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bloossom

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942 commentaires

Le 05/04/2019 à 10h 59

Le scrutin uninominal à deux tours a pour objectif justement de chercher le candidat qui fédère le plus au delà de ses soutiens.



Un scrutin uninominal à un tour peut favoriser le candidat d’un parti gros mais dont les idées sont très minoritaires dans le reste de la population. Le scrutin à deux tours, lui va potentiellement permettre de corriger ce type de situation dans les cas où l’opposant aurait des idées qui réunissent un plus gros consensus. 



Il existe plein d’autres méthodes qui vont influencer le choix final en fonction de ce que l’on cherche comme consensus sur le gouvernant (le plus soutenu, le plus vigoureusement soutenu, celui qui offre le plus grand consensus, celui qui est le moins “pas voulu”, etc).



Pour moi, le vrai problème qui créée une défiance élevée et donc une abstention est plus à chercher du côté des institutions mêmes et de leur fonctionnement que du mode de scrutin. Même en admettant qu’un président soit élu aux premiers et seconds tours avec une majorité écrasante, le “checks and balances” manque et ça décourage le citoyen quand il se sent (ou qu’il est) trahi et il n’a plus qu’à attendre la prochaine élection ou éventuellement aller bruler des voitures pour manifester sa volonté.

Le 03/04/2019 à 11h 25

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Le 03/04/2019 à 07h 57

Quelle est la véritable importance de comprendre le terme, de l’utiliser correctement ou de le galvauder dans la mesure où il fait un excellent “hashtag”?

Le 01/04/2019 à 11h 13

hahahah je suis vert je suis complètement tombé dans le panneau… j’en étais même à regarder si j’avais pas un script bloqué en trop !

Le 28/03/2019 à 07h 25

ça fait un peu galilée tout ça.

&nbsp;

En relisant tes commentaires, t’as la même virulence et t’utilises autant de sophismes que tu reproches à certains. Je ne pense pas qu’il soit judicieux de reprocher aux autres d’être

inquiets quand on touche à un outil aussi formidable qu’internet (y a de loin pas que du mauvais).



Après, même si je ne partage pas ton avis sur la directive (il s’agit plus de la victoire d’un lobby sur plusieurs autres, et on peut légitimement craindre bon nombre d’effets négatifs indésirables), tu as raison de défendre ton opinion.

Le 28/03/2019 à 06h 59

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Le 27/03/2019 à 12h 53

Je crois que personne n’en attendait moins de la part des champions du baratin dans le domaine du droit d’auteur



Quand on voit l’absence totale de contradiction en France dans ce domaine, on risque d’avoir bien de la jurisprudence sur la marge de manoeuvre à disposition des Etats membres dans la transposition.



le seul débat qu’il risque d’y avoir se passera devant la CJUE…

Le 27/03/2019 à 08h 03

Pour la Suisse, il faut te méfier. Pour le droit à l’oubli par exemple, la suisse était trop petite pour que google laisse de côté sa mise en oeuvre en Suisse. Ce n’est qu’après coup que les juristes suisses ont dit que le droit à l’oubli existait en Suisse.



Ensuite, une révision de la loi suisse sur le droit d’auteur est en cours, et le législateur suisse a décidé d’attendre afin de savoir quelle était la situation dans l’UE. Peut-être que ce genre d’escroquerie sera implémenté à court terme.



Par contre, c’est probablement juste pour les autres pays même si l’application territoriale du droit dans le cyberespace est assez difficile à prévoir.

Le 27/03/2019 à 07h 49

je faisais référence aux différents articles du monde qui incendiaient leurs opposants face au ton de l’article du 26, conciliant et presque “professionnel” une fois la bataille gagnée.



Ils se permettent même de mettre qu’ils faisaient partie d’une organisation soutenant la directive à la fin de l’article alors que si je me souvient bien, ce genre de pratiques n’existait pas quelques mois auparavant.



J’ai rien contre cet article (je le trouve même plutôt pas trop partisan) en particulier mais quel contrast!

Le 26/03/2019 à 15h 31

Les hypocrites…



Quand on voit cet article et le lobbyisme qu’ils ont réussi à faire pendant toute l’année dernière on a envie de pleurer en se disant qu’il s’agit d’un média disposant d’une certaine crédibilité…

Le 14/03/2019 à 08h 01

On est d’accord: les chiffres sont toujours justes, c’est soit la méthode de collecte qui n’est pas adaptées aux conclusions qu’on en tire, soit les conclusions qu’on en tire qui peuvent être fausses. passé ça, tout le reste risque d’être soit biaisé soit incomplet et donc risque d’être faux. Pire, celui qui devrait décider de ce qui est faux ou vrai est dans la même situation. Du coup, soit le curseur est sur “strict” et il n’y a plus de presse ni d’opinion, soit le curseur est sur “large” et on laisse tout passer. Le jour où on aura trouvé quelqu’un qui arrive à décider de ce qui est des conneries ou pas de manière infaillible, il n’y aura plus de problème.



Pour ce qui est de la nécessité de l’esprit critique, évidemment qu’elle était également essentielle avant internet. Cependant, et tes exemples le démontrent d’une certaine manière lorsqu’on pense à la grossièreté de la désinformation ou à comment c’est passé, il était plus facile pour les Etats de faire régner un “ordre public” informationnel” (sous-entendu promouvoir les informations que l’Etat qualifie de bonne et restreindre les informations qualifiées de mauvaises ou en tout cas restreindre l’accès aux informations ayant des conséquences potentielles très mauvaises), sans avoir besoin de faire des efforts considérables en matière d’éducation à l’esprit critique.

Le 13/03/2019 à 10h 12

Mon commentaire portait plutôt sur la nécessité pour l’Etat d’adapter son programme d’éducation avant la libéralisation de l’information. Quand l’Etat maîtrise (directement ou indirectement) la grande majorité des canaux par lesquels les habitants du pays sont informés, il a moins à se poser la question de savoir si l’éducation des citoyens leur donne les outils nécessaires à avoir un esprit critique (voire même intérêt à ne pas les donner mais c’est une autre question).



Evidemment que la presse (en faisant une énorme généralisation qui devrait être plus développée et le travail de beaucoup de médias créée de la confiance) a énormément de choses à se reprocher devant le peu de confiance qu’elle suscite.



Cela dit, même la presse ne peut pas tout dire et il existe déjà un cadre légal, mais des intérêts digne de protection divergeants nécessitent une pesée des intérêts très sensibles. le dernier exemple en date est celui de Mediapart en rapport avec les enregistrements de Benalla.



En plus, comme on peut malheureusement le voire avec les décodeurs du monde, c’est pas si simple de définir ce qui est une information fausse, la mesure perdrait toute efficacité si elle ne pouvait s’étendre qu’aux chiffres (sans les interpréter parce qu’on est déjà dans l’opinion).

Le 12/03/2019 à 13h 12

La libéralisation de l’information et les possibilités inédites d’expression (en immédiateté et en auditeurs potentiel) n’a rien à voir avec la capacité qu’ont les gens à faire preuve d’esprit critique et à douter de la véracité des informations qu’on leur envoie. C’est face au “trop plein” d’information que les gens sont sans repères et pas face à l’information elle même.



C’est bien parce que la “distribution” d’information est complètement libéralisée que la pensée critique devient toujours plus nécessaire. Lorsque l’accès à l’information est contrôlé, la nécessité de douter et de croiser ses sources n’est pas aussi essentielle puisqu’une partie du “tri” est effectué en amont du citoyen.



Donc oui, il est urgent de repenser ce qu’on essaie de donner comme bagage aux jeunes, et en particulier de leur donner tôt les moyens d’avoir une pensée critique. Certes, ces compétences ne sont pas totalement étrangères au cursus actuel, mais elles arrivent souvent trop tard et sont trop peu enseignées par rapport aux besoins.

Le 27/02/2019 à 09h 59

Ils pourraient pas plutôt plaider pour la suppression de la publicité ciblée sur internet?

Le 18/01/2019 à 07h 37

J’aime bien le terme “élevé dans le domaine public”, ça rappelle que le droit d’auteur est limité, et que quand celui-ci cesse, c’est déjà la société dans son ensemble qui profite de l’oeuvre puisqu’elle est à la libre disposition de tous, et que chacun peut en faire ce qu’il veut (même, blasphème! gagner de l’argent en l’utilisant).



Dommage que les FI n’aient pas compris le concept, mais rien d’étonnant: sur le point particulier du droit d’auteur, y a plus aucune idée alternative en concurrence depuis bien longtemps, y compris chez les extrêmes.



&nbsp;

Le 19/11/2018 à 15h 54

Y faut déjà y arriver: entre les coûts, le temps et l’énergie dépensée pour faire des vidéos et faire vivre sa communauté, puis le partage des revenus entre youtube et la régie, ainsi que ce qui est pris par l’Etat quand on dépasse un certain seuil de revenu, à part pour une minorité c’est pas très simple de vivre, ni de vivre bien par la pub.



Pour les dons, mon avis c’est que je paye pour une vidéo ou un podcast que j’ai eu du plaisir à écouter ou regarder. Je me fous bien de savoir quel est le statut économique de celui qui le fait et je paie si le résultat le mérite.



cela dit, j’ai tendance à donner un peu plus et plus facilement à ceux qui débutent (j’ai un sentiment de mécénat) parce qu’ils en ont plus besoin, mais c’est deux choses différentes et il n’y a pas de mal à avoir du succès économiquement parlant.

Le 15/11/2018 à 09h 49

Et le principe est le même pour le droit d’auteur, et il traine beaucoup de casseroles niveau surveillance de masse. au fonds “terrorisme” c’est l’équivalent de l’Etat pour faire passer n’importe quelle loi que “blockchain” pour un privé qui veut lancer un business.



&nbsp;Le degré d’hypocrisie est si élevé que je suis plus étonné qu’il puisse en arriver là que fâché.

&nbsp;

Le 14/11/2018 à 07h 32

On peut toujours discuter des publications non restreintes sur facebook, mais je pense que la CNIL s’inquiète moins de ça que du croisement et de l’éventuel profilage qui risque d’être fait dessus.



&nbsp;Quand ça détermine si t’es contrôlé ou non, c’est normal de s’inquiéter du fonctionnement système ne serait-ce qu’au niveau de la pertinence et de la justesse des données traitées.

Le 13/11/2018 à 10h 53

A défaut de nouveauté dans son message, on peut saluer la gymnastique mentale qui lui a permis de le relier au sujet de l’article.



Concernant le fait de “sworder”, je pense qu’il n’y a pas de soucis à se faire, un utilisateurs un peu régulier de NXI découvre très vite le pot aux roses.

Le 13/11/2018 à 10h 27

ça avance!



s’ils en arrivent maintenant à se dire que les interruptions de diffusion favorisent le piratage, dans 50 ans ils arriveront peut-être à remettre en question cette idée débile de chronologie.

Le 13/11/2018 à 10h 21

A la question “Quid du RGPD?” la réponse est: presque rien puisque le législateur a essayé de surtout pas prendre à bas le corps le problème de la surveillance par l’Etat.

Le 10/11/2018 à 07h 07

Et après ça chouinera sous prétexte qu’aucun géant du net ne vient de l’UE…

Le 09/11/2018 à 15h 54

Certains (c’est plutôt leur communauté qui développe) font effectivement des parallèles avec le gamergate ou certains topics de reddit ou à la “toxicité” de la communauté des joueurs à leurs yeux majoritairement des jeunes hommes. C’est cependant un peu exagérer les choses que de dire que certains concluent que c’est un problème de sexisme.



edit: j’ai été devancé

Le 07/11/2018 à 12h 35

C’est pas tant la non annonce de diablo 4 qui a déplu malgré ce que semblent penser passablement de gens chez les spécialistes du JV. Les fans sont au courant de la politique de communication plutôt fermée de blizzard et, comme tu dis, ils savaient qu’il n’y aurait pas de diablo 4.&nbsp;



C’est surtout la façon qu’ils ont eu de présenter un jeu mobile absolument pas comme une spin off à un public auquel il n’est pas destiné qui a gêné.



Franchement, c’est l’inverse qui aurait été étonnant: voir les fans et les joueurs acclamer les développeurs qui annoncent que le futur immédiat de la licence est sur mobile sans qu’on les assure en rien qu’il s’agit d’une bifurcation et non d’un tournant…

Le 06/11/2018 à 14h 56

Ben justement:





  • D’après kotaku il semblerait que diablo 4 soit en développement depuis pas mal de temps

  • Blizzard savait à l’avance qu’ils allaient en prendre plein la gueule en faisant monter un peu la hype et en dévoilant un produit pas destiné à sa communauté, et encore moins à ceux à qui ils présentent leur truc

  • La comm de blizzard pour diablo était très orientée mobile

  • Il&nbsp; n’y a eu aucune communication sur diablo 4 (même après coup en mode damage control c’est nébuleux)

  • quand on connaît la mauvaise réputation du jeu mobile et du partenaire qu’ils ont choisi

  • et quand on repense aux errements et aux suivi relativement faible (pour Blizzard) de diablo 3



    Il est assez raisonnable de conclure que tout n’est pas rose dans le développement de diablo 4 et dans l’orientation que prendra la licence en général. En plus, blizzard avait déjà réussi avec Hearthstone à ménager la chèvre et le chou, et il leur suffisant de dire que diablo 4 continuait d’être développé. Là la comm n’était pas destinée à présenter immortal comme une spin off mais plutôt comme le futur à court et moyen terme de la licence. Il existe bon nombre de raisons d’avoir causé l’ire de pas mal de joueurs.



    C’est un peu réducteur de limiter les choses à “caprice de joueur gâté”. Je peux bien comprendre la réaction des participants à la blizzcon, un peu moins le bashing&nbsp; sur les médias sociaux (bien que ça soit relativement classique aujourd’hui et que cette mécanique de polémique soit très répandue y compris hors du monde des jeux vidéos). Je peux aussi comprendre qu’un éditeur regarde du côté de la Chine et du mobile pour se diversifier, mais il ne faut pas s’attendre à ce que le public qui se sent lâché soit heureux si on ne le rassure pas sur les bases.

Le 08/11/2018 à 18h 14

y pourront toujours faire les snobs à Cannes en se persuadant qu’ils n’ont pas de concurrence !



C’est effectivement préoccupant de voir qu’une fois de plus l’Europe a pris trop de retard là dessus et a laissé émerger tous les mastodontes ailleurs. Cela dit, c’est peut-être quand même ces nouveaux médias qui assureront la relève du cinéma local à son corps défendant (du moins à celui de la clique qui le domine actuellement).

Le 07/11/2018 à 11h 10

Merci pour l’article même s’il donne un peu le spleen! ça illustre bien l’ambivalence de l’etat vis à vis des données personnelles et on peut voir la même gêne dans la jurisprudence de la CJUE.



&nbsp;Cependant, je n’ai pas dit que le problème était empoigné avec la force nécessaire, je constatait juste qu’au niveau des autorités de protection des données en Europe, la cnil est loin d’être inactive. Le fait que ce type d’organisme soit sous-doté ou castré au niveau de la portée de ses actes est malheureusement très fréquent.



C’est peut-être parce que je n’ai aucun espoir, dans le contexte actuel de voir une autorité politique ne serait-ce que tendre l’oreille aux avis de la cnil que je suis plutôt content quand elle aide à mettre en oeuvre la GDPR.

Le 07/11/2018 à 08h 36

Ravi de voire que la CNIL se bouge un peu afin de mettre le GDPR en application (belle réactivité sur les blockchains aussi). l’EDPB met malheureusement un peu plus de temps à se lancer. J’espère que c’est juste une question administrative, et qu’ils arriveront à maintenir la qualité des rapports de leur prédécesseur.

Le 24/10/2018 à 09h 35

J’ai froid dans le dos en lisant “intérêts fondamentaux de la nation” tant ça se positionne en opposition avec droits fondamentaux de l’Homme ou du citoyen…



Pour le reste, on est malheureusement dans le comportement standard. La protection des données c’est pour les chiens, on est en guerre donc on doit renoncer à nos droits pour les “sauvegarder”. C’est vraiment vexant de les voir noyer le poisson comme ça.

Le 21/09/2018 à 08h 50

ou “ne pas oublier que les pires choses ont toujours commencé par de la censure et des atteintes à la liberté d’expression”.



Ou alors: “ne pas oublier que les paroles qui ont fait commencer les pires choses ont été prononcées par des gens qui ont été mis au monde par des mères…” Avec ce type de raisonnement on peut faire n’importe quoi.



probablement que beaucoup utilisent leur liberté d’expression comme des imbéciles, mais quand on veut les empêcher de s’exprimer, ça ne changera jamais ce qu’ils pensent en plus d’être risqué pour ceux qui ont effectivement quelque chose à dire. A un moment, il faut se rendre compte qu’il est impossible de tout voir en binaire, et qu’il y aura beaucoup de nuances de gris entre les deux.



je reste persuadé qu’on a presque rien à gagner et surtout beaucoup à perdre en limitant la liberté d’expression. ça n’est pas parce qu’il y a un problème (à mettre en perspective avec la formidable capacité que chacun a à pouvoir s’exprimer aujourd’hui) qu’il faut instaurer n’importe quelle mesure, qui plus est lorsque leur mise en oeuvre est susceptible de générer un arbitraire important. Pour éviter ça il faudrait une procédure claire, des infractions claires, des juges formés et des sanctions claires: c’est pas vraiment par là que se dirige ce projet: de la “self regulation” (c’est génial on demande aux entreprises privées et aux annonceurs de décider à la place de la société), de l’administratif et de la litigation de masse. Pire, tout reste virtuel et anonyme (c’est ça au fond le problème: les gens se lâchent (c’est pas reluisant) parce qu’ils s’expriment anonymement).



Concernant la citation attribuée à Voltaire, je la trouve bonne et pleine d’actualité. Qu’elle soit mal utilisée et mal comprise ne change en rien sa profondeur, ni le fait qu’elle fasse réfléchir.

Le 18/09/2018 à 18h 14

Si seulement il s’agissait uniquement d’adapter la voie publique aux vélos électriques…

Le 18/09/2018 à 15h 10

Si tu es en ville, entre les obstacles, les autres usagers de la route, la conception des routes n’impliquant pas la mobilité douce et le mépris de l’administration pour les cyclistes, difficile d’atteindre le 50 si t’as pas de vélo électrique.



Après, c’est effectivement inquiétant, souvent parce que les utilisateurs de vélos électriques ont peu d’expérience à vélo mais circulent à des vitesses importantes.

Enfin, le fait que certains roulent vite n’empêche pas de prendre en compte les spécificités de ce moyen de mobilité lors de la conception des espaces.

Le 18/09/2018 à 10h 42

pour la “défense” des cyclistes (et bien qu’il soit assez évident que certains se comportent comme des sagouins), il y a plusieurs éléments à prendre en compte:





  • Le cadre législatif n’est pas vraiment adapté à eux;

  • Le fait qu’ils soient “lents” et légers les rend moins dangereux pour les autres usagers;

  • les routes ne sont tout simplement pas faites pour eux, et les rares fois où on pense à autre chose qu’à la voiture c’est aux piétons, zones dans lesquelles ils ne sont pas les biens venus. A l’heure où ça devient un mode de déplacement propre et sain, on pourrait penser aux cyclistes autrement que “des promeneurs à vélo”;

  • Le développement des vélos électriques ajoute un grand nombre de cyclistes qui sont moins à l’aise mais plus rapides et donc plus dangereux.



    Cela dit, rien de tout ça ne vient excuser d’aucune manière les gens qui se comportent n’importe comment.

Le 13/09/2018 à 11h 26

Parfaitement.



On peut également ajouter que le droit d’auteur permet déjà au journaliste ou à son éditeur d’exiger le retrait du résumé qui violerait son droit dès lors que l’auteur a rédigé un article qui peut être considéré comme une oeuvre (ce qui est généralement le cas à moins qu’il ne s’agisse que d’une reprise de contenu), et que l’utilisation qui en est faite dépasse le cadre des éventuelles exceptions.

Le 13/09/2018 à 08h 56

si 95% des gens sont satisfaits du résumé d’une info (souvent non traitée de manière journalistique à sa source d’ailleurs), je crois que le problème des médias est un peu plus important que comment tirer une redevance des moteurs de recherche…




 Pourquoi modifier la  loi lorsque le droit d'auteur actuel protège déjà l'éditeur lorsqu'une  partie de l'article d'un journaliste&nbsp; qui fait un travail de journaliste est dores et déjà protégée et qu'il suffit pour lui d'exiger que le  moteur de recherche modifie son référencement?       






 Concernant le  lien, on verra comment les états membres implémentent cette règle, mais à priori selon les discussion durant le processus, on peut juste éliminer les hyperliens constitués de mots individuels (et encore, cette modif  est arrivée cet été à la vas vite ) de la notion: bien qu'au fonds on  pense aux résumés, on se rend bien vite compte que cette notion couvre  un champ bien plus large.       






Concernant le processus politique, tu  es hors de propos: si personne ne s'était levé et exprimé contre cette  directive, c'est la version de Voss de ce printemps qui aurait été  adoptée sans les quelques rustines qui sont déjà des petites victoires.       






Je te retourne donc ton conseil et j'espère que tu trouveras mieux afin de t'informer. Tu peux également lire les commentaires que tu décries, et  tu verras qu'au fonds, ce que les gens contestent c'est l'espèce  d'équation&nbsp; débile qui consiste a faire croire aux gens que taper dans  la poche des moteurs de recherche (qui ont mauvaise presse) permettra de sauver la presse dans son ensemble.       






Beaucoup de lecteurs  considèrent que la presse est en crise pour de nombreuses raisons  (financement, détention, rapport à l'Etat, pratiques "journalistique",  objectifs économiques, capacité des lecteurs, aptitudedes lecteurs à  croiser les sources afin de trouver une information pertinente, etc).      






Ps: si tu prenais le temps de lire le contenu des divers articles de NXI  qui a couvert le sujet, tu pourrais peut-être te faire une idée de ce  qu'es vraiment un travail de journaliste (contrairement à certaines  tribunes fallacieuses du Monde par exemple).

Le 13/09/2018 à 06h 56

La blague (le troll?) est bonne:

&nbsp;




  • Rien dans cette directive ne vient libérer le journaliste c’est l’éditeur qui dispose d’un droit voisin: pire, on renforce la dépendance du journaliste à l’entreprise pour laquelle il bosse puisqu’on vient donner de l’argent directement à son patron: au mieux, ce problème ne va pas évoluer.

    &nbsp;

  • On a vu comment le journalisme a traité et proposé une information indépendante sur ce sujet: lettres ouvertes, lobby et corporatisme complètement décontracté et assumé: Il faudra m’y reprendre à deux fois avant de me tirer des larmes avec la comptine du brave journaliste qui sert de quatrième pouvoir.

    &nbsp;

  • Le droit d’auteur actuel protège déjà les articles lorsqu’ils sont qualifiés comme des oeuvres, c’est à dire lorsque le journaliste fait son travail de journaliste et ne recopie pas simplement une dépèche avec un titre accrocheur afin de générer du trafic et arnaquer les lecteurs. Les services de news n’échappaient pas à la loi. Maintenant on pourra “profiter” de l’effet pervers: tous les articles qui ne sont pas le fruit d’un travail de journaliste seront protégés, avantageant ceux qui déshonorent la profession.



    T as gagné, ils auront encore moins besoin de faire leur travail ou de se remettre en question par rapport à leur rôle.

Le 11/09/2018 à 14h 58

Au moins on te demande ton accord… Déjà de nombreux sites offrent un bouton pour tout refuser ou tout accepter si t’as vraiment “pas le temps”. Certains sites considèrent également que tes données leur sont nécessaires, point et qu’il n’ont pas besoin de te demander. Ceux-ci prennent des gros risques.



N’oublies pas que le règlement est récent et part d’un principe assez particulier: a chaque responsable de faire en sorte de le respecter. La jurisprudence et la pratique vont évoluer et faire évoluer les choses.



Je suis assez surpris de voir que tu considère que la situation est moins bien qu’avant: pour moi, elle est clairement mieux (après beaucoup ou pas, difficile à dire encore, mais de ma propre expérience, j’ai plus la possibilité de dire non qu’avant).

Le 10/09/2018 à 11h 01

A priori c’est plus facile d’installer des usines à gaz&nbsp; (encore plus lorsqu’il s’agit de porno qui a bon dos) que d’expliquer une fois de plus aux parents qu’il est souhaitable qu’ils s’occupent de leur progéniture…



Je passe sur les arguments fallacieux, les comparaisons et amalgames douteux: c’est pas vraiment original.



&nbsp;

Le 07/09/2018 à 14h 20

ça reste un fait divers, et la part qui méritait un traitement médiatique a été noyée dans les cris et les hurlements des “responsables” politiques.



Je trouve beaucoup plus intéressant l’information découlant de disnifolab, bien que je suis attristé de leur choix de communication: tout ça aurait été bien plus sérieux s’ils n’avaient pas fait n’importe quoi niveau données personnelles.



On peut faire un parallèle: dans les deux cas, on a un brouhaha insupportable qui arrive (à dessein ou non) à occulter l’information essentielle.

Force est de constater que l’ère numérique change les paradigmes en termes d’information. Il serait bien que l’on réfléchisse à ce point et que l’on enseigne et que l’on se forme afin de dépasser ces défis.

Le 06/09/2018 à 11h 31

probablement que pour ceux-là il importe plus de pérorer sur twitter plutôt que de saisir la CNIL.



Comme je suis optimiste, je préfère croire, en attendant plus de détails que les gens sont plus sensibles à cette problématique&nbsp; et qu’ils en ont marre de ne pas se faire respecter et de leur impuissance dans ce domaine.

Le 07/09/2018 à 13h 55

Assez inquiétant quand on voit a quel point content ID bloque des utilisations parfaitement légales… Je peux encore comprendre l’idée de lutter contre la mise à disposition illicite d’oeuvres, bien que je pense que les problèmes que rencontrent les auteurs de ces oeuvres dérivent avant tout d’un modèle économique mal foutu, mais j’ai vraiment beaucoup de peine lorsqu’un artiste créée une oeuvre parfaitement dans les clous mais se voit bloqué par le système. Dans ce cas de figure aussi les procédures sont trop longues et désavantageuses…



Concernant la focalisation p2p, c’est plutôt logique: c’est l’utilisation de contenu non autorisée qui implique le plus l’utilisateur: il ne consulte pas simplement passivement, et la responsabilité de la plateforme est moins évidente aussi. Pour le streaming, il est a mon avis plus sage (ou moins inutile) de se focaliser sur la plateforme.

Le 06/09/2018 à 15h 58

donc si je suis bien ton raisonnement, Netflix respecte en fait la loi française (taillée par une industrie du “cinéma” sclérosée et gavée par un modèle économique créant un mécontentement important mais ça n’a pas de pertinence ici).



Parce qu’ils ont choisi de faire des sacrifices en choisissant de pas attendre un tas de mois avant de proposer leur film sur leur plateforme, mais en ne le vendant pas aux salles de cinéma notamment, afin de faire avancer leur modèle un peu disruptif, il faudrait les punir, et l’Etat ne le fait pas parce qu’il serait mal considéré par l’opinion…



En gros c’est comme si en allant en vélo au travail, je contrevenais à la loi parce que je n’ai pas à payer les diverses taxes et les divers coûts qu’impose l’Etat aux automobilistes.



Le fonds de l’affaire c’est que toute cette petite clique de sangsues parlant d’“art” pour qualifier une industrie qui n’a réussi à innover qu’en se faisant permettre par l’Etat d’éluder toutes les règles du libre marché a réussi une dernière bassesse en obligeant Netflix à ne pas participer au festival de Cannes, alors qu’il ne s’agissait en aucun cas de proposer une distribution de leurs films, tout ça parce qu’il arrive enfin un peu de concurrence dans ce secteur qui en veut pas entrer dans le XIXe siècle.

Le 06/09/2018 à 13h 02

Gonflés de parler de droit absolu à la vie privée.



L’utilisation généralisée du chiffrement n’est pas un droit absolu à la vie privée, mais bel et bien une tentative de conserver les effets d’un droit relatif à la vie privée.



Tant que les Etats (ici les anglo-saxons ont le dos bien rond mais beaucoup de pays pensent pareil) chercheront à cacher leur surveillance (décisions à huis clos, interdiction d’information pendant ET après la surveillance, tendance à faire de l’espionnage économique, connaissance du dossier toujours plus tardive dans la procédure pénale notamment), il faut utiliser massivement les mesures de sécurisation les plus efficaces tout simplement afin de rendre les mesures de surveillance suffisamment chères et difficiles pour éviter une surveillance généralisée.

Le 31/08/2018 à 14h 54

la GDPR a aussi une application extraterritoriale et c’est pas vraiment une nouveauté dans l’ordre juridique même si le développement d’internet a passablement exacerbé ces question. L’époque où le droit s’arrêtait là ou on pouvait envoyer les archers est finie. ça existe aussi par exemple dans le droit pénal avec les crimes très graves.



La justice française elle-même adopte régulièrement des positions plutôt extraterritoriales: Il suffit de voir la question du déréférencement sur les extensions autres que .fr de google, ou l’affaire Yahoo il y a longtemps.



Après, c’est aussi difficile de dire ce qui est extraterritorial: le fait que l’UE exige d’une association ou fondation US qu’elle respecte le droit de l’UE pour les données de citoyens de l’UE et pas le droit US, ou le fait que les US exigent d’une association ou fondation US qu’elle respecte le droit US mais pas le droit de l’UE?



&nbsp;

Le 30/08/2018 à 12h 35

On les sent vraiment gênés de voir leur domination absolue de l’oreille des politiques contestée dans cette situation.

Je suis assez amusé de les voir tout vexés convoquer le ban et l’arrière ban après avoir usé de toutes les bassesses imaginables sans résultat probant.



Cela dit, ils ont bien raison de se bouger: la décision de ce printemps ne leur a rien coûté si ce n’est le fait de ne pas avoir gagné tout de suite.

ça donnera cependant un contre-argument à leurs opposants lorsque les ayant-droits s’insurgeront contre le lobbyisme agressif des GAFA.

Le 28/08/2018 à 09h 18

Encore faut-il qu’il s’agisse d’un contre-pouvoir et qu’il agisse comme tel. C’est pas le cas lorsqu’il n’y a pas de travail journalistique (d’ailleurs d’ores et déjà protégé par le droit d’auteur).



Ah et d’ailleurs, difficile d’accepter de les qualifier de contre-pouvoir quand ils dépensent une quantité énorme d’énergie à me traquer pour me proposer de la pub. Je vois plutôt ça comme une sorte de prédateur qui veut se donner des allures vertueuses.

Le 28/08/2018 à 09h 10

J’ai lu la tribune sur le monde: c’est bien écrit et je suis d’accord avec beaucoup de points (importance de la profession de journaliste, risques, valeurs du métier) tout en rejetant catégoriquement leur conclusion. Dire que le métier de journaliste est honorable est une chose, dire que la liberté de la presse est siphonnée par google en est une autre, et je n’aime vraiment pas la victimisation de cette tribune, d’autant que c’est à peu près le seul argument mis en avant.



J’ai le sentiment d’être pris pour un imbécile à qui on essaie de tirer une larme avec la belle histoire du petit David qui risque sa vie contre le Goliath qui a bon dos à défaut de ne pas être nécessairement gentil.



Je pense que sous le terme “presse” et “liberté de la presse”, on met tout et son contraire. Celui qui ne fait que reprendre une dépèche ne fait pas un travail de journaliste et ne mérite donc pas d’avantage particulier sous les auspices d’une liberté de la presse qui ne le concerne pas, et pour moi les sites et journaux qui ne se contentent pas de faire ça sont récompensés par les lecteurs qui cherchent une analyse et un vrai travail de journaliste par le biais d’abonnements ou de consultations. En tout cas c’est mon exemple personnel avec nextinpact.



Pire, je ne vois pas en quoi le droit d’auteur devrait être modifié pour palier au problème: si un article a un contenu lui permettant d’être qualifié comme oeuvre par le droit d’auteur, alors il n’est pas nécessaire d’adopter toute cette batterie de droits voisins qui serviront plus à faire vivre une société de perception supplémentaire qu’à aider les journalistes, puisque l’auteur disposera des droits exclusifs sur l’article en question et pourra s’opposer à sa reprise. Si l’article n’a pas la qualité d’oeuvre (simple reprise ou trop peu d’individualité), alors il ne mérite pas d’être protégé.



C’est un peu comme si on demandait aux kiosques de payer parce que les passants peuvent lire les titres des journaux qu’ils vendent.



Il y a d’autres moyens de parler et traiter du problème de la liberté de la presse sans prendre les gens pour des idiots.

Le 22/08/2018 à 11h 13

Je rejoint les avis précédents. Avec les jeux actuels, les 1070 croquent à peu près tout en élevé à très élevé pour du 1080p avec un framerate correct. J’en ai une et je fais pas très gaffe aux options, mais j’ai jamais eu de problème pour l’instant.



Donc c’est déjà plutôt du haut de gamme, et tu peux probablement t’en sortir avec moins (et surtout pour moins cher) si tu souhaite jouer tranquillement avec un framerate ou des paramètres moyens.

Le 22/08/2018 à 08h 17

Les deux combattants sont différents mais je trouve la bataille assez équilibrée: Les ayants-droit ont toujours plus de facilité à accéder à l’oreille des décideurs, tout en étant sur une dynamique très favorable en ayant réussi à faire passer (à l’usure) presque toutes leurs volontés. De l’autre côté, les GAFAM ont bien d’autres chats à fouetter dans de nombreux autres domaines, tout en étant dans une dynamique plutôt négative (GDPR, leaks, etc).



La décision en septembre nous en dira plus sur le rapport de force, celle de ce printemps étant assez particulière.

Le 22/08/2018 à 08h 06

ça me fait penser à Kaamelott: si tu fais un tour dans le sens des aiguilles d’une montre et moi de l’autre ça s’annule, mais si on le fait les deux dans le même sens, ça se double!



Est-ce que la rencontre frontale de ces deux groupes va permettre de faire émerger une majorité raisonnable qui suivra les intérêts des citoyens? Pour moi, il y a là au moins une opportunité d’avancer dans la construction de l’Europe si le parlement gagne en maturité et prend ses responsabilités.



Autrement dit, est-ce que un lobby pour et un lobby contre ça double les problèmes ou ça les annule?