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Le 22/06/2016 à 18h 21







Fuinril a écrit :



Marrant hein parce que l’informatique à l’école je n’y ai pas eu le droit (ah si on a appris a taper sur un clavier en techno) hors option (qui étaient spécialisées), et pourtant il y a 30 ans j’étais à l’école.







Le plan informatique pour tous d’il y a 30 ans a été appliqué de manière extrêmement disparate en fonction de l’implication des établissements et de profs.



Donc dans certain établissements, il y a eu de l’enseignement de la programmation de bon niveau. Dans d’autres les machines sont restées dans les placards sans jamais avoir été déballées.



Bref, ça dépendait beaucoup du dynamisme local…





Personne ne m’a appris ce qu’était un OS, et quand je vois le niveau des profs / instits AUJOURD’HUI je me dis que de toutes façons il aurait fallu qu’ils comprennent EUX avant de l’enseigner….





C’est clair.



Mais la réalité, c’est que l’informatique aurait du être enseignée par des professionnels et sur des créneaux horaires dédiés. C’était le cas dans certains pays.





Sur le terrain, la majorité des vieux dev je les embauche pas parce qu’ils travaillent avec des méthodes archaiques absolument pas AGILE et on des connaissances souvent non actualisées et dépassées. Il y a un réel fossé entre les dev qui sont sortis d’école avant 2000 et ceux d’après…. et c’est pas super glorieux pour ceux d’avant (qui ont par contre une meilleure connaissance des mécaniques bas niveau, mais aujourd’hui ça on en a rien à battre en entreprise).





Soyons honnête, le métier n’est plus du tout le même.



Avant, on faisait du vrai développement dans les règles de l’art avec des programmeurs qui suivaient les projets sur le long terme. Je connait encore des gens qui bossent comme ça.



Aujourd’hui, on fait du pas cher, vite écrit, codé avec les pieds, quasiment sans analyse. Le tout avec des programmeurs qui maîtrisent juste le nécessaire, mais surtout le dernier truc bidon du moment et qui auront changé de boite 6 mois après.



Quand à la remise à niveau des programmeurs, vu que ça n’a jamais été intégré dans le temps de travail, on comprends pourquoi tous n’avaient pas envie de sacrifier leur vie de famille pour se former le week end. Mais ce problème se posera aussi aux jeunes programmeurs d’aujourd’hui quand ils vieilliront. Au lieu de se croire plus malin que les vieux, ils feraient mieux de réaliser qu’ils sont en train de se faire avoir exactement comme eux…





Tu veux un pays de dev pro ? Alors je suis d’accord avec toi. Sauf que l’utopie est là…. quand on voit que plus de 50% des gens qui ont un diplôme de dev ne poursuive pas une carrière dans le dev mais bifurque parce que ça les fait chier et qu’ils sont nuls, tu m’excuseras de rigoler….





Non, le but n’est pas du tout d’en faire de développeurs. Ce n’est pas parce qu’on enseigne l’écriture ou les maths que tout le monde devient pour autant écrivain ou scientifique.





Je me fais dépasser par un mec qui est sysadmin niveau 3 chez OVH oui. Un mec qui gère au quotidien plus de 1000 grappes de serveurs. Oui il me dépasse, comme il a certainement une bien meilleure idée du fonctionnement de l’informatique que 99% des devs….





Les admin qui ont passé les formations et certifs pour configurer un serveur ou un parc de serveur sont logiquement compétents parce que ce sont des bosseurs.



Cependant, si un problème complexe demandait d’aller chercher sa cause au coeur du code d’un système, celui qui sait programmer aura logiquement une longueur d’avance.





Le problème que tu as la dedans, c’est que ça remet en cause ton postulat de départ, hors dans ton raisonnement c’est bien ça qui pêche et que tu ne veux pas actualiser. Il sait pas coder et il te dépasse = tu es nul….. Et si c’était plutôt savoir coder n’a rien à voir avec la compréhension de l’informatique ? Hmmmm ?





Soyons honnête, un ordinateur, c’est une machine à exécuter des programmes. Donc si tu ne comprends pas ce qu’est un programme, tu ne comprends pas ce qu’est un ordinateur.





Sur ce qui se passe en Inde, encore une fois tu ne me connais pas. Disons que la bas tu n’as pas de mal à trouver un codeur dans la seconde pour un projet. Par contre trouver un dev c’est un chouilla plus compliqué….



Ok, tu confonds programmation et dev. Des codeurs qui pissent du code par barrique entières et n’ont aucune foutue idée des conséquences de leur bousin, de ce qu’est une allocation mémoire ou un registre, une pile, qui ne connaissent pas la différence entre FILO ou FIFO (déjà il faudrait qu’ils connaissent les termes) c’est pas une légende hein.



C’est ce qu’il y a en Inde, et c’est ce qu’on commence à produire en France. Qu’est ce que tu veux qu’ils comprennent quoi que ce soit ? On leur apprend à coder, pas l’informatique….





C’est malheureusement vrai partout et ça rejoint exactement ce que je dit.



On n’enseigne pas aux gens à programmer parce qu’on estime qu’il suffit de leur apprendre à utiliser.



Et quand on leur apprends à coder, on leur apprends juste le strict minimum pour qu’ils produisent de la merde vite fait, mal fait.



Ce qu’il faut enseigner à l’école, c’est justement l’inverse. Apprendre la programmation et le fonctionnement d’une machine à bas niveau. Pas à pisser des pages web avec des animations de merde en javascript.


Le 22/06/2016 à 15h 41







renaud07 a écrit :



Sauf que la plupart des opérations mécaniques oblige à gratter à l’ordinateur de bord et donc à passer par un garage et donc payer la peau du c*l. A moins de se procurer les logiciels constructeurs (illégalement bien sûr) et le boitier qui va avec, mais c’est pas le tout faut aussi savoir s’en servir, sachant que la moindre erreur peut rendre la voiture bonne pour la casse…



Quand tu vois que quand le BSI déconne ça t’empêche d’ouvrir les vitres, c’est tout simplement une hérésie totale… Bref, je suis contre l’électronique dans les voitures. Ou alors le minimum syndical. Moins y’en a, mieux je me porte.







Excellent constat.



Il faut dire la vérité, l’électronique dans les voitures est faite pour obliger les gens à aller réparer dans le réseau. C’est un bel exemple du pouvoir que peut avoir le programme.



Il n’y a aucune raison technique valable au fait qu’on ne puisse pas tout paramétrer à partir de l’écran de bord.



Si la population avait été formée à la programmation et au fonctionnement de l’ordinateur, ils comprendraient cela. Les politiques comprendraient cela. Et on interdirait aux constructeurs de faire ainsi.



On peut résumer les choses ainsi : si ce n’est pas toi qui programme les ordinateurs, c’est eux qui te programmeront.



Ceux qui fabriquent les programmes qui sont implantés dans les objets te manipuleront, te feront payer par le contrôle des logiciels. Soit tu contrôle les logiciels, soit c’est eux qui te contrôleront.



Le 22/06/2016 à 15h 30







Fuinril a écrit :



Pour revenir sur une utopie il faudrait déjà qu’elle ait été mise en place…



A ma connaissance aucun pays n’a jamais tenté l’enseignement de l’informatique comme discipline, c’est toujours “appliquée à” ou un secteur très restreint (ici la prog).







Et pourtant, l’informatique est bien enseigné depuis plus de 30 ans en france. Et même a une époque, avec programmation à l’école.



D’autres pays au monde ont été bien plus loin.



L’utopie dont nous revenons, c’est l’enseignement de l’informatique par la suite bureautique.





Pour le reste il faudrait que tu comprennes que beaucoup de gens sur le marché du travail ont eu des bases de code, même en fac de philo il y a 15 ans ils en donnaient. Est ce que c’est pour ça que ça a changé les usages ? Pas vraiment….





Tu te trompes, parce que sur le terrain, il y a vraiment une différence entre ceux qui ont été formés par la programmation dans les années 80 et ceux qui ont été formé par la suite bureautique ensuite.



Mais cela ne signifie pas pour autant qu’enseigner la programmation soit suffisant. Dans ton exemple d’enseignement en fac de phillo, cela ne sers presque à rien car c’est trop tard. Pour avoir une utilité, la programmation doit être enseignée assez jeune pour qu’elle s’intègre aux méthodes de travail. Au stade de la fac, les jeunes sont déjà complètement formaté… à ne pas utiliser la programmation. C’est trop tard pour pouvoir changer.





Ta comparaison de physique est nulle, je dirais plutôt c’est “comme si on formait des chimistes sans leur apprendre la physique quantique” : c’est lié, ce sont deux secteurs relativement proche, l’un explique l’autre…. et pourtant un chimiste n’utilisera pas une seule fois ses connaissances pratiques en physique quantique au cours de sa carrière.





L’utilité de la programmation n’a rien à voir.



Sans la programmation, tu forme des mecs qui n’ont pour seule vision que de se lever le matin pour travailler péniblement avec leurs mains.



Avec la programmation, tu forme des gens qui vont penser à programmer un robot pour le regarder travailler. Et ces derniers produiront plus et pour bien moins cher que les premiers.



Voila pourquoi un pays qui ne fera pas les bons choix condamnera son avenir.



L’erreur, c’est de penser que la programmation serait un savoir théorique inutile alors que c’est une connaissance de premier ordre au même titre que le calcul ou l’écriture.





Mon “savoir informatique”…. tu ne me connais pas, qu’est que tu en sais ? Le tiens me semble bien théorique par contre (mais je peux me tromper). En tous cas si tu crois que j’ai fait que de la prog et/ou dans un seul langage tu es excessivement loin de la réalité.





Bah, si d’après tes dires, tu te fais dépasser par des gars qui ne maîtrisent pas la prog, c’est qu’il y a un souci quelque part. Mais ce n’était pas un jugement sur tes compétences.





Pour l’Inde justement, d’après tes dires les codeurs devraient tous etre surchargés de travail la-bas…. C’est moins cher et on manque globalement de devs ailleurs, c’est bien ce que tu dis non ? Alors pourquoi c’est plutôt l’inverse qui se produit ?





Il faut vraiment se méfier de ce qu’on raconte. Déjà les conneries qu’on entends sur la profession informatique dans notre propre pays. Alors sur ce qui se passe en Inde…


Le 22/06/2016 à 14h 48







Fuinril a écrit :



Voilà ton problème : pour toi informatique = programmation.







Ce n’est pas juste moi.



Tous les pays du monde sont en train de revenir de l’utopie d’enseigner l’informatique sans programmation.



Et cela n’est pas un hasard. Pour avoir assisté à des conférences sur le sujet, une pléthore de spécialistes ont fait le même constat.





Et pourtant des millions de gens utilisent un ordinateur au quotidien sans faire de prog du tout. Parce que justement des gens très intelligents on fait en sorte que ca ne soit plus nécessaire.





Justement, parlons en…



N’importe quel prestataire informatique qui connait la réalité du terrain te dira que c’est plutôt triste à voir.



Ces millions de gens se servent en réalité très très mal de l’informatique. Ils galèrent au quotidien plutôt qu’autre chose. Et encore, quand ils ne font pas carrément n’importe quoi au risque de créer de couteux sinistres informatiques.



Du fait de leur manque de compréhension du fonctionnement, l’apprentissage des logiciels est beaucoup plus long et improductif. Ils sont contraints d’apprendre des procédures toutes faites et sont perdus au moindre imprévu.



Mais le plus terrible, c’est quand ces personnes montent en grade et deviennent décisionnaires ou chef d’entreprise, elles sont incapable de prendre des bonnes décisions, n’ayant pas la moindre notion ni compréhension de ce qu’est la logique de l’informatique.



Le résultat, c’est qu’en France, beaucoup de décideurs raisonnent encore “main d’oeuvre” quand nos concurrents ont déjà planifié la robotisation.





Apprendre les bases de l’informatique, comment ça fonctionne, comment ça communique, apprendre la logique d’un système d’information : oui et mille fois oui. Apprendre la prog : complètement inutile.





Un peu comme si on voulait faire des physiciens sans leur apprendre à compter ?



La programmation, c’est le ciment qui assure la cohésion des connaissances théoriques.





Et encore une fois la personne la plus doué en informatique dans mes connaissances ne sait pas aligner 3 lignes de code, et pourtant il m’enterre (moi, dev depuis plus de 10 ans) complètement en informatique, parce que justement il a une bien meilleure connaissance du fonctionnement d’un OS et de la façon dont un système fonctionne que moi.





Tu sous estime tes potentialités. Mais peut être que ton savoir en informatique gagnerait à être plus équilibré pour exprimer son plein potentiel.





Mais tu as certainement raison, la preuve : les indiens savent aujourd’hui tous coder, du coup le monde se les arrache….. ou pas….





Ce qui fait l’intérêt de l’offshore, c’est la différence de cours des monnaies et de niveaux de vie.



Ce qui n’empêche pas certains industriels d’en revenir parce qu’il n’est jamais simple de travailler avec des pays éloignés.


Le 22/06/2016 à 14h 15







Fuinril a écrit :



Je savais pas que la programmation == informatique…. On ferait mieux de leur expliquer ce qu’est un OS ou ses principes de fonctionnement.







La vraie réalité, c’est que sans programmation, pas de vraie compréhension de l’informatique.



On ne peut pas comprendre la fonctionnement d’un Os sans comprendre la notion de programme.



On ne peut pas vraiment comprendre la notion de programme sans programmer.





Et tu veux qu’on imite l’Inde et ses millions de pisseurs de code nul à chier qui ont fait sa gloire il y a 10 ans et que plus personne ne veut employer parce que justement ils captent que dalle à l’informatique : ils savent pisser du code, point…. Après la France copie les USA avec 10 ans de retard, on a maintenant la France copie les conneries de l’Inde avec 15 ans de retard. Bravo !





Les codeurs en inde ne sont pas plus nuls qu’ici.



Comme ici, ils font ce que le marché leur demande et ce que le client est prêt à payer.







Le 22/06/2016 à 13h 51







Fuinril a écrit :



Et alors ? Plombier aussi c’est un métier d’avenir hein, c’est pas pour ça qu’on t’apprend la plomberie à l’école (ce qui est une tare car absolument tout le monde en a besoin au moins une fois dans sa vie).







L’informatique est au coeur de tout. Y compris de notre futur industriel.



Quelqu’un qui ne maitrise pas la programmation ne maitrise pas l’informatique, c’est donc une forme d’analphabète.





Plus encore, à mon sens, l’apprentissage de la programmation trop jeune inhibe certains réflexes du cerveau en forçant un raisonnement algorithmique.





Au contraire, ça évite de fabriquer des gens qui malgré de haute études ne savent même pas aligner le moindre raisonnement logique.


Le 22/06/2016 à 13h 30







tiret a écrit :



honnêtement c’est n’importe quoi… déjà que les niveaux de culture générale ne sont pas terribles alors là…









Apone a écrit :



ils ont aussi prévu des cours de mécanique ?

aujourd’hui, tout le monde a une voiture !



On veut faire quoi ?

des générations d’informaticiens ?

 à l’heure où tous les gros projets français sont réalisés en offshore au magreb ou en inde, quelle mauvaise idée !!







Les gars, réalisez un peu que l’informatique est maintenant partout, même dans des endroits que beaucoup ne soupçonnent pas.



Tous les processus industriels performants sont centrés autour de l’informatique et de la robotisation.



La non compréhension de l’informatique est une nouvelle forme d’analphabétisme.



Et cela peut mener notre pays à la régression économique.



Tous les pays au monde mettent en place des programmes bien costaud sur le sujet. Voudriez vous que nous soyons le seul pays au monde à prendre le risque de ne pas le faire ?





ils ont aussi prévu des cours de mécanique ?

aujourd’hui, tout le monde a une voiture !





La voiture, c’est typiquement un objet qui contribue à accentuer les situations précaires.



S’en passer réduit drastiquement la mobilité.



Dès qu’une personne passe en situation de précarité, elle n’a plus les moyens de payer un garagiste ni de payer un loyer dans une grande ville.



Maîtriser la mécanique, ça fait partie des savoirs qui peuvent tout changer.


Le 21/06/2016 à 16h 32

La France, pionnier mondial de l’engraissement des ayants droits rentiers qui vivent sans travailler.



Et de l’autre côté, on tape allègrement sur les exclus alors qu’on ne cesse de multiplier les rentes abusives pour certaines catégories de la population.



Le plus beau dans l’affaire, c’est que ceux qui vont morfler, ce sont les moteurs de recherche français. Comme s’ils n’avaient déjà pas assez de mal à exister face aux mastodontes américains.



Bref, encore une balle dans le pied.

Le 20/06/2016 à 22h 30







ThomasBrz a écrit :



Mais entre toi et charon.g il y a une petite difference au niveau de ce que tu dois et lui doit prouver. Charon.G est quand même connu sur NXI et a des connaissances en code et en entreprenariat sur le web pour avoir le respect et la confiance de ce qu’il dit.

Toi a coté tu craches sur la gueule des ergonomes et graphismes au nom de toi et sans apporté le moindre exemple d’app productive ou de codeurs qui font mieux que des ergonomes…







Du calme jeune padawan. Regarde l’histoire. La constante de toutes les révolutions techniques, c’est que personne n’y croyait avant <img data-src=" />



Au passage, demande toi si tous les ergonomes pensent forcément la même chose.


Le 20/06/2016 à 21h 10







charon.G a écrit :



C’est vraiment ballot…



Vu que c’est justement pas crédible tu aurais du plutôt essayer d’expliquer le fonctionnement ce que tu ne fais pas…



Je précise ma pensée. Tu dis que les applications actuelles tourneraient sur cet os avec une ergonomie mobile.

Donc soit ils ne touchent pas à l’interface de l’application mais à ce moment là l’écran est tout petit. Les boutons tout petits pour le touch. Ergonomie à chier donc je suppose qu’on est dans le second cas.



Le second cas ils utilisent un algorithme poussé qui réajuste automatiquement la taille et le positionnement des contrôles. Sauf que un déjà je pense même pas que ce soit possible. Imaginons que ça sort un résultat l’interface n’aurait plus l’apparence pour laquelle elle a été crée. Je suis en train de refaire le design de mon site et mon application. mon ergonome et mon graphiste sont très pointilleux au pixel près. Je peux déjà te dire que si un tel truc sortait il serait bien accueilli par la profession…. (ironie…)

Les graphistes veulent que le rendu final soit exactement pareil que les maquettes. Venir sortir un truc de ce genre c’est vraiment rien connaitre dans le domaine et c’est surtout venir bafouer le travail des graphistes.







Par expérience, je ne crois pas un instant que des explications abstraites aussi détaillées soient t’elles puissent convaincre qui que ce soit. Et d’ailleurs, je n’ai pas vraiment de raison d’y consacrer du temps.



Je vous ai donné une piste sérieuse sur quelque chose. Mais le mieux pour vous convaincre, c’est encore d’attendre qu’un truc packagé finisse par émerger quelque part pour le tester par vous même. <img data-src=" />



Mais si vous creusez un peu le sujet, vous comprendrez rapidement qu’on est dans le cas de figure ou des idées reçues qui paraissaient évidente se sont imposées si vite et si fortement qu’elles ont éludées trop vite toute autre forme de réflexion. Cela explique d’ailleurs l’erreur de Windows 8…


Le 20/06/2016 à 18h 57







charon.G a écrit :



Tu n’a pas de liens j’imagine <img data-src=" />







Non.



Et je préfère éviter, vu qu’en matière d’ergonomie, l’expérience peut varier aux extrêmes en fonction d’un simple détail de réglage. Ce n’est pas encore trivial à mettre en place.





Sinon oui tu m’aurais dit que c’étaient de nouvelles applications je t’aurai cru mais là oui c’est du délire.





Ce que je comprends parfaitement vu que je n’y aurais pas cru moi même.



Comme on dit, parfois il faut le voir pour le croire.





Enfin bon je préfère laisser parler les ergonomes et les graphistes pour qu’ils t’exposent leur point de vue <img data-src=" />





Bah, ils peuvent penser ce qu’ils veulent <img data-src=" />


Le 20/06/2016 à 18h 20







AmaCha a écrit :



Je serais personnellement curieux de connaître les alternatives sérieuses de la CreativeSuite, et notamment Photoshop dans une utilisation Pro ou en tout cas avancée.

Autant pour Illustrator, InDesign et Premiere, ils ont toujours eu des concurrents (plus ou moins évolués), autant pour Photoshop, là, je ne vois pas. Et que l’on ne me parle pas de Gimp en utilisation Pro <img data-src=" /> <img data-src=" /> (rien qu’ergonomiquement il a déjà au moins 20 ans de retard).







Tout dépends de l’utilisation.



L’ergonomie de Gimp n’est perçue comme mauvaise que par les non habitués. La logique est simplement différente, ce qui donne cette impression au départ. Avec le temps, on le trouve relativement pratique. Et dans le libre il y a également d’autres logiciels comme Krita.



Pour ce qui est des utilisation pro, cela dépends de beaucoup de facteurs. Pour faire simple, je dirais que pour le graphiste qui fait du “print” à longueur de journée, les outils d’adobe restent sans équivalent.

Pour le pro qui fait du web et dont le graphisme n’est qu’une des facettes de son activité, les outils libres sont relativement appropriés.



D’une manière générale, Windows et MacOs ont encore des “niches” incontournables dans certains domaines. Mais les outils libres progressent inéluctablement avec le temps.



Pour ma part je n’hésite pas à investir du temps dans la maitrise des bons outils libres même quand ils sont encore un peu “verts”. Car je sais par expérience qu’inéluctablement il arrive toujours un jour ou ils finissent par dépasser leurs concurrents propriétaires.


Le 20/06/2016 à 17h 41







charon.G a écrit :



Tu te rends compte de l’énormité que tu viens de sortir? Au départ je pensais que tu parlais du fait d’avoir un même socle technique(Windows 10 le fait déjà). Par contre tu ne peux pas avoir la même interface entre des PC et des téléphones. Surtout pas avec la logithèque Linux existante. Quand tu développes une appli mobile, l’ergonomie des interfaces sont conçues pour le tactile et pour différentes tailles de smartphone et tablettes. Les applications Linux existantes sont équivalentes aux applis Win32 sur Windows elles n’ont pas été conçues pour des petites tailles d’écrans, uniquement des résolutions PC et souvent fixes. Microsoft avait fait un proof concept il y a quelques années. Ils avaient réussi à faire tourner Windows 7 et ses applis sur un smartphone. c’est possible techniquement mais d’un point de vue ergonomie c’est zéro.





Là je parle uniquement de l’ergonomie qui est déjà le point totalement bloquant.







Oui, je conçoit parfaitement l’énormité apparente de mes affirmations. Et je penserait certainement la même chose s’il ne m’avait pas été donné l’occasion d’essayer… et de réaliser qu’il est parfaitement possible d’avoir un desktop classique sur une petite taille d’écran avec une ergonomie correcte moyennant quelques astuces.



Mais au fond, cela est t’il vraiment si étonnant ? Après tout, si l’on y réfléchit bien, les paradigmes du desktop classique sont né il y a très longtemps, c’est à dire à une époque ou les écrans étaient vraiment très loin des tailles et définitions actuelles… et plus proches de celle de nos tablette.



Par exemple, l’écran du Macintosh d’origine faisait seulement 9 pouces avec une définition en pixels inférieur à celle de la plupart des smartphones actuels. Et les écrans LCD actuels sont ultra nets comparé aux vieux tubes cathodiques.



Et tout cela n’est encore rien quand on songe aux possibilités offertes par un simple casque VR qui permettra d’emporter dans sa sacoche l’équivalent d’un grand écran.



Le problème de l’ergonomie façon mobile, c’est qu’elle convient bien à des applications simples, beaucoup moins à des applications complexes. Mais surtout, cela demande de reprogrammer les logiciels. Un investissement que même les plus gros éditeurs de logiciels desktop ne semblent pas prêts à consentir.





Comme on te l’a expliqué au dessus Microsoft a fait l’erreur inverse avec Windows 8. Mais ce que tu nous racontes c’est bien pire.





Oui, l’inverse était manifestement une erreur. Et pour ceux qui se souviennent, j’avais prédit l’échec de cette logique.



Mais cela ne signifie pas pour autant que l’inverse soit également une erreur.





Cela n’a rien à voir avec un problème de développement. Même avec les meilleurs devs tu ne pourras rien changer à cette situation.





Et parfois, il faut se méfier des idées reçues.





Mais au niveau sécurité un os mobile qui ne sandboxe pas les applications c’est mort pour la sécurité. Sur nos smartphones on a 1000 fois plus de données personnelles que sur notre PC. Un os sur mobile sans sandbox serait inacceptable en terme de sécurité. Certes Linux comme Windows peut gérer des sandbox mais tu ne pourras pas appliquer la sandbox sur les applications existantes sans modification de ces dernières au risque de casser la compatibilité (du moins pour le moment).





Quand on voit avec quelle facilité les applications mobiles arrivent à collecter les données personnelles, en demandant simplement les droits d’accès adéquats sous un prétexte bidon, on peut douter de l’efficacité réelle de cette logique en pratique. Rien que sur Android, vu le nombre de logiciels qui demandent des droits qu’ils ne devraient pas, on se demande souvent ce qu’on peut décemment installer.



En pratique, il y a déjà des systèmes de sandboxing qui existent sur Linux pour des applications natives et peuvent être utilisés sans gros problèmes de compatibilité sur les applications courantes moyennant l’utilisation d’un profile. Bien sûr, il est évident que le natif est plus difficile à sécuriser que le code “managé” et tout cela est un débat long et complexe. Mais les langages natifs apportent des performances qui sont indispensables pour certains types de logiciels, le “tout managé” est une logique réductrice.



Mais la vraie bonne réponse en matière de sécurité, c’est les logiciels libres. Ils disposent d’un énorme atout de sécurité que les logiciels propriétaires n’ont pas : On peut réellement vérifier ce que les applications trafiquent en regardant le code. Sur un logiciel propriétaire, même avec un système de droits élaborés, il peut être assez simple de cacher une collecte de données personnelles derrière une fonctionnalité “prétexte”.


Le 19/06/2016 à 21h 53







ThomasBrz a écrit :



Mec, tu as l’air de dire que toute les etudes pour avoir les apps les plus ergonomiques c’est de la merde car c’est pas a ton gout, si tu es si fort que ça fait alors une apps que je découvre l’application mobile parfaite.



Si tu veux une app productive va voir une équipe de dev au nom de ta boite pour te développer ça. Il me semble qu’aujourd’hui dev une app sur smartphone est assez simple alors montre nous ton genie qui mettra a mal les équipes de google/Microsoft/apple/Facebook et autre boite qui ont fais de la recherche tant sur le plan technique que sur le plan commercial et societal.



Parce que je te rappelle que si les pc familial sont aussi peu intuitif c’est a cause des techniciens qui ne se sont jamais demandé si meme un bébé pourrait se servir du produit. Aujourd’hui un enfant de 3 ans sait utiliser un smartphone pour appeler.



Apres certes on a perdu en spécialisation, mais de la a dire que linux sera la solution il y a un monde.







Et maintenant qu’on a des Os et des logiciels conçus pour les bébés, on constate juste qu’ils ont les inconvénients de leurs avantages, c’est à dire qu’ils se révèlent limités pour les usages productifs et avancés pour lequel on veut des logiciels complets et non pas des logiciels simplifiés pour “grand public”…



Parce que la vraie réalité, c’est qu’il est difficile de concilier simplification et puissance.



Quand à “Si tu veux une app productive va voir une équipe de dev au nom de ta boite pour te développer ça.”, il faut juste signaler que le développement d’une application lourde se chiffre en dizaines de millions d’euros.



Donc pour répondre à ta question “Pourquoi Linux ?” serait le futur sur mobile, la réponse est : parce que c’est certainement l’Os desktop le mieux placé actuellement pour investir le mobile du fait de sa grande légèreté et de sa logithèque de qualité déjà existante.


Le 19/06/2016 à 21h 02







0rsa a écrit :



Pose ton joint mec. C’est ni le technicien ni le marketing qui s’occupe de l’ergonomie, il y a des métiers dédiés pour ça, sors de ta bulle.







Comme les autres techniciens, les ergonomes suivent les directives de positionnement produit décidées par les directions stratégique et marketing.



Et c’est comme ça dans toute les grandes entreprises du monde entier…


Le 19/06/2016 à 20h 02







Konrad a écrit :



Beaucoup de gens s’écharpent sur le sujet du « meilleur OS ». C’est souvent du troll. Le « meilleur OS » ça n’existe pas : pour chaque individus, il y a un ou des OS adaptés à son usage, et d’autres non.



Toi clairement, si ton usage c’est de jouer à certains jeux bien particuliers qui nécessitent Windows, alors l’OS le mieux adapté pour toi c’est Windows, point barre.



Cependant pour pas mal de gens qui ont une utilisation basique de l’informatique (bureautique, Web…), plusieurs OS peuvent convenir : Windows, MacOS, GNU/Linux… La plupart de ceux-là se croient obligés d’utiliser Windows, alors que d’autre OS pourraient aussi bien leur convenir, tout en revenant à moins cher et/ou en évitant les problèmes de vie privée. Je pense que c’est cela que les autres mettaient en avant.







D’ailleurs, pourquoi choisir un seul Os ? Le multi boot permet d’avoir le meilleur de tous les mondes.



Le 19/06/2016 à 19h 53







ThomasBrz a écrit :



Tu es sérieux là!!!







Tout à fait sérieux. J’ai testé personnellement et c’est une tuerie.



Après, la question c’est de savoir combien de temps il faudra pour voir des produits commerciaux arriver. Mais je pense que c’est une simple question de temps.


Le 19/06/2016 à 18h 33







0rsa a écrit :



T’as pas l’impression de manquer complètement de respect à toute une profession ?







Avant de parler de respect d’une profession, je t’engage à étudier comment les grandes entreprises conçoivent les produits de nos jours.



Sous la pression du marché, des financiers, les produits sont définis par des spécialistes du marketing de manière à cibler le maximum de gens, d’occuper la plus grande part de marché possible.



Le technicien n’est qu’un simple exécutant qui intervient en bout de chaîne décisionnelle pour programmer ce qu’on lui demande.



Sauf qu’a force de cibler le plus petit dénominateur commun pour convenir au maximum de gens, la notion de performance est clairement passée au second plan.



Les programmes simplifiés “pour toucher le plus grand nombre” que l’on trouve sur les mobile sont souvent très éloignés des possibilités de leur équivalent desktop.



Du coup, les mobiles et les tablettes échouent à devenir de vrais outils de travail autonomes.



La vraie révolution de demain, IMHO c’est Linux qui va l’apporter. Parce que cet OS est encore le fruit de la pensée de vrais techniciens qui ne sont pas pollués par la notion d’objectif commerciaux. Et cette révolution, c’est le vrai desktop avec ses vrais programmes non édulcorés dans votre poche.



Il faut rappeller qu’un coeur de smartphone d’aujourd’hui est plus puissant qu’un PC desktop des années 2000. C’est bien sur le plan logiciel que les mobiles et tablettes sont en retard par rapport aux fonctionnalités du PC d’il y a 15 ans.



Une vraie suite bureautique complète, un vrai logiciel de retouche photo lourd et même un vrai programme de CAO puissant avec un SOC et un écran de mobile, c’est possible, je l’ai testé et c’est vraiment top.


Le 18/06/2016 à 14h 59







0rsa a écrit :



Windows 8 en mode desktop sur une tablette, c’était déjà une galère sans nom… Remettre en cause tout le travail UX fait sur mobile, il fallait oser.







Du travail ?



Sur mobile, les applications ont été hyper simplifiés et épurées, c’est tout.



Et vu que les applications mobiles n’ont même pas 10% des fonctionnalités et options de leur équivalent desktop, c’était pas très dur.



Donc tout ça c’est super… sauf qu’objectivement on n’en fait pas grand chose.



Quand à ton expérience, Linux a toujours écrasé Windows quand la puissance est modeste. Je me souviens des netbook sous Windows qui ramaient alors qu’en les passant sous Linux, ça n’avait rien à voir.



Et pour avoir testé une distro debian sur l’écran d’un smartphone, j’ai trouvé ça vraiment utilisable. Sans compter que la, on parle de vrais programmes…


Le 18/06/2016 à 14h 11







zefling a écrit :



Oui, parce que les alternatives viables, sur smartphone il n’y en a pas de masse. J’avais espéré que Firefox OS prennent la sauce, mais non. Maintenant Ubuntu Phone, mais j’ai peur que ça suive le même chemin… C’est dur de concurrences des environnements avec autant d’applis qu’iOS ou Android. D’ailleurs, même MS s’y casse les dents. Bref, on en finit a faire de compromis et faire attention à ce que l’on fait.



Sur PC de bureau, pour moi, Linux est viable, et aujourd’hui pour rien au monde je retournerais sous Windows, surtout quand je vois ça que deviens 5 ans.







FireFox Os n’avait aucune chance de fédérer les programmeurs en imposant un langage unique.



C’est une logique qui n’arrive à fonctionner que si une grande multinationale vends d’abord les terminaux à grand renfort d’investissement colossaux… et que les programmeurs sont ensuite obligés d’accepter de programmer avec ce que le marché leur impose.



La meilleure chance du monde libre sur mobile, c’est tout simplement Linux. Et ceux qui pensent qu’un Os desktop classique serait inapproprié sur l’écran d’un smartphone devraient essayer….


Le 18/06/2016 à 13h 37







typhoon006 a écrit :



Vous jouez les vierges effarouchées mais par contre votre téléphone Android ou Iphone là y’a pas de soucis ?

Les applis que vous installez sans broncher avec une liste d’autorisations longue comme le bras pas de problème non plus ? 

C’est vrai quoi une jeu qui accède a vos contacts, photos et données de géoloc  c’est normal.





MS ne fait pas plus ni moins que ce que font déjà les autres et que vous acceptez sans problème







Bah, ça fait quand même des années qu’il y a des gens qui gueulent dessus.



Mais vu que l’acheteur lambda, c’est du michu qui comprends que dalle. Et que les politiques qui font les loi, c’est encore pire, “le marché” ne va pas se priver de faire tout ce qu’il veut.



Et faut pas croire que ça va changer.



De toute façon, ceux qui sont sensibles à ces questions sont déjà sur des Os libres.


Le 18/06/2016 à 13h 13







v6relou a écrit :



Un monde fantastique fait de drivers manquants, de bugs absconds, de programmes graphiques à l’ergonomie douteuse, etc. Sérieusement, Linux c’est pratique côté serveur, mais côté desktop ça n’est pas du tout le même ordre de grandeur niveau finition et utilisabilité que Windows ou Mac OS. En VM oui, en bare metal non.







Ca se voit qu’il y a des trolls qui ont de l’entrainement. <img data-src=" />



Trop gros, passera pas. <img data-src=" />



Pour ma part, ça fait des années que je suis passé à Linux en prod et en Desktop et franchement, ça n’a rien à voir.


Le 18/06/2016 à 12h 19

C’est amusant le nombre de gens qui se plaignent de Windows sans se demander un instant s’ils sont vraiment obligés d’utiliser cet Os.



Passez à Linux, vous découvrirez un autre monde.




Le 19/06/2016 à 20h 39







odoc a écrit :



Mwé, franchement on m’enlèvera pas l’idée que prendre des risques, même calculés, pour une vidéo youtube c’est franchement limite.

Perso je regarde (regardais à vrai dire car j’ai plus trop de temps) MythBuster depuis un moment et même quand ils font n’imp et font sauter tout et n’importe quoi tu vois qu’ils se mettent à bonne distance et derrière des vitres blindées (bon ici y avait pas besoin d’aller jusque là).



Franchement ça fait quelques vidéos (je passe rarement mon temps sur YT, c’est plus celle qui passent ici) que je vois où les gens n’ont pas tous l’air de se rendre compte des dangers (genre le mec avec sa bille de nickel balancée sur du sel et qui est surprit de l’explosion). Peut être qu’ici c’est pas le cas mais comme je l’ai dit, un risque calculé ça reste un risque et ça peut vite mal tourner.



Après ils font ce qu’ils veulent hein, après tout on a pas attendu les youtubers pour inventer les Darvin’s Award.







Dans beaucoup d’usines ou de chantiers on voit des travailleurs qui prennent des risques irréfléchis pour travailler plus vite. Et croyez moi, les accidents graves ne sont pas rares…



La question qu’il faudrait vraiment se poser, c’est de savoir si notre monde n’est pas en train de sacrifier les valeurs humaines sur l’autel de l’obsession mercantile et productiviste.


Le 18/06/2016 à 15h 38

Si j’ai bien compris, cela signifie que les sociétés de gestion collectives toucheront de l’argent sur des œuvres que leurs créateurs ont publié sous licence libre avec autorisation explicite de redistribution gratuite. C’est absolument scandaleux.

Le 15/06/2016 à 19h 07

Ah l’éducation nationale et leur vision complètement dépassée du “savoir par coeur”.



Croyez vous qu’ils se demanderaient en quoi l’informatique modifie la façon d’apprendre et d’appréhender la connaissance ? Bien sûr que non.



Ce qu’ils voient dans l’informatique, c’est juste que ça les emmerde pour continuer dans leur logique dépassée.



Au lieu de se demander comment intégrer le fait que la technologie stocke la connaissance et permet l’interaction, ils cherchent à interdire son utilisation.



L’éducation nationale, c’est un autre bastion de “moines copistes”.

Le 10/06/2016 à 16h 23







nonaame a écrit :



Et il est où l’intérêt d’avoir un robot qui cueille plus de pomme qu’il n’est possible de manger à ma place ?? ou d’un autre qui assemble plus de voitures qu’il n’est possible d’en vendre  sur une année ??

Bin je vais te donner la réponse :  &gt; AUCUN

Le seul intérêt est la spéculation qui enrichie quel friqués déjà bien assez gras . D’ailleurs l’évolution est en pleine régression , contrairement à ce que tu prétends . Tout ce qu’on sait faire actuellement , c’est produire plus sans aucune créativité (ou presque) en réduisant les coûts (on fabrique de la merde..) le tout  en ramenant les conditions de travail à 40 ans en arrière . Si c’est ça que tu appelles l’évolution …



Quand je lis les news à propos d’une Intelligence Artificielle sur le point de naître chez Google  .. je me pisse presque dessus de rire .  ^^







Et pourquoi la robotique impliquerait forcément de produire plus que nos besoins ?



Quand au reste des problèmes que tu décrit, c’est justement les maux d’une société ou le travail sers d’unique moyen de répartition : l’humain travaille pour travailler et produit pour produire.



Réalisons qu’aujourd’hui, l’humanité produit trop, l’humanité produit mal et que la richesse produite est très mal répartie.



Cessons d’obliger les humains à travailler pour vivre et cette fuite en avant dans le productivisme inutile prendra fin d’elle même.







Le 10/06/2016 à 15h 15







tazvld a écrit :



Mais qui construit les machine qui construisent les machines ?







La beauté de la chose, c’est qu’un robot peut parfaitement être utilisé pour assembler des modèles similaires à lui même.



Un peu comme les imprimantes 3D qui sont utilisées pour imprimer les pièces…. utilisées pour en construire de nouvelles.





Les mecs qui surveillent les machines qui construisent les machines, ils ne peuvent pas cueillir pendant qu’ils surveillent…





Plus besoin de cueillir, ça fait déjà longtemps que les machines moissonnent les champs à notre place.



Et encore, les progrès ne sont pas terminés.



Si tu veux t’intéresser au domaine, tu sera surpris de la créativité qu’il y a dans ce secteur. Depuis le robot capable de cueillir des fruits dans les arbres jusqu’au tracteur qui se pilote tout seul.



Le chômage de masse incompressible et inéluctable est la conséquence de l’automatisation croissante de toutes les industries.


Le 09/06/2016 à 19h 54







tazvld a écrit :



Oui, et il suffit de tendre la main pour cueillir les machines…







Les machines sont construites par d’autres machines dans des usines automatisées.



Dans les usines les plus modernes, il n’y a quasiment plus d’hommes.



Pour les curieux, il y a des centaines de vidéo sur youtube qui montrent cela.



Vous pourrez comparer une usine des “30 glorieuses” avec une usine moderne et vous comprendrez d’ou viens le chômage de masse.



Mais il y a encore du boulot pour expliquer ça aux politicards, particulièrement ceux de droite.



Leurs idées reçues sur “la sueur du travailleur” vont précipiter notre économie dans le mur pour la simple raison que l’homme est totalement improductif face à un robot.



Dans leur croisade pour retarder la fin du travail, ils retardent la modernisation de l’économie…





edit : les conditions dans lequel vivant ton pote durant sa jeunesse, si on la transcrit à l’identique dans notre société, il serait en deçà de ce que l’on considère comme “digne”. C’est fou comme c’est relatif.





Le problème, c’est que dans notre monde cartésien, on mesure la pauvreté au nombre de dollars par mois sur le compte en banque ou le nombre de merdouilles matérielles que l’on possède. Or cela n’est pas forcément ces critères qui rendent l’homme heureux ou au contraire qui détruisent son bonheur.



Aussi, il y a des endroits sur terre ou l’argent n’apporte rien. Dans d’autres, il en faut pour faire le moindre pas. Nous avons le monde que nous avons construit.


Le 09/06/2016 à 17h 56







tazvld a écrit :





Huhum… il fallait juste “ tendre la main pour récolter”…







Oui, et je le tiens de quelqu’un qui est né dans une contrée lointaine et qui a vécu comme cela pendant sa jeunesse.





Bon, une chose est sûr, 7 milliards de cueilleurs est effectivement un très bonne solution pour régler le réchauffement climatique.





C’est vrai qu’a l’époque de l’homme primitif, il n’y avait pas autant de gens. Mais il n’y avait pas non plus les machines.



Quand je dit “tendre la main pour récolter”, je suis gentil… de nos jours, avec les machines, il n’y même plus à tendre la main.



Ce n’est pas pour rien que dans une société moderne, le pourcentage d’agriculteurs représente une part infime de la population.


Le 09/06/2016 à 16h 20



« le tout gratuit est exactement aussi désastreux que d’expliquer à nos enfants qu’on peut tout avoir sans effort », « le gratuit c’est la culture du refus de l’effort », etc.





Quelqu’un devrait suggérer à ce monsieur d’aller visiter une usine moderne.



Oui, nous pouvons désormais obtenir sans effort, car ce sont les robots qui travaillent.



Oui nous pouvons désormais obtenir la culture gratuitement, car l’humanité à produit assez de culture libre ou en fin de droit. Pas besoin de pirater et pas besoin de payer.



On devrait également lui parler de l’homme primitif qui n’avait qu’a tendre la main pour récolter ce que la nature lui donnait et qui ne payait pas plus de loyer qu’il n’achetait son terrain. La société moderne à enlevé à l’homme tout ses droits naturels pour les rançonner. Le tout en inventant une “culture de l’exploité” pour faire croire que c’est normal.



Mais il n’est pas étonnant que la droite ait du mal à accepter certaines idées nouvelles. Car l’idée que l’homme devrait en baver pour vivre est d’origine religieuse. Et la droite française comprends dans ses rangs beaucoup plus de croyants que certains le pensent.



A l’invention de l’anesthésie, beaucoup de gens pensaient que c’était immoral, que la souffrance était nécessaire. Il a fallu du temps pour faire tomber ces idées reçues…

Le 10/06/2016 à 15h 20







Kikilancelot a écrit :



Et si on laissait les gens décidé pour une fois ? Oui ça a des conséquences sur la santé, pas plus que de fumer, picoler, … et bizarrement on l’interdit pas hein.

On devrais laisser les gens bosser de nuit s’ils le souhaitent. Vouloir l’interdire sous couvert de “c’est mauvais pour la santé” c’est juste un argument hypocrite quand tu vois les saletés autorisé à côté…







Sauf que dans la vraie réalité de l’entreprise, le “s’ils le souhaitent” se traduit plutôt par “désigné volontaire” <img data-src=" />


Le 08/06/2016 à 12h 18







ActionFighter a écrit :



Les intermittents du Socialisme Technocratique.







Moi je cherche encore un vrai socialiste au PS.



On dirait qu’avec le temps, ils ont tous viré bien réac…


Le 08/06/2016 à 12h 10

Je trouve que le processus de décision de nos élus est complètement dépassé. Ils ne prennent pas le temps de comprendre réellement les détails des projets de loi pour lesquels ils votent.



Ils devraient passer à un système de débat informatisé par écrit plutôt que par oral pour élever le niveau de débat et la profondeur de réflexion.



Un tel système pourrait s’enrichir des commentaires des citoyens, ce qui pourrait aider les élus à prendre de meilleures décisions.






Le 02/06/2016 à 15h 51

Les machines à voter sont dangereuses.



Contrairement à une urne classique, la sincérité du vote ne peut être vérifiée directement sur le terrain par de simples citoyens.



Des techniques de fraude astucieuses et sophistiquées pourraient parvenir à échapper à des spécialistes. Exemple : processeur trafiqué et ré-encapsulé incorporant un dispositif qui ne s’activerait sur réception d’un signal que le jour du vote et resterait complètement invisible et indétectable en dehors.



Se reposer sur une tierce partie unique pour la certification constitue par définition une faille de sécurité : Un expert reste un homme, donc par définition corruptible et/ou intimidable.

Le 31/05/2016 à 16h 44







le hollandais volant a écrit :



Il est claire que le principal problème de ces compteurs n’est en rien l’émission d’ondes ou le niveau des champs électriques ou magnétiques.



En revanche, pour la vie privée… C’est effectivement un autre débat.

Il est dommage que le faux débat sur les ondes masque et décrédibilise complètement celui des données personnelles.









Quand on voit comment les projets de loi visant à exploiter les métadonnées pour fliquer les chomeurs commencent déjà à fleurir…



Le 31/05/2016 à 14h 53

Les effets d’annonce, c’est bien. Mais Il serait grand temps que la France évolue vers des actions concrètes.



Parce qu’entre les mentalités des entreprises, l’internet encore peu fiable et les réglementations locales qui obligent parfois à déplacer son véhicule tous les jours, il reste encore beaucoup à faire.



A quand une baisse de charge pour encourager le télétravail (qui serait compensée par une baisse des importations de pétrole).



A quand une obligation de résultat pour les FAI avec un délai de rétablissement ne dépassant pas 24h sous peine de lourds dommages et intérêts.



A quand une interdiction pour les municipalités de réglementer le stationnement de manière débile et qui oblige les gens à utiliser leur voiture tous les jours…

Le 24/05/2016 à 18h 26







le podoclaste a écrit :



Bonne question. J’ai aussi un doute sur l’équation “modulable = durable.” Tu changes ton matériel par roulement, mais fais-tu moins de déchet pour autant ?







La réponse est clairement positive.



Certains éléments d’une machine peuvent avoir une durée de vie très longue alors que d’autres seront plus rapidement des facteurs limitants.



Ceux qui achètent des PC modulaires et les font évoluer savent que l’on gagne beaucoup.



Par exemple, une bonne alim ou un boitier n’ont pas besoin d’être changé aussi souvent que d’autres éléments.



Dans un smartphone, c’est pareil. On pourrait vouloir faire évoluer la puce radio pour passer à une nouvelle norme tout en conservant sa puce GPS, son accéléromètre, son moteur de vibreur.



L’intérêt du concept dépasse le simple problème financier : quand un élément fonctionne bien, on a tout intérêt à le garder.



Bien entendu, pour que l’équation soit vraie, il faut aussi un minimum de standards pour que la réutilisation des éléments ne soient pas mises en échec par des changements de connectique, de format ou de logiciel.


Le 20/05/2016 à 21h 09







Commentaire_supprime a écrit :



Il y a aussi un point qui est systématiquement oublié dans les documentaires sur la voiture électrique : le fait qu’il s’agit de continuer un modèle (celui de la société de l’automobile) avec d’autres moyens que le pétrole. Or en termes écologiques, le modèle même de l’automobile, peu importe son carburant, est désastreux pour la planète : déchets comme les pneus, infrastructures mitant le paysage et tuant la faune locale, aménagement du territoire consommateur d’espace au détriment des espaces naturels (routes, parkings, mais aussi lotissements de banlieue, centre commerciaux…) et coût humain en vies (je n’ai pas les statistiques des morts et blessés récents, mais c’est nettement au-dessus de zéro victimes).



Après, électricité à la place du pétrole, à la limite, c’est accessoire si l’on considère que l’essentiel, c’est de sortir de l’automobile.







Ce que beaucoup de gens ne réalisent pas, c’est que déplacer des millions de gens tous les matins, c’est un modèle complètement dépassé et obsolète.



Cela ne signifie pas pour autant que nous sommes à la fin de l’automobile, mais plutôt que c’est la fin de l’usage que nous avons connu jusqu’à maintenant.



Dans le futur, nous continuerons certainement d’avoir des voitures. Mais on s’en servira probablement beaucoup moins.



Le 20/05/2016 à 20h 32







joma74fr a écrit :



Aujourd’hui, on fantasme sur les énergies d’origine renouvelable parce qu’on a l’impression de générer de l’électricité à partir de rien, or toute production d’énergie est le résultat d’une transformation, donc constitue une potentielle source de pollution si nos Sociétés en abusent. Toute industrie de production d’électricité est polluante. Dans 100 ans, si on trouve des fermes éoliennes partout sur la planète, on dira que les éoliennes sont néfastes.







La seule vraie réalité sur le problème énergétique, c’est qu’il n’y aucune solution miracle.



La seule véritable conclusion, c’est que les humains sont trop nombreux.



Je suis surpris de voir qu’il n’y ait aucun parti écolo pour dire la vérité aux gens.



Mais il est évident qu’il est beaucoup plus vendeur de faire croire aux gens qu’on va sauver la planète en débranchant son chargeur de téléphone portable. <img data-src=" />


Le 20/05/2016 à 21h 01







Fuinril a écrit :



L’argent c’est quelque chose de très relatif…. Parler de valeur serait déjà plus approprié….



En soit l’argent est devenu une notion purement virtuelle (cf les banques qui “inventent” de l’argent pour un prêt).



Petit topo : je suis informaticien (sens assez large), tout seul à ce poste dans une société d’ecommerce. Cette société fait environ 1000 ventes par jour. Question : combien de personnes faudrait-il pour assurer ce volume de vente en physique ? 10 ? 20 ? Plus ?

Au bout d’un moment il faut bien reconnaitre que l’automatisation est cause de destruction d’emploi, mais est génératrice de valeur…. valeur qu’il conviendrait de partager entre les membres de la communauté.



Quant à où passe “l’argent” tu peux trouver quelques éléments de réponses dans les paradis fiscaux, dans les déclarations de google et d’apple sur leur “trésor de guerre” impossible à rapatrier aux USA ou encore dans les taux d’imposition des plus riches qui sont franchement ridicules même en étant de bonne foi (cf les déclarations de Warren Buffet à ce sujet)….





Et encore, l’ère de la robotique en est à ses balbutiements… on a quelques aspirateurs, quelques tondeuses…. Mais dans 20 ans ?







Oui, ce que les gens ne comprennent pas, c’est que ça n’est que le début.



Par exemple, aujourd’hui, Taxistes et VTCistes se battent, mais dans quelques années, les véhicules à conduite automatisée les auront remplacés ainsi que de nombreuses autres professions.



Dans quelques années, les routiers n’existeront plus, l’activité des assureurs périclitera (car l’assurance automobile représente le plus gros de leur activité).



Vous n’imaginez pas tout ce que l’informatique va encore détruire comme emplois.



Si rien n’est fait, les conséquences humaines seront catastrophiques.


Le 20/05/2016 à 20h 50







pyro-700 a écrit :



avec les progrès de l’informatisation et la robotisation rampante et galopante on ne retrouvera pas les emplois pénibles remplacé par les robots. ce sont des inévitables machines de guerre qui vont développer un chômage structurel croissant.

alors il faut s’adapter.







D’ailleurs, ces politiciens qui s’opposent au revenu citoyen par idéologie conservatrice, que proposent t’ils ?



Cela fait plus de 30 ans que le chômage structurel augmente inexorablement malgré le fait que de nombreux gouvernements de bords différents se soient succédés.



Il serait peut être temps d’essayer de penser autrement.



Pour ma part, je pense qu’on ne peut plus diriger un pays avec des hommes qui ignorent tout de l’informatique et par conséquent ne peuvent pas appréhender ses conséquences sociétales (dont la robotisation…).


Le 20/05/2016 à 20h 29







risbo a écrit :



C’est beau sur le papier (et encore…) mais l’argent il faut bien qu’il sorte de qlq part non…?



Ce qu’il faut s’est assouplir les contraintes des entreprises et augmenter la compétitivité.



Pas distribuer des sous à tout va pour s’acheter une paix sociable toute relative jusque à ce que l’inflation deviennent tellement forte que dans 15 ans les gens se demandent comment ils faisaient avant sans aide de l’état…







Non.



Pour comprendre pourquoi ce n’est pas un problème, je vous invite à étudier ce qu’est l’argent, c’est à dire un simple système de répartition de notre production.



Quel que soit le cas de figure, une économie peut toujours répartir ce qu’elle produit. L’argent n’est finalement qu’une abstraction qui joue le rôle de moyen de répartition.



Et pour comprendre pourquoi un revenu citoyen est désormais possible, il faut constater que grâce à la mécanisation, l’agriculture est passée de 60% des travailleurs à moins de 2%.



Dans bon nombre d’usines modernes, ce sont des automatismes qui produisent…





Ce qu’il faut s’est assouplir les contraintes des entreprises et augmenter la compétitivité.





Sauf qu’on oublie de dire aux gens que les vraies entreprises compétitives sont justement celles qui ont automatisé à mort, aussi bien dans leurs usines que dans leurs traitements administratifs.



Devenir compétitif, c’est supprimer l’homme.


Le 20/05/2016 à 20h 16

Ah, la droite et ses idées d’un autre age sur le travail.



Mais que comptent t’ils faire des millions de chômeurs qui ne trouvent pas d’emploi ?



Ah mais j’oubliais que dans leurs fantasmes bien moisis, tout le monde retrouvera instantanément du travail dès lors qu’on supprimera le RSA, le smic, les 35 heures et le droit du travail.



C’est le miracle des idées de droite, vous supprimez l’assistanat et les gens vont trouver du travail… qui n’existe pas.









GvLustig a écrit :



Comme à Detroit ?

Bonne idée, si en plus c’est de la permaculture,c’est une bonne idée. Utopiste, mais bonne







Pour ceux qui voient cela comme utopiste, réalisez que c’est déjà la réalité.



Rendez vous sur Youtube ou vous trouverez quantité de vidéo traitant de la fabrication des biens de consommation d’aujourd’hui.



Vous comprendrez que la plupart des usines modernes sont presque totalement automatisées.



L’utopie, c’est justement de vouloir faire perdurer un système basé sur la main d’oeuvre humaine… qui n’existe déjà plus dans la réalité.



Le 03/05/2016 à 17h 50

S’ils voulaient tuer ce sport, ils ne s’y prendraient pas autrement.



Donc si on résume, les compétitions de jeu vidéo ne pourront pas être indépendante et se financer uniquement par les participations des joueurs.



Elles ne pourront exister que grâce a des sponsors privés qui transformeront ces compétitions en événements marketing et publicitaire…





retenons que l’idée est d’éviter que les organisateurs puissent tirer de juteux bénéfices sur les épaules des frais engagés par les participants.





La grande obsession française : éviter que des gens ne puissent vivre de leur activité.



Mais vous avez le droit de devenir organisateur de compétitions de jeux vidéo, monsieur : faudra juste accepter les petit inconvénient du métier : vivre dans un carton et bouffer aux restos du coeur. <img data-src=" />





…La présence, même infime du hasard…





Dans la mesure ou il existe bel et bien une part de hasard dans plus d’un sport traditionnel, on se demande pourquoi le jeu vidéo fait tout d’un coup figure d’exception.



D’ailleurs, si on veut être juridiquement rigoureux, le hasard n’existe pas dans un jeu vidéo étant donné qu’un ordinateur ne sait pas fabriquer du hasard.

Le 03/05/2016 à 16h 58







Munsh a écrit :



Quel est le rapport avec les SS2I ? Au bout d’un temps vouloir avoir absolument raison, ça aboutit à ce genre d’argument hors sujet.







Entre nous, tu sais très bien que j’ai raison <img data-src=" />



Tous les programmeurs se prennent pour des cadors. Sauf que dans la vraie réalité, l’usage d’un langage fortement typé qui pousse à un minimum de rigueur, ça n’est vraiment pas du luxe pour aider à garder la structuration des projets.





Sans parler de vitesse d’exécution / structure  optimal…  JS n’est pas C. Si tu ne peux pas comprendre qu’on ne cherche pas à faire du C en JS, lâche l’affaire :/





Sauf que c’est justement ce que beaucoup ne comprennent pas.



Si je fais la comparaison entre Javascript et les vrais langages de programmation, c’est précisément parce qu’aujourd’hui, certains veulent nous refourguer Javascript pour tous les usages possibles et imaginables.


Le 02/05/2016 à 22h 25







brazomyna a écrit :



Je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà expliqué dans le détail dans les news précédentes (cf. mon historique de posts). Mais:




  1) le JS n'est pas un langage OO classique qui serait mal foutu. C'est autre chose (prototypal) ; et quand on a enfin compris et intégré cette approche différente, ses principes et bonnes pratiques liés, on arrête de le comparer à ce qu'il n'a pas vocation à être.









On sent que vous partez du principe que ce serait nouveau et inconnu.



Mais ce que vous devriez savoir, c’est que les langages dynamiques et le typage faible, ça existe depuis vraiment TRES longtemps…



C’est en étudiant l’histoire des langages de programmation et leur fonctionnement que l’on comprends les raisons pour lesquelles les programmeurs se sont détournés des langages dynamiques et du typage faible.







  1. le mouvement ‘nodeJS’ c’est tout l’inverse de trois noob qui refont les conneries du passé ; le mouvement est désormais porté essentiellement par des dev. reconnus mondialement qui n’ont plus grand chose à prouver dans ce langage comme dans d’autres.





    Sauf que c’est toujours le même cirque à chaque mode qui passe.



    L’avantage d’avoir vu 95% de ces modes passer (et trépasser), c’est qu’on ne se laisse plus impressionner par tout ce cinéma, on regarde plutôt ce que les techno ont vraiment dans le ventre. <img data-src=" />





  2. JS n’est pas parfait. Comme tous les autres langages (à moins que le void* en C/C++ soit l’alpha et l’omega du bons code) ;





    Et depuis quand l’usage du void * serait une pratique de programmation recommandée en C/C++ ?





    mais en utilisant à bon escient ses bons aspects, on libère énormément d’énergie pour le dév. expérimenté. Cf. les bouquins de D.Crockford par exemple.





    J’ai du entendre ça un nombre incalculable de fois au sujet des langages.



    Un jour vous comprendrez qu’en programmation, c’est comme en politique. Il faut se méfier comme de la peste de tout ces jolis concepts aguicheurs qui paraissent si séduisants sur le papier mais qui le sont beaucoup moins dans la vraie pratique que ce que leurs fans essayent de faire croire.





  3. le typage fort et autres carcans artificiels ne sont pas l’alpha et l’omega d’un ‘bon’ code. On peut tout autant faire de la m* en C++ que du code magnifique en JS.





    Le problème, c’est juste qu’il n’est pas possible d’écrire du bon code en Js ou en PHP <img data-src=" /> (J’assume le côté provoc de cette phrase)



    Parce que le bon code, ça ne s’arrête pas juste a ce que tu écrit, c’est aussi (et surtout) ce que le processeur exécute. <img data-src=" />



    Or, l’une des raisons d’être du typage fort, c’est de permettre au compilateur d’optimiser beaucoup mieux le code résultant.



    D’ailleurs, ceux qui se sont demandé comment écrire le mieux possible en PHP et Javascript savent que dans ces langages mal optimisés, le cout de l’abstraction est élevé. Donc écrire du code optimisé en terme de vitesse d’exécution ne va pas toujours de paire avec un découpage optimal de la structure.





    le typage fort et autres carcans artificiels





    Sauf que le typage fort en programmation n’a jamais été un carcan.



    Malgré leur typage faible, Javascript et PHP sont très éloignés de la souplesse, de la puissance de manipulation des données et de la diversité des types permises par C/C++.



    Un langage comme C/C++ peut faire absolument tout ce qu’on veut, y compris même implémenter du typage faible : Si cela n’était pas vrai, PHP et Javascript n’auraient pas pu été implémentées en C.



    Contrairement à ce que vous pensez, fixer le type d’une variable n’est pas un carcan. C’est au contraire une aide précieuse qui permet de se simplifier la vie en gagnant beaucoup de temps en plus d’éviter quantités de problèmes par la suite, d’éviter bon nombre d’effets de bord sur des erreurs de type, de documenter son code et d’optimiser le binaire résultant.



    D’ailleurs, ceux qui nous vantent la soit disant simplicité de certains langages devraient vraiment se demander si l’existence d’un opérateur aussi capillotracté que === est vraiment une preuve de simplicité.





    D’une façon générale, la qualité et la maintenabilité d’un projet est beaucoup moins fonction des qualités techniques d’un langage que d’autres paramètres ayant trait à la gestion de projet (CI, TDD, …) et la qualité des développeurs (patterns, …).





    Sauf que dans la vraie réalité, il est beaucoup plus simple d’arriver à déstructurer un projet avec certains langages qu’avec d’autres.



    Mais c’est bien connu, dans les SS2I, personne n’utilise jamais de stagiaires <img data-src=" />


Le 01/05/2016 à 20h 21







serpolet a écrit :



Prenons un appareil de 1000 W, soit 1 kW, qui fonctionne une heure par jour dans 24 millions de foyers, c’est en gros l’équivalent de cet appareil qui fonctionne en permanence dans un million de foyers.

On arrive donc à une puissance nécessaire de 1 million de kW, soit 1 000 MW, soit presqu’un réacteur.







En supprimant tout le superflu, tu arrivera peut être à gagner quelques réacteurs. Mais ça ne changera finalement pas grand chose à l’essentiel du problème.

D’ailleurs, même si on faisait cette démarche, vous verrez que les réacteurs ne seront pas arrêtés pour autant car l’aspect financier impose de continuer à les rentabiliser. Tout ce que les français ne consommeront pas sera vendu, par exemple a nos voisins allemands.



Quel que soit la façon dont le problème sera pris, rien n’est possible sans un changement de paradigme économique.


Le 01/05/2016 à 20h 04







serpolet a écrit :



Le problème, ce n’est pas les écologistes : on s’en f de ces minables.

Le problème, c’est le nucléaire : un seul Fukushima en France, et c’en est fini du tourisme, de nos exportations agro-alimentaires, sans parler des conséquences ahurissantes sur la population en cas d’évacuation.

Et ce que nous léguons aux générations futures ? Des centrales quasiment indémontables, tu le reconnais toi-même (la minuscule centrale de Brénilis n’est toujours pas démantelée, idem pour Chooz A), des déchets qu’il faudra ventiler pendant des millions d’années, sous peine d’accident de criticité, etc.

Tout ça pour 75 % de notre électricité, électricité qui représente 20 % seulement de nos dépenses énergétiques. Tu parles d’indépendance : le nucléaire, c’est donc 15 % de notre énergie finale, presque tout le reste, c’est pétrole et gaz, importés !







Ce que tu dit est vrai, mais cela ne change rien au fait que nous n’avons ni les moyens financiers de démanteler les centrales, ni les moyens de construite de nouveaux moyens de production d’électricité.



Quand je dit “pas les moyens”, ça veut dire que les sommes titanesques que cela demanderait sont impossibles à trouver dans le contexte actuel.



C’est la raison pour laquelle nos centrales seront inéluctablement prolongées, quel que soit le gouvernement qu’on élira.


Le 01/05/2016 à 18h 08







Drepanocytose a écrit :



Les pronucleaires ont bien appris leur leçon, c’est bien… Le danger c’est le mouvement écologiste, alors hop, inversion des valeurs : l’énergie verte ça pollue, nous le nucléaire on pollue moins…

Et allez !



Et on oublie en passant que :




  • l’énergie verte ce n’est pas que le photo voltaire et l’éolien ‘ mais aussi le géothermique’ la methanisation, le bois, etc.

  • que toutes ces énergies ne sont qu’au début de leur développement. Si on comparaît le nucléaire au même stade de maturité on aurait une autre vision

  • que la vraie façon de polluer moins et aussi de payer moins, il n’y en a qu’une seule :consommer moins

  • on oublie les risques, ou plutôt on détourné le discours, c’est pratique

  • et on ne parle pas de dépendance stratégique aux ressources minières étrangères…



    Certains ont quand même l’honnêteté de rappeler que si le nucléaire est aussi présent, c’est d’abord et avant tout pour le plutonium qu’il produit







    L’ennui, c’est que tout cela est bien plus compliqué que ce qu’il y parait.



    D’abord, je pense qu’aucun spécialiste sérieux ne niera aujourd’hui que le nucléaire est dangereux et que la maîtrise totale est une utopie.



    Mais les écologistes ont une vision trop simplistes “yaka”, “il faut”, “blabla”.



    D’abord, il faut réaliser qu’on est entré dans la technologie nucléaire pour des raisons qui sont essentiellement militaires et qui tiennent à notre indépendance. Beaucoup ont tendance à l’oublier.



    Ensuite, il faut prendre conscience que les centrales nucléaires sont quasiment impossible à démanteler : le cout serait absolument pharaonique… sans compter qu’il faudrait les remplacer.



    Bien sûr, la perspective d’un accident nucléaire qui polluerait nos terres pour très très longtemps aurait des conséquences inimaginables, non seulement pour nous, mais surtout pour la santé et l’indépendance alimentaire des générations futures.



    Il faut reconnaître que ceux qui disent qu’on n’a pas le droit de prendre un tel risque ont bel et bien raison.



    Le problème, c’est que nous sommes aujourd’hui en pleine guerre économique mondiale et que notre économie vacille. Le problème de l’énergie n’est pas seulement une question de confort, c’est également une question de performance industrielle.



    On ne peut pas juste dire “on ferme les centrales nuclaires”. La vérité, c’est qu’on ne le peut pas.



    Donc paradoxalement, si on veut pouvoir s’attaquer à ce problème, il faut d’abord rendre cela possible, c’est à dire sortir de la compétition de la mondialisation et mettre un terme à ce système économique qui marche sur la tête. Sans cela, tout choix de raison sera économiquement impossible.



    Le problème des écologistes, c’est que comme tous les autres partis, il y a plus de marketing électorale que de vraies idées cohérentes.