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fdorin

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2779 commentaires

Le 14/10/2024 à 15h 05

Comme pressenti, il y a de nouveaux forks de WordPress, Matt les met même en valeur sur wordpress.org :
https://wordpress.org/news/2024/10/spoon/

La situation est très "étrange", je ne sais pas ce que Matt attend, que WP Engine coule ou fasse à un gros chèque à WordPress(.org/.com) ?

Franchement, c'est vraiment du n'importe quoi...
We’re very proud to announce that Vinny Green, a former WordPress community member, has started his fork, FreeWP. We strongly encourage anyone who disagrees with the direction WordPress is headed in to join up with Vinny and create an amazing fork of WordPress. Viva FreeWP!
Donc, d'un côté, il reproche à une entreprise de faire croire que c'est du WordPress car elle a WP dans son nom, et de l'autre, il promeut un fork ayant WP dans son nom.

Maintenant, j'avoue que je ne comprends pas non plus ce qu'est FreeWP. Sur la page, il est indiqué que ce n'est pas un fork, mais plutôt un nouveau portail médiatique autour de Wordpress...

Le 14/10/2024 à 14h 38

Autre pratique que je qualifierai de douteuse.

Sur la page du fork sur le site de Wordpress.org, on peut voir :
- un nombre très conséquent d'installation (+2 millions) ;
- de nombreuses évaluations (plus de 1000) ;
- les plus anciennes évaluations datant de presque 12 ans.

Autrement dit : ce n'est pas simplement un fork, c'est également le "vol" de la réputation du plugin forké. Non, franchement... bravo (il est ironique le bravo hein !)

Fun fact : le bouton download renvoi encore vers... ACF !

Le 14/10/2024 à 14h 03

Plus le temps passe, et plus ce type me parait détestable.

A noter aussi que les contributeurs associés à WP Engine sont purement et simplement bannis.

[edit] A noter aussi que le plugin d'ACF est forké, car... l'équipe de WP Engine ne peut plus mettre à jour le plugin (la version community) sur... Wordpress.org puisque le site leur est bloqué !

Franchement, j'ai juste envie de vomir devant un tel comportement... (celui de Matt hein)

Le 14/10/2024 à 10h 12

Tu l'as à l'envers. Le constructeur, c'est 3dfx interactive, et la carte c'est la Voodoo.

Merci. Effectivement, je me suis les pinceaux emmêlés :mdr: (et j'ai édité pour corriger du coup).

Le 14/10/2024 à 08h 33

En face, nous avions un fabricant dont le nom n’existe plus aujourd’hui (racheté par AMD) : ATI avec ses 3D Rage.
Il y avait aussi Voodoo 3dfx avec ses 3dfx Voodoo non ? Racheté ensuite par Nvidia en 2000 (donc pas encore racheté il y a 25 ans ;) )

[edit] Merci à @alex.d pour m'avoir signalé l'erreur.

Le 13/10/2024 à 13h 03

Je sais que la CNIL la considère comme cela, mais ce n'est pas le RGPD qui le dit et tu n'as pas choisi la meilleure page de son site pour l'illustrer : publier sur Internet rend la donnée particulièrement disponible et si comme dans l'exemple pris par la CNIL, c'est pour dénoncer le comportement du conducteur, c'est particulièrement grave, pas seulement du point de vue du RGPD, le code pénal peut être pris considération.

Dans le cas du LAPI d'un parking privé, si elle ne sert qu'à établir le temps passé dans ce parking (détruite à la sortie ou gardée quelques jour en cas de contestation), elle pourrait être considérée comme non identifiante, d'autant plus que les sociétés privées ne peuvent pas interroger elles-même le fichier des immatriculations. Et si elle est utilisée dans le cas d'un abonnement, là, le traitement sera licite car nécessaire à l'exécution du contrat.

Effectivement, le RGPD ne le dit pas explicitement, mais ça rentre dans la définition de données personnelles de l'article 4.
elle pourrait être considérée comme non identifiante, d'autant plus que les sociétés privées ne peuvent pas interroger elles-même le fichier des immatriculations
Le fait que le fichier des immatriculations n'est pas consultable pas le quidam moyen ne rentre pas en compte (surtout que le fichier était vendu à une époque, si je ne dis pas de bêtise, et que son accès est plus ou moins étendu avec la dématérialisation des assurances).

Une donnée identifiante reste identifiante, même si la base nécessaire pour lever la pseudonymisation n'est pas accessible pour tout le monde.
Et si elle est utilisée dans le cas d'un abonnement, là, le traitement sera licite car nécessaire à l'exécution du contrat.
Oui et non. La position de la CNIL sur ce sujet varie et dépend vraiment du cas par cas. Dans le cas précis de la plaque d'immatriculation, je ne pense pas que cela soit un problème en général pour un parking "classique". Par contre, un parking lié à une entité comme un hôpital par exemple, permettrait de déduire des informations plus ou moins sensibles (tel patient est sans doute malade car vient tous les 3j par exemple).

Pour les cas les plus sensibles, s'il existe une autre solution moins intrusive lié à la vie privée, la CNIL peut rejeter un traitement particulier s'il existe une alternative moins intrusive (de mémoire, géolocalisation des salariés pour déterminer le temps de travail par exemple).

Le 12/10/2024 à 22h 22

Et moi qui pensais qu'une plaque d'immatriculation identifiait un véhicule !

Tu peux me préciser l'article du RGPD qui parle de cela ?

Je rappelle aussi que le consentement n'est qu'une des 6 conditions pour la licéité d'un traitement.

L'immatriculation est une donnée considérée comme identifiante, au même titre qu'une adresse postale. C'est pas du 100% fiable, on est d'accord, mais suffisamment significatif pourtant.

Le 11/10/2024 à 19h 30

Car not found :D

Le 13/10/2024 à 11h 23

@SebGF
Le gouvernement est pourtant capable de créer des lois quand c'est nécessaire, là ça traîne, ça tourne en rond, mais au final on voit pas avancer les choses, en tout cas on entend pas le gouvernement dire qu'une solution solide est dans les cartons.
Alors est-ce aussi parce qu'ils n'osent pas se mouiller en proposant quelque chose de trop agressif, qui ferait une levée de boucliers de la part de la jeunesse !

De toute façon, c'est impossible de respecter le RGPD sur ce genre de domaine, comme tu dis c'est facile d'identifier l'orientation sexuelle, et donc de créer un minimum de profil de flicage, et cette histoire de double anonymat me paraît encore + surréaliste, des fois j'ai l'impression que le gouvernement est complètement à côté de ses pompes..

Le gouvernement est pourtant capable de créer des lois quand c'est nécessaire, là ça traîne, ça tourne en rond, mais au final on voit pas avancer les choses, en tout cas on entend pas le gouvernement dire qu'une solution solide est dans les cartons.
C'est normal. Quand il y aura une fuite, En cas de fuite, ils ne veulent pas que leurs habitudes de consultation de ce type de site soient divulguées ^^

Le 13/10/2024 à 10h 46

Le terme exact utilisé par Microsoft était "intellectual property impairing" :
https://www.samba.org/samba/ms_license.html
#MyBad
C'est un fait que l'univers observable ne se réduit pas à la barre de recherche de Google.
Et vous n'avez, jusqu'à présent, aucunement réfuté mes arguments.
Bonne continuation.

Oh mon dieu, un terme qui apparait une fois, dans une unique page... qui est celle que vous donnez !

Donc on a un projet, unique (Samba), qui utilise le terme "intellectualisme property impairing", et vous en concluez que, je vous cite "Je rappelle que Microsoft utilisait le terme "copyright-impairing" pour qualifier les licences libres" sans pour autant trouver ce même terme nulle part ailleurs, y compris chez Microsoft. Je dis bravo pour la désinformation.
C'est un fait que l'univers observable ne se réduit pas à la barre de recherche de Google.
A votre égard, j'hésite sincèrement entre naïveté et complotisme. Vous balancez des soi-disant faits, et si on ne réussi pas à en trouver trace, vous répondez ça ? Nan mais êtes vous réellement sérieux ?
Et vous n'avez, jusqu'à présent, aucunement réfuté mes arguments
Nan mais sérieusement ? (bis)

Et votre laïus sur licence diffusive (que vous êtes le seul à utiliser, encore une fois et dont on ne trouve nulle trace "sur Google") car soi-disant "contaminant" ce n'est pas neutre, mais que vous osez répondre dans un autre commentaire que "licence privatrice" ce n'est pas péjoratif).

Et si ça ne suffit pas, licence diffusive porte à confusion (au même titre que licence open source), car quand je lis licence diffusive, je lis "licence qui donne le droit de diffuser le logiciel" (tout comme beaucoup comprenne "licence qui donne le droit d'examiner le code" pour une licence open source).

Pour quelqu'un qui vante l'usage des mots et l'importance de leur signification, je vous trouve bien léger sur ce coup.

Je ne vais pas non replus reparler du "contaminant" introduit, selon vous, par "l'adversaire" du libre (au singulier, tel que vous l'avez employé)... alors que le terme a été introduit par des libristes eux-mêmes pour justement faire la distinction entre les licences à copyleft fort et les non copylefts....

Le 10/10/2024 à 11h 34

On pourrait dire de même avec "privatif" ou "privateur", qui sont les termes utilisés par la FSF pour parler du non-libre ;)
Pas vraiment, ce n'est pas agréable à entendre pour celui qui vend des logiciels privateurs, mais ça correspond bien à une réalité de ces types de logiciels. MS qui s'offusquerait qu'on qualifie ses produits de privateurs, c'est comme Xi Jinping qui couine quand Biden le qualifie de dictateur (ça fait pas plaisir, mais c'est la vérité).

C'est surtout un problème lié à la quasi-dématérialisation (et à l'opacité) de tout ce qui est numérique (et de tous les parallèles foireux avec les produits totalement physiques : copier c'est du vol ou de la contrefaçon, alors qu'aucun des termes n'est exact).

Attention, je ne dis pas que certaines licences ne mérite pas le terme de "privatif" ou "privateur". Juste qu'il ne faut pas faire une généralisation (comme le fait la FSF) où non libre = "privateur", sans aucune nuance.

Pour la FSF par exemple, Microsoft est aussi privatrice avec Windows que ne l'est (ou plutôt était) ElasticSearch à l'époque où le produit était sous SSPL.

Pour la FSF toujours, les logiciels open source (selon la définition de l'OSI et reconnu comme tel toujours par l'OSI), mais non libre (c'est rare, mais ça existe) sont des logiciels privateurs.

Le 10/10/2024 à 08h 56

J'ai expliqué plus bas que les licences diffusives, type GPL, ont un rôle dans la promotion effective du "monde libre" par rapport au "monde fermé" : elles obligent à "restituer de la valeur" ä l'écosystème libre, alors que les licences non diffusives (LGPL ou BSD, par exemple) n'ont pas cette obligation. Il est évident que les promoteurs du fermé sont contents de pouvoir bénéficier de la valeur du libre sans avoir l'obligation d'y contribuer en code.
Aujourd'hui, maintenant que la nécessité de contribuer à l'écosystème dont on bénéficie est mieux comprise par l'ensemble du monde du numérique, peut-être cette obligation forte est-elle moins nécessaire. Pour autant, elle a un sens.
Votre repentance a été de courte durée : vous m'attaquez encore personnellement, sur mes motivations. Le terme "adversaire" (et non "ennemi" 😉) fait référence aux acteurs qui ont utilisé des termes discriminants envers le libre. Je rappelle que Microsoft utilisait le terme "copyright-impairing" pour qualifier les licences libres, afin d'interdire de lier du libre avec ses produits. Les mots ont un sens. Il fait utiliser les termes les plus factuels et neutres possibles, c'est juste mon point.

Votre repentance a été de courte durée : vous m'attaquez encore personnellement, sur mes motivations
Je ne vous ai pas répondu depuis le dernier commentaire où je faisais mon mea culpa. Ce commentaire datait d'avant. Pas de chance. Pour le coup, c'est donc vous qui faite une attaque ad hominem gratuite.
Le terme "adversaire" (et non "ennemi" 😉) fait référence aux acteurs qui ont utilisé des termes discriminants envers le libre.
Donc, déjà, ce n'est pas l'adversaire, mais les adversaires. Ensuite, beaucoup "d'adversaires" sont des libristes convaincus. Le terme "contaminant" a été introduit et utilisé par les partisants même de licence non copyleft, pour bien faire comprendre la différence avec les licences avec copyleft fort comme la GPL. Ce n'est pas "contre" le libre en général. Eventuellement, c'est contre une vision précise du libre. Pas de bol.
Je rappelle que Microsoft utilisait le terme "copyright-impairing" pour qualifier les licences libres,
C'est intéressant. Nombre de résultat de recherche (avec les guillemets, pour une recherche stricte) : 0. Nombre de résultats sans guillemets, beaucoup, mais aucun à ce sujet là, et encore moins avec Microsoft...
Les mots ont un sens. Il fait utiliser les termes les plus factuels et neutres possibles, c'est juste mon point.
La dessus on est d'accord. Choisir le plus précisément un terme est effectivement important. Ce qui est important aussi, c'est de se faire comprendre.

Maintenant, chacun se fera son opinion. Vous utilisez des termes que vous seul utilisez. Tellement seul que même Google ne retourne aucun résultat. Vous projetez simplement vos idéaux dans les termes que vous voudriez que tout le monde utilise.

Pour ma part, je reste sur ma position : nos avis sont irréconciliables. Je m'arrête vraiment là. "Debunker" vos fausses affirmations (cf. loi de Brandolini), par exemple sur des notions que vous seul semblez connaitre (licence diffusante, copyright impairing, etc.), me prend un temps certains. J'ai autre chose à faire.

Bonne continuation.

Le 09/10/2024 à 08h 36

Les attaques ad hominem ne sont pas un signe de solidité du raisonnement. Brisons-lä, effectivement.
[Edit :] dans une discussion, on a le droit de ne pas être d'accord. Les échanges d'arguments se font aussi au bénéfice de tous les lecteurs, qui se feront chacun leur propre opinion.

J'avoue que mon dernier commentaire m'a taraudé cette nuit et je voulais le modifié ce matin. Sans forcément changer le fond, en changer la forme, qui est inadéquat. Pour la cohérence des propos, je vais laisser et donc dire autrement le message que je souhaitais faire passer et vous présente mes excuses pour la forme inapproprié du dernier commentaire.

J'étais passable énervé hier par vos propos, car vous opposez aux faits que je relate, votre vision de comment les choses devraient être. Mais pas que, vous sous-entendez aussi que votre vision est la seule valable, a une portée universelle et que les personnes qui ne la suivent pas ont "besoin d'être éduquées" (ce que certains peuvent tout aussi trouver insultant). Tout ceci, dans un argumentaire très léger mais malgré tout péremptoire.

A partir de là... l'émotionnel a pris le dessus, et j'avoue que je n'en suis pas fier.

Voilà ce que je sous-entendais dans mes derniers propos de manière ironique mais aussi irrespectueuse (et pour ce dernier point, mes excuses encore).

Maintenant, nous avons deux visions opposées et irréconciliables. Et si j'en respecte le fond (chacun à le droit d'avoir un avis), je n'en déplore malgré tout pas moins la forme.

Le 08/10/2024 à 14h 04

De rien, vraiment rien, car votre argument est un non sequitur : ce n'est pas parce qu'une situation existe qu'elle est bonne, ni ne peut/doit etre corrigée. D'où l'intérêt ici d'éduquer les porteurs de projets pour qu'ils ne commettent pas cette erreur stratégique majeure.

votre argument est un non sequitur
Confondre raisonnement et réalité du terrain (=les faits)...
D'où l'intérêt ici d'éduquer les porteurs de projets
Et bien évidemment, vous êtes porteur de la vérité absolue. Eclairez nos pauvres âmes perdues de votre lumière divine... :chinois:

Non, franchement, je crois qu'il est inutile de continuer cette discussion.

Le 08/10/2024 à 11h 11

Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent. Par exemple, parler de licence "propriétaire" est inadéquat, car il n'existe pas de régime de propriété (au sens de la possession) sur les biens immatériels. C'est pour cela que le droit d'auteur parle d'"ayant droit" (et non pas de "propriétaire"), que la loi " informatique et libertés" parle de "personne concernée", etc.
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.
Quand on parle de "licence diffusives/diffusante", on s'attache à définir le caractère propre de cette catégorie de licences, pas ce que l'utilisateur en fait (la rediffusion du logiciel modifié est un droit, pas un devoir). Peut-être un autre terme peut-il mieux convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire. :neutral:

Le fait qu'un mot soit usité ne veut pas dire qu'il soit pertinent.
Ce n'est pas à moi que tu vas faire dire le contraire, surtout après mes dernières interventions sur la notion d'open-source ces dernières semaines et qui porte mal son nom.

Mais si tu veux être compris, si un terme s'est imposé, alors c'est lui qu'il faut utiliser.

Utilise le terme de diffusif/diffusant si cela te chante, mais ne vient pas te plaindre de ne pas être compris par la suite. J'ai juste l'impression de dialoguer avec un "wokiste du libre".
Le terme de "contaminant" est, comme je l'ai dit, biaisé, et incite les personnes à se détourner de ces catégories de licences, qui ont pourtant leur utilité pour mettre en œuvre certains modèles économiques.
A mon avis, ce qui détourne le plus les gens d'utiliser des licences contaminantes, ce n'est pas à cause du mot utilisé pour la désigner, mais le caractère même qu'il représente.

Tu pourras toujours changer le mot, cela ne changera rien en pratique. Ce n'est pas pour rien que la GPL (pourtant, le terme "contaminant" n'apparait pas) est en perte de vitesse au profit de licence non copyleft comme la MIT ou non contaminante comme la LGPL.

Les licences "contaminantes" posent des problèmes, y compris avec d'autres licences libres/open source, contrairement aux licences non contaminantes.
Peut-être un autre terme peut-il moins convenir mais, en tout cas, " contaminant" est le mot de l'adversaire
L'adversaire... Rien que ça. C'est comme ça que tu désignes tout ceux qui ne sont pas d'accord avec toi ?

Le 08/10/2024 à 10h 55

Non (encore et toujours). L'exemple du choix entre licence privative et libre (pour ne parler que de celui-ci) au démarrage d'une activité économique montre bien que c'est un choix structurant en termes de "proposition de valeur" aux clients/communauté. Que de nombreux projets commencent de façon communautaire, puis réfléchissent ensuite à leur modèle économique, est un fait incontestable, mais pas nécessairement une bonne pratique. 😬
Le basculement de licences entre fermé et ouvert (Blender, OpenCAScade, etc.) ou l'inverse, s'est à chaque fois fait sur des raisons économiques.
L'ignorer, c'est prendre un risque.

Que de nombreux projets commencent de façon communautaire, puis réfléchissent ensuite à leur modèle économique, est un fait incontestable
Tout est dit. Merci.

Le 08/10/2024 à 09h 20

Non (à mon tour) : le choix d'une licence est dicté par le ou les modèles économiques que l'on souhaite mettre en œuvre : contributions en code, financière, etc. La décision par l'ayant droit du choix de la licence est par essence une décision économique, en termes de soutenabilité de son activité.

Non (encore). Beaucoup de projet se lancent, et ENSUITE seulement, cherchent un modèle économique (c'est même le principe des startup).

Le choix de la licence n'est pas obligatoirement dicté par un modèle économique. Il n'y a qu'à voir l'exemple de Wordpress tout récemment.

Le 08/10/2024 à 09h 05

Une licence sert à mettre en œuvre un modèle économique.

Non. Il y a bien une corrélation entre les deux, mais pas de lien de causalité.

Le 08/10/2024 à 08h 45

Les licences diffusives obligent à étendre le périmètre du logiciel libre, tout comme sont diffusifs les modèles économiques fermés. Dans la compétition entre les deux, les licences libres diffusives ont leur nécessité.

Tu mélanges licence et modèle économique.

Le 08/10/2024 à 08h 43

"Contamination" est un terme péjoratif, utilisé pour dénigrer les licences libres (genre le "Linux est un cancer" de Steve Ballmer). Si l'on veut être neutre, on parle de "diffusivité".
À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.

On pourrait dire de même avec "privatif" ou "privateur", qui sont les termes utilisés par la FSF pour parler du non-libre ;)

Sinon, je trouve que contamination et diffusivité non pas la même portée. Avec la diffusivité, tu n'as pas cette notion de caractère obligatoire qui est dans le terme contamination. Tu as le caractère de propagation, pas d'obligation.

D'un point de vue purement sémantique, on parlerait d'ailleurs plutôt de diffusante pour parler de contaminante. La diffusivité se référant plutôt au caractère contaminant ou non.

Ensuite, c'est bien la première fois que je vois ce terme de diffusivité sur les licences. Et pourtant, vu le temps que j'ai passé à étudier les licences, je pense que je l'aurais vu si c'était un terme reconnu.

Enfin, même les milieux libristes utilisent le terme de "contaminant", et cela ne leur posent pas de problème.
À noter que les modèles économiques fermés sont eux aussi diffusifs : si on doit payer chaque exemplaire d'un module que l'on redistribue dans son logiciel, on doit à son tour faire payer chaque exemplaire de son logiciel.
Sauf que tu mélanges modèle économique et licence. Ce sont deux aspects très différents. Là, on parle de licence. Tu mélanges tout.

[edit]
Dernier point que j'ai oublié : la notion de diffusivité est trop proche de la liberté de distribution, et on pourrait croire qu'une licence diffusive est une licence qui autorise la distribution du logiciel.

Il y a déjà assez d'incompréhension autour de la notion d'open source, que beaucoup confondent avec source available. Inutile d'en rajouter.

Le 07/10/2024 à 19h 58

Par contre j'ignorais que les licences étaient incompatibles entre elles :eeek2:
Heureux homme ! :D

Il y a même pour je ne sais plus quels logiciel et bibliothèque une exception pour rendre compatible des licences qui ne l'étaient pas.

Ben déjà Linux (GPL v2) a une exception, pour éviter que tout programme tournant sous Linux soit considéré comme étant un travail dérivé de Linux.

Le 07/10/2024 à 14h 18

Vive la WTFPL !

Contre toute attente, cette licence... n'est pas open source et a été rejettée par l'OSI ! Mais est reconnue par la FSF comme une licence libre.

A ce jour, la WTFYWPL est donc la seule licence libre connue non open-source.

Et ce n'est pas une blague. L'OSI rejette cette licence non pas parce qu'elle considère qu'elle ne respecte pas la définition de ses 10 points, mais parce qu'elle est assimilable au domaine publique et n'est donc pas une licence à proprement parler.

Comme quoi, les licences, c'est compliqué ^^

Le 07/10/2024 à 13h 57

Il faut distinguer 2 cas :
1) la commercialisation d'un logiciel X
2) la commercialisation d'un logiciel utilisant la brique X

Dans le premier cas, qu'importe la licence open source choisie, le résultat est le même. La société qui "vend" le logiciel X doit fournir à ses utilisateurs le code source, et ses utilisateurs ont tout à fait le droit de redistribuer le logiciel, sans redevances.

Dans le second cas, les licences non-copyleft (comme la BSD) permettent l'usage de la brique dans un logiciel commercial, sans venir bousculer la redistribution.

Par contre, les licences copyleft peuvent rendre la distribution commerciale sans intérêt, en fonction de la définition d'oeuvre dérivée. Dans le cas de la brique X sous GPL, le logiciel sera considéré comme une oeuvre dérivée, et la GPL devra donc s'y appliquer.

Si la brique X est sous LGPL par exemple, le logiciel ne sera pas considérée comme une oeuvre dérivée, et seule les modifications faite à la brique X seront couverte par la LGPL.

Au dela des aspects philosophiques, c'est aussi pour ça que la GPL est en perte de vitesse aujourd'hui, par rapport à une époque. Avec une licence GPL, on peut avoir des incompatibilités, y compris avec des licences open-source, et c'est alors un véritable casse-tête.

Les licences non-copyleft posent beaucoup moins de problèmes. Un exemple tout bête : la licence GPL est incompatible (ou en tout l'était, je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui) avec les règles de l'AppleStore. Résultat des courses, un logiciel comme VLC ne pouvait pas être présent sur iOS. Ce fut d'ailleurs une des raisons évoquées pour le passage du coeur de VLC de la GPL vers la LGPL.

Le 12/10/2024 à 10h 19

Je doute qu'une seule boite "IA" pure soit rentable un jour. Par contre, ça fait le bonheur des boites de fournisseurs de matos. Et un carnage sur le climat.

C'est clair. Nvidia doit se frotter les mains, comme les vendeurs de pelles à l'époque de la ruée vers l'or !

Le 12/10/2024 à 09h 58

Si on regarde la source (Reuters), on peut y lire :
X, formerly known as Twitter, had previously told the Commission that even though it met the criterion regarding the number of users to be classified as a gatekeeper, it does not qualify for the other criterion as an important gateway between businesses and consumers.
Si les seuils sont effectivement dépassés, ce n'est pas suffisant car d'autres critères rentrent en action, comme le fait d'être une passerelle entre les consommateurs et le "business".

Si X peut avoir effectivement de l'influence via un tweet (par exemple, sur les marchés financiers), il ne vend pas, ne sert pas de place de marché, etc. et donc, je pense qu'il ne rentre pas dans la catégorie de gatekeeper à cause de ça (ou du point de vue de X, "grâce à").

Le 11/10/2024 à 19h 28

J'ai reboot et fait un speed test, pour le moment je suis toujours à un peu moins de 300Mbps symétrique.

J'ai reçu un message d'Orange pour ma maman (je suis le contact) m'informant que son abonnement a été mis à jour. Mais rien pour moi encore. Je pense qu'on va recevoir un message avant, qu'importe que l'espace client dise que l'offre souscrite est en 400.

J'attends la fin de la période mensuelle de facturation (qui tombe le 19/10 pour moi) pour refaire des tests. A mon avis, se sera à ce moment là

Le 11/10/2024 à 10h 09

Après reboot, je suis toujours en 300/300 (test sur appli MySosh). Mais la Mire Gaoland me donne entre 100 et 150...

@fdorin : oui, 100/100 (et même 50/50), c'était temporaire, je suis repassé (officiellement...) en 300/300, mais pas 400/300. Et comme indiqué ci-dessus, ça ne correspond pas au résultat du speedtest.

Je ne connaissais pas ce speedtest, mais j'ai des doutes sur la véracité de son chiffre.

Comme toi, il m'indique un chiffre bien inférieur (150Mb/s). Sur d'autres speedtests, je suis à 297 (soit très proche de la limite max, sachant que je ne suis pas connecté en direct à la box, mais via un routeur Wifi externe + répéteur.

Le 11/10/2024 à 09h 54

J'ai testé un speed test pour voir et le débit est toujours le même. Je suppose qu'il faut reboot avant, verrai ça au retour :D

Je suppose aussi. Mais attention ! Certains ont une baisse de débit et se retrouvent en 100/100 ! Bon je suppose que c'est temporaire...

Pour ma part, vu mon usage, 300 ou 400 en Download ne changera rien. J'aurais été plus sensible à l'upload par contre 😀

Le 11/10/2024 à 09h 23

Idem de mon côté.

Je note en tout cas que Sosh s'engage sur un débit minimum. Dans beaucoup d'offres, c'est débit maximum.

Le 11/10/2024 à 08h 19

De mon côté, 400/300.

Idem, 400/300 annoncé quand je vais sur mon espace client pour voir mon offre.

Par contre, test de débit, je suis toujours en 300/300. Il faut peut-être que je redémarre ma Livebox pour que ce soit pris en compte... (mais honnêtement, flemme et pas besoin ^^)

Le 11/10/2024 à 14h 24

Je sais pas très bien ce qui t'empêchait de faire une recherche web ou ne serait-ce que Next qui a fait un bon boulot au fil des ans là-dessus.
J'ai presque envie d'invoquer la Loi de Brandolini pour le coup.

La quadrature du net,
www.technopolice.fr

https://www.laquadrature.net/wp-content/uploads/sites/8/2023/09/Courrier-LQDN-CNIL-05092023-anon.pdf

et les journalistes qui font leur taf (dont Next ici : next.ink Next

Tient c'est marrant aussi, comme tout politique qui n'assumera jamais (i.e. qui ne subira jamais les conséquences de ses actes et positions). "il assume".

(un autre exemple de surveillance illégale dont Next s'est fait l'écho : next.ink Next

A chaque fois c'est la même chose : une mairie de droite et un industriel font un partenariat secret, c'est découvert, "oui mais c'est juste un essais , on sait qu'on n'a pas le droit on est pas des fadas non plus", et ensuite ça reste, et aucun "maraudeur" n'est arrêté, par contre les gens racisés et les militants politiques sont harcelés.

On conclue ça 2 ans plus tard la poussée de Latombe pour assouplir la loi (et donc désencadrer plutôt qu'encadrer, pour celles et ceux qui ont suivi). et enfin rendre légales les pratiques qui existaient déjà citées plus haut : https://www.laquadrature.net/2023/04/05/videosurveillance-biometrique-derriere-ladoption-du-texte-la-victoire-dun-lobby/

Je sais pas très bien ce qui t'empêchait de faire une recherche web ou ne serait-ce que Next qui a fait un bon boulot au fil des ans là-dessus.
C'est toi qui annonce, pas moi. Appelle cela de la flemme si tu veux, j'ai passé trop de temps dernièrement à montrer que des propos étaient faux. Donc je préfère inverser la charge et qu'on me montre qu'ils sont vrais et étayés.

Quoi qu'il en soit, je te remercie pour les liens.
J'ai presque envie d'invoquer la Loi de Brandolini pour le coup.
Poser une question ça rentre dans ce cadre ?



Maintenant, sur un peu plus sur le fond. J'avoue que j'ai du mal, à titre personnel, avec les positions de la Quadrature du Net en général. Le cas présent ne fait pas exception. La protection des données personnelles est un chantier très vaste, qui est loin de se résumer à la vidéosurveillance seule.

Ca ne va pas m'empêcher de creuser un peu plus pour connaître le positionnement de M. LATOMBE sur la vidéosurveillance (pour ça, je te dis encore merci).

Mais je ne vais pas me contenter des déclarations de La Quadrature, qui semble plus prompte à attaquer quelqu'un qui partage pourtant certains idéaux qu'à mener des combats plus "utiles" (suppression du niveau High+, manque d'action contre le Privacy Shield (heureusement que Max Schrems et Nyob sont là), etc.)

Le 11/10/2024 à 11h 22

visiblement tu le suis bien en fait :

Donc si, il est très spécialement pour, va à leur conférence professionnelles pour afficher son soutien, se félicite des expérimentation dans les villes à l'époque où c'était illégal, au nom de la libre entreprise (et du sentiment complètement fictif de sécurité parce que bon, si en plus on peut caresser le facho dans le sens de la peur, on le fait).
... et donc il n'encadre rien du tout, son discours est dans la droite ligne habituelle de laisser faire, et de laisser les autres ramasser les pots cassés.

Hors sujet politique:
"réalité du monde" ou pas. Ce fatalisme à la noix donne envie de vomir. C'est le discours des industrialistes qui nous amènent dans le mur. "puisque d'autres vont dans le mur, vous comprenez ma bonne dame, il faut bien qu'on y aille aussi, et en accélérant s'il vous plait, en plus y a de la sainte thune à se faire pour moi, si vous êtes sage je vous en laisserai quelques miettes".

Donc si, il est très spécialement pour, va à leur conférence professionnelles pour afficher son soutien, se félicite des expérimentation dans les villes à l'époque où c'était illégal, au nom de la libre entreprise (et du sentiment complètement fictif de sécurité parce que bon, si en plus on peut caresser le facho dans le sens de la peur, on le fait).
Désolé de faire ça, mais c'est peut être que j'ai raté quelque chose :
- va à leur conférence professionnelles pour afficher son soutien : source ?
- se félicite des expérimentation dans les villes à l'époque où c'était illégal : source ?
et donc il n'encadre rien du tout
Ca, c'est un sophisme.

Le 11/10/2024 à 10h 44

C'est bien là qu'est l'os: il n'a (à mon sens) pas choisi un moyen d'action, il a choisi un axe de communication. Il ne fait rien pour changer le cadre légal et pousse même activement en France dans l'autre sens.

Il n'apporte pas de changement au cadre légal, il n'est pas député européen ou commissaire (s'il avait remplacé Verstager par exemple on aurait pu y voir ce que tu dis).

Ses réelles actions sont côté franco-français avec un soutient appuyé à l'industrie de la vidéo surveillance. Toutes les installations de caméras+algorithme dans tout plein de villes sous couvert d'expérimentation (certaines retoquées par la justice, beaucoup découvertes après coup grâce à des contrats secrets) n'ont été possibles que grâce à lui. (et Ô surprise, la vidéosurveillance "temporaire" des JOs va être pérennisée).

C'est pour ça que je pointe du doigt cette différence dans mon message précédent. D'un côté y a la comm, de l'autre y a les actes.

Il n'apporte pas de changement au cadre légal, il n'est pas député européen ou commissaire (s'il avait remplacé Verstager par exemple on aurait pu y voir ce que tu dis).
Sauf erreur (car j'avoue ne pas suivre non plus M. LATOMBE de manière très assidue), il est député en France, et commissaire à la CNIL. Il peut donc faire évoluer "directement" le cadre légal national, et indirectement le cadre européen (via la sensibilisation de ses collègues par exemple). C'est loin d'être rien.

Il n'est pas spécialement pour la vidéosurveillance, mais reste lucide sur le monde dans lequel on est, et sait que cela se fera d'une manière ou d'une autre, c'est juste une question de temps. Il préfère donc dire "oui, et encadrer" que d'être dans une opposition constante.

Il fait très certainement beaucoup plus pour protéger nos données personnelles que la très grande majorité de nos concitoyens, toi et moi y compris.

Le 11/10/2024 à 10h 20

Il est marrant Latombe quand même.
Il parle bien fort alors que les seuls résultats concrets dans cette lutte sont obtenus par Schrems et NOYB.
Philippe LATOMBE a choisi un moyen d'action différent : via la politique, il veut faire évoluer le cadre légal. Schrems et NOYB ne peuvent s'appuyer que sur le cadre légal existant.

Ce n'est pas l'un ou l'autre. Les deux sont complémentaires. Les actions de Latombe aujourd'hui permettront peut être à Schrems et NOYB de porter plainte demain.

Le 11/10/2024 à 13h 48

2024 n'est pas encore terminé. Il reste un maigre espoir de le voir partir pour Mars et qu'il foute enfin la paix à tout ceux qui seront restés sur Terre 😁

Le 10/10/2024 à 11h 26

Le voici : https://discord.gg/yUFdFEZA

Et effectivement, le lien a disparu du pied de page. Je confirme.

[edit]
Précision : ce n'est pas un lien permanent. Il est valide 7j

Le 10/10/2024 à 09h 51

Enfin, l’éditeur mettra en place une synchronisation des clés d’accès entre tous les appareils, afin que leur utilisation soit transparente.
Garantir la sécurité et l'inviolabilité des clés n'était-il pas justement l'objectif de ces clés d'accès ?

Je peux comprendre le besoin de synchronisation (il faut l'avouer, cela a un côté pratique). Mais cela signifie donc que les données confidentielles et qui devaient rester dans une enclave sécurisée peuvent en sortir. L'enclave n'est donc plus si sécurisée que cela.

Qui plus est, en cas de perte d'une clé d'accès, la suppression des clés d'authentification qu'elle contient auprès des différents services invalidera toutes les autres clés d'accès avec laquelle elle est synchronisée. Est-ce vraiment le comportement souhaité ?

Le 09/10/2024 à 18h 20

.io est un ccTLD, tandis que les .com, .net sont des gTLD.

un ccTLD à 2 caractères et correspond à un code ISO de pays. un gTLD, 3 caractères minimum. Donc en théorie, .io ne peut pas être un gTLD.

Pas certains à 100% (mais pas loin). Je pense que @StéphaneBortzmeyer pourra confirmer ;)

Le 09/10/2024 à 14h 54

Paradoxalement, ce réseau sera plus humain :mdr:

Le 09/10/2024 à 08h 41

Niveau ergonomie, j'émets quelques doutes ^^

Le 07/10/2024 à 19h 53

Je comprends ta vision des choses.

Il est vrai qu'il y a un flou sur la notion d'algorithme et d'IA, surtout quand ce dernier est utilisé à toutes les sauces car c'est devenu un buzz word.

Pour ma part, la distinction que je fais entre algorithme et IA est plus simple.

Pour un algorithme, pas de notion de déterminisme. Seulement une suite d'opération qui conduit à un résultat. A ce niveau là, l'IA est un type d'algorithme.

Pour l'IA, c'est un algorithme qui est affiné par des données (je n'emploie pas le terme "apprendre" sciemment, qui relève de l'anthropomorphisation). Sans parler des réseaux de neurones profonds, une simple régression linéaire peut être vu comme une IA.

Une IA, c'est donc un algorithme dont on connait la topologie (autrement dit, la structure principale) mais où on ne connait pas le détail avec précision (le poids des différents coefficients) et qui nécessite donc des données pour trouver des valeurs qui donnent de bons résultats.

Qu'on s'entende bien, ce ne sont pas des définitions officielles. C'est juste mon appréciation des choses ;)

On oublie souvent qu'il existe toute une "taxonomie" des algorithmes depuis fort fort longtemps, comme algorithme adaptatif, algorithme par apprentissage, etc. Mais il est vrai que c'est moins "vendeur" qu'intelligence artificielle, surtout lorsqu'on souhaite faire du bullshit marketing.

Le 07/10/2024 à 14h 53

Effectivement, mais wordpress n’a besoin de woocomerce (ou équivalent) uniquement dans le cas de vente en ligne et il y a des équivalents au sous-plugins woocommerce, et wordpress fonctionne très bien sans akismet.

Donc dire que le cms WordPress est un produit d’appel, j’ai un peu de mal.

Je ne défends pas wordpress (et son écosystème), je ne suis pas fan de cette plateforme ni de joomla! d’ailleurs. Ça fait vite sapin de Noël avec la non cohérence des plugins nécessaires car le « core » est très limité. De plus, beaucoup de plugins sont effectivement payants ou avec de la pub.

Et ces plugins sont en général la voie d’entrée des piratage des sites WP.

Donc dire que le cms WordPress est un produit d’appel, j’ai un peu de mal.
Tu peux le prendre dans l'autre sens alors : wordpress sans rien (au niveau plugin, je ne parle même pas des thèmes), c'est très très limité.

Parmi les plugins les plus "populaires", on retrouve beaucoup de plugins développés par Automattic (Askimet, Woocommerce, Jetpack, etc...). Sans Wordpress, ces produits seraient inutiles. Je n'ai pas la prétention de tous les connaitre, mais en tout cas, tout ceux que j'ai cités ont des formules payantes.

Qui plus est, on peut regretter qu'un plugin comme Jetpack ne soit justement pas inclus de base dans Wordpress pour la gestion de la sécurité.

Une fois tout ceci dit, pour ma part, je considère Wordpress comme un produit d'appel. A la nuance prêt, est que cela ne bénéficie pas exclusivement à Automattic (mais quand même en bonne partie à eux niveau plugins, et d'autant plus si on parle hébergement).

Le 07/10/2024 à 11h 53

Tu parles de quels plugins ? Car les plugins d'Automattic sont libres (ex : WooCommerce)

La situation est différente dans le sens où c'est un peu l'inverse de la situation de Mambo / Joomla!

WooCommerce, la base est libre oui.

Maintenant, il vient avec de nombreux plugins donc certains sont payants.

On constate d'ailleurs que sur la page de recherche de plugins, les plugins de Woo arrivent toujours en premières places... quelle que soit la catégorie de prix que l'on regarde (ce genre de pratique a valu par le passé quelques soucis à certains...).

Maintenant, prend un autre plugin, comme Askimet : le plugin est gratuit, mais le service est payant (sauf pour un usage personnel). Et derrière Askimet, on retrouve... Automattic !

[edit]
D'ailleurs, pour Askimet, il est livré par défaut dans toute nouvelle installation de Wordpress. Le plugin est bundlé avec les sources qui sont distribuées...

Le 07/10/2024 à 10h 11

Pas dans cette société non. Matt a prévenu : tout départ d'Automattic sera définitif.
Bah, qui aurait envie de retourner dans une boîte dirigée par un type qui délire ? Autant postuler chez X.

Une personne cupide qui se dit qu'elle peut avoir du pognon tout de suite tout en ayant une chance de repostuler à son poste (elle connait déjà le job, l'équipe, etc... ^^) avec une augmentation au passage ? :mdr:

Surtout si une grande majorité de l'équipe est "démissionnaire", sans cette clause, ça pourrait se discuter ^^

Le 07/10/2024 à 09h 45

C'est quand même le signe d'un profond malaise...
Ou le signe d'une profonde envie de recevoir 30 000 dollars.

...tout en se disant que Wordpress est trop gros pour faire faillite et qu'ils retrouveront un job lié à wordpress (dans cette société ou une autre)

C'est pas faux.
dans cette société ou une autre
Pas dans cette société non. Matt a prévenu : tout départ d'Automattic sera définitif.

Le 07/10/2024 à 08h 47

Je me permets de remettre mon commentaire de la brève précédente, qui apporte une précision importante par rapport au contexte actuel.

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Automattic, ce n'est pas juste Wordpress.

Apparemment, dans le service qui "gère" Wordpress, c'est 80% des départs.

Donc 8% des effectifs au total, mais 80% du service en charge de Wordpress. C'est quand même le signe d'un profond malaise...

Le 07/10/2024 à 10h 41

Oui je viens de corriger cette imbécilité, toutes mes confuses

Ok merci. Avec toutes les plaintes déposés par Nyob, c'est difficile de savoir où était l'erreur. Elle aurait pu être dans la date ^^

Le 07/10/2024 à 09h 52

Le fondateur de l’association noyb avait déposé plainte en 2014 pour violations multiples du RGPD
Comment est-ce possible ? Le RGPD est entré en vigueur en 2016 et entré en application en 2018. Impossible donc de porter plainte en 2014 pour violations multiples du RGPD.

Le 07/10/2024 à 10h 29

Sinon, il faut les prendre à leur propre jeu : créer des deepfake mettant en scène Trump, Musk, etc. de manière parodique.

On verra bien s'ils sont toujours pour, même si c'est à des fins humoristiques !

Le 07/10/2024 à 08h 44

L'hypothèse du fork avec un concurrent affichant une posture moins autoritaire devient de plus en plus probable. Je connais pas le type, mais le portrait qu'il dresse depuis le début de cette histoire ne me donne pas envie.

Et là dessus, WP Engine pourrait avoir une sacré place à prendre. Sauront-ils saisir l'occasion ?

Il faut avouer que cela serait cocasse et ne manquerait pas d'une certaine ironie...