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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 02/11/2017 à 21h 12







Jarodd a écrit :



C’est bien, les gens ont le sens des priorités. C’est ça le sujet qui fait débat, pendant qu’on passe en état d’urgence permanent (*) dans l’indifférence générale, que le Code du Travail disparaît peu à peu, qu’on donne l’autorisation à Monsanto de continuer à nous empoisonner.



(*) D’ailleurs, je m’excuse s’il faut dire “étate d’urgence permanente”, je n’ai pas Word sous la main pour vérifier.





Pour une fois, je suis d’accord avec un peu près tout. Sauf évidemment le « Code du Travail disparaît peu à peu » parce que on n’a jamais vu en France un Code diminuer d’épaisseur, et « l’autorisation à Monsanto de continuer à nous empoisonner » parce qu’il est maintenant amplement documenté que le rapport alarmiste et partial du CIRC n’est qu’une mascarade de Science (un peu comme les rapports du GIEC : même organisme corrompu, même méthode d’escroc)


Le 02/11/2017 à 10h 53



En plein débat



Débat ? Quel débat ? L’Académie a écrit que c’était une ineptie (pour résumer).

Le 02/11/2017 à 17h 49



Le sénateur est donc prêt à supprimer l’idée polémique si elle ne convient pas. Pourquoi alors la proposer ?



C’est une variante éprouvée de la méthode du fameux Joseph G. pour obtenir ce que le non moins fameux Colbert désignait comme « l’art de plumer l’oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris » : quand c’est inavouable ou trop gros, le répéter au cours du temps le fera passer du statut de l’impossible à celui de l’improbable, puis du difficile à envisager au mérite réflexion, puis de l’envisageable au possible, puis du probable au certain, pour finir par le réaliser vraiment. Au final, le politique se demandera pourquoi on ne l’a pas mis en place plus tôt et le cochon de payeur paiera une fois de plus.

Le 28/10/2017 à 13h 14







ProFesseur Onizuka a écrit :



C’est si beau le langage de la mafia <img data-src=" />



A quand une rente taxe sur les marchands de balais, pour préserver le financement de la création d’emplois des femmes de ménage? <img data-src=" />





Il y a bien mieux : la taxe sur les dividendes issue des manipulations budgétaires du gouvernement Hollande a été triplement condamnée, et l’État doit maintenant reverser 10 milliards d’€ aux actionnaires lésés.



Comment faire quand on est fauché ? Facile faisons payer les entreprises !



Cette contribution naturellement volontaire et spontanée consistera donc à diminuer les dividendes versés aux actionnaires desdites sociétés pour rembourser à ces mêmes actionnaires l’argent qui leur a été injustement volé auparavant.



Only in France! Kafka doit bien rire.


Le 20/10/2017 à 09h 12







nlougne a écrit :



Archi faux! Ton imagination découle de l’apprentissage de ton environnement. Tu améliore une idée, tu tire ton idée d’une autre idée etc..



Sinon les civilisations ne seraient pas aussi différentes. Notre imagination n’est que le renforcement de nombreuses itérations faites par l’humanité. Alpha Go lui il le fait tout seul





C’est une vision mécanistique limitée et obsolète qui avait cours dans les années 70-80. Des systèmes complexes (au sens du domaine d’étude scientifique) même simples sont capables de comportements qui ne sont pas prévisibles même en connaissant parfaitement le système. Pour un système complexe compliqué tel que le cerveau, on n’est pas encore capable de savoir de quoi découle exactement ce qu’on définit par « imagination ». Même personnellement, il est généralement impossible de savoir pourquoi et/ou comment on a bien pu avoir une idée à un instant t. Donc ce que tu écris n’est pas faux, mais très loin d’être une explication satisfaisante.


Le 14/10/2017 à 13h 40







Gats a écrit :



Y’a un truc que je pige pas. Si 1 seconde = 9 192 631 770 vibrations d’un atome de césium, comment peut-on dire que la mesure de la seconde est imprécise et va se décaler d’une seconde tous les 100 millions d’années ?

C’est comme dire qu’une seconde est égale à une seconde et ajouter ensuite qu’en fait elle n’est pas encore tout à fait égale à elle-même et va se décaler dans le temps.



Avoir besoin de précision quand il faut mesurer des temps inférieurs à une vibration d’atome de césium, je suis d’accord, mais de là à dire que ça se décale au fur et à mesure, j’ai du mal à comprendre.





Toute mesure comporte une incertitude qui peut être déterminée empiriquement. Pour la seconde, c’est expliqué pour ses différentes représentations ou sources (primaires = incertitude de 0.1 femto, secondaires = incertitude de 10 à 1 femto, etc.) avec ici par ex. un papier qui expose une nouvelle méthode pour représenter le temps et une représentation des différentes transitions qui servent de supports aux définitions du mètre et de la seconde.


Le 14/10/2017 à 12h 59







uzak a écrit :



T’as des papiers là dessus ? ça a l’air fun !







J’avais lu des papiers sur les discussions en cours il y a quelques années pour l’élaboration des nouvelles constantes, mais je n’ai pas dû les enregistrer. Sinon il y a un article récapitulatif sur Symmetry Magazine.


Le 13/10/2017 à 15h 13

La prochaine révolution dans la définition des unités Si sera pour l’année prochaine : 4 (kilogramme, kelvin, mole et ampère) des 7 unités vont être transformées en constantes. Le futur article sur le sujet risque d’être long !

Le 12/10/2017 à 08h 50

Voilà où on en est en république bananière française : puisque le secteur immobilier est sous la coupe réglementaire et fiscale du léviathan, « pour trouver de nouvelles poches de compétitivité et de croissance », on oblige à remplacer les enveloppes.



Comme toujours avec l’effet bokeh de toute décision politique, les « poches » allaient se transformer en dépenses/charges supplémentaires.



La bonne nouvelle est que l’urgence de la situation ayant échappé à l’État lui-même, le secteur a été « sauvé » par l’incompétence proverbiale le manque de temps de la technostructure.

Le 11/10/2017 à 17h 50

Voilà ma participation :



Fuck off my bits, losers!

Le 11/10/2017 à 17h 45



« la sécurité est la première des libertés »

C’est le contraire : la liberté est la première des sécurités



HS







OlivierJ a écrit :



Ah que j’aime ces commentateurs qui font des comparaisons entre des décisions de justice, sans connaître les dossiers et sans avoir assisté au procès.





Un peu comme les commentateurs sur le climat… <img data-src=" />


Le 08/10/2017 à 11h 00







Pazns a écrit :



Cette vision fantasmée du marché est aussi utopiste que les volontés d’ordre parfait des anarchistes.

elle fonctionnerait peut-être si tout le monde était Ayn Rand.



Il y aura toujours quelqu’un pour casser l’auto-régulation du marché, volontairement ou non : il y a des phénomènes d’emballement non volontaires assez pervers qui sont à prendre en compte.





Il faut vraiment cesser de théoriser une économie parfaite si tu veux comprendre l’économie réelle.





Les théories de l’économie parfaite (ou des agents économiques purs et parfaits) étaient à la mode dans les années 60-70, on a fait du chemin depuis en recherche économique.



Ce que décrit la philosophe (ou les économistes actuels, ceux qui étudient vraiment le marché, pas les clowns idéologues/activistes subventionnés) n’est pas la perfection ou même un vœux de perfection inatteignable (ce que les collectivistes dirigistes ne comprendront jamais soit dit en passant), mais les principes et mécanismes de base (droits inaliénables de propriété et de liberté de commercer le fruit de son travail en particulier) qui sont les conditions nécessaires au développement et à la croissance économique, c’est à dire à la satisfaction des besoins et à l’enrichissement individuels, dessein qui est l’ontologie première et ultime du capitalisme de libre marché.



Le système qu’elle a bâtit (l’objectivisme) repose, si tu l’analyses même superficiellement, sur des fondations philosophiques (Aristote, principe de non contradiction), économiques (Smith, l’argent comme seul moyen de valeur) et morales (primauté des droits et de l’individu, rejet du sacrifice, libre association/coopération, etc.) universalistes et rationnelles difficiles à critiquer/réfuter. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle est très peu étudiée/connue en France : Atlas Shrugged, son livre de 1957 est le plus influent après la Bible aux USA, et a été traduit et publié en français il y a seulement quelques années (2011 IIRC) ! c’est dire la peur qu’elle/il inspirait ! Quelque chose me dit que tu n’as pas dû lire un seul de ses écrits pour débiter de telles fadaises à son sujet.



Les « phénomènes d’emballement » (ou leur opposé) peuvent effectivement survenir dans un système de marché ~normal (libre, non régulé, etc.), mais ils sont non seulement naturels mais une fonction essentielle pour la régulation du système (comme une valve quand il y a trop de pression). De plus ils sont très limités dans l’espace, le temps et leurs conséquences parce qu’il existe toujours quelqu’un pour profiter des opportunités (= possibilités de profit) qui se sont libérées a posteriori. En cela, et plus généralement, les « limites du marché » et autres soit-disant « défaillances du marché » ne sont que des appels d’offre càd des opportunités économiques implicites à découvrir, à saisir, et à satisfaire pour les agents dudit marché. Enfin les coûts associés à ces phénomènes d’auto-régulation sont internalisés/supportés par les agents eux-mêmes (càd qu’ils ne coûtent rien à la collectivité).



Je vais en rester là pour ma part.


Le 07/10/2017 à 19h 39







Pazns a écrit :



Ce sont moins tes raisonnements logiques que tes conclusions qui me font tiquer.



Mes conclusions découlent précisément de mes raisonnements parce que justement, ils sont « logiques ».







Pazns a écrit :



Pour cette nouvelle citation, encore une fois, hm, oui, et alors ?







“In a free economy, where no man or group of men can use physical coercion against anyone, economic power can be achieved only by voluntary means: by the voluntary choice and agreement of all those who participate in the process of production and trade. In a free market, all prices, wages, and profits are determined — not by the arbitrary whim of the rich or of the poor, not by anyone’s “greed” or by anyone’s need — but by the law of supply and demand. The mechanism of a free market reflects and sums up all the economic choices and decisions made by all the participants. Men trade their goods or services by mutual consent to mutual advantage, according to their own independent, uncoerced judgment. A man can grow rich only if he is able to offer better values — better products or services, at a lower price — than others are able to offer.



Wealth, in a free market, is achieved by a free, general, “democratic” vote — by the sales and the purchases of every individual who takes part in the economic life of the country. Whenever you buy one product rather than another, you are voting for the success of some manufacturer. And, in this type of voting, every man votes only on those matters which he is qualified to judge: on his own preferences, interests, and needs. No one has the power to decide for others or to substitute his judgment for theirs; no one has the power to appoint himself “the voice of the public” and to leave the public voiceless and disfranchised.”




  • Ayn Rand, 1986. Capitalism: The Unknown Ideal, p47.


Le 07/10/2017 à 08h 03







Pazns a écrit :



Ça c’est toi qui le dit. C’est tout le problème de remettre cette décision économique dans les mains d’une société privée : elle peut tout aussi bien ne pas prendre la marge dégagée avec cette optimisation en compte et ne pas répercuter le coût jusqu’au client.





Je ne parle pas de cela : si les bénéfices dégagés peuvent effectivement permettre de diminuer les coûts/prix (par l’investissement, l’innovation, le marketing, etc.), cela dépend de l’environnement économique qui est essentiellement imprévisible et variable suivant les secteurs concernés. Mon point est plutôt que la taxation d’une société privée lui impose nécessairement de la répercuter à ses clients, ce qui fait fatalement augmenter ses coûts/prix, ce qui est très visible. L’imposition des individus procède de la même logique : moins de revenus = moins de pouvoir d’achat = coûts/prix plus élevés. Ce n’est rien que de la logique pure et indéboulonnable.



En règle général, tout secteur économique dont les prix ne baissent pas au cours du temps est affligé soit par des régulations soit par des taxations, ce qui revient au même.





“The world conflict of today is the conflict of the individual against the state, the same conflict that has been fought throughout mankind’s history. The names change, but the essence — and the results — remain the same, whether it is the individual against feudalism, or against absolute monarchy, or against communism or fascism or Nazism or socialism or the welfare state.”




  • Ayn Rand. Conservativism: An Obituary.


Le 06/10/2017 à 22h 20







Pazns a écrit :



Mais… pourquoi tu me parles de création de richesse maintenant ? <img data-src=" />



Évidemment qu’un impôt ne créée pas de richesse, ce n’est pas sa nature, ça ne l’a jamais été, et le préciser ainsi est un peu curieux.

Par contre, dire qu’un impôt détruit la richesse (?) parce qu’il est improductif (??) et appauvrit (???) par sa nature, c’est péremptoire. Et assez audacieux ?

Ce qui s’énonce sans arguments se nie sans argument.

Je nie donc sans arguments.



Pour ton point 4, tu as vraiment lu l’article ? Écrire de but en blanc “les importations rendent plus riches” comme conclusion c’est audacieux pour ne pas dire idiot face au contenu.



Pour le point 5, excuse moi mais je ne vais pas aller lire 40 pages d’un PDF obscur sur le site d’un think tank de droite britannique.

De même, j’ai de gros doutes sur la pertinence d’un arbitrage des sophismes (pourquoi pas, après tout) par un papier prônant aussi ouvertement un marché mondial libéral. Ça me parait quand même très peu neutre et donc fort peu à propos.





Je préfère ignorer la citation d’Ayn Rand que je trouve insultante par sa seule présence. Citer cette illuminée égocentrique ne va pas faire avancer quoi que ce soit…

(Sans compter qu’elle est tout à fait vide de substance et de nouveauté).





Parce que il est moins légitime de s’attaquer à un GAFA qui fait de l’optimisation fiscale (ce qui est complètement équivalent à la conservation de richesses non seulement pour lui mais surtout pour ses clients par le maintien de coûts plus faibles) tout en stimulant la concurrence que de s’attaquer au vol légal de l’imposition, ce qui était le point de départ de ma réponse initiale. Tu tournes en rond.



Ce qui est logique se suffit à lui-même et n’a pas besoin d’être plus argumenté : ce qui est improductif n’est par définition pas productif (de valeur).



L’article démontre, exemples chiffrés à l’appui, que ce sont les produits/services (dont les importations) qui font la valeur. Mais on le sait depuis au moins 200 ans (enfin pas tout le monde apparemment) : l’article que tu n’as manifestement pas lu dit clairement :

And the truth is that it’s the imports that make us richer, which are the point and purpose of the whole thing. And no, a trade deficit doesn’t matter.



Ou tu peux lire Krugman :

One of the most popular, enduring misconceptions of practical men is that countries are in competition with each other in the same way that companies in the same business are in competition. Ricardo already knew better in 1817. An introductory economics course should drive home to students the point that international trade is not about competition, it is about mutually beneficial exchange. Even more fundamentally, we should be able to teach students that imports, not exports, are the purpose of trade. That is, what a country gains from trade is the ability to import things it wants. Exports are not an objective in and of themselves: the need to export is a burden that a country must bear because its import suppliers are crass enough to demand payment.





Argument fallacieux classique en plus d’une fainéantise assumée. <img data-src=" />



Le marché mondial est, là aussi par définition, libéral (sinon ce n’est pas un marché). Les sophismes économiques sont des illogismes qu’il est toujours bon de crucifier.



À propos de Rand, si on compare tes écrits et les siens, on voit tout de suite où se situent la vacuité et la pertinence :

“L’homme a un choix fondamental à faire : penser ou non, et c’est la mesure de sa vertu morale. La perfection morale est indissociable de la rationalité — non par le degré de votre intelligence, mais par l’usage complet et déterminé de votre esprit, non par l’étendue de vos connaissances, mais par l’acceptation de la raison comme un absolu. Apprenez à distinguer la différence entre les erreurs de connaissance et les fautes morales. Une erreur dans la connaissance n’est pas une faute morale, pourvu que vous soyez disposé à la corriger. Mais un acte immoral est le choix conscient d’une action que vous savez être mauvaise, ou un refus de savoir intentionnel, une suspension du discernement et de la pensée. Ce que vous ignorez, n’est pas une charge morale contre vous ; mais si vous refusez de savoir, vous plantez la graine de l’infamie dans votre âme.”





  • Ayn Rand, 1957. Atlas Shrugged (La Grève, 2012).



    Les bases en économie te sont manifestement étrangères.


Le 06/10/2017 à 20h 23







Pazns a écrit :



D’abord, pourquoi est-ce qu’il serait moins légitime de s’attaquer à un GAFA qu’à un impôt légal ??

Sais-tu seulement pourquoi les impôts augmentent ?

Tu parles d’appauvrissement, mais du point de vue du pays il n’y a pas d’appauvrissement puisque même si le pognon quitte le foyer, il ne quitte pas le pays. La somme est nulle à l’échelle de la société dans laquelle l’impôt a sa légitimité.



Avec Amazon et son proxy luxembourgeois, schématiquement le pognon quitte le territoire européen sans plus jamais y revenir, c’est donc un appauvrissement absolu, bien plus grave que l’appauvrissement relatif d’un foyer dans le cadre d’un impôt.



Je suis choqué de devoir pointer du doigt un truc pareil, et franchement je pense que tu as la conscience économique d’une perruche.





Que de mythes dans si peu de phrases.



1/ Les entreprises/entrepreneurs créent la richesse ; pas les impôts (qui la détruisent puisqu’ils sont improductifs et appauvrissent par nature).

2/ Encore une fois, ce sont les gens qui créent, produisent, achètent/vendent, s’enrichissent et s’appauvrissent (càd vivent), pas les territoires, pays ou toute autre aire géographique arbitraire.

3/ L’argent n’est pas la valeur/la richesse, ce n’est qu’un moyen. « L’argent n’est qu’un outil. Il vous emmènera là où vous voulez, mais il ne vous remplacera pas comme étant votre chauffeur. » - Ayn Rand

4/ Les clients qui ont achetés chez Amazon l’on évidemment fait parce que la valeur des biens/services qu’ils ont acheté est bien plus élevée que la somme d’argent donnée en échange (sinon par définition, ils n’auraient pas acheté). Ce sont les achats/importations qui rendent plus riches, pas la monnaie.

5/ Je ne suis pas surprise de l’étendue des mythes (pages 15-51) et sophismes (lire Introduction V et VI) économiques avec lesquels tu pérores, comme 99% des ignares sur le sujet.


Le 06/10/2017 à 19h 12







Pazns a écrit :



Ah mais je maintiens.

Explique moi le rapport parce que franchement je ne le vois pas.





Le rapport est qu’avant de se plaindre de ce/ceux qui créent et redistribuent la valeur (les entreprises/entrepreneurs, dont les GAFA), on devrait d’abord s’inquiéter de ceux (les politiques/la technostructure administrative) qui la (pré)dilapident après l’avoir légalement extorquée par la force en taxes/impôts toujours plus élevés (spoliation qui est équivalente à un appauvrissement forcé). Si tu ne vois pas le rapport, je n’y peux rien.


Le 06/10/2017 à 06h 31







Pazns a écrit :



Tes grands airs de savant économiste du 21ième siècle me font toujours un peu rire <img data-src=" />



Heureuse d’avoir pu égayer ton début de journée.







Pazns a écrit :



D’abord, ta diatribe dissonante n’a aucun rapport avec le commentaire auquel tu sembles vouloir répondre, wow, bravo.



Ma réponse est en lien direct avec le 1er § du commentaire auquel je répond.



(Comme je n’ai pas lu le restant probablement du même tonneau de ton commentaire, je vais m’abstenir de répondre.)


Le 05/10/2017 à 16h 48







uzak a écrit :



À l’émission uniquement.

Ensuite, sur les échanges qui suivent, l’entreprise ne touche pas un kopek.





Il parle de rendement sur action, pas d’échanges (achats/ventes). Par définition, l’entreprise bénéficie de ce capital en permanence, quel que soit le propriétaire des actions : qui investirait dans quelque chose pour un gain nul ?


Le 05/10/2017 à 16h 38







Mearwen a écrit :



Tant qu’a sortir des chiffres inventés pourquoi pas mettre 99% ?

La dépense publique est de 48.5% du PIB en europe pour info. Dont les 23 sont représenté par la protection sociale (40%) la santé (15% ) et l’enseignement (10%).

Ces choses sont vraiment tellement maigres que des dizaines de milliers de gens meurent chaque année pour en avoir ne serait ce qu’une miette..

Mais bon laissons faire le marché c’est tellement mieux <img data-src=" />





Ah oui merci, c’est une inversion : le bon chiffre est 57 %. On est quand même classé 2ème sur le podium des dépenses publiques en Europe.


Le 05/10/2017 à 08h 08







Kiroha a écrit :



Encore une fois on sent bien la menace sur l’emploi en Europe … Quand est-ce qu’on arretera ce cirque où ce sont les habitants d’un pays qui se font racketter en taxe ou augmentation d’impots en tout genre car les GAFA ou autres utilisent d’artifices certe légal mais pas du tout équitables .



Les actionnaires en veulent tellement toujours plus qu’ils sont prêt à utiliser n’importe quel stratagème pour garder un rendement sur les actions … Quand est-ce qu’on leur explique que ce sont les gens qui achètent leurs produits qui permet de generer un benefice derriere et que si ces gens n’ont plus d’emploi il ne peuvent plus acheter leurs produits …



Il est grand temps que l’Europe pose ses c… sur la table et utilisent la même méthode que les USA à savoir te balancer des grosses amendes ou merci de dégager.





Quand est-ce qu’on expliquera à ces mêmes gens que quand les États/Europe et leur technostructure inutile, improductive et ou trop coûteuse pour les maigres services rendus engloutissent près de 75% du PIB (c’est à dire de la valeur produite), mécaniquement cette valeur n’appartient plus à ces gens et ils se sont donc appauvris d’autant. Combien de centaines d’€ leur sont retirés tout les mois/ans pour des services de misère (quand il y en a) ? S’ils continuent de voter pour un système qui les spolie depuis des décennies, alors ils méritent leur sort.



Note : les rendements sur les actions sont la contrepartie (non garantie) de la prise de risque élevée sur l’argent investi dans des entreprises (car pas de fonds implique pas d’entreprises et donc pas d’emplois productifs).


Le 06/10/2017 à 19h 46







fred42 a écrit :



Pardon ?



Les charges de transport seraient fixes et indépendantes de la quantité de marchandise vendue et donc indépendantes du CA ?



Ce sont évidement des charges variables !



Tu m’en fais un(e) capitaliste de pacotille qui n’a aucune connaissance de la vie réelle des entreprises !





Comme quoi cela m’arrive aussi d’écrire des bêtises. La comparaison avec les charges totales aurait quand même était plus pertinente.


Le 06/10/2017 à 19h 21



L’intérêt pour le groupe étant de mieux maîtriser les coûts liés à cette activité, qui représentaient en 2016 près de 12 % du chiffre d’affaires total de l’entreprise.



Quel est l’intérêt de comparer des coûts de transport (des charges fixes) à un CA (des recettes variables) ? Il aurait mieux valu les comparer au total des charges, par ex.

Le 06/10/2017 à 18h 54







Yss a écrit :



Alors, on a pas du tout la même notion de fond publique/privé.





Ça s’appelle l’ignorance, et le premier pas pour apprendre consiste à oublier.


Le 06/10/2017 à 13h 03







Yss a écrit :



Rien à voir avec le sujet, mais là il ne faut pas pousser.



Notre système de santé est alimenté en grande partie par les fonds publiques. Oser dire que ça, c’est en pure perte est à mon sens outrageant envers les gens qui ont bénéficié de ces soins (parfois vitaux) sans avoir à payer une fortune (ou qui auront un jour besoin de ces soins).





Non, notre système de santé (maladie, retraite) est alimenté en grande partie par les cotisations des travailleurs, actifs, etc. donc par des fonds privés (sinon il n’y aurait pas de trou de la sécu puisqu’il suffirait de budgéter d’une année à l’autre). Les contributions publiques sont minimes.

Les caisses de SS sont d’ailleurs des organismes de droit privé (sauf la CNAM) tout comme les mutuelles, le RSI, les MSA, etc.



Donc mon 2/ est peut-être HS, mais toujours valide.


Le 05/10/2017 à 18h 11







Coeur2canard a écrit :



Et d’autres ont démontré bcp d’autres choses, encore une fois les deux études que tu cites ne traitent pas du tout que de numérique. Donc juger les efforts faits dans ce domaine en France à l’aune de ces études n’a pas de sens sur le plan de la logique, surtout pour PISA qui pointe une baisse depuis des années, bien avant le plan numérique. 



Je ne me lancerai pas sur ce débat, intéressant mais qui nous emmènerait si loin… Et j’aime voir les choses dans leur complexité or tu as un peu tendance à tout mettre dans un même sac. 





C’est marrant tu me cites un article de blog comme référence ultime. Il y en a bien d’autres, je te conseille de lire les articles de Michel Guillou par exemple (je le cite lui car il commente un peu plus haut). Tu ne pourras pas l’accuser de faire d’être un fan béat devant le numérique et tu trouveras une vraie matière sur ces sujets. Quant à ton auteur je le connais aussi, y a toute une petite sphère qui n’a pas changé de discours depuis bien longtemps et n’ont profondément rien de bien intéressant à dire. Et pk sphères “supérieures” stp?

 

Tu as probablement raison. A noter quand même que je ne suis pas un commercial et ne suis pas du tout un fan boy du numérique. Si tu veux parler des aberrations sur les déploiements de tablettes qui sont faits, des choix ridicules, de toutes les peaux de banane mises sur le chemin des établissements équipés etc. tu as ton homme. 

MAis je ne suis pas pour jeter mémé dans un bain d’orties <img data-src=" />





Mon point principal est qu’avant de déployer (n’importe comment apparemment) des outils dont l’utilisation n’est même pas prise en charge dans la formation du corps enseignant, on devrait s’assurer que le principal (savoir lire, écrire, calculer et raisonner) est acquis. Ce qui n’est pas le cas.

On pourra attribuer toutes les merveilles du monde au numérique, il ne restera qu’un outil parmi d’autres. En faire un moyen politiquement et idéologiquement commode (mais coûteux) de sauvetage du système qui a démontré ses limites est juste un cataplasme sur une jambe de bois. Le dernier rapport de la Cour des comptes publié récemment ne mâche pas ses mots sur l’état de l’EN :



La gestion actuelle, qui fut et demeure efficace pour faire face à la massification, tient ses objectifs quantitatifs : mettre des centaines de milliers d’enseignants face à des millions d’élèves, dans des dizaines de milliers d’établissements, et pour de très nombreux modes de scolarité, à chaque rentrée scolaire. Mais cette ambition ne suffit plus ; non seulement les résultats des élèves ne sont pas satisfaisants et à hauteur des moyens consacrés mais ce mode de gestion, qui échoue à se transformer, devient démotivant pour les enseignants.



Il est évident que ce n’est pas une tablette ou le numérique qui va régler ces problèmes de fond.


Le 05/10/2017 à 17h 34







Coeur2canard a écrit :



JE ne démontre rien, parce que tu ne démontres rien non plus. Tu mélanges les sujets et ton commentaire est un véritable salmigondis. Tu parles de “l’état de fonctionnement opérationnel du système éducatif public français”. Déjà ça ne tient pas qu’au numérique il me semble. Ensuite, énorme disparité selon les collectivités qui ont fait des choix techniques, notamment en termes de réseau, très différents. Ensuite, grande disparition selon la solution de tablettes choisies, il y en a plusieurs et qui ne tiennent pas qu’au matériel mais à la surcouche logicielle qui accompagne le schmilblick.

Mais tu préfères instrumentaliser le sujet pour servir ton éternelle rengaine (je suis attentivement tes commentaires, souvent intéressants), à savoir que les fonds publics (et toute action publique en général) sont dépensés en pure perte. 

Et d’où tu tires que le numérique fait dans la ludification? Tu crois que les élèves équipés reçoivent des gemmes, des badges ou de nouveaux avatars quand ils répondent bien à une question? Tu crois qu’ils peuvent installer des candy crush ou aller sur fb en classe? 

Tu ne connais pas du tout le sujet. Ceci est un pur argument d’autorité, mais je reviens d’une journée où j’ai visité 3 collèges (ah et je suis dans une boite tout ce qu’il y a de plus privé au fait), pour accompagner du déploiement de tablettes justement. D’où mon intérêt pour ce sujet, que j’embrasse plus que toi il me semble dans sa complexité, sa difficulté effective (sur le plan technique, des usages et de la formation), et sa potentielle richesse pour les profs comme pour les élèves.





1/ D’autres ont démontré à ma place, je ne fais que rapporter (cf les classements PISA et TIMSS).

2/ Des fonds publiques non dépensés en pures perte, il est vrai que j’attends d’en trouver.

3/ Le « numérique » n’est qu’une façade pour cacher la misère éducative, voire pire, des des strates supérieures de l’EN. La plupart des professeurs sont aussi victimes que les élèves ici.

4/ Tu es probablement biaisé sur le sujet. <img data-src=" />


Le 05/10/2017 à 17h 05







Coeur2canard a écrit :



BEn pas d’accord. En proba tu peux avoir une même espérance de gain sur 2 problèmes, mais selon la variance faible ou forte ce ne sont en fait pas du tout les mêmes résultats. Analogie certes un peu tirée par les cheveux, mais j’espère que tu me comprendras. 

Après je te parle du point de vue des utilisateurs. Si tu te places du côté des dépenses publiques, on pourrait penser que seul le global compte. Mais même là ca me semble un peu plus compliqué. J’ai l’impression que quel que soit le type de matos qu’on veut pousser dans l’Educ Nat, il y aura tjs quelques années à vide avant que cela soit utilisé sérieusement… et malheureusement là-dessus, je ne crois à aucune situation miracle. 

Par ailleurs les études évaluant l’impact sur le numérique sont très complexes à mener. C’est très difficile de sortir des cas particuliers.





La théorie c’est bien quand ça a un rapport avec la réalité. Tu as le droit de ne pas être d’accord sur la mauvaise position du système éducatif public, mais il va falloir le démontrer, ce que tu ne fais pas.

Les utilisateurs ont été testé pour connaître l’état de fonctionnement opérationnel du système éducatif public français : il est mauvais, justement parce que ces utilisateurs sont mal éduqués/formés, indépendamment des coûts. Rapporté aux coûts, c’est pire : à résultat identique, le privé est un tiers moins cher.

La tentative de « ludification » (gamification) du système par le « numérique » n’est qu’une poudre aux yeux coûteuse destinée à abuser politiquement le gogo. Si au moins la tablette pouvait diminuer le poids des cartable, mais même pas : elle s’y rajoute.


Le 05/10/2017 à 16h 44







Coeur2canard a écrit :



C’est pas forcément vrai ce que tu dis, y a de la formation dans tous les sens. MAis y a une TRES grande disparité et à plusieurs niveaux :




  • Entre les profs eux-mêmes, certains sont à l’aise avec ça, d’autres ont le plus grand mal, rien que pour se “brancher à la wifi”. Du coup des collèges (ou des écoles) ont des locomotives qui tirent les autres, et leurs usages font tâche d’huile. Chez d’auters, il se passe rien.

  • Entre les formateurs : combien de formations j’ai vu qui n’ont servi à rien…

  • Entre les établissements : des principaux aménagent vraiment des temps pour la formation, d’autres pas



    Ce que je retiens c’est surotut que Blanquer fait un peu comme d’habitude : il balance un “on va faire ça” comme si ce n’était pas déjà fait avant… sans parler des difficultés qu’il y a à faire la chose.





    Je brosse un portrait global tel que décrit dans les études PISA ou autres : le résultat du système éducatif public est mauvais en regard des moyens dépensés. Bien sûr, tout et tous ne sont pas mauvais, mais le niveau l’est globalement. Discuter de cas particuliers ne modifiera pas cet état de fait.


Le 05/10/2017 à 07h 33

Épisode 1 : distribution globale de tablette = plan numérique ronflant à 1 miyard

Épisode 2 : formation des profs afin de voir comment utiliser les quelques tablettes distribuées



Où comment mettre la charrue avant les bœufs. Toute cette gabegie va certainement améliorer notre classement PISA. En attendant, les élèves ne savent toujours pas lire et faire une addition. Mais ça tombe bien, on a une structure technobureaucratique performante pour conserver le statut de tous ces futurs chômeurs-électeurs assistés.

Le 05/10/2017 à 17h 17

C’est avec une larme à l’œil qu’on voit disparaître sous nos yeux et petit à petit ce qui faisant le charme d’Internet : le dernier espace de liberté en train d’être vertement fossilisé dans une usine à gaz démago-bureaucratique comme seule sait en produire la technostructure de l’État français, et que le monde nous envie (mais ne copie bizarrement pas).



Il faut reconnaître que ces barons cachés de la drogue publique savent y faire pour mater administrativement toutes velléités d’indépendance.

Le 05/10/2017 à 07h 49

On se demande pourquoi en Europe on n’a pas de poids lourds dans le secteur, avec toutes ces régulations, interdictions, règlements, impositions, réglementations et taxations bienfaisantes qui simplifient la vie de tout le monde, entraînent des dépenses forts utiles, et encouragent donc les entreprises à venir s’installer sur le vieux continent, avec comme toujours des emplois bureaucratiques créés à la pelle pour surveiller l’application de toutes ces petites morts liberticides. Non vraiment, c’est incompréhensible.

Le 18/09/2017 à 07h 12







nabla666 a écrit :



Alors un peu de math ne peut pas te faire de mal :

Si A entraîne B alors on n’a pas “non A” entraîne “non B” ;)





Bien essayé, mais l’épistémologie indique qu’un tel raisonnement appliqué sur des prémisses non mathématiques (la question étant d’abord économique et/ou soci(ét)al) n’est que du scientisme ;)


Le 14/09/2017 à 14h 52







numerid a écrit :



Ce n’est pas un élément de langage, creux pas définition, mais un qualificatif qui est plutôt adapté au concept.

Proposez-en un autre plus adéquat.



Par ailleurs, ce n’est pas une idéologie mais un concept pragmatique et rationnel, rien à voir donc.





Pour une fois, je suis d’accord avec lui.



Le mot « privé(ée)(ées) » existe et est largement adapté à la situation. D’ailleurs si on suit le slogan de ces ONG ça donne naturellement : Argent privé ? Code privé !


Le 16/09/2017 à 16h 32







ndjpoye a écrit :



Ben si. Et définition.

Tu peut dire l’eau est polluée par la bactérie X.

nb: oui, on dit aussi contaminé.





La pollution s’applique seulement aux substances/radiations (comme la définition l’indique).


Le 16/09/2017 à 15h 30







A-snowboard a écrit :



Il y a peut être une “légère” différence entre la pollution “naturelle” et celle apporté par l’homme non ? Juste légère quoi. Infinitésimale même. ^^





Non, la différence est nulle en pratique. Et puis, ici on ne parle que de contamination microbienne. Les microbes, que je sache, ne tombent pas encore sous le vocable « pollution » (quoiqu’avec les escrolos, on ne sait jamais).


Le 15/09/2017 à 13h 00







A-snowboard a écrit :



Il n’y a pas besoin de troller pour dire que l’ajout d’un élément extérieur est en soit une pollution.

La pollution, ce n’est pas que le CO2 ou la bouteille plastique sur le trottoir.





Ce n’est pas comme si tous les corps célestes n’étaient pas soumis en permanence à un bombardement incessant d’objets venant d’ailleurs… Il n’y aurait pas de vie sur Terre sans sa « pollution » passée. <img data-src=" />


Le 15/09/2017 à 20h 21







skankhunt42 a écrit :



Tous les deux mois je loupais en moyenne 1 / 2 semaines de cours de la 6 ème à la 4 ème à cause de ma santé merdique. A la longue ça crée de grosse lacunes, le prof est assez sympa pour ne pas te faire passer une interro mais ensuite hop dans le boule !





Je compatis mais aucune de ces lacunes n’est irréversible. L’orthographe, la grammaire et la conjugaison peuvent s’apprendre à tout âge.


Le 15/09/2017 à 08h 12







skankhunt42 a écrit :



Par définition un travailleur n’a pas besoin de penser par lui même, juste d’exécuter une tache.





Heureusement que je n’ai pas écrit ce commentaire. <img data-src=" />







skankhunt42 a écrit :



Comme je l’ai expliqué dans un ancien poste je suis nul en orthographe comme un petit gros est nul au saut en longueur, même avec tout un tas d’effort il dépassera pas 2m :)





Argument fallacieux : le petit gros a un problème génétique et/ou physiopathologique très difficilement contournable. Toi tu as un problème de fainéantise.


Le 15/09/2017 à 11h 18



Hormis pour les professionnels, il faudra que le destinataire (particulier, association, administration…) d’un recommandé électronique ait donné son accord exprès pour l’utilisation d’un tel procédé. Faute de quoi l’envoi en question ne pourra produire aucun des « effets juridiques attachés à une lettre recommandée », insiste le projet de décret notifié hier à Bruxelles.



La distinction entre les professionnels et les autres est complètement arbitraire et rien de tel (consentement) n’existe pour la version papier, pourquoi inventer une usine à gaz ? Ah ! on est en France, ce serait trop simple. Et puis le papier c’est bon pour l’emploi et la planète. <img data-src=" />

Le 13/09/2017 à 17h 00







carbier a écrit :



Et moi qui croyait au vue des nombreux éditoriaux NXI sur le sujet que nous vivions dans une semi dictature où tous les opposants étaient opprimés <img data-src=" />





Certains ont encore après toutes ces décennies d’observation tendance à surestimer béatement la compétence de ceux qui croient gouverner. On devrait peut-être remercier le bon peuple de voter pour ces clowns. D’un autre côté, certains autres ont aussi prédit (statistiquement) le triste bide du système.









carbier a écrit :



Par contre ce que je trouve fascinant c’est la propension de certains à toujours tourner les chiffres pour leur faire dire ce qu’ils veulent écrire/entendre





C’est normalement à ce moment-là que la sous-routine nommée « sens critique » devrait être appelée chez les autres.


Le 13/09/2017 à 14h 41

Tout cela ne coûte ~rien de toute manière, le résultat importe peu, donc on peut aller de l’avant : ce qui compte est de s’afficher en chevalier blanc sauveur de la Nation de prolétaires électeurs exploités et terrorisés face à l’invasion des hordes barbares barbues qui sont à nos portes, que dis-je déjà dans la place. Cela ne devrait plus prendre que quelques décennies voire siècles, une paille en terme de politique française : les frontières sont étanches, les individus fichés, tracés et digitalisés. La machine sécuritaire liberticide fait son œuvre.

Le 13/09/2017 à 10h 09







yvan a écrit :



Le défaut de ce genre d’ouvrage est de considérer que truquer les lois du marché fait aussi partie de l’efficience d’un business. Là encore un préalable à la réflexion délétère et issu de l’idéologie.

Donc effectivement les règles anti trust visent à punir les entreprises les plus efficientes car capables de truquer la libre concurrence de par leur poids commercial (avéré pour la standard oil, Microsoft, AT&T par ex.)et c’est bien là tout leur intérêt.

Sauf à souhaiter vivre dans un monde cyberpunk… mais tu m’as l’air à peu près normalement intelligente donc j’imagine que ce n’est pas le cas.





Seuls tes préjugés impliquent le besoin de « trucage » pour obtenir un monopole naturel. Vu la vitesse de ta réponse, tu n’as manifestement pas lu les arguments développés dans le chapitre (p31) consacré au sujet et en particulier les cas Microsoft (pas de monopole) et surtout ATT (qui est l’icône même du monopole artificiel) : ton rejet du livre est donc complètement infondé. Comme le reste d’ailleurs (le cas Rockfeller tient du mythe).



Vivoter sur des idées préconçues ne mène pas loin.


Le 13/09/2017 à 09h 45







yvan a écrit :



Pour quelqu’un qui met autant d’arguments que d’anathèmes tu es mal plaçée…





Meeeh !







yvan a écrit :



C’est faux, les monopoles sont mauvais dans tous les cas de figure car totalitaires et il faut donc tenter de les détruire, ou de démocratiser leur gouvernance à minima. Et ce, qu’ils soient apportés par les lois des marchés économiques ou par les lois des états. Ce n’est pas un problème de logique en l’occurrence, le problème de logique est de considérer la concentration du pouvoir comme indépassable comme préalable au raisonnement.





En économie, la question principale à se poser est : « par rapport à quoi ? ». Effectivement, ce n’est qu’un problème économique trivial dont la littérature est bien fournie et sans appel : le naturel est dans ce cas vastement supérieur à l’artificiel d’où l’inutilité voire la contre-productivité des lois relatives.









yvan a écrit :



Et sinon qu’est ce qui n’est pas compréhensible dans le fait que je parle d’anarchisme individualiste comme tendance socialiste et libérale? Que ça ne doit pas exister comme école de pensée dans le catéchisme néo libéral? Que tu ne connais pas? Que ce n’est pas un bon contre exemple au fait que tous les socialistes soient des dictateurs en puissance?





?


Le 13/09/2017 à 09h 00

S’intéresser à un sujet essentiel (l’énergie) ne fait pas de quiconque un expert mais quelqu’un d’informé !



(Je reconnais cependant qu’il est évidemment plus facile d’être paresseux et de faire profiter à tous de son fameux « ressenti » sans la moindre information factuelle sur un sujet arbitraire.)

Le 13/09/2017 à 07h 54







Furanku a écrit :



Je pense que c’est surtout le contre-coup de Fukushima.

Depuis l’accident de la centrale les contrôles se sont accentués, les critères sont plus élevés (du moins en théorie), et les dernières révélations faites sur la centrale ne font qu’enfoncer un peu plus le secteur du nucléaire.

Sans parler qu’on arrive un peu partout dans le monde à des centrales en fin de vie, et que rallonger leur durée a aussi un coût non négligeable.



Ce n’est pas que le contre-coup des “bobo-écolo”, mais bien aussi le fruit d’un secteur qui arrive à bout de souffle ;)





En dépit de ce que prétendent certains, l’influence de Fukushima n’est pas le principal problème. Le gros soucis de Westinghouse (et d’Areva) est la mise au point des nouveaux réacteurs : les pénalités pour les engagements pris sont énormes.



L’inflation des régulations dans le nucléaire date de bien avant le désastre japonnais, certains pays ont des coûts de construction faible et en baisse (Coréens) sans avoir sacrifié la sécurité : par ex. pour un même design dernière génération, les réacteurs chinois coûtent 3 fois moins chers. Certains parlent de racket régulatoire dans le métier…



Le secteur arrive en bout de souffle (en occident) parce qu’il est étranglé financièrement par des régulations inutiles dérivant de la propagande escrologiste. La cause et les effets sont clairement identifiés.


Le 13/09/2017 à 07h 07



à cause de sa déroute sur le marché des centrales nucléaires



Il n’y avait pas besoin d’être grand clerc pour prévoir que le « marché » du nucléaire, hyperrégulé et réglementé, soumis de ce fait à une inflation des coûts exorbitante, dépendant des subsides/garanties étatiques, ne devant d’un côté sa survie qu’à l’hystérie climatique (zéro émission) mais devant faire face de l’autre aux démagogues verts pastèque anti-progrès (zéro énergie), allait plonger.



Sur la vente, Toshiba fait monter les enchères, ce qui est de bonne guerre quand on vend les bijoux de famille. La situation de Toshiba n’est pas si catastrophique, mais les malversations commises par ses dirigeants sont inacceptables.

Le 13/09/2017 à 08h 22

Dans l’appel d’offre :

Le vecteur doit être difficilement détectable entrer (sic) 50 et 100 m d’altitude. Son mode de propulsion électrique doit lui conférer un niveau faible de bruit.





Ce qui est traduit politiquement pour le bon peuple par :

L’intérêt, selon la parlementaire, réside d’une part dans le caractère « dissuasif »


Le 13/09/2017 à 08h 18

Tous ces braves gens qui s’occupent de notre sécurité, c’est poignant. J’espère qu’à Saint Martin ils apprécieront ces si régaliens petits gestes…

Le 12/09/2017 à 13h 34







Coeur2canard a écrit :



Je ne suis pas d’accord avec toi. La vie privée en Europe ne bloque rien par ailleurs, aucun droit d’établissement et surtout ça n’empêche aucune boite (américaine ou autre) de faire son beurre en Europe (sous-entendu l’UE je sais qu’il y a des puristes ici). Et même si c’est tentant, je ne mettrais pas la pudeur européenne sur les données privées dans la case “barrière qui ne dit pas son nom”. Des pays (nordiques par exemple) ont tjs montré bcp d’attention à ces questions, et leurs opinions publiques y sont assez sensibles. De même si on parle OGM, les barrières UE / France ne me semblent pas des barrières déguisées (même si le résultat est le même), mais répondent à une tendance de l’opinion publique sensible à ça dans nos contrées (=mesures électoralistes si tu préfères).

Sur le paradoxe que tu soulèves (des sanctions contre les méchantes boites européennes mais des lois qui dégradent sans cesse la notion de vie privée), je suis indéniablement d’accord.





Les OGM sont aussi un bon exemple de barrières injustifiées : ils ont fait leur preuve sur le terrain depuis des décennies et les résultats scientifiques sont impeccables. En Europe quand une ONG ou une association escrologiste exerce des pressions (lobbying) vis à vis des OMG, c’est une activité légitime d’information et une nécessité démocratique ; quand la pression vient de « lobbies » autres, d’entreprises ou de dirigeants d’entreprise, c’est anti-démocratique. Voilà le type d’opinion publique marionnette qu’on a en Europe/France.

 







Coeur2canard a écrit :



Là encore je ne suis pas (trop) d’accord. J’aimerais venir avec quelques papiers documentés en source là-dessus mais je n’en ai pas, mais il me semble quand même que les ricains nous dament le pion là-dessus. Tu as bcp d’exemples de produits américains bloqués à la frontière pour des raisons de normes? Pas mal de produits asiatiques le sont, certes. Mais pas américains. Combien d’Airbus dans les compagnies aériennes américaines? (à comparer au nombre de boeing dans nos compagnies à nous). Dans de nombreux cours, articles, échanges, les américains sont souvent décris comme les spécialistes des barrières non douanières dites indirectes. 

Par ailleurs je pense que certaines normes sont nécessaires, même si c’est un sac de noeuds aujourd’hui dans certains secteurs et qu’en entrant dans le détail ça sent surement pas très bon. 



Après je ne suis pas spécialiste de toutes ces questions, mais avant que tu ne me renvoies à mes dogmes politiques ou autres, c’est un ressenti, basé quand même sur moult lectures, que je te donne. Après que mes lectures soient biaisées, ma mémoire sélective ou du moins adaptative pour coller à ce que j’ai envie de penser, c’est certain, même les plus scientifiques d’entre nous y sont sujets je crois.





Je ne nie pas que les USA soient aussi voire plus protectionnistes que nous, loin de là. Mais s’il est un domaine où le vieux continent est imbattable, ce sont les normes. Par ex. peu de gens savent que la majorité des normes alimentaires mondiales sont définies par un programme de l’UN nommé Codex Alimentarius (CA). J’avais lu un papier il y a quelques années qui montrait que le principal « proposeur » de normes du CA était l’Europe. Le but est évidemment de défendre l’industrie agro-alimentaire de l’UE (une des rares qui fonctionne encore). Et comme par hasard, le nombre de produits US de grande consommation bloqué aux frontières n’est pas négligeable (lait, OGM, poulet, bœuf pour les plus connus).



Les normes sont devenues du protectionnisme déguisé.