Effectivement, apparemment FacebookNet n’est pas totalement gratuit :
« Le patron d’Airtel Africa se félicite que « le dialogue est nettement plus constructif qu’il y a un an, on s’oriente vers un partenariat plus raisonnable. Facebook fait plus attention à ce que veulent les opérateurs. » En marge de la conférence, le patron d’un grand opérateur reconnaît que le discours de Zuckerberg a changé : « il ne demande plus le tarif zéro pour Facebook. »
« Derrière le discours humanitaire, il n’oublie pas le commerce. Mark Zuckerberg c’est le Jésus Christ de l’Internet ! Il dit aux opérateurs : il faut donner aux pauvres l’accès gratuit à Internet, et après ils vont payer un forfait data et cela va augmenter l’ARPU (revenu moyen par abonné) ! » ironise-t-il. »
Parce qu’il s’agit d’un rassemblement d’ONG philanthropiques ? " />
… des Organisations Non Gouvernementales qui se donnent la mission de donner internet là où ni les gouvernements de ces régions du Monde, ni les opérateurs mondiaux comme Orange, Vodafone, NTT Corporation, Telefonica ou China mobile ne développent de réseaux trop coûteux-pas rentables.
« Internet.org est un partenariat mondial mené par Facebook entre leaders dans le domaine technologique, organismes à but non lucratif, communautés locales et experts qui collaborent pour offrir Internet aux deux tiers de la population mondiale qui n’y a pas accès. »
« Nous sommes dans le même bateau.
Mettre internet à disposition de chaque individu sur Terre est une tâche bien trop importante et trop vaste pour une seule entreprise, un seul groupe ou un seul gouvernement. Tous ceux qui participent à Internet.org se sont rassemblés pour relever ce défi car ils croient au pouvoir d’un monde connecté.
Participants
Ericsson - MediaTek Inc. - Opera Software - Samsung - Facebook - Nokia - Qualcomm »
Le
06/05/2015 à
17h
04
Quel philanthrope ce Mark Z.
" />
“The Facebook Network” : réseau “internet” gratuit, bridé aux données personnelles propriété du réseau. C’est un peu comme si La Poste ou Adrexo ou DHL revendiquaient le droit de chacun à profiter du réseau postal sans contrainte financière parce que tout le monde le vaut bien
MSN, AOL, Google, Apple en rêvaient ou en rêvent encore. Facebook aussi…
« Sur l’injure à la démocratie, je ne te suis pas, surtout après avoir été d’accord avec tout ce que tu as dit avant, tu te contredis il me semble. »
En principe, quand un refus a été acté lors d’un Referendum, l’institution de l’Etat attend 5 à 10 ans avant de reposer une question similaire à propos du même projet (c’est ce qui se fait dans les démocraties du Nord de l’Europe, par exemple).
Or, le Président de la République française, N. Sarkozy, a demandé aux Parlementaires de ratifier en 2009 un Traité quasi-similaire à celui qu’un Referendum avait refusé de ratifier en 2005 :
2005 - 2009 = 4 ans d’intervalle.
Il y a eu là une dérive de l’utilisation des institutions qui a causé leur instabilité et leur fragilisation.
Le
06/05/2015 à
20h
14
Sauf ton respect, tu vas trop vite en déductions. Personnellement, je doute seulement que le vote soit constitutif d’une preuve de Démocratie, fut-ce le vote du Peuple.
Moi, j’en conclus donc que tu est plus communiste que moi qui suit sûrement plus anti-démocrate que toi.
Le
06/05/2015 à
20h
06
Si un Député vote NON, il serait dans le refus de la totalité du Projet de Loi. C’est peut-être ton cas (ou pas), ce n’est apparemment pas la position de Christian Paul
Comme dit Christian Paul dans l’article de Next Inpact, « Si j’étais à l’extérieur du Parlement, j’aurais, évidemment, une attitude de dénonciation par bien d’autres moyens. Car pour le reste, j’ai affirmé depuis plusieurs mois qu’il fallait une loi sur le renseignement, parce que les menaces terroristes existent et que les activités de renseignement, elles, disposent de technologies de plus en plus sophistiquées, intrusives, qu’il fallait absolument encadrer.
J’exprime effectivement un désaccord sur l’usage des sondes algorithmiques, et donc je regrette l’effet de « brèche » que cela pourrait représenter pour le futur. C’est d’ailleurs pour ça que ma préférence va évidemment au retrait de cet article. Mais dès lors qu’il a été voté en première lecture, je veux maintenir la discussion et la pression. Et je pense que la lettre du Premier ministre doit donner aux sénateurs la possibilité d’aller plus loin que ne l’a fait le débat de l’Assemblée nationale. »
Le
06/05/2015 à
19h
52
je suis d’accord avec ce que tu dis du vote à bulletin secret.
Ca n’empêche pas la réalité qu’un vote secret n’a pas l’occasion d’avoir d’explication. Voter sans explication, n’est qu’un acte primaire de choix sans possibilité d’en exprimer les raisons. C’est différent pour un Député qui peut parfois voter à scrutin public (résponsabilité, explication de vote) et ainsi rendre des comptes aux électeurs.
Et rien ne t’empêche de penser ce que tu veux des explications de ce député (langue de bois, mensonge, etc ou argumentaire valable).
Le
06/05/2015 à
05h
20
OlivierJ a écrit :
(…) Le traité de Lisbonne est une version bien moins intéressante du TCE proposé en 2005, traité sur lequel avaient bossé des personnes de toutes les pays concernés, c’était un travail considérable. C’est donc un mépris pour ce travail considérable qui a été exprimé avec ce “non” français qui a été un des seuls, avec un autre pays. Merci le FUD qui a été répandu par certains à l’époque " />, ce “non” a été la “victoire ” de l’ignorance et de la peur. Les gens modérés et raisonnables étaient favorables au traité, les partis extrémistes non, c’est un signe.
Le TCE est différent du Traité de Lisbonne sur le point de vue constitutionnel des institutions. Le Traité de Lisbonne a édulcoré l’aspect institutionnel que plusieurs Etats se montraient réticents à voir exister.
Notamment, la suppression du mot constitution est un symbole fort de la victoire :
des Européistes anti-fédération/pro-marché commun capitaliste
des Etatistes/Souverainistes
sur :
les Européistes pro-fédération européenne
les Socialistes/Anti-capitalistes
En somme, le NON français (moitié motivé par les électeurs anti-capitalistes/anti-libéraux, moitié motivé par les électeurs étatistes/souverainistes/anti-fédéralistes) a donné raison aux capitalistes de la City de Londres et aux royalistes anglo-saxons d’Europe du Nord.
Par ailleurs, je salue, comme OlivierJ, les efforts de la Convention sur l’avenir de l’Europe qui a été une initiative constructive de ce qu’aurait pu devenir le TCE pour l’Europe. Mais ce fut un coup d’épée dans l’eau, ou plutôt, une initiative de plus mise au placard (pas seulement par des NON à un referendum, également par l’incertitude et les désaccords des chefs d’Etats européens).
Sur les 25 états membres devant l’approuver, seuls 18 se sont prononcés dessus.
Sur les 18, seuls 4 états membres ont fait appel à un référendum pour demander l’avis du peuple.
Sur ces 4 états, 2 ont refusé (france et pays-bas), 2 ont accepté (espagne et luxembourg).
Les 14 autres états ont soigneusement évité de demander l’avis du peuple sur le traité et on préféré faire voter ça en douce par leurs parlements respectifs.
Ceux qui n’ont pas à être fier, c’est bien les pays qui ont refusé à leur peuple de s’exprimer, c’est bien ceux qui ont court-circuité toute tentative de démocratie, et ce n’est certainement pas nous qui n’avons fait qu’exprimer notre volonté. (…)
faire voter des Parlements, ça voudrait dire “faire voter ça en douce” / “court-circuit(er) toute tentative de démocratie” ?
Je suis d’accord sur le fait que le Traité de Lisbonne, qui a été ratifié 4 ans seulement après le rejet du TCE, est un pied de nez, voire une injure à la Démocratie. Mais je ne suis pas sûr que le referendum par vote secret des électeurs de base soit plus valable que le vote public de Parlementaires tout de même très légitimes pour exprimer le choix d’un Etat.
Le
05/05/2015 à
22h
36
donc, selon ton commentaire, voter une abstention après plusieurs semaines de débats sur un Projet de Loi parmi d’autres Projets de Loi sur le numérique depuis plusieurs années,
ça voudrait dire “ne rien faire” ?
Si tu veux t’opposer (et avoir l’air de “faire quelque chose”), fait donc la révolution, car c’est certain : ce n’est pas à l’Assemblée nationale ou à l’Elysée que les décisions se prendront en mode binaire :
OUI ou NON – sans concession, sans compromis.
Le
05/05/2015 à
22h
13
le vote blanc du Français moyen est un vote secret
le vote blanc du Député moyen est un vote public
La différence notable que j’y vois personnellement, c’est l’explication du vote (abstentionniste ou exprimé).
Mais, effectivement, lors des campagnes électorales, le marketing politique confond allègrement absence de vote (non-votant) et absence de vote exprimé (inclus parmi les votants). Contrairement à ce qu’aiment rappeler nos candidats aux élections, le vote (secret) de l’électeur-citoyen n’est pas une obligation morale car il ne veux rien dire sans expression de sa signification. Le vote secret est seulement un choix brut sans fondement particulier.
Le
05/05/2015 à
19h
22
« On permet de faire passer la loi, en disant qu’on continue à discuter ? »
s’abstenir consiste effectivement à ne pas s’opposer au Projet de Loi, sans pour autant participer à son adoption.
Ce vote du Projet de Loi à l’Assemblée nationale ne permet que de faire passer le débat au Sénat sans pour autant adopter ou enterrer la future Loi (Loi que Christian Paul souhaite voir adoptée sur quelques aspects de cette Loi).
« On veut rendre le vote obligatoire pour les citoyens, mais on autorise l’abstention sur les projets de loi ? »
Le vote obligatoire pour les Citoyens n’interdirait pas le vote blanc et le vote nul. D’ailleurs, concernant les Députés qui n’étaient pas présents dans l’hémicycle, ceux-ci n’ont pas eu l’occasion de voter ne serait-ce qu’une “abstention” car ils ne sont pas comptabilisés parmi les votants.
Voilà l’argument fatal du raisonnement binaire de l’esprit cartésien à la française.
Il faudrait TRANCHER dans le vif à la fin de chaque débat pour prendre toute décision et pour résoudre tout problème DEFINITIVEMENT.
Pourtant voter n’est pas une fin en soi et savoir pourquoi on vote pour ou contre ou ni-l’un-ni-l’autre est au moins aussi important (sinon plus) que de dire OUI ou NON bêtement comme un godillot ou comme un revanchard.
D’ailleurs, un godillot aurait voté pour, sans participer à aucun débat sur ce Projet de Loi et n’aurait certainement pas accepter de répondre aux questions d’un journaliste (sauf à répéter les éléments de langages du Ministère de l’Intérieur).
En même temps, voter contre, c’est une façon tellement facile pour se faire remarquer ou se faire mousser auprès d’un électorat réactionnaire ou révolutionnaire (voir notamment le vote des Députés FN).
Il faut dire aussi que faire une Loi, ça consiste avant tout à discuter et à débattre pendant plusieurs mois. C’est pour cette raison, que plusieurs Députés ont reproché au Gouvernement d’utiliser la procédure accélérée (une seule lecture par les 2 chambres + éventuellement Commission mixte paritaire).
Et comme Christian Paul l’explique dans l’article de Next Inpact, il souhaite continuer à discuter en attendant le vote final de la Loi. Christian Paul a aussi dit qu’il était favorable à plusieurs dispositions de ce Projet de Loi.
Le
05/05/2015 à
18h
28
D’abord, Christian Paul n’est pas franchement contre ce Projet de Loi, il reconnaît quelques dispositions valables.
Ensuite, si l’Assemblée nationale vote contre un Projet de Loi, c’est une fragilisation du Gouvernement (choisi par le Président de la République et par l’Assemblée nationale), donc un risque de démission du Premier Ministre, voire une dissolution de l’AN (ce qui veut dire actuellement, une probable cohabitation dans l’éxécutif pendant 2ans).
Finalement, voter contre un Projet de Loi, ça veut dire être contre la totalité du Projet de Loi et être indifférent à la stabilité du Gouvernement actuel. Et Christian Paul est seulement en désaccord avec quelques dispositions de ce Projet de Loi.
Le
05/05/2015 à
18h
04
" />
Exact, voter contre ce Projet de Loi et le voir finalement rejeté par l’Assemblée nationale, ça veut dire que le Député aurait refusé quelques dispositions qui sont pourtant valables, malgré les quelques dispositions attentatoires à la vie privée et à la tranquillité des individus.
Comme disait l’avocat pénaliste Eric Dupond-Moretti sur France Inter (ne pas tenir compte du titre-à-clics de la vidéo : France Inter est obnubilée par le FN et oubli l’essentiel du propos de son invité), il suffirait d’intégrer l’appareil judiciaire dans la procédure de mise en surveillance des individus pour que ce Projet de Loi ait une chance de devenir acceptable (car le rôle de l’institution judiciaire est de garantir l’équité et la liberté des individus dans l’application de la Loi).
Le
05/05/2015 à
17h
45
" />
Voter contre ce Projet de Loi, c’est aussi voter contre le Gouvernement. Car, si l’Assemblée nationale est en désaccord avec un Ministre, c’est le Gouvernement entier qui est affaibli.
Donc pour voter contre ce Projet de Loi, il faut au mieux être indifférent au sort du 1er Ministre (qui serait éventuellement obligé de démissionner avec son Gouvernement) ou, au pire être favorable à un changement de Gouvernement.
Dans les zones de couvertures en FTTLA / FTTB (câble - fibre optique jusqu’au dernier amplificateur / jusqu’au bâtiment), SFR/Numericable cesse le développement du réseau de distribution en FTTH (fibre optique jusqu’au foyer) pour privilégier le réseau de distribution en FTTLA déjà existant.
Rien ne dit que SFR/Numericable abandonne le développement du réseau FTTH (hors zones déjà couvertes en FTTLA) :
En fait de dégroupage par ses soins, il s’agirait plutôt d’une centaine de NRA dégroupés par BouyguesTel (700 - 626 = 74 NRA), la plupart des NRA ayant été dégroupés par Club-Internet – principalement sous actionnariat de Deutsche Telekom (T-On-Line France) et un peu par Neuf-Cegetel (”plusieurs dizaines de noeuds de raccordement” - article Ariase du 5 octobre 2007).
Généralement, les petits commerces sont fermés au moins un jour par semaine, si ce n’est le dimanche, c’est le lundi. Pourquoi ? Parce qu’un petit commerçant a besoin d’un jour de congé par semaine pour vivre correctement et qu’un petit commerçant n’a pas plusieurs salariés à faire tourner pour pouvoir ouvrir 7 jours / 7
Le travail le dimanche, c’est bon pour les gros commerces : les commerçants en ligne mondiaux, les centres commerciaux (les usines de vente), les enseignes de distribution de produits culturels et de loisirs, etc).
Et, de toutes façons : aucun rapport entre la démarche qu’exige un achat en ligne que l’on fait chez soi et un achat en magasin qui exige de se déplacer et de faire la queue en caisse (ce qui est notamment le cas dans un magasin FNAC).
j’ai essayé de suivre votre discussion, et apparemment vous n’êtes pas d’accord sur la responsabilité de Google vis-à-vis de sa concurrence dans le monde (cynique) de la publicité (ciblée) et des services web “gratuits”.
Pour ma part, dans un sens je rejoins l’avis de atomusk dans le fait que Google n’a pas de responsabilité dans la survie de la concurrence. Par exemple, dans un autre domaine, quand Carrefour et E.Leclerc ont fait fermé des dizaines de milliers de petits commerces (en France et dans le Monde), ce sont les Etats qui ont mis en oeuvre des mesures d’aménagement urbain et d’aménagement du territoire.
En plus, rien ne dit que la norme https généralisée sur les services de Google fera couler / mourir / etc ses nombreux concurrents, ou d’autres entreprises incapables de s’adapter à la nouvelle situation de Google. Une partie de la concurrence saura certainement s’adapter (il n’y pas que Google dans la vie du web. En tout cas, pas encore…).
Dans un autre sens, je rejoins l’inquiétude de js2082 face à la présence de ce géant mondial des services web “gratuits” qui dévalorise et menace les initiatives régionales ou plus confidentielles de ses concurrents (concurrents publicitaires et concurrents dans le domaine des services web payants ou financés par la pub) pour tirer le profil d’un maximum d’individus et analyser en temps réel leurs comportements.
Je crois qu’il faut savoir dissocier la capacité de Google à inventer de nouveaux services (côté plutôt positif dont tu parles très bien) et sa capacité à s’approprier les données d’autrui. Tu semble réagir comme si Google était une entreprise quasi-philanthropique favorable au progrès et au bien-être de l’humanité.
les inquiétudes par rapport à l’indépendance de la presse (mais aussi d’autres secteurs d’activité) ne sont pas farfelues. Tu sembles dire qu’il n’y a pas de problème d’indépendance de la presse avec ce fond Google parce que ce sont les professionnels de la presse eux-même qui choisiraient les projets. Mais ce n’est aucunement une garantie d’indépendance vis-à-vis de Google : tu n’as qu’une vision d’une partie de la stratégie de Google vis-à-vis de la presse.
Regarde les inquiétudes qui existent à propos de la numérisation des oeuvres de bibliothèques ou de muséesque Google se propose de réaliser “gratuitement”. C’est vrai, c’est innovant, c’est utile, etc, mais qu’en sera-t-il de l’indépendance vis-à-vis de ce prestataire qu’est Google ?
Il suffit que Google donne de l’argent, propose des services “gratuits” et ça voudrait dire que Google “aide” la presse, “aide” les musées à faire correctement leur travail avec les outils d’aujourd’hui ? Google espère tout de même sa part, non ?
Le
29/04/2015 à
09h
10
oui Google souhaite financer des projets qui lui profiteront. La dépendance (économique ou éditoriale ou technologique) est tout de même sous-jacente. Par exemple, que se passe-t-il quand un projet rencontre le succès ?
c’est vrai, il y a des commentaires qui tirent la sonnette d’alarme un peu trop rapidement, mais quand tu parles de “dérives”, c’est un peu donner l’absolution à l’entreprise de Google car ce Fonds Google est plutôt une initiative bien pensée et préméditée dès le départ.
Le
28/04/2015 à
23h
52
Le commerce international (et les revenus du commerce international) sont interdépendants de la fiscalité qui s’y applique. Une fiscalité peut très bien servir de mesure protectionniste (assimilable à des droits de douane dissimulés).
C’est bien le problème actuel concernant les services des sociétés comme Google ou Facebook ou toute autre société internationale qui fait de l’optimisation fiscale (le siège du groupe dans un Etat, les usines dans un autre Etat, les filiales de vente dans d’autres Etats, avec des montages financiers dans des paradis fiscaux, etc). Par exemples :
la France a inventé la notion de “exception culturelle” pour pouvoir protéger ce secteur économique dans le marché mondial concurrentiel.
le législateur français a adopté la loi “anti-Amazon” qui interdit maladroitement la livraison gratuite dans le commerce à distance parce que les Traités internationaux interdisent à la France de handicaper un acteur mondial du commerce en ligne.
En l’occurrence, la France participe à l’Organisation Mondiale du Commerce qui arbitre des règles du commerce international pour éviter le protectionnisme des Etats signataires.
D’autre part, au sein de l’Union européenne, la TVA est réglementée pour obtenir une relative homogénéité des taux de TVA (mais la France est parfois mauvaise élève) :
article Next Inpact : “(MàJ) TVA à 2,1 % : la presse en ligne alignée sur la presse papier dès février” - 4e partie : “Suite à la décision allemande, la France semble décidée à bouger à son tour”
l’Europe fiscale, comme l’Europe de la défense/diplomatique n’existe pas (ou trop peu) dans les traités européens.
Par exemple, l’harmonisation des taux de TVA engendre régulièrement de longues discussions qui finissent par des décisions plus ou moins abouties.
Le
28/04/2015 à
19h
01
Concernant le 1er paragraphe du commentaire :
“tout le monde se plaint” : c’est vrai en France, tout le monde se plaint pour x raison, mais peu agissent.
Pour autant, Google et les autres sociétés californiennes des Big Data ne sont pas exemptes d’abus. D’ailleurs, il est intéressant de décrypter ce qu’on reproche exactement à Google (dans les détails, pas ce qu’en dit le monde politico-médiatico-prosélyte à la TV/radio/presse tabloïd d’info d’intox).
Concernant le 2d paragraphe du commentaire :
effectivement ce sont aux Etats de prévoir une fiscalité adaptée, mais celle-ci ne peut se prévoir sans négociations internationales. C’est d’ailleurs une des raisons d’être des traités transatlantiques TAFTA ACTA etc.
Le
28/04/2015 à
18h
48
Et le pire : Google, Facebook, etc, ne sont que des précurseurs des objets connectés et des services connectés avec collecte et traitement de données en temps réel (ou pas).
Maintenant si je relis la 1ère phrase de ton commentaire : “Y a beaucoup de choses qu’on peut reprocher à Amazon et à Google, certainement pas leur capacités à l’innovation et au maintient de leurs services. ”
C’est vrai, Amazon et Google utilisent les nouvelles technologies pour distribuer leurs services/produits. On peut dire qu’elles innovent. Pour ce qui est du “maintien de leurs services”, à mon avis, l’innovation passe nécessairement par des phases plus ou moins risquées ou douloureuses (voire parfois des échecs), mais je suis d’accord, Google/Amazon innovent certainement plus que La Poste.
De là à dire que les services de La Poste ne fonctionnent pas ou mal, c’est une perception issue d’une expérience personnelle anecdotique.
De mon experience personnelle, je vois comment le site web laposte.fr a évolué et les nouveaux services qui y sont vendus ou proposés maintenant, depuis quelques années. Je vois aussi la transformation des bureaux de Poste (avec des guichets) en boutiques multi-services. Si ce n’est pas de l’innovation (avec des nouveaux services qui fonctionnent), qu’est-ce que c’est ? une évolution ? une adaptation ?
Ca ne veut pas dire que je trouve tout ça forcément très bien, mais laposte.fr est un site commercial qui vaut largement l’innovation des services de amazon.fr (avec une ergonomie parfois aussi mauvaise) - oui, en fait, je trouve l’ergonomie de amazon.fr vraiment mauvaise et j’ai autant de plaisir à naviguer dans les produits de amazon.fr que dans les actualités de yahoo.fr. Mais le moteur de recherche sur amazon.fr est très efficace.
Le
27/04/2015 à
11h
56
Encore ce foutu mot “innovation” qui ne veut rien dire et tout dire à la fois. Si tu pouvais me répondre avec un autre mot que “innovation” (ou me définir ce que tu entends par “innovation”).
Pour le reste, encore une fois, Ok j’ai compris tes reproches envers La Poste.
Le
26/04/2015 à
23h
09
Sans remettre en cause ta propre expérience d’utilisateur des services de La Poste et sans défendre non plus les choix de La Poste : ginuis stimatisait la “vieille Poste” dans son commentaire, je lui ai répondu en donnant des exemples d’innovations “disruptives” (un adjectif très tendance actuellement) de la part de La Poste.
Maintenant, tu réponds : mauvaise qualité de services de La Poste. Ok, je peux comprendre, mais quelle différence avec les services de Google, Amazon & co ? Par exemple quand Amazon supprime des ebook dans les kindle de ses clients ?
Next INpactPersonnellement, je ne vois pas de différence, et si j’étais vicieux, j’irais même plus loin en disant que La Poste a plus de mérite d’innovation que Amazon car La Poste est passée d’une économie de monopole d’Etat à une économie concurrentielle avec une tendance disruptive dans la nouvelle économie numérique.
Pour finir, on peut très facilement trouver à redire sur les activités d’un fournisseur de service. Et on peut dire que l’innovation de La Poste est une “bonne blague” comme on peut qualifier l’innovation de Amazon de “bonne blague” aussi. Par exemple, payer des livres électroniques par abonnement mensuel à 9,99 euros/mois –http://www.amazon.fr/b/ref=sv_kinc_4?ie=UTF8&node=5250628031 – au lieu d’acheter ces ebook à l’unité, c’est peut-être innovant pourtant je trouve ça aussi très idiot (le lecteur loue une licence de lecture/d’utilisation d’un ebook alors qu’il pourrait acheter une licence d’acquisition d’un exemplaire).
Le
24/04/2015 à
17h
02
les Nord-Américains sont surtout des pros du marketing et du fast service :
un bel emballage autour d’un produit pas forcément très élaboré et surtout vite consommé.
Pourtant, c’est en France qu’a été développé la grande distribution avec les fameuses centrales d’achats (un succès mondial qui vaut bien celui des GAFA).
il y a des dizaines d’autres éditeurs d’annuaires/renseignements téléphoniques :
www.118712.fr
www.118218.fr
ctqui.com
www.infobel.com
etc.
à mon avis, le point fort de Solocal group est la convergence entre ses services Mappy (cartographie/vue aérienne/vue à 360°) et Pages Jaunes (annuaire/renseignement/recherche de personnes, de commerces, etc).
Le
28/04/2015 à
14h
47
Solocal group serait rentable ?
et dans la base de calcul du CAC40 ?
avec du “fun” dans les équipes de la société… Vive “bisounours land” !
“tout le monde” me paraît une notion bien vaste et indéfinie. Personnellement, j’ai plutôt l’impression que, au contraire, peu de gens s’affolent de l’exploitation des Big Data.
D’abord, j’ai plutôt l’impression que l’affolement épisodique concernant les sociétés californiennes de publicité ciblée et de services web “gratuits” / par abonnement (les GAFA) est une prise de conscience de quelques-uns que la collecte et le traitement de données personnelles/intimes d’individus dans des serveurs informatiques externes à l’Union européenne/à la France constituent une ressource très lucrative en plus d’être un danger potentiel aux libertés (manque de transparence de procédés informatiques obscures).
Ensuite, est-ce complètement mauvais, cette exploitation de données “Big Data” (objets connectés, GAFA, Linky d’ERDF, smart grid, commerce en ligne, cartes de fidélité, etc) ?
Le
24/04/2015 à
00h
23
finalement, facebook.com, c’est un peu comme si on réunissait copainsdavant.com, metronews.fr et pagesjaunes.fr dans la même plateforme web.
à en croire Wikipedia(fr), l’offre Unik a été remplacée par les fem-to-cells incluses dans les Box, la convergence fixe(wifi)-mobile(GSM-UMTS) devenant donc désuète.
Depuis 1982, la Région est une Collectivité territoriale et reconnue en tant que telle par la Constitution depuis 2003. Et à partir de janvier 2016, les Régions reprendront une grande partie des compétences des Conseils départementaux (dont une grande partie disparaîtront au profit des Métropoles et des Régions).
D’autre part, au sein de l’Europe, les Régions sont représentées au Comité des Régions (DdR), à l’Assemblée des Régions d’Europe (ARE) et se regroupent parfois dans des coopérations territoriales européennes transfrontalières. Elles perçoivent aussi des subventions européennes par le Fonds européen de développement régional (FEDER).
Donc, à mon avis, les Régions sont plus importantes actuellement que les simples divisions administratives qu’elles étaient au XXe Siècle (déconcentration des services de l’Etat). Actuellement, l’aspect hiérarchique vis-à-vis de l’Etat est moins imposant (objectif de la décentralisation des pouvoirs/principe de subsidiarité), et j’imagine bien que la réforme territoriale actuelle ne sert pas à renforcer l’indépendance des Régions françaises vis-à-vis de l’Etat.
La France a aussi une longue tradition de suffrage majoritaire uninominal (comme les Etats-unis d’Amérique, le Royaume-uni, le Canada, la Corée du Sud, etc)
Le monde politico-médiatique français qualifie improprement les élections municipales et les élections régionales d’élections semi-proportionnelles car il s’agit en fait d’élections majoritaires plurinominales avec élection à la proportionnelle d’une partie des élus.
Quant au découpage du territoire hexagonale en 5 circonscriptions électorales européennes, je suis bien d’accord qu’il s’agit d’une invention administrative ubuesque comme l’invention récente de 13 Régions métropolitaines.
Le
23/04/2015 à
08h
06
Personnellement, je ne parlerais pas d’oligarchie, mais plutôt d’aristocratie républicaine et d’Etat unifié ou centralisé.
Il suffirait d’une loi électorale plus respectueuse de l’interdiction des conflits d’intérêts et de la limitation du nombre de mandats électifs (par exemples : un seul mandat exécutif par personne - 2 ou 3 mandats successifs maximum)
Le
23/04/2015 à
07h
58
exact.
Dans un sens, l’objectif est de financer les partis politiques les plus pertinents : les partis politiques qui récoltent un nombre de voix significatif (en général plus de 5% des suffrages exprimés). Ce qui élimine les partis politiques marginaux/fantaisistes/etc.
Dans un autre sens :
1- le financement public des partis politiques se focalise sur une seule élection (les élections législatives), donc il s’agit d’un système de financement qui favorise les partis politiques à dimension nationale
2- les élections législatives sont par ailleurs des élections au suffrage majoritaire donc il s’agit d’un système de financement qui favorise un peu plus les grands partis politiques (puisqu’une partie du financement public dépend du nombre de parlementaires effectivement élus)
Le
23/04/2015 à
07h
43
« Les auteurs du rapport préconisent ainsi de confier à l’INSEE la gestion d’une base de données centralisée, »
Encore une centralisation des fichiers (Big Data, etc), une de plus…
« Quant aux personnes n’ayant pas la possibilité ou les capacités d’effectuer des démarches en ligne, l’IGA a sa petite idée : mettre à contribution les facteurs. « Doté de la liste électorale communale et du smartphone dont il sera bientôt systématiquement équipé, le postier constaterait aisément l’absence d’un électeur sur la liste électorale. »
On confèrerait le travail d’un fonctionnaire “assermenté” au personnel d’une société privée de logistique (La Poste SA) en complément d’un ensemble d’autres contraintes de délégation de service public qui vont, par ailleurs, à l’encontre de ses objectifs de rentabilité et d’expansion européenne future.
Le
23/04/2015 à
07h
24
pour être précis : c’est au candidat de payer la propagande officielle (affiche - profession de foi - bulletins de vote) avec possibilité de se faire rembourser par l’Etat suivant un résultat minimum et suivant des dépenses plafonnées.
Concernant les élections législatives : les partis politiques sont en partie financés par l’Etat suivant le nombre de voix obtenues et le nombre de parlementaires élus (en plus des cotisations et des dons de personnes physiques).
7412 commentaires
Internet.org s’ouvre aux développeurs tiers, mais à la sauce Facebook
06/05/2015
Le 07/05/2015 à 07h 08
Merci de ces précisions.
Effectivement, apparemment FacebookNet n’est pas totalement gratuit :
« Le patron d’Airtel Africa se félicite que « le dialogue est nettement plus constructif qu’il y a un an, on s’oriente vers un partenariat plus raisonnable. Facebook fait plus attention à ce que veulent les opérateurs. » En marge de la conférence, le patron d’un grand opérateur reconnaît que le discours de Zuckerberg a changé : « il ne demande plus le tarif zéro pour Facebook. »
« Derrière le discours humanitaire, il n’oublie pas le commerce. Mark Zuckerberg c’est le Jésus Christ de l’Internet ! Il dit aux opérateurs : il faut donner aux pauvres l’accès gratuit à Internet, et après ils vont payer un forfait data et cela va augmenter l’ARPU (revenu moyen par abonné) ! » ironise-t-il. »
source : Facebook, nouveau meilleur ami des opérateurs ? - latribune.fr 03/03/2015
Le 07/05/2015 à 06h 50
Parce qu’il s’agit d’un rassemblement d’ONG philanthropiques ? " />
… des Organisations Non Gouvernementales qui se donnent la mission de donner internet là où ni les gouvernements de ces régions du Monde, ni les opérateurs mondiaux comme Orange, Vodafone, NTT Corporation, Telefonica ou China mobile ne développent de réseaux trop coûteux-pas rentables.
Selonhttps://www.internet.org/about :
« Internet.org est un partenariat mondial mené par Facebook entre leaders dans le domaine technologique, organismes à but non lucratif, communautés locales et experts qui collaborent pour offrir Internet aux deux tiers de la population mondiale qui n’y a pas accès. »
« Nous sommes dans le même bateau.
Mettre internet à disposition de chaque individu sur Terre est une tâche bien trop importante et trop vaste pour une seule entreprise, un seul groupe ou un seul gouvernement. Tous ceux qui participent à Internet.org se sont rassemblés pour relever ce défi car ils croient au pouvoir d’un monde connecté.
Participants
Ericsson - MediaTek Inc. - Opera Software - Samsung - Facebook - Nokia - Qualcomm »
Le 06/05/2015 à 17h 04
Quel philanthrope ce Mark Z.
" />
“The Facebook Network” : réseau “internet” gratuit, bridé aux données personnelles propriété du réseau. C’est un peu comme si La Poste ou Adrexo ou DHL revendiquaient le droit de chacun à profiter du réseau postal sans contrainte financière parce que tout le monde le vaut bien
MSN, AOL, Google, Apple en rêvaient ou en rêvent encore. Facebook aussi…
[Interview] Christian Paul (PS) explique son abstention sur le projet de loi Renseignement
05/05/2015
Le 06/05/2015 à 20h 31
« Sur l’injure à la démocratie, je ne te suis pas, surtout après avoir été d’accord avec tout ce que tu as dit avant, tu te contredis il me semble. »
En principe, quand un refus a été acté lors d’un Referendum, l’institution de l’Etat attend 5 à 10 ans avant de reposer une question similaire à propos du même projet (c’est ce qui se fait dans les démocraties du Nord de l’Europe, par exemple).
Or, le Président de la République française, N. Sarkozy, a demandé aux Parlementaires de ratifier en 2009 un Traité quasi-similaire à celui qu’un Referendum avait refusé de ratifier en 2005 :
2005 - 2009 = 4 ans d’intervalle.
Il y a eu là une dérive de l’utilisation des institutions qui a causé leur instabilité et leur fragilisation.
Le 06/05/2015 à 20h 14
Sauf ton respect, tu vas trop vite en déductions. Personnellement, je doute seulement que le vote soit constitutif d’une preuve de Démocratie, fut-ce le vote du Peuple.
Moi, j’en conclus donc que tu est plus communiste que moi qui suit sûrement plus anti-démocrate que toi.
Le 06/05/2015 à 20h 06
Si un Député vote NON, il serait dans le refus de la totalité du Projet de Loi. C’est peut-être ton cas (ou pas), ce n’est apparemment pas la position de Christian Paul
Comme dit Christian Paul dans l’article de Next Inpact, « Si j’étais à l’extérieur du Parlement, j’aurais, évidemment, une attitude de dénonciation par bien d’autres moyens. Car pour le reste, j’ai affirmé depuis plusieurs mois qu’il fallait une loi sur le renseignement, parce que les menaces terroristes existent et que les activités de renseignement, elles, disposent de technologies de plus en plus sophistiquées, intrusives, qu’il fallait absolument encadrer.
J’exprime effectivement un désaccord sur l’usage des sondes algorithmiques, et donc je regrette l’effet de « brèche » que cela pourrait représenter pour le futur. C’est d’ailleurs pour ça que ma préférence va évidemment au retrait de cet article. Mais dès lors qu’il a été voté en première lecture, je veux maintenir la discussion et la pression. Et je pense que la lettre du Premier ministre doit donner aux sénateurs la possibilité d’aller plus loin que ne l’a fait le débat de l’Assemblée nationale. »
Le 06/05/2015 à 19h 52
je suis d’accord avec ce que tu dis du vote à bulletin secret.
Ca n’empêche pas la réalité qu’un vote secret n’a pas l’occasion d’avoir d’explication. Voter sans explication, n’est qu’un acte primaire de choix sans possibilité d’en exprimer les raisons. C’est différent pour un Député qui peut parfois voter à scrutin public (résponsabilité, explication de vote) et ainsi rendre des comptes aux électeurs.
Et rien ne t’empêche de penser ce que tu veux des explications de ce député (langue de bois, mensonge, etc ou argumentaire valable).
Le 06/05/2015 à 05h 20
Le 05/05/2015 à 22h 36
donc, selon ton commentaire, voter une abstention après plusieurs semaines de débats sur un Projet de Loi parmi d’autres Projets de Loi sur le numérique depuis plusieurs années,
ça voudrait dire “ne rien faire” ?
Si tu veux t’opposer (et avoir l’air de “faire quelque chose”), fait donc la révolution, car c’est certain : ce n’est pas à l’Assemblée nationale ou à l’Elysée que les décisions se prendront en mode binaire :
OUI ou NON – sans concession, sans compromis.
Le 05/05/2015 à 22h 13
le vote blanc du Français moyen est un vote secret
le vote blanc du Député moyen est un vote public
La différence notable que j’y vois personnellement, c’est l’explication du vote (abstentionniste ou exprimé).
Mais, effectivement, lors des campagnes électorales, le marketing politique confond allègrement absence de vote (non-votant) et absence de vote exprimé (inclus parmi les votants). Contrairement à ce qu’aiment rappeler nos candidats aux élections, le vote (secret) de l’électeur-citoyen n’est pas une obligation morale car il ne veux rien dire sans expression de sa signification. Le vote secret est seulement un choix brut sans fondement particulier.
Le 05/05/2015 à 19h 22
« On permet de faire passer la loi, en disant qu’on continue à discuter ? »
s’abstenir consiste effectivement à ne pas s’opposer au Projet de Loi, sans pour autant participer à son adoption.
Ce vote du Projet de Loi à l’Assemblée nationale ne permet que de faire passer le débat au Sénat sans pour autant adopter ou enterrer la future Loi (Loi que Christian Paul souhaite voir adoptée sur quelques aspects de cette Loi).
« On veut rendre le vote obligatoire pour les citoyens, mais on autorise l’abstention sur les projets de loi ? »
Le vote obligatoire pour les Citoyens n’interdirait pas le vote blanc et le vote nul. D’ailleurs, concernant les Députés qui n’étaient pas présents dans l’hémicycle, ceux-ci n’ont pas eu l’occasion de voter ne serait-ce qu’une “abstention” car ils ne sont pas comptabilisés parmi les votants.
http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num%2…
Le 05/05/2015 à 19h 01
Voilà l’argument fatal du raisonnement binaire de l’esprit cartésien à la française.
Il faudrait TRANCHER dans le vif à la fin de chaque débat pour prendre toute décision et pour résoudre tout problème DEFINITIVEMENT.
Pourtant voter n’est pas une fin en soi et savoir pourquoi on vote pour ou contre ou ni-l’un-ni-l’autre est au moins aussi important (sinon plus) que de dire OUI ou NON bêtement comme un godillot ou comme un revanchard.
D’ailleurs, un godillot aurait voté pour, sans participer à aucun débat sur ce Projet de Loi et n’aurait certainement pas accepter de répondre aux questions d’un journaliste (sauf à répéter les éléments de langages du Ministère de l’Intérieur).
http://www.deputesgodillots.info/definitions-de-godillot
Le 05/05/2015 à 18h 42
En même temps, voter contre, c’est une façon tellement facile pour se faire remarquer ou se faire mousser auprès d’un électorat réactionnaire ou révolutionnaire (voir notamment le vote des Députés FN).
Il faut dire aussi que faire une Loi, ça consiste avant tout à discuter et à débattre pendant plusieurs mois. C’est pour cette raison, que plusieurs Députés ont reproché au Gouvernement d’utiliser la procédure accélérée (une seule lecture par les 2 chambres + éventuellement Commission mixte paritaire).
Et comme Christian Paul l’explique dans l’article de Next Inpact, il souhaite continuer à discuter en attendant le vote final de la Loi. Christian Paul a aussi dit qu’il était favorable à plusieurs dispositions de ce Projet de Loi.
Le 05/05/2015 à 18h 28
D’abord, Christian Paul n’est pas franchement contre ce Projet de Loi, il reconnaît quelques dispositions valables.
Ensuite, si l’Assemblée nationale vote contre un Projet de Loi, c’est une fragilisation du Gouvernement (choisi par le Président de la République et par l’Assemblée nationale), donc un risque de démission du Premier Ministre, voire une dissolution de l’AN (ce qui veut dire actuellement, une probable cohabitation dans l’éxécutif pendant 2ans).
Finalement, voter contre un Projet de Loi, ça veut dire être contre la totalité du Projet de Loi et être indifférent à la stabilité du Gouvernement actuel. Et Christian Paul est seulement en désaccord avec quelques dispositions de ce Projet de Loi.
Le 05/05/2015 à 18h 04
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Exact, voter contre ce Projet de Loi et le voir finalement rejeté par l’Assemblée nationale, ça veut dire que le Député aurait refusé quelques dispositions qui sont pourtant valables, malgré les quelques dispositions attentatoires à la vie privée et à la tranquillité des individus.
Comme disait l’avocat pénaliste Eric Dupond-Moretti sur France Inter (ne pas tenir compte du titre-à-clics de la vidéo : France Inter est obnubilée par le FN et oubli l’essentiel du propos de son invité), il suffirait d’intégrer l’appareil judiciaire dans la procédure de mise en surveillance des individus pour que ce Projet de Loi ait une chance de devenir acceptable (car le rôle de l’institution judiciaire est de garantir l’équité et la liberté des individus dans l’application de la Loi).
Le 05/05/2015 à 17h 45
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Voter contre ce Projet de Loi, c’est aussi voter contre le Gouvernement. Car, si l’Assemblée nationale est en désaccord avec un Ministre, c’est le Gouvernement entier qui est affaibli.
Donc pour voter contre ce Projet de Loi, il faut au mieux être indifférent au sort du 1er Ministre (qui serait éventuellement obligé de démissionner avec son Gouvernement) ou, au pire être favorable à un changement de Gouvernement.
Edge (Spartan) s’aligne sur la concurrence avec des notes de versions claires
06/05/2015
Le 06/05/2015 à 16h 24
Windows 10 et ses applications-maison dans le cloud sont un peu l’aboutissement de “The Microsoft Network” alias MSN inclus dans Windows 95, non ?
Wikipediae by Microsoft, le retour !
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La Commission européenne ouvre une enquête sectorielle sur le e-commerce
06/05/2015
Le 06/05/2015 à 16h 21
(…)
Dégroupage : Bouygues Telecom dépasse la barre des 1 000 NRA, loin derrière Free et SFR
06/05/2015
Le 06/05/2015 à 14h 57
Merci pour ces précisions techniques " />
Le 06/05/2015 à 14h 46
Dans les zones de couvertures en FTTLA / FTTB (câble - fibre optique jusqu’au dernier amplificateur / jusqu’au bâtiment), SFR/Numericable cesse le développement du réseau de distribution en FTTH (fibre optique jusqu’au foyer) pour privilégier le réseau de distribution en FTTLA déjà existant.
Rien ne dit que SFR/Numericable abandonne le développement du réseau FTTH (hors zones déjà couvertes en FTTLA) :
« SFR préfère vendre le FTTLA de Numericable, même lorsque son FTTH est plus rapide »
article Next Inpact du 18/11/2014
Le 06/05/2015 à 10h 31
« Mi-2014, Bouygues Telecom revendiquait ainsi 700 NRA dégroupés par ses soins »
article Next Inpact
Pourtant,
« En septembre 2007, Bouygues Telecom annonçait un accord signé avec Neuf Cegetel pour l’acquisition de 626 NRA »
article Echos du Net - année 2008 ? (par déduction car l’article n’est pas daté)
En fait de dégroupage par ses soins, il s’agirait plutôt d’une centaine de NRA dégroupés par BouyguesTel (700 - 626 = 74 NRA), la plupart des NRA ayant été dégroupés par Club-Internet – principalement sous actionnariat de Deutsche Telekom (T-On-Line France) et un peu par Neuf-Cegetel (”plusieurs dizaines de noeuds de raccordement” - article Ariase du 5 octobre 2007).
Face à la concurrence d’Internet, le Sénat autorise les disquaires et libraires à ouvrir le dimanche
05/05/2015
Le 05/05/2015 à 07h 56
Généralement, les petits commerces sont fermés au moins un jour par semaine, si ce n’est le dimanche, c’est le lundi. Pourquoi ? Parce qu’un petit commerçant a besoin d’un jour de congé par semaine pour vivre correctement et qu’un petit commerçant n’a pas plusieurs salariés à faire tourner pour pouvoir ouvrir 7 jours / 7
Le travail le dimanche, c’est bon pour les gros commerces : les commerçants en ligne mondiaux, les centres commerciaux (les usines de vente), les enseignes de distribution de produits culturels et de loisirs, etc).
Et, de toutes façons : aucun rapport entre la démarche qu’exige un achat en ligne que l’on fait chez soi et un achat en magasin qui exige de se déplacer et de faire la queue en caisse (ce qui est notamment le cas dans un magasin FNAC).
HTTPS : les régies publicitaires de Google renforcent leur offre, et après ?
04/05/2015
Le 04/05/2015 à 16h 54
j’ai essayé de suivre votre discussion, et apparemment vous n’êtes pas d’accord sur la responsabilité de Google vis-à-vis de sa concurrence dans le monde (cynique) de la publicité (ciblée) et des services web “gratuits”.
Pour ma part, dans un sens je rejoins l’avis de atomusk dans le fait que Google n’a pas de responsabilité dans la survie de la concurrence. Par exemple, dans un autre domaine, quand Carrefour et E.Leclerc ont fait fermé des dizaines de milliers de petits commerces (en France et dans le Monde), ce sont les Etats qui ont mis en oeuvre des mesures d’aménagement urbain et d’aménagement du territoire.
En plus, rien ne dit que la norme https généralisée sur les services de Google fera couler / mourir / etc ses nombreux concurrents, ou d’autres entreprises incapables de s’adapter à la nouvelle situation de Google. Une partie de la concurrence saura certainement s’adapter (il n’y pas que Google dans la vie du web. En tout cas, pas encore…).
Dans un autre sens, je rejoins l’inquiétude de js2082 face à la présence de ce géant mondial des services web “gratuits” qui dévalorise et menace les initiatives régionales ou plus confidentielles de ses concurrents (concurrents publicitaires et concurrents dans le domaine des services web payants ou financés par la pub) pour tirer le profil d’un maximum d’individus et analyser en temps réel leurs comportements.
Google ouvre un fonds de 150 millions d’euros pour la presse européenne
28/04/2015
Le 29/04/2015 à 13h 04
Qui sont les propriétaires (bienfaiteurs) des organes de presse (surendettés) en France ?
Le 29/04/2015 à 12h 45
Je crois qu’il faut savoir dissocier la capacité de Google à inventer de nouveaux services (côté plutôt positif dont tu parles très bien) et sa capacité à s’approprier les données d’autrui. Tu semble réagir comme si Google était une entreprise quasi-philanthropique favorable au progrès et au bien-être de l’humanité.
les inquiétudes par rapport à l’indépendance de la presse (mais aussi d’autres secteurs d’activité) ne sont pas farfelues. Tu sembles dire qu’il n’y a pas de problème d’indépendance de la presse avec ce fond Google parce que ce sont les professionnels de la presse eux-même qui choisiraient les projets. Mais ce n’est aucunement une garantie d’indépendance vis-à-vis de Google : tu n’as qu’une vision d’une partie de la stratégie de Google vis-à-vis de la presse.
Regarde les inquiétudes qui existent à propos de la numérisation des oeuvres de bibliothèques ou de muséesque Google se propose de réaliser “gratuitement”. C’est vrai, c’est innovant, c’est utile, etc, mais qu’en sera-t-il de l’indépendance vis-à-vis de ce prestataire qu’est Google ?
Il suffit que Google donne de l’argent, propose des services “gratuits” et ça voudrait dire que Google “aide” la presse, “aide” les musées à faire correctement leur travail avec les outils d’aujourd’hui ? Google espère tout de même sa part, non ?
Le 29/04/2015 à 09h 10
oui Google souhaite financer des projets qui lui profiteront. La dépendance (économique ou éditoriale ou technologique) est tout de même sous-jacente. Par exemple, que se passe-t-il quand un projet rencontre le succès ?
c’est vrai, il y a des commentaires qui tirent la sonnette d’alarme un peu trop rapidement, mais quand tu parles de “dérives”, c’est un peu donner l’absolution à l’entreprise de Google car ce Fonds Google est plutôt une initiative bien pensée et préméditée dès le départ.
Le 28/04/2015 à 23h 52
Le commerce international (et les revenus du commerce international) sont interdépendants de la fiscalité qui s’y applique. Une fiscalité peut très bien servir de mesure protectionniste (assimilable à des droits de douane dissimulés).
C’est bien le problème actuel concernant les services des sociétés comme Google ou Facebook ou toute autre société internationale qui fait de l’optimisation fiscale (le siège du groupe dans un Etat, les usines dans un autre Etat, les filiales de vente dans d’autres Etats, avec des montages financiers dans des paradis fiscaux, etc). Par exemples :
En l’occurrence, la France participe à l’Organisation Mondiale du Commerce qui arbitre des règles du commerce international pour éviter le protectionnisme des Etats signataires.
D’autre part, au sein de l’Union européenne, la TVA est réglementée pour obtenir une relative homogénéité des taux de TVA (mais la France est parfois mauvaise élève) :
Next INpact
Le 28/04/2015 à 19h 15
" />
l’Europe fiscale, comme l’Europe de la défense/diplomatique n’existe pas (ou trop peu) dans les traités européens.
Par exemple, l’harmonisation des taux de TVA engendre régulièrement de longues discussions qui finissent par des décisions plus ou moins abouties.
Le 28/04/2015 à 19h 01
Concernant le 1er paragraphe du commentaire :
“tout le monde se plaint” : c’est vrai en France, tout le monde se plaint pour x raison, mais peu agissent.
Pour autant, Google et les autres sociétés californiennes des Big Data ne sont pas exemptes d’abus. D’ailleurs, il est intéressant de décrypter ce qu’on reproche exactement à Google (dans les détails, pas ce qu’en dit le monde politico-médiatico-prosélyte à la TV/radio/presse tabloïd d’info d’intox).
Concernant le 2d paragraphe du commentaire :
effectivement ce sont aux Etats de prévoir une fiscalité adaptée, mais celle-ci ne peut se prévoir sans négociations internationales. C’est d’ailleurs une des raisons d’être des traités transatlantiques TAFTA ACTA etc.
Le 28/04/2015 à 18h 48
Et le pire : Google, Facebook, etc, ne sont que des précurseurs des objets connectés et des services connectés avec collecte et traitement de données en temps réel (ou pas).
d’autres exemples qui se développent :
http://www.erdf.fr/linky-le-compteur-communicant-derdf
http://www.quechoisir.org/environnement-energie/energie/electricite-gaz/actualit…
http://switch.axa.fr/axa-drive-application
https://www.allianz.fr/assurances-particuliers/mon-vehicule/assurer-ma-voiture/s…
Le 28/04/2015 à 16h 29
après le crowd-funding, le google-funding " />" />" />
Amazon : réservation d’hôtel, livraison dans le coffre de la voiture et visite d’entrepôts
24/04/2015
Le 28/04/2015 à 23h 02
merci pour la définition.
Maintenant si je relis la 1ère phrase de ton commentaire : “Y a beaucoup de choses qu’on peut reprocher à Amazon et à Google, certainement pas leur capacités à l’innovation et au maintient de leurs services. ”
C’est vrai, Amazon et Google utilisent les nouvelles technologies pour distribuer leurs services/produits. On peut dire qu’elles innovent. Pour ce qui est du “maintien de leurs services”, à mon avis, l’innovation passe nécessairement par des phases plus ou moins risquées ou douloureuses (voire parfois des échecs), mais je suis d’accord, Google/Amazon innovent certainement plus que La Poste.
De là à dire que les services de La Poste ne fonctionnent pas ou mal, c’est une perception issue d’une expérience personnelle anecdotique.
De mon experience personnelle, je vois comment le site web laposte.fr a évolué et les nouveaux services qui y sont vendus ou proposés maintenant, depuis quelques années. Je vois aussi la transformation des bureaux de Poste (avec des guichets) en boutiques multi-services. Si ce n’est pas de l’innovation (avec des nouveaux services qui fonctionnent), qu’est-ce que c’est ? une évolution ? une adaptation ?
Ca ne veut pas dire que je trouve tout ça forcément très bien, mais laposte.fr est un site commercial qui vaut largement l’innovation des services de amazon.fr (avec une ergonomie parfois aussi mauvaise) - oui, en fait, je trouve l’ergonomie de amazon.fr vraiment mauvaise et j’ai autant de plaisir à naviguer dans les produits de amazon.fr que dans les actualités de yahoo.fr. Mais le moteur de recherche sur amazon.fr est très efficace.
Le 27/04/2015 à 11h 56
Encore ce foutu mot “innovation” qui ne veut rien dire et tout dire à la fois. Si tu pouvais me répondre avec un autre mot que “innovation” (ou me définir ce que tu entends par “innovation”).
Pour le reste, encore une fois, Ok j’ai compris tes reproches envers La Poste.
Le 26/04/2015 à 23h 09
Sans remettre en cause ta propre expérience d’utilisateur des services de La Poste et sans défendre non plus les choix de La Poste : ginuis stimatisait la “vieille Poste” dans son commentaire, je lui ai répondu en donnant des exemples d’innovations “disruptives” (un adjectif très tendance actuellement) de la part de La Poste.
Maintenant, tu réponds : mauvaise qualité de services de La Poste. Ok, je peux comprendre, mais quelle différence avec les services de Google, Amazon & co ? Par exemple quand Amazon supprime des ebook dans les kindle de ses clients ?
http://www.numerama.com/magazine/13484-kindle-amazon-efface-a-distance-des-centa…
Next INpactPersonnellement, je ne vois pas de différence, et si j’étais vicieux, j’irais même plus loin en disant que La Poste a plus de mérite d’innovation que Amazon car La Poste est passée d’une économie de monopole d’Etat à une économie concurrentielle avec une tendance disruptive dans la nouvelle économie numérique.
Pour finir, on peut très facilement trouver à redire sur les activités d’un fournisseur de service. Et on peut dire que l’innovation de La Poste est une “bonne blague” comme on peut qualifier l’innovation de Amazon de “bonne blague” aussi. Par exemple, payer des livres électroniques par abonnement mensuel à 9,99 euros/mois –http://www.amazon.fr/b/ref=sv_kinc_4?ie=UTF8&node=5250628031 – au lieu d’acheter ces ebook à l’unité, c’est peut-être innovant pourtant je trouve ça aussi très idiot (le lecteur loue une licence de lecture/d’utilisation d’un ebook alors qu’il pourrait acheter une licence d’acquisition d’un exemplaire).
Le 24/04/2015 à 17h 02
les Nord-Américains sont surtout des pros du marketing et du fast service :
un bel emballage autour d’un produit pas forcément très élaboré et surtout vite consommé.
Pourtant, c’est en France qu’a été développé la grande distribution avec les fameuses centrales d’achats (un succès mondial qui vaut bien celui des GAFA).
Le 24/04/2015 à 14h 30
Livraison interactive - Chronopost
Lettre recommandée électronique
GeoPost expérimente la technologie drone (communiqué de presse - groupe La Poste)
Lab Postal : reportage sur la stratégie d’open innovation du groupe La Poste (frenchweb.fr)
Solocal (PagesJaunes) compte sur Bing et Google pour relever la tête
28/04/2015
Le 28/04/2015 à 15h 58
il y a des dizaines d’autres éditeurs d’annuaires/renseignements téléphoniques :
www.118712.fr
www.118218.fr
ctqui.com
www.infobel.com
etc.
à mon avis, le point fort de Solocal group est la convergence entre ses services Mappy (cartographie/vue aérienne/vue à 360°) et Pages Jaunes (annuaire/renseignement/recherche de personnes, de commerces, etc).
Le 28/04/2015 à 14h 47
Solocal group serait rentable ?
et dans la base de calcul du CAC40 ?
avec du “fun” dans les équipes de la société… Vive “bisounours land” !
Le rachat de Time Warner Cable par Comcast, première victime de la neutralité du Net ?
28/04/2015
Le 28/04/2015 à 15h 11
Attendons que les Républicains arrivent à la Maison blanche, après le Sénat en 2015 :
et hop, les Google, Facebook, Netflix & co … fini les rendez-vous réguliers à Washington
et hop, les Microsoft, Apple, Comcast & co … retour dans les cercles d’influences
Hadopi : à Lille, une femme condamnée pour défaut de sécurisation
28/04/2015
Le 28/04/2015 à 07h 57
Je crois comprendre que ce sont des frais de procédure judiciaire, donc les 22€ sont destinés à l’administration apparemment.
Facebook revoit son flux principal et veut devenir votre annuaire universel avec Hello
23/04/2015
Le 24/04/2015 à 09h 43
“tout le monde” me paraît une notion bien vaste et indéfinie. Personnellement, j’ai plutôt l’impression que, au contraire, peu de gens s’affolent de l’exploitation des Big Data.
D’abord, j’ai plutôt l’impression que l’affolement épisodique concernant les sociétés californiennes de publicité ciblée et de services web “gratuits” / par abonnement (les GAFA) est une prise de conscience de quelques-uns que la collecte et le traitement de données personnelles/intimes d’individus dans des serveurs informatiques externes à l’Union européenne/à la France constituent une ressource très lucrative en plus d’être un danger potentiel aux libertés (manque de transparence de procédés informatiques obscures).
Ensuite, est-ce complètement mauvais, cette exploitation de données “Big Data” (objets connectés, GAFA, Linky d’ERDF, smart grid, commerce en ligne, cartes de fidélité, etc) ?
Le 24/04/2015 à 00h 23
finalement, facebook.com, c’est un peu comme si on réunissait copainsdavant.com, metronews.fr et pagesjaunes.fr dans la même plateforme web.
Projet Fi : tout ce qu’il faut savoir du forfait de téléphonie mobile de Google
23/04/2015
Le 23/04/2015 à 19h 07
à en croire Wikipedia(fr), l’offre Unik a été remplacée par les fem-to-cells incluses dans les Box, la convergence fixe(wifi)-mobile(GSM-UMTS) devenant donc désuète.
Wikipedia
Élections : un rapport interne à l’administration plaide pour davantage de services en ligne
23/04/2015
Le 23/04/2015 à 12h 49
Depuis 1982, la Région est une Collectivité territoriale et reconnue en tant que telle par la Constitution depuis 2003. Et à partir de janvier 2016, les Régions reprendront une grande partie des compétences des Conseils départementaux (dont une grande partie disparaîtront au profit des Métropoles et des Régions).
D’autre part, au sein de l’Europe, les Régions sont représentées au Comité des Régions (DdR), à l’Assemblée des Régions d’Europe (ARE) et se regroupent parfois dans des coopérations territoriales européennes transfrontalières. Elles perçoivent aussi des subventions européennes par le Fonds européen de développement régional (FEDER).
Donc, à mon avis, les Régions sont plus importantes actuellement que les simples divisions administratives qu’elles étaient au XXe Siècle (déconcentration des services de l’Etat). Actuellement, l’aspect hiérarchique vis-à-vis de l’Etat est moins imposant (objectif de la décentralisation des pouvoirs/principe de subsidiarité), et j’imagine bien que la réforme territoriale actuelle ne sert pas à renforcer l’indépendance des Régions françaises vis-à-vis de l’Etat.
Le 23/04/2015 à 09h 45
La réforme territoriale
infographie “De 22 à 13 régions métropolitaines”
Le 23/04/2015 à 08h 25
La France a aussi une longue tradition de suffrage majoritaire uninominal (comme les Etats-unis d’Amérique, le Royaume-uni, le Canada, la Corée du Sud, etc)
Le monde politico-médiatique français qualifie improprement les élections municipales et les élections régionales d’élections semi-proportionnelles car il s’agit en fait d’élections majoritaires plurinominales avec élection à la proportionnelle d’une partie des élus.
Quant au découpage du territoire hexagonale en 5 circonscriptions électorales européennes, je suis bien d’accord qu’il s’agit d’une invention administrative ubuesque comme l’invention récente de 13 Régions métropolitaines.
Le 23/04/2015 à 08h 06
Personnellement, je ne parlerais pas d’oligarchie, mais plutôt d’aristocratie républicaine et d’Etat unifié ou centralisé.
Il suffirait d’une loi électorale plus respectueuse de l’interdiction des conflits d’intérêts et de la limitation du nombre de mandats électifs (par exemples : un seul mandat exécutif par personne - 2 ou 3 mandats successifs maximum)
Le 23/04/2015 à 07h 58
exact.
Dans un sens, l’objectif est de financer les partis politiques les plus pertinents : les partis politiques qui récoltent un nombre de voix significatif (en général plus de 5% des suffrages exprimés). Ce qui élimine les partis politiques marginaux/fantaisistes/etc.
Dans un autre sens :
1- le financement public des partis politiques se focalise sur une seule élection (les élections législatives), donc il s’agit d’un système de financement qui favorise les partis politiques à dimension nationale
2- les élections législatives sont par ailleurs des élections au suffrage majoritaire donc il s’agit d’un système de financement qui favorise un peu plus les grands partis politiques (puisqu’une partie du financement public dépend du nombre de parlementaires effectivement élus)
Le 23/04/2015 à 07h 43
« Les auteurs du rapport préconisent ainsi de confier à l’INSEE la gestion d’une base de données centralisée, »
Encore une centralisation des fichiers (Big Data, etc), une de plus…
« Quant aux personnes n’ayant pas la possibilité ou les capacités d’effectuer des démarches en ligne, l’IGA a sa petite idée : mettre à contribution les facteurs. « Doté de la liste électorale communale et du smartphone dont il sera bientôt systématiquement équipé, le postier constaterait aisément l’absence d’un électeur sur la liste électorale. »
On confèrerait le travail d’un fonctionnaire “assermenté” au personnel d’une société privée de logistique (La Poste SA) en complément d’un ensemble d’autres contraintes de délégation de service public qui vont, par ailleurs, à l’encontre de ses objectifs de rentabilité et d’expansion européenne future.
Le 23/04/2015 à 07h 24
pour être précis : c’est au candidat de payer la propagande officielle (affiche - profession de foi - bulletins de vote) avec possibilité de se faire rembourser par l’Etat suivant un résultat minimum et suivant des dépenses plafonnées.
Concernant les élections législatives : les partis politiques sont en partie financés par l’Etat suivant le nombre de voix obtenues et le nombre de parlementaires élus (en plus des cotisations et des dons de personnes physiques).