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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 19/11/2015 à 16h 07

RIP : un acronyme pour une destinée à la mesure de tous les échecs de l’État pour remplacer les professionnels de l’économie. Avec l’argent des autres, facile de créer de toute pièce une usine à gaz réglementaire de plus. Se surajoute à ce mille-feuille administratif en devenir une ARCEP dont la stratégie est celle du doigt mouillé.



On va donc financer à nouveau des projets ruineux et non rentables pour satisfaire les lubies de grandeur de quelques uns, et le politique pourra une fois de plus se vanter d’avoir gaspillé l’argent du contribuable.

Le 19/11/2015 à 15h 47







Zig76 a écrit :



Go US?





Il y a bien mieux ailleurs.







Gwanana a écrit :



C’est toujours mignon de ne pas attendre que les corps des 130 victimes aient refroidi pour les traiter de pigeons, ça donne énormément envie de réagir à tes propos.





Ce n’est qu’une expression pour décrire leur situation. Cela n’enlève rien au respect que je porte aux victimes, bien au contraire, car ne pas pouvoir se défendre contre l’agression barbare n’a aucune justification humaine.







Reznor26 a écrit :



Bonne idée, qui comme chacun sait ne provoque aucune escalade.





Merci d’illustrer ma position : les fondateurs des USA ont bien compris qu’on ne lutte pas contre les dérives de la violence policière avec de la bonne volonté.







Jhorblocks a écrit :



Si on excepte les termes employés, heu ça existe plus la légitime défense?







VilraleuR a écrit :



En même temps tu as toujours eu le droit de te défendre c’est ce qu’on appel la légitime défense.





Je vous propose de demander aux rescapés ce qu’ils en pensent, comme cela, d’un point de vue utilitariste, on aura l’avis de personnes vraiment concernées.


Le 19/11/2015 à 12h 46

À quand un amendement pour redonner au citoyen de droit de se défendre quand sa vie est en danger ? Au vu de l’hécatombe du tir au pigeon de vendredi soir, ce serait bien la moindre des choses.

Le 19/11/2015 à 11h 28







Citan666 a écrit :



2/ Ben tiens, cf Microsoft, on voit à quel point le monopole a amené des bénéfices à la société en général. Comme c’est bizarre pourtant, Microsoft a accompli plus en moins de 10 ans que sur toute son histoire auparavant, quand Mozilla  puis Google sont venus mettre un grand coup de pied dans sa chasse gardée… <img data-src=" />  Et même ainsi, quand tu rapportes leurs innovations par rapport aux moyens dont ils disposent, et que tu compares ça à des projets portés par de petites structures ou des communautés, tu constates que le coefficient d’efficacité est  bien tout moisi…





Faire des bénéfices n’est pas un critère pertinent pour décider (Apple fait plus de bénéfices que Microsoft, il ne viendrait à l’idée de personne d’affirmer qu’Apple est un monopole). Ce qui serait drôle si ce n’était pas ennuyeux, est qu’on nous sert toujours les mêmes exemples (Microsoft, Rockfeller, ATT, etc) qui, après [urhttp://cafehayek.com/wp-content/uploads/2010/03/Microsoft_and_Standard_1.pdf/]analyse[/url] a posteriori révèlent qu’en fait ces firmes (et Microsoft en particulier) n’ont jamais été des monopoles, bien qu’en position dominante sur leur marché respectif. Ce sont simplement des firmes qui ont réussi là par des moyens économiques quand d’autres utilisent des moyens para-politiques (typiques du capitalisme de connivence cher aux profiteurs du système étatique). Comme j’ai déjà traité tous ces cas et bien d’autres ici même et que la loi de Brandolini s’applique ici, je me contenterais de te renvoyer vers mes précédents commentaires.

 





Citan666 a écrit :



3/nextinpact.com Next INpact +nextinpact.com Next INpact

Et les commentaires qui vont avec, qui font toujours état de prix largement supérieurs au prix avant crise.

“Alors qu’il existe d’autres solutions” ? À considérer même que les entreprises ayant vraiment besoin de disques durs se seraient adressées uniquement aux petits acteurs, comment ces derniers auraient-pu assurer une production en rapport avec la demande ? Faut pas se voiler la face, WD et son acolyte se sont bien gavés comme des porcs parce qu’ils nous tenaient par les couilles. Vive la concentration \o/

“Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir”.





Oui je te le confirme : les prix sont naturellement plus élevés après une réduction de drastique de l’offre quand la demande n’est pas modifiée (loi de l’offre est de la demande = Economics 101). Cette asymétrie justifie une augmentation soutenues et pérennes des prix. Je ne vois aucune analyse économique ou comparaison valable avec des projections dans ton blabla : les anecdotes ou opinions ne sont pas des argumentations.







Citan666 a écrit :



4/ Va donc dire ça aux personnes que je connais vivant en Angleterre ou aux Etats-Unis, qui s’agacent de payer au quotidien 2 à 3 fois plus cher un service de qualité moindre par rapport à la France (transport, santé, infrastructures de manière générale), les innombrables hocquets du système ferroviaire en Grande-Bretagne, ou la paupérisation de certaines catégories de population aux États-Unis pour le seul enrichissement d’une minorité… La France part à la dérive depuis plusieurs années, certes, depuis tout un tas de raisons, mais son système social reste un atout majeur et non pas un boulet à traîner, n’en déplaise aux ultra-libéralistes dont la vision est intégralement occupée par “l’enrichissement financier”, au détriment de toutes autres considérations pourtant essentielles…





Je connais des dizaines de personnes qui ne cotisent plus à la SS française mais chez Amariz en UK parce que c’est moins cher à prestations et remboursement équivalents. De plus, on dit “ultra-libéraux” : pour quelqu’un qui se mêle de propager des mythes éculés, autant les attribuer aux bonnes personnes : tu n’en sera pas moins ridicule pour autant.

Le système (social) français est une ruine au bord de l’implosion, comme tout système collectiviste qui se respecte, il ne tient encore que de par les richesses accumulées par la population au cours du temps passé, et leur ponction toujours plus grande par les parasites au pouvoir et leurs clients électeurs. C’est un maux partagés par toutes les sociales-démocraties . Quand on déresponsabilise, on n’obtient que la tragédie des biens communs, qui est une réalité vérifiée historiquement en tout lieu et en tout temps : en France les gouffres sans fond de la dette sociale et de la dette publique en sont les traductions réelles. La nier ne fera pas disparaitre la réalité de cette absurdité économique.


Le 18/11/2015 à 14h 35







Citan666 a écrit :



Et du coup, quand toutes les banques se mettent d’accord sur les tarifs de frais bancaires, ou que les fabricants de mémoire vive se mettent d’accord pour maintenir des prix fixes au lieu de se faire concurrence, ou que les deux uniques fabricants de disque dur triplent les prix pendant bien plus longtemps qu’il n’était nécessaire pour résorber le coût de la catastrophe, le client est gagnant aussi c’est ça ?





1/ Le secteur bancaire n’est pas un secteur libre : l’oligopole bancaire n’est que la résultante de la volonté étatique de mettre la main sur la monnaie et de disposer de peu d’interlocuteurs avec qui négocier son propre business (la dette du clientélisme). Demande plutôt des comptes aux politiques pour les conséquence inattendues négatives du peu de choix qu’il nous reste en matière de monnaies/banques.

2/ Les ententes n’ont pas plus de conséquences au niveau économique que l’établissement d’un monopole naturel qui est le but de tout capitaliste qui se respecte. Et comme personne n’a jamais prouvé qu’un monopole naturel avait plus de conséquences inattendues négatives que l’arsenal de régulations fatalement anti-économiques qui visent à les limiter, on peut en déduire des conclusions similaires pour les ententes. Il ne suffit pas de regarder béatement le coût d’une telle entente pour le client final (peu élevé en fait quand rapporté à tous les clients), mais de le comparer avec la situation (projection) en l’absence d’entente pour toutes les entreprises concernées. Cette comparaison a-t-elle été réalisée ?

3/ Fabricants HDD : sur quelles bases repose cette affirmation ? Comment peut-on penser que des entreprises seraient assez peu soucieuses de leur bottom line pour acheter des disques à un prix qui n’est pas représentatif du marché alors qu’il existe d’autres solutions ?







Citan666 a écrit :



Je doute franchement que du point de vue du client, la relation soit “mutuellement bénéfique”. Sauf qu’il n’a absolument pas moyen d’agir, parce que sa force individuelle est trop faible.





Balivernes. Les échanges se font naturellement et en permanence sans même s’en rendre compte, ce qui indique sans erreur que les parties y ont trouvé chacune leur intérêt (par définition, sinon il n’y aurait pas eu de transaction). La très grande majorité des échanges est réalisée sans problème. Se focaliser et exagérer les quelques soucis mineurs (souvent causés par la mauvaise foi d’un certain type de client d’ailleurs) n’est pas justifiable. Note que je ne dis pas que tout est parfait, seulement que laisser les parties régler leurs affaires est la situation la plus optimale à tous les points de vue (économique, financière et surtout morale).







Citan666 a écrit :



Les actions de groupe ? Version aseptisée du mécanisme américain.





Ces actions ont aussi leurs travers, et sont pour beaucoup à la judiciarisation de la société US, qu’on entend souvent lui reprocher. Mais on n’est pas à une dissonance près.







Citan666 a écrit :



C’est précisément pour ça que l’État est là. Non pas pour “faire le secrétariat”, mais assurer que TOUT le monde joue le jeu, y compris et avant tout ceux qui sont en position de force. À défaut, on se retrouve en mode loi de la jungle, avec le citoyen dans la peau de la chèvre.

Et, en fonction des contraintes de l’époque, faire bouger les lignes de ce qui est autorisé ou pas.

“La liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres”.

Si chacun décide quelle est sa liberté, c’est la loi de la jungle. D’où volonté d’établir une autorité supérieure pour tracer le trait pour tous. Après, la question de la représentativité de ladite autorité, c’est un autre sujet. :)





Le seul représentant de l’État dans les tribunaux de commerce est bien le secrétaire (le greffier) : oui, la justice commerciale est 100% privée. “Tout le monde joue le jeu” sauf l’État bien évidemment : un racket à 3 myiards n’a aucune justification économique que le vol pur et simple. Plus généralement, le seul agent en position de force est celui qui tient les cordons de la bourse, ie le client dans un contexte d’échange économique libre : une entreprise qui n’a pas de client n’existe pas et son pool de clients est un effet levier formidable. C’est bien pour cette raison que l’État utilise son monopole de la violence pour obtenir impôts, taxes et les divers rackets qu’on lui connait, sinon personne ne les lui verserait volontairement. L’État n’est une réunion de bandits qui utilisent des facilités de monopoles armés pour commettre leurs forfaits en toute impunité : çà, c’est la vrai loi de la jungle et il serait temps que les collectivistes retirent leurs œillères. Avant de discuter de liberté, il faudrait pouvoir évaluer ce qu’il en reste : le constat actuel et l’avenir ne sont pas brillants comparé à d’autres.


Le 18/11/2015 à 12h 37







Mearwen a écrit :



La compagnie De Beers a contrôlé pendant  plus de 100 ans le marché mondiale du diamant, largement plus long que n’importe quel monopole étatique





Ta tentative d’exemple est intéressante pour au moins 3 raisons :



1/ Contrôle majoritaire ne veut pas dire monopole. Google contrôle majoritairement le marché de la recherche sur Internet (au moins autant que De Beers celui du diamant), cela n’en fait pas un monopole pour autant. De plus, selon cet article, De Beers n’aurait jamais été en mesure de contrôler quasiment tout le marché sans l’obtention exclusive des marchés coloniaux anglais accordés par la reine d’Angleterre pour satisfaire ses désirs d’impérialisme.



2/ Maintenant pour les besoins de la démonstration, même si certains (pas moi) considèrent que De Beers est un quasi-monopole (qui a réussit puisqu’il a duré un siècle), plus rien ne justifie la mainmise actuelle étatique sur des fréquences qui sont tout aussi rares que le diamant. On ne peut pas utiliser un argument (l’existence d’un monopole naturel qui a réussi) sans faire tomber l’autre (l’existence d’un monopole artificiel qui rackette).



3/ Enfin, ton exemple oublie que la sécurité ou la justice sont, à certaines échelles, des monopoles absolus d’État qui ont largement plus que 100 ans. Ce point était déjà soulevé il y a plus de 150 ans par G. de Molinari.


Le 17/11/2015 à 22h 27







wagaf a écrit :



D’après ce raisonnement, la meilleur chose à faire concernant l’environnement serait de laisser faire ?





Comme dans toute chose qui concerne les affaires humaines, les seules interactions acceptables sont celles volontairement voulues et mutuellement bénéfiques. Le reste n’est qu’idéologie de la violence plus ou moins déguisée : ta “loi de la jungle” en fait.







wagaf a écrit :



Les situations de monopoles qui émergent naturellement sans régulation, qui bloquent par intérêt tout nouvel entrant et ne profitent qu’à une unique entité sont une bonne chose pour la société ?





Cites-moi un seul monopole naturel qui a duré plus longtemps que le plus long des monopoles artificiels étatiques. Bonne chance.







wagaf a écrit :



Évidemment l’état n’invente rien mais fait ultimement appliquer des règles, même s’il ne les a pas choisies.





Pas dans le cas du secteur marchand/commercial : tout est réglé de manières privées qui sont prévues dans les statuts à la création des sociétés. Les juges étant des commerçants, l’’État n’existe pas (ah si, il fait le secrétariat).







wagaf a écrit :



Tu pars manifestement de tes conclusions et va jusqu’à mettre en doute toute observation n’y correspondant pas (cf dilemme du prisonnier). Il existe peut-être des contre-exemples mais dans le cas de l’environnement ou de la répartition des fréquences il suffit d’observer la solution qui émerge partout (rlementation étatique).





1/ Comme ton bon scientifique, quand de nouvelles observations ou solutions ou de meilleures théories sont découvertes, j’évolue. Donc, quand on me propose une explication dont manifestement on ne maitrise pas les tenants et aboutissants, je l’expose.

2/ J’attends l’explication qui justifie de contrevenir aux lois économiques. Il ne suffit pas d’affirmer pour convaincre, il faut argumenter : pourquoi le non respect de ces lois qui sont vérifiées partout et en tout temps a-t-il été décrété ? Selon quels critères ? Pour le bénéfice de qui ? A-t-on procédé à une analyse comparative des avantages/inconvénients et risques/bénéfices d’une mise à disposition gratuite ? Rien de tout cela n’a été fait. Au pire, on a décidé a priori (càd sans information = sans savoir) que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, au mieux que les Français sont trop stupides pour savoir qu’évidemment ce seront eux les payeurs finaux de l’addition des ~3 myiards rackettés.

3/ La solution n’émerge pas : elle est imposée. Et ce n’est pas parce que les mêmes conneries sont faites ailleurs qu’elles sont logiquement ou même seulement économiquement justifiées (argument fallacieux).


Le 17/11/2015 à 21h 45







Drepanocytose a écrit :



Une relation client fournisseur, ce n’est pas un partage.





Je parle de l’accès à ces fréquences : elles sont une ressources naturelles normalement accessibles par tous, et donc partageable.







Drepanocytose a écrit :



Et sinon oui bien sûr, les fréquences appartiennent à l’état, qui se les est approprié de fait. Comme bon nombre de choses d’ailleurs : l’espace public (cf les parkings), le sous-sol, l’espace aérien, etc.





Cela ressemble fort à la loi de la jungle qu’un individu a mentionné plus haut. Et la justification de ce vol du public est ?


Le 17/11/2015 à 21h 40







wagaf a écrit :



La loi de la jungle donc ?





Moi j’appelle cela que le meilleur gagne, et dans un environnement concurrentiel, le seul gagnant est évidemment le client final. Ici le gagnant n’a même pas joué mais a empoché 3 myiards : c’est pire que la loi de la jungle, c’est de la tricherie. Certains préfèrent se faire faire les poches, apparemment.







wagaf a écrit :



Un marché n’existe que parcequ’on lui permet d’exister et que l’État ou un équivalent assurent les conditions de son existence.





Tu es en retard de quelques siècles et avec de grosses lacunes historiques. Les marchés ont existé bien avant l’État, sous quelque forme qu’on le considère. Les historiens datent les premiers échanges humains à quelques 30K ans avant JC. Même actuellement, les marchés suivent à un code qui n’est que l’émanation de règles établies par lui-même au cours du temps (sans intervention étatique donc), et en cas de conflit le règlement se fait là aussi sans intervention étatique (80% en arbitrage, ~20% en tribunal de commerce avec des juges non fonctionnaires). Tu n’a jamais dû être actionnaire de société pour débiter de pareilles sottises. Ou alors un collectiviste attardé, auquel cas je te renvoie à mes commentaires précédents où il se trouvera forcément une réponse à n’importe laquelle de tes futures fadaises, ayant déjà traité en de multiples occasions tous les mythes colportés par le genre.







wagaf a écrit :



Le dilemme du prisonnier est un très bon exemple de cas où l’intérêt individuel apparent va à l’encontre de l’intérêt collectif. Le partage des fréquences ou la protection de l’environnement sont de bons exemples de dilemmes du prisonnier.





Toutes les solutions du problème du prisonnier n’ont pas encore été découvertes et les dernières recherches montrent au contraire que le choix de l’intérêt individuel peut résulter en un plus grand avantage pour la communauté que le choix purement collectif. Donc il n’y a pas lieu de le présenter comme une solution à des problèmes économiques pour supporter telle ou telle position, surtout quand cette position va à l’encontre des lois fondamentales économiques : on s’attendrait plutôt à une justification pertinente du non respect de ces lois dans le cas présent. J’attends.


Le 17/11/2015 à 21h 11







Drepanocytose a écrit :



Tu te fais rare ici… Tu m’avais manqué <img data-src=" />



L’erreur de raisonnement est là, et c’est AMHA ce que sous-entendait wagaf par “critique” : les choses ne sont pas égales par ailleurs dans ce domaine.

Posséder les fréquences influe grandement sur bon nombre de choses externes (à son avantage, evidemment).





Je commente presque tous les jours, nous ne devont pas être intéressés par les mêmes choses.



Mon ceteris paribus ne concerne que notre appauvrissement relatif futur dû au racket présent, pas évidemment aux gains faramineux de laisser un secteur concurrentiel se développer techniquement comme il veut guidés par les besoins des clients finaux (nous).



On ne “possède” pas des fréquences, on les utilise en les partageant. C’est le mode de partage qui me révulse : l’État fait comme si ces fréquences lui appartenaient, et je ne vois pas quoi peut justifier cette expropriation unilatérale autre que le racket forcé que l’on subit à chaque mise aux enchères.


Le 17/11/2015 à 20h 37







wagaf a écrit :



Tu proposes quoi pour attribuer les fréquences ? (ressource critique limitée)







On pourrait discuter sur la pertinence du mot “critique” voire celle du mot “limitée” (je préfère insister sur la notion de “gratuité”, dans le sens accessible à tous), mais la technique universellement utilisée dans tous les autres secteurs économiques (et ma favorite, donc) est celle dite de la “conquête de l’ouest” : c’est bien moins cher et de meilleure qualité pour l’utilisateur final (moi).



Là je vais devoir contribuer à rembourser ce racket contre mon gré, tout en sachant :

1/ que les opérateurs limiteront leurs investissements au strict minimum pour faire de même ;

2/ que l’argent racketté va être dilapidé en pure perte (nous serons donc tous relativement plus pauvres ceteris paribus).


Le 17/11/2015 à 18h 13

On s’est donc encore fait racketter de près de 3 myiards pour une ressource essentiellement gratuite.



M’est avis que les comptes de la nation n’en seront pas pour autant positif à la fin de l’année.

Le 18/11/2015 à 13h 32







Thoscellen a écrit :



Jamais compris ce que ça signifie… C’est quoi une personne qui ne sais pas faire preuve d’autonomie ?





Un fonctionnaire. Clairement pas ce qu’ils recherchent.


Le 17/11/2015 à 20h 44







Jaskier a écrit :



Euh, comment dire… Le DLNA, j’ai testé avec la PS3, et la Xbox 360, résultat des courses, j’arrive à lire quasiment rien.





Le problème vient de tes “sources” : les sources officielles (DVD donc fichier VOB et Blu-ray donc fichier M2TS) sont parfaitement lisibles par une PS3 (qui reste un des meilleurs lecteurs Blu-ray) depuis un NAS en streaming (il n’y a que les sous-titres qui ne passent pas).


Le 17/11/2015 à 20h 20







zer a écrit :



C’est le même gars qui dit qu’il ne faut pas compliquer ce qui doit rester simple qui a 3 NAS différents, avec chacun une utilisation propre ?



Euh… LOL ? ;)



Moi je dis que tu devrais racheter quelques NAS supplémentaires pour tous les mettre en cluster \o/





Je vois que même toi a compris le raisonnement, c’est donc que c’est assez simple. <img data-src=" />


Le 17/11/2015 à 18h 06







Himurai a écrit :



Oui mais le dlna niveau agencement des données c’est quand même pas la joie… Osmc a quand même une bonne part de sa plus-value qui est faite dans l’affichage des films/séries/etc ^^’







Mes données sont agencées une fois pour toutes dans les dossiers adéquats sur mes NAS. Le DLNA fournit seulement l’accès de la même façon partout, ce qui permet de s’y retrouver facilement quelque soit le client.



Mais j’ai effectivement opéré la différentiation des séries TV autrement : j’ai un NAS réservé pour les films (Blu-ray, DVD) et un autre NAS pour les séries TV, la musique, les animations et les photos (tous les 2 ont chacun une extension pour le backup). J’ai un 3ème NAS pour les données personnelles ou boulot (+ une extension pour le backup) qui ne vont jamais ‘contaminer’ les 2 autres.



Je trouve le DLNA bien suffisant, fiable et rapide, pas la peine de compliquer ce qui doit rester simple d’abord.


Le 17/11/2015 à 17h 04







Himurai a écrit :



Ca fait un bon media center un nas? ^^’



Comment tu fais le lien avec ta télé?







Les Synology (les autres NAS aussi probablement) font, entre autres choses, serveur DLNA. Si tu as une SmartTV récente tu récupères la vidéo/musique/etc directement en streaming sur le réseau (en gros 100MB Eth pour des VOB/DVD et 1000MB Eth pour des M2TS/Blu-ray). Il faut donc que la TV soit connectée au réseau, sinon tu prends la Shield TV : avec Kodi c’est le rêve, tout passe.


Le 17/11/2015 à 12h 08

La question est mal posée. Ce qu’il aurait fallu plutôt demander est : qu’aurait-il fallu faire (ou ne pas faire) pour ne pas avoir à inventer l’ARCEP ?

Le 16/11/2015 à 17h 10







ActionFighter a écrit :



Oui, il ne faut pas se précipiter, sauf que “l’opinion publique” est la première à réclamer des mesures, et les politiciens veulent tous tirer partie de cette situation…







L’opinion publique, c’est comme le bien commun. On la ressort de son carton pour justifier l’injustifiable. Çà évite de regarder un peu en arrière :



#LoiRenseignement: la France a désormais un cadre sécurisé contre le terrorisme et respectueux des libertés. C’est un progrès décisif! MV




  • Manuel Valls (@manuelvalls) July 23, 2015



    Lire aussi l’accablante interview pour le pouvoir du juge anti-terroriste Marc Trévidic.



    La seule chose acceptable maintenant est une démission en bloc de ses salopards incompétents et leur interdiction à vie d’exercer quelque mandat public que ce soit.


Le 16/11/2015 à 12h 28

J’ai mis à jour à peu près tous les fichiers Français (core, add-ons internes, add-ons externes, confluence, mais pas les autres skins pour le moment) sur Transifex, est-ce que les personnes intéressées pourraient les télécharger et les installer pour me dire si cela leur convient ?



Noter que il y a encore des chaînes en anglais dans Jarvis (pas encore disponibles pour la traduction, malheureusement).



Pour ceux qui préfèrent mettre à jour depuis un dépôt, le mien est accessible depuishttp://tmtfree.hd.free.fr/programmes/kodi/zip/ puis repository.tmtisfree.fr



Il y a aussi plein d’add-ons traduits en bon français sous …/zip



Merci d’avance pour vos retours.

Le 15/11/2015 à 18h 25







Kalahad a écrit :



Mon avis personnel est que le téléphone à 1000€ qui en coute 200 à produire ne vaut pas les 800€ de marge.





Cela représente plutôt le coût de la liste des pièces (BOM en anglais), càd avant la production et mise sur le marché. Si tu retires les charges fixes (de structure), la marge brute (commerciale) est bien plus faible (~40% pour Apple quand même, ~20 pour Samsung IIRC). Après il faut encore retirer toutes les charges variables pour obtenir la marge nette, puis tous les impôts, taxes salaires pour arriver à l’EBE (EBITDA en anglais) où là on peut comparer entre firmes différentes. Je n’ai pas vraiment le temps de retrouver les chiffres exacts, mais ceux que tu avances ne correspondent pas aux marges (brutes ou nettes).







Kalahad a écrit :



Peut-être me diras-tu que ces irrégularités n’auraient pas eu lieu si il n’y avait pas eu de régulation? Il serait intéressant de tenter l’expérience en tout cas puisqu’on voit bien les problèmes aujourd’hui, autant essayer une autre façon de faire.





Hé hé, j’ai écrit ici même des dizaines de pages de commentaires avec de multitudes références historiques dans à peu près tous les domaines économiques sur ce point. Il existe des tas d’exemples où un secteur d’activité s’est développé historiquement sans la moindre régulation extérieure imposée ex cathedra et où le secteur s’est lui-même auto-régulé : la majeure partie du code de commerce dérive d’ailleurs des règles marchandes du passé et qui ont émergés naturellement de la tradition juridictionnelle commerciale et contractuelle. C’était le dernier § et point qui t’a semblé mal à propos de mon commentaire précédent où j’évoquais l’existence d’une situation d’auto-régulation créée, codifiée et imposée par le secteur privé sur lui-même sans la moindre intervention étatique (voir cette revue sur ce sujet).







Kalahad a écrit :



Bien qu’il nous soit bénéfique le système n’est pas parfait et je pense qu’il faut quand même quelque chose, peut-être plus de formation du client à l’économie … Le client serait peut-être plus efficace avec un peu plus de connaissances sur le sujet?





Tout à fait, c’est un point important que tu mentionnes. Il y a un manque flagrant de formation/éducation à l’économie de base, à l’esprit critique et à la reconnaissance et à l’acceptation des biais qui nous habitent. La plupart des gens ne savent même pas comment fonctionne une banque, comment la monnaie est fabriquée ou quel est le mécanisme qui fait qu’un simple crayon puisse être fabriqué, des choses de base si l’on veut tenter de comprendre comment fonctionne l’économie en générale. L’économie ne devrait pas rester une boîte noire dont seuls quelques experts auto-proclamés auraient connaissance.


Le 15/11/2015 à 11h 39

Pour compléter sur les monopoles (et la compétition), l’article suivant est une réflexion un peu plus approfondie que mes rapides commentaires sur ce sujet par l’un des entrepreneurs les plus connus de l’ère Internet :http://www.wsj.com/articles/peter-thiel-competition-is-for-losers-1410535536

Le 15/11/2015 à 11h 21







Kalahad a écrit :



Eh bien quand on voit les effets de mode, c’est un peu le cas par certains cotés non? On a besoin d’un téléphone portable (faut bien dire que c’est pratique, encore plus chez certaines professions) mais à 1000€ …… ce n’est plus un besoin mais une envie. Et le marketing joue sur ces envies par divers moyens (pub, études psycho ou autre) pour susciter cette envie et la faire payer un max alors que le prix de production est très largement inférieur aux prix consommateur. Et c’est là que je trouve que l’expression de “vache à lait” peut s’employer. Mais comme tu l’as rappelé, il est vrai que le choix existe toujours. Pour toi, cela vide l’expression de sa substance, pour moi, ça s’en rapproche quand même au moins un peu.





As-tu déjà fait le compte du prix, des inconvénients, de l’espace et du temps perdu cumulés qu’il y aurait à utiliser toutes les 100+ fonctionnalités regroupées dans un “smartphone” à 1000€ si on devait utiliser pour cela 1 appareil unique par fonction proposée ? Certains (moi compris et de plus en plus apparemment) valorisent tous ces gains à nettement plus que 1000€.



Bien sûr que le marketing joue sur l’émotion des gens : les personnes en chargent des communications savent très bien qu’il faut mobiliser du temps cérébral càd faire un effort intellectuel pour réaliser un calcul de valorisation, et que faire appel aux émotions permet d’aboutir bien plus rapidement à l’acte qui les intéressent. Mais la technique est à double tranchant : si la communication n’est pas honnête, le consommateur aura tôt fait de le découvrir et le retour de bâton peut être très ruineux.



C’était mon point plus haut d’ailleurs, le consommateur n’a pas besoin d’être défendu par des tiers non informés : son porte-monnaie, multiplié par l’effet levier du nombre, est une arme redoutable et bien moins contournable que les protections artificielles et anti-économiques qu’on tente d’imposer pour soit-disant le protéger.







Kalahad a écrit :



Pour pouvoir évaluer un service/produit par rapport à son besoin il faut des informations sur ces derniers. Si on a qu’une information parcellaire subjective (pub) ou si on s’en contente (par manque de temps par ex pour faire soi même l’analyse du produit) l’évaluation peut être différente de celle que le client aurait eu avec toute les informations portée à sa connaissance. Pas besoin d’être stupide ou irresponsable de sa propre existence. Mais encore une fois comme tu l’as dit on a le choix c’est vrai.

Concernant la dernière phrase, je ne peux qu’être d’accord.





Le problème est que l’information n’est JAMAIS complète (sinon nous ne serions pas à avoir cette discussion). Nous avons la chance d’avoir maintenant des moyens modernes, rapides, multiples et surtout beaucoup plus indépendants pour obtenir plus d’informations qu’on en avait il y a seulement 20 ans. C’est vraiment une aubaine pour le consommateur.



Le plus difficile n’est pas d’évaluer le produit/service : leur prix est là pour ça. Le plus dur est d’estimer si la valeur qu’on pourra en retirer est supérieure à ce prix (et donc justifier l’acte d’achat, par définition). Il existe tout un tas de biais humain sur lesquels jouent les marketeux pour te persuader que tu mérites leur produit/service. Là aussi, connaitre ses propres biais pour objectiver une décision nécessite des efforts. Après, chacun est libre de décider en son âme et porte-feuille.


Le 15/11/2015 à 10h 03







Kalahad a écrit :



Ce que j’avais en tête c’est que même sans régulation étatique, rien n’empêcherait plusieurs agents économiques de ne pas jouer le jeu et d’utiliser d’autres moyens que le lobbyisme auprès des politiques pour tordre le système afin de gonfler leurs profits et entraver la concurrence. Tu me demanderas quels moyens? Je serais bien en peine de répondre, je n’ai pas assez de connaissances dans ce domaine. Je place seulement ma réflexion sur les grandes lignes de la problématique. J’imagine juste que ça serait possible.





Ton appréhension est celle de la formation des monopoles : elle est non seulement possible, courante, mais j’irais même jusqu’à dire que c’est le but de tout entrepreneur que d’obtenir cette situation. J’évacue de suite les moyens utilisés actuellement (législatif, captation des régulations, normes, etc) pour y parvenir puisqu’on en a déjà discuté plus haut (on regroupe tous ces moyens ‘modernes’ non naturels sous le vocable de “capitalisme de connivence” ou “crony capitalim” en anglais).



Avant d’aborder les monopoles naturels (par opposition à ceux formés par les moyens sus-cités, donc), il est facile d’obtenir un monopole avec le système actuel des droits de propriétés intellectuelles : il suffit de déposer une demande et on est couvert contre les compétiteurs au frais de ses propres clients, càd des contribuables en général puisque ces droits IP sont légalement opposables et protégés par la force publique que toi et moi finançons : on ne pourrait rêver meilleure situation pour fabriquer artificiellement des monopoles non naturels à la chaîne.



Les monopoles naturels maintenant : ils sont le but (très difficile mais très motivant) à atteindre de tout capitaliste (pas besoin de dessin pour comprendre pourquoi), et c’est une bonne chose :

1/ ils permettent d’optimiser les coûts de production (je passe sur les moyens d’y parvenir) et donc de faire baisser les prix (une déflation séculaire des prix est LE mouvement naturel des prix dans tout système de marché non perturbé) ;

2/ si les prix ne baissent pas (le motif n’a pas d’importance) et s’il n’y a pas de protection des droits IP, le ticket d’entrée sur le marché visé sera beaucoup plus accessible (par comparaison à n’importe quelle autre situation) à tout autre agent économique, réduisant d’autant la possibilité de monopole qui perdure ;

3/ si le ticket d’entrée est élevé, cela indique que les profits potentiels le sont aussi : cela motivera d’autant l’arrivée de nouveaux compétiteurs réduisant d’autant la possibilité de monopole qui perdure ;

4/ si pour une raison quelconque la ressource à exploiter est rare, la pire chose à faire est d’augmenter artificiellement cette rareté ; cette approche (actuelle) contre-productive diminue d’autant les chances de voir baisser les prix par l’innovation (endogène ou exogène) technique ou technologique en situation de monopole/oligopole, réduisant d’autant les possibilités de détruire ce monopole/oligopole ;

5/ il n’y a pas d’exemple dans l’histoire économique de monopole naturel qui n’ait pas été défait plus tôt que tard.

Ce commentaire est déjà trop long, mais je finis pour te dire de ne pas prendre tout ce que j’ai écris pour argent comptant, mais de lire la littérature économique (pas les journaux, pas la radio, pas la TV), de croiser les sources, de multiplier les auteurs et les courants de pensées (orthodoxe, autrichien, etc), bref, de développer un esprit critique et de vérifier si ce qui est écrit correspond bien à une réalité (historique ou présente). Il existe un monde inconnu du grand public qui attend d’être découvert et qui permet de comprendre pourquoi tout ce qui fonctionne fonctionne et vice versa pourquoi tout ce qui ne va pas ne va pas. Et surtout d’acquérir les moyens (les lois, au sens scientifique) pour accéder au pourquoi et au comment les choses sont telles qu’elles sont. C’est ce que je fais personnellement, et c’est gratifiant de se voir récompenser par cette compréhension et ces outils quand on a fait l’effort de se hisser au-dessus du brouillard ambiant. On peut alors élaborer son propre cadre de pensée (tout en gardant bien sûr un esprit ouvert et le scepticisme du chercheur) et on s’aperçoit alors avec horreur de la pauvreté de l’environnement intellectuel dans lequel on baigne. Le jeu en vaut vraiment la chandelle.







Kalahad a écrit :



Pour la “vache à lait” ….. Quand on compare les prix de mêmes services (téléphonie/internet par exemple) d’un pays à l’autre on peut se dire que ce concept n’est pas si fantasque





Il est difficile de comparer seulement un paramètres (le prix) quand les situations, c’est à dire les bases de comparaison (les environnements historiques et économiques, les approches politiques, etc) sont toutes différentes. Cela rend le calcul statistiquement peu pertinent, et on peut lui faire dire n’importe quoi (un exemple parmi d’autres des méfaits de la mathématisation forcée).



Ce qui me gène dans le concept de “vache à lait”, c’est qu’il présuppose que le client “vache à lait” n’est pas assez intelligent ou assez responsable de sa propre existence pour être capable de valoriser les produits/services qu’on lui propose par rapport à ses besoins (c’était l’objet de mon commentaire au-dessus qui t’a semblé HS) : cela conduit à justifier les interventions et dérives (réglementaires, régulatrices, normatives et législatives) de tiers (administration, politique, et de plus en plus justice) qui n’ont pas plus d’informations pour opérer ce calcul de valorisation. C’est l’une des grandes lois économiques (cf une bonne partie de l’œuvre de F. Hayek) que information pour opérer ce calcul est dispersée, et de plus en plus inaccessible au fur et à mesure que l’on grimpe dans la pyramide hiérarchique. Seuls les agents économiques de base (les producteurs, les consommateurs) peuvent être à même de plus ou moins connaitre ces informations disparates pour calculer la valorisation et donc de pouvoir décider, in fine. Déléguer ce pouvoir est une faute.


Le 14/11/2015 à 21h 34







Kalahad a écrit :



Les lois économiques sont aussi une construction artificielle. Certains ensembles marchent plutôt bien (le capitalisme par exemple, qui a quand même permis de réaliser beaucoup de choses positives) et d’autre moins bien (le “communisme”).





Le capitalisme n’est pas une loi mais une observation des effets des lois économiques lorsqu’elles sont appliquées dans un environnement adéquat. Le communisme est juste l’opposé (une observation des effets des lois économiques lorsqu’elles ne sont pas appliquées dans un environnement adéquat).







Kalahad a écrit :



L’exemple n’est-il pas mal choisit? Les ayants-droits n’ont pas d’intérêt politique mais financiers….





Mon point était de souligner que l’utilisation de lois au sens légaliste comme substitut de lois au sens scientifique permet souvent d’utiliser les premières comme levier au détriment des autres agents économiques (ce que j’appelle la corruption de la noble cause : des lois au sens légaliste sont pondues pour soit-disant régler un problème, mais elles sont utilisées finalement pour le faire perdurer ou en créer d’autres pires). Dans l’exemple des ayants-droits, ils n’ont effectivement pas d’intérêt politique, mais ils ont un grand intérêt à utiliser le politique pour défendre leur business par la voie légaliste plutôt que de se remettre en cause, s’adapter à la nouvelle donne numérique, innover et évoluer, bref en un mot suivre les lois économiques comme les autres agents économiques.







Kalahad a écrit :



Si je comprend bien ta position, supprimer toute régulation étatique permettrait au système d’être autorégulé, de permettre une sorte de sélection naturelle qui verrait un nouvel arrivant avec un meilleur service se développer sans se faire mettre des bâtons dans les roues via la manipulation des réglementations établies par l’état via le lobbyisme puisqu’elle n’existeraient pas?





Exact. Note que je n’affirme pas que ce système est parfait. Il est seulement optimal relativement aux agents et aux lois économiques qu’ils peuvent mettre en pratique dans un environnement adéquat. Il est important de comprendre que le fait que ce système ne soit pas parfait est une de ses caractéristiques fondamentalement positives : cela fournit à d’autres agents des opportunités pour l’améliorer.







Kalahad a écrit :



Il ne s’agissait pas d’économistes mais de mathématiciens purs et durs.





Cela ne change en vérité pas grand chose à ma réflexion : la mathématisation à outrance de la science économique a été la pire chose qui lui soit arrivée. Les mathématiciens n’ont vraiment aucun business en économie : les outils mathématiques pour décrire un tel système (dit système adaptatif complexe évoluant en régime de chaos spatio-temporel) n’existe pas encore.







Kalahad a écrit :



Si tu as compris ça dans ce que j’ai dit, c’est alors que je me suis très mal exprimé car je ne vois pas le lien entre ta réponse et ce que j’ai écris.





Ton texte était clair, je te rassure ! Je répondais plus précisément au concept de la “vache à lait” : je ne comprend pas bien comment on peut être une “vache à lait”. De 2 choses l’une, soit on calcule que le prix d’un produit/service est trop cher par rapport à sa valeur attendue et on passe alors son chemin ou on va voir ailleurs, soit le prix demandé correspond à moins que la valeur attendue et se traduit par un achat (et la création automatique et immédiate de richesse). Je ne vois pas où situer de “vache à lait” dans le contexte d’un acte volontaire où seules deux solutions peuvent exister (soit j’achète, soit je n’achète pas).


Le 14/11/2015 à 00h 14







wagaf a écrit :



Parlons plus simplement de bien public pour l’instant si tu veux.

Il n’y a pas plusieurs réseaux routiers privé concurrents car en toute logique ça serait complètement inefficace.



Le plus logique est donc que le réseau routier, son développement et sa

maintenance soient partagés et qu’il constitue donc un bien publique.



Sans aucune forme de régulation, quelques agents profiteraient d’une rente

sur le dos de tous les autres. Au final beaucoup moins de richesse

serait créé.



Il me paraîtrai absurde que la notion de bien

commun, que sont par ex. les océans, ou simplement Wikipedia, ne soient

pas pris en compte dans les théories économiques. Si c’est le cas, ces

théories devraient probablement être révisées puisque la notion de bien

commun a un sens fort pour les êtres humains et a un impact important

sur leur comportement (que ces théories sont supposées modéliser).



Tous tes exemples peuvent facilement trouver des contre-exemples où plusieurs réseaux coexistent, perdurent, font de la compétition et du profit, innovent et finalement créent de la richesse avec leurs clients, là où un seul réseau est aux mains d’un monopole/oligopole créé de toute pièce et qui vit de sa rente, sans innover, et donc en appauvrissant relativement ses utilisateurs contraints (les exemples sont légions en France). Aucune régulation n’a jamais permis de favoriser l’innovation et la création de richesse puisque la fonction première d’une régulation est, par définition, de restreindre qualitativement et/ou quantitativement la liberté des agents économiques.

De manière patente et historique, tous les monopoles qui ont perduré et perdurent ont été et sont encore ceux créés artificiellement par le législateur/politique pour des motifs non-économiques et bien souvent pour son utilisation personnelle. Donc contrairement à ce que tu croies, ce sont les régulations qui fabriquent les rentes de situation : les monopoles naturels ne durent jamais bien longtemps dans un marché ouvert où le ticket d’entrée pour de nouveaux compétiteurs n’a pas été artificiellement surélevé (par la règlementation, l’établissement de normes draconiennes mais inutiles, la captation d’un régulateur, le lobbyisme, la connivence, le noyautage de l’administration, la corruption, etc, les moyens sont laissés à l’imagination des victimes).



     







wagaf a écrit :



Ma formulation n’était pas forcément claire.

Il y a la richesse créé par l’exploitation directe du réseau : la marge des FAI. Et il y a la richesse, indépendante et immensément supérieure, créée par l’utilisation du réseau: les nouvelles possibilités d’échange et de commerce que celui-ci permet etc. Des observations similaires peuvent êtres faite avec d’autres réseaux, routier par ex.





La marge n’est pas ce qui définit de la richesse. D’autre part, rien de ce que tu avances ne contredit mon § précédent : un monopole obtenu par la régulation (typiquement France Telecom avant privatisation) n’est pas gage d’innovation et donc de richesses (minitel vs internet) alors que les exemples de marchés laissés libres où les innovations ont conduit à une explosion de richesses sont tellement communs. D’ailleurs si les politiciens font actuellement leurs choux gras des inégalités, c’est bien qu’ils reconnaissent implicitement que le marché est capables de fabriquer de telles richesses. Sinon cela voudrait dire que leurs politiques de régulations en sont la cause, auquel cas leur inutilité serait tout à fait justifiée : on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière.







wagaf a écrit :



Optimiser la création de richesse pour les FAI en laissant le marché libre amène logiquement (et c’est ce qui est observé) à détruire de la richesse à l’échelle de la société.





Je t’invites à comparer tes ‘observations’ aux données historiques et aux explications de l’économiste J. Schumpeter pour n’en citer qu’un : toutes les richesses créées depuis 1850 ne résultent évidemment pas des interventions ruineuses des gouvernements dans l’économie (dettes souveraines), mais de la propension des agents économiques à utiliser les espaces de liberté de plus en plus grands pour créer, innover et satisfaire les besoins humains par un processus de destruction créatrice. S’il avait fallu attendre un politicien pour créer l’ampoule ou le chauffage électrique, nous serions encore à l’âge de pierre. La création de richesses ne se décrète pas, elle se cultive et s’obtient par une exigence de liberté.









wagaf a écrit :



Encore une fois je n’étais pas très clair.

Même l’UE, souvent critiquée pour défendre une ligne ultra-libérale (à tort ou à raison), a très bien compris que dans certains secteurs le plus logique est une forte régulation. De manière générale les pays où le réseau est le mieux développé et le moins cher y sont arrivés suite à une forte régulation étatique





Tu affirmes mais ne démontres rien. Quels sont les critères, combien cela a couté, et par rapport à quoi ? N’existe-t-il pas des contre-exemples ? Quelles sont les bases théoriques ou empiriques en économie qui prescrivent qu’une “régulation forte” conduit à ces supposés miracles alors que toute la théorie et les données historiques démontrent le contraire ? Autant de questions qui sont fondamentales mais qui restent sans réponse quand on les demande.


Le 13/11/2015 à 23h 11







Kalahad a écrit :





  1. Je suppose que les ententes illicites entrent dans la catégorie “lois non respectées”?

    Dans le meilleur des mondes je serais entièrement d’accord, mais des agents économiques peuvent être tentés de contourner les lois pour leur profit au détriment de tout le système (ce qu’on ne peut faire en Physique pour en revenir à cette comparaison). Il faut donc un garde-fou pour éviter les dérives. Tout l’art de bien faire réside dans la façon dont on place ces garde-fous et il faut bien reconnaître que ce n’est pas toujours très judicieux.





    Tu confonds “loi” au sens légaliste et “loi” au sens scientifique : les 2 n’ont rien à voir. Une “entente illicite” ne rompt que la première qui n’est in fine qu’une construction artificielle dont la finalité n’est jamais économique dans la réalité (mais au service d’intérêts politiques, généralement, cf les ex. actuels des ayants-droits faisant du lobbyisme forcené auprès du pouvoir politique pour conserver leurs privilèges). Les lois économiques ne sont pas bafouées pour autant (en fait jamais par les agents économiques eux-mêmes, même si superficiellement cela semble parfois le cas pour le quidam). Il faudra m’expliquer sur quelles bases théoriques et empiriques il serait susceptible d’exister un meilleur garde-fou que le porte-monnaie des agents économiques eux-mêmes pour la gestion de leurs relations marchandes/commerciales, et quelle entité possèderait plus d’information qu’eux pour décider à leur place quel est le meilleur choix pour eux. A part relever du vœu pieu, une telle entité n’existe évidemment pas.







    Kalahad a écrit :



    2)J’ai lu ça dans un article papier d’une revue scientifique. Je l’ai toujours quelque part, mais remettre la main dessus …….





    Il existe une frange d’économistes adeptes de la modélisation à outrance, alors que les outils mathématiques pour décrire l’évolution et la dynamique de systèmes aussi complexes qu’un marché n’existe pas encore. Ne perd pas ton temps à rechercher l’article, il n’a probablement aucun intérêt qu’à flatter l’égo de son/ses auteur/s.







    Kalahad a écrit :



    3)Non c’est vrai. Il faudrait que le régulateur soit derrière chaque acteur économique, big brother puissance mille. Pas souhaitable à mon avis. Mais il faut bien quelqu’un pour prendre les contrevenants aux lois la main dans le pot de confiture.

    Je ne vois pas vraiment en quoi ça les favorise. Avec ou sans, les ententes illicites peuvent se faire. Sauf qu’avec on peut au moins sanctionner ce genre de comportement que je trouve nuisible. Grossièrement c’est un peu pour traire un peu plus la vache à lait que peut représenter le client.





    Ce que tu essaies de me dire, c’est qu’en tant que client tu te penses trop stupide pour connaitre tes besoins, ou quand tu les connais de les arbitrer dans un contexte économique donné, et que pour pallier à cette déficience, l’intervention d’un tiers qui ne connait pas du tout tes besoins ou la nécessité de les arbitrer dans ce contexte complètement inconnu pour lui, va pouvoir comme par enchantement déterminer correctement et à ta place ce dont toi-même a été incapable de décider. Celui qui est prêt à croire ce genre de fadaises peut effectivement tout accepter en matière de régulations : il suffit qu’on lui dise que c’est pour son bien.

    Maintenant qu’il y ait des règles commerciales pour juger les pratiques anti-commerciales, cela n’a rien de nouveau. Ces règles ont été établies par les commerçants eux-mêmes au cours du temps et le législateur ne fait que triturer à la marge ce que la pratique a gravé dans le marbre. A titre d’exemple, environ 85% des litiges commerciaux sont réglés en arbitrage de manière complètement privée, et le restant par des juges de commerce professionnels non fonctionnarisés.


Le 13/11/2015 à 19h 26







wagaf a écrit :



Dans plusieurs cas, dont celui du développement d’un réseau, et de manière générale pour gérer un bien commun, le plus efficace n’est pas de laisser faire les agents sans régulation.



Aucune théorie économique opérationnelle ne définit ce qu’est un “bien commun”. Donc il n’y a pas lieu de discuter de concept flou et indéfini dans un cadre de discussion économique.









wagaf a écrit :



En effet la richesse créée grâce au réseau est alors bien plus importante que la richesse créée par le réseau lui même. Permettre à un acteur de s’imposer comme monopole local pourra donc par ex.  detruire plus de richesse que ce que gagnera en plus cette acteur.



Ces 2 phrases n’ont pas de logique interne, je ne vois pas quoi répondre à l’incohérence.









wagaf a écrit :



Les “ultra-liberaux” de l’UE fixent les prix maximum, de gros et au détail, des télécoms dans l’Union, pour de bonnes raisons.



Il y a comme une dissonance dans cette assertion. On ne peut logiquement pas être ultra-libéral et fixer des prix parce que les ultra-libéraux sont absolument contre cette pratique collectiviste. QED.


Le 13/11/2015 à 17h 33







Kalahad a écrit :



Il y a quand même une grosse différence dans les loi de l’Economie et celles de la Physique (à mon avis): les réactions humaines n’influent en rien sur ces dernières contrairement aux premières.

Par exemple, la Bourse, qui est théoriquement un outil mathématique, peut varier en fonction des sentiments des intervenants. On parle bien parfois de vent de panique à la Bourse. Une simple rumeur non fondée peut causer des ravages sur le cours de la Bourse parce que les intervenants humains peuvent se laisser guider à tort par la crainte de perdre.



La régulation peut être nécessaire pour éviter les abus genre entente illicite (qui au passage faussent les lois de l’Economie ce qui n’est pas possible en Physique). Le but d’une entreprise est de faire du rendement (dixit plusieurs profs que j’ai eu). Même si cela est défavorable au client.

Après je suppose qu’il y a un équilibre qui peut s’instaurer entre la recherche du profit et les aspect négatifs sur le porte monnaie du client avant que celui-ci finisse par ne plus vouloir du service car la tonte est devenue trop forte.





1/ Effectivement, on peut les distinguer de cette manière, mais il n’en reste pas moins qu’une loi n’est qu’un ensemble de règles générales dans tous les domaines où elles existent. En économie quand elles ne sont pas respectées cela mène à la ruine à terme. Ce n’est pas pour rien que les socialistes ont accepté l’économie de marché : leurs expérimentations historiques foireuses les y ont inévitablement contraint. Le cas de la fixation arbitraire des prix n’est que l’exemple le plus visible mais grotesque de loi économique non respectée. Il n’existe pas plus de justification à fixer le prix des bananes que celui de tout autre produit et service. Tenter d’argumenter le contraire revient à nier aux agents économiques leur capacité à s’occuper de leurs affaires : on ne voit pas en quoi un intervenant extérieur possédant moins d’informations pour en décider pourrait logiquement aboutir à faire mieux.

2/Je n’ai jamais entendu personne qualifier la Bourse “d’outil mathématique”. C’est une place d’échange (de marché) comme une autre.

3/ Une régulation a priori n’empêchera jamais des ententes. Par contre, elle les favorise souvent pour et par la captation du régulateur par dans un marché artificiellement restreint : cela est facile et moins couteux que de laisser entrer de nouveaux arrivants avec des produits/services novateurs et destructeurs des profits en place.


Le 13/11/2015 à 17h 18







Abstian a écrit :



En fait il existe beaucoup de pays pour lesquels les prix de marché (plus souvent les tarif de gros) sont régulés. Sors la tête de tes lois physiques et éco, et jette un oeil au monde réel.







Ce sont généralement des pays pauvres ou en voie de l’être. Pas vraiment des exemples à suivre.


Le 13/11/2015 à 14h 11







jinge a écrit :



Heu… “Naturellement” les prix d’Orange ne baissent pas :)



Bien sûr, c’est le cas dans tous les monopoles non-naturels (étatiques). Il y aurait mieux valu dépecer France Telecom plutôt que de la privatiser, on ne serait pas avec des proto-administrations qui décident pour le marché parce le marché a été artificiellement fabriqué avec un seul acteur en position monopolistique sur les fourreaux et le dernier Km (entre autres).



Mais on est en France : à une situation de marché artificiellement conçue par l’administration et qui ne fonctionne évidemment pas, rien de tel que de remettre une couche d’administration pour faire croire que maintenant ça va marcher. <img data-src=" /> Le grand Albert a eu un mot pour cela.



Ce n’est pas comme si l’imposition quasi-divine des prix et de ses conséquences ruineuses et anti-sociales était récente : s’il y a bien une seul loi à retenir en économie, c’est celle-là.



Le 12/11/2015 à 22h 32







carbier a écrit :



Donc si j’ai bien tout suivi: les bureaucrates surpayés veulent imposer au marché de fibrer, mais en prenant cette décision ils ne connaitront jamais ce qu’aurait fait le marché sans régulation…



De ton côté toi tu es sur que le marché sans régulation aurait fait mieux car tu sais mieux que les bureaucrates surpayés ce qui est bon pour nous… même si à moins d’avoir la science infuse, tu es incapable de prouver ce que tu avances vu que cela n’est jamais arrivé.



<img data-src=" />





Les lois de l’Économie ont les mêmes caractéristiques que celles de la Physique : elles ne changent pas selon le moment ou l’observateur (c’est pour cela qu’on les appelle des lois). Incidemment, elles permettent de prévoir parce qu’elles sont générales, cohérentes et prouvées depuis longtemps aussi bien théoriquement qu’empiriquement. Un état de fait qui échappe complètement à tous les incultes avec une parcelle de pouvoir à exercer coute que coute, et pire, à leurs majorettes suiveuses décérébrées.



Je note qu’à ta compréhension clairement nulle de l’utilité d’avoir des lois (connues depuis quelques siècles quand mêmes) s’ajoute ta détestable habitude de réattribuer sans raisons autres que pure enfantillage et/ou grossier échappatoire pour éviter d’avoir à réfléchir au problème, les critiques émises à la critique elle-même (moi en l’occurrence) : il y a tellement de manières d’argumenter fallacieusement que ton manque d’originalité en ce sens dénote au mieux des capacités limitées à se renouveler. Je te laisse le bénéfice du doute concernant le pire (comme de lire Schopenhauer par ex.).


Le 12/11/2015 à 22h 03







clacbec a écrit :



Quel marché, orange a le monopole.



L’ART a pratiquement crée le marché de FAI en forçant la main a FT, sans le régulateur il n’y avait aucune raison pour orange de louer sa BL

Tu n’as pas du connaitre netissimo apparemment





Traiter un cancer à l’aspirine a les mêmes effets : la douleur disparait temporairement, mais le mal persiste.


Le 12/11/2015 à 20h 29







jinge a écrit :



Les prix ne seraient pas imposés par l’ARCEP c’est pas 9€ de BL que tu aurais mais au moins 15€ (et oui, prix fixé par le marché, et comme ça coûte cher de déployer sur toute la France on utilise l’accès à 15€).





Il ne t’est pas venu à l’idée que si ce prix de 15€, qui reflète donc les coûts déterminés par le marché, avait été laissé diminuer naturellement, on aurait déjà la fibre à l’heure actuelle ? Ou tout au moins les acteurs connaitraient l’état du marché réel plutôt que de naviguer à la baguette de quelques ronds-de-cuir surpayés dans des bureaux climatisés à l’année et à nos frais ?



Les conséquences inattendues et généralement opposées à la démarche imposée initiale par ces gratte-papiers ne sont rien à côté des évènements qu’ils ont empêché de se produire, qui ne seront par définition jamais connus des différents acteurs (une aubaine pour ces apprentis démiurges), mais que rien n’interdit non plus de raisonnablement imaginer à l’aune des exemples passés : les résultats sont clairs, toute fixation de prix est un non-sens économique.


Le 12/11/2015 à 20h 04

Incroyable. Il existe encore un pays au XXIème siècle où des prix sont fixés administrativement pour orienter le marché dans un sens supposé par des bureaucrates plutôt dans le sens qui sera déterminé naturellement par le marché lui-même.



Ces imbéciles savent-ils seulement que les conséquences de leur intrusion parasite sera fatalement contre-productive ? Après de 200 ans d’exemples anti-économiques de fixation des prix, il y a toujours des ignares pour décider qu’ils sont au-dessus de la mêlée dans la course à la ruine.

Le 15/11/2015 à 11h 32

Le jeu politique est maintenant tellement javellisé et l’individu tellement surprotégé qu’il ne faut plus s’étonner que ce dernier préfère passer ses dimanche à s’occuper de sa famille ou de ses affaires personnelles plutôt qu’à perdre son temps à essayer de choisir qui parmi la bande de bras cassés et de guignols auto-déclarés serait à même de lui profiter : le temps potentiellement perdu n’en vaut même plus la chandelle.

Le 14/11/2015 à 08h 11

Comme elle le dit elle-même, sa mission était de casser le monopole de France Telecom, ou comment traiter à l’aspirine administrative le cancer d’un monopole administrativement voulu. Only in France.



Il n’y a aucune justification convaincante qu’elle prolonge maintenant son existence en recourant à la pioche aux idées : elle admet qu’elle a fait son temps et doit donc disparaitre. Les acteurs en place sont bien capables de survivre sans elle, et par ces temps de disette budgétaire ce sera toujours cela de gagné pour ceux qui travaillent (ah ah, il ne faut pas rêver).



Bref, encore une bonne raison pour ne jamais créer d’administration : il n’y a pas de traitement connu pour s’en défaire et ses bureaucrates trouveront toujours de mauvaises raisons et/ou de faux problèmes pour protéger leur place et leur traitement, quitte à en inventer.

Le 14/11/2015 à 00h 39

“Fluidifier le marché” en augmentant les prix : il n’y a bien qu’un guignol d’énarque (désolée pour la redondance) ou créature étatique similaire pour essayer de faire avaler pareille couleuvre.









OB a écrit :



“Pour l’ARCEP, pourtant, les opérateurs alternatifs seront bien gagnants dans l’opération”



Ils ont oubliés “Les opérateurs existants actuels”.

La plainte d’Infosat vient justement du fait que le réseau ADSL lui reste fermé, à lui comme à d’autres nouveaux entrants (FTTH n’en parlons pas).

Ca revient à “figer” une certaine situation “concurrentielle” , ici un oligopole. Je sais pas trop si l’arcep fait ça par conviction personnelle ou en service commandé de l’état, mais c’est le résultat. Et infosat fait bien de le pointer.





Tout à fait. Je soulignais ce point essentiel dans l’article précédent en parlant de “captation du régulateur” qui consiste à (lui faire) fixer le marché en imposant des conditions d’accès insurmontables afin d’éviter l’arrivée de nouveaux entrants. Pour justifier cet oligopole en formation et de manière typiquement française, on écoute avec amusement les mêmes âneries répétées urbi et orbi par les mêmes ânes “qu’il nous faut des champions nationaux sinon on va se faire étriper par des bulldozers européens” qui ne sont jamais spécifiés, comme si le rachat d’un tripot français par une firme étrangère qui a réussi était une catastrophe plutôt qu’un soulagement tant attendu pour le consommateur.


Le 27/10/2015 à 22h 55







yvan a écrit :



2/ je suis bien incapable de dire qui a causé quoi, ce que je constate c’est que le principe que tu décris en 3 de baisse des prix ne fonctionne qu’avec une monnaie à quantité quasi fixe





Je termine sur ce point que j’ai escamoté du délire que constitue ta réponse. Un article récent du WSJ démontre exactement le contraire que ce que tu avances, et cela se passe aujourd’hui en Suisse. Mais bon, eux aussi ont probablement trafiqué les chiffres pour te donner tort. <img data-src=" />


Le 27/10/2015 à 17h 55







yvan a écrit :



1/ la seule richesse qui existe est matérielle, si je suis riche c’est que je me lève propre dans un logement chauffé et que j’ai le choix de mes aliments au petit déjeuner. Sans argent je peux être riche pareil. Et tout cela est lié à des matières qui sont finies en quantité. La richesse productible est donc finie en quantité, ce qui n’est pas le postulat de base du capitalisme qui justement est issu de la conquête du nouveau monde et fonctionne plutôt bien dans le cadre d’une croissance importante avec beaucoup d’investissements à financer.

Le progrès technologique n’a rien à voir là dedans et n’a jamais permis de croissance durable dans l’histoire. Il a pu prendre corps dans des pays sans économie de marché d’ailleurs et s’il optimise des ressources il ne les rend pas infinies.



2/ je suis bien incapable de dire qui a causé quoi, ce que je constate c’est que le principe que tu décris en 3 de baisse des prix ne fonctionne qu’avec une monnaie à quantité quasi fixe, chose qui était économiquement intenable sans aborder une récession post reconstruction de la WW2… C’est ce que j’entends par système économique obsolète, les fondamentaux des classiques de l’analyse de marché sont intenables sans que la société ne se saborde pour des pb de justice sociale ou de chômage de masse parce que l’environnement matériel et les perspectives économiques ont changé par rapport au 19e.



4/ la corée du sud n’est absolument pas une économie libre, le fait d’avoir de bonnes protections sociales ou une redistribution par l’état ou autre n’est pas un critère pour le déterminer. C’est une économie de gros conglomérats qui marchent main dans la main avec le monde politique en faisant fi de tout principe de libre concurrence ou de marché ouvert (dumping, copie, anti syndicalisme d’état etc.) et ça a plutôt bien marché pour l’instant pour eux par rapport à leur voisinage immédiat (hors japon).



5/ on est dans le délire négationniste, la productivité agricole stagne, les surfaces arables diminuent, les réserves d’eau et d’énergie exploitables aisément de même et on a assisté avec le “printemps arabe” aux premières émeutes de la faim à l’échelle d’un demi continent mais les écologues sont d’hystériques menteurs depuis des décennies… sérieusement quoi.





1/ De moins en moins. Toutes les richesses aux USA sont créées à partir de moins de 10% de substrat physique. Autant dire que la quantité potentiellement produite est pratiquement infinie. Le révisionnisme historique pour soutenir une idéologie rétrograde ne m’intéresse pas.

2/ Les guerres ne sont pas le fait des travailleurs et des producteurs, mais des politiciens. S’ils n’avaient pas mis la main sur le système bancaire et financier pour des motifs d’intérêts purement clientélistes voire personnels pour certains, le système monétaire fiduciaire serait multiple, fixe, quasi-stable et résilient. Tes amis politiciens sont les responsables pleins et entiers des malheurs de ce monde. Un tour devant le miroir s’impose.

4/ Le révisionnisme économique pour soutenir une idéologie rétrograde ne m’intéresse pas.

5/ Une mise à jour de tes données s’impose. Je ne traiterais que des 2 premiers ex. car ils sont symptomatiques de leur obsolescence (programmée certainement) :

▶ les surfaces arables et cultivées sont stables, voire en très légère diminution depuis 20 ans selon les chiffres de la FAO (http://19mvmv3yn2qc2bdb912o1t2n.wpengine.netdna-cdn.com/science/files/2014/06/Gl… les données sont làhttp://faostat3.fao.org/download/E/EL/E ) ; ce qui est une bonne nouvelle pour l’environnement mais le silence des éco-zélotes à ce propos est assourdissant ;

▶ le découplage que je mentionnais plus haut est très visible dans les graphiques suivants :

http://phe.rockefeller.edu/docs/Nature_Rebounds.pdf p3 f1



la quantité d’énergie ingérée par jour et par personne ne cesse d’augmenter :

http://19mvmv3yn2qc2bdb912o1t2n.wpengine.netdna-cdn.com/science/files/2014/06/Gl…



alors que la surface nécessaire pour produire pour produire plus diminue :

http://ourworldindata.org/wp-content/uploads/2013/10/ourworldindata_land-per-cro…



ce qui confirme que les rendements augmentent :

http://ourworldindata.org/wp-content/uploads/2013/10/area-harvested-and-producti…







yvan a écrit :



On ne va pas y aller par quatre chemins : c’est de la merde  :)



C’est une manière grossière et peu originale de garder ses œillères pour ne pas discuter : on n’est pas en train de faire de la statistique mais de voir la tendance globale. Si les données ne sont pas assez précises pour toi, adresses tes récriminations aux statisticiens de la BM, du FMI et des autres organismes mondiaux d’où sont tirés ces chiffres.


Le 27/10/2015 à 11h 31







yvan a écrit :



Ne pas confondre la marchandisation du monde (plus d’argent en circulation) et la richesse réelle des gens (biens et services disponibles pour eux).

Des sociétés traditionnelles vivrières peuvent être prospères et ne quasi pas brasser d’argent. A l’inverse vivre dans un bidonville avec plus de 1.25\( quotidiens c'est dans la majorité des cas être misérable.





Il faut dire cela aux statisticiens de la BM ou du FMI. Quoi qu'il en soit, les richesses du monde (tous critères confondus, un ex. http://www.gapminder.org/world/#\)
majorMode=chart\(is;shi=t;ly=2003;lb=f;il=t;fs=11;al=30;stl=t;st=t;nsl=t;se=t\)wst;tts=C\(ts;sp=5.59290322580644;ti=2013\)zpv;v=0\(inc\_x;mmid=XCOORDS;iid=phAwcNAVuyj1jiMAkmq1iMg;by=ind\)inc_y;mmid=YCOORDS;iid=phAwcNAVuyj2tPLxKvvnNPA;by=ind\(inc\_s;uniValue=8.21;iid=phAwcNAVuyj0XOoBL\_n5tAQ;by=ind\)inc_c;uniValue=255;gid=CATID0;by=grp\(map\_x;scale=log;dataMin=194;dataMax=96846\)map_y;scale=lin;dataMin=23;dataMax=86\(map\_s;sma=49;smi=2.65\)cd;bd=0$inds=;modified=60 ) ont augmenté aussi bien relativement qu’en valeurs absolues (http://media.prosperity.com/2014/pdf/publications/PI2014Brochure_WEB.pdf ). Même le repaire de collectivistes qu’est l’ONU a été obligé d’admettre que la mondialisation des échanges humains (le marché) est à l’origine de cette formidable avancée. On ne peut pas rester la tête dans le sable plus longtemps.



Note : le premier lien ne passe pas en entier.


Le 27/10/2015 à 11h 15







yvan a écrit :



Justement non, nous sommes sur une planète finie et cette idéologie est invalide depuis une cinquantaine d’années maintenant. Il n’y aurait pas eu de fin à breton woods en 71 si le capitalisme mondial avait été capable avec la seule économie réelle d’assurer de la croissance à un niveau suffisant.

Si depuis “on” finance la croissance à grands coups de planche à billets (et avec tous les effets de bulles/mauvais investissements qui en découlent) c’est bien parce que c’était le seul moyen de “sauver” le capitalisme d’une récession globale.



Dans un monde qui ne connait plus de conflits mondiaux (qui ne peut plus se le permettre à cause de la bombe) ou d’expansion coloniale, les taux de croissance délirants nécessaires au capitalisme sont inatteignables.

Ce système de gouvernance économique est obsolète mais il assure des rentes à tellement de parasites en tous genres que tout sera fait jusqu’au dernier souffle, jusqu’à détruire l’environnement totalement même éventuellement, pour le préserver…

La faillite de la sociale démocratie vient de cette situation. La réussite de pays à l’économie planifiée, centralisée et protectionniste comme la Corée du sud le prouve également.



Sortir ce genre d’inepties tout droit issues d’analyses économiques portant sur un monde à monnaie quasi constante (or) -donc caduque en 2015- et où la population mondiale était 10 fois moindre est un peu triste non?





Tu mélanges beaucoup de choses.



1/ Que les dimensions de la planète soient connues est une chose qui a peu à voir, et de moins en moins (un ex. :http://ourworldindata.org/data/food-agriculture/land-use-in-agriculture/#arable-… ), avec la finitude inconnue de la production de ressources économiques. Il y a une décorrélation de plus en plus large entre l’utilisation des substrats naturels et la richesse qui en découle (notion de productivité, d’avancée techn(olog)ique). Il est loin le temps où les espagnols ne comptaient que sur le pillage des Amériques pour s’enrichir. C’est cette vision statique qui est dépassée. Si j’avais parié 1000 € à chaque fois que les prédictions fantaisistes des néo-malthusiens et des éco-Cassandres se sont révélées erronées, en signe comme en portée, je serais milliardaire. Et puis c’est faire preuve de myopie ou de refus pathologique de s’informer que de ne pas savoir que seule une minuscule partie de la surface terrestre est exploitée, qu’une partie encore plus petite du sous-sol l’est, que les mers n’y sont qu’à 𝜀 et que cette planète n’en est qu’une parmi d’autres dans un univers infini. Deux ex. parmi d’autres :

▶ pour la mer :http://www.nautilusminerals.com/irm/content/technology-overview.aspx?RID=329

▶ pour l’espace :http://www.planetaryresources.com/technology/



2/ Tu as inversé la flèche de causalité. Bretton Wood est une décision de Nixon pour ne pas avoir à payer en or les montagnes de dollars qu’on lui présentait à l’époque. On est bien d’accord que la financiarisation de l’économie qui en a suivi est une conséquence inattendue mondiale d’une décision politique locale : ce n’est pas moi qu’il faut convaincre que retirer aux incompétents qui sont élus par des moutons des domaines sensibles comme l’économie ou la banque qu’on n’est pas encore capable de comprendre scientifiquement. On a bien compris qu’en réglementant un secteur ou un domaine et en lui retirant tout aléas moral, on le met automatiquement sous sa coupe tout en se réservant le droit de le servir en bouc émissaire dès que les choses merdent politiquement (crise de l’immobilier US de 2008 pour l’ex. le plus récent). Le capitalisme que tu me racontes n’est qu’un succédané, une illusion de la connivence au service des trafiquants d’influence et qui n’a rien à voir avec l’activité des travailleurs et producteurs sur le terrain. Ta position est celle de l’avocat en train d’accuser la victime d’un violeur pris sur le fait.



3/ Le taux de croissance n’a pas besoin d’être très élevé si dans le même temps il y a une basse séculaire (une déflation) des prix (école ABC) et donc une lente augmentation du pouvoir d’achat : bien évidemment, on ne peut avoir de croissance quand tous les efforts politiques et technocratiques sont faits pour ne pas en avoir. Tes amis parasites confisquateurs des fruits de la croissance sont bien au courant que les premiers servis au buffet (décisions politiques ⟶ banques centrales ⟶ gouvernements ⟶ banques commerciales) sont les mêmes que ceux qui font tout pour que le système financier et bancaire reste sous leurs bottes. Il ne faudrait surtout pas le libéraliser pour que les individus redeviennent les principaux coordonnateurs du système avec leur porte-monnaie comme ils le font dans le reste de l’économie (http://lf-oll.s3.amazonaws.com/titles/2307/Selgin_1544_EBk_v6.0.pdf ). <img data-src=" />



4/ Tu dois confondre avec Corée du Nord. Celle du sud est une économie de marché (par définition non planifiée et non centralisée donc) avec peu d’aides sociales jusqu’à récemment. Cependant elle est effectivement une sociale-démocratie en devenir avec une dette publique qui explose (celle des entreprises aussi d’ailleurs, du fait de politiques accommodantes). Elle en connaitra les mêmes affres : on ne tripote pas un système complexe sans en payer les conséquences.



5/ Le devenir de la planète passe d’abord par assurer l’avenir celui qui s’en sert (comme de tout outil), c’est ce qu’a prouvé l’Histoire de la révolution industrielle. Quand je vois l’avenir économique que les pillards égoïstes, leurs majorettes ignares (http://www.gapminder.org/ignorance/ ) et les mensonges éhontés des éco-mollahs (hystérie climatique, chémophobie, radiophobie, alarmismes anxiogènes et catastrophismes sans fondement de toutes sortes) leur préparent maintenant avant même qu’ils soient nés tout en leur laissant une planète qui n’a jamais été en meilleur état (http://www.amazon.com/Improving-State-World-Healthier-Comfortable/dp/1930865988/ p117 et suivantes), je me dis que l’hypocrisie et l’aveuglement ont encore de beau jour devant eux.



Pour terminer, ce qui est vraiment triste, c’est le fossé immense (biais) entre la perception des choses et la réalité.


Le 27/10/2015 à 18h 01

La stratégie politicienne pour désintéresser est celle opposée au gradualisme : légiférer à la brouette finit toujours par fatiguer le quidam à l’attention peu soutenue et à la compréhension limitée.



Le chiffrement a de beau jours devant lui.

Le 27/10/2015 à 14h 46

Ou comment voter des pseudo-solutions face un problème fabriqué de toute pièce. Le théâtre politique coûte vraiment trop cher pour ce qu’il apporte. Enfin, difficile de rosser la suffisance de ces bouffons tout en niant celle des populistes neutralisés.

Le 27/10/2015 à 14h 26



l’abandon sans préavis des promesses faites par la puissance publique aux opérateurs télécoms

Les promesses n’engagent que ceux qui les croient ; quelle idée aussi de se reposer sur une béquille cassée.



Sinon comme à l’accoutumée, le crétin de contribuable finira par payer, in fine, cet impôt caché.

Le 27/10/2015 à 12h 06







Cartmaninpact a écrit :



Ma boite aux lettres est aussi disponible 24h/24 7j/7, si j’achète par correspondance c’est bien pour que le livreur perde ses points de permis à ma place <img data-src=" />





Il est bien connu que la réglementation française, dans un soucis de rationalisation bien compris, a limité les dimensions de tous les colis pour les faire tenir dans les BAL de La Poste, et a imposés un jeu de clé unique à tous les opérateur de transport pour y accéder. Tous les TV sont maintenant de 36 cm max. <img data-src=" />


Le 27/10/2015 à 11h 57

On ne l’appelle plus « neutralité du Net » mais « Internet ouvert », maintenant.



Pour une fois qu’une redondance pertinente est substituée à un oxymore non-sensique par la techno-bureaucratie européenne, autant l’utiliser.

Le 26/10/2015 à 22h 27







carbier a écrit :



T’inquiète on sait que pour toi la liberté ne concerne que ton petit pré carré: chacun son arme pour se protéger et on tire sur tout ce qui ne nous plait pas (c’est le principe des milices privées)…



Dans ton raisonnement étriqué tout le monde a le même tempérament: les violents ou les peureux n’existent pas… Un jour il te faudrait un peu plus cotoyer tes semblables et peut être te rendra tu compte que tout le monde est différent…





J’aime bien ton sens de la démesure quand il s’agit d’essayer de corrompre l’intégrité de ceux qui ont encore de la morale, mais, vois-t-tu, c’est parce que justement j’ai une morale que je ne suis pas corruptible. Tu peux garder ta fange.


Le 26/10/2015 à 17h 55







JT_dev a écrit :



Je suis Gendarme et ce qui m’inquiète est ceci : “de géolocaliser des patrouilles environnantes”





Nous sommes à peu près 60M à avoir ce sentiment face à des inconnus armés. Bienvenue au club.


Le 26/10/2015 à 17h 40







methos1435 a écrit :



Les abus il y en a eu et il y en aura encore.





C’est bien de faire observer les arguments fallacieux des autres, mais tu tombes dedans aussi facilement (je t’ai bien cerné le problème).