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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 29/05/2017 à 09h 12



Internautes, éditeurs et régulateurs seraient alors tous perdants d’une situation qui continuera de s’enfoncer dans les déséquilibres, avec d’un côté des abus dans la récolte des données, et de l’autre un blocage presque systématique de la récolte via des extensions en tous genres.



Ce § montre que le marché fonctionne : les abus sont sanctionnés. Il est difficile de croire qu’une usine à gaz législative ou réglementaire supplémentaire de type Command & control pourra régler ce « différent » qui n’est jamais qu’une recherche d’équilibre comme dans tout marché. On ne laisse pas le temps aux acteurs concernés de trouver naturellement une position commune.

Le 26/05/2017 à 20h 02







Patch a écrit :



Si : de ceux que tu exploites (précision : je ne l’utilise pas dans un sens négatif, mais dans son sens premier, neutre : un salarié est par définition toujours exploité par son employeur). Je ne suis franchement pas sûr que ca soit mieux. Et, si je ne me trompe pas, tu touches aussi des subventions de l’UE, donc si, tu vis aussi aussi aux crochets des autres, mais en prime dans un intérêt purement privé.





Je n’exploite que de la terre qui a certes comme puissant syndicat l’escrologie politique. Et effectivement, je touche un paquet d’aides compensatoires, les mal nommées ainsi parce qu’elles sont censées compenser (quelle blague) la suppression de la liberté d’entreprise en agriculture (en France) et donc les gains de productivité qui auraient pu résulter de cette liberté : tu payes donc au moins 2 fois pour ton alimentation parce que des idiots croient encore, après 60 années d’échec politique collectiviste, que le secteur agricole est incapable de se gérer lui-même (alors que les premiers marchés ont été inventés par les producteurs de blé). Note aussi que pour gérer toute l’usine à gaz technobureaucratique agricole, le nombre de fonctionnaires aussi bien français qu’européen augmente continuellement alors que le nombre d’agriculteurs diminue continuellement dans le même temps. Je remarque aussi que tu as vite fait d’embrayer sur un tout autre sujet…









Patch a écrit :



Pour pas changer. Mais étrangement, tu ne reviens pas sur le fait que je sois bien moins payé que dans le privé,





Puisque ton « activité » ne semble pas avoir d’équivalent dans le privé, je ne vois pas comment on peut affirmer que tu sois moins payé. Personne ne l’a fait d’ailleurs. J’ai juste écrit que le salaire du « fonctionnaire » était bien trop élevé (« indécent ») par rapport à sa productivité faible (en moyenne). Ce n’est pas pour dire qu’il n’existe pas d’exception, mais qui ne change rien au global.









Patch a écrit :



Je vois surtout de plus en plus de conventions collectives et accord de branches qui l’intègrent, et n’en ai pour le moment pas vu qui supprimaient cette avancée sociale (qui contrairement à ce que tu as l’air de penser coûte moins cher et est plus avantageuse pour la collectivité que les 3 jours de carence : les gens hésitent moins à se reposer pour mieux se soigner au lieu d’aller travailler et contaminer tout le monde au passage, et en prime ils sont plus productifs que s’ils avaient continué à bosser en traînant plus longtemps leur merde. Et en prime, pour les 2-3 entreprises que j’ai pu suivre il y a 10 ans qui ont supprimé la carence (ca vaut ce que ca vaut), l’augmentation des jours maladie a été assez légère au moment de son application, pour un coût global estimé à la baisse. J’imagine que ca donne la même chose chez les autres).





Comme dit, je ne passe pas mon temps à éplucher les conventions collectives et à imaginer des choses avec des données limitées et périmées. Il n’y a aucune raison que ce qui est valable et possible dans le public ne le soit pas ailleurs.









Patch a écrit :



Ah ca, côté emploi fictif t’as l’air de bien t’y connaître, pour en parler autant! Surtout dans tout ce qui est FDO et FPH, bordel le nombre d’emplois fictifs, je ne comprends absolument pas pquoi ils sont pour beaucoup sur les rotules en permanence. Pourtant on ne leur demande que 45h hebdo en permanence avec des horaires inexistants plusieurs mois d’afilée… Vraiment que des fainéants tous ces fonctionnaires. Franchement.

T’inquiète pas, on a tous remarqué depuis longtemps qu’elles s’arrêtaient bien avant <img data-src=" />





Là encore, un cas particulier ne changera rien aux statistiques. L’Allemagne et l’Angleterre ont moitié moins de « fonctionnaires » à population comparable : qu’est-ce qui justifie ce nombre double en France ? On n’est pas mieux soigné, servi ou en sécurité (c’est peu dire). Comme on dit chez nous, la fonction publique est la seule « activité » où une heure fait 35 minutes.


Le 26/05/2017 à 17h 04







dematbreizh a écrit :



Ce n’est pas ce qu’il a dit.

Il a dit que ce qui est fait était inutile, pas qu’il était inutile d’agir.





Oui. Quand on voit le mille-feuille organisationnel de la lutte anti-terroriste, on ne peut que rire :



1/ Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) placée directement sous l’autorité du Ministère de la Défense ;

2/ Direction du Renseignement Militaire (DRM) placée sous l’autorité du Président de la République et du Gouvernement ;

3/ Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD) qui dépend directement du Ministère de la Défense ;

4/ Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED) rattachée à la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) du Ministère des Finances et des Comptes publics ;

5/ Service Traitement du Renseignement et de l’Action contre les Circuits Financiers clandestins (Tracfin) sous la direction du Ministère Finances et des Comptes publics ;

6/ Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) qui dépend directement du Ministère de l’Intérieur ;

7/ Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) qui dépend du Ministère de l’Intérieur ;

8/ Service Central du Renseignement Territorial (SCRT) qui dépend du Ministère de l’Intérieur ;

9/ Direction du Renseignement de la Préfecture de Police de Paris (DRPP) placée sous l’autorité du Ministère de l’Intérieur ;

10/ Bureau de la Lutte Anti-Terroriste (BLAT) qui dépend de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) ;

11/ Sous-Direction de l’Anticipation Opérationnelle (SDAO) qui dépend aussi de la Direction Générale de la Gendarmerie nationale ;

12/ Bureau du Renseignement Pénitentiaire (BRP) qui dépend du Ministère de la Justice.



Et j’en oublie sûrement. Pour chapeauter tout cela, on aurait pu penser qu’une organisation unique serait nécessaire. Mais non, nous sommes en France. Il a été décidé que 3 structures de coordination étaient requises !



1/ Conseil National du Renseignement (CNR) présidé par le Président de la République et coordinant la DGSE, la DGSI, la DRM, la DPSD, la DNRED et Tracfin ;

2/ Unité de Coordination de la Lutte AntiTerroriste (UCLAT) rattachée au Ministère de l’Intérieur et coordonnant la DGSI, la DGSE, le BLAT, la DNRED, le BRP et la DPSD ;

3/ État-Major Opérationnel de Prévention du Terrorisme (EMOPT) rattaché au ministre de l’Intérieur et coordonnant le suivi des personnes radicalisées.



Il est impossible qu’une telle usine à gaz puisse fonctionner efficacement.


Le 26/05/2017 à 16h 42







Patch a écrit :



Dit le membre d’une caste encore plus privilégiée (celle des patrons).





Je ne vis pas aux crochets des autres.









Patch a écrit :



Ah ah ah. La blague ultime. J’avoue ne l’avoir encore jamais vue celle-là. Dans le privé, personne n’accepterait mon boulot actuel (ou du moins un équivalent, vu qu’il n’existe pas dans le privé) avec mon traitement actuel. Je fais à la fois de la gestion de parc informatique et de la fouille informatique sur le matériel des détenus/fourni par la pénitentiaire et utilisé par eux. La fouille demande des compétences spécifiques en sécurité que les gestionnaires de parc n’ont généralement pas. Si je laisse passer un truc important sans le voir, je peux juste foutre la sécurité de la prison ou du personnel pénitentiaire en l’air. Sans compter que je peux me faire agresser (verbalent ET physiquement) à chaque fois que je pars en détention.

Mon traitement? A peine plus qu’un gestionnaire de parc débutant : environ 20k€ annuels, facilement vérifiable vu que les grilles indiciaires de la FP sont toutes publiques. CA, c’est du revenu sacrément indécent! <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Tu a voulu faire partie d’un monopole artificiel, tu assumes les conséquences. Dans le privé ton « boulot » n’existerait probablement plus (remplacé, automatisé, ou autre : donc moins cher, plus efficient, plus rentable et moins dangereux). Indique aussi à ton égo que ton cas personnel se perd heureusement dans les statistiques globales d’absentéisme et de temps de travail non respecté de la fonction publique (= « productivité » faible).









Patch a écrit :



De plus en plus d’entreprises n’ont plus de jours de carence (soit par accord interne, soit par accord de branche / convention collective).





C’est vrai mais je ne pense pas que cela concerne une majorité de salariés du privé (mais comme je n’ai pas de chiffres sur la question, je te laisse le bénéfice du doute).









Patch a écrit :



Pour le reste, si on est si privilégiés, pquoi n’es-tu pas devenu fonctionnaire? Faut vraiment être sacrément idiot pour ne pas vouloir le devenir absolument, vu tous ces avantages exceptionnels que l’on a…





Effectivement beaucoup ont fait et font ce choix, d’où la pléthore d’emplois quasi-fictifs et le déficit chronique du budget (ça fait de bons électeurs bien dressés cela dit). Mes valeurs ne s’arrêtent pas qu’à ces considérations.


Le 26/05/2017 à 16h 27







Drepanocytose a écrit :



Dans ces 5.4 millions il est très loin de n’y avoir que des fonctionnaires a l’ancienne. Ça fait déjà très longtemps que dans l’administration en feneral on a introduit un énorme pourcentage de CDD, de contrats privés, etc. Mais on continue encore de les classer comme “fonctionnaires”, ce qui est une lourde erreur étant donné qu’ils ne bénéficient absolument pas des avantages que ru denonces.





« fonctionnaire » est un raccourci pour « emploi public » et j’ai tracé un gros trait, OK. Il n’en reste pas moins que même si le nombre réel est moindre et que tous ne bénéficient pas en même temps de tous ces avantages, ces avantages existent quand même et bon nombre en profite. On ne peut pas dire que la « productivité » de la fonction publique soit exceptionnelle (euphémisme inside) : la Cour et les Chambres régionales des Compte ainqi que de l’iFRAP notent tous les ans l’absentéisme chronique, le temps de travail de 35h respecté dans 20% des cas seulement (cela fait 80% de cas illégaux …), etc. L’ex-ministre de la fonction publique a publié une circulaire le 31 mars 2017 pour rappeler ces fondamentaux, on se doute que ce n’est pas par hasard.


Le 26/05/2017 à 11h 03







127.0.0.1 a écrit :



Bref, le discours de Brunet Bommert fait l’erreur (de mon point de vue) de traiter l’administration à la fois comme une entité personnifiée capable d’exercer le pouvoir et comme une “caste” se réservant le droit d’exercer le pouvoir… cela menant à la définition du totalitarisme.



Sauf qu’il n’y a pas de “caste” car tout individu, quelles que soient ses origines sociales et opinions politiques, peut devenir fonctionnaire, haut-fonctionnaire, ministre et président.



C’est donc en parfaite opposition avec la définition du totalitarisme (du moins celle communément admise de wikipedia)





Fausse dichotomie : il n’y a pas de différence entre « capable d’exercer le pouvoir » et « se réservant le droit d’exercer le pouvoir » puisqu’en pratique, l’administration fait les 2 (les 3 si on rajoute tous les pouvoirs théoriques).



Le fait que tout le monde puisse devenir a priori fonctionnaire n’en fait pas moins un système de privilégiés (de « caste ») a posteriori, bénéficiant d’avantages injustifiables comme l’emploi à vie, un salaire indécent par / à la productivité, de nombreux autres avantages inexistants dans le privé comme la retraite par capitalisation Préfon, les 0 jour de carence, etc., le contrôle de tous les leviers du pouvoirs (ce qui était le point de Brunet Bommert), l’irresponsabilité chronique, etc. L’existence des 5.4 millions d’emplois publics contre moitié moins ailleurs montrent que ces emplois apportent des bénéfices non négligeables et pour lesquels un droit de grève existe même (et qui est laaaaaargement utilisé).



La phrase de conclusion n’est pas de Brunet Bommert, mais de moi.


Le 26/05/2017 à 10h 40







Faith a écrit :



1 /  De ce que je lis comme définition de “état de droit”, si nous y sommes.

2 / Non. Trouver et contrer TOUS les terroristes est impossible. Il faut être fondamentalement malhonnête pour confondre l’un avec l’autre.

3 / j’adore les gens qui voient que ce qui n’est pas arrivé n’est pas arrivé, et qui en concluent qu’il n’y a rien à faire.





1/ Quand les principes qui fondent nos droits n’existent plus, nos droits n’existent plus non plus.

2/ En trouver 1 seul est aussi impossible même en raisonnant dans les meilleures conditions avec un système de surveillance de masse fonctionnel :



“La grande question que nous devrions tous nous poser est : sachant que notre système de surveillance vient de générer une alerte, quelle est la probabilité qu’il ait effectivement repéré un terroriste ?



Pour répondre à cette question, nous allons devoir faire appel au théorème de Bayes et évaluer trois probabilités :



Primo, la fréquence de base ; c’est-à-dire la proportion de terroristes dans la population – le chiffre de 3 000 individus circule ce qui, rapporté à la population française âgée de 20 à 64 ans (37,8 millions d’individus au 1er janvier 2015 selon l’Insee) nous donne une fréquence de base de l’ordre de 0,008%.



Deuxio, le taux de précision du système de surveillance ; c’est-à-dire la probabilité qu’un terroriste génère effectivement une alerte – par hypothèse, nous allons retenir un taux extrêmement élevé de 99%.



Tercio et pour finir, nous avons également besoin du taux d’erreur ; c’est-à-dire de la probabilité qu’un innocent soit accusé à tort par le système – prenons, là encore, une hypothèse très optimiste de 1%.



Ce que nous dit le théorème de Bayes c’est qu’avec ces paramètres, la probabilité qu’une alerte ait effectivement identifié un terroriste est de l’ordre de 0,78%. Non, ce n’est une typo : concrètement, notre système va générer 380 940 alertes dont 2 970 vrais positifs (99% des 3 000 terroristes) et 377 970 faux positifs : soit 1% des 37 797 000 citoyens innocents comme vous et moi.



En d’autres termes, même en prenant des hypothèses hautement irréalistes quant au taux de précision et au taux d’erreur d’un hypothétique système de surveillance de masse, on aboutit à rien d’autre qu’une déperdition colossale d’énergie. La surveillance de masse en matière d’antiterrorisme est statistiquement impossible.” http://ordrespontane.blogspot.fr/2016/07/la-surveillance-de-masse-est.html)



Il va de soi que dans tous les autres cas de figure, seule la chance pourrait nous aider (la probabilité de tomber sur un terroriste par hasard est ~nulle pratiquement parlant.



3 / J’adore de la même manière les gens qui voient que ce qui n’est pas arrivé doit être arrivé, et qui en concluent qu’on a donc réussi alors que tout démontre le contraire.


Le 26/05/2017 à 09h 57







Faith a écrit :



Encore une victime de ses yeux…

Crois-tu que la principale mesure de cette loi, soit ce que tu vois: les militaires et les fouilles de sacs ?





À moins que tu soit un insider, ce qui est peu vraisemblable, tu n’as pas plus d’infos que quiconque ici. Donc tes conclusions sont aussi (peu) valables que les miennes : ergo il n’y a rien à conclure et on ne peut donc raisonner que sur les principes et les chiffres connus :

1/ qui indique que nous ne sommes plus en état de droit ;

2/ qui indiquent que trouver/contrer un terroriste est statistiquement ~impossible ;

3/ qui indique enfin que tous ces déploiements coûteux et inutiles ne sont qu’artifice et apparat.



La posture du chevalier blanc, aussi bien ceux qui décident de ces lois inutiles et liberticides que celui qui fait semblant d’en savoir plus que les autres est intenable.


Le 26/05/2017 à 09h 02







Faith a écrit :



Mais mon “c’est le but” signifiait que justement, l’état d’urgence est là pour qu’on puisse prévenir plus facilement les meurtres de masse (ou au moins en prévenir davantage).





Tout indique que cette prévention n’a pas fonctionné. C’est le même principe qu’avec la surveillance de masse : on n’a statistiquement aucune chance de coincer un terroriste potentiel. (Et rapporté aux coûts bien réels, on peut parler d’échec.)









Faith a écrit :



Ce travail est par essence invisible, et le fait qu’on n’observe “rien” est plutôt un signe d’efficacité.





« Le fait qu’on n’observe “rien” » peut tout aussi bien indiquer une réelle inefficacité et ne permet donc pas de conclure.









Faith a écrit :



L’atteinte aux libertés concerne davantage les perquisitions facilités.

Mais vu le peu d’échos dans la presse d’abus de perquisition/incarcération, il semble que cette atteinte aux libertés n’est pas  utilisé avec excès.





La France déroge officiellement aux Droits de l’homme, ce qui est déjà de trop par principe. Vu l’état de la presse, j’irais chercher mes informations ailleurs pour me faire une opinion.


Le 25/05/2017 à 19h 59







carbier a écrit :



Je suis tout à fait d’accord avec l’ensemble des commentateurs:




  • le nombre de perquisitions administratives est en constante progression

  • on compte les assignations à résidence en centaine de milliers

  • les contre-pouvoirs ne fonctionnent pas: la preuve, il n’existe plus aucun journaliste indépendant et orienté politiquement qui puisse quotidiennement s’attaquer au pouvoir en place



    Oui décidément nous sommes déjà en dictature… <img data-src=" />





    Nous subissons la dictature larvée de l’ignorance collective, le nivellement généralisé par le bas (éducation, formation), la propagande officielle et la désinformation officieuse des officines proches du pouvoir et subventionnées par lui (médias), la déliquescence de l’économie étranglée par la mafia étatique élue et la parasitocratie non élue, etc. C’est à se demander si une bonne vieille dictature à la Pinochet ne serait pas meilleure ?


Le 25/05/2017 à 19h 40







127.0.0.1 a écrit :



“La démocratie était la pire des dictatures parce qu’elle est la dictature exercée par le plus grand nombre sur la minorité. Alors que, en monarchie absolue, la loi du prince refuse cette attitude discriminatoire, puisqu’elle est la même pour les pour et pour les contre.” (Pierre Desproges)



Desproges, que j’apprécie beaucoup, avait sûrement raison en son temps, mais de nos jours tu peux être élu par une minorité et faire comme si tu « dirigeais » tout un pays.









127.0.0.1 a écrit :



Edit: ah, et puis l’administration en France c’est 20% de la population active. Donc si on continue d’augmenter les effectifs de l’administration on finira par vivre dans un monde ou le peuple = l’administration… et donc tout ton discours s’effondre. <img data-src=" />



Ah les périls de la linéarisation (la population active représentant en France bien moins que la moitié de la population totale) !


Le 25/05/2017 à 16h 46







Carpette a écrit :



Une question que je me suis souvent pose n’etant pas expert :



Est ce que l’on peut considerer que la france n’est pas un regime democratique lorsqu’elle est en etat d’urgence et que donc les 3 pouvoirs ne sont pas separes ?

Si oui, est-ce que par extension on peut considerer la france comme une dictature (sans sortir le cliche de staline) ?





Les 3 pouvoirs ne sont PAS séparés même en régime normal.



“Lorsque les premiers débats sur la nécessité d’un système républicain eurent lieu en Angleterre, en Amérique et en France, le principal argument qui revint n’était pas lié à la « moralité inhérente » du système démocratique mais à la nécessité primordiale de répartir le pouvoir entre le plus de gens possibles. En réalité, l’argument moral ne fut que tardif et souvent décrié.



Un pays démocratique voit le pouvoir politique (c’est à dire le contrôle sur les hommes en armes) divisé entre tous les citoyens, au plus équitable. Ce qui devait théoriquement réduire d’autant la capacité de concentration dans un seul organe. Mais cette concentration apparaissait, même au dix-huitième siècle, totalement inévitable. On espérait juste qu’elle s’avérerait plus lente et que laisser la possibilité au peuple de juger du « successeur du roi » par lui-même réduirait aussi le risque de guerres civiles.



Mais là, c’est la belle théorie, trois siècles de pratique plus tard, il apparaît deux choses flagrantes de ce fait :

1/ si le pouvoir est réparti de « manière égale », alors il apparaît que tous les groupes organisés auront naturellement plus de force politique que les individus : les groupes sont donc plus puissants que ces derniers et ont très logiquement plus de lois favorables ;

2/ les groupes qui servent le pouvoir ont tendance à le monopoliser rapidement à mesure qu’ils croissent. De tous ces groupes, un s’avère hautement dangereux, puisqu’il incarne le pouvoir exécutif tout entier : L’Administration. En effet, quelle que soit la loi, ce n’est pas le Président ou le Roi qui en permet l’exécution de ses seuls petits bras. Mais bel et bien « l’appareil de l’état ». C’est donc elle qui va accumuler le plus rapidement le pouvoir.



Cela à mesure qu’elle croît en nombre et en taille, elle finira inévitablement par verrouiller entièrement le système. Rappelez-vous, les groupes sont plus puissants que les individus et de plus en plus à mesure qu’ils sont grands. Quelle force dans le monde peut engager indéfiniment du personnel ? Ce fait seul explique la croissance exponentielle de la quantité de fonctionnaires dans le monde à notre époque ; ce ne sont pas les immigrés que les socialistes veulent comme nouveaux électeurs, mais les futurs employés de l’État, le véritable pouvoir exécutif.



Ces deux points mènent à une conclusion : si le pouvoir de l’administration incarne l’ensemble de la force exécutive et que son poids lui permet d’élire la majorité des représentants du pouvoir législatif, alors « l’appareil de l’État » contrôle à lui seul deux des pouvoirs qui devraient être, logiquement, constitutionnellement séparés. Il n’en reste alors plus qu’un, le pouvoir Judiciaire.



Mais là, vous allez sentir le piège : l’administration publique française contrôle déjà tous les postes à responsabilité d’ordre judiciaire. Si bien que c’est désormais un fonctionnaire qui écrit les lois, qui seront exécutés par un autre, avant qu’un dernier ne juge de l’impartialité de cette application. Le pouvoir politique tout entier se retrouve ainsi cristallisé dans un seul groupe humain parmi la multitude que forme la société.



Ce n’est là que la première étape : le pouvoir continue toujours de se concentrer. Si bien qu’on peut dire que Lénine avait raison dans cette citation : « Tout par l’administration, rien sans l’administration. » Qui, à terme, deviendra : « Tout dans Staline, rien sans Staline. »



La démocratie, qui devait être théoriquement un ralentisseur de la concentration du pouvoir fut, ironiquement, l’un des plus grands accélérateurs. Permettant de faire en quelques dizaines d’année ce qu’une dynastie aurait mis des siècles à faire accepter.” (Emmanuel Brunet Bommert)





La démocratie est la salle d’attente du totalitarisme.


Le 25/05/2017 à 16h 36







Ami-Kuns a écrit :



Je sais, mais ils sont emmerdant à faire une loi sécuritaire par semaine, qu’ils les passent toute d’un coup, et qu’ils se penche sérieusement sur ce qui est primordiale : L’économie.





Surtout pas, elle risque d’empirer. Il vaut mieux qu’ils continuent de s’amuser à pondre à la chaîne des lois inutiles dans des domaines secondaires.


Le 26/05/2017 à 17h 23







Romaindu83 a écrit :



Mais la neutralité du net existe-t-elle vraiment ? Les Etats-Unis ne seraient-ils pas en train de démanteler un concept qui n’aurait jamais vu le jour ?





C’est un peu cela : c’est un concept flou de socialisation déguisée d’Internet (à ne pas confondre avec la liberté d’Internet qui est son contraire) inventé au cas où les opérateurs auraient imprudemment oubliés (irony inside) que leur principale source de revenus ce sont leurs clients.





La neutralité du net est … un concept rétrograde. En effet, c’est justement parce qu’elle n’a jamais été mise en œuvre qu’Internet est devenu la merveille qu’il est aujourd’hui, accessible à tous pour un prix extrêmement compétitif.




  • Cécile Philippe


Le 26/05/2017 à 09h 11







Jeanprofite a écrit :



C’est un pléonasme. (volontaire ) ?





J’ai souvent aussi ce cynisme.


Le 26/05/2017 à 09h 07



les liens entre la société américaine et le gouvernement Trump sont étroits

Voilà de l’opportunisme politique qui accuse de tout mais sans rien dévoiler !

Le 25/05/2017 à 17h 09







gavroche69 a écrit :



Si ça peut te faire plaisir…

Mais sur le fond ça ne change pas grand chose car ces Certains sont loin d’être exceptionnels voire ils sont plutôt majoritaires à mon avis.





Il se trouve que ton avis est erroné. Les 170 millions de morts au XXème siècle ont été tués par une minorité. Exactement comme actuellement les ~1 million de morts annuels par malaria sont dus à l’obscurantisme d’une minorité d’écofascistes chémophobes anti-humains. Mêmes causes, mêmes conséquences.


Le 25/05/2017 à 16h 59







Romaindu83 a écrit :



Ceux qui croit en une possible troisième guerre mondiale dans les décennies à venir sont des personnes qui sont droguées aux images que leurs renvoient les médias. Ces derniers, qui font leur boulot,





Non, les médias ne font pas leur boulot. L’ignorance et les préjugés erronés des individus soit disant informés sont un vaste problème et sont tels que les médias concernés sont directement responsables de ces calamités modernes.


Le 25/05/2017 à 16h 49







gavroche69 a écrit :



“Pas les humains, seulement certains groupes” dis-tu et ça change quoi ?





Ça change que généraliser abusivement est … abusif. Certains humains, pas les humains.


Le 25/05/2017 à 16h 20







gavroche69 a écrit :



Je pense que l’arme nucléaire est en partie responsable de cette baisse des conflits, notamment des conflits mondiaux. En effet, avec ça même ceux qui déclenchent les conflits ne sont pas sûrs de s’en tirer là où avant, bien planqués et peinards, ils se contentaient d’envoyer la populace au casse-pipe…



Enfin tant qu’il n’y aura pas un connard qui déclenchera le bidule parce que ça on en est pas à l’abri.



L’article qui j’ai mis en lien et que tu n’as manifestement pas lu, réfute cette explication :

First, nuclear weapons states are not embroiled in fewer wars. Quite the contrary. Each of the four countries that have fought most international wars since the end of World War II—France, the United Kingdom, the United States, and Russia (USSR)—is a nuclear weapons state.



Second, since the end of World War II, non-nuclear states have repeatedly attacked nuclear weapons states. U.S. nuclear weapons did not deter China from attacking U.S. forces in the Korean War, nor North Vietnam from attacking South Vietnam and U.S. forces in the 1960s. Israeli nuclear weapons did not dissuade Egypt from attacking Israel in 1973. British nuclear weapons did not deter Argentina from invading the Falkland Islands in 1982, and the Soviet nuclear arsenal did not deter the mujahedeen from waging war against the Soviet army in Afghanistan in the 1980s—nor did they prevent a Soviet defeat.











gavroche69 a écrit :



Pour le reste je dirais que les chiffres importent assez peu,



Une position qui fait écho au fameux mot de Staline :

un mort est une tragédie, un million une statistique.











gavroche69 a écrit :



je voulais juste mettre l’accent sur le fait que les humains sont toujours prêts à commettre des horreurs et qu’il ne faut finalement pas grand chose pour les y pousser.



Non, pas « les humains ». Seulement certains groupes (États, gouvernements, armées, associations, etc.). Ainsi que le faisait remarquer Nietzsche :

“Madness is something rare in individuals — but in groups, parties, peoples, and ages, it is the rule.”











gavroche69 a écrit :



Je rappelle que la volonté destructrice d’un dictateur quel qu’il soit n’est rien si il n’est pas appuyé par plein de monde prêt à lui obéir aveuglément et bien souvent de façon tout à fait volontaire.



Amen.

“The world conflict of today is the conflict of the individual against the state, the same conflict that has been fought throughout mankind’s history. The names change, but the essence — and the results — remain the same, whether it is the individual against feudalism, or against absolute monarchy, or against communism or fascism or Nazism or socialism or the welfare state.”




  • Ayn Rand.


Le 25/05/2017 à 12h 11







gavroche69 a écrit :



Ben c’est un peu raté il me semble…



Par exemple, le génocide du Rwanda date de 1994 et a fait au moins 800 000 morts en seulement 3 mois.

Des gens ont un jour vu débarquer leur voisin avec qui il cohabitaient depuis des années et qui venait les massacrer à coups de machette…

Tout ça essentiellement parce que une radio de merde (radio des 1000 collines) leur disait de le faire.



La plupart des survivants ont témoigné à quel point les tueurs prenaient du plaisir à faire souffrir un maximum leurs victimes avant de les achever.



Le pire étant qu’au nom de la sacro-sainte réconciliation (quelle connerie) on oblige des personnes qui ont perdu une grande partie de leur famille à cohabiter de nouveau à côté de ceux qui un jour (il n’y a pas si longtemps) sont venus les massacrer.



“Bah, c’est pas grave hein, on va pas se faire la gueule juste parce que un matin je suis venu massacrer ton père, ta mère, tes frères et soeurs, en plus toi je t’ai raté, t’as pas à te plaindre”… <img data-src=" />



Et le Rwanda n’est qu’un exemple parmi bien d’autres…



Donc non, je peux te dire que la Shoah n’a absolument pas servi de leçon à cette brave humanité…





L’humanité est vaste et n’est pas d’accord : les chiffres (réduction du nombre de conflits armés et de ces morts depuis 1945) démentent cette position pessimiste.



Concernant spécifiquement la Shoah, il y a une analyse quantitative entre holocauste versus autres génocides qui permet (peut-être) d’expliquer ta dernière phrase, où l’on voit que les nazis n’arrivent qu’en 3ème position concernant le nombre de morts.



De fait, comme le signale la conclusion tout l’enjeu est de réduire/séparer les pouvoirs des États/gouvernements, pas de les laisser les augmenter :

“In sum, the bottom line of this research is that power kills and the more power the more killing. The degree of a regime’s power along a democratic to totalitarian scale is a direct underlying cause of domestic democide, including genocide. Moreover, acting through war and rebellion it is an indirect cause of foreign democide as well. The more power a government has, the more it can act arbitrarily according to the whims and desires of the elite, the more it will make war on others and murder its foreign and domestic subjects. The more constrained the power of governments, the more it is diffused, checked and balanced, the less it will aggress on others and commit democide. At the extremes of power, totalitarian governments have slaughtered their people by the tens of millions, while many democracies can barely bring themselves to execute even serial murderers.”




  • R.J. Rummel



    On n’en prend pas le chemin.


Le 25/05/2017 à 09h 52







Romaindu83 a écrit :









Intéressante perspective, mais il aurait fallu mentionner que le renseignement israélien est d’un autre niveau que le nôtre, que leur organisation en matière de contre-terrorisme n’est pas un empilement de services disparates sans liens entre eux comme en France (où on ajoute encore plus de services et directions pour tenter de coordonner l’usine à gaz), ou que le droit au port d’armes par les citoyens israéliens laisse penser qu’en assurant leur propre sécurité personnelle, le sentiment naturellement induit par le fait de pouvoir se défendre rapidement permet d’accepter une plus grande tolérance, etc.



Comme en France on a décidé de mettre la charia avant l’hébreu (copyright je-ne-sais-plus-qui), il ne faut pas s’étonner que le pays soit une passoire et/ou que les terroristes en herbe aient le champ libre pour agir.


Le 24/05/2017 à 15h 36

2 commentaires raisonnables ET successifs. J’hallucine. <img data-src=" />

Le 24/05/2017 à 15h 34







dematbreizh a écrit :



Faut-il que le quotidien change pour se méfier?

Pensons à la pauvre grenouille qui va bouillir parce que son “quotidien” n’a pas l’air de changer.





Ou à la dinde qui est « choyée » tous les jours. Chaque jour qui passe va voir renforcer sa croyance que la règle générale est d’être nourrie quotidiennement par de sympathiques humains « soucieux de l’intérêt général » et donc du sien, comme diraient les polytocards. La veille de Noël quelque chose d’inattendu va se produire pour lui faire réviser ses croyances.


Le 24/05/2017 à 13h 25







OlivierJ a écrit :



<img data-src=" />

Je pense qu’à un moment, il faut consulter.



Ai-je écrit autre chose ?


Le 24/05/2017 à 12h 57







carbier a écrit :



C’est surtout le peuple qui le réclame <img data-src=" />





Quand a-t-il été consulté, ce bon peuple, pour faire connaître son opinion en la matière ? Je veux dire, autrement que par l’intermédiaire de sondages bricolés, de faiseurs d’opinion autoproclamés, de médias de propagande subventionnés par les mêmes qui font les lois (pas de conflits ici, juste de la normalitude), etc. ?


Le 24/05/2017 à 12h 14







Bartolus a écrit :



Que ce Conseil National du Numérique, composé pour l’essentiel d’entrepreneurs de l’internet et de l’économie de la donnée, soit un organe consultatif de la République est absolument scandaleux. C’est un conflit d’intérêt institutionnalisé avec trompettes et fanfares, pour promouvoir la pensée dominante de l’industrie du numérique. En aucun cas il ne s’agit d’une autorité quelconque capable de protéger les citoyens contre des atteintes à leurs libertés, c’est un lobby.





Il y aurait mieux valu avoir une assemblée de technocrates ignares (pardon pour la redondance) vivant hors des réalités quotidiennes comme les autres administrations du haut de leurs tours d’ivoire bureaucratiques, technostructures administratives, qui, c’est bien connu, protègent « les citoyens contre des atteintes à leurs libertés », ah, ah !, merci pour toutes ces lois liberticides pondues par eux ces dernières années. Il y a une infection d’autolobotomisation. <img data-src=" />


Le 24/05/2017 à 10h 17

Le niveau de la « culture » en EU et spécialement en FR doit être si bas qu’il faut mettre des quotas pour la soutenir. Quel aveu de décrépitude !









bloossom a écrit :



Petite question cependant: comment, en imposant des contraintes sur les contenus on favorise le “pluralisme”?





Ce genre de questionnement typiquement réactionnaire va à l’encontre du vivre-ensemble et de la bien-pensance unique qui sont nos sources de joie sociale, d’allégresse collective et de citoyenneté festive vécue à chaque instant que l’État nous permet de vivre, dans sa grande mansuétude, dans notre bonne République Démocratique Populaire française.



La diversitude n’est qu’un « problème » qu’en milieu naturel. En politique, en culture et en société, on se doit pour le bien collectif de suivre le moule civique préformaté qu’on n’a pas manqué de t’asséner de manière répétitive à l’Édulcoration Nationale à laquelle tu n’as pas pu/dû échapper (sinon fais-toi connaître auprès du Ministère de l’Intérieur, Direction des affaires intérieures, Service de la protection intérieure, Département des opérations intérieures, Sous-direction de la propagande sociale, Ministère de l’Éducation Nationale) : il n’y a qu’un seul bon « pluralisme » à favoriser.


Le 24/05/2017 à 09h 48







lanoux a écrit :



Faudrait revoir ton histoire des 200 dernières années (depuis adam smith) et nous redire très très rapidement en chuchotant pour que l’on n’entende ni ne comprenne que quand les gens gagnent de l’argent ils ne tirent pas pour en gagner plus!





Par « les gens », tu veux parler des quelques collectivistes et États/gouvernements/idéologies/religions associés qui ont marqués l’Histoire de leur tyrannie sanglante. Personne ne peut te donner tort sur ce point.





“Qu’est-ce donc que l’État au sens sociologique ? Il est, entièrement quant à son origine, et presque entièrement quant à sa nature pendant les premiers stages de son existence, une organisation sociale imposée par un groupe vainqueur à un groupe vaincu, organisation dont l’unique but est de réglementer la domination du premier sur le second en défendant son autorité contre les révoltes intérieures et les attaques extérieures. Et cette domination n’a jamais eu d’autre but que l’exploitation économique du vaincu par le vainqueur. Aucun État primitif dans toute l’histoire universelle n’a eu une origine autre.”

– Franz Oppenheimer


Le 23/05/2017 à 17h 04







gavroche69 a écrit :



A un détail près :



Si l’existence du fric empêchait le sang, les larmes et les armes ça se saurait il me semble…





Mais on le sait, techniquement on l’appelle « marché » (ou « économie » plus généralement). Quand les gens échangent ils pensent à tirer profit, ils ne pensent plus à tirer tout court.







gavroche69 a écrit :



Il n’en est peut-être pas directement responsable mais il rend dingue bien des individus et il me semble bien que cette folie est souvent à l’origine des pires horreurs dont est capable l’humain et l’humain est très doué dans le domaine de l’horreur.





La raison est une incompréhension basiquement triviale : « argent » n’égale pas « valeur ». Il faudrait enseigner cette simple inéquation dès le plus jeune âge pour comprendre que ce sont les biens et services qui enrichissent, pas la monnaie/argent/etc.







gavroche69 a écrit :



Donc il semble n’y avoir aucune issue, sauf la disparition de notre étrange espèce peut-être… <img data-src=" />





Pas demain la veille.


Le 23/05/2017 à 16h 42







carbier a écrit :



Le fil de discussion est bien parti…



Sinon j’espère que tout le monde a remarqué qu’on était en pleine période de campagne électorale et les politiques ne sont que le reflet de notre société… mis à part nos nombreux commentateurs qui bien entendus se situent au dessus de la “populace”.





Pour ceux et celles qui ne votent pas, on est en pleine période normale… et j’aime ma position orthogonale.


Le 23/05/2017 à 16h 40







gavroche69 a écrit :



Son nom est bien connu et c’est FRIC, tout le reste n’est que prétexte.

C’est lui qui dirige tout et ça ne date pas d’hier… <img data-src=" />





Pour une fois je suis d’accord avec toi (mais pas pour les mêmes raisons). Et heureusement je dirais :





“Until and unless you discover that money is the root of all good, you ask for your own destruction. When money ceases to be the tool by which men deal with one another, then men become the tools of men. Blood, whips and guns – or dollars. Take your choice – there is no other – and your time is running out.”




  • Ayn Rand. Atlas Shrugged, p387.


Le 23/05/2017 à 20h 41







OlivierJ a écrit :



Thatcher a cessé d’être premier ministre en 1990, à l’époque on n’en parlait même pas, tu divagues.







Cette citation de M. Thatcher, qui était une scientifique avant d’être une politique, te concerne au premier plan et les alarmistes en général :



The doomsters’ favorite subject today is climate change. This has a number of attractions for them. First, the science is extremely obscure so they cannot easily be proved wrong. Second, we all have ideas about the weather: traditionally, the English on first acquaintance talk of little else. Third, since clearly no plan to alter climate could be considered on anything but a global scale, it provides a marvelous excuse for worldwide, supra-national socialism. All this suggests a degree of calculation. Yet perhaps that is to miss half the point. Rather, as it was said of Hamlet that there was method in his madness, so one feels that in the case of some of the gloomier alarmists there is a large amount of madness in their method.



Indeed, the lack of any sense of proportion is what characterizes many pronouncements on the matter by otherwise sensible people. Thus President Clinton on a visit to China, which poses a serious strategic challenge to the US, confided to his host, President Jiang Zemin, that his greatest concern was the prospect that “your people may get rich like our people, and instead of riding bicycles, they will drive automobiles, and the increase in greenhouse gases will make the planet more dangerous for all.”



It would, though, be difficult to beat for apocalyptic hyperbole former Vice President Gore. Mr Gore believes: ‘The cleavage in the modern world between mind and body, man and nature, has created a new kind of addiction: I believe that our civilisation is, in effect, addicted to the consumption of the earth itself.’



And he warns: “Unless we find a way to dramatically change our civilisation and our way of thinking about the relationship between humankind and the earth, our children will inherit a wasteland.”



But why pick on the Americans? Britain’s then Foreign Secretary, Robin Cook, has observed: “There is no greater national duty than the defense of our shoreline. But the most immediate threat to it today is the encroaching sea.” Britain has found, it seems, a worthy successor to King Canute.



The fact that seasoned politicians can say such ridiculous things – and get away with it – illustrates the degree to which the new dogma about climate change has swept through the left-of-centre governing classes….




  • M. Thatcher, 2002. Statecraft: Strategies for a Changing World.


Le 23/05/2017 à 20h 24







OlivierJ a écrit :



Thatcher a cessé d’être premier ministre en 1990, à l’époque on n’en parlait même pas, tu divagues.





Ah ? Il faut 3 secondes pour trouver cette vidéo de 1989.



Et voilà ce qu’on peut lire dans sa biographie :



“By the end of my time as Prime Minister I was also becoming seriously concerned about the anti-capitalist arguments which the campaigners against global warming were deploying. …So in a speech to scientists in 1990 I observed: whatever international action we agree upon to deal with environmental problems, we must enable all our economies to grow and develop because without growth you cannot generate the wealth required to pay for the protection of the environment. … The doomsters’ favourite subject today is climate change. … Clearly no plan to alter climate could be considered on anything but a global scale, it provides a marvellous excuse for worldwide, supra-national socialism. … Kyoto was an anti-growth, anti-capitalist, anti-American project which no American leader alert to his country’s national interests could have supported.”





Lire aussi cet article du Telegraph pour un point de vue anglais.



Tu es vraiment mal informé. Je laisse le reste qui doit être du même calibre.


Le 23/05/2017 à 20h 10







2show7 a écrit :



La fonte des glaces n’est pas un mirage (je n’ai peut-être pas compris, mais je donne mon avis)





Les quantités sont anecdotiques par rapport à la quantité totale de glace. Il n’y a pas si longtemps (en terme climatique), le Groenland était habité, cultivé et couvert au moins partiellement de plantes vertes, d’arbres, de fleurs, etc. (d’où son nom). La fonte de glace, qui est annuellement variable, dépend surtout des vents, des courants marins, et autres facteurs locaux. Par exemple la fonte des glace sur le Kilimandjaro dépend quasi exclusivement du déboisement à son pied (moins d’évapotranspiration, moins de vapeur d’eau transportée par convection, moins de pluie, moins de neige, moins de glace, etc.). Pareil pour la pointe est en Antarctique qui est sous l’influence de courants marins chauds et d’un volcanisme souterrain intense. Pareil en Arctique où les vents et les courants façonnent le paysage glaciaire plus que tout autre facteur.



Ce n’est pas pour dire que l’humain n’intervient pas : clairement la déforestation est une influence humaine, de même que les suies déposées sur la glace qui modifient l’albédo et donc la réflectivité global. Mais le CO² n’a rien à voir là-dedans.


Le 23/05/2017 à 17h 40







OlivierJ a écrit :



Heu pas tout à fait :



[i]Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l’ONU. Il « a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.





Tu le cites pourtant en toute lettre (souligné par moi). Nulle part il est écrit d’origine naturelle : ce n’est pas son mandat.









OlivierJ a écrit :



Il faudrait m’expliquer en quoi un gouvernement aurait intérêt à ce que le GIEC conclue que le réchauffement est anthropique. Au contraire, les conclusions du GIEC sont plutôt “embêtantes” pour les gouvernements (en les forçant à prendre des mesures impopulaires) et les industriels (en les bridant et les obligeants à des aménagements coûteux).





Pour cela, il me faudrait des pages. Un seul ex. : M. Thatcher a reconnu dans sa biographie qu’elle s’était servi du levier « réchauffement climatique » (dont elle n’était pas convaincue en privé) pour mater les puissants syndicats du charbon à l’époque de son gouvernement.

Il existe des dizaines de motivations pour lesquels des entités gouvernementales, para-gouvernementales et autres ont tout intérêt (hors scientifique bien sûr) à contrôler le CO². Quand tu contrôles le CO², tu contrôles l’énergie, et quand tu contrôles l’énergie tu contrôles l’économie. Si ton objectif est de renverser le système économique dominant en minant et contrôlant ses facteurs de production, que reste-t-il à contrôler après ? Tu n’as plus qu’à redistribuer les milliards qui vont inévitablement couler vers tes poches pour financer cette « reconversion ». Note qu’il n’y a pas besoin d’avancer de théorie du complot fantaisiste quand une convergence d’intérêts similaires est suffisante.

Et il se trouve que certains grands pontes de l’IPCC ne s’en cachent même pas :



“… it’s a big mistake to discuss climate policy separately from the major themes of globalization. The climate summit in Cancun at the end of the month is not a climate conference, but one of the largest economic conferences since the Second World War. … we redistribute de facto the world’s wealth by climate policy. … One has to free oneself from the illusion that international climate policy is environmental policy. This has almost nothing to do with environmental policy anymore ….”




  • Otto Edenhofer, co-chair of IPCC Working Group III, 14 November 2010. Neue Zürcher Zeitung.









    OlivierJ a écrit :



    On ne peut pas tenir de discours genre conspirationniste à ce sujet, vu que ce serait l’inverse qui se passerait. On le voit bien avec un Trump qui veut aller contre ses propres scientifiques et agences gouvernementales (comme l’EPA pour l’énergie).





    Pardon, mais selon la Constitution US, l’administration US est au service du Président US, pas le contraire.









    OlivierJ a écrit :



    Alors là c’est toi qui déraisonne. L’aveuglement anti-OGM est justement un problème face au consensus scientifique.



    Le consensus scientifique est le suivant, je le rappelle à tout hasard :

  • sur les OGM : ça ne pose pas de problème de santé

  • sur le climat : 1) qu’il y a réchauffement sans précédent à l’échelle géologique et 2) que c’est lié à l’activité humaine et la combustion de masse des énergie fossiles qui dégage le CO2 augmentant l’effet de serre.





    Les mêmes tendances de températures observées entre 1975 et 1997 ont été observées 2 fois précédemment le siècle dernier, donc le « sans précédent » est 2x erroné (je laisse de côté le « géologique » qui est une bourde sans doute).

    La combustion de pétrole/gaz rejette du CO², oui, mais la fraction et le temps qu’il reste dans l’atmosphère sont largement des sujets de discussion. Quant à l’effet de serre (qui devrait s’appeler scientifiquement effet atmosphérique puisque le principe de fonctionnement d’une serre est par suppression de la convection), son existence est actée : son effet sur la température ne l’est pas. Autant ne pas embrayer maintenant sur les déficiences des modèles, la non-prise en compte des effets bénéfiques du CO² sur la biosphère, l’économie (verdissement, plus de rendement) et tout le reste non traités par le GIEC, sinon on va y passer la nuit et j’ai mieux à faire.



    Je passe sur le blabla soporifique blabla consensuel blabla habituel.


Le 23/05/2017 à 16h 32







2show7 a écrit :



Un dernier mot. Le stress, l’angoisse, la dépression sont aussi des facteurs aggravants. comme la mal-bouffe



Dépêchez-vous. Demain c’est bloqué <img data-src=" /> <img data-src=" />





Si les Français sont de plus en plus déprimés, mal nourris, mal logés, pauvres et ignorants, c’est normal : l’État contrôle leur santé, leur nourriture, leur logement, leur monnaie, leur éducation et leur information.



Puisqu’ils continuent à élire leur représentants dans cette fiction, on se demande de quoi ils se plaignent.


Le 23/05/2017 à 16h 28







OlivierJ a écrit :



Le GIEC réunit les travaux de centaines de scientifiques et n’a pas pour vocation à écarter pour le plaisir les publications sérieuses qui contredirait l’essentiel des études, ça ne marche pas comme ça. D’ailleurs le consensus qui se renforce au fil des rapports n’a pas toujours été du niveau actuel, et le rapport du GIEC est loin d’être monolithique et d’asséner des certitudes, mais plutôt des probabilités plus ou moins fortes.





1/ Il n’y a rien d’étonnant à ce que le GIEC conclue ce qu’il conclue puisque c’est son mandat. Le GIEC n’a pas vocation à déterminer si les variations naturelles sont plus ou moins importantes puisque son mandat principal est de déterminer l’influence de l’activité humaine (et non la variabilité naturelle).

2/ Il suffit de voir les procédures bureaucratiques (post-éditoriales) du GIEC pour se rendre compte qu’il est partial, ses rapports partiels, ses experts sous influence (nommés par les gouvernements), etc. Le GIEC a fait l’objet de nombreuses critiques dont la plus fouillée est une damnation pour lui.

3/ La fourchette de la sensibilité climatique modélisée n’a que très peu évoluée depuis que le GIEC existe alors que la sensibilité empirique (=observée) est moitié moindre que les modèles.

4/ Le dernier rapport (AR4) ne donne même pas de moyenne/médiane de sensibilité.







OlivierJ a écrit :



Je sais que tu es climato-sceptique mais là tu ne peux pas avoir raison alors que le consensus se renforce, tout le monde ne peut pas se tromper en même temps, ça n’a juste pas de sens ni de probabilité.





Blablabla, consensus, blablabla. Pas la peine de critiquer les autres sur leur aveuglement OGM quand tu les imites sur un sujet aussi discutable et discuté que le climat.


Le 23/05/2017 à 15h 58







OlivierJ a écrit :



Je te signale qu’un Jancovici fait justement partie de ceux qui expliquent que certains choix (sponsoriser le PV ou imaginer que les éoliennes vont nous sauver) sont mauvais.





Les éoliennes sont très bonnes pour les propriétaires. J’en ai une dizaines de 1.5 MW, et je t’assure que récolter l’argent à les regarder ne pas tourner les 34 du temps est d’un jouissif, surtout quand tu sais que dans ceux qui me payent (indirectement), il y a les alarmistes…


Le 23/05/2017 à 15h 53







OlivierJ a écrit :



Jancovici est à peu près incontesté et est raccord avec ce qu’indique l’état de l’art et en particulier les compilations du GIEC, dont il a parcouru plus que la surface (il en a déjà parlé).





Argument d’autorité qui vaut zéro en la matière. D’autres scientifiques arrivent à des conclusions différentes que le GIEC en utilisant les mêmes papiers, et d’autres papiers bizarrement (on devine pourquoi) non utilisés par le GIEC. Le peu de prédictions avancées par les réchauffistes ne se sont pas réalisées (pas de hot spot en altitude, sensibilité climatique faible voire très faible, pas d’accélération de la montée du niveau des eaux, etc.). Même la physique est discutable. Et de toute manière, la Nature n’est pas d’accord.


Le 23/05/2017 à 15h 40







OlivierJ a écrit :



Et on a même étudié les effets néfastes du sur-dépistage et des traitements inutiles sur des cancers qui se seraient résorbés d’eux-mêmes.



Il faudrait que je retrouve l’article détaillé écrit par un médecin qui expliquait ça, chiffres à l’appui, sur les faux positifs et faux négatifs, concernant les premiers examens (prélèvement sanguins) puis 2e examen (genre biopsie).





Page 157.


Le 23/05/2017 à 15h 35







OlivierJ a écrit :



Même toute la puissance de l’industrie des énergies fossiles n’arrive pas à changer les études sur le réchauffement climatique et sur la (de plus en plus certaine) origine humaine. D’ailleurs, à en croire Jancovici, les pétroliers ça fait des années qu’ils n’en doutent pas, ce sont plutôt les gaziers qui ont longtemps été les plus climato-sceptiques.





Il n’y a pas que Jancovici dans la vie pour obtenir des infos convenables, surtout à propos de l’escroquerie climastrologique.



Les producteurs d’énergies fossiles financent des ordres de grandeur moins le scepticisme qu’ils ne financent, avec les gouvernements, les escrologistes traditionnels, les fondations démocrates US, les Russes (contre le gaz/pétrole de schiste) et bien d’autres alimentent largement en fonds l’alarmisme météo moyenné sur 30 ans. L’industrie climastrologique est une vrai pompe à finance. L’Europe est même en pointe en payant des NGO vertes pour lui fournir du lobbying.


Le 23/05/2017 à 15h 11







Niktareum a écrit :



Donc avant, il y avait autant de cancers, c’est juste qu’on les voyait pas ?





Impossible à savoir à moins de découvrir un proxy fiable pour le découvrir.



Il y a eu le même phénomène quand on a commencé à dépister systématiquement les cancers du sein : plus la technique s’est améliorée, plus on en découvrait de plus petits, plus en profondeur, etc., à un point où certains se sont demandés si on en faisait pas trop. Il y a un bon résumé ici.


Le 23/05/2017 à 15h 04







Coeur2canard a écrit :



Mmmmmoui mais non. C’est marrant que tu me tombes sur le râble pour voler au secours d’un blog (ton commentaire #455) que tu sembles ne pas connaître… tu prends souvent le parti d’un truc que tu connais pas?

 Et si tu veux plus d’arguments sur la question, regarde alors mon commentaire #499 et ose me dire qu’il y a une démarche scientifique dans ce blog. 

Je ne pense pas faire de sophisme, j’accepte volontiers de pouvoir me tromper (bon des fois c’est dur ok mais bon). Mais à tout prendre je préfère encore le sophisme à l’argument d’autorité niveau rhétorique de bas étage… Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu nous parles à tous si c’est pour nous renvoyer à notre petitesse et notre absence de raisonnement sans rien vouloir partager de plus intéressant que ton mépris. Ca te rassure? 

Alors vraiment, laisse le mécréant que je suis me traîner dans la fange intellectuelle dont je n’arrive pas à m’extraire. Tes lumières m’éblouissent trop pour me pousser à m’élever et me donnent envie de plonger au fond de ma marre de boue.





Il y a au moins autant de science dans le blog que ce à quoi il répond, donc il est cohérent. Et oui, je le lis régulièrement car l’auteur argumente posément et est généralement fort nuancé dans ses propos (trop des fois à mon goût au vu des imbécilités et idioties qu’il réfute), des caractéristiques totalement inconnues chez les escrolos et les bonimenteurs qui se posent ici en connaisseurs mais qui ne sont que des charlatans intellectuels, et dont je n’ai aucun problème à caractériser comme telle l’ignorance. Ce n’est pas parce le cochon a du rouge à lèvre que ça en fait autre chose qu’un cochon.

Si tu n’est pas capable d’assurer une conversation sans t’en référer à ta personne, à la mienne ou à une autre, je te rassure tu n’est pas le/la seule(e), mais ça n’en excuse pas toute l’inutilité et ça n’aide en rien à la poursuite de la discussion. Autant parler de la météo.

Je sais bien que la tendance actuelle est à l’application de recettes en tout genre qui ont toutes un dénominateur commun, celui de dispenser d’une réflexion approfondie pour rechercher et accepter des solutions/opinions toutes faites. Ce n’est pas comme cela que j’ai été formée et je m’en félicite au vu de la pauvreté dans la réflexion et la recherche d’informations qui sont publiquement exposées ici (et ailleurs).

Pas étonnant que la France soit tout en en bas des classements internationaux (PISA et autres).


Le 23/05/2017 à 14h 45







ActionFighter a écrit :



Le nombre de cancers chez les jeunes enfants a augmenté de 30% en 20 ans.



Comme je ne crois pas en dieu, donc à part l’industrie, j’ai du mal à trouver ce qui pourrait en être la source





Meilleure dépistage càd appareils plus sensibles en qualité et quantité, recherche plus précoce, formation du corps médical plus pointue, meilleure connaissance des signes précurseurs, etc., toutes choses qui prennent du temps à découvrir, à rechercher, à mettre en place (la recherche est difficile chez l’enfant et les modèles animaux sont limités) qui explique l’évolution des statistiques.


Le 23/05/2017 à 14h 39







gavroche69 a écrit :



Ma “récurrence” à ton égard n’a d’égale que la récurrence de ton mépris pour tous tes contradicteurs et pas seulement moi.

Et oui moi je m’en fous mais ce n’est peut-être pas le cas de tout le monde… <img data-src=" />





Je n’ai du mépris que pour leur absence d’argumentation et leur illogisme récurrent. Leur personne ne m’intéresse pas.


Le 23/05/2017 à 16h 08



Dans tout cela, c’est l’emploi direct dans le secteur qui semble servir de variable d’ajustement.



Quelle nouvelle. <img data-src=" />

Les opérateurs, ou tout autre agent économique qui produit, n’existe pas pour fournir des emplois, mais pour créer des biens et services à destination des consommateurs. Les emplois sont un effet secondaire.

Le 23/05/2017 à 10h 34







Tophe a écrit :



Ben… c’est l’etsi… c’est un organisme de normalisation/specification.

Vous vouliez un truc plus technique et moins marketing que l’article, je ne peux pas faire mieux, à part vous fournir des RFC ;)





Non, on aurait surtout souhaité un défrichage du maquis marketing et une analyse en termes simples des conséquences (+, -, potentielles) sur le client en particulier, et sur le(s) réseau(x) (résilience, par ex.) en général.







Tophe a écrit :



Au dela de l’aspect “cout”, l’aspect évolution est aussi importante: ajouter un nouveau service ne nécessiterait plus d’avoir une nouvelle box pour le client lambda.

D’une manière plus générale, tous les clients pourraient choisir leur FW (du Juniper, du Cisco, … ), et configurer les interconnexions entre les sites, sans racheter du matériel dédié.





Cette « virtualisation » ne s’apparente donc qu’à une couche logicielle supplémentaire située chez le FAI ? Quid du matériel : comment banalise-t-on un tel support ? Est-il envisageable de supprimer les box pour, par ex., connecter directement un routeur à la prise tél. ?







Tophe a écrit :



On a tous ralé contre tel ou tel opérateur quand le mode bridge du modem n’est pas activante, parce que la partie routeur est trop pourrie. (ou autre limitation logicielle)

Là, on pourra déployer sa petite instance de son unix préféré, et faire tout ce qu’on veut, vu que ces fonctions réseaux seront séparées du CPE.





Comme j’ai toujours été chez Free, cela ne me concerne pas ;)


Le 23/05/2017 à 10h 12







Tophe a écrit :



Regardez juste le sommaire des UsesCases:

http://www.etsi.org/deliver/etsi_gr/NFV/001_099/001/01.02.01_60/gr_NFV001v010201…





Le papier encore plus indigeste que l’article.



Je crois que c’est le localhost au-dessus qui a encore le mieux résumé la situation.


Le 23/05/2017 à 09h 38

Ça ressemble fort à de la commoditization de matériel derrière une floppée de termes marketing pour masquer une recentralisation quasi totale des services, avec tous les problèmes potentiels que cela implique à la clé.



C’est à croire que l’IT passe son temps à faire du ping-pong entre centralisation puis décentralisation après en avoir goûté les limites pour mieux recentraliser en les oubliant alors qu’il devrait être clair qu’un réseau de type internet n’est robuste et résilient qu’en mode décentralisé (un ex.).