c’est rafraichissant de lire un commentaire qui ne met pas tout sur le dos des politiciens.
Je suis cependant un peu moins négatif. Il y a pas mal de choses qui ont bougé, et avoir un parlement de milice c’est pas nécessairement moins bien qu’un parlement de pros. ça justifie un peu d’optimisme!
Je dirais que ça mange pas de pain de nommer un DPO, y compris dans les petites entreprises. Comme l’exigence de qualification dépend du traitement envisagé, (plus il présente de risques, plus il faut quelqu’un de compétent), une entreprise qui traite des données personnelles (a peu près toutes) mais sans effectuer de traitement risqué peut simplement nommer un collaborateur ou un associé responsable histoire d’avoir simplement une personne de contact pour ces questions (et quelqu’un qui y pense dans l’entreprise tout simplement).
Le
15/06/2017 à
09h
43
" />
La panique vient aussi du renforcement des droits pour les sujets des données, de l’extension du champ d’application du règlement (en Suisse par exemple, le règlement a des effets assez importants par rapport à avant et les entreprises ont pas le réflexe de s’intéresser au droit de l’UE), et de l’insécurité juridique qui découle de la nouveauté. Tout le monde se dit que pour créer de la jurisprudence et clarifier la situation, certaines têtes vont devoir tomber. Difficile de quantifier l’efficacité le la loi précédente, même si c’est passablement établi que les lois sur la protection des données sont en général massivement violées.
Le
15/06/2017 à
09h
37
Je sais qu’il existe des logiciels de diagnostique du flot de données au sein d’un système, mais il ne faut pas se focaliser que sur l’IT. L’analyse du respect du règlement prend en compte tant les moyens techniques (données anonymisées, données chiffrées, encryptées ou pseudonymisées, robustesse du système ou autre), qu’organisationnels (contrats entre le fournisseur de stockage et celui qui collecte, gestion de l’accès, organisation de l’entreprise pour répondre efficacement aux demandes potentielles, etc)
Le mieux est de faire une étude d’impact de la protection des données que ta boite traite. qu’est-ce qui rentre, qu’est-ce qui sort, comment elles sont stockées et utilisées. Ensuite, il faut savoir que plus le traitement est risqué (des données sensibles, ou beaucoup de données croisées) plus il faut faire gaffe. Après, il faut définir quels sont les risques (accès illicite, sécurité, faille ou autre ainsi que leurs conséquences) et comment tu t’organises pour faire en sorte de les réduire au maximum.
C’est un gros changement mais fondamentalement, l’idée de la protection des données reste la même.
Le
15/06/2017 à
09h
24
Elle peut l’être si le législateur décide d’exempter certaines entreprises de certaines obligations, ce que propose la GDPR, notamment en ce qui concerne l’obligation de tenir un registre des activités de traitement pour les entreprises de moins de 250 employés, sauf exceptions.
Sauf peut-être informer les citoyens non seulement de l’inefficacité des mesures prises mais aussi de leur nocivité pour la société dans son ensemble afin qu’elle trouve un consensus qui lui permette d’avancer et de concrétiser les libertés fondamentales de ses membres plutôt que les abandonner les unes après les autres sans gain concret?
Ou proposer une lecture ou une analyse de l’actualité qui diffère un peu des autres médias afin, par la diversité des opinions communiqués de limiter les endoctrinements sécuritaires?
Tout simplement jouer son rôle de journaliste on de média?
Le
15/06/2017 à
12h
23
avoues quand même que quand on lit des mots comme “Stay down”, responsabilisation des intermédiaires, liste blanche, surréférencement et déréférencement sur internet, le parallèle avec le vocabulaire du droit d’auteur n’est pas un symptome de démence " />
Le
15/06/2017 à
11h
38
on le sens bien l’épouvantail là. Toutes ces mesures auront un effet limité (ou inexistant) sur le problème du terrorisme mais correspondent parfaitement à ce que les ayant-droit espèrent vis à vis du droit d’auteur…
Dire que j’espérais que de par sa jeunesse il comprenait un peu plus que les autres les enjeux de la sécurité informatique.
C’est toujours pareil: pourquoi faire des agences, réunir des spécialistes qui vous expliqueront quelque chose pour ensuite ne pas les écouter et faire l’inverse?
dommage de voire les “innovants” s’associer avec les dinosaures et reprendre leur discours…
Ils auraient pu mettre en commun leurs ressources afin d’encadrer les exclusivités qui sont aujourd’hui le problème numero 1 en ce qui concerne l’offre légale (un accord cadre sur la temporalité des exclusivités par exemple). Ou aider Netflix à lutter contre la chronologie des médias en France plutôt que de continuer à lancer des coups d’épée dans l’eau.
Je trouve que la réalisation de la condition de communication est passablement créative, même pour la CJUE.
Ceci-dit je comprend que c’est plus facile pour les ayant-droit de s’attaquer à l’indexe qu’à celui qui communique effectivement à un public l’oeuvre, mais dans ce cas il faudrait à mon sens modifier la loi, peu importe les considérations de facilité (pour les uns comme pour les autres)
du moment que south park sort cet automne et qu’il est aussi bon et fidèle que le premier, je suis prêt à tout leur pardonner.
Le reste a l’air plutôt solide et orignal.
Dommage pour l’exclusivité des lapins crétins sur switch, la tactique au tour par tout m’intéresse particulièrement, mais je ne cautionne pas ce genre de pratique commerciale.
A priori ça bosse dure pour bloquer vivendi, et ça a l’air de profiter au consommateur.
pourtant je ne vois pas encore de lois qui punissent ceux qui fabriquent des voitures parce que les gens roulent bourrés avec.
trois articles qui remettent en question l’axiome qui veut que la radicalisation passe par internet : 123, le tout en 2 min de recherche sur internet. C’est tout sauf évident de démontrer qu’internet est ne serais-ce que dans un rapport causal avec les cas de radicalisation. Mais tu l’admets déjà dans ton commentaire.
Selon le principe de proportionnalité qui devrait chapeauter toute loi, il faut se demander si la mesure prise permet d’atteindre le but visé, qu’il n’existe pas de mesure moins intrusive permettant d’atteindre ce même but, et enfin peser les intérêts entre les droits qu’on restreint et ceux qu’on défend.
C’est donc en principe plutôt à toi de me démontrer la virulence de cette radicalisation, afin de justifier l’atteinte aux libertés qu’impliquent ces loi.
La conclusion est simple, on promulgue des lois toujours plus liberticides sous un prétexte légitime, alors qu’on n’est même pas en mesure de mesurer leur efficacité par rapport au prétexte initial. Pire, leurs effets négatifs, eux sont bien connus et étayés.
Tant qu’à verser dans le sécuritaire à tout prix, autant au moins prendre des mesures qui, en plus de restreindre petit à petit les libertés parviennent à atteindre leur but.
Le
13/06/2017 à
05h
23
Quelle bande de guignoles… Je trouve très cocasse la mise en pratique de la volonté des membres du G7 de “collaborer” par la menace avec les entreprises du numérique.
A l’heure où on remet de plus en plus en question cet espèce d’axiome débile qui veut que les gens se radicalisent via internet en plus…
On a vu les paradis fiscaux est-ce qu’on assistera à l’éclosion de paradis digitaux?
Positionnement tarifaire plutôt intéressant. Difficile de trouver une équivalent pour ce prix.
Mais je me demande quel public vise microsoft.
Je vois pas vraiment les joueurs PC se décider à sauter le pas: même si pour l’instant un équivalent coûte passablement plus cher, ça reste grosso modo le prix pour changer de CG. Peut-être que ça intéresserait les gens qui s’apprêtent à monter un PC de zero, mais la console c’est fondamentalement différent.Si en plus on rajoute à ça leur politique plutôt innovante vis à vis du jeu sur PC, on sent qu’ils souhaitent que les deux cohabitent.
J’ai pas le sentiment qu’il faille aller rechercher beaucoup d’enthousiastes de la xbox qui seraient passés à la ps4 pro. Du coup c’est pas trop là que j’irais chercher des parts de marché. Ceux qui sont déjà chez sony attendent plus des exclusivités fortes pour changer.
Pour le joueur du dimanche, les offres de xbox one s et de ps4 slim paraissent bien plus intéressantes parce que l’argument est avant tout le prix.
Bref j’ai de la peine de savoir où microsoft veut aller.
J’aime pas particulièrement le scrutin à la majoritaire non plus, et je peux tout à fait comprendre que de ton point de vue le jeu n’en valait pas la chandelle.
Le
12/06/2017 à
12h
38
au fonds tu as accepté que les autres décident de la configuration de ce second tour. C’est la seule chose qu’on peut déduire de ton abstention si on ne connais pas tes motifs.
Je ne critique pas l’abstention, chacun est libre de voter ou non. Par contre, je conteste l’utilisation politique qui est faite de l’abstention.
Le
12/06/2017 à
12h
34
On peut avoir des milliers de bonnes raisons de ne pas voter. Je respecte l’abstention, mais je ne suis pas d’accord avec l’utilisation politique de l’abstention.
Le système tel qu’il est ne donne qu’une conséquence à l’abstention: on laisse aux votants le soin de choisir son représentant.
Si on s’abstient parce qu’on veut changer le système, on se trompe de combat et on manque des fois l’occasion de changer ce même système.
Le
12/06/2017 à
12h
24
voilà pourquoi j’ai utilisé le mot souvent afin de souligner le fait que mes deux propositions n’étaient pas les seules.
De plus,les abstentionnistes qui ne militent pas sous la bannière du “tous pourris” ne manifestent généralement pas le fait qu’ils font partie d’une majorité silencieuse, et que leur majorité invalide le choix populaire.
Le
12/06/2017 à
12h
18
probablement. Cependant, en votant blanc ils cautionnent le choix que font les autres à leur place. Toute autre interprétation fait partie des conjectures. Il y a des gens qui n’ont pas le temps, d’autres qui ont oublié, d’autres qui s’en foutent, d’autres qui n’ont pas d’avis, d’autres qui font ça pour lutter, d’autres qui sont arrivés en retard ou ont manqué la procédure de vote, ou encore d’autres qui soutiennent un candidat mais ne votent pas pour lui, etc.
Ne s’étant pas exprimés, on entre dans les conjectures dès qu’on tente d’interpréter le vote. Tous ne votent pas blanc parce qu’aucun candidat le convient.
Pour ceux pour qui c’est le cas, l’abstention ne sert à rien. La vraie solution est de s’engager pour faire changer les choses.
Le
12/06/2017 à
12h
07
C’est tout à fait vrai. Qu’on considère alors l’abstention comme ce qu’elle représente: le choix de ne pas choisir.
Le
12/06/2017 à
12h
06
Tant pis pour eux!
On oublie trop souvent que ceux qui s’abstiennent renoncent à donner leur voix dans le choix populaire. Ce ne sont pas des “exclus” ou des parias du système.
Si tous avaient voté? Qu’ils votent alors. C’est pas juste de se plaindre après coup: la règle est très simple, si tu t’abstiens tu laisse aux autres le choix. Inutile d’attendre autre chose de ce vote.
Le
12/06/2017 à
12h
03
Pourquoi alors ne pas s’engager pour faire changer les choses?
C’est la magie de l’abstention: on a tout un groupe qui ne se prononce pas, et on peut donc extrapoler afin de donner à cette masse silencieuse n’importe quelle intention. Quid des gens qui ne savent tout simplement pas quelles positions a pris ou va prendre leur représentant potentiel avant de crier au tous pourris?
Ma propre expérience vaut ce qu’elle vaut, mais bon nombre d’abstentionniste s’en foutent tout simplement. Ils ne s’abstiennent pas par idéal politique.
Si la volonté populaire attend plus de représentativité, alors celui qui la lui proposera a de bonnes chances d’être élu. On ne peut pas systématiquement blâmer le système. Les règles du jeu sont connues à l’avance, et il faut les utiliser pour pouvoir les modifier après. C’est d’ailleurs ce qu’on peut-être fait certains votants LREM parce que sauf erreur, il était question dans leur programme d’introduire plus de proportionnelle.
Le
12/06/2017 à
11h
48
Personnellement, remporter assez nettement la présidentielle ainsi que potentiellement les législatives en écrasant tous les partis (y compris les partis populistes qui cristallisent le raz le bol en général), et tout ça en lançant un parti qui vient de fêter son premier anniversaire, je considère qu’il s’agit plutôt d’un tour de force qui mérite passablement de “gloire”.
Tant pis pour les abstentionnistes, c’est trop facile de renoncer à exercer son droit de vote en se cachant derrière le “tous pourris” qui sonne souvent comme un “je veux pouvoir continuer à râler” ou “j’ai trop la flemme de m’intéresser”.
Y fallait quand même oser… on pourrait faire un clin d’oeil à Audiard, mais le comportement est vraiment trop déprimant.
Si le gouvernement était aussi créatif dans la lutte contre la pollution (qui a un bilan immensément plus meurtrier) que contre le terrorisme, on aurait pas besoin de cop 21…
A la limite parce que ça viendrait du gouvernement auquel il s’opposerait, mais il est comme les autres là dessus.
Le
09/06/2017 à
05h
28
Cette exclusion existe depuis très longtemps et est bien fondée.
Si on veut établir une séparation efficace des pouvoirs (il y a des choses à faire pour l’améliorer mais ça ne justifie pas qu’on jette le tout) il faut que les députés puissent faire leur travail en toute indépendance. ça implique que l’exécutif ne les surveille pas.
Tout ça n’a rien à voir avec le travail législatif, qui est en effet public.
Concernant les avocats, il n’est pas de secret plus essentiel que celui qui lie l’avocat à son client. Si on le met en défaut, on détruit le système judiciaire dans son ensemble. s’il n’y a pas de confiance, alors il n’y a pas de possibilité de se défendre, tout simplement. SI on ne peut pas se défendre, il n’y a pas de justice.
On peut regretter que le secret médical ne soit pas plus protégé. On peut envisager des exceptions qui ne rompent pas totalement la relation patient/médecin, et surtout ne détruisent pas le fonctionnement de la médecine mais de là à dire qu’il mérite plus d’être protégé que le secret de l’avocat, c’est tout simplement ne pas comprendre le fonctionnement de la justice.
Le
09/06/2017 à
05h
16
en même temps il n’y a pas vraiment de parti politique qui ne voterait pas cette loi sous les hourras et les applaudissements…
Le
09/06/2017 à
04h
59
Quand on lit ça on aurait presque en vie de rester en état d’urgence…
j’ai de la peine à voir quelles “règles du jeu” les frères guillemots ne respectent pas.
Ils font tout pour éviter de se faire manger, et ils en ont bien le droit, comme vivendi a le droit de chercher à faire son OPA.
J’ai le sentiment qu’Ubisoft a marqué un point. Ils sont efficaces, sortent beaucoup de titres plutôt bien accueillis et font des bénéfices, et ont bien diabolisé le comportement de vivendi. Cette perte de patience démontre un peu de nervosité.
C’est peut-être comme les grenouilles vénéneuses: si tu me manges, je meurt mais toi tu va morfler. Du coup, les actionnaires doutent, et vivendi aussi par la même occasion.
il me semble que l’ANSSI plaide pour le chiffrement, les systèmes de sécurité robustes sans backdoors pour les Etats dans les entreprises, pour la garantie de la vie privée et contre les politiques visant à obliger les sociétés à casser leur sécurité parce que c’est un des facteurs qui brise la confiance dans le numérique….
C’est presque l’antithèse de la vision des choses des politiques…
Je ne suis pas assez imbu de moi même pour considérer que parce que je n’aime personnellement pas, cette émission doit disparaître, si possible en mettant en branle toute la force répressive dont l’Etat dispose, et en harcelant ceux qui regardent afin qu’ils fassent leur autocritique.
C’est pas pour moi, tant pis. Le CSA a décidé de sanctionner, ok. ça c’est de l’information. Par contre, quand je tombe sur des articles qui expliquent de long en large pourquoi c’est nul, c’est accorder bien trop de publicité à cette émission qu’elle n’en mérite. Je constate que ces articles sont récurrents.
Le
08/06/2017 à
13h
23
Soit je ne comprend pas ton commentaire, soit je te conseille de relire mes commentaires précédents.
Pour quelque chose d’aussi subjectif que la qualité d’une émission TV, je trouve que les médias en général font beaucoup de foin autour de celle-ci. Je trouve même qu’elle ne mérite pas le temps et l’énergie que certains dépensent pour la descendre en flamme ou l’encenser.
Et je persiste: je ne serai pas content de voire cette émission disparaître parce qu’elle a été interdite ou censurée. Par contre, aucun regret si elle disparait parce que les consommateurs s’en désintéressent.
Le
08/06/2017 à
12h
50
NXI a toujours couvert l’actu liée au CSA, à la TV et aux médias en général.
Concernant le côté juridique, c’est un des sujets de prédilection de NXI. Ils traitent de l’actualité high tech, qu’elle soit technique ou réglementaire (et heureusement parce que ça a un impact très important sur le domaine).
Le
08/06/2017 à
12h
11
Je reconnais humblement que ma méconnaissance du personnage est flagrante.
Mais je pense toujours que le problème fondamental de ce canular est la divulgation de données personnelles extrêmement sensibles.
Le
08/06/2017 à
11h
46
Je pense pas qu’il soit homophobe, mais je ne pense pas non plus qu’on soit en présence d’un des fers de lance de la lutte contre les discriminations. Cependant, il n’a pas été sanctionné personnellement, et ne risque rien de ce côté là.
Concernant les sanctions à l’encontre de c8, il semblerait que la chaine se soit engagée (probablement au vu de l’heure de la diffusion et le public cible et le ton) à faire attention ce qu’ils diffusent et en particulier à faire attention aux images présentant des situations de détresse (et vu le malaise de la personne dans un des cas, c’est plutôt légitime de discuter).
le CSA considère simplement que la chaine n’a pas respecté ses obligations à plusieurs reprises.
Toute cette affaire n’a absolument aucun lien avec ce dont on a le droit de rire ou non.
SI tu fais allusion à son canular qui a mal tourné, la décision ne le concerne pas. Pour moi, c’est plus le fait de dévoiler massivement, par une astuce des données (encore aujourd’hui malheureusement) extrêmement sensibles et pouvant potentiellement briser la vie de cette personne sans le consentement de celle-ci qui pose problème. ça n’a aucun rapport avec une quelconque homophobie.
Le
08/06/2017 à
10h
49
probablement que si la chaine n’est pas d’accord avec la décision du CSA, elle peut ouvrir une action en justice pour en contester le contenu. C’est assez courant dans le domaine administratif (l’autorité rend une décision, et si on n’est pas content un peut s’y opposer et passer dans une procédure judiciaire.)
Le
08/06/2017 à
09h
46
et c’est pour cette raison que bien que je ne partageais pas ton opinion je n’ai pas appelé à la suppression de ton commentaire " />
Ceci dit, j’avoue que jusqu’à il y a quelques semaines, je vivais ma vie bien tranquillement en ayant oublié jusqu’à l’existence de cette triste émission, et là les médias, tous supports confondus me la rappelle de manière plutôt insistante.
Le
08/06/2017 à
08h
58
j’ai aucun respect pour cette émission et je me demande des fois comment on peut suivre activement ce genre de contenu, mais jamais je n’appellerai à la censure, ni ne l’applaudirai.
Quelqu’un a écrit un jour “ je ne partage pas vos idées, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de les exprimer”.
La censure c’est pas à prendre à la légère, et c’est pire qu’hanouna
Mouais, j’ai un peu la flemme de changer mes habitudes, tout ça pour simplifier la frappe de majuscules accentuées… ceci dit si c’est pas destiné à devenir prochainement un standard, grand bien leur fasse, et tant mieux pour ceux que ça pourrait intéresser.
Je préfèrerais que les grands complicateurs de l’académie française modifient les règles orthographiques. D’ailleurs au passage ils pourraient aussi se pencher sur les difficultés artificielles d’accord des adjectifs de couleurs et quelques autres écueils délibérément et inutilement compliqués.
Assez d’accord pour le nucléaire et le CO2. des deux options pas réjouissantes, mieux vaut choisir celle qui fera le moins de dégâts à court terme, ça nous laisse plus de marge pour mitiger les dégâts à long terme.
Ceci dit, je ne suis pas vraiment à l’aise avec l’idée de transmettre aux générations futures ces cadeaux empoisonnés, même si c’est peanuts pour elles, surtout lorsqu’on voit ce qui s’est passé en 5000 ans.
Concernant le vieillissement, on peut étaler le démantèlement mais pas beaucoup la durée de vie, et on a tendance à rallonger pour ne pas à avoir à démanteler ce qui induit des risques de sécurité. On n’a pas vraiment réussi à estimer correctement ces coûts, et quand je vois qui finit par payer la réhabilitation des sols pollués chez moi, j’ai peu d’espoir que ça change avec le nucléaire. Après, j’imagine que ce qui se fait maintenant est beaucoup mieux que ce qui s’est fait il y a 40⁄60 ans.
Concernant l’approvisionnement, mon argument était plus sur l’aspect stratégique et politique que concernant les ressources. La dépendance au pétrole, ou à l’uranium a des effets politiques que je trouve assez désagréables et que j’aimerais bien éviter.
Mais effectivement, je trouve assez dangereux de vouloir arrêter le nucléaire juste par idéologie.
Le
02/06/2017 à
18h
07
concernant les déchets nucléaires, les finlandais sont en train de construire à Onkalo un système de stockage souterrain, dans une couche géologique qui n’a pas bougé depuis des centaines de milliers d’années afin d’enterrer la production des 100 prochaines années, partant du principe que la Finlande n’aura plus besoin de nucléaire à cette époque.
Un documentaire que je trouve intéressant a été fait. Il s’appelle “into eternity”
Le stockage est “sûr” dans la mesure de ce qui est possible de prévoir à échelle humaine si petite par rapport à la demi-vie de certains composants. On peut dire qu’il ne se passera rien pour ces déchets, mais paradoxalement, presque toute notre histoire tient dans moins d’un dixième de cette durée, créant passablement d’incertitudes.
On peut bien sûr discuter philosophiquement, mais les plus gros problèmes du nucléaire sont la dépendance géopolitique aux gisements, ainsi que le subventionnement direct et indirect d’une énergie qui ne coûte notamment pas au consommateur le démontage et l’assainissement des réacteurs usés.
Le
02/06/2017 à
12h
26
ça fait bizarre de voire les USA se replier sur eux mêmes comme ça.
Au delà de lâcher le lead, ils laissent passer une occasion de maintenir leur position dominante en politique internationale, et dans ce domaine aussi on a horreur du vide.
l’UE a là l’occasion de se positionner en pôle politique crédible au niveau mondial, voire même de s’émanciper un peu. Les récentes prises de position allemandes et françaises semblent aller dans ce sens.
Les géants de la silicone valley pourraient joindre la parole aux actes en décentralisant un peu leurs activités s’ils sont déçus.
Si la voiture appartient à l’employé d’une entreprise et qu’il est en mission, c’est la responsabilité de cette entité non physique que de payer les dégâts (sauf exception).
SI la voiture est pilotée par une IA, est-ce la responsabilité du concepteur ou de celui qui utilise l’IA pour ses travaux?
Plus compliqué: quid lorsque la voiture est pilotée par un humain mais qu’elle se permet de planter les freins dans certaines situations pour sa sécurité?
Encore une fois, tout dépend de ce qu’on va décider de lier à ce statut, et ce qu’on va associer à ce statut. Voilà pourquoi je trouve que la discussion mérite de se faire, et voilà pourquoi je suis en désaccord avec le refus brutal du CESE.
Après, quel incroyable bon en avant on aura fait lorsqu’on devra se demander s’il faudra étendre les déclarations des droits de l’homme aux intelligences artificielles parce qu’elles seront capable de ressentir! mais c’est encore, et pour longtemps à priori, de la science-fiction.
Le
06/06/2017 à
16h
09
voilà pourquoi on a justement besoin de définir juridiquement le statut des IA: Maintenant, il y a déjà des thématiques assez proches qui sont plutôt compliquées (quid du drone pourtant piloté par un humain dans un bureau qui lance un missile parce que tel identifiant de téléphone portable s’est connecté à tel réseau en même temps que tel téléphone présumé terroriste, qu’il a eu des interactions avec tel personne identifiée comme terroriste, ce qui fait qu’il y a 82% de probabilité d’être un terroriste?) alors qu’on est encore à des années lumières de la question de décisions purement prises par l’IA elle même.
En plus, si les androïdes ne sont pas pour tout-de suite, et si les robots à la i-robot sont de la musique d’avenir, les IA capables d’apprendre, et de faire des choix compliqués sans pour autant être parfaitement intelligentes sont beaucoup plus d’actualité.
Si on ajoute à ça un processus législatif en général très lent et beaucoup plus dans la réaction que dans la prévention, on peut ressentir le besoin de se lancer dans le processus. Au bas mot, il n’y aura pas de législation avant les 10 15 prochaines années, et à ce moment là, il y a de bonne chances que le besoin se fasse sentir.
Après, je n’ai pas porté de jugement de valeur sur le contenu de ce statut: on peut imaginer qu’à terme, les IA soient si développées qu’il deviendrait évident de leur reconnaitre des droits fondamentaux, ou certains droits, dans certaines situations. On peut aussi imaginer qu’à partir d’un certain degré d’intelligence, l’IA puisse être considérée comme devant payer des cotisations sociales, ou autre.
Pour en revenir aux personnes morales, c’est pas parce que celles-ci ont la personnalité que les personnes physiques qui agissent derrière ne sont pas inquiétées. ça pourrait être pareil pour les IA.
C’est vraiment très réducteur et ça m’étonne un peu de ce CESE de dire que parce qu’on donnerait un statut à une entité on éviterait la responsabilité de son concepteur. Le droit de la responsabilité civile est bien plus efficace et robuste que ça.
Le
06/06/2017 à
07h
53
J’ai le sentiment qu’on a d’un côté des gens qui se posent des questions et essaient d’anticiper un peu les défis juridiques à venir, et de l’autre des gens qui n’ont pas envie ne serait-ce que d’entrer en matière sur l’examen de la question.
Qu’on le veuille ou non à un moment donné ces questions de responsabilité vont se poser. Le système actuel n’a pas été pensé pour ces situations. Il serait sain d’accepter au moins d’ouvrir le débat.
Parler de personnalité est une chose, mais on peut aussi examiner les effets qu’on veut accorder à celle-ci (apportant des obligations voire des droits). L’analogie avec la personnalité morale est plutôt pertinente. Peut-être que c’est trop tôt.
En bref, le “risque d’éluder la responsabilité civile” ne justifie pas qu’on ne réfléchisse pas à la question. Idem pour le fait qu’une réglementation régionale (à l’échelle de l’UE quand même) ne proposerait pas de solution convenable: c’est le cas pour tout d’internet au droit pénal, en passant par tous les autres domaines du droit.
Le cyberespace a pour propriété de ne pas avoir de frontières, ce qui rend les principes juridiques de territorialité peu efficaces. La France décide elle même dans quelles situations elle est compétente ou non.
L’autre question est celle de la mise en oeuvre des décisions françaises. C’est là que ça coince: si on ordonne à un site étranger de supprimer du contenu, il nous rira au nez (ou on devra recourir au droit international privé). Si par contre ce même site a des biens (locaux, comptes, etc) saisissables en France, il risque de prêter plus facilement l’oreille.
C’est le gros avantage de google. Ils ont des biens et on a déjà vu qu’ils préféraient coopérer.
Le
04/06/2017 à
15h
38
si on se réfère aux guillemets, Google a annoncé ne pas chercher à se battre en justice sur le fonds (déréférencer sur la base d’un droit à l’image), mais se laisse une porte ouverte sur l’étendue du jugement. En gros, si c’est pas limité aux addresses, ça leur demandera trop de travail pour mettre en oeuvre la décision et ils décideront de recourir.
A mon avis ils craignent que la cour ne rende une décision très vague qui les contraignent à adopter un comportement de veille.
Le
31/05/2017 à
10h
06
dans la mesure où 95% de tous ceux qui pourraient potentiellement tomber sur ces photos n’iront pas chercher plus loin que les 2 premières pages de résultats proposés par google, la mesure n’est pas si inefficace.
D’autant qu’on ne sait pas qui les héberge ou qui les a postées, depuis où, etc. peut-être qu’il est tout simplement extrêmement difficile d’obtenir l’effacement des données (imagine ne devoir que simplement aller demander à je ne sais quelle cour américaine le respect de ton droit à l’oubli), d’où le choix d’un déréférencement plus efficace à mettre en oeuvre juridiquement.
Ceci-dit, comme on le voit toujours dans ces nouvelles, le choix de permettre le déréférencement n’est pas la solution la plus facile, et cette mesure pose de nombreuses questions. C’est vraiment pas évident de peser les intérêts en présence.
il s’agit de 6 likes de commentaires à caractère diffamatoires.
Concernant la portée de la décision, la cour en question est la toute première instance d’un Canton relativement important.
En Suisse il y a en général au moins deux instances auxquelles on peut se référer si on n’est pas d’accord. Le tribunal cantonal qui est la dernière cour du canton et le tribunal fédéral, qui assure l’uniformité du droit au niveau national.
Passé ces étapes, on peut toujours se référer à la cour européenne des droits de l’homme, si on considère qu’un droit fondamental de la CEDH est violé.
Enfin, si ça “fait jurisprudence”, il faut garder en tête que c’est la décision qui traite d’une situation particulière et concrète. Il y a de nombreux paramètres (contenu des messages, répétition des likes, cercle des personnes qui accèdent au like, etc) qui peuvent tout à fait venir modifier la donne.
942 commentaires
Législatives 2017 : la nouvelle configuration numérique de l’Assemblée nationale
19/06/2017
Le 19/06/2017 à 11h 23
c’est rafraichissant de lire un commentaire qui ne met pas tout sur le dos des politiciens.
Je suis cependant un peu moins négatif. Il y a pas mal de choses qui ont bougé, et avoir un parlement de milice c’est pas nécessairement moins bien qu’un parlement de pros. ça justifie un peu d’optimisme!
Qwant nous détaille sa stratégie pour conquérir l’Europe et s’intègre au Fairphone 2
16/06/2017
Le 16/06/2017 à 13h 33
ça fait vraiment plaisir de voir qu’il y a de l’investissement dans les services respectueux, donc un marché et un public.
Le déballage de nos vies privées n’est pas une fatalité, quoi qu’en pensent certains.
Vie privée : la course des entreprises françaises pour se conformer au RGPD
15/06/2017
Le 16/06/2017 à 08h 43
Je dirais que ça mange pas de pain de nommer un DPO, y compris dans les petites entreprises. Comme l’exigence de qualification dépend du traitement envisagé, (plus il présente de risques, plus il faut quelqu’un de compétent), une entreprise qui traite des données personnelles (a peu près toutes) mais sans effectuer de traitement risqué peut simplement nommer un collaborateur ou un associé responsable histoire d’avoir simplement une personne de contact pour ces questions (et quelqu’un qui y pense dans l’entreprise tout simplement).
Le 15/06/2017 à 09h 43
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La panique vient aussi du renforcement des droits pour les sujets des données, de l’extension du champ d’application du règlement (en Suisse par exemple, le règlement a des effets assez importants par rapport à avant et les entreprises ont pas le réflexe de s’intéresser au droit de l’UE), et de l’insécurité juridique qui découle de la nouveauté. Tout le monde se dit que pour créer de la jurisprudence et clarifier la situation, certaines têtes vont devoir tomber. Difficile de quantifier l’efficacité le la loi précédente, même si c’est passablement établi que les lois sur la protection des données sont en général massivement violées.
Le 15/06/2017 à 09h 37
Je sais qu’il existe des logiciels de diagnostique du flot de données au sein d’un système, mais il ne faut pas se focaliser que sur l’IT. L’analyse du respect du règlement prend en compte tant les moyens techniques (données anonymisées, données chiffrées, encryptées ou pseudonymisées, robustesse du système ou autre), qu’organisationnels (contrats entre le fournisseur de stockage et celui qui collecte, gestion de l’accès, organisation de l’entreprise pour répondre efficacement aux demandes potentielles, etc)
Le mieux est de faire une étude d’impact de la protection des données que ta boite traite. qu’est-ce qui rentre, qu’est-ce qui sort, comment elles sont stockées et utilisées. Ensuite, il faut savoir que plus le traitement est risqué (des données sensibles, ou beaucoup de données croisées) plus il faut faire gaffe. Après, il faut définir quels sont les risques (accès illicite, sécurité, faille ou autre ainsi que leurs conséquences) et comment tu t’organises pour faire en sorte de les réduire au maximum.
C’est un gros changement mais fondamentalement, l’idée de la protection des données reste la même.
Le 15/06/2017 à 09h 24
Elle peut l’être si le législateur décide d’exempter certaines entreprises de certaines obligations, ce que propose la GDPR, notamment en ce qui concerne l’obligation de tenir un registre des activités de traitement pour les entreprises de moins de 250 employés, sauf exceptions.
Contre le terrorisme, Macron et May rêvent de filtrage, liste blanche et accès aux données chiffrées
15/06/2017
Le 15/06/2017 à 12h 40
Sauf peut-être informer les citoyens non seulement de l’inefficacité des mesures prises mais aussi de leur nocivité pour la société dans son ensemble afin qu’elle trouve un consensus qui lui permette d’avancer et de concrétiser les libertés fondamentales de ses membres plutôt que les abandonner les unes après les autres sans gain concret?
Ou proposer une lecture ou une analyse de l’actualité qui diffère un peu des autres médias afin, par la diversité des opinions communiqués de limiter les endoctrinements sécuritaires?
Tout simplement jouer son rôle de journaliste on de média?
Le 15/06/2017 à 12h 23
avoues quand même que quand on lit des mots comme “Stay down”, responsabilisation des intermédiaires, liste blanche, surréférencement et déréférencement sur internet, le parallèle avec le vocabulaire du droit d’auteur n’est pas un symptome de démence " />
Le 15/06/2017 à 11h 38
on le sens bien l’épouvantail là. Toutes ces mesures auront un effet limité (ou inexistant) sur le problème du terrorisme mais correspondent parfaitement à ce que les ayant-droit espèrent vis à vis du droit d’auteur…
Dire que j’espérais que de par sa jeunesse il comprenait un peu plus que les autres les enjeux de la sécurité informatique.
C’est toujours pareil: pourquoi faire des agences, réunir des spécialistes qui vous expliqueront quelque chose pour ensuite ne pas les écouter et faire l’inverse?
Contre le piratage, l’union d’Amazon, Netflix et de dizaines de géants de l’audiovisuel
14/06/2017
Le 15/06/2017 à 06h 26
dommage de voire les “innovants” s’associer avec les dinosaures et reprendre leur discours…
Ils auraient pu mettre en commun leurs ressources afin d’encadrer les exclusivités qui sont aujourd’hui le problème numero 1 en ce qui concerne l’offre légale (un accord cadre sur la temporalité des exclusivités par exemple). Ou aider Netflix à lutter contre la chronologie des médias en France plutôt que de continuer à lancer des coups d’épée dans l’eau.
La justice européenne ouvre la possibilité de bloquer The Pirate Bay
14/06/2017
Le 14/06/2017 à 12h 33
Je trouve que la réalisation de la condition de communication est passablement créative, même pour la CJUE.
Ceci-dit je comprend que c’est plus facile pour les ayant-droit de s’attaquer à l’indexe qu’à celui qui communique effectivement à un public l’oeuvre, mais dans ce cas il faudrait à mon sens modifier la loi, peu importe les considérations de facilité (pour les uns comme pour les autres)
Ubisoft ressuscite Beyond Good and Evil, les Lapins Crétins s’invitent chez Nintendo
13/06/2017
Le 13/06/2017 à 10h 07
du moment que south park sort cet automne et qu’il est aussi bon et fidèle que le premier, je suis prêt à tout leur pardonner.
Le reste a l’air plutôt solide et orignal.
Dommage pour l’exclusivité des lapins crétins sur switch, la tactique au tour par tout m’intéresse particulièrement, mais je ne cautionne pas ce genre de pratique commerciale.
A priori ça bosse dure pour bloquer vivendi, et ça a l’air de profiter au consommateur.
Radicalisation : Paris et Londres s’en prennent aux intermédiaires du Net
12/06/2017
Le 13/06/2017 à 09h 34
pourtant je ne vois pas encore de lois qui punissent ceux qui fabriquent des voitures parce que les gens roulent bourrés avec.
trois articles qui remettent en question l’axiome qui veut que la radicalisation passe par internet : 12 3, le tout en 2 min de recherche sur internet. C’est tout sauf évident de démontrer qu’internet est ne serais-ce que dans un rapport causal avec les cas de radicalisation. Mais tu l’admets déjà dans ton commentaire.
Selon le principe de proportionnalité qui devrait chapeauter toute loi, il faut se demander si la mesure prise permet d’atteindre le but visé, qu’il n’existe pas de mesure moins intrusive permettant d’atteindre ce même but, et enfin peser les intérêts entre les droits qu’on restreint et ceux qu’on défend.
C’est donc en principe plutôt à toi de me démontrer la virulence de cette radicalisation, afin de justifier l’atteinte aux libertés qu’impliquent ces loi.
La conclusion est simple, on promulgue des lois toujours plus liberticides sous un prétexte légitime, alors qu’on n’est même pas en mesure de mesurer leur efficacité par rapport au prétexte initial. Pire, leurs effets négatifs, eux sont bien connus et étayés.
Tant qu’à verser dans le sécuritaire à tout prix, autant au moins prendre des mesures qui, en plus de restreindre petit à petit les libertés parviennent à atteindre leur but.
Le 13/06/2017 à 05h 23
Quelle bande de guignoles… Je trouve très cocasse la mise en pratique de la volonté des membres du G7 de “collaborer” par la menace avec les entreprises du numérique.
A l’heure où on remet de plus en plus en question cet espèce d’axiome débile qui veut que les gens se radicalisent via internet en plus…
On a vu les paradis fiscaux est-ce qu’on assistera à l’éclosion de paradis digitaux?
Xbox One X : 499 euros pour « la plus compacte et la plus puissante des Xbox »
12/06/2017
Le 12/06/2017 à 15h 29
Positionnement tarifaire plutôt intéressant. Difficile de trouver une équivalent pour ce prix.
Mais je me demande quel public vise microsoft.
Je vois pas vraiment les joueurs PC se décider à sauter le pas: même si pour l’instant un équivalent coûte passablement plus cher, ça reste grosso modo le prix pour changer de CG. Peut-être que ça intéresserait les gens qui s’apprêtent à monter un PC de zero, mais la console c’est fondamentalement différent.Si en plus on rajoute à ça leur politique plutôt innovante vis à vis du jeu sur PC, on sent qu’ils souhaitent que les deux cohabitent.
J’ai pas le sentiment qu’il faille aller rechercher beaucoup d’enthousiastes de la xbox qui seraient passés à la ps4 pro. Du coup c’est pas trop là que j’irais chercher des parts de marché. Ceux qui sont déjà chez sony attendent plus des exclusivités fortes pour changer.
Pour le joueur du dimanche, les offres de xbox one s et de ps4 slim paraissent bien plus intéressantes parce que l’argument est avant tout le prix.
Bref j’ai de la peine de savoir où microsoft veut aller.
Les résultats du premier tour des législatives sous l’œil du numérique
12/06/2017
Le 12/06/2017 à 13h 02
J’aime pas particulièrement le scrutin à la majoritaire non plus, et je peux tout à fait comprendre que de ton point de vue le jeu n’en valait pas la chandelle.
Le 12/06/2017 à 12h 38
au fonds tu as accepté que les autres décident de la configuration de ce second tour. C’est la seule chose qu’on peut déduire de ton abstention si on ne connais pas tes motifs.
Je ne critique pas l’abstention, chacun est libre de voter ou non. Par contre, je conteste l’utilisation politique qui est faite de l’abstention.
Le 12/06/2017 à 12h 34
On peut avoir des milliers de bonnes raisons de ne pas voter. Je respecte l’abstention, mais je ne suis pas d’accord avec l’utilisation politique de l’abstention.
Le système tel qu’il est ne donne qu’une conséquence à l’abstention: on laisse aux votants le soin de choisir son représentant.
Si on s’abstient parce qu’on veut changer le système, on se trompe de combat et on manque des fois l’occasion de changer ce même système.
Le 12/06/2017 à 12h 24
voilà pourquoi j’ai utilisé le mot souvent afin de souligner le fait que mes deux propositions n’étaient pas les seules.
De plus,les abstentionnistes qui ne militent pas sous la bannière du “tous pourris” ne manifestent généralement pas le fait qu’ils font partie d’une majorité silencieuse, et que leur majorité invalide le choix populaire.
Le 12/06/2017 à 12h 18
probablement. Cependant, en votant blanc ils cautionnent le choix que font les autres à leur place. Toute autre interprétation fait partie des conjectures. Il y a des gens qui n’ont pas le temps, d’autres qui ont oublié, d’autres qui s’en foutent, d’autres qui n’ont pas d’avis, d’autres qui font ça pour lutter, d’autres qui sont arrivés en retard ou ont manqué la procédure de vote, ou encore d’autres qui soutiennent un candidat mais ne votent pas pour lui, etc.
Ne s’étant pas exprimés, on entre dans les conjectures dès qu’on tente d’interpréter le vote. Tous ne votent pas blanc parce qu’aucun candidat le convient.
Pour ceux pour qui c’est le cas, l’abstention ne sert à rien. La vraie solution est de s’engager pour faire changer les choses.
Le 12/06/2017 à 12h 07
C’est tout à fait vrai. Qu’on considère alors l’abstention comme ce qu’elle représente: le choix de ne pas choisir.
Le 12/06/2017 à 12h 06
Tant pis pour eux!
On oublie trop souvent que ceux qui s’abstiennent renoncent à donner leur voix dans le choix populaire. Ce ne sont pas des “exclus” ou des parias du système.
Si tous avaient voté? Qu’ils votent alors. C’est pas juste de se plaindre après coup: la règle est très simple, si tu t’abstiens tu laisse aux autres le choix. Inutile d’attendre autre chose de ce vote.
Le 12/06/2017 à 12h 03
Pourquoi alors ne pas s’engager pour faire changer les choses?
C’est la magie de l’abstention: on a tout un groupe qui ne se prononce pas, et on peut donc extrapoler afin de donner à cette masse silencieuse n’importe quelle intention. Quid des gens qui ne savent tout simplement pas quelles positions a pris ou va prendre leur représentant potentiel avant de crier au tous pourris?
Ma propre expérience vaut ce qu’elle vaut, mais bon nombre d’abstentionniste s’en foutent tout simplement. Ils ne s’abstiennent pas par idéal politique.
Si la volonté populaire attend plus de représentativité, alors celui qui la lui proposera a de bonnes chances d’être élu. On ne peut pas systématiquement blâmer le système. Les règles du jeu sont connues à l’avance, et il faut les utiliser pour pouvoir les modifier après. C’est d’ailleurs ce qu’on peut-être fait certains votants LREM parce que sauf erreur, il était question dans leur programme d’introduire plus de proportionnelle.
Le 12/06/2017 à 11h 48
Personnellement, remporter assez nettement la présidentielle ainsi que potentiellement les législatives en écrasant tous les partis (y compris les partis populistes qui cristallisent le raz le bol en général), et tout ça en lançant un parti qui vient de fêter son premier anniversaire, je considère qu’il s’agit plutôt d’un tour de force qui mérite passablement de “gloire”.
Tant pis pour les abstentionnistes, c’est trop facile de renoncer à exercer son droit de vote en se cachant derrière le “tous pourris” qui sonne souvent comme un “je veux pouvoir continuer à râler” ou “j’ai trop la flemme de m’intéresser”.
État d’urgence permanent : déluge de critiques, l’effroi sélectif du PS
09/06/2017
Le 09/06/2017 à 13h 01
Y fallait quand même oser… on pourrait faire un clin d’oeil à Audiard, mais le comportement est vraiment trop déprimant.
Si le gouvernement était aussi créatif dans la lutte contre la pollution (qui a un bilan immensément plus meurtrier) que contre le terrorisme, on aurait pas besoin de cop 21…
Ligne par ligne, l’avant-projet de loi sur l’état d’urgence permanent
08/06/2017
Le 09/06/2017 à 05h 30
chiche
A la limite parce que ça viendrait du gouvernement auquel il s’opposerait, mais il est comme les autres là dessus.
Le 09/06/2017 à 05h 28
Cette exclusion existe depuis très longtemps et est bien fondée.
Si on veut établir une séparation efficace des pouvoirs (il y a des choses à faire pour l’améliorer mais ça ne justifie pas qu’on jette le tout) il faut que les députés puissent faire leur travail en toute indépendance. ça implique que l’exécutif ne les surveille pas.
Tout ça n’a rien à voir avec le travail législatif, qui est en effet public.
Concernant les avocats, il n’est pas de secret plus essentiel que celui qui lie l’avocat à son client. Si on le met en défaut, on détruit le système judiciaire dans son ensemble. s’il n’y a pas de confiance, alors il n’y a pas de possibilité de se défendre, tout simplement. SI on ne peut pas se défendre, il n’y a pas de justice.
On peut regretter que le secret médical ne soit pas plus protégé. On peut envisager des exceptions qui ne rompent pas totalement la relation patient/médecin, et surtout ne détruisent pas le fonctionnement de la médecine mais de là à dire qu’il mérite plus d’être protégé que le secret de l’avocat, c’est tout simplement ne pas comprendre le fonctionnement de la justice.
Le 09/06/2017 à 05h 16
en même temps il n’y a pas vraiment de parti politique qui ne voterait pas cette loi sous les hourras et les applaudissements…
Le 09/06/2017 à 04h 59
Quand on lit ça on aurait presque en vie de rester en état d’urgence…
ça laisse songeur!
Vivendi hausse le ton avec Ubisoft et manifeste son impatience
08/06/2017
Le 08/06/2017 à 19h 47
j’ai de la peine à voir quelles “règles du jeu” les frères guillemots ne respectent pas.
Ils font tout pour éviter de se faire manger, et ils en ont bien le droit, comme vivendi a le droit de chercher à faire son OPA.
J’ai le sentiment qu’Ubisoft a marqué un point. Ils sont efficaces, sortent beaucoup de titres plutôt bien accueillis et font des bénéfices, et ont bien diabolisé le comportement de vivendi. Cette perte de patience démontre un peu de nervosité.
C’est peut-être comme les grenouilles vénéneuses: si tu me manges, je meurt mais toi tu va morfler. Du coup, les actionnaires doutent, et vivendi aussi par la même occasion.
ça promet un beau feuilleton
Sécurité : l’ANSSI voit une prise de conscience politique et défend le modèle français
08/06/2017
Le 08/06/2017 à 15h 34
il me semble que l’ANSSI plaide pour le chiffrement, les systèmes de sécurité robustes sans backdoors pour les Etats dans les entreprises, pour la garantie de la vie privée et contre les politiques visant à obliger les sociétés à casser leur sécurité parce que c’est un des facteurs qui brise la confiance dans le numérique….
C’est presque l’antithèse de la vision des choses des politiques…
C8 sanctionnée par le CSA, Touche Pas à Mon Poste sans pub pendant trois semaines
08/06/2017
Le 08/06/2017 à 14h 22
Je ne suis pas assez imbu de moi même pour considérer que parce que je n’aime personnellement pas, cette émission doit disparaître, si possible en mettant en branle toute la force répressive dont l’Etat dispose, et en harcelant ceux qui regardent afin qu’ils fassent leur autocritique.
C’est pas pour moi, tant pis. Le CSA a décidé de sanctionner, ok. ça c’est de l’information. Par contre, quand je tombe sur des articles qui expliquent de long en large pourquoi c’est nul, c’est accorder bien trop de publicité à cette émission qu’elle n’en mérite. Je constate que ces articles sont récurrents.
Le 08/06/2017 à 13h 23
Soit je ne comprend pas ton commentaire, soit je te conseille de relire mes commentaires précédents.
Pour quelque chose d’aussi subjectif que la qualité d’une émission TV, je trouve que les médias en général font beaucoup de foin autour de celle-ci. Je trouve même qu’elle ne mérite pas le temps et l’énergie que certains dépensent pour la descendre en flamme ou l’encenser.
Et je persiste: je ne serai pas content de voire cette émission disparaître parce qu’elle a été interdite ou censurée. Par contre, aucun regret si elle disparait parce que les consommateurs s’en désintéressent.
Le 08/06/2017 à 12h 50
NXI a toujours couvert l’actu liée au CSA, à la TV et aux médias en général.
Concernant le côté juridique, c’est un des sujets de prédilection de NXI. Ils traitent de l’actualité high tech, qu’elle soit technique ou réglementaire (et heureusement parce que ça a un impact très important sur le domaine).
Le 08/06/2017 à 12h 11
Je reconnais humblement que ma méconnaissance du personnage est flagrante.
Mais je pense toujours que le problème fondamental de ce canular est la divulgation de données personnelles extrêmement sensibles.
Le 08/06/2017 à 11h 46
Je pense pas qu’il soit homophobe, mais je ne pense pas non plus qu’on soit en présence d’un des fers de lance de la lutte contre les discriminations. Cependant, il n’a pas été sanctionné personnellement, et ne risque rien de ce côté là.
Concernant les sanctions à l’encontre de c8, il semblerait que la chaine se soit engagée (probablement au vu de l’heure de la diffusion et le public cible et le ton) à faire attention ce qu’ils diffusent et en particulier à faire attention aux images présentant des situations de détresse (et vu le malaise de la personne dans un des cas, c’est plutôt légitime de discuter).
le CSA considère simplement que la chaine n’a pas respecté ses obligations à plusieurs reprises.
Toute cette affaire n’a absolument aucun lien avec ce dont on a le droit de rire ou non.
SI tu fais allusion à son canular qui a mal tourné, la décision ne le concerne pas. Pour moi, c’est plus le fait de dévoiler massivement, par une astuce des données (encore aujourd’hui malheureusement) extrêmement sensibles et pouvant potentiellement briser la vie de cette personne sans le consentement de celle-ci qui pose problème. ça n’a aucun rapport avec une quelconque homophobie.
Le 08/06/2017 à 10h 49
probablement que si la chaine n’est pas d’accord avec la décision du CSA, elle peut ouvrir une action en justice pour en contester le contenu. C’est assez courant dans le domaine administratif (l’autorité rend une décision, et si on n’est pas content un peut s’y opposer et passer dans une procédure judiciaire.)
Le 08/06/2017 à 09h 46
et c’est pour cette raison que bien que je ne partageais pas ton opinion je n’ai pas appelé à la suppression de ton commentaire " />
Ceci dit, j’avoue que jusqu’à il y a quelques semaines, je vivais ma vie bien tranquillement en ayant oublié jusqu’à l’existence de cette triste émission, et là les médias, tous supports confondus me la rappelle de manière plutôt insistante.
Le 08/06/2017 à 08h 58
j’ai aucun respect pour cette émission et je me demande des fois comment on peut suivre activement ce genre de contenu, mais jamais je n’appellerai à la censure, ni ne l’applaudirai.
Quelqu’un a écrit un jour “ je ne partage pas vos idées, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de les exprimer”.
La censure c’est pas à prendre à la légère, et c’est pire qu’hanouna
AZERTY : l’AFNOR veut votre avis sur le prochain clavier français
07/06/2017
Le 07/06/2017 à 19h 11
Mouais, j’ai un peu la flemme de changer mes habitudes, tout ça pour simplifier la frappe de majuscules accentuées… ceci dit si c’est pas destiné à devenir prochainement un standard, grand bien leur fasse, et tant mieux pour ceux que ça pourrait intéresser.
Je préfèrerais que les grands complicateurs de l’académie française modifient les règles orthographiques. D’ailleurs au passage ils pourraient aussi se pencher sur les difficultés artificielles d’accord des adjectifs de couleurs et quelques autres écueils délibérément et inutilement compliqués.
Les États-Unis quittent l’accord de Paris sur le climat, sous les critiques de la Silicon Valley
02/06/2017
Le 06/06/2017 à 16h 39
Assez d’accord pour le nucléaire et le CO2. des deux options pas réjouissantes, mieux vaut choisir celle qui fera le moins de dégâts à court terme, ça nous laisse plus de marge pour mitiger les dégâts à long terme.
Ceci dit, je ne suis pas vraiment à l’aise avec l’idée de transmettre aux générations futures ces cadeaux empoisonnés, même si c’est peanuts pour elles, surtout lorsqu’on voit ce qui s’est passé en 5000 ans.
Concernant le vieillissement, on peut étaler le démantèlement mais pas beaucoup la durée de vie, et on a tendance à rallonger pour ne pas à avoir à démanteler ce qui induit des risques de sécurité. On n’a pas vraiment réussi à estimer correctement ces coûts, et quand je vois qui finit par payer la réhabilitation des sols pollués chez moi, j’ai peu d’espoir que ça change avec le nucléaire. Après, j’imagine que ce qui se fait maintenant est beaucoup mieux que ce qui s’est fait il y a 40⁄60 ans.
Concernant l’approvisionnement, mon argument était plus sur l’aspect stratégique et politique que concernant les ressources. La dépendance au pétrole, ou à l’uranium a des effets politiques que je trouve assez désagréables et que j’aimerais bien éviter.
Mais effectivement, je trouve assez dangereux de vouloir arrêter le nucléaire juste par idéologie.
Le 02/06/2017 à 18h 07
concernant les déchets nucléaires, les finlandais sont en train de construire à Onkalo un système de stockage souterrain, dans une couche géologique qui n’a pas bougé depuis des centaines de milliers d’années afin d’enterrer la production des 100 prochaines années, partant du principe que la Finlande n’aura plus besoin de nucléaire à cette époque.
Un documentaire que je trouve intéressant a été fait. Il s’appelle “into eternity”
Le stockage est “sûr” dans la mesure de ce qui est possible de prévoir à échelle humaine si petite par rapport à la demi-vie de certains composants. On peut dire qu’il ne se passera rien pour ces déchets, mais paradoxalement, presque toute notre histoire tient dans moins d’un dixième de cette durée, créant passablement d’incertitudes.
On peut bien sûr discuter philosophiquement, mais les plus gros problèmes du nucléaire sont la dépendance géopolitique aux gisements, ainsi que le subventionnement direct et indirect d’une énergie qui ne coûte notamment pas au consommateur le démontage et l’assainissement des réacteurs usés.
Le 02/06/2017 à 12h 26
ça fait bizarre de voire les USA se replier sur eux mêmes comme ça.
Au delà de lâcher le lead, ils laissent passer une occasion de maintenir leur position dominante en politique internationale, et dans ce domaine aussi on a horreur du vide.
l’UE a là l’occasion de se positionner en pôle politique crédible au niveau mondial, voire même de s’émanciper un peu. Les récentes prises de position allemandes et françaises semblent aller dans ce sens.
Les géants de la silicone valley pourraient joindre la parole aux actes en décentralisant un peu leurs activités s’ils sont déçus.
Reconnaître une personnalité juridique aux robots, « un risque moral inacceptable »
06/06/2017
Le 06/06/2017 à 16h 19
après il y a tout un tas de variations:
Un exemple:
Si la voiture appartient à l’employé d’une entreprise et qu’il est en mission, c’est la responsabilité de cette entité non physique que de payer les dégâts (sauf exception).
SI la voiture est pilotée par une IA, est-ce la responsabilité du concepteur ou de celui qui utilise l’IA pour ses travaux?
Plus compliqué: quid lorsque la voiture est pilotée par un humain mais qu’elle se permet de planter les freins dans certaines situations pour sa sécurité?
Encore une fois, tout dépend de ce qu’on va décider de lier à ce statut, et ce qu’on va associer à ce statut. Voilà pourquoi je trouve que la discussion mérite de se faire, et voilà pourquoi je suis en désaccord avec le refus brutal du CESE.
Après, quel incroyable bon en avant on aura fait lorsqu’on devra se demander s’il faudra étendre les déclarations des droits de l’homme aux intelligences artificielles parce qu’elles seront capable de ressentir! mais c’est encore, et pour longtemps à priori, de la science-fiction.
Le 06/06/2017 à 16h 09
voilà pourquoi on a justement besoin de définir juridiquement le statut des IA: Maintenant, il y a déjà des thématiques assez proches qui sont plutôt compliquées (quid du drone pourtant piloté par un humain dans un bureau qui lance un missile parce que tel identifiant de téléphone portable s’est connecté à tel réseau en même temps que tel téléphone présumé terroriste, qu’il a eu des interactions avec tel personne identifiée comme terroriste, ce qui fait qu’il y a 82% de probabilité d’être un terroriste?) alors qu’on est encore à des années lumières de la question de décisions purement prises par l’IA elle même.
En plus, si les androïdes ne sont pas pour tout-de suite, et si les robots à la i-robot sont de la musique d’avenir, les IA capables d’apprendre, et de faire des choix compliqués sans pour autant être parfaitement intelligentes sont beaucoup plus d’actualité.
Si on ajoute à ça un processus législatif en général très lent et beaucoup plus dans la réaction que dans la prévention, on peut ressentir le besoin de se lancer dans le processus. Au bas mot, il n’y aura pas de législation avant les 10 15 prochaines années, et à ce moment là, il y a de bonne chances que le besoin se fasse sentir.
Après, je n’ai pas porté de jugement de valeur sur le contenu de ce statut: on peut imaginer qu’à terme, les IA soient si développées qu’il deviendrait évident de leur reconnaitre des droits fondamentaux, ou certains droits, dans certaines situations. On peut aussi imaginer qu’à partir d’un certain degré d’intelligence, l’IA puisse être considérée comme devant payer des cotisations sociales, ou autre.
Pour en revenir aux personnes morales, c’est pas parce que celles-ci ont la personnalité que les personnes physiques qui agissent derrière ne sont pas inquiétées. ça pourrait être pareil pour les IA.
C’est vraiment très réducteur et ça m’étonne un peu de ce CESE de dire que parce qu’on donnerait un statut à une entité on éviterait la responsabilité de son concepteur. Le droit de la responsabilité civile est bien plus efficace et robuste que ça.
Le 06/06/2017 à 07h 53
J’ai le sentiment qu’on a d’un côté des gens qui se posent des questions et essaient d’anticiper un peu les défis juridiques à venir, et de l’autre des gens qui n’ont pas envie ne serait-ce que d’entrer en matière sur l’examen de la question.
Qu’on le veuille ou non à un moment donné ces questions de responsabilité vont se poser. Le système actuel n’a pas été pensé pour ces situations. Il serait sain d’accepter au moins d’ouvrir le débat.
Parler de personnalité est une chose, mais on peut aussi examiner les effets qu’on veut accorder à celle-ci (apportant des obligations voire des droits). L’analogie avec la personnalité morale est plutôt pertinente. Peut-être que c’est trop tôt.
En bref, le “risque d’éluder la responsabilité civile” ne justifie pas qu’on ne réfléchisse pas à la question. Idem pour le fait qu’une réglementation régionale (à l’échelle de l’UE quand même) ne proposerait pas de solution convenable: c’est le cas pour tout d’internet au droit pénal, en passant par tous les autres domaines du droit.
La justice ordonne à Google de désindexer des liens sur la base du droit à l’image
31/05/2017
Le 04/06/2017 à 15h 43
C’est pas tout à fait vrai.
Le cyberespace a pour propriété de ne pas avoir de frontières, ce qui rend les principes juridiques de territorialité peu efficaces. La France décide elle même dans quelles situations elle est compétente ou non.
L’autre question est celle de la mise en oeuvre des décisions françaises. C’est là que ça coince: si on ordonne à un site étranger de supprimer du contenu, il nous rira au nez (ou on devra recourir au droit international privé). Si par contre ce même site a des biens (locaux, comptes, etc) saisissables en France, il risque de prêter plus facilement l’oreille.
C’est le gros avantage de google. Ils ont des biens et on a déjà vu qu’ils préféraient coopérer.
Le 04/06/2017 à 15h 38
si on se réfère aux guillemets, Google a annoncé ne pas chercher à se battre en justice sur le fonds (déréférencer sur la base d’un droit à l’image), mais se laisse une porte ouverte sur l’étendue du jugement. En gros, si c’est pas limité aux addresses, ça leur demandera trop de travail pour mettre en oeuvre la décision et ils décideront de recourir.
A mon avis ils craignent que la cour ne rende une décision très vague qui les contraignent à adopter un comportement de veille.
Le 31/05/2017 à 10h 06
dans la mesure où 95% de tous ceux qui pourraient potentiellement tomber sur ces photos n’iront pas chercher plus loin que les 2 premières pages de résultats proposés par google, la mesure n’est pas si inefficace.
D’autant qu’on ne sait pas qui les héberge ou qui les a postées, depuis où, etc. peut-être qu’il est tout simplement extrêmement difficile d’obtenir l’effacement des données (imagine ne devoir que simplement aller demander à je ne sais quelle cour américaine le respect de ton droit à l’oubli), d’où le choix d’un déréférencement plus efficace à mettre en oeuvre juridiquement.
Ceci-dit, comme on le voit toujours dans ces nouvelles, le choix de permettre le déréférencement n’est pas la solution la plus facile, et cette mesure pose de nombreuses questions. C’est vraiment pas évident de peser les intérêts en présence.
Un Suisse condamné pour diffamation suite à des « J’aime » sur Facebook
30/05/2017
Le 31/05/2017 à 10h 24
il s’agit de 6 likes de commentaires à caractère diffamatoires.
Concernant la portée de la décision, la cour en question est la toute première instance d’un Canton relativement important.
En Suisse il y a en général au moins deux instances auxquelles on peut se référer si on n’est pas d’accord. Le tribunal cantonal qui est la dernière cour du canton et le tribunal fédéral, qui assure l’uniformité du droit au niveau national.
Passé ces étapes, on peut toujours se référer à la cour européenne des droits de l’homme, si on considère qu’un droit fondamental de la CEDH est violé.
Enfin, si ça “fait jurisprudence”, il faut garder en tête que c’est la décision qui traite d’une situation particulière et concrète. Il y a de nombreux paramètres (contenu des messages, répétition des likes, cercle des personnes qui accèdent au like, etc) qui peuvent tout à fait venir modifier la donne.