérer 2 moteurs suivant le pays est compliqué. Ils ne peuvent pas virer webkit en dehors de l'UE. Il ne leur reste qu'à faire du lobbying aux USA pour que l'on impose la même mesure à Apple.
Pour la seconde partie de ton commentaire, si tu lis le commentaire que j'ai écris plus haut, on voit dans la partie du considérant (43) que j'ai cité :
et, en aval, aux applications logicielles internet.
Donc une application doit aussi pouvoir utiliser un autre moteur de rendu.
Le
29/01/2024 à
13h
10
Mais alors qu’on ne l’attendait pas spécialement sur ce point, Apple a décidé un changement pour les navigateurs.
7. Le contrôleur d’accès n’exige pas des utilisateurs finaux qu’ils utilisent, ni des entreprises utilisatrices qu’elles utilisent, proposent ou interagissent avec un service d’identification, un navigateur internet ou un service de paiement, ou un service technique qui appuie la fourniture des services de paiement, tels que des systèmes de paiement destinés aux achats dans des applications, de ce contrôleur d’accès dans le cadre des services fournis par les entreprises utilisatrices en ayant recours aux services de plateforme essentiels de ce contrôleur d’accès.
Et quand on lit le considérant (43) :
En particulier, chaque navigateur est construit sur un moteur de navigateur internet, qui est responsable des principales fonctionnalités du navigateur, telles que la vitesse, la fiabilité et la compatibilité internet. Lorsque les contrôleurs d’accès exploitent et imposent des moteurs de navigateurs internet, ils sont en mesure de déterminer quelles fonctionnalités et quelles normes s’appliqueront non seulement à leurs propres navigateurs internet, mais aussi aux navigateurs internet concurrents et, en aval, aux applications logicielles internet. Les contrôleurs d’accès ne devraient donc pas tirer parti de leur position pour exiger des entreprises utilisatrices qui dépendent d’eux qu’elles recourent à l’un quelconque des services fournis en accompagnement ou à l’appui des services de plateforme essentiels par le contrôleur d’accès lui-même dans le cadre de la fourniture de services ou de produits par ces entreprises utilisatrices.
on voit bien que navigateur internet doit être pris dans le sens moteur de navigateur internet.
Édit : le gras est de moi. Édit 2 : ajout du lien vers le DMA.
L'excuse de bonne foi ne signifie pas que le militant a raison sur le fond. Elle dit juste qu'il pouvait dire de bonne foi ce qu'il avait dit. Et comme le signale l'article, étant militant et pas journaliste (qui doit faire preuve de plus de rigueur dans la rédaction), il est normal que la justice soit plus tolérante dans ce cas.
Le
29/01/2024 à
17h
44
Je ne vois pas ces boutons, où sont-ils ?
Sur navigateur desktop juste en dessous de l’article (avant la photo de l'auteur). Sur l'app mobile sur le bandeau fixe en bas de l'écran.
Le
29/01/2024 à
17h
41
L'article 19 du RGPD dispose que :
Le responsable du traitement notifie à chaque destinataire auquel les données à caractère personnel ont été communiquées toute rectification ou tout effacement de données à caractère personnel ou toute limitation du traitement effectué conformément à l'article 16, à l'article 17, paragraphe 1, et à l'article 18, à moins qu'une telle communication se révèle impossible ou exige des efforts disproportionnés. Le responsable du traitement fournit à la personne concernée des informations sur ces destinataires si celle-ci en fait la demande.
Le problème vient de la partie que j'ai mise en gras. Et je veux bien croire que c'est compliqué une fois les informations chez autant de partenaires de leur demander de supprimer les données surtout si elles ont été traitées et transformées par des intermédiaires.
Il suffirait que la partie en gras disparaisse pour que le partage soit bien plus faible afin de pouvoir supprimer ensuite les données.
Le
29/01/2024 à
17h
27
Qu'en est-il des "partager sur" (LinkedIn, X et Facebook) du site next.ink qui se trouvent juste après un article ?
Tu es super fort si tu arrives à cette conclusion en lisant tous les posts qui ne disent pas la même chose. Personnellement, j'ai picoré mais vraiment pas lu beaucoup de messages. Et le graphique en haut de la page n'est pas une réponse mais juste un moyen d'introduire la question.
Le
29/01/2024 à
09h
56
pour la réponse, google: "bad economy or overhiring"
Ce serait tout de même faire fi du droit au pastiche, du sens même de l'illustration et de sa lecture, de la volonté de l'auteur et de la mention explicite du détournement de l'oeuvre originale, pour qualifier fallacieusement ce dessin de contrefaçon.
En fait, je sais tout cela, même si je n'avais pas remarqué le "d'après Morris". Je remarque rarement tout dans tes dessins (heureusement qu'il y a les commentaires).
Mais quand j'utilise de tels arguments quand on parle d'IA, on me dit que les IA n'ont pas le droit de faire des œuvres ressemblantes et que c'est de la contrefaçon ou du plagiat, même si ce n'est pas strictement identique (même si l'utilisateur le demande pour faire un pastiche).
Je voulais juste souligner en parlant ici de contrefaçon de façon provocatrice, que la question n'est pas si simple quand on parle d'IA en prenant un exemple d'un dessin fait par un humain.
Il ne faut y voir aucune attaque personnelle te concernant.
Le
29/01/2024 à
16h
24
Le style du dessin original est bien respecté, en plus.
Tu veux dire que c'est une contrefaçon qu'aurait pu faire une IA générative comme décrit ici ?
Ses premiers mots vont vers la presse. Hé oui, Arcep signifie pour rappel Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse. Cette activité est donc dans son giron.
Il me semble que seule la distribution de la presse (papier) soit dans le giron de l'ARCEP. La presse en ligne n'est pas de son ressort (sauf par rapport aux bits qui circulent sur les réseaux télécoms).
Il y a plein de raison pour ne pas vouloir publier un document ou média sous licence libre. Mais dans ce cas, on ne vante pas les mérites de la science ouverte (https://www.science-ouverte.cnrs.fr/). On ne peut pas soutenir la science ouverte officiellement et ne pas profiter d'une occasion pareille (concours photo) pour mettre en œuvre les principes de la science ouverte.
Première phrase de la page web que tu as mise en lien :
La science ouverte consiste à rendre « accessible autant que possible et fermé autant que nécessaire » les résultats de la recherche, issus en majorité des fonds publics.
On est soit dans le "fermé autant que nécessaire" ou bien ces photos ne sont pas partie de ce qui est ouvert.
Tu veux dire empêcher de réserver l'exclusivité des produits OpenAI aux seuls investisseurs et partenaires ?
Je comprend que ca puisse gêner l'Europe (cf Microsoft/Activision), mais pas vraiment la FTC.
La FTC s'occupe des distorsion de concurrence aux USA y compris quand celle-ci est le fait de sociétés US. Donc, si ce genre d'accord nuit à la concurrence sur le sol des USA, elle s'en occupe.
Le
29/01/2024 à
12h
17
Si le régulateur envisage l'IA en tant que service tiers optionnel, le régulateur pourrait imposer aux entreprises que l'utilisateur soit libre de choisir son fournisseur. Ou, ad minima, de ne pas favoriser leur IA au détriment des autres. Cf les moteurs de shopping.
J'ai l'impression que les régulateurs se placent plus à un niveau macroscopique.
Il ne s'agit pas juste de pouvoir utiliser une autre IA que celle d'OpenAI dans les services de Microsoft où Copilot est présent, 365 ou Github par exemple.
Il s'agit plus de voir si l'association avec les géants ne tue pas la concurrence au niveau des autres acteurs de l'IA ou si les géants du cloud ne gardent pas leur position dominante grâce à ces accords dans l'IA que les autres acteurs du cloud ne peuvent pas passer.
Le
29/01/2024 à
09h
52
Tu as raison. Par contre, on assiste ici à une démarche des organismes chargés de protéger la concurrence (UE, GB, USA) qui me semble nouvelle. Avant, ils se penchaient surtout sur les rachats de sociétés par les géants, maintenant, ils étudient aussi de "simples" accords de partenariats couplés à des investissements.
Autant, pour un rachat, ils l'étudient quand il a été annoncé et avant qu'il soit effectif (il est généralement conditionné à leurs accords), là, ils arrivent après la bataille. Les investissements sont déjà faits (au moins partiellement) et les partenariats ont déjà des effets. Leurs moyens d'interventions (si c'est nécessaire) va être plus compliqué : ça va plus être des sanctions financières ; une interdiction de continuer risque d'être compliquée à mettre en place.
Par contre, je trouve bien qu'ils étudient quand même ce qui est peut-être un contournement des règles de la concurrence par ces sociétés.
;-) Je connais le site de Bezons, mais je cru me rappelé une histoire de rachat ou de fusion. (mais j'avais la flemme de chercher) https://www.capital.fr/entreprises-marches/atos-le-cabinet-onepoint-devient-premier-actionnaire-et-entend-sortir-le-groupe-de-limpasse-1484243
Mais j'ai toujours du mal avec Straégique+sécurité et microsoft. (enfin office 365 + cloud)
Pour connaître la nationalité d'une société, il faut regarder où se situe son siège, c'est pour cela que j'ai parlé de Bezons.
La nationalité de ses actionnaires n'a rien à voir. Et en plus, même si Onepoint est devenu le premier actionnaire, il est encore très minoritaire.
J'ai du mal à comprendre l'opposition entre le légal et ce qui relèverait de la morale (de chaque individu). Depuis la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen de 1789, sont consacrées les libertés et l'égalité entre les individus qui « naissent et demeurent libres et égaux en droits. » Les droits fondamentaux constituent une morale qui est le socle de l'universalisme du Siècle des Lumières. Universalisme honni par le Nazisme.
« Nous disons Liberté-Égalité-Fraternité parce que notre volonté est de demeurer fidèles aux principes démocratiques (…) qui sont l'enjeu de cette guerre pour la vie et la mort. » – le général de Gaulle – Discours du 15 novembre 1941
La Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen de 1789, c'est du droit, pas de la morale. Certes, la morale aide à un moment donné à définir le droit, mais c'est tout. Une fois, le droit établit, lui seul oblige.
Une responsabilité peut être légale ou morale. Le TLFi définit la responsabilité morale comme :
Responsabilité morale. Nécessité pour quelqu'un de répondre de ses intentions et de ses actes devant sa conscience.
C'est donc très personnel.
Le mot morale n'apparaît pas dans la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen de 1789. C'est donc bien qu'il n'en est pas question. Celle-ci ne fait que définir des droits et libertés ainsi que quelques devoirs et des principes.
Le
27/01/2024 à
17h
29
Chic, un édito ! Ma suggestion de les reprendre a été entendue.
Et il parle de quoi en fait ?
Liberté d'expression n'est pas synonyme d'irresponsabilité.
La liberté d'expression, qu'elle soit aux USA, en Europe (et dans l'UE) ou en France (je suis ignorant pour les autres pays), je vois assez bien ce que c'est, qui a droit à cette liberté (les individus ou groupes), par rapport à qui (par rapport aux états qui ne peuvent la limiter que dans certains cas variables suivant la localisation) et sur quels textes elle s'appuie (pour les texte, c'est dommage de ne pas avoir cité pour la France les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 mais uniquement des textes Européens). D'ailleurs, dans tous ces textes, la liberté d'expression inclut en particulier la liberté de la presse (ou bien elle est citée en même temps comme dans le premier amendement des USA).
Et l'irresponsabilité (et la responsabilité), c'est celle de qui dont il est question ? Celle de ceux qui s'expriment ou celle des lieux (plateformes) où la liberté d'expression s'exerce ?
Je dirais les 2 comme le souligne l'entête de l'édito, même si j'ai l'impression que l'on parle surtout de celles des plateformes.
Quand on parle de liberté d'expression, on parle de droits fondamentaux, que ce soit en Europe ou aux USA. Il y a des restrictions à cette liberté dans tous les cas, mais beaucoup plus en Europe qu'aux USA. À par ces restrictions (lois ou jurisprudences), rien ne peut empêcher la liberté d'expression sauf le respect d'un autre droit fondamental qui sera jugé plus important au cas pas cas. J'ai parlé récemment de cas où le droit à la vie privée avait été reconnu supérieur à la liberté d'expression, mais ce n'est pas une règle, toujours du cas par cas.
Donc, pour ceux qui s'expriment, quand on oppose liberté d'expression et responsabilité, c'est forcément d'un point de vue légal. Le faire sur un autre plan (point de vue moral par exemple) n'a que peu d'intérêt parce que on pourra certes jeter sa désapprobation sur certains propos, mais c'est tout. Tant que celui qui s'exprime reste dans le cadre de la loi, l'État ne pourra rien contre lui. Par contre, s'il sort du cadre de la loi, là, il devient responsable de ses propos et pourra en rendre compte devant la justice. Remarque : il peut y avoir d'autres règles que les lois qui limitent la liberté d'expression quand celle-ci s'exerce sur un média privé. Twitter, Facebook et même Next peuvent établir leurs propres règles et ils le font. Il est évident (ou à peu près) qu'elles ne peuvent pas être plus permissives que les lois applicables.
Passons donc à la responsabilité (ou absence d'irresponsabilité) des plateformes.
La première chose est que la plupart de ces plateformes ont leur siège aux USA. J'ai l'impression que dans celles- citées seule TikTok n'est pas dans ce cas et est chinoise. Quand on parle de liberté d'expression, cela est important parce que celles des USA est beaucoup plus large qu'en Europe et en France. Elle est consacrée par le premier amendement à leur constitution, c'est dire l'importance qu'ils ont accordé à cette liberté. Cette liberté est très ancrée dans la culture américaine. Et oui, là-bas, on peut avoirs des propos nazis et se balader avec des uniformes nazis avec la protection des forces de l'ordre. Mais, il faut quand même faire attention à ne pas diffamer, Trump vient d'en faire une expérience très coûteuse.
Donc, que les plateformes écrivent leurs règles avec cette liberté en tête est normal, qu'ils aient du mal avec les règles européennes l'est aussi dans une certaine mesure, mais il faut qu'ils s'y plient et qu'ils adaptent leurs règles au droit local.
Mais quand Musk demande à T. Breton de dire en public au non de la liberté d'expression ce que la Commission demande à Twitter/X de supprimer, c'est un bouffon (et il le sait probablement) qui essaie de décrédibiliser l'UE et son DSA. Par contre, quand il décide de réintégrer des personnes bannies précédemment pour lesquelles le droit US s'applique, il en a le droit parce que rien ne s'oppose à ça aux USA et parce qu'il est le propriétaire de cette société. Est-ce qu'il rend service à sa société ? C'est un autre problème. Est-ce que c'est nocif pour la société ? Ce n'est pas dans ses préoccupations, donc, la responsabilité morale n'a pas de prise sur lui, il s'en fiche.
Substack et les nazis : c'est surtout une histoire de conscience (responsabilité morale) en terme de responsabilité, par contre, le boycott des autres utilisateurs aurait pu influer sur leur choix, mais en fait, cela n'a pas été le cas. Ils ont juste supprimé les publication qui pouvaient avoir un problème légal, donc lié à leur responsabilité légale. Donc, a priori, ils préfèrent gagner de l'argent avec des propos nazis quand ceux-ci sont légaux aux USA. Je dis ça, mais en fait, c'est peut-être juste le côté culturel de la liberté d'expression à l'américaine qui a dicté leur choix ; comme je l'ai déjà dit, il est très fort.
Pour Alphabet et Meta, ça me semble aussi un mix entre la culture de la liberté d'expression et de recherche de chiffre d'affaire maximal. On ne devient pas les plus gros groupes mondiaux en étant moral.
À une époque, Apple vendait MacOS pour une centaine d'euros, et Microsoft fait encore de même avec Windows. Ce que je comprends avec ce Core Technology Fee, c'est que le cout de la plate-forme bascule des utilisateurs aux développeurs d'application commerciales.
C'est loin d'être clair dans leurs pages ce Core Technology Fee et à quoi ça correspond. En plus, le premier million d'applications chargées par utilisateur et par an est inclus dans le prix du Apple Developer Program qui n'est que de 99 $ par an. Il n'y a aucune raison de vendre 0,5 € (ou $, je suis perdu entre le calculateur et leur communication) ce qui est vendu en gros à 0,000099 $ et probablement moins cher puisqu'il y a d'autres services.
Le
26/01/2024 à
19h
53
Apple s'ouvre à la concurrence par obligation de l'Europe, mais en pratique ce n'est pas vraiment une ouverture sur toute la partie Apps.
Les commissions sur l'achat in-app "hors Apple" qui rendent impossible de gagner plus, les entraves démentes pour les stores alternatives et les nouveaux frais sortis du chapeau pour chaque application installée sont clairement une arme de dissuasion massive imaginée de concert avec l'armada juridique d'Apple.
A mon avis ils savent très bien que tout ça finira par sauter, mais bon avec le rythme juridique, le temps que ça se produise ils auront profité un peu plus longtemps. C'est bel et bien un moyen de flouer (et non flouter) la législation européenne.
Les commissions sur l'achat in-app "hors Apple" qui rendent impossible de gagner plus
Si tu fais tout hors Apple : store et paiement alternatifs, tu ne paies que 0,5 € par app (> 1 million) par an. Ce point est effectivement limite et sera possiblement flingué. Mais dans ce cas, tu gagnes bien plus qu'avant. Je pense qu'un EPIC va tout faire pour qu'un maximum d'utilisateurs soit dans ces conditions.
Regarde avec le calculateur de coûts, c'est flagrant comme changement si tu choisis alternative providers only (ou même App Store and alternative providers (là, tu peux jouer sur le % d'app hors de l'app store). Et comme je l'ai indiqué plus haut, à partir de quelques $ (moins de 5) leur nouveau système devient plus intéressant même en restant dans le store Apple avec les .nouvelles conditions.
Le
26/01/2024 à
19h
19
Pourquoi tu dis ça ? Ça mérite une argumentation.
Je n'ai pas cette impression (voir la fin de mon commentaire plus haut).
À moins que je ne comprenne pas ce que tu veux dire par "flouage" qui me semble dérivé de flou.
Le
26/01/2024 à
19h
00
Par example, pour télécharger un magasin tiers. Ici il y a un "probablement" mais quand même :
> Bien que ce ne soit pas mentionné par Apple, les applications fonctionnant comme des boutiques devront probablement être récupérées depuis l’App Store.
Et ailleurs (The Verge et 9to5mac), je lis qu'il faudra le télécharger sur Internet et non dans l'App Store.
Si on suit le lien de l'article sous La société l’explique, on peut lire :
Users will be able to download an alternative marketplace app from the marketplace developer’s website.
C'est donc bien The Verge et 9to5mac qui ont raison.
J'ai déjà signalé à la rédaction, mais comme on ne voit pas toujours les modifications d'article, je préfère l'écrire ici aussi pour ceux qui ont déjà lu l'article.
Édit : Et dire que j'écris tout ça sans avoir de produit Apple ! En fait, c'est intéressant de voir les impacts forts des lois de l'UE sur les GAFAM et leurs produits, ici c'est le DMA. Entre le DMA et le DSA, on n'a pas fini de voir des articles comme celui-ci !
Malgré une mauvaise volonté manifeste, je trouve à la première lecture qu'Apple a fait un truc assez conforme. Le seul truc un peu chelou (et qui peut se faire refuser par la Commission), c'est les 0,5 € par appli chargée par compte Apple et par an après le premier million. Un peu comme si Windows demandait la même chose pour chaque programme que l'on charge sur son PC !
Le
26/01/2024 à
18h
30
J'avais raté ce passage :
En revanche, si l’on table sur un million d’installations et pour 6 millions de dollars de gains générés par cette application (par exemple avec un abonnement de 5,99 dollars pour un service), la redevance bondit pour s’établir à 100 000 dollars par mois, donc 1,2 million de dollars dans l’année.
C'est moins que les 150 000 $ par mois (1,8 millions de $) des anciennes conditions. On est à 20 % au lieu de 30 %
Et si on passe entièrement sur un store alternatif, c'est 0 $ pour Apple pour les 1 millions d'installations par an. (vérifié sur le calculateur (et j'ai signalé l'erreur à la rédaction))
J'ai déjà commenté le cas des 10 millions d'installation à 1 $ dans mon commentaire précédent.
Le
26/01/2024 à
17h
38
Dans ces conditions, on comprend que le développeur Nikita Bier, ancien responsable chez Meta, évoque sur Twitter (nouvellement X) son absence totale d’envie de publier une application en Europe. Si ces conditions sont entérinées, le nouveau système coûtera beaucoup plus cher que l’ancien.
Son exemple est assez extrême et de mauvaise foi.
Il pense vendre 10 000 000 d'app à 1 $ chacune (ou 1 $ de service par app nouvelle par an) ce qui est peu réaliste : les app vendues le sont généralement plus cher. Il tombe donc sur un coût mensuel de 574 276 $ avec le nouveau système alors même qu'avec l'ancien système il n'a que 250 000 $ à payer. Dans ce cas, il est évident qu'il doit garder l'ancien système qui lui est plus avantageux ce qu'il a le droit de faire.
S'il vend 4,9 $ par application (nouvelle) par an, le nouveau système devient plus intéressant (ça bascule entre 4,8 et 4,9 $).
J'espère qu'ils vont apporter une solution plus large, il me semble que le sideloading depuis un Mac est déjà possible, via Xcode, mais avec de lourdes limitations (prévu pour tester l'app qu'on développe, pas pour l'utilisateur final).
Et bien entendu qu'on peut compter sur Apple pour faire de la "malicious compliance", mais demander une taxe sur les achats quand ils ne gèrent pas le paiement, ça me paraît aussi absurde que si le constructeur de mon auto prenait une taxe sur le McDrive, l'avarice poussée à l'extrême ça commence à se voir.
Oui, c'est au départ vraiment du grand art d'avoir l'idée d'utiliser les régies publicitaire pour faire un outil de surveillance tel que celui-ci. L'idée était brillante de s'appuyer sur des données facilement accessibles.
Le
26/01/2024 à
13h
22
« Bravo !!! Vous venez de tuer une entreprise. L’impact est simple : Nuviad est morte ».
Je préfère que l'on tue une entreprise comme celle-là que des gens pouvant être visés suite à son activité.
Par définition la caméra d'une sonnette filme ce qui est devant la porte si elle fait face à la rue/trottoir, à moins qu'elle intègre un système de floutage automatique des objets à plus de X mètres, on risque de voir l'espace publique. Après, il faudrait juste ne pas laisser la possibilité de filmer en permanence (option payante chez Google par ex).
Je ne fais que rappeler la loi.
Le
26/01/2024 à
10h
40
En France, il ne devrait pas y avoir de sujet parce qu'il est interdit pour un particulier de filmer la voie publique avec ses caméras. À partir de là, la police n'a a priori pas d'images à demander.
Tu peux installer ce type de sonnettes sans que cela ne filme la voie publique, à l'intérieur de ton terrain ou bien dans des parties communes d'une copropriété.
Si elle ne filme pas la voie publique, ça a beaucoup moins d'intérêt pour la police.
Une sonnette ring est liée à un logement, donc, non, elle ne peut pas être installée dans les parties communes d'une copropriété, seule une caméra commune à une entrée de copropriété peut être installée en copropriété et il me semble que ces caméras ne stockent pas de vidéo, donc problème encore une fois résolu. Je ne parle pas des caméras de vidéo-surveillance d'une copropriété.
Et pour ton terrain en logement individuel, oui, tu peux les installer pour filmer à l'intérieur, mais tu devrais prévenir tes visiteurs (ce qui n'est jamais fait). Si la police enquête sur un fait qui s'est passé sur ta propriété, elle te demandera directement l'accès à la vidéo sans passer par l'application Neighbors de Ring.
Le
26/01/2024 à
10h
27
Plusieurs points : - Ils ont pris cette décision suite à une plainte de la FTC (ils ont payé 5,8 millions de $ pour éviter les poursuites). Ce point est purement US. - Ce qu'ils ont supprimé, c'est le fait que la police puisse utiliser leur application "Neighbors" pour demander des images de Ring (si j'ai bien compris, ce sont les utilisateurs de Ring qui donnaient ensuite accès aux images, mais je n'en suis pas sûr). Comme dit dans l'article de Bloomberg, cela n'empêchera pas la police de sonner chez les gens pour demander les images, toujours sans mandat. JE pense que c'est le point le plus important, pas mis en évidence par la brève. -En France, il ne devrait pas y avoir de sujet parce qu'il est interdit pour un particulier de filmer la voie publique avec ses caméras. À partir de là, la police n'a a priori pas d'images à demander. - Il n'y a aucune information indiquant les autres pays concernés, mais ça me semble bien un sujet centré sur les USA.
La revente de données personnelles doit respecter le RGPD et donc l'accord de l'utilisateur. L'intérêt légitime n'étant pas reconnu par les CNIL ou autres juridictions. L'UFC dit qu'ils bafouent systématiquement les droits des consommateurs en les poussant à accepter le traitement de leurs données personnelles. Je suis à peu près de leur avis, même si je refuse systématiquement les traitements et que je quitte les sites pour lesquels c'est trop long à faire : (quand il faut décocher un par un pleins d'intérêts légitimes différents : ces cas là sont clairement hors RGPD) : ça prouve que c'est souvent possible de refuser, mais qu'il faut quand même connaître le sujet (tout le monde ne lit pas régulièrement le RGPD ou NXI/Next)
Donc, à partir de là, il est inutile de mettre une interdiction de plus alors que la règle est bafouée. Il faut frapper durement les contrevenants qui volent le consentement des utilisateurs.
Si ça pousse à la mixité dans l'informatique c'est parce qu'il a été étudié, et prouvé, que plein de soucis liés à la non mixité comme le développement d'un esprit de corps et une culture du secret/tour d'ivoire (faible documentation des productions par ex.) est torpillé par la présence de femmes, de personnes étrangères etc. qui n'ont pas les mêmes codes sociaux ou le même fonctionnement par rapport au risque.
C'est plus des questions de bonnes pratiques pro qui permettent l'interchangeabilité dans les équipes qu'une volonté d'aider les femmes.
Et c'est aussi parce que 100% des entreprises ont peur que leurs informaticiens ne deviennent un jour combatifs. Et là aussi la présence féminine rassure, il y aura peu de solidarités, aucune capacité au blocage et au rapport de force et les salaires resteront globalement bas tant qu'on valorisera les individus par des compliments et "le sens de l'action"...
Là encore on est sur des motivations qui n'ont rien à voir avec l'émancipation des femmes, la lutte contre le sexisme ou une politique à visée égalitaire de la part des recruteurs.
Et c'est pour toutes ces questions que le management supérieur se fiche éperdument d'avoir des boulangères aux fourneaux ou des infirmiers ou des instits hommes, les questions des rapports de force économiques et sociaux dans ces corps de métier ne se posent pas du tout dans le même cadre que pour l'informatique et la sécurité.
Non, cf les explications de Matthieu Audibert : Si un appareil géolocalisé est dérobé et est localisé ensuite dans un immeuble, il est juridiquement impossible de perquisitionner tous les logements et de fouiller tous les habitants de l’immeuble. C’est la loi. À l’inverse, si l’appareil est localisé dans un habitat individuel (maison par exemple), juridiquement aucun problème pour une perquisition, déjà pratiqué plein de fois.
Je nuancerais le propos suivant la façon dont est "localisé" l'objet.
Si c'est par GPS ou autre proximité d'une borne WI-Fi, je suis d'accord. La géolocalisation n'est pas assez précise. Si c'est un PC localisé par Internet par son adresse IP correspondant à un abonnement internet "filaire", avec l'aide du FAI, on sait parfaitement chez quel abonné du FAI il est et le FAI connaît son adresse. On peut donc perquisitionner uniquement chez lui. Par contre, c'est plus compliqué : il faut interroger le FAI.
Sur le site où il est impossible de changer son adresse mail ça tombe sous le coup du RGPD puisque l'adresse mail est une donnée personnelle et que tu as le droit de rectification de tes données personnelles. À la limite, ils modifient l'adresse à la mai eux-même, mais ils ne peuvent refuser cette modification.
C'est simplement pour éviter les doubles comptes avec les émissions de GES de la production électrique (voir 1er graphe). Les émissions de la production énergétique sont en constante baisse depuis 1990 principalement pour le passage au renouvelable. Si ces émissions venaient à réaugmenter, cela sera du à l'électrification du parc automobile.
C'est ce que j'ai soupçonné et je comprends bien le problème. Dans le premier graphique, je me demandais à quoi correspondait "l'approvisionnement énergétique" parce que c'est assez obscur comme terme.
Mais une fois qu'on a fait ce choix et qu'on le sait, il ne faut pas pour autant se réjouir et claironner sur les véhicules à émission nulle de CO2. On est d'accord qu'ils sont responsables de moins d'émission de CO2, mais pas 0. C'est la communication qui est trompeuse.
18398 commentaires
« Comme un air de jamais vu » : conférence Free le 30 janvier, pour la nouvelle Freebox (v9)
25/01/2024
Le 30/01/2024 à 10h 12
De pire en pire, chez Free !Des qualificatifs de plus en plus fort. C'est la Freebox Ultra maintenant.
Le meilleur des Wi-Fi : le Wi-Fi 7
On dirait des vendeurs de lessive.
Le 28/01/2024 à 09h 38
Le 26/01/2024 à 20h 35
Amusant comme une brève qui ne dit rien (et pour cause) rentre dans l'Agora parce qu'il s'agit de Free et probablement d'une nouvelle freebox.(42 ème commentaire !)
Rachat d’iRobot : Amazon jette l’éponge
30/01/2024
Le 30/01/2024 à 09h 45
Et pour un sujet d'économie : racheter un acteur leader d'un domaine, est-ce entreprendre ?DMA : la fondation Mozilla « extrêmement déçue » des propositions d’Apple
29/01/2024
Le 29/01/2024 à 20h 25
Mais l'argument sur le moteur de navigateur pourrait porter dans l'UE. Le fait de n'autoriser à utiliser un autre moteur de navigateur que pur l'UE oblige à doubler le travail pour les autres pays. C'est donc bien un frein à la possibilité d'utiliser réellement leur propre moteur dans l'UE parce que le coût de développement s'ajoute au coût pour le reste du monde. Cela fausse donc la concurrence dans l'UE (en particulier vis-à-vis d'Apple comme le fait remarquer Mozilla).
Pour les autres points, en particulier les 0,5 € par téléchargement, cela n'est applicable que pour l'UE et il est possible d'attaquer ce point.
Édit :
Sur les 0,5 € par téléchargement, j'ai l'impression que c'est contraire au 7) de l'article 6 du DMA :
Le 29/01/2024 à 13h 33
Moi, je comprends la réaction de Mozilla : gérer 2 moteurs suivant le pays est compliqué.Ils ne peuvent pas virer webkit en dehors de l'UE. Il ne leur reste qu'à faire du lobbying aux USA pour que l'on impose la même mesure à Apple.
Pour la seconde partie de ton commentaire, si tu lis le commentaire que j'ai écris plus haut, on voit dans la partie du considérant (43) que j'ai cité : Donc une application doit aussi pouvoir utiliser un autre moteur de rendu.
Le 29/01/2024 à 13h 10
Je suis surpris que vous soyez surpris !Le 7 de l'article 5 du DMA dispose que :
Et quand on lit le considérant (43) : on voit bien que navigateur internet doit être pris dans le sens moteur de navigateur internet.
Édit : le gras est de moi.
Édit 2 : ajout du lien vers le DMA.
Trackers, dark patterns : l’UFC-Que choisir monte au créneau, mais montre le mauvais exemple
29/01/2024
Le 29/01/2024 à 20h 15
Ce n'est pas l'arroseur arrosé.L'excuse de bonne foi ne signifie pas que le militant a raison sur le fond. Elle dit juste qu'il pouvait dire de bonne foi ce qu'il avait dit. Et comme le signale l'article, étant militant et pas journaliste (qui doit faire preuve de plus de rigueur dans la rédaction), il est normal que la justice soit plus tolérante dans ce cas.
Le 29/01/2024 à 17h 44
Sur l'app mobile sur le bandeau fixe en bas de l'écran.
Le 29/01/2024 à 17h 41
L'article 19 du RGPD dispose que : Le problème vient de la partie que j'ai mise en gras. Et je veux bien croire que c'est compliqué une fois les informations chez autant de partenaires de leur demander de supprimer les données surtout si elles ont été traitées et transformées par des intermédiaires.Il suffirait que la partie en gras disparaisse pour que le partage soit bien plus faible afin de pouvoir supprimer ensuite les données.
Le 29/01/2024 à 17h 27
Qu'en est-il des "partager sur" (LinkedIn, X et Facebook) du site next.ink qui se trouvent juste après un article ?Les entreprises de la tech’ continuent à licencier en masse
29/01/2024
Le 29/01/2024 à 20h 04
J'ai failli réagir moi aussi. Mais ça me fatigue.Le 29/01/2024 à 10h 26
Et le graphique en haut de la page n'est pas une réponse mais juste un moyen d'introduire la question.
Le 29/01/2024 à 09h 56
La BD au secours de la vulgarisation scientifique et de la lutte contre les fake news
29/01/2024
Le 29/01/2024 à 20h 00
Mais quand j'utilise de tels arguments quand on parle d'IA, on me dit que les IA n'ont pas le droit de faire des œuvres ressemblantes et que c'est de la contrefaçon ou du plagiat, même si ce n'est pas strictement identique (même si l'utilisateur le demande pour faire un pastiche).
Je voulais juste souligner en parlant ici de contrefaçon de façon provocatrice, que la question n'est pas si simple quand on parle d'IA en prenant un exemple d'un dessin fait par un humain.
Il ne faut y voir aucune attaque personnelle te concernant.
Le 29/01/2024 à 16h 24
Tu veux dire que c'est une contrefaçon qu'aurait pu faire une IA générative comme décrit ici ?Les deepfakes pornographiques de Taylor Swift relancent le débat sur la régulation du phénomène
29/01/2024
Le 29/01/2024 à 17h 09
Dieu, j'ai un doute.Mais on peut dire que : taylor is rich.
Les chantiers de l’Arcep pour 2024 : presse, qualité de la fibre, environnement, régulation…
29/01/2024
Le 29/01/2024 à 16h 55
Il me semble que seule la distribution de la presse (papier) soit dans le giron de l'ARCEP. La presse en ligne n'est pas de son ressort (sauf par rapport aux bits qui circulent sur les réseaux télécoms).Les 20 images du concours « La preuve par l’image » en science
29/01/2024
Le 29/01/2024 à 16h 15
IA générative : la FTC va enquêter sur les investissements de Microsoft, Amazon et Google dans OpenAI et Anthropic
29/01/2024
Le 29/01/2024 à 16h 07
Le 29/01/2024 à 12h 17
Il ne s'agit pas juste de pouvoir utiliser une autre IA que celle d'OpenAI dans les services de Microsoft où Copilot est présent, 365 ou Github par exemple.
Il s'agit plus de voir si l'association avec les géants ne tue pas la concurrence au niveau des autres acteurs de l'IA ou si les géants du cloud ne gardent pas leur position dominante grâce à ces accords dans l'IA que les autres acteurs du cloud ne peuvent pas passer.
Le 29/01/2024 à 09h 52
Tu as raison.Par contre, on assiste ici à une démarche des organismes chargés de protéger la concurrence (UE, GB, USA) qui me semble nouvelle.
Avant, ils se penchaient surtout sur les rachats de sociétés par les géants, maintenant, ils étudient aussi de "simples" accords de partenariats couplés à des investissements.
Autant, pour un rachat, ils l'étudient quand il a été annoncé et avant qu'il soit effectif (il est généralement conditionné à leurs accords), là, ils arrivent après la bataille.
Les investissements sont déjà faits (au moins partiellement) et les partenariats ont déjà des effets.
Leurs moyens d'interventions (si c'est nécessaire) va être plus compliqué : ça va plus être des sanctions financières ; une interdiction de continuer risque d'être compliquée à mettre en place.
Par contre, je trouve bien qu'ils étudient quand même ce qui est peut-être un contournement des règles de la concurrence par ces sociétés.
Eviden (Atos) et Microsoft annoncent un « partenariat stratégique mondial »
29/01/2024
Le 29/01/2024 à 11h 55
La nationalité de ses actionnaires n'a rien à voir. Et en plus, même si Onepoint est devenu le premier actionnaire, il est encore très minoritaire.
Le 29/01/2024 à 09h 37
Oui, sauf si Bezons n'est plus en France.659e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche
28/01/2024
Le 28/01/2024 à 12h 07
Parce qu'avant, il n'y en avait pas ?Le 28/01/2024 à 10h 59
aussi.[Édito] Liberté d’expression n’est pas synonyme d’irresponsabilité
26/01/2024
Le 27/01/2024 à 18h 57
Certes, la morale aide à un moment donné à définir le droit, mais c'est tout. Une fois, le droit établit, lui seul oblige.
Une responsabilité peut être légale ou morale. Le TLFi définit la responsabilité morale comme : C'est donc très personnel.
Le mot morale n'apparaît pas dans la Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen de 1789. C'est donc bien qu'il n'en est pas question. Celle-ci ne fait que définir des droits et libertés ainsi que quelques devoirs et des principes.
Le 27/01/2024 à 17h 29
Chic, un édito ! Ma suggestion de les reprendre a été entendue.Et il parle de quoi en fait ?
Liberté d'expression n'est pas synonyme d'irresponsabilité.
La liberté d'expression, qu'elle soit aux USA, en Europe (et dans l'UE) ou en France (je suis ignorant pour les autres pays), je vois assez bien ce que c'est, qui a droit à cette liberté (les individus ou groupes), par rapport à qui (par rapport aux états qui ne peuvent la limiter que dans certains cas variables suivant la localisation) et sur quels textes elle s'appuie (pour les texte, c'est dommage de ne pas avoir cité pour la France les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 mais uniquement des textes Européens). D'ailleurs, dans tous ces textes, la liberté d'expression inclut en particulier la liberté de la presse (ou bien elle est citée en même temps comme dans le premier amendement des USA).
Et l'irresponsabilité (et la responsabilité), c'est celle de qui dont il est question ?
Celle de ceux qui s'expriment ou celle des lieux (plateformes) où la liberté d'expression s'exerce ?
Je dirais les 2 comme le souligne l'entête de l'édito, même si j'ai l'impression que l'on parle surtout de celles des plateformes.
Quand on parle de liberté d'expression, on parle de droits fondamentaux, que ce soit en Europe ou aux USA.
Il y a des restrictions à cette liberté dans tous les cas, mais beaucoup plus en Europe qu'aux USA.
À par ces restrictions (lois ou jurisprudences), rien ne peut empêcher la liberté d'expression sauf le respect d'un autre droit fondamental qui sera jugé plus important au cas pas cas. J'ai parlé récemment de cas où le droit à la vie privée avait été reconnu supérieur à la liberté d'expression, mais ce n'est pas une règle, toujours du cas par cas.
Donc, pour ceux qui s'expriment, quand on oppose liberté d'expression et responsabilité, c'est forcément d'un point de vue légal. Le faire sur un autre plan (point de vue moral par exemple) n'a que peu d'intérêt parce que on pourra certes jeter sa désapprobation sur certains propos, mais c'est tout. Tant que celui qui s'exprime reste dans le cadre de la loi, l'État ne pourra rien contre lui.
Par contre, s'il sort du cadre de la loi, là, il devient responsable de ses propos et pourra en rendre compte devant la justice.
Remarque : il peut y avoir d'autres règles que les lois qui limitent la liberté d'expression quand celle-ci s'exerce sur un média privé. Twitter, Facebook et même Next peuvent établir leurs propres règles et ils le font. Il est évident (ou à peu près) qu'elles ne peuvent pas être plus permissives que les lois applicables.
Passons donc à la responsabilité (ou absence d'irresponsabilité) des plateformes.
La première chose est que la plupart de ces plateformes ont leur siège aux USA. J'ai l'impression que dans celles- citées seule TikTok n'est pas dans ce cas et est chinoise.
Quand on parle de liberté d'expression, cela est important parce que celles des USA est beaucoup plus large qu'en Europe et en France. Elle est consacrée par le premier amendement à leur constitution, c'est dire l'importance qu'ils ont accordé à cette liberté. Cette liberté est très ancrée dans la culture américaine. Et oui, là-bas, on peut avoirs des propos nazis et se balader avec des uniformes nazis avec la protection des forces de l'ordre. Mais, il faut quand même faire attention à ne pas diffamer, Trump vient d'en faire une expérience très coûteuse.
Donc, que les plateformes écrivent leurs règles avec cette liberté en tête est normal, qu'ils aient du mal avec les règles européennes l'est aussi dans une certaine mesure, mais il faut qu'ils s'y plient et qu'ils adaptent leurs règles au droit local.
Mais quand Musk demande à T. Breton de dire en public au non de la liberté d'expression ce que la Commission demande à Twitter/X de supprimer, c'est un bouffon (et il le sait probablement) qui essaie de décrédibiliser l'UE et son DSA. Par contre, quand il décide de réintégrer des personnes bannies précédemment pour lesquelles le droit US s'applique, il en a le droit parce que rien ne s'oppose à ça aux USA et parce qu'il est le propriétaire de cette société. Est-ce qu'il rend service à sa société ? C'est un autre problème. Est-ce que c'est nocif pour la société ? Ce n'est pas dans ses préoccupations, donc, la responsabilité morale n'a pas de prise sur lui, il s'en fiche.
Substack et les nazis : c'est surtout une histoire de conscience (responsabilité morale) en terme de responsabilité, par contre, le boycott des autres utilisateurs aurait pu influer sur leur choix, mais en fait, cela n'a pas été le cas. Ils ont juste supprimé les publication qui pouvaient avoir un problème légal, donc lié à leur responsabilité légale.
Donc, a priori, ils préfèrent gagner de l'argent avec des propos nazis quand ceux-ci sont légaux aux USA. Je dis ça, mais en fait, c'est peut-être juste le côté culturel de la liberté d'expression à l'américaine qui a dicté leur choix ; comme je l'ai déjà dit, il est très fort.
Pour Alphabet et Meta, ça me semble aussi un mix entre la culture de la liberté d'expression et de recherche de chiffre d'affaire maximal. On ne devient pas les plus gros groupes mondiaux en étant moral.
(À suivre, je n'ai pas fini)
Avec #Flock, l’heure c’est l’heure !
27/01/2024
Le 27/01/2024 à 15h 35
Page 9 de Mortimer de Terry Pratchett dans l'édition Pocket, dépôt légal octobre 1998.
Le 27/01/2024 à 15h 02
La Mort serait-il¹ américain ? Je dis ça en lisant la date affichée sur son sablier numérique.¹Une fois pour toute, la Mort est de sexe masculin.
App Store : Apple détaille ses adaptations au DMA, des réactions déjà virulentes
26/01/2024
Le 27/01/2024 à 15h 20
En plus, le premier million d'applications chargées par utilisateur et par an est inclus dans le prix du Apple Developer Program qui n'est que de 99 $ par an. Il n'y a aucune raison de vendre 0,5 € (ou $, je suis perdu entre le calculateur et leur communication) ce qui est vendu en gros à 0,000099 $ et probablement moins cher puisqu'il y a d'autres services.
Le 26/01/2024 à 19h 53
Regarde avec le calculateur de coûts, c'est flagrant comme changement si tu choisis alternative providers only (ou même App Store and alternative providers (là, tu peux jouer sur le % d'app hors de l'app store).
Et comme je l'ai indiqué plus haut, à partir de quelques $ (moins de 5) leur nouveau système devient plus intéressant même en restant dans le store Apple avec les .nouvelles conditions.
Le 26/01/2024 à 19h 19
Pourquoi tu dis ça ? Ça mérite une argumentation.Je n'ai pas cette impression (voir la fin de mon commentaire plus haut).
À moins que je ne comprenne pas ce que tu veux dire par "flouage" qui me semble dérivé de flou.
Le 26/01/2024 à 19h 00
Si on suit le lien de l'article sous La société l’explique, on peut lire : C'est donc bien The Verge et 9to5mac qui ont raison.J'ai déjà signalé à la rédaction, mais comme on ne voit pas toujours les modifications d'article, je préfère l'écrire ici aussi pour ceux qui ont déjà lu l'article.
Édit : Et dire que j'écris tout ça sans avoir de produit Apple ! En fait, c'est intéressant de voir les impacts forts des lois de l'UE sur les GAFAM et leurs produits, ici c'est le DMA.
Entre le DMA et le DSA, on n'a pas fini de voir des articles comme celui-ci !
Malgré une mauvaise volonté manifeste, je trouve à la première lecture qu'Apple a fait un truc assez conforme. Le seul truc un peu chelou (et qui peut se faire refuser par la Commission), c'est les 0,5 € par appli chargée par compte Apple et par an après le premier million. Un peu comme si Windows demandait la même chose pour chaque programme que l'on charge sur son PC !
Le 26/01/2024 à 18h 30
J'avais raté ce passage : C'est moins que les 150 000 $ par mois (1,8 millions de $) des anciennes conditions. On est à 20 % au lieu de 30 %Et si on passe entièrement sur un store alternatif, c'est 0 $ pour Apple pour les 1 millions d'installations par an. (vérifié sur le calculateur (et j'ai signalé l'erreur à la rédaction))
J'ai déjà commenté le cas des 10 millions d'installation à 1 $ dans mon commentaire précédent.
Le 26/01/2024 à 17h 38
Son exemple est assez extrême et de mauvaise foi.Il pense vendre 10 000 000 d'app à 1 $ chacune (ou 1 $ de service par app nouvelle par an) ce qui est peu réaliste : les app vendues le sont généralement plus cher.
Il tombe donc sur un coût mensuel de 574 276 $ avec le nouveau système alors même qu'avec l'ancien système il n'a que 250 000 $ à payer. Dans ce cas, il est évident qu'il doit garder l'ancien système qui lui est plus avantageux ce qu'il a le droit de faire.
S'il vend 4,9 $ par application (nouvelle) par an, le nouveau système devient plus intéressant (ça bascule entre 4,8 et 4,9 $).
Édit : correction mensuel au lieu de annuel.
Le 26/01/2024 à 16h 57
Maintenant, je vais RTFN.
DMA : les grandes espérances de Spotify, les plans flous d’Apple
25/01/2024
Le 26/01/2024 à 19h 26
Divulgachage : oui, on va pouvoir charger des applis par des store alternatifs (et pas juste par pigeon voyageur).
Je te laisse découvrir le reste...
Une régie publicitaire surveillait plus de 5 milliards de portables via 500 000 applications
26/01/2024
Le 26/01/2024 à 16h 44
L'idée était brillante de s'appuyer sur des données facilement accessibles.
Le 26/01/2024 à 13h 22
Je préfère que l'on tue une entreprise comme celle-là que des gens pouvant être visés suite à son activité.Amazon réclamera désormais aux policiers un mandat pour accéder aux images des caméras Ring
26/01/2024
Le 26/01/2024 à 16h 39
Le 26/01/2024 à 10h 40
Une sonnette ring est liée à un logement, donc, non, elle ne peut pas être installée dans les parties communes d'une copropriété, seule une caméra commune à une entrée de copropriété peut être installée en copropriété et il me semble que ces caméras ne stockent pas de vidéo, donc problème encore une fois résolu. Je ne parle pas des caméras de vidéo-surveillance d'une copropriété.
Et pour ton terrain en logement individuel, oui, tu peux les installer pour filmer à l'intérieur, mais tu devrais prévenir tes visiteurs (ce qui n'est jamais fait). Si la police enquête sur un fait qui s'est passé sur ta propriété, elle te demandera directement l'accès à la vidéo sans passer par l'application Neighbors de Ring.
Le 26/01/2024 à 10h 27
Plusieurs points :- Ils ont pris cette décision suite à une plainte de la FTC (ils ont payé 5,8 millions de $ pour éviter les poursuites). Ce point est purement US.
- Ce qu'ils ont supprimé, c'est le fait que la police puisse utiliser leur application "Neighbors" pour demander des images de Ring (si j'ai bien compris, ce sont les utilisateurs de Ring qui donnaient ensuite accès aux images, mais je n'en suis pas sûr). Comme dit dans l'article de Bloomberg, cela n'empêchera pas la police de sonner chez les gens pour demander les images, toujours sans mandat. JE pense que c'est le point le plus important, pas mis en évidence par la brève.
-En France, il ne devrait pas y avoir de sujet parce qu'il est interdit pour un particulier de filmer la voie publique avec ses caméras. À partir de là, la police n'a a priori pas d'images à demander.
- Il n'y a aucune information indiquant les autres pays concernés, mais ça me semble bien un sujet centré sur les USA.
L’UFC-Que Choisir « dénonce la surveillance commerciale en ligne »
26/01/2024
Le 26/01/2024 à 13h 03
La revente de données personnelles doit respecter le RGPD et donc l'accord de l'utilisateur. L'intérêt légitime n'étant pas reconnu par les CNIL ou autres juridictions.L'UFC dit qu'ils bafouent systématiquement les droits des consommateurs en les poussant à accepter le traitement de leurs données personnelles. Je suis à peu près de leur avis, même si je refuse systématiquement les traitements et que je quitte les sites pour lesquels c'est trop long à faire : (quand il faut décocher un par un pleins d'intérêts légitimes différents : ces cas là sont clairement hors RGPD) : ça prouve que c'est souvent possible de refuser, mais qu'il faut quand même connaître le sujet (tout le monde ne lit pas régulièrement le RGPD ou NXI/Next)
Donc, à partir de là, il est inutile de mettre une interdiction de plus alors que la règle est bafouée. Il faut frapper durement les contrevenants qui volent le consentement des utilisateurs.
4 000 lycéens et « près de 1 000 lycéennes » participent au 2ᵉ défi « Passe ton hack d’abord »
25/01/2024
Le 26/01/2024 à 10h 31
Selon le patron de la SEC, l’IA sera au cœur de futures crises économiques
25/01/2024
Le 25/01/2024 à 23h 26
Le 25/01/2024 à 17h 50
On va faire autrement.Que dit-il de faux, en particulier dans son papier de recherche en lien ?
Sinon, pour répondre un peu à ta question, va lire cette partie de sa fiche Wikipédia.
La Quadrature réitère son appel à l’interdiction des logiciels de police prédictive
24/01/2024
Le 25/01/2024 à 18h 28
Si c'est par GPS ou autre proximité d'une borne WI-Fi, je suis d'accord. La géolocalisation n'est pas assez précise.
Si c'est un PC localisé par Internet par son adresse IP correspondant à un abonnement internet "filaire", avec l'aide du FAI, on sait parfaitement chez quel abonné du FAI il est et le FAI connaît son adresse. On peut donc perquisitionner uniquement chez lui. Par contre, c'est plus compliqué : il faut interroger le FAI.
« MOAB », la compilation gargantuesque de fuites aux 26 milliards d’enregistrements
25/01/2024
Le 25/01/2024 à 17h 08
Sur le site où il est impossible de changer son adresse mail ça tombe sous le coup du RGPD puisque l'adresse mail est une donnée personnelle et que tu as le droit de rectification de tes données personnelles.À la limite, ils modifient l'adresse à la mai eux-même, mais ils ne peuvent refuser cette modification.
Les voitures électriques, hybrides et thermiques face à leurs émissions de CO₂
25/01/2024
Le 25/01/2024 à 17h 03
Mais une fois qu'on a fait ce choix et qu'on le sait, il ne faut pas pour autant se réjouir et claironner sur les véhicules à émission nulle de CO2. On est d'accord qu'ils sont responsables de moins d'émission de CO2, mais pas 0. C'est la communication qui est trompeuse.