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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 14/03/2019 à 11h 37

Pour ta question, les firmes ont maintenant réglé le problème elles-mêmes en établissant des contrats formels ad hoc entre parties : comme quoi l’auto-régulation fonctionne sans intervention tierce.





Il n’y a jamais de consentement non plus concernant des choses bien plus importantes pour l’individu (impôts par ex.) et ~personne sauf les plus informés ne crie au scandale. Pour la question de l’installation en arrière-plan (largement passée de mode maintenant), vois ce phénomène transitoire comme une illustration particulière du marché en tant que processus de découverte : un test de ce qui est possible/acceptable/éthique/moral ou non selon les critères ou valeurs individuels, et donc collectifs, en cours mais inconnus du marché. N’étant pas déterminable a priori, on expérimente, on teste, on caractérise les limites de l’acceptable. Et finalement dans ce cas aussi, le marché s’est adapté : ces pratiques n’existent ~plus.

Le 14/03/2019 à 09h 02

Je me permets de répondre puisque ton commentaire s’adresse à moi.



Comme je ne sais pas ce que signifie le mot « néolibéral » (chacun a sa définition), que je ne vote pas, que je suis à ~1000% contre la politique ultra-crypto-socialo-étatiste (moi aussi je sais inventer des mots) passée et actuelle, que je la critique et qu’on me le reproche, j’ai du mal à concevoir d’une part la comparaison de Ricard (il n’a vu que des similitudes sur la forme ?) et d’autre part ta propre saillie.



Histoire de savoir de quoi l’on parle :

1/ je suis libérale (de gauche comme de droite, du haut comme du bas) ;

2/ je suis pour un État minimal maintenant (= régalien) et idéalement 0 plus tard ;

3/ je suis pour le laissez-faire (mais pas pour le laisser-aller).



Je me définis donc comme libérale anarcho-capitaliste. Et effectivement je considère que :

1/ le bien commun n’est qu’un bien qui n’a pas encore trouvé de propriétaire ;

2/ le seul prix de toute transaction est celui décidé par les 2 parties : il est évidemment juste et tous les coûts sont inclus, sinon il n’y aurait pas eu transaction par définition ;

3/ il n’y a historiquement aucun exemple de monopole naturel dans un marché ouvert même si c’est l’objectif inatteignable de tout capitaliste qui se respecte. Par contre on trouve des dizaines d’exemples de monopoles tout à fait artificiels (= étatiques) pour justifier le mythe 1/ ;

4/ toutes les crises majeures sont dues aux interventions étatiques 1929[1], 2007[2]. Ce n’est pas pour dire qu’un système économique qui fonctionne n’a pas de fluctuations : ces variations reflètent simplement l’adaptation du système à ses contraintes (cf la mini-crise de 1921 aux USA, inconnue du grand public [3]) ;

5/ même si la théorie était « bidon », ce que tu ne démontres pas, l’Histoire a surtout démontré par l’expérience que tout le reste ne fonctionne pas. Les humains sont certes un peu irrationnels et la perfection n’est pas de ce monde, mais c’est ce qui nous différentie des robots. Cela n’implique aucunement que tous les humains et tous les marchés sont complètement irrationnels tout le temps. Un peu de nuance permet de rester les pieds sur terre, d’éviter la sortie de route idéologique pour finir dans le fossé dogmatique



Pour finir personne n’a dit qu’il ne fallait pas de règles : ce sont les marchés qui les ont inventées d’ailleurs [4].



[1]

https://fee.org/resources/great-myths-of-the-great-depression/

youtube.com YouTubehttp://www.independent.org/pdf/tir/tir_01_4_higgs.pdf

https://mises-media.s3.amazonaws.com/Americas Great Depression_3.pdf

https://fee.org/media/13602/great-myths-of-the-great-depression.pdf



[2]

http://www.dantou.fr/criseFinanciere.php

https://www.nber.org/papers/w18609

http://reason.com/archives/2012/05/17/the-financial-crisis-was-the-result-of-g/1

https://townhall.com/columnists/thomassowell/2012/09/13/the-brass-standard-n9417…



[3]

https://www.nytimes.com/2015/01/25/books/review/the-forgotten-depression-by-jame…

youtube.com YouTubeyoutube.com YouTube[4]

http://myweb.fsu.edu/bbenson/SEJ1989.pdf



PS : le maton rouqmoute ci-dessus oublie de préciser que mon offre à supprimer la PAC contre la liberté totale de travailler n’a toujours pas été prise en compte… ou comment se plaindre des interventions de l’État et de l’Europe tout en continuant à les soutenir. On n’est pas à une incohérence près chez les étatistes. <img data-src=" />

Le 13/03/2019 à 19h 39







Groupetto a écrit :



Les gens ne savent pas forcément qu’ils n’ont pas l’information ou ne sont pas toujours capables de lui donner une valeur en correspondance avec l’impact qu’elle pourrait avoir sur eux.





La valeur est un critère subjectif et personnel : tes valeurs ne sont pas les miennes (par ex.) et ce n’est pas en leur retirant leur responsabilité en la matière que les individus vont pouvoir découvrir leurs propres valeurs. Ne pas avoir l’information n’est pas nécessairement un problème, surtout quand le coût pour l’obtenir (son accès) est de plus en plus faible et facile.









Groupetto a écrit :



C’est la même chose pour l’agriculture ou les médicaments…





Deux domaines que je connais bien.

L’agriculture est en train de crever des surrégulations, surréglementations, obligations, interdictions, paperasserie, etc. à tous les niveaux administratifs, du canton à Bruxelles, sans compter les idéologues qui prennent l’agriculture pour leur champs de bataille et d’expérimentation/d’ingénierie sociale. L’UE (l’Allemagne en fait) subventionne l’inefficience de l’agriculture française parce que l’État français veut conserver sa main-mise sur le secteur au travers de son administration pléthorique, du contrôle de structures, des terres, etc. à sa manière collectiviste/étatique : résultat, les consommateurs surpayent leur nourriture directement de par les charges et indirectement de par les subventions.



Pareil dans le monopole du médicament, le fiasco en continu qu’est la santé, et plus généralement dans tous les secteurs où l’État intervient : inutile d’insister, réformes après réformes cela n’aboutit qu’aux mêmes conséquences prévisiblement désastreuses nécessitant de nouvelles réformes encore plus catastrophiques.









Groupetto a écrit :



Je ne vois pas comment remplacer le législateur dans ces cas là, même si évidemment ça ne résout pas tout (et peut créer de nouvelles classes de problèmes).





La plupart des lois majeures proviennent de la tradition/jurisprudence et ont été incorporées dans le corpus légal (c’est à dire sans législateur comme par ex. les lois commerciales). Environ 13 des lois votées n’ont jamais de décrets d’application de publiés. De plus si le législateur faisait déjà respecter les lois existantes au lieu de les empiler à chaque tressautement de l’actualité, ce serait un net progrès.



De manière général, si au moins l’État s’occupait correctement de ses attributions régaliennes, je serais moins caustique et critique sur les clowns que vous élisez (pour ceux qui votent).









Groupetto a écrit :



Je ne pense pas que le système parfait existe, et qu’il faut trouver des compromis entre laissez-faire (la liberté) et régulation (la sécurité), et qu’on est condamné à fluctuer entre les deux…





Le théorème d’Arrow démontre l’impossibilité logique de la construction d’une préférence collective à même de conserver les préférences individuelles : je te laisse conclure qu’elle est la seule voie possible.


Le 13/03/2019 à 16h 44







Kiurg a écrit :



Sans parler de paternalisme Groupetto à raison ; on parle d’Internet, pas de quelque chose que tout le monde comprend. Ce n’est pas paternaliste, c’est une réalité de manque d’éducation. Il ne faut pas “une élite”, il faut juste des gens formés qui forment des gens aux usages numériques, et de ce qu’on voit tous les jours, on en est encore loin.




C'est pour ça que l'affaire Cambridge Analytica n'a pas poussé les gens à quitter Facebook ; ils ne comprennent juste pas la portée qu'a un simple like de leur part, ainsi que la manière dont fonctionne le Web en général. Alors quand on leur parle d'organismes inter-gouvernementaux qui passent des accords avec des multinationales dans le but de collecter analyser et utiliser des données personnelles dans le but d'influencer nationalement une élection, une campagne de pub... La population se dit juste que c'est des histoires de gros sous et que ça n'a rien à voir avec ses likes sur la photo de tata Germaine. Tout comme les parents ne veulent surtout pas que leurs enfants parlent aux inconnus dehors, mais par contre pour qu'ils aient un compte Instagram où n'importe qui peut télécharger une de leur photo et s'en servir pour se pignoler/voler une identité/la partager avec d'autres, ça par contre on entend plus personne. Et c'est bien un manque d'éducation préalable aux usages.







L’argument du « manque d’éducation » a bon dos, les usages étant créés plus vite que l’on peut en tester les limites et/ou les contraintes. Les individus sont forts capables de réagir selon ces dernières, et se former et s’informer en conséquence.



De manière assez ironique, ce ne sont pas les « organismes inter-gouvernementaux qui passent des accords avec des multinationales dans le but de collecter analyser et utiliser des données personnelles dans le but d’influencer nationalement une élection, une campagne de pub » qui ont le plus inquiétés ces dernières années, mais les gouvernements qui pratiquent la même collecte de manière silencieuse et sournoise dans un but de surveillance généralisée (Snowden et Cie).



Ces mêmes organismes, ou équivalents, à qui on voudrait confier les rênes du Web ou d’Internet. Autant confier le poulailler aux renards en leur donnant la clé et rassurant les poules : c’est pour leur bien. <img data-src=" />


Le 13/03/2019 à 16h 23

L’asymétrie d’information est inéluctable : tout le monde n’est pas ininformé sur tout, comme tout le monde ne peut pas être parfaitement informé de tout. Ton ex. personnel le montre et d’autres individus ont des informations sur des sujets sur lesquels tu n’es pas (in)formé.



Le système économique émerge de cette différence (entre autres) : ceux qui ont l’information (au sens large) la monnaie avec ceux qui ne l’ont pas et veulent l’obtenir.

Le 13/03/2019 à 16h 13

Il n’y a rien dans ces exemples qui soit contraire aux intérêts de Google et de ses clients/utilisateurs.



Si tu n’as pas les mêmes valeurs, soit. Mais ne les impose pas aux autres par tiers interposés.



L’inflation sémantique ne va pas me convaincre.

Le 13/03/2019 à 16h 05

Je te renvoie au mémo du cyber-sophiste.

Le 13/03/2019 à 14h 17







js2082 a écrit :



Toi, t’as jamais du entendre parler des problématiques de concurrence pour finir sur une énormité pareille…





Supposées « problématiques ».









Groupetto a écrit :



Ce genre de contrainte ne vient malheureusement pas de la pression des consommateurs, comme l’expérience de Facebook le montre…





Cette position paternaliste trahit non seulement une tentative d’imposer ses (sup)positions arbitraires à d’autres mais est symptomatique du climat actuel : les gens sont trop stupides, seule une élite omnisciente d’essence quasi divine peut faire tourner la société (en schématisant à peine). <img data-src=" />



En quoi toi, ou qui que ce soit, est mieux placé que ces consommateurs pour évaluer leur situation et décider de leurs choix à leur place ? Leurs attentes, valeurs et donc leurs choix ne sont pas les tiens et les tiens ne sont pas les leurs : ni toi ni personne n’a de légitimité à les leur imposer et vice versa.


Le 13/03/2019 à 12h 35

De nos jours, cette métaphore conceptuellement en avance sur son temps est plutôt remplacée par l’expression moderne plus explicite de « propriété émergente d’un système adaptatif complexe ».



Le « marché » n’a jamais été sans règles, ton incompréhension relève de l’argument creux.



Le top-down c’est la directive droit d’auteur, les taxes, les lois sécuritaires et liberticides, la surveillance généralisée, etc. : face à ces dangereuses dérives, les petits problèmes du Web sont anecdotiques.

Le 13/03/2019 à 12h 08

L’évolution des part de marché est assez parlante.



Tes arguments ne sont pas nécessairement opposés aux miens.

Le 13/03/2019 à 10h 17







recoding a écrit :



L’idée de “marché” me semble très éloignée du concept de “partage” sur lequel Berners-Lee entre autres a construit le web.





C’est parce que ta définition de « marché » est trop restrictive : un marché n’est qu’un processus itératif et coopératif d’échange volontaire. Il n’implique rien d’autre.


Le 13/03/2019 à 09h 58



Firefox est le dernier « gros » navigateur devant la vague Chromium



Avec ~5 % de part de marché en baisse depuis 10 ans, les « » sont effectivement de rigueur.



Voilà ce qui arrive avec un management inepte détaché des réalités commerciales : les utilisateurs (potentiels) sont traités comme quantité négligeable, ils n’apprécient pas et vont donc voir ailleurs.

Le 13/03/2019 à 09h 46

Se focaliser sur les menus problèmes (supposés) fait oublier les incommensurables et immesurables services rendus par l’outil qu’est le Web, et donc par ceux qui l’animent au quotidien.



Le pire qui pourrait arriver au Web est de se retrouver sous la coupe de bien-pensants, avec leurs travers idéologiques habituels comme le mythe du « bien commun » ou leur chimère fantaisiste comme la peur du monopole. Ces démagogues ne « pensent » qu’en terme de perfection inatteignable (approche top-down) alors que l’outil est en évolution et adaptation permanente (bottom-up).



Comme tout marché (car le Web est un grand marché), il faut le regarder comme un processus de découverte : ce qu’on imagine comme insuffisance, défaillance ou limite ne sont en réalité que des opportunités à saisir pour les plus entrepreneurs. Et tout le monde a sa chance.

Le 13/03/2019 à 20h 19

Pour le 1er point, n’utilisant pas les réseaux sociaux, je ne peux commenter. Je dirais seulement que si ces entreprises sont aussi épouvantables que cela, leur succès continu semble démontrer le contraire.





Pour le second l’État n’est absolument pas la Loi. Confondre les 2, ou supposer que l’une ne va pas sans l’autre, ou pire inventer que l’une est le résultat des actions/desseins de l’autre n’est pas acceptable et est l’équivalent logique du créationnisme versus l’évolution. Les lois prédatent largement la notion d’État et certains corpus ont entièrement été façonné (= ont émergé) sans législateur étatique (cf les lois commerciales [1]).



Ce qui veut dire que des rapports sociaux harmonieux peuvent parfaitement s’établir et se réguler spontanément sans État — ce qui est de facto survenu pendant la plus grande partie de l’Histoire. Le commerce est un exemple typique. En fait on pourrait même arguer qu’aucune Loi digne de ce nom n’est le produit de l’État. L’État produit seulement de la législation (ou législorhée actuellement) comme d’autres produisent du boudin, et pire dans les cas extrêmes.



Par définition seul le citoyen produit de la loi (les siennes) mais personne de censé pense en terme de loi dans la vie quotidienne, ce qui fait que ce débat est plus académique qu’autre chose.



[1]http://myweb.fsu.edu/bbenson/SEJ1989.pdf

Le 13/03/2019 à 12h 00







Kevsler a écrit :



Les collèges et les lycées dispensent une forme d’éducation qui n’a pas grand chose à voir avec les rapports sociaux. Au contraire, en mettant l’emphase sur la compétition et en préparant aux difficultés du marché du travail, ils déconstruisent les rapports sociaux. L’entreprise est, au même titre que les réseaux sociaux, une structure appauvrissante des rapports sociaux. Je n’ai pas dit destructrice, j’ai bien dit appauvrissante.





La notion de « rapport social » n’est elle-même qu’une construction culturelle dont les racines sont, ironiquement, fondamentalement biologiques : l’organisation de type hiérarchique qui décrit et régit sociétalement la dualité compétition/coopération est inévitable quand le nombre d’individus est grand, et elle existe dans le règne animal depuis plus de 350 millions d’années.



Le support biologique qui permet de suivre la place et le statut d’un individu au sein d’un groupe et donc d’établir, maintenir et faire évoluer ses rapports sociaux, est d’ailleurs remarquablement bien conservé.



Ce qui met en pièce l’idée que la compétition devrait céder la place à la coopération (ou vice versa) dans l’éducation (ou ailleurs) : les 2 sont si intriquées qu’aucune structure sociétale viable à grande échelle ne peut résister aux contraintes de la pression évolutive en leur absence.



À ce titre, l’entreprise n’est qu’une forme parmi d’autres d’organisation sociale qui satisfait le marché des relations inter-individuel et n’a qu’une finalité : l’abaissement des coûts de transaction des rapports sociaux entre individus qui constituent l’échange d’artefacts (le commerce), une activité sociale qui permet d’apaiser les relations et tensions entre individus tout en satisfaisant leurs besoins.



Tout l’opposé d’un « appauvrissement ».









Kevsler a écrit :



Sans parler d’État providence, l’État reste la seule structure socialisante qui régie et limite les interactions sociales entre les individus. Dire qu’il n’a pas son rôle à jouer est contradictoire avec l’essence même de ce qu’est l’État.





L’État n’est que la continuation à peine modernisée du tribalisme, du féodalisme et du monarchisme. Le chef, le châtelain et le roi ont juste changé de nom : la structure oppressive, répressive, liberticide et anti-humaine a persisté.





“Qu’est-ce donc que l’État au sens sociologique ? Il est, entièrement quant à son origine, et presque entièrement quant à sa nature pendant les premiers stages de son existence, une organisation sociale imposée par un groupe vainqueur à un groupe vaincu, organisation dont l’unique but est de réglementer la domination du premier sur le second en défendant son autorité contre les révoltes intérieures et les attaques extérieures. Et cette domination n’a jamais eu d’autre but que l’exploitation économique du vaincu par le vainqueur. Aucun État primitif dans toute l’histoire universelle n’a eu une origine autre.”

— Franz Oppenheimer


Le 13/03/2019 à 16h 54

Le mieux est encore de te laisser le dernier mot, à défaut d’argument, justifiant ton lien et mon point.

Le 12/03/2019 à 15h 35

Vraiment surprenant de retrouver J. Curry (que j’avais citée un peu plus haut) dans un article sur le climat d’un magazine en français. Merci du lien !

Le 12/03/2019 à 15h 10







Norde a écrit :



[u]Il n’est jamais question de clore un débat, seulement de fausser l’argumentaire.





… qui est le moyen le plus direct et sûr de clore une discussion, cf L’art d’avoir toujours raison de A. Schopenhauer.


Le 12/03/2019 à 08h 29

Ton lien (cassé) donne ces définitions :



1/ Argument, raisonnement qui, partant de prémisses vraies, ou considérées comme telles, et obéissant aux règles de la logique, aboutit à une conclusion inadmissible.

2/ Argument, raisonnement ayant l’apparence de la validité, de la vérité, mais en réalité faux et non concluant, avancé généralement avec mauvaise foi, pour tromper ou faire illusion.



Tous les ingrédients pour fermer un débat.

Le 12/03/2019 à 08h 23







Zerdligham a écrit :



Tu cites un cas précis d’usage d’un type de modèle précis. Je n’ai pas la compétence en climato pour juger si les critiques faites sont justifiées, mais si elles le sont c’est effectivement circulaire.

Par contre ce n’est pas tout à fait suffisant pour dire que dans l’absolu, tout usage de modélisation est un argument circulaire.





Les modèles climatiques dépendent de paramétrages et tuning qui n’ont rien de physique au sens où ils sont arbitrairement implémentés pour satisfaire aux observations. Par ex. toute la microphysique de la vapeur d’eau à une échelle inférieure à 10-100 km (suivant les modèles), telle que les nuages et à peu près tous les phénomènes météo locaux ne sont pas calculés mais insérés tels quels. Une des raisons pour lesquelles les prévisions régionales ne sont pas fiables. Des équipes extérieures aux, et indépendantes des grands centres de modélisations commencent seulement à tester ces modèles et les 1ers résultats sont plutôt intéressants [1].



Entièrement d’accord avec la dernière phrase.



[1]https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1029/2018EA000401


Le 11/03/2019 à 20h 42







OlivierJ a écrit :



J’ajoute que si tu étais sûr de toi, tu n’emploierais pas ces méthodes ridicules comme de faire des acronymes comme celui-là, ou des termes dénigrant tout ce qui ne va pas dans ton sens.





Quand on commence à parler de la couleur des rideaux, c’est qu’on n’a plus rien à dire sur le fond.


Le 11/03/2019 à 20h 32







OlivierJ a écrit :



Ouais bien sûr, et tout cela sans faire sourciller une part notable des scientifiques qui bossent sur le sujet…



Sans déconner, t’es le Asselineau de la climatologie.





1/ Ta position d’autorité n’a aucun poids : il suffit d’un seul scientifique pour réfuter une théorie mais plusieurs peuvent coopérer dans le même but.

2/ Ce que je suis ou pas n’a aucune espèce d’importance (là aussi).


Le 11/03/2019 à 20h 26







OlivierJ a écrit :



C’est un organisme qui recense un sacré paquet d’études, en constante évolution vu qu’on n’arrête pas d’en faire et d’essayer d’améliorer les recherches, dans plusieurs domaines scientifiques.





Tout cela est exact, mais le cadre du mandat du GIEC est restreint aux seules causes anthropiques. Pour le GIEC, la nature ne varie pas et n’a aucune d’influence sur le climat [1]. <img data-src=" />



[1]https://4k4oijnpiu3l4c3h-zippykid.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2019/02/Figu…


Le 11/03/2019 à 20h 16







OlivierJ a écrit :



97% de blable HS.





Imaginer quelqu’un publiant un article scientifique ou une théorie en disant que ça fait consensus, tu sors ça d’où ?

Vu que le consensus ne peut être déterminé qu’une fois que la théorie s’est révélée solide, ça prend des années et parfois des décennies.





Où sont les citations de « consensus » sur tes exemples ?





©onsensus is invoked only in situations where the science is not solid enough. Nobody says the consensus of scientists agrees that E=mc2. Nobody says the consensus is that the sun is 93 million miles away. It would never occur to anyone to speak that way.”

— Michael Crichton, 2003. Lecture on science, politics, and consensus at the California Institute of Technology in Pasadena, CA, USA.


Le 11/03/2019 à 19h 27







OlivierJ a écrit :



Le GIEC fait essentiellement un travail de cherry picking et présente les différentes études et hypothèses sur son unique mandat anthropique, le but étant d’arriver de mieux en mieux à des conclusions partiales et partielles avec une fiabilité impossible à obtenir du fait de ses modèles. [1]





C’est plus conforme à la réalité comme cela.



[1]https://inference-review.com/article/physical-theories-and-computer-simulations-…


Le 11/03/2019 à 19h 19







OlivierJ a écrit :



“saboter le débat” ?

Pas du tout, mais bon.



Mouais, comme si le consensus sur diverses théories empêchait de chercher à les mettre en défaut.





Un consensus n’est qu’une opinion, un jugement ou une position d’autorité qui n’a rien de scientifique, c’est même antithétique à la Science. Si consensus il y avait, il n’y aurait aucun besoin de chercher ; sinon, comme c’est la cas dans la réalité, c’est qu’il n’y a pas de consensus. Logics 101.





“Si l’opinion a une « légitimité » et joue un rôle en politique, dans le domaine du savoir, elle est illégitime. L’illustration de cette confusion entre opinion et savoir, c’est Wikipédia.”

— Jacques Julliard









OlivierJ a écrit :



ça rime à quoi cette phrase ? ça répond à quoi ?





Tu ne comprends pas le français ? Cela répond à ton commentaire.









OlivierJ a écrit :



Ah oui, grand scientifique, Noël Mamère.

Franchement, qu’est-ce que tu viens nous citer ce monsieur ?

On parlait de science là.





Il faut voir cela avec celui qui a déraillé la discussion.


Le 11/03/2019 à 18h 49

Reproduire des résultats n’est en rien une démonstration de validité du modèle (théorique ou formel). Ce n’est pas un test empirique au sens habituel (ie scientifique) du terme. Comme c’est HS et risque d’être censuré, voir [1] pour les détails du pourquoi les modèles du GIEC sont circulaires.



[1]https://www.cfact.org/2018/03/01/circular-reasoning-with-climate-models/

Le 11/03/2019 à 17h 04

Ce que je veux ou pas n’a aucune importance.



Le concept de « consensus » est étranger, inutile et fallacieux pour la Science.



D’autant plus dans le cas du CACA.





“La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter.”

— Aldous Huxley

Le 11/03/2019 à 16h 55







carbier a écrit :



Ah bah alors si c’est Michael Crichton qui le dit c’est forcément inattaquable <img data-src=" />





Pas « inattaquable », juste une citation concise supplémentaire pour illustrer mon propos. Il a au moins le mérite d’avoir une formation scientifique et d’être un auteur vendu dans le monde entier, entre autres. Mais c’est vrai que comparé à une tirade péremptoire accompagnée comme seul argument d’une icône, ça ne fait pas le poids…


Le 11/03/2019 à 16h 47







OlivierJ a écrit :



Les bons scientifiques au contraire savent être clairs et accessibles, et bien vulgariser. Elle est plutôt à l’opposé, et quand on lui fait remarquer que ça n’a aucun intérêt d’écrire des commentaires peu compréhensibles, elle dit qu’elle s’en fout…





Je n’ai aucune intention de vulgariser parce que ce n’est ni le lieu ni mon but. Si tu ne veux pas faire l’effort de dépasser tes croyances, ce n’est réellement pas mon problème.





“Je ne discute pas pour discuter ; je discute pour m’affermir dans mon opinion si elle est vraie, la fortifier où elle est faible, la redresser où elle est fausse, l’abandonner si elle ne peut être redressée. La discussion est la balance qui, à défaut de l’application, me sert à vérifier ce que l’idée pèse comparativement à l’objection, et l’objection comparativement à l’idée. Paraître avoir raison n’est pas ce qui m’importe ; ce qui m’importe, c’est que la raison ait raison et que l’erreur ait tort.”

— Émile de Girardin









OlivierJ a écrit :



Toujours cette prose enflée…

Il y a des moments où on n’était pas sûr de son fait, c’était pas un consensus au sens classique puisqu’il n’y avait pas de certitudes. Le consensus a eu lieu après (j’ai lu tes exemples).





Un consensus inexistant a remplacé un consensus imaginaire. C’est le propre du consensus. D’où son utilité scientifique nulle en pratique.









OlivierJ a écrit :



Pour le reste tu enfonces des portes ouvertes.





QED donc.









OlivierJ a écrit :



<img data-src=" />

Heu, hein ?





Tu as avalé de travers ? Boit un coup.









OlivierJ a écrit :



Mais de quoi parles-tu ?

Sérieusement, rien compris à ton commentaire.





J’attends des exemples d’auteurs qui auraient explicitement clamé ou écrit que sa théorie, parmi celles citées, était le « consensus ». Cite une seule publication d’Einstein, Heinsenberg ou autre où l’auteur proclame le « consensus ».


Le 11/03/2019 à 16h 29







anagrys a écrit :



+1 pour la méthode scientifique, en pensant bien à ajouter la partie “modèle” : observation -&gt; théorie -&gt; expérience / modèle -&gt; boucle sur observations. Si le modèle parvient à un résultat suffisamment proche des observations, on le considère comme valide. Sinon, on essaie de l’améliorer.

Le GIEC serait condamnable sur cette partie, dans la mesure où les prédictions de ses modèles, utilisés pour prédire le climat à la fin du XXIe siècle, tomberaient à côté du climat réellement observé en ce début de siècle - il semblerait au passage que les conclusions du “résumé pour décideurs” soient beaucoup plus fermes que ce qui est donné dans le détail des rapports. En toute honnêteté je ne crois pas avoir la capacité de donner un avis définitif sur le sujet, j’ai mon opinion mais honnêtement elle tient plus de la religion que de la science.





Il faut préciser ici qu’un modèle informatique tel qu’un modèle climatique n’est pas une expérience au sens scientifique du terme, parce que ce modèle n’est qu’une expression (ou formalisation) de la théorie elle-même.



Très clairement, tenter justifier cette dernière par les données issues de la modélisation comme le fait le GIEC n’est qu’un raisonnement circulaire qui ne prouve absolument rien. D’autant plus quand plusieurs dizaines de modèles sont utilisés pour faussement réduire les incertitudes alors qu’il n’existe qu’une seule Terre.


Le 11/03/2019 à 16h 13







Drepanocytose a écrit :



Du grand tmtmachtfrei :

“l’écologie c’est de la merde basée sur un consensus qui ne veut rien dire ; par contre l’économie c’est une science dure basée sur des faits immuables et induscutables..

ci jointe une citation cryptique en anglais pour vous montrer le droit chemin, parce que vous êtes vraiment trop cons”





Non. L’écologie en tant que science a tout mon respect — comme les vrais écologistes, les conservationnistes et les amoureux de la Nature. C’est son utilisation et leur manipulation dans un but politico-idéologique et sectaire (= l’environnementalisme) qui sont méprisables et dont je me gausse :





“L’écologie est fondée sur la redistribution des richesses, la lutte contre les inégalités et la conquête de droits nouveaux.”

— Noël Mamère, écologiste. 2019





“L’écologie est la nouvelle maladie infantile du communisme. Ses principaux animateurs sont passés du rouge au vert. Ils ont été repeints, mais ils défendent toujours la même vision du monde : l’individu ne sait pas ce qui est bon pour lui, c’est à la société de le lui apprendre.”

— Christian Gerondeau, 2014.



Tout en français, FunnyD va pouvoir les lire.


Le 11/03/2019 à 16h 04







Koxinga22 a écrit :



Le sujet qui t’intéresse ici est donc le “consensus”. Encore faudrait-il que nous en ayons la même définition pour en parler.



J’ai l’impression que tu nommes “consensus” : une théorie acceptée par le monde scientifique, en tant que description parfaite de la vérité et qui sera donc immuable car impossible à améliorer.

Dans ce cas, je suis d’accord que le consensus n’existe pas.



Pour moi (et les gens que je connais qui s’adonnent aux sciences), les scientifiques n’ont jamais eu la prétention de découvrir d’un coup d’un seul LA grande vérité sur l’univers et le reste. On parle de “consensus” comme étant la meilleure représentation que nous avons de la vérité à un instant donné. Cela en attendant d’en trouver une meilleure.



A chaque époque, les gens ont agit en fonction de leur connaissances. Fut un temps, on pratiquait la saignée pour guérir, aujourd’hui on ne le fait plus car nos connaissances ont évolué et nous ont donné d’autres moyens.

Remplacer la géométrie d’Aristote par celle de Galilée n’est pas la désavouer, juste comprendre qu’elle n’est pas applicable au contexte réel. Elle est en revanche encore valide et enseignée, du moment qu’on se place dans le bon référentiel.

Cette évolution d’une idée vers une idée plus précise n’est pas une preuve que la méthode est mauvaise, plutôt qu’elle s’améliore avec le temps et est donc meilleure aujourd’hui qu’elle l’était hier.





Le terme/sujet « consensus » ne m’intéresse que dans le sens où il représente une tentative pour saboter le débat en posant comme accepté de facto l’hypothèse ou la théorie avancée, ce qui est contraire à l’objet scientifique. M. Crichton l’a le mieux écrit [1].



Une théorie n’existe que par ses mérites. Le reste n’est que politique.



[1]

“Historically the claim of consensus has been the first refuge of scoundrels; it is a way to avoid debate by claiming that the matter is settled.”

— Michael Crichton


Le 11/03/2019 à 14h 37







tpeg5stan a écrit :



Et pour tmtisfree, pour moi c’est un militant (une militante ?) libertaro-anarcap avec la même obstination que les militants d’extrême-gauche qu’on rencontre 10 fois plus souvent dans les commentaires, l’illisibilité en plus.





Si défendre ses idées avec opiniâtreté relève du militantisme, alors tout le monde l’est et le terme ne veut plus rien dire.


Le 11/03/2019 à 14h 31







Koxinga22 a écrit :



La science, c’est surtout une méthode pour construire et affiner des savoirs (observation -&gt; théorie -&gt; expérience -&gt; boucle sur observation)

Dans ce cadre, les savoirs construits peuvent avoir plusieurs “grades” rendant compte de leur irréfutabilité : théorie, théorème, loi …



Par exemple, personne ne met en doute la gravité, c’est une loi.



Et bien qu’une certaine ouverture d’esprit et capacité à remettre les choses en question soit utile pour théoriser, on ne va pas perpétuellement tout remettre en question. Les travaux effectués depuis 400 ans sont acquis comme “la meilleure façon de rendre compte de ce que l’on observe”.





Amen, mais je ne vois aucune mention du mot consensus ici.









Koxinga22 a écrit :



Je ne sais pas à quoi tu fais référence, mais cela diffère de mon idée du monde scientifique. Une idée est valide quand elle est démontrée. Et à ce niveau, il n’est plus question de “croire” ou “d’appartenir à une sous-culture” mais simplement d’accepter une démonstration.

Un débat qui semble bien illustrer cette opposition : évolution vs création. Ceux qui se positionnent dans le camp “évolution” le font suite aux preuves, modèles, observations, expériences, etc qui démontrent la validité de l’évolution. Ceux qui se positionnent dans le camp “création” le font par croyance (en un fait non-démontré).

Dans cette image, on voit clairement que l’adhésion au modèle scientifique ne relève pas de la croyance, au contraire.





L’ex. cité est effectivement une illustration parce que l’état de la Science en la matière est clair. Il y a d’autres ex. où l’état de la Science est tout aussi clair (vaccin, OGM) mais pas accepté pour autant. Il y a aussi l’ex. CACA (voir plus haut) où l’état de la Science n’est pas du tout persuasif mais où le « consensus » a été quand même proclamé.



Comme quoi le concept politique de « consensus » n’est d’aucune utilité (en Science).


Le 11/03/2019 à 14h 22







OlivierJ a écrit :



Le consensus sur les théories de Maxwell sur l’électromagnétisme, le principe d’incertitude de Heisenberg, la relativité restreinte ou générale, ne sont pas des “arguments d’autorité” ou l’indicateur d’une “sous-culture blabla” (franchement, tu te relis parfois ?).





Qui a écrit sur ces supposés « consensus » en particulier à part OlivierJ ? Les théories qui ont résisté au temps et ont fait les preuves de leur utilité n’ont pas besoin d’argument artificiel.


Le 11/03/2019 à 14h 10







OlivierJ a écrit :



Innombrables ?

Pas du tout.

Si c’était le cas, ça n’aurait pas été de la science.





Au contraire, c’est justement parce le consensus a été réfuté, cassé, démoli, enterré, déconstruit, ruiné, explosé, etc. que la Science a prévalu : quelques exemples [1].









OlivierJ a écrit :



Oui enfin faut pas exagérer non plus : si les théories scientifiques peuvent être remises en cause (partiellement pour amélioration, ou de façon plus importante), heureusement qu’on ne doute pas de tout en permanence, sinon on ne pourrait pas avancer, et la science en serait encore à ses début.



Et là je parle de la physique ou la biologie, parce qu’en mathématiques on n’a pas vraiment le même souci.





C’est le doute, l’incertitude ou l’inconnu qui permettent d’avancer, puisque par définition la Science est un processus de découverte. Si tout était certain et connu, cela ne s’appellerait pas de la Science.









OlivierJ a écrit :



Il ne s’agit pas d’arguments, mais(en physique du moins) de théories avec des expériences qui sont reproductibles et qui sont en accord avec la théorie.

C’est ça le consensus scientifique ; ce n’est pas une question d’arguments ou d’opinions.



Je trouve que cette citation est particulièrement erronée.



La science est une démarche, pour la physique c’est l’établissement de théories et les vérifications expérimentales. C’est quand la théorie résiste bien aux expériences qu’on considère qu’elle est valide ; après personne ne dit que la théorie est parfaite (cf Newton puis la relativité).





Aucune théorie n’est évidemment parfaite, sinon on ne l’appellerait pas « théorie ». Les expériences sont un argument parmi d’autres pour consolider une théorie, quand elles sont possibles. Il y a des théories où l’expérience n’est pas envisageable.



Dans ce cas de figure la théorie doit au moins faire des prédiction falsifiables : il existe par ex. la théorie CACA (Catastrophico-Anthropo-Climato-Alarmiste) qui a prédit un point chaud en haute atmosphère qu’on n’a pas retrouvé dans les observations, mais on a quand même proclamé le « consensus » qui n’est alors qu’une grossière tromperie [2].



La relativité elle-même est imparfaite : tu viens de démontrer par l’illustration que ce soit disant « consensus » n’est qu’une chimère. Well done!



[1]https://ipccreport.wordpress.com/2014/08/19/the-consensus-was-wrong/

[2]



“Climatology has become a political party with totalitarian tendencies. If you don’t support the UN consensus on human-caused global warming, if you express the slightest skepticism, you are a ‘climate-change denier’, a stooge of Donald Trump, a quasi-fascist who must be banned from the scientific community. … Politics, money, and fame lead climate scientists. Climatology is becoming an increasingly dubious science, serving a political project. The policy cart is leading the scientific horse.”

— Judith Curry, climatologist. 2019


Le 11/03/2019 à 13h 37







Ramaloke a écrit :



Le problème c’est que il est indispensable de “trier” tous les arguments, qui ne se valent pas, pour réussir à avancer.





Certes, mais d’une part la notion de « valeur » est très souvent subjective face à des affirmations dont la plausibilité, la vérifiabilité, la validité et/ou la véracité sont scientifiquement incertaines, et d’autre part la frontière entre « trier » et « sélectionner » (au sens cherry-picking) est assez floue pour pouvoir tromper intentionnellement ou non celui qui ne prend pas le temps et ne fait pas l’effort pour potasser le sujet afin de se faire sa propre opinion.



La proclamation d’un consensus en Science est un argument d’autorité (et donc fallacieux) qui sert seulement à indiquer une sous-culture de pseudo uniformité où des individus censurent eux-mêmes et les autres pour que l’unanimité de façade (d’un groupe généralement) soit préservée.


Le 11/03/2019 à 12h 23







Ramaloke a écrit :



Je dirais que si c’est uniquement là où il n’y a pas consensus c’est tout à fait logique, les articles sont écrits par des humains qui ont leurs opinions et comme c’est collaboratif c’est un peu le nombre qui fait Loi (donc l’orientation va dans le sens du plus grand nombre, qui n’est pas forcément le plus “vrai”, comme en Démocratie on est d’accord).



Tant que sur les sujets où il y a consensus de la communauté scientifique c’est correct ça reste la meilleure référence existante. Et la censure pratiqué à l’IP/modification évite justement la “censure privé/gouvernementale” où les sujets des articles eux-mêmes viennent modifier pour que ça aille dans leur sens.





Épistémologiquement parlant, la notion de consensus en Science est en réalité un nonsensus (pour employer un néologisme) : sans encore citer les innombrables exemples historiques où le supposé consensus a été crucifié comme il se doit, le domaine scientifique est celui du doute, de l’incertitude et de l’interrogation permanente dans toutes les disciplines.



De fait la neutralité scientifique exige de présenter tous les arguments.





“La science n’est pas la somme de ce que pensent les scientifiques, mais, tout comme les marchés, une procédure extrêmement biaisée. Une fois qu’on a tordu le cou à une chose, elle devient fausse. Si la science avait procédé sur la base du consensus majoritaire, nous serions encore coincés au Moyen Àge et Einstein aurait fini comme il avait commencé — dans la peau d’un expert en brevets s’adonnant en pure perte à ses loisirs favoris.”

— N. N. Taleb, 2017. Jouer sa peau.


Le 11/03/2019 à 11h 30







Norde a écrit :



Pour qu’il y ai sophisme, il faut qu’il y ai débat.





Un sophisme est une assertion illogique pour justement clore le débat sans y paraître.







Drepanocytose a écrit :



On a aussi “escrologiste” pour éviter de discuter sur l’écologie, ou “politicard” pour la politique.





Mon historique est là pour prouver le contraire. Tu confonds avec le décorum.


Le 13/03/2019 à 16h 01

J’ai répondu que ces motivations ne sont pas le sujet : le point est la question des coûts.

Le 13/03/2019 à 14h 25

Comme noté plus haut, la problématique concerne les coûts de l’exploration habitée versus robotisée qui est abordée dans cet article qui discute et remet en question d’ailleurs l’argument des retombées que tu avances.



Questionner ses préjugés/acquis/positions n’est jamais inutile.

Le 13/03/2019 à 13h 58

Quelles que soient les motivations, les perspectives et leurs justifications, l’aspect économique a toujours lieu d’être, et ne pas pouvoir en discuter n’est pas négociable. Sinon on serait riche rien qu’en faisant tourner les rotatives à billets de la BCE/FED jours et nuits et la question ne se poserait plus.



L’utilité recouvre le problème de valeur et de temps : est-il plus utile d’envoyer rapidement plusieurs missions robotiques explorer Mars et obtenir des résultats, ou attendre des décennies avant que l’Homme puisse s’y rendre ? Le choix est vite fait et a été fait.



L’intérêt de l’article est de mettre en évidence les présupposés apparemment acceptés d’office sans grande réflexion. Cette exposition contrariante a de la valeur à mes yeux.





celui qui cherche l’expansion humaine

Il n’est pas inutile de questionner aussi les bases de cette proposition.

Le 13/03/2019 à 13h 13







Faith a écrit :



C’est pas “rare” et encore moins “trop rare”:  toute personne s’intéressant un peu à l’espace est confronté à cette question très régulièrement.





Certes mais le soucis est qu’énormément de sujets m’intéressent, et qu’il faut bien faire des choix : ce type d’article dans la littérature non spécialement dédiée à l’espace est par expérience/conséquent assez rare.









Faith a écrit :



je citerai une des dernières question de l’article que tu as mentionné:



Les missions humaines permettent au moins 1 choses totalement inaccessible aux machines: établir la présence humaine ailleurs que sur Terre.





Un argument circulaire peu convainquant.


Le 13/03/2019 à 12h 21

Je n’ai pas (encore) d’avis tranché sur la question.



Pour tout dire, j’ai récemment lu (et été choquée par) un (trop rare) article qui remettait en cause la position apparemment largement évidente que la présence de l’Homme dans l’espace était une nécessité pour l’exploration spatiale.



Il est argumenté et persuasif en ce sens qu’il liste les coûts et les achievements des programmes : le résultat est un gaspillage et un fiasco dont aucune entreprise ne se serait relevé.

Le 13/03/2019 à 12h 03







Drepanocytose a écrit :



Parce qu’une utilité autre qu’economique est inconcevable ?





Non, d’ailleurs cela fait l’objet du début de la phrase « Mise à part… ».


Le 13/03/2019 à 10h 57

La question que peu se pose est celle de l’utilité de la présence humaine dans l’espace. Mise à part le prestige (l’aspect purement téléologique) et les arguments creux ou circulaires, l’utilité économique est plus que discutable.

Le 13/03/2019 à 10h 11

Une nouvelle usine à gaz (une de plus) sous forme de racket légalisé au profit de la mafia des ayants droit.



En élevant de telles barrières à l’entrée sur les marchés concernés, une des conséquences (inattendue pour les législateurs) est l’anéantissement de toute future concurrence pour les plus implantés tels que Google et Cie, qui doivent bien rire.

Le 12/03/2019 à 09h 50

Encore un futur flop. En // de cette affaire, je n’ai pas vu passer l’information comme quoi les investigations de Google en matière de différences de salaire entre hommes et femmes avaient finalement abouties : près de 10 millions de $ de récupération pour… les hommes [1] !



Une infos probablement pas assez trendy pour être passée sous le radar de ignorée par la presse bien pensante.



[1]https://www.blog.google/inside-google/company-announcements/ensuring-we-pay-fair…

Le 11/03/2019 à 10h 02

« impossible » n’est pas envisageable pour les taxomaniaques de Bercy.



Ils ont bien été capables de pondre un prélèvement à la source sur des revenus non encore versés.