Avec un faible pour la 4 qui mais bien en évidence la devise des militaires en général :
“Chercher à comprendre, c’est commencer à désobéir.”
Bonne vacances !! " />
J’aurais plutôt pensé à la grande maxime bien connue du militaire :
“Pas vu. Pas pris.”
Bonnes vacances, également.
Le
17/07/2018 à
06h
20
Sympa, la 1ère image pour le jeu de mots entre “conflit d’intérêts” et “pas d’intérêt pour les conflits” (même si la façon d’éviter les conflits qu’a le gouvernement est du pur marketing de façade).
Marrante, la 2e image à propos du respect des données personnelles par la “communauté des Témoins de Jehovah” et de ses prédicateurs avec Flock en guest star, si je ne me trompe pas (même si l’entité “Jésus” n’est pas en soit une personne, mais plutôt une personnalité publique, voire un mythe ou le personnage d’une histoire à dimensions variable selon les obédiences).
Cocasse, la 5e image à propos de “colonies humaines sur la Lune” avec le drapeau qui symbolise le patriotisme (la surveillance) et le panneau publicitaire qui symbolise la publicité commerciale (le ciblage publicitaire) : les 2 mamelles des big data actuellement. D’autant plus cocasse, lorsqu’on sort d’une Coupe du Monde de football qui a su réunir patriotisme (des drapeaux tricolores partout en France, dans les rues, à la télévision, pendant plus d’une heure à chaque match) et consumérisme (de la publicité commerciale en veux-tu, en voilà!, des produits dérivés de toute sorte, des automobilistes qui dépensent du carburant pour tourner en ville sans que les autorités publiques ne réagissent quant à l’émission de gaz nocifs pour les enfants et les personnes âgées alors que, d’ordinaire, elles sermonnent le quidam au respect du tri sélectif des déchets, de la vignette “Crit’Air”, à la vigilance vis-à-vis des dangers de la canicule pour les plus fragiles, etc).
Et quand on rapproche les 3 images, on se rend compte que l’individu n’a pas fini d’être épié, contrôlé, mesuré, envisagé,… Bref, mis en boîte par d’obscures algorithmes dissimulés dans des procédures absconses pour le quidam qui utilisera ces objets connectés que sont les radars automatiques routiers, les objets connectés domestiques (de Alexa à Linky en passant par la géolocalisation du smartphone ou de l’automobile). Bref le progrès technique et son lot d’avantages pour tout le monde et pas forcément pour l’état de droit.
Dieu n’est pas matériel, existant ou non. Donc il est impossible de faire une expérience/mesure pour le décider. Il est impossible de conclure là-dessus sur l’existence ou non.
Si tu veux, tu sais comparer Dieu avec la « licorne rose invisible » ou le « spaghetti volant » puisque ce sont des choses non décidables. Mais avec le Père Noël ou quoi, ça relève d’une sacrée inculture.
“Dieu” est la personnification d’une réponse à des questions métaphysiques et mystiques. La différence avec le monstre du Loch Ness* et avec le Père Noël est que l’entité “Dieu” correspond à LA réponse idoine à toute question irrésolue par la raison (la tête) : “Dieu” est la réponse (pour celui qui y croit) à toute question qui fait appel à l’émotion, au courage (courage=coeur=ce que l’on ressent dans le ventre) ; l’émotion et le courage étant le moteur de tout être humain, même du plus rationnel et sceptique d’entre les humains.
* (peur de l’eau, de se noyer ou explication de faits étranges et malheureux)
(une extension profane de l’idée du “Dieu” de Noël et de sa relation à l’enfant “Jésus” représentant l’enfant qui fête Noël: ne pas oublier que le Père Noël est un “fork” de Saint Nicolas adapté par Coca-Cola pour faire correspondre la “fête des enfants” à la notion de consumérisme de la “fête aux cadeaux”)
Le
16/07/2018 à
17h
58
Considérer comme un absolu souhaitable de honnir les religions, c’est oublier que, dans cette hypothèse, l’entité “Dieu” sera tôt ou tard remplacée par autre chose toute aussi mystique (et toute aussi dévastatrice quand quelques extrémistes s’en empareront pour imposer leur point de vue). Il n’y a qu’à voir les foules qu’a déplacé la Coupe du Monde de football en 2018 (embouteillages de voitures dans les centres-villes, manifestations euphoriques de millions de gens à Paris et ailleurs). L’athéisme, comme le véganisme (qui fait de plus en plus d’adeptes de nos jours), comme la croyance en un dieu, est une belle idée (un dogme, une doctrine) du moment où leurs adeptes ne se mettent pas à dévoyer leurs préjugés positifs par des fanfaronnades absolutistes ou universalistes.
Le
13/07/2018 à
14h
15
Je ne suis pas croyant en Dieu, faut-il vous le répéter. Et vous ne me connaissez pas, alors vos préjugés à 2 balles à mon égard, vous vous imaginez comme ils peuvent me plaire et comme ils m’engagent encore moins maintenant à tenir compte de votre opinion. Vous n’êtes qu’un rigolo qui utilise ses piètres préjugés pour croire qu’il a raison face à un interlocuteur qui tentait de lui faire comprendre son point de vue personnel. Vous pouvez continuer à imaginer des choses à mon propos et à vous flatter vous même, votre morgue n’en sera que plus apparente et vous continuerez à me rendre encore moins conciliant à votre égard. Être jugé par un type qu’on ne connait pas : la gloire du web 2.0.
Le
13/07/2018 à
13h
47
Quel plaisir, ces discussions de sourds sur le web 2.0 ! Envoyer ses interlocuteurs dans les cordes, quel pied ! Aller, je vous attends, les sceptiques qui ne croient en rien.
En mode “forum jeuxvideo.com”, le Radithor.
Le
13/07/2018 à
13h
45
C’est pas au calvaire que vous vous habituez, c’est à la médisance. Je vous souhaite bien du plaisir dans votre calvaire. Là, je suis chaud, vous pouvez y aller.
Le
13/07/2018 à
13h
40
Paratyphi a écrit :
…
Ah ouais vous êtes comme ça en fait. Je dis que j’ai jamais fait partie d’un groupe (sous entendu qui revendique des trucs) et vous partez en parano direct…
Vous ne prenez même pas la peine de comprendre ce que j’écrit maintenant, alors parano pour parano, moi je vais vous traiter d’idiot. Vous avez raison, je suis parano et les religions sont le danger de l’humanité et vous vous n’avez pas de croyance car le cynisme et le scepticisme, sont les philosophies qui rendent le monde meilleur avec leurs corollaires, les dogmes de l’anarchisme et de l’athéisme. Vous voyez je suis d’accord avec vous. Ouvrez la voie de la sagesse à des illettrés de la pensée comme moi.
NB: ça vous va comme parano ? ou il faut que j’en rajoute ? rigolo
Le
13/07/2018 à
13h
31
Paratyphi a écrit :
Quel mépris des croyants… Vous êtes un homme dangereux. " />
C’est moi le parano quand vous réduisez une religion à des attentats ? Et les milliards de croyants en Dieu qui n’ont rien fait, ils sont coupables ? Rigolo
Le
13/07/2018 à
08h
14
Tous les dogmes sont dangereux, pas seulement les religions. Etre athée, être anarchiste, etc, n’est pas plus un crime que d’être catholique. Accusez-moi de tout ce que vous voulez si ça vous fait plaisir, je dis seulement qu’accuser les religions comme vous le faite est une bêtise. Vous avez le droit d’avoir vos opinion, pas de rejeter ce qu’on vous dit comme vous le faite. Ce n’est pas moi qui méprise des gens en raison de leur confession religieuse, c’est vous (relisez-vous, ou réfléchissez avant d’écrire). Et je n’ai pas l’intention de continuer à lire votre mépris plus longtemps. C’est pas parce que vous êtes athée et que vous vous en balek que ça vous dédouane des propos que vous avez tenus. Heureusement, qu’on vit dans un pays laïque, avec vos propos sur ce fil de commentaire, c’est une chance.
Paratyphi a écrit :
… J’ai jamais fait parti d’aucun groupe (si de musique), jamais manifesté ni tenter d’imposer quoique ce soit à qui que ce soit.
Bientôt le délit de réunion et la suppression de la liberté de conscience. On aura tout vu.
Le
12/07/2018 à
22h
21
Paratyphi a écrit :
…
Aaaah, les fameux massacres du 20ème siècle commis par les athées… C’était clairement l’athéisme qui est derrière tout ça. Le communisme, tous ses courants et toutes ses idéologies, le rejet des religions par marx n’est pas dû à ses thèses économiques, mais c’est purement dû à sa haine d’athée envers les religions. c’est secondaire et un prétexte pour que nous, les athées, puissions enfin buter du croyant et nous venger des millions de morts qu’ils ont causé… C’est d’ailleurs écrit dans les livres d’histoire, les athées tuent exclusivement au nom de l’athéisme au 20ème siècle. C’est pas juste des mecs avec des idéologies à la con et qui se trouvent êtres athées, nan nan.
Qu’est ce qu’il faut pas lire comme conneries. Un petit tour dans les livres d’histoires te ferait le plus grand bien. Si t’as rien d’autre d’intelligent à dire et que t’as quelques jours devant toi, je peux t’énumérer tous les massacres commis par l’église au nom de dieu et toutes les dictatures fascistes qu’elle a soutenue (entre autres).
J’déconne, je commence à me lasser. Du coup je vais te laisser tranquille et te laisser penser que je suis un dangereux athée fondamentaliste (ce qui n’existe pas).
Donc les athées qui détruisent des lieux de culte, qui massacrent des populations en raison de leur appartenance religieuse, c’est hors-sujet parce que ces athées sont des communistes ?
Et sinon, la Déchristianisation pendant la Révolution française (les prêtres réfractaires et les religieux guillotinés, les lieux de cultes et les reliques vendus ou détruits), ce n’était pas la faute des athées parce que c’était la faute de la Terreur ou de la folie de Robespierre ?
Désolé, je réagis à nouveau, c’est plus fort que moi. Je vais finir par croire tpeg5stan quand il dit que vous êtes dangereux… En tout cas, vous continuez à dire des bêtises assez folles.
Le
12/07/2018 à
21h
54
psn00ps a écrit :
Alors, « leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils connurent qu’ils étaient nus »
Tu te crois si différent, si supérieur par rapport à une poule ?
Un bipède qui ne sait pas voler ?… c’est plausible, même s’il n’est pas sûr que la poule ait conscience de son existence et de sa condition (qu’en disent les zoologistes?).
Le
12/07/2018 à
09h
39
Paratyphi a écrit :
….
Au final, j'emmerde personne avec ça. J'ai fait un commentaire à une personne, pour lequel je n'attendais pas spécialement de réponse et 2 autres mecs m'ont alpagué, façon témoins de Jéhovah et se sentent apparemment obligés de me remettre dans le droit chemin. En l'occurrence l'emmerdeur, c'est celui qui n'a pas pu s'empêcher de jouer au malin, en posant des questions à la con à un mec qui lui a rien demandé. IRL je garde mes opinions pour moi même et je fais mon bonhomme de chemin peinard.
…
Désolé que vous le preniez comme ça. Je ne crois pas en Dieu moi non plus, et vous avez parfaitement le droit d’être athée. C’est seulement que votre libre-arbitre vous fait dire parfois des bêtises, voire de reprocher aux autres leur propre liberté de confession religieuse (comme si vous saviez exercer votre propre libre-arbitre car non-croyant en Dieu alors que ceux qui croient en Dieu seraient des gens asservis). Et ça n’a pas manqué de me faire réagir (en ce qui me concerne).
Le
12/07/2018 à
09h
25
“Bref, je suis athée.”
Le
11/07/2018 à
23h
52
L’éducation a peu à voir avec la propension à croire en quelque chose. Même si, dans les enseignements scientifiques, le rationalisme réduit sûrement la capacité à croire des individus concernés, il est des choses qui ne sont pas prouvable et des situations où les préjugés sont nécessaires à l’action. Tout individu peut se trouver sujet à croire, voire à se trouver prosélyte d’une croyance ; d’autant plus aujourd’hui, avec les nouveaux moyens de communication numériques, qui ne font qu’accroître les phénomènes de confirmation des préjugés (bons ou mauvais) et les phénomènes de prosélytisme (les conformismes ou les anarchismes réfractaires).
En revanche, certainement que ce que vous appelez "une plus grande mixité culturo-religieuse", à laquelle je rajouterait une Société et un État laïques, séparés de toute notion religieuse, ont une forte influence sur l'adhésion de chaque individu à la croyance dominante de son entourage social et familial.
Le
11/07/2018 à
23h
22
Je vous encourage à exercer votre scepticisme sur cette idée préconçue totalement gratuite qui ne repose sur rien de tangible. L’éducation n’a jamais empêché qui que ce soit de croire, notamment de croire en Dieu.
Le
11/07/2018 à
23h
16
Je n’ai décidément pas le même humour que vous.
Le
11/07/2018 à
23h
04
Mais oui bien sûr : la croyance expliquée par le scepticisme… c’est tout aussi plausible que le polythéisme expliqué par le monothéisme.
Le
11/07/2018 à
23h
03
oui c’est de l’anarchisme appliqué à la religion. Pratiquer une religion au sein d’une communauté n’est pas obligatoire, et le faire au sein d’une communauté ne veut pas dire qu’on est l’obligé de qui que ce soit. Cela-dit, si on parle des relations entre pouvoir politique et pouvoir religieux, c’est un autre sujet.
Le
11/07/2018 à
20h
09
Patch a écrit :
On n’est pas obligé de suivre des rites hérités d’un vieux bouquin incohérent qui a près de 2 millénaires pour croire. Et ca vaut pour toutes les religions.
D'ailleurs, les déistes ne suivent aucune religion précise, sinon la leur (chaque déiste a la sienne). Et n'ont pas besoin ni obligation de pratiquer quoique ce soit. Et c'est aussi un truc que j'aime bien dans le pastafarisme, en dehors du côté comique du pastiche : un pastafariste peut faire qque chose d'indiqué par la religion (comme par exemple manger des pâtes la nuit durant le ramendan... La journée, il fait ce qu'il veut). Mais s'il ne veut pas ou n'a pas envie, il ne fait pas. Absolument aucune obligation.
Même s'ils le voulaient vraiment : certains passages se contredisent. Donc quel passage prendre, quel passage éliminer?
Paratyphi a écrit :
En même temps, si les croyants veulent vraiment aller au paradis pour l’éternité (ça me fera toujours marrer…" />), ils devraient respecter à la lettre leur bouquin. Ce qu’aucun d’entre eux ne fait. C’est un livre sacré, bla bla bla, faut respecter etc. Mais ils choisissent les passages qui les intéressent et oublient volontiers ceux trop contraignants pour eux…
Des commentaires issus d'une pensée anarchiste ou nihiliste, en quelque sorte. Les croyances religieuses ne sont pas vraiment compatibles avec ces doctrines idéologiques. Bref, on voit comme le fait religieux n'intéresse pas tout le monde (et c'est intéressant de s'en rendre compte), surtout dans ces 2 commentaires empreints d'un je-ne-sais-quoi d'athéisme cynique qui se plait à croire qu'il y connait quelque chose tout en restant bien à l'écart de tout cela pour n'en donner à aucun moment aucune légitimité.
Le
11/07/2018 à
19h
11
CryoGen a écrit :
Je suis anti-religion, mais pas anti-croyant, donc je suis plutôt d’accord avec toi.
…
“Je suis anti-TV, mais pas anti-téléspectateur”… C’est une définition de l’anarchisme appliqué à la croyance en Dieu ?
Le
11/07/2018 à
18h
53
Paratyphi a écrit :
Je suis d’accord et il y a aussi des parents croyants qui ont l’intelligence (comme les miens, tout deux croyants non pratiquants), de dire “ils choisiront quand ils seront grands”.
Les catholiques français ont inventé la croyance en Dieu sans pratique religieuse : en gros, on croit en Dieu mais on ne va pas à la messe et on peut revenir quand on veut pour communier sa foi avec la communauté des croyants dits "pratiquants". Pour faire une analogie bagnolesque (comme tout inpactien qui se respecte), être croyant non pratiquant,c'est comme avoir son permis de conduire sans jamais conduire depuis des décennies, mais on peut conduire un véhicule à l'occasion quand on veut sans que personne ne vienne y trouver à redire.
Voilà un phénomène qui me ferait presque envier les communautés protestantes, parce que je connais la proximité culturelle vis-à-vis d'une religion, je connais la confession religieuse qui consiste en des usages religieux et des traditions religieuses, mais se dire croyant sans pratique, c'est une notion qui me semble incohérente (même si je conçois comme un oecuménisme et une richesse chez les catholiques qu'un lieu de culte soit ouvert à tous).
Merci Next inpact de nous servir de l’actualité INtéressante et INportante en cette période de Coupe du Monde de football où les drapeaux tricolores servent quasi-exclusivement à manifester sa joie dans les rues en klaxonnant pendant plus d’une heure afin de s’identifier à une équipe nationale de football, aussi méritante soit elle, et aussi rassembleuse soit elle.
Qu’on est heureux en France ! Vive l’insouciance !… En attendant, le gouvernement détricote, bricole par rustines grammaticales encore un peu plus, après la réforme de 2008 pas forcément opportune dans tous ses aspects, le texte fondamental qui sert de socle à notre état de droit.
Vous semblez vous méfier de la loi et des lobbies, alors que la loi résulte d’arbitrages, de débats : la loi est le contraire de l’arbitraire et de la négation de principes constitutionnels. Désolé de vous décevoir, mais le droit est fait quasi-exclusivement d’exceptions aux principes (qui continuent pourtant de s’appliquer).
Un exemple : la liberté n’empêche pas la Société de mettre des gens en prison. Les principes fondamentaux constitutionnels n’empêchent pas de créer des exceptions (encore heureux). La Neutralité du Net, c’est pareil : qu’il y ait des exceptions circonstancielles à la Neutralité du Net, c’est évident. L’article 7 de ce projet de Charte numérique est une redite de notre droit, c’est tout.
Le
12/07/2018 à
20h
43
La Constitution, c’est l’absolu du droit qui forme la base des règles de notre Société. Les règles qui régissent notre droit et qui relativisent les principes, c’est la loi et les décrets/arrêtés/circulaires/etc.
Le
12/07/2018 à
20h
36
Exactement.
D’ailleurs, même si une telle charte (dans l’article 7) autorisait vraiment la loi à annuler tous les autres articles constitutionnels (et pas à en limiter les principes énoncés), cela serait contraire à ce qui fait la base de fonctionnement du droit : la loi n’a pas vocation à édicter des principes, mais à en limiter la portée dans des conditions ou des circonstances précises. Car faut-il le rappeler, la liberté s’arrête là où commence celle des autres.
Les principes et valeurs constitutionnels, c’est pas seulement de la logique conditionnelle (et certainement pas de la logique qui s’applique absolument), c’est aussi une hiérarchie des règles et des procédures de fonctionnement qui permettent, dans la pratique, de ne pas faire n’importe quoi simplement parce que le législateur (ou le constituant) a commis une maladresse ou laissé une imprécision (sinon le Conseil d’Etat, le Conseil constitutionnel ne serviraient qu’à valider des règles arbitraires par le simple fait qu’elles sont écrites et parfois votées).
Le
12/07/2018 à
16h
22
La Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyens ne suffisent pas et la séparation des pouvoirs non plus. On a vécu plus d’un siècle avec un réseau téléphonique dont le fonctionnement ne figurait pas dans la Constitution, mais avec internet, ça change tout. Alors constitutionnalisons l’article L 32-1 et suivants du Code des Postes et des Communications électroniques. Et pourquoi pas constitutionnaliser le Code tout entier, comme ça on sera sûr de ne rien oublier. " />
Comme si constitutionnaliser des règles de droit allait faire beaucoup mieux appliquer ces règles… par la magie du texte Constitutionnel ?
Le
12/07/2018 à
16h
10
Rendez-vous dans moins de 5 ans pour un changement de régime (surtout si l’Union européenne se disloque un peu plus d’ici là). Jamais vu un tel amateurisme… pardon… une telle réforme effectuée par les méthodes agiles startupeuses. Ce n’est plus une réforme constitutionnelle, c’est un brainstorming quinquennal.
… (ou un établissement bancaire comme Carrefour) …
Quoi que le fait que Carrefour ait une filiale bancaire semble ne pas trop gêner le secteur bancaire du fait de la concentration déjà excessive entre les mains de 4 ou 5 grands groupes bancaires en France, d’autant que la portabilité des contrats bancaires dans un autre établissement n’est pas à l’ordre du jour.
Le
11/07/2018 à
16h
43
yvan a écrit :
Je ne sais pas, les supermarchés ne possèdent pas leurs propres flottes de camions, les compagnies aériennes ne possèdent pas de sociétés de taxi etc.
La concentration verticale n'est pas si répandue justement dans l'économie non numérique. Enfin pas spécialement plus.
…
En effet, le transport aérien ne semble pas touché par le phénomène de concentration verticale, mais prenez n’importe quelle société du CAC40 ou Google ou Apple ou Amazon ou le groupe La Poste : la plupart cherchent à maîtriser et maîtrisent leur secteur d’activité de la production à la distribution. On rend captif fournisseurs et clients, pour pouvoir décider des tarifs et des conditions dans lesquelles la filière doit se développer sans aucune contrainte d’un fournisseur ou d’un client trop indépendant.
« Intermarché, capitaine par gros temps - Le groupe a investi dans la pêche à la fin des années 1980. Dans ce secteur en crise, il est devenu le premier armateur de pêche fraîche en France. Mais peine à équilibrer les comptes de son armement. »
La grande distribution est d’ailleurs ce qui se fait de plus intégré et de plus concentré depuis les années 1960 en France : quand une centrale d’achat possède un réseau de magasins de détail et un armateur de pêche en eaux profondes (ou un établissement bancaire comme Carrefour), il y a comme un problème de “neutralité du réseau de distribution de poisson vis-à-vis des sociétés de pêche”.
Et le domaine immobilier est sujet à une concentration remarquable depuis les années 2000 : quand un syndic vous propose sans sourciller de vendre ou de louer votre bien immobilier ou quand vous louez votre logement par l’intermédiaire d’une agence immobilière qui fait office de syndic d’immeuble et que vous vous faites jeter parce que votre question ne correspond pas à ce qu’attend de vous l’agence, il y a comme un problème de “neutralité de l’intermédiation immobilière”.
Le
11/07/2018 à
14h
43
dematbreizh a écrit :
Une belle brochette d’approximations.
La dernière fait sourire… “démanteler Google” au lieu de “démanteler Alphabet”.
En terme d’approximations, tout le monde dit “Free” au lieu de “Iliad” et “SFR” au lieu de “Altice France”. Chez Orange, on ne peut pas se tromper car toutes les filiales s’appellent Orange [quelque chose] et d’ailleurs la plupart des filiales d’Alphabet s’appellent ou s’appelaient encore récemment Google [quelque chose]. Malheureusement, la plupart du temps on confond l’enseigne commerciale ou le nom de la filiale avec le nom de la holding.
Le
11/07/2018 à
14h
06
yvan a écrit :
…
Du coup sauf à vouloir faire payer à netflix le débit vers l'abonné final je ne vois pas trop ce qu'Alain Weill reproche à leur système...
C'est l'accès au client final que veulent faire payer les opérateurs Télécom aux producteurs/diffuseurs de contenus, et ainsi pouvoir contrôler toute la chaîne de vente, de la production jusqu'à la diffusion. Dans tous les secteurs d'activité on retrouve ce modèle de concentration verticale des activités, et malheureusement personne n'y trouve rien à redire (il n'y a que dans le secteur des télécoms que ça coince, sûrement parce qu'un opérateur télécom est soumis depuis plus d'un siècle à des règles de secret de la correspondance et d'interopérabilité des réseaux).
Le
11/07/2018 à
09h
50
Plus exactement, ils veulent vendre au client final et les pulls, et la clim (et plein d’autres services) : être le distributeur commercial unique sur le réseau de distribution (qui relie le client final au reste du réseau) qu’ils exploitent.
Le
11/07/2018 à
09h
12
Les GAFA, Google en tête, ont bon dos. SFR, Free, la SACD, etc : même bouc-émissaire et même argument fallacieux d’une régulation castratrice. Si la loi sur les fakenews pouvait les rendre plus honnêtes, elle servirait à quelque chose.
Le
11/07/2018 à
08h
51
Les opérateurs télécom veulent vendre des services, il ne veulent pas vendre de l’accès au réseau. C’est comme les opérateurs de distribution d’eau potable : ils veulent vendre de l’eau en bouteille, vendre de l’assurance fuite d’eau dans le logement (en aval du compteur) car vendre de l’eau au robinet n’est pas aussi rentable. On peut parler de Enedis et de son compteur Linky sur le réseau de distribution d’électricité…
Bref, les GAFA/NATU/BATX sont des concurrents direct des opérateurs réseau sur ces services rentables. Donc à défaut d'une propriété et d'une exploitation des réseaux par l'autorité publique (État ou Collectivité locale), il est nécessaire qu'une régulation existe. Que cette dernière soit constitutionnelle n'est pas forcément une solution, mais elle doit être continentale (européenne, en l'occurrence), voire mondiale.
Pourtant l’argument est cohérent : si l’UE développe des règles différentes de ce qui est écrit dans la constitution française, le principe développé dans la constitution devient caduque. Donc soit la France demande à quitter l’UE, soit à terme la France modifie sa constitution.
De toute manière la protection des données personnelles est déjà de la compétence du législateur (et pas de l’exécutif), donc cette modification de l’article 34 ne sert à rien (comme expliqué dans l’article de Next inpact).
Le
10/07/2018 à
17h
16
Merci à Next inpact de donner l’avis de spécialistes en droit constitutionnel car ça éclaire les débats. Quand on écoute les députés, les rapporteurs, etc, il y aura bientôt tellement de redondance et de précisions peu pérennes dans le droit constitutionnel qu’on sera obligé de passer directement à la VIe République (ou à un autre régime politique que la république). Si la France ne change pas de régime, c’est pas tous les 10 ans qu’on fera des révisions constitutionnelles, ce sera bientôt tous les 5 ans. :-/
On me dira que la BCE à Francfort est dirigée par un ancien responsable de Goldman Sachs Europe et ça ne pose pas plus de problème que ça.
Le
10/07/2018 à
16h
56
En France, les journalistes de l’audiovisuel sont suspendus lorsqu’un proche est membre du gouvernement. Quand un membre du gouvernement entretient des relations avec un responsable d’un acteur privé sous la tutelle de son portefeuille ministériel, on laisse le ministre en place et on dit que Matignon s’occupera de cette entité directement.
Au delà du "2 poids - 2 mesures", il serait plus correct (si on souhaite supprimer les conflits d'intérêts) de faire l'inverse : un journaliste n'a pas de fonction dans l'organisation de l’État et peut parfaitement faire son travail en déclarant publiquement ses intérêts (et pourquoi pas confier les dossiers le concernant directement à son rédacteur en chef ou à un autre journaliste), alors qu'un ministre est un maillon essentiel de l’État et se doit de parfaire autant que possible la probité de son action et éviter d'écorner la réputation de l'exécutif de l’État (qui représente, en principe, la Société toute entière).
La démocratie est morte depuis bien longtemps pour quelques chose d’encore pire alors qu’elle devrait disparaitre rapidement pour quelques chose de meilleurs…
La démocratie, c’est nous qui la faisons vivre, c’est eux qui en vivent.
source: “L’information, c’est vous qui la vivez, c’est nous qui en vivons” - CNNN International (Groland)
Le
10/07/2018 à
04h
06
L’initiative est intéressante d’autant que ça demande un travail “de dingue” (copyright: service de com’ E.Macron), ou plutôt un travail de fourmi extraordinaire.
D'ailleurs, je m'interroge... en consultant la fiche du Parti radical (valoisien) il est écrit que sa création date du Vendredi 05 juillet 1957alors que l'histoire des républicains radicaux à la fin du XIXe Siècle et l'histoire du Parti radical créé en 1901 sont plutôt mises en avant. Est-ce à cause de la Constitution créée en 1958 que le Parti radical se serait doté éventuellement de nouveaux statuts ou se serait-il passé un autre événement fondateur ?
scénario : l’offre gratuite disparaît, puis Orange achète pour une bouchée de pain la “startup”. Comme ça Orange pourra diffuser OCS/Altice Studio sur sa propre plateforme numérique (mais Orange ne croit absolument pas à la stratégie de convergence d’Altice/SFR). Ainsi va le monde des réseaux numériques.
En partant sur ce terrain, il manque un élément qui limite la portée “arbitraire” de la loi, comme le fait l’article 5 de la même déclaration (“La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société […]”) Dans cette jolie charte, on pose effectivement des grands principes, puis on dit : “mais en fait, la loi décide”. …
1- l'article 7 de ce projet de loi ne rend pas la loi toute puissante vis-à-vis des principes de fonctionnement édictés précédemment dans ce projet de charte. Cet article ne devrait même pas être écrit parce qu'il ne fait que redire un principe de droit qui est que la loi précise les principes de la Constitution. Cet article ne dit aucunement que "la loi décide" peut déroger à cette charte qui se veut constitutionnelle.
Les mots ont un sens : "Art. 7. – La loi détermine les conditions et les limites d’exercice des droits et obligations définis par la présente Charte." La loi ne peut aucunement annuler cette charte ou faire comme si elle n'existait pas. La loi précise les modalités d'application des principes édictés. J'insiste, vous faites fausse route.
2- cette charte du numérique (pour laquelle, personnellement, j'ai beaucoup de réserve comme dit dans un de mes précédents commentaires) n'annule pas la Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen (sauf s'il est prévu de l'enlever de la Constitution?).
anagrys a écrit :
… Au final, on a de beaux principes bien cosmétiques, certainement pas “opposables” pour utiliser un terme qui a été à la mode. Bref, un texte d’affichage potiticien pur, qui n’engage à rien du tout, pour dire : “vous voyez, on a été courageux, on l’a fait”.
...
Si vous saviez le nombre de loi et de réglements qui ne sont pas appliqués dans la réalité, vous comprendriez qu'un texte juridique même écrit et publié s'applique uniquement parce qu'il y a des gens qui forcent son application, que ce soit lors de réclamation amiable, d'action judiciaire, d'action policière (pour ce qui est du domaine du pénal), etc. C'est pas parce que c'est écrit que ce sera appliqué. En Grande-Bretagne, le droit repose essentiellement sur les usages et la coutume (les règles de droits qui ne sont pas écrites) et tout se passe aussi bien qu'en France.
anagrys a écrit :
…
Non, être courageux, c'est poser de vrais principes (comme "tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits", ou "l'Etat ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte" - dans ces 2 cas tout est dit un une phrase)
Pour ce qui est de la 1ère citation, il s'agit d'un principe qui, comme tout principe, ne s'applique pas sans des lois : les ordres sociaux (noblesse et clergé) ont été annulés par cette phrase, mais vous admettrez facilement qu'il existe des naissances qui valent mieux que d'autres. C'est d'ailleurs pour cette raison que la théorie marxiste a défini les classes sociales et le conflit qui résulte de leurs intérêts divergents.
Pour ce qui est de la 2e citation, il s'agit aucunement d'un principe mais d'une règle juridique qui veut seulement dire que l'État ne fait pas de discrimination entre les différentes confessions religieuses et n'en assure pas le financement. C'est la différence entre un principe et une règle, et c'est souvent l'erreur que font ces différents projets de chartes du numérique.
Le
09/07/2018 à
12h
08
La loi sert à limiter les grands principes pour leur permettre d’être appliqués dans la réalité concrète.
D’après la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, “La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation.” (extrait art. 6).
Le
09/07/2018 à
12h
01
Il y a du mieux par rapport aux premières version, mais il y a toujours ce jenesaisquoi qui me dérange : les déclarations/chartes/articles de la constitution sont d’ordinaire là pour déclarer des principes et formuler des droits aux individus. Or, ces projets de charte ont l’air de formuler des descriptions de ce que sont les réseaux de communication électroniques publics à l’instar des institutions de l’Etat, en donnant un rôle défini à la loi vis-à-vis du numérique et en donnant aux réseaux publics des modalités de fonctionnement, auxquelles certes on pourra déroger par la loi mais qui ressemblent à des valeurs morales du numérique dont on a l’air d’y trouver des vertus car elles ressemblent grosso modo à la Déclaration des droits de l’Homme (mais des droits appliqués aux réseaux numériques publics).
Qu'on inscrive carrément un article consacré en 3 ou 4 lignes à des principes généraux de fonctionnement des réseaux numériques et postaux, mais faire semblant de déterminer un fonctionnement pérenne et précis de ces infrastructures me semble voué à devenir obsolète à la moindre instabilité institutionnelle.
“En parallèle, elle met en ligne la saison 2 d’Au service de la France, une comédie sur les services secrets français.”
J’ai vu le 1er épisode, ça m’a fait penser à un épisode de Timeless (pour l’aspect historique, le voyage dans le temps en moins). On revisite des aspects historiques de manière légère et avec des personnages principaux en décalage avec la réalité. Et c’est assez rare de traiter de l’histoire de la France à l’extérieur de l’hexagone.
NB: la saison 1 d’Au service de la France est diffusée sur Netflix, jusqu’à quand?… (je dis ça car je viens de me rendre compte fortuitement que la série Alphonse Président n’existe plus sur Netflix)
“accélérateur maison SmartX_5G” : personne ne voit venir, mais je sens que dans la décennie à venir, nous allons en manger de la SmartCity, SmartMobility, SmartBuilding, IoT, etc. Enedis, Orange, maintenant Bouygues… Tous à vos incubateurs de Startup !
Oui j’en suis sûr. Bouygues propose un tarif d’entrée de 23€ environs, SFR RED est à 20€, et Free propose la freebox Crystal à 25€. Tout ça pour l’ADSL et hors promos. Seul Orange est plus cher, c’est facilement vérifiable.
Après c'est sûr que si on prend les tarifs des offres les plus chères chez tout les opérateurs ça reste plus cher qu'Orange... Mais c'est malhonnête car sur les offres de base ça reste toujours moins cher qu'Orange.
Je prenais les offres les plus chères pour comparer les offres "premium" entre elles (les offres Livebox, Révolution, SFR, Bbox Ultym). Et là, les différences de prix ne sont pas flagrantes...
Et concernant les offres 1er prix ADSL (Sosh, RED, Crystal), à part l’offre de Bbox Fit, les différences de prix ne sont pas flagrantes non plus. C’est pas malhonnête, c’est une précision.
2520 commentaires
#Flock fait tout péter
14/07/2018
Le 17/07/2018 à 06h 35
Le 17/07/2018 à 06h 20
Sympa, la 1ère image pour le jeu de mots entre “conflit d’intérêts” et “pas d’intérêt pour les conflits” (même si la façon d’éviter les conflits qu’a le gouvernement est du pur marketing de façade).
Marrante, la 2e image à propos du respect des données personnelles par la “communauté des Témoins de Jehovah” et de ses prédicateurs avec Flock en guest star, si je ne me trompe pas (même si l’entité “Jésus” n’est pas en soit une personne, mais plutôt une personnalité publique, voire un mythe ou le personnage d’une histoire à dimensions variable selon les obédiences).
Cocasse, la 5e image à propos de “colonies humaines sur la Lune” avec le drapeau qui symbolise le patriotisme (la surveillance) et le panneau publicitaire qui symbolise la publicité commerciale (le ciblage publicitaire) : les 2 mamelles des big data actuellement. D’autant plus cocasse, lorsqu’on sort d’une Coupe du Monde de football qui a su réunir patriotisme (des drapeaux tricolores partout en France, dans les rues, à la télévision, pendant plus d’une heure à chaque match) et consumérisme (de la publicité commerciale en veux-tu, en voilà!, des produits dérivés de toute sorte, des automobilistes qui dépensent du carburant pour tourner en ville sans que les autorités publiques ne réagissent quant à l’émission de gaz nocifs pour les enfants et les personnes âgées alors que, d’ordinaire, elles sermonnent le quidam au respect du tri sélectif des déchets, de la vignette “Crit’Air”, à la vigilance vis-à-vis des dangers de la canicule pour les plus fragiles, etc).
Et quand on rapproche les 3 images, on se rend compte que l’individu n’a pas fini d’être épié, contrôlé, mesuré, envisagé,… Bref, mis en boîte par d’obscures algorithmes dissimulés dans des procédures absconses pour le quidam qui utilisera ces objets connectés que sont les radars automatiques routiers, les objets connectés domestiques (de Alexa à Linky en passant par la géolocalisation du smartphone ou de l’automobile). Bref le progrès technique et son lot d’avantages pour tout le monde et pas forcément pour l’état de droit.
Les députés refusent d’inscrire le droit à la vie privée dans la Constitution
16/07/2018
Le 16/07/2018 à 19h 29
“Data mon amour” (hommage à Marguerite Duras et à Alain Resnais)
Données personnelles : la communauté des témoins de Jéhovah coresponsable avec ses prédicateurs
10/07/2018
Le 16/07/2018 à 18h 57
Le 16/07/2018 à 17h 58
Considérer comme un absolu souhaitable de honnir les religions, c’est oublier que, dans cette hypothèse, l’entité “Dieu” sera tôt ou tard remplacée par autre chose toute aussi mystique (et toute aussi dévastatrice quand quelques extrémistes s’en empareront pour imposer leur point de vue). Il n’y a qu’à voir les foules qu’a déplacé la Coupe du Monde de football en 2018 (embouteillages de voitures dans les centres-villes, manifestations euphoriques de millions de gens à Paris et ailleurs). L’athéisme, comme le véganisme (qui fait de plus en plus d’adeptes de nos jours), comme la croyance en un dieu, est une belle idée (un dogme, une doctrine) du moment où leurs adeptes ne se mettent pas à dévoyer leurs préjugés positifs par des fanfaronnades absolutistes ou universalistes.
Le 13/07/2018 à 14h 15
Je ne suis pas croyant en Dieu, faut-il vous le répéter. Et vous ne me connaissez pas, alors vos préjugés à 2 balles à mon égard, vous vous imaginez comme ils peuvent me plaire et comme ils m’engagent encore moins maintenant à tenir compte de votre opinion. Vous n’êtes qu’un rigolo qui utilise ses piètres préjugés pour croire qu’il a raison face à un interlocuteur qui tentait de lui faire comprendre son point de vue personnel. Vous pouvez continuer à imaginer des choses à mon propos et à vous flatter vous même, votre morgue n’en sera que plus apparente et vous continuerez à me rendre encore moins conciliant à votre égard. Être jugé par un type qu’on ne connait pas : la gloire du web 2.0.
Le 13/07/2018 à 13h 47
Quel plaisir, ces discussions de sourds sur le web 2.0 ! Envoyer ses interlocuteurs dans les cordes, quel pied ! Aller, je vous attends, les sceptiques qui ne croient en rien.
En mode “forum jeuxvideo.com”, le Radithor.
Le 13/07/2018 à 13h 45
C’est pas au calvaire que vous vous habituez, c’est à la médisance. Je vous souhaite bien du plaisir dans votre calvaire. Là, je suis chaud, vous pouvez y aller.
Le 13/07/2018 à 13h 40
Le 13/07/2018 à 13h 31
Le 13/07/2018 à 08h 14
Tous les dogmes sont dangereux, pas seulement les religions. Etre athée, être anarchiste, etc, n’est pas plus un crime que d’être catholique. Accusez-moi de tout ce que vous voulez si ça vous fait plaisir, je dis seulement qu’accuser les religions comme vous le faite est une bêtise. Vous avez le droit d’avoir vos opinion, pas de rejeter ce qu’on vous dit comme vous le faite. Ce n’est pas moi qui méprise des gens en raison de leur confession religieuse, c’est vous (relisez-vous, ou réfléchissez avant d’écrire). Et je n’ai pas l’intention de continuer à lire votre mépris plus longtemps. C’est pas parce que vous êtes athée et que vous vous en balek que ça vous dédouane des propos que vous avez tenus. Heureusement, qu’on vit dans un pays laïque, avec vos propos sur ce fil de commentaire, c’est une chance.
Le 12/07/2018 à 22h 21
Le 12/07/2018 à 21h 54
Le 12/07/2018 à 09h 39
Le 12/07/2018 à 09h 25
“Bref, je suis athée.”
Le 11/07/2018 à 23h 52
L’éducation a peu à voir avec la propension à croire en quelque chose. Même si, dans les enseignements scientifiques, le rationalisme réduit sûrement la capacité à croire des individus concernés, il est des choses qui ne sont pas prouvable et des situations où les préjugés sont nécessaires à l’action. Tout individu peut se trouver sujet à croire, voire à se trouver prosélyte d’une croyance ; d’autant plus aujourd’hui, avec les nouveaux moyens de communication numériques, qui ne font qu’accroître les phénomènes de confirmation des préjugés (bons ou mauvais) et les phénomènes de prosélytisme (les conformismes ou les anarchismes réfractaires).
Le 11/07/2018 à 23h 22
Je vous encourage à exercer votre scepticisme sur cette idée préconçue totalement gratuite qui ne repose sur rien de tangible. L’éducation n’a jamais empêché qui que ce soit de croire, notamment de croire en Dieu.
Le 11/07/2018 à 23h 16
Je n’ai décidément pas le même humour que vous.
Le 11/07/2018 à 23h 04
Mais oui bien sûr : la croyance expliquée par le scepticisme… c’est tout aussi plausible que le polythéisme expliqué par le monothéisme.
Le 11/07/2018 à 23h 03
oui c’est de l’anarchisme appliqué à la religion. Pratiquer une religion au sein d’une communauté n’est pas obligatoire, et le faire au sein d’une communauté ne veut pas dire qu’on est l’obligé de qui que ce soit. Cela-dit, si on parle des relations entre pouvoir politique et pouvoir religieux, c’est un autre sujet.
Le 11/07/2018 à 20h 09
Le 11/07/2018 à 19h 11
Le 11/07/2018 à 18h 53
E-pétitions, référendum d’initiative partagée et « amendements citoyens » en débat à l’Assemblée
13/07/2018
Le 13/07/2018 à 16h 08
Merci Next inpact de nous servir de l’actualité INtéressante et INportante en cette période de Coupe du Monde de football où les drapeaux tricolores servent quasi-exclusivement à manifester sa joie dans les rues en klaxonnant pendant plus d’une heure afin de s’identifier à une équipe nationale de football, aussi méritante soit elle, et aussi rassembleuse soit elle.
Qu’on est heureux en France ! Vive l’insouciance !… En attendant, le gouvernement détricote, bricole par rustines grammaticales encore un peu plus, après la réforme de 2008 pas forcément opportune dans tous ses aspects, le texte fondamental qui sert de socle à notre état de droit.
L’Assemblée rejette les propositions de charte constitutionnelle des droits et libertés numériques
12/07/2018
Le 13/07/2018 à 08h 02
Vous semblez vous méfier de la loi et des lobbies, alors que la loi résulte d’arbitrages, de débats : la loi est le contraire de l’arbitraire et de la négation de principes constitutionnels. Désolé de vous décevoir, mais le droit est fait quasi-exclusivement d’exceptions aux principes (qui continuent pourtant de s’appliquer).
Un exemple : la liberté n’empêche pas la Société de mettre des gens en prison. Les principes fondamentaux constitutionnels n’empêchent pas de créer des exceptions (encore heureux). La Neutralité du Net, c’est pareil : qu’il y ait des exceptions circonstancielles à la Neutralité du Net, c’est évident. L’article 7 de ce projet de Charte numérique est une redite de notre droit, c’est tout.
Le 12/07/2018 à 20h 43
La Constitution, c’est l’absolu du droit qui forme la base des règles de notre Société. Les règles qui régissent notre droit et qui relativisent les principes, c’est la loi et les décrets/arrêtés/circulaires/etc.
Le 12/07/2018 à 20h 36
Exactement.
D’ailleurs, même si une telle charte (dans l’article 7) autorisait vraiment la loi à annuler tous les autres articles constitutionnels (et pas à en limiter les principes énoncés), cela serait contraire à ce qui fait la base de fonctionnement du droit : la loi n’a pas vocation à édicter des principes, mais à en limiter la portée dans des conditions ou des circonstances précises. Car faut-il le rappeler, la liberté s’arrête là où commence celle des autres.
Les principes et valeurs constitutionnels, c’est pas seulement de la logique conditionnelle (et certainement pas de la logique qui s’applique absolument), c’est aussi une hiérarchie des règles et des procédures de fonctionnement qui permettent, dans la pratique, de ne pas faire n’importe quoi simplement parce que le législateur (ou le constituant) a commis une maladresse ou laissé une imprécision (sinon le Conseil d’Etat, le Conseil constitutionnel ne serviraient qu’à valider des règles arbitraires par le simple fait qu’elles sont écrites et parfois votées).
Le 12/07/2018 à 16h 22
La Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyens ne suffisent pas et la séparation des pouvoirs non plus. On a vécu plus d’un siècle avec un réseau téléphonique dont le fonctionnement ne figurait pas dans la Constitution, mais avec internet, ça change tout. Alors constitutionnalisons l’article L 32-1 et suivants du Code des Postes et des Communications électroniques. Et pourquoi pas constitutionnaliser le Code tout entier, comme ça on sera sûr de ne rien oublier. " />
Comme si constitutionnaliser des règles de droit allait faire beaucoup mieux appliquer ces règles… par la magie du texte Constitutionnel ?
Le 12/07/2018 à 16h 10
Rendez-vous dans moins de 5 ans pour un changement de régime (surtout si l’Union européenne se disloque un peu plus d’ici là). Jamais vu un tel amateurisme… pardon… une telle réforme effectuée par les méthodes agiles startupeuses. Ce n’est plus une réforme constitutionnelle, c’est un brainstorming quinquennal.
Liane Hornsey, directrice des ressources humaines d’Uber, démissionne
12/07/2018
Le 12/07/2018 à 20h 14
DRH, la ressource d’abord, l’humain ensuite. " />
Pour Alain Weill (SFR), la neutralité du Net est un problème face à Google et Netflix
11/07/2018
Le 11/07/2018 à 16h 53
Le 11/07/2018 à 16h 43
Le 11/07/2018 à 14h 43
Le 11/07/2018 à 14h 06
Le 11/07/2018 à 09h 50
Plus exactement, ils veulent vendre au client final et les pulls, et la clim (et plein d’autres services) : être le distributeur commercial unique sur le réseau de distribution (qui relie le client final au reste du réseau) qu’ils exploitent.
Le 11/07/2018 à 09h 12
Les GAFA, Google en tête, ont bon dos. SFR, Free, la SACD, etc : même bouc-émissaire et même argument fallacieux d’une régulation castratrice. Si la loi sur les fakenews pouvait les rendre plus honnêtes, elle servirait à quelque chose.
Le 11/07/2018 à 08h 51
Les opérateurs télécom veulent vendre des services, il ne veulent pas vendre de l’accès au réseau. C’est comme les opérateurs de distribution d’eau potable : ils veulent vendre de l’eau en bouteille, vendre de l’assurance fuite d’eau dans le logement (en aval du compteur) car vendre de l’eau au robinet n’est pas aussi rentable. On peut parler de Enedis et de son compteur Linky sur le réseau de distribution d’électricité…
Réforme constitutionnelle : la majorité tente un tour de passe-passe sur les données personnelles
10/07/2018
Le 10/07/2018 à 17h 23
Pourtant l’argument est cohérent : si l’UE développe des règles différentes de ce qui est écrit dans la constitution française, le principe développé dans la constitution devient caduque. Donc soit la France demande à quitter l’UE, soit à terme la France modifie sa constitution.
De toute manière la protection des données personnelles est déjà de la compétence du législateur (et pas de l’exécutif), donc cette modification de l’article 34 ne sert à rien (comme expliqué dans l’article de Next inpact).
Le 10/07/2018 à 17h 16
Merci à Next inpact de donner l’avis de spécialistes en droit constitutionnel car ça éclaire les débats. Quand on écoute les députés, les rapporteurs, etc, il y aura bientôt tellement de redondance et de précisions peu pérennes dans le droit constitutionnel qu’on sera obligé de passer directement à la VIe République (ou à un autre régime politique que la république). Si la France ne change pas de régime, c’est pas tous les 10 ans qu’on fera des révisions constitutionnelles, ce sera bientôt tous les 5 ans. :-/
Conflit d’intérêts : Françoise Nyssen libérée des livres
10/07/2018
Le 10/07/2018 à 17h 04
On me dira que la BCE à Francfort est dirigée par un ancien responsable de Goldman Sachs Europe et ça ne pose pas plus de problème que ça.
Le 10/07/2018 à 16h 56
En France, les journalistes de l’audiovisuel sont suspendus lorsqu’un proche est membre du gouvernement. Quand un membre du gouvernement entretient des relations avec un responsable d’un acteur privé sous la tutelle de son portefeuille ministériel, on laisse le ministre en place et on dit que Matignon s’occupera de cette entité directement.
Le Projet Arcadie répertorie les partis politiques, un long travail de recherche
09/07/2018
Le 10/07/2018 à 04h 21
Le 10/07/2018 à 04h 06
L’initiative est intéressante d’autant que ça demande un travail “de dingue” (copyright: service de com’ E.Macron), ou plutôt un travail de fourmi extraordinaire.
Redevance Copie privée : 100 % de hausse pour l’offre gratuite de Molotov
09/07/2018
Le 09/07/2018 à 18h 33
scénario : l’offre gratuite disparaît, puis Orange achète pour une bouchée de pain la “startup”. Comme ça Orange pourra diffuser OCS/Altice Studio sur sa propre plateforme numérique (mais Orange ne croit absolument pas à la stratégie de convergence d’Altice/SFR). Ainsi va le monde des réseaux numériques.
À l’Assemblée, nouvelles propositions de « charte du numérique »
09/07/2018
Le 09/07/2018 à 17h 02
Le 09/07/2018 à 12h 08
La loi sert à limiter les grands principes pour leur permettre d’être appliqués dans la réalité concrète.
D’après la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, “La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation.” (extrait art. 6).
Le 09/07/2018 à 12h 01
Il y a du mieux par rapport aux premières version, mais il y a toujours ce jenesaisquoi qui me dérange : les déclarations/chartes/articles de la constitution sont d’ordinaire là pour déclarer des principes et formuler des droits aux individus. Or, ces projets de charte ont l’air de formuler des descriptions de ce que sont les réseaux de communication électroniques publics à l’instar des institutions de l’Etat, en donnant un rôle défini à la loi vis-à-vis du numérique et en donnant aux réseaux publics des modalités de fonctionnement, auxquelles certes on pourra déroger par la loi mais qui ressemblent à des valeurs morales du numérique dont on a l’air d’y trouver des vertus car elles ressemblent grosso modo à la Déclaration des droits de l’Homme (mais des droits appliqués aux réseaux numériques publics).
#Replay : mer fragile, Silicon Valley et dangers du Net
06/07/2018
Le 09/07/2018 à 05h 46
“En parallèle, elle met en ligne la saison 2 d’Au service de la France, une comédie sur les services secrets français.”
J’ai vu le 1er épisode, ça m’a fait penser à un épisode de Timeless (pour l’aspect historique, le voyage dans le temps en moins). On revisite des aspects historiques de manière légère et avec des personnages principaux en décalage avec la réalité. Et c’est assez rare de traiter de l’histoire de la France à l’extérieur de l’hexagone.
NB: la saison 1 d’Au service de la France est diffusée sur Netflix, jusqu’à quand?… (je dis ça car je viens de me rendre compte fortuitement que la série Alphonse Président n’existe plus sur Netflix)
Retour sur les premières démonstrations 5G en « conditions réelles » de Bouygues Telecom
06/07/2018
Le 08/07/2018 à 16h 40
“accélérateur maison SmartX_5G” : personne ne voit venir, mais je sens que dans la décennie à venir, nous allons en manger de la SmartCity, SmartMobility, SmartBuilding, IoT, etc. Enedis, Orange, maintenant Bouygues… Tous à vos incubateurs de Startup !
Orange a demandé l’interdiction de vendre des forfaits ADSL à perte
04/07/2018
Le 08/07/2018 à 16h 33