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tmtisfree

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7067 commentaires

Le 21/03/2019 à 12h 22

Un titre alternatif aurait pu être : Le Bon, la Brute et le Truand.

Le 20/03/2019 à 21h 57







wanou2 a écrit :



Le seul qui a pays qui a majoritairement privatisé sa santé ce sont les Etats-Unis on voit le résultat (taux d’accès aux soins faiblards et poids des dépenses de santés dans le PIB supérieur de 30% à celui des pays européens).





Disons plus correctement que la santé est petit à petit nationalisée aux USA (le caractère privé est par défaut là-bas). Voir aussi ma réponse plus haut.







wanou2 a écrit :



Et il ne faut pas croire que la santé en France est étatisée loin de là… si elle est financé lourdement par la collectivité, le coût de la santé est largement dans les mains du privées (hôpitaux privés, cliniques, médecins libérales, politique du médicament, …)





Certes, mais tous ces avantages sont dépecés lentement mais sûrement par une bureaucratisation multiniveaux rampante et inefficiente. Un ex. : confrontés aux harcèlements et contrôles incessants des administrations sanitaires, les médecins libéraux abandonnent et fuient la campagne, sans compter que le contrôle des prix qui rend l’acte non rentable, forçant par là une nationalisation sournoise du système (et les déserts médicaux).


Le 20/03/2019 à 21h 26

Tout dépend comment est menée la « privatisation » : si c’est à la française, tu peux parier ton string que l’opération finira en fiasco.

Le 20/03/2019 à 21h 23







Tiebor a écrit :



La téléconsultation n’a pas été inventée par Doctolib.





Ai-je écrit ou même suggéré qu’elle l’a été ? Non. Donc pure affabulation.









Tiebor a écrit :



Ben si, beaucoup de pays nous envient, vu qu’on est régulièrement dans le haut du classement de l’OMS (et même 1er mondial il y a quelques années).

Les faits sont là:




  • nous ne sommes pas ceux qui dépensent le plus

  • la performance et la qualité sont là

  • un réel effort est fait pour l’égalité d’accès aux soins (même si, dans ce domaine, on pourra évidemment toujours faire mieux)





    Les dépenses ne mesurent pas la qualité ou d’autres critère subjectifs, et il est difficile de convenablement comparer quand des systèmes sont aussi différents. Un moyen de les évaluer est de tout simplement demander leur avis aux utilisateurs : nous ne sommes même pas dans les 10 premiers [1].









    Tiebor a écrit :



    Tu veux dire, comme aux Etats-Unis?

    Pays libéral, sans intervention aucune de l’Etat, et avec une sécurité sociale toute récente et très embryonnaire.

    Résultat:

  • le pays qui dépensent le plus, et de très très loin !!

  • et pourtant, très mal classé par l’OMS





    La santé est moins libérale que public aux USA, avec le gouvernement y laissant 60-70% de son budget annuel. Et ne se comparer qu’avec le plus mauvais en terme de dépense/tête n’est pas spécialement pertinent [2].



    [1]https://www.usnews.com/news/best-countries/slideshows/countries-with-the-most-we…

    [2]youtube.com YouTube


Le 20/03/2019 à 12h 28







loser a écrit :



En fait c’est juste une plate-forme de prise de RDV en ligne. ça n’a pas grand-chose à voir avec le système de santé…





C’est surtout l’étape précédent la téléconsultation…







loser a écrit :



Quant à l’étatisme, il permet de fournir des soins aux plus pauvres et vulnérables.





À un surcoût que le monde ne nous envie pas, raison pour laquelle de plus en plus de pauvres ne se soignent pas. Sacré résultat alors que le privé sait mieux faire pour moins cher si on le laisse travailler.







loser a écrit :



La tendance étant quand même à un plus grande régionalisation des politiques de soins.





L’état(isme) ne se résume pas à Paris. Une bureaucratie à Perpignan qui s’ajoute à la bureaucratie parisienne n’est qu’un poids mort supplémentaire de plus et de trop sur le système, d’où son surcoût.


Le 20/03/2019 à 11h 04

Voilà comment le marché va pouvoir saper l’étatisme rampant qui mine et détruit le système de santé.

Le 19/03/2019 à 19h 46

Ma réponse.

Le 19/03/2019 à 17h 21







ytterbium a écrit :



Ce sont bien des biais méthodologiques : l’étude les ignore totalement.





Ce sont des limitations méthodologiques qui peuvent (ou pas) introduire des biais, nuance.







ytterbium a écrit :



Quelle est la pertinence de comparer l’Allemagne à 28.1% au Bahreïn ? Quelle est la pertinence de faire coller l’évolution de pays européens à des pays extra-européens n’ayant rien à voir de 1980 à 1996 (soit 3 ans avant l’€) pour en déduire leur évolution qu’ils auraient pu avoir sans l’euro jusqu’en 2018 ?





1/ Les critères et la pertinence sont expliqués dans le papier.

2/ On ne peut que comparer les pays UE avec des pays non UE, par définition, et avant/après l’introduction de l’Euro afin de pouvoir se faire une idée de son effet.







ytterbium a écrit :



Quant à la comparaison entre l’Australie et la France, as-tu lu l’article ? L’Australie a profité de la demande chinoise en charbon ce qui a tiré sa croissance. Franc ou euro, la France aurait eu dans tout les cas du mal à exporter son charbon en Chine… Et puis même avec un Franc faible, à qui veux-tu exporter ? À d’autres pays européens avec des frais de change, et qui auraient eux aussi dévalué leur monnaie ? Et pour payer nos importations (bien plus importantes que nos exportations) bien plus cher ?





La critique sur le charbon est infondée : la progression du secteur minier dans la formation du PIB australien est lente et à peu près constante [1]. Les critiques peuvent être utiles, encore faut-il aussi les vérifier.







ytterbium a écrit :



Enfin, quelle est la crédibilité à accorder une telle étude ? On ne connaît pas les intentions de ses auteurs, qui peuvent très bien être de montrer que l’euro a profité à l’Allemagne. Et en comparaison plus qu’à la France et à d’autres payse





Chacun se fait son opinion basée sur la lecture de l’étude et d’autres sources. J’en ai donnée quelques unes plus haut.

Cependant il n’est pas bien difficile de comprendre qu’une union monétaire basée que sur des considérations politiques (UE centralisée sur le modèle français coûte que coûte) et pas sur une analyse et la prise en compte des grandes différences des économies y participant ne peut rien augurer de bon.



[1]

https://www.austrade.gov.au/images/useruploadedimages/5723/iload39917___small.gi…

https://tradingeconomics.com/australia/gdp-from-mining

(cliquer sur MAX pour la courbe entière)


Le 19/03/2019 à 16h 34

On apprend l’anglais ?

Le 19/03/2019 à 14h 25

Je suis complètement habituée et amorphe à tes maladroites et pathétiques mais non moins prévisibles tentatives de shaming et d’ad hominem : carbier, adepte du fuck-checking <img data-src=" />

Le 19/03/2019 à 14h 18







ytterbium a écrit :



Sauf que cette étude est effectivement remplie de biais méthodologiques, et une étude sans barre d’erreur n’a rien de scientifique. Donc oui, cette étude est très critiquable et n’apporte rien sur le fond.





Ce ne sont pas des biais mais les limites de la méthode. On pourrait parler de biais si on avait accès à un univers // où l’étude aurait été menée en réel sans l’Euro pour comparer.



La critique d’être obligé d’exclure des « cobayes » est stupide : comment comparer autrement ? La critique de la sélection de l’Australie est un peu opportuniste et malicieuse : on pourrait aussi contre-argumenter qu’avec un Franc faible la France aurait pu exporter beaucoup plus comme l’Australie l’a fait (position de J. Stiglitz par ex. [1]). L’Australie est aussi pondérée à ~50% avec l’UK, ce qui atténue son effet.



Pour l’absence d’erreur, cela résulte du trop faible nombre de pays contrôle pour le calcul. Il aurait été préférable de donner une fourchette plutôt qu’un chiffre brut dans le tableau (mais cela a moins d’impact).



Ce type d’étude donne juste un ordre d’idée, il ne faut pas se fixer sur les nombres exacts. On peut critiquer l’Euro avec beaucoup d’autres angles [2].



[1]https://inference-review.com/article/one-euro-one-europe

[2]https://inference-review.com/letter/the-euro-is-doomed


Le 19/03/2019 à 13h 42

Une directive ne « demande » pas, elle s’impose aux États par subsidiarité : voir par ex. pour l’Irlande p4 [1]. Pourquoi crois-tu que les Anglais fuient l’Europe ?



Ces « codes » sont des mises en œuvre volontaires et obligatoires avec carnet de tenue de fertilisation à la parcelle (ou à l’îlot) et présentation impérative en cas de contrôle. La police de l’eau peut également l’exiger en cas de problème.



Les « méthodes pour atteindre ces objectifs » sont prédéfinies dans le Common Implementation Strategy.



La seule « liberté » laissée aux États est par ex. : pour un pays qui n’a pas de terrains en pente, pas d’obligation à créer des régulations concernant le ruissellement. Ai-je besoin de mettre un smiley <img data-src=" /> ?



[1]https://www.agriculture.gov.ie/media/migration/ruralenvironment/environment/nitr…

Le 19/03/2019 à 13h 08

Selon tes propres « faits », toutes tes affirmations sont erronées :



1/ « Elle existe en France » fait référence à une règle, or il n’y a pas plus de « règle » en France, seulement un « programme d’action » comportant des « mesures »

2/ l’UE n’a pas « demandé », elle a imposé une directive qui doit être implémentée

3/ il y a une stratégie commune pour l’édiction des « règles » par le Common Implementation Strategy for the Water Framework Directive, ce qui veut dire que les « règles » sont téléguidées depuis l’UE (même si ce sont les États qui les tapent à la machine avec toutes les bureaucraties qui vont avec)

4/ il n’existe pas de « plans d’action » seulement des plans de fertilisation, rien à voir



« Les mots ont un sens. ». Je suis d’accord, reste à te l’appliquer à toi-même maintenant.

Le 19/03/2019 à 12h 21

On reconnaît tout de suite le technocrate absolutiste pour qui une directive [1] n’est pas une règle et qui préfère la forme au fond. <img data-src=" />



Mais pas de chance, en France on parle de « programmes d’action » et de « mesures », la novlangue PC étant passée par là [2].



[1]https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:31991L0676&from=EN

[2]http://draaf.hauts-de-france.agriculture.gouv.fr/Le-nouveau-Programme-d-Actions

Le 19/03/2019 à 12h 05

L’article du Mail indique au moins par 2 fois :

The Bavarian farmers’ association fears the new rules effectively ban them from grazing cows on the slopes - because their cow pats might be construed as fertilising.



Under EU rules, the use of fertilisers is being prohibited on hillsides with gradients of more than 15 per cent and farmers fear it effectively bans them from grazing cows because cow pats might be construed as fertilising



Mais c’est HS ici. La soit disant vérification est une imposture : elle transforme la dénonciation humoristique de l’absurdité réelle des règles UE, un message que l’article fait correctement passer, en suggestion que l’UE interdit la pâture des vaches, suggestion qui est une pure invention mensongère.



On repassera pour le factchecking.

Le 19/03/2019 à 11h 07







Plastivore a écrit :



Certains billets sont même écrits avec une touche d’humour (et des jeux de mots pour reprendre la forme des articles de journaux qui ont motivé la rédaction du billet), dont mon préféré :

https://blogs.ec.europa.eu/ECintheUK/udder-nonsense-that-eu-is-forcing-cows-to-w…





Cet article lui-même est une escroquerie.



L’agriculteur n’a pas suggest(ed) there are EU rules that ban cows from hillsides or from leaving their usual deposits. Il a dit que les bouses de ses vaches renferment énormément de nitrates et d’autres fertilisants (ce qui est vrai) et que ses troupeaux pâturent sur des terrains en forte pente (ce qui est vrai) sur lesquels l’UE interdit l’utilisation de tout fertilisant pour éviter le ruissellement (cette règle UE existe effectivement).



L’idée du paysan était donc de montrer toute l’absurdité d’interdire cette fertilisation (avec une machine par ex.) tout en autorisant les vaches à le faire quand même.



Son idée de couches à vache est juste géniale !



https://www.dailymail.co.uk/news/article-2785937/Cow-nappies-Udder-nonsense-Bava…


Le 19/03/2019 à 10h 55

C’est moins un problème de « média » que de stratégie d’information (ou de désinformation).



Ici on a l’exemple typique d’infos ou d’intox qui existeront déjà et vont simplement être agrégées, reprises telles quelles ou simplement commentées avec une vignette factchecked en transparence mais sans rien apporter de plus en terme de garantie quant à la véracité.



On ne mène pas une stratégie d’information personnelle en suivant un buzzword (factcheking) just because it’s trendy and cool.



La diversité des sources est primordiale. Et pas seulement dans sa langue natale. Par ex. pour se faire une opinion sur un évènement UE, on peut aussi et surtout lire la presse étrangère. Les correspondant étranger sur place font généralement un bon boulot.

Le 19/03/2019 à 10h 30



AFP, le Monde, Libération et 20 Minutes



Avec de tels poids lourds de la propagande et désinformation industrielles et subventionnées, éviter ce site s’impose d’emblée.



Tout du moins pour ceux qui votent.



Parmi les financeurs, on note Open Society for Initiative for Europe qui obtient ses fonds d’un influenceur (dans le mauvais sens du terme), repris de justice et en cavale. Ça dénote.

Le 19/03/2019 à 09h 37



« la maîtrise des technologies spatiales et le fait de pouvoir accéder de façon autonome à l’espace sont, pour l’Europe et la France, des intérêts dont l’importance n’a jamais été aussi grande ».



Protectionnisme et incompréhension totale du fonctionnement des marchés : normale pour une institution fromagère, alors que la réponse est là, droit sous leur yeux :



« sur le seul premier semestre 2018, SpaceX a ainsi réussi douze tirs avec son lanceur Falcon 9, soit davantage que ce que réalise Arianespace en une année ». Et la cadence ne faiblit pas chez SpaceX avec 21 lancements au total l’année dernière, contre une dizaine pour Arianespace.

Le 18/03/2019 à 10h 50







vizir67 a écrit :



….ce sont les plus pauvres qui doivent être le plus imposés/taxés…



donc (d’après toi), ce serait “normal”….de taxer les + pauvres, afin que

les + riches investissent ?

“ho…t’en a ’d’autres’ comme ça” ?

(t’as pas dû te creuser la tête, bien lgts., pour la trouver* , celle-là) !



* cette idée <img data-src=" />





Tu sais lire ? J’ai écrit « ce sont les plus pauvres qui sont le plus imposés/taxés ». Ce n’est pas mon avis mais la décision du gouvernement suédois [1].



[1]http://www.freetochoose.tv/quicktake_channel/qt_program.php?id=dead_wrong_sweden…


Le 17/03/2019 à 18h 11

Le modèle précédent (1950-1990) n’a fonctionné que le temps de dépenser la « tirelire » puisque la Suède libéralise depuis 30 ans : elle s’est aperçue que la richesse ne peut pas provenir de l’État qui ne produit rien. D’ailleurs ce sont les plus pauvres qui sont le plus imposés/taxés : les plus riches peuvent alors investir et faire tourner le pays. Ce qu’on a du mal à comprendre en République Fromagère.

Le 17/03/2019 à 17h 35







wagaf a écrit :



Le modèle scandinave existe depuis la seconde guerre mondiale..





Comme indiqué par ce suédois lui-même dans le lien donné plus haut, la prospérité du pays provient essentiellement d’avant 1950, et elle a été redistribuée ensuite (= ce qu’on appelait le modèle scandinave entre 1950-1990 RIP)







wagaf a écrit :



les chiffres de prospérité et de bonheur datent d’aujourd’hui.. les dernières réformes (depuis les années 1990) ont été nettement dans le sens libéral.



Donc près de 30 ans de « réformes libérales » c’est à dire moins de gouvernement donc moins de régulations et un marché plus libre et plus fort ont conduit et expliquent « les chiffres de prospérité et de bonheur (qui) datent d’aujourd’hui » et qui sont élevés : nous sommes d’accord.


Le 17/03/2019 à 16h 59

Comme la guerre n’est pas incompatible avec la paix et le bien n’est pas incompatible avec le mal, bla-bla-bla.



Les pays scandinaves étaient riches avant de redistribuer largement. Donc non.



http://www.freetochoose.tv/quicktake_channel/qt_program.php?id=dead_wrong_sweden…

https://business.financialpost.com/opinion/a-scandinavian-myth-buster-whats-wron…

Le 17/03/2019 à 16h 38

Je n’ai jamais utilisé ni IE ni de cadavres. Donc non.

Le 17/03/2019 à 13h 00

Exemple mal choisi puisque bien d’autres navigateurs existaient en même temps.

Le 16/03/2019 à 16h 11

J’ai déjà répondu.



(Le respect est quelque chose qui se mérite, ce n’est pas un dû.)

Le 17/03/2019 à 18h 01







Kevsler a écrit :



Est-ce qu’on abandonne l’idée de service publique en s’en remettant à des compétences privées (pas forcément mieux mises en œuvre) ? Parce que “privatiser le service publique” c’est impossible. C’est un oxymore. C’est détruire le service publique. Le privé ne fourni pas de service publique.

Ou on réforme et finance les services publiques pour leur permettre d’accomplir leurs missions ?





Qu’est-ce que le privé n’est pas capable de faire mieux pour moins cher que l’État ? Rien. La santé, l’éducation, la sécurité, l’application de la loi, etc. tous ces domaines ont déjà leur pendant privé qui fonctionne, mieux et souvent pour moins cher quand les interférences étatiques ne sabotent pas tout.



Le marché (le privé) fournit bien mieux que des services publics, il propose des solutions personnalisées : d’abord il ne les impose pas, ensuite la concurrence fait que les prix sont optimaux, et enfin ils sont diversifiés. Mais surtout chaque individu est traité comme un client (« le client est roi ») pas comme un quelconque usager (et cochon de payeur qui vient déranger la fonction (il n’a pas d’activité) du petit seigneur du jour derrière le comptoir ou chefaillon derrière le bureau). L’État est incapable de proposer cela.


Le 15/03/2019 à 13h 43

Dans ton exemple, il manque tous les autres coûts, charges et autres frais latents et non comptabilisés à rajouter et à provisionner aux 1300€ net pour obtenir le montant réel total final du coût d’un tel emploi en interne, ce qui fait que les 3000€ sont largement explosés au final.



Comme la Cour des compte l’a redit récemment, la dette n’est pas vraiment de ~98% du PIB de ~2200 milliards d’€, mais se situe à près de 4500 milliards (je te laisse faire le calcul en % du PIB) une fois réintégrées tous les cachotteries (extra-)comptables des escrocs magiciens de Bercy.

Le 15/03/2019 à 11h 04







Kevsler a écrit :



La première citation dit tout. En gros, il ne semble pas considérer que l’État est le plus à même de pourvoir le peuple en service publique, et il parle d’APIfication.





En terme de services (rendus) au public dans le contexte d’ouverture des données et de dettes=100% PIB, laisser les acteurs professionnels de la société civile prendre en charge leur destin numérique me semble une excellente idée.









Kevsler a écrit :



Aussi, il emploi toujours le terme “usager”, quasiment jamais “concitoyen” ou “citoyen”.





Un citoyen produit ses propres lois, sinon c’est un individu. Un individu qui utilise des services est un usager. Rien d’illogique ou de bien passionnant.


Le 17/03/2019 à 17h 21

On ne fait pas des politiques ou des lois bâties sur un « sentiment » : il faut des chiffres qui correspondent à une réalité tangible. Je ne vois rien de cela ici.

Le 17/03/2019 à 17h 18







carbier a écrit :



Ta réaction fait penser au gamin de 2 ans qui croit qu’il est invisible parcequ’il s’est caché les yeux…





Où celui qui croit que le pays s’enrichit en taxant… ou que la haine va disparaître parce qu’on l’a interdit…


Le 17/03/2019 à 13h 16

Tout cela est bien joli mais ne répond pas à la question : combien et en comparaison de quoi ?



Faire des lois d’émotion sans avoir répondu à cette question cruciale est l’équivalent de jouer à la roulette russe avec un pistolet chargé et d’espérer des résultats positifs.

Le 16/03/2019 à 18h 34







Drepanocytose a écrit :



Quand par exemple une seule personne ou 2 s’immole(nt) par le feu, c’st tres grave. Iras tu dire dans ce cas là qu’on s’en fout parce que le nombre est faible ?





Ils ont pris la seule mauvaise décision qu’ils ne regretteront jamais. Ils auraient manifestement dus être pris en charge en unité de soutien psychologique ou de suivi psychiatrique. Mais en quoi les déficiences des familles ou de l’entourage devraient concerner le reste du monde ?


Le 16/03/2019 à 16h 56

Le « succès » se monte à combien en % quand il est rapporté au nombre d’utilisateurs total de l’outil, « le net » ? On doit être très, très, très loin derrière la virgule en direction de la constante de Planck.



On légifère par dessus la jambe pour traiter un problème exagéré hors de toute proportion avec la complicité de la caisse de dissonance médiatique emmenée comme un seul homme (attention ! propos bientôt condamnables comme haineux-sexistes) par quelques ONG sectaires activistes en mal de publicité parce que ça ne coûte rien aux ronds de cuir et à leurs pantins qui pourront ensuite pavaner en se posant comme les sauveurs du moment.



Rien n’aura changé sur le fond, mais le supposé cancer ayant été traité à l’Aspro, il sera considéré comme résolu. Mais les conséquence fatalement inattendues ne seront pas mesurées puisqu’aucune analyse des résultats et donc de l’utilité de la loi ne sera conduite a posteriori.



Mais ce n’est pas grave, un autre trending topic remplacera bientôt l’hystéri(qu)e du jour par une autre et pendant ce temps-là les sinist(è)res habituels continueront de produire du chômeurs et assimilés (qui rejoindront les rangs des 14,7 millions existants) et déverser du crétin dans les rues (qui défileront parce qu’on leur a dit).



Pathétique. CPEF <img data-src=" />

Le 16/03/2019 à 11h 38

Avancer une problématique floue touchant soit disant systématiquement une quantité inconnue de mes « semblables » pas autrement précisés qu’étant « fragiles » et supposément causée par un vague « impact de l’effet » d’une prétendue « foule » indéfinie pour appréhender ladite problématique relève de l’alarmiste chimiquement pur mais non persuasif.



Se gargariser de fausse compassion du haut de son piédestal moral est un peu aussi léger pour convaincre même si étaler ses vertus figurées flatte l’égo.

Le 16/03/2019 à 10h 16







skankhunt42 a écrit :



Le danger c’est qu’a force la haine devienne une norme… La il sera non seulement impossible de lutter dans les commentaires mais ça peut aussi entrainer de la haine physique. Car si tout le monde pense pareil, pourquoi ne pas agir ?





Jouer sur des peurs fantaisistes, inventer des adversaires et ou de faux problèmes tout aussi imaginaires sont le b.a.-ba du discours du politique pour manipuler l’opinion et faire reluire leur égo.



Il faut vraiment être naïf pour tomber encore dans le panneau.


Le 15/03/2019 à 19h 34







skankhunt42 a écrit :



Bin quand tu lis un peu la plupart des commentaire sur yahoo il y à une haine très présente.





Il vaut mieux qu’elle soit exprimée sur Yahoo que physiquement.



Ceux qui soutiennent un tel texte sont les mêmes incohérents qui crient au scandale (à bon droit) face à l’interdiction des jeux vidéo violents supposés favoriser la violence chez les joueurs, ce qui n’est pas observé dans les études [1]. La théorie psycho-sociologique sous-jacente est pourtant exactement la même dans les 2 cas.



[1]https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rsos.171474


Le 15/03/2019 à 15h 30

Avia, une dépitée pétroleuse de la N usant de l’usine à gaz pour éteindre un incendie imaginaire.



Le résultat est garant i : négatif ou nul mais coûteux.



Chapeau pour le travail de dissection !

Le 15/03/2019 à 19h 18

Le coût supplémentaire est inexistant pour l’IGN, car que les utilisateurs changent d’API ou pas, l’utilisation de son infrastructure reste la même. Donc le coût n’est pas un argument.



Les API de l’IGN sont des API client : tout le reste (données, protocoles) est transparent et normalisé (à part la fine couche d’identification évidemment).



Je ne dis pas qu’il ne faudrait jamais migrer, je dis que pour le moment il manque des fonctions pour ce faire et qu’il n’y a aucune justification à migrer si cela n’offre rien de plus qu’auparavant à part les coûts élevés pour ce faire.

Le 15/03/2019 à 14h 00







Zerdligham a écrit :



Je suis très étonné de ta position du la gestion de l’argent public, alors que tu est habituellement prompt à exiger la privatisation de plein de trucs justement pour que leur fonctionnement s’aligne avec celui d’une économie de marché.





Ne t’y trompe pas, j’exige toujours la privatisation immédiate de toutes les officines (para-)étatiques, et jusqu’au sommet de la pyramide si possible ! Simplement comme ce n’est pas encore le cas, je raisonne au réel.







Zerdligham a écrit :



En tant que contribuable, je me réjouis quand je vois que l’état (ou ses satellites) fait des efforts pour éviter de dépenser de l’argent de mes impôts à maintenir des choses qui ne servent plus ‘ou plus assez).





Il n’a pas été montré que laisser les anciennes API sans maintenance avait un coût. Ce qui a un coût que tu ne vois pas en revanche, c’est de devoir recoder 100% de tous les projets v2 pour passer à la v3. À combien estimes-tu le total de tous ces coûts bien réels par rapport à un coût qui reste pour l’instant du domaine de la supposition ?







Zerdligham a écrit :



Pour les normes sous-jacentes, l’IGN utilise je crois les standards OGC, si leur API te conviens pas tu peux toujours les taper en ‘bas niveau’.





J’utilise celles qui sont utilisées par l’API. Pas le choix.







Zerdligham a écrit :



La différence me semble subtile.





Elle représente pour le moment l’impossibilité technique de passer à la v3.


Le 15/03/2019 à 13h 25

Ton raisonnement est bancal : ce qui se fait dans le privé est sans rapport car l’IGN n’a pas le profit comme objectif, donc inutile de gloser sur de supposées motivations commerciales. Secundo, et une fois de plus, personne ne leur demande de maintenir leurs API dépréciées, seulement de ne pas les rendre inutilisables en flinguant l’accès aux données, en supprimant des normes qui sont toujours valides, etc.



Le point est que les utilisateurs de ces données n’ont pas à redévelopper leur projet (le code javascript principalement soit 90% du code total) à chaque nouvelle API quand les données et les normes d’accès sont strictement identiques.



Ce n’est pas que les fonctionnalités qui manquantes n’ont pas été « retirées », elles n’ont pas simplement pas (encore) été implémentées (3 ans après la dépréciation).





Je me ferai mon opinion sur l’ouverture des données quand ce sera fait.

Le 15/03/2019 à 10h 29

Le but de l’informatique en général et d’une API finale en particulier devrait être la sanctuarisation (qui s’oppose à l’obsolescence et la suppression programmées) de l’accès aux données, d”autant plus quand il s’opère par des protocoles normalisés par version évoluant (très, très) lentement comme c’est le cas ici.



Pour ce qui est de l’IGN, c’est pareil : la dépréciation est normale mais la coupure non. Personne ne demande que l’API v2 soit maintenue (elle ne l’est plus), seulement que l’accès normalisé aux données le soit tant qu’elle est utilisée, puisqu’il manque encore trop de fonctions à la v3 pour sauter le pas.

Le 15/03/2019 à 10h 15







carbier a écrit :



Et donc une suppression de l’opendata ?





Non.







carbier a écrit :



Sachant que la gestion et la connaissance de la météo sont quand même relativement capitales pour un Etat, je ne crois pas qu’une privatisation soit judicieuse.

D’autant plus que le cout publique nulle est juste une idée préconçue: l’état aura toujours besoin de prévisions pour les aéoroports militaires ainsi que pour la mise en place de la vigilance météo. Et donc dans le cas d’une privatisation il faudra donc passer à la caisse.

Mais bon, c’est comme tout ce que tu peux dire à ce sujet…





Affirmer c’est bien, démontrer c’est mieux. L’obtention et la gestion de données sont précisément des opérations que le privé sait mieux faire pour moins cher (c’est la base du succès de l’IT).



La météo n’a rien de capital pour l’État : ceux qui en ont le plus besoin sont les opérateurs/acteurs privés. Et puisque l’utilisation non commerciale serait gratuite, le coût d’accès serait nul pour l’État/collectivités locales/etc. Il existe par ex. aux USA quantité de firmes privées qui font de la vigilance/prévision en libre accès à basse résolution spatio-temporelle, c’est à dire suffisant pour tout le monde mais avec accès payant si on requiert plus de précision, plus longtemps suivant ou d’autres critères spécifique (comme l’évapotranspiration ou ou les rafales en agriculture par ex.).



Les aéroports militaires dépendent d’un budget militaire qui n’a rien à voir avec MF.







carbier a écrit :



Hint: je sais que c’est dur à comprendre pour tous ceux qui “pensent” comme toi, mais un ingénieur payé par l’Etat n’est pas plus ou moins compétent qu’un ingénieur du privé.





Ce que je « pense » ou pas importe peu : l(‘espérance d)e profit est une motivation suffisamment puissante pour faire la différence, ce que le marché prouve tous les jours.


Le 15/03/2019 à 08h 27







carbier a écrit :



pour Météo France je serai curieux de voir la position de l’Etat qui d’une part réduit sa dotation et d’autre part demande toujours plus en termes de performance et de fiabilité



Donc à moins que l’Etat ne prenne à sa charge la totalité de budget, je ne vois pas comment l’équation peut être résolue.





Pour la « demande toujours plus en termes de performance et de fiabilité », il existe la solution évidente du désengagement total de l’État et de la privatisation.



Cela aurait le mérite d’assurer une productivité optimale pour un coût public nul (des économies en fait) et avec les modalités indiquées au-dessus : un modèle économique fonctionnel, rentable et bien connu en IT.


Le 14/03/2019 à 17h 40

Les données aéroport (biaisées à la hausse) sont inutiles toutes seules. Pareil pour les prévisions : comment faire une analyse a posteriori sans l’historique afin de juger de la fiabilité ou précision des modèles ?

Le 14/03/2019 à 17h 33







Zerdligham a écrit :



Tous les acteurs privés le font (déprécier les API n-1 quand la version n sort), pour une raison simple : 2 API à maintenir, 2x le coût de maintenance. Ne serait-ce pas une bien mauvaise utilisation des deniers publics?





Ce que le privé fait ou pas n’a aucun rapport.



Si les API sont dépréciées elles ne sont plus maintenues donc pas de coûts. Mon point sont les API qui sont retirées, ou ruinées parce que l’accès ou une couche intermédiaire entre l’accès et les données a été modifiée, sans raison alors que les silos de données n’ont pas changés.


Le 14/03/2019 à 16h 30

Depuis le temps (10 ans) qu’on demande l’accès (gratuit) aux données météo afin de vérifier leur utilisation (en terme d’ajustements et d’analyse post mortem des prévisions des modèles climatiques en particulier), on ne peut pas dire que les décisions qui sont prises soient rapidement suivies d’effets : le manque d’empressement pour ouvrir les données est pour le moins suspect.



Concernant l’IGN, l’accès aux données est bien meilleur. Il est en revanche désolant d’avoir à payer pour des données carto sous forme électronique (mais OK sous forme papier). Il y a aussi la désagréable habitude de dégrader et retirer les anciennes API d’accès aux données qui pour le coup est vraiment de l’obsolescence programmée, alors que les silos de données sont complètement indépendants.

Le 14/03/2019 à 15h 17







INirvana a écrit :



C’est désespérant :/





Pas moins que de savoir que tout le système politico-administratif autour est bâti sur le même modèle (mafieux).


Le 14/03/2019 à 12h 07







Nicolas040 a écrit :



Un début de solution consiste à dire à notre personnel politique qu’il pourra faire une croix sur nos voix s’il préfère défendre des intérêts particuliers.





Tu te fais des illusions : il suffit qu’un seul vote encore pour que la gigantesque tournante qu’est le système politique actuel fonctionne encore. Sans compter que la technostructure qui commande en sous-main n’est elle-même non seulement pas élue mais est protégée à vie…